"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, décembre 31, 2010

LAPOPULATION
ISRAELIENNE
ENAUGMENTATION

Source : israelvalleys.com en ligne
le 31 décembre




LE BON CHIFFRE DE L'ANNÉE :
LA POPULATION ISRAÉLIENNE
COMPTE
PRÈS DE 7,7 MILLIONS D'HABITANTS.
16.000 nouveaux immigrants
sont arrivés en Israël
au cours de l'année écoulée.




Au 31 décembre 2010, la population d’Israël est de 7.695.000 habitants. La répartition entre les différentes communautés religieuses et ethniques est la suivante : 5.802.000 Juifs (75,4%), 1.573.000 Arabes (20,4%) et 320.000 individus d’autres religions (4,2%). Selon l’Institut de la Statistique qui vient de publier ces chiffres, 165.000 nouveau-nés ont vu le jour en 2010. En revanche, 40.000 Israéliens sont décédés en 2010. Ce qui fait que le solde naturel (naissances moins décès) s’est élevé à 125.000 individus.

De même, 16.000 nouveaux immigrants sont arrivés en Israël au cours de l’année écoulée; c’est un peu plus que l’année précédente qui avait vu 14.000 immigrants arriver en Israël.
Par ailleurs, 4.000 enfants d’Israéliens, résidant à l’étranger, sont venus s’installer en Israël pour la première fois. En revanche, 11.000 Israéliens ont quitté le pays depuis plus d’un an, et ils ont été retirés de la démographie israélienne.

Au total, la population israélienne a augmenté de 1,9% au cours de 2010; ce taux de croissance démographique est resté stable au cours de la dernière décennie.

Jacques Bendelac (Jérusalem)
ISRAËL
FRONDEDESMINISTRES
CONTRELIMMIGRATION
SOVIETIQUE
Source : la newsletter

de jerusalem-religion.net via
le jerusalem.post diffusée
le 31 décembre



"Les immigrés soviétiques n’ont
aucun lien avec le judaïsme"


Le conseiller principal du ministre des Finances, Youval Steinitz, a prononcé ce weekend des remarques cinglantes à l’encontre des immigrants originaires de l’ex-Union soviétique. "Ces gens n’ont aucun lien avec le judaïsme, ils ne sont venus ici que pour des raisons économiques", a lancé Avi Simhon au cours d’une réunion qui a rassemblé industriels et commerciaux à Tel-Aviv.

Selon Simhon, ces immigrés n’ont jamais été juifs tout comme leurs ancêtres. "Ils ont peut-être un grand-parent juif grâce auquel ils ont pu obtenir la citoyenneté en vertu de la loi du retour", explique le conseiller du ministre.

Simhon s’est également exprimé sur les raisons qui motivent, selon lui, l’Alya de l’ancien bloc soviétique. "Ils pensaient trouver ici des conditions économiques favorables. Ils ne sont pas venus pour rejoindre le peuple juif, mais pour bénéficier du panier d’intégration", regrette-t-il.

Dimanche, Simhon s’est excusé auprès de Steinitz pour ses propos controversés. Et de soutenir qu’il accueillait favorablement l’Alya, une bénédiction pour l’Etat et le mouvement sioniste, a-t-il tenu à souligner. Selon Simhon, ses propos ont été sortis de leur contexte.


Tollé au gouvernement

Ces commentaires ont provoqué un tollé parmi les personnalités politiques. Israël Beitenou a appelé à l’exclusion de Simhon. "Ces commentaires indiquent plus qu’une simple ignorance de la loi du retour. Il n’y a pas de place pour ces personnalités dans le secteur public."

Pour le député Eitan Cabel, les propos du conseiller du ministre des Finances sont racistes. "Nous ne pouvons permettre à Simhon de rester une minute de plus dans ses fonctions."

Selon l’ancien président de l’Agence juive, le député Zeev Bielski (Kadima), "il est inconcevable que ce genre de choses puisse être dit à propos de plus d’un million de nos concitoyens".
DELHEBREU
ALARABE
UNEDITEURTUNISIEN
PUBLIEDESAUTEURS
ISRAELIENS
Source : la newsletter du CRIF via Haaretz
diffusée le 31 décembre


Un éditeur tunisien

veut publier des auteurs israéliens




Un éditeur tunisien, qui a demandé de garder l’anonymat pour des raisons de sécurité personnelle, serait en négociation avec l’auteur israélien Amos Oz et le traducteur israélo-arabe Altayeb Ghanayem pour la traduction des œuvres du premier et d’autres auteurs israéliens en arabe. Il a même confirmé l’information dans une conversation téléphonique avec un journaliste du quotidien israélien Haaretz, le 27 décembre 2010.

«Je suis en train d’élaborer une liste de livres du monde entier pour la traduction et la publication», a déclaré l’éditeur. «Mes seules considérations sont celles de la qualité et l’intérêt que pourraient avoir les livres pour les lecteurs tunisiens», a-il ajouté. Ghanayem, qui vit à Baka al-Garbiyeh, a déclaré: «la « bibliothèque arabe » souffre d’un déficit à la fois quantitatif et qualitatif.» «Les traductions feront découvrir la littérature hébraïque au public au Maroc et en Tunisie», a-t-il ajouté. Plus réaliste, Nili Cohen, le directeur de l’Institut pour la traduction de la littérature hébraïque, a estimé que les projets de traduction de la littérature hébraïque en arabe échouent parfois, «car il y a des forces qui s’opposent à la normalisation des relations entre Israël et les Etats arabes.»
BERCEAU
DELADECLARATION
UNIVERSELLEDESDROITS
DELHOMME
LAFRANCEREVIENT-ELLE
ASESVIEUXDEMONS?
Source : rue89.com en ligne le 31 décembre



Je rentre dans mon pays
à cause du climat raciste en France


Par SAE
ingénieur


Ils arrivent jusqu'à nous le plus souvent via la boîte mail « contact@rue89.com », parfois par le téléphone ou par quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît Rue89. D'autres apparaissent dans les commentaires.

Certains témoignages nous touchent ou retiennent notre attention, parce qu'ils nous semblent incarner ce qui agite notre société : leur « ordinarité », exemplarité, la sincérité, la manière dont ils sont rédigés.

Nous contactons alors l'auteur, nous évaluons la légitimité de son témoignage, et l'aidons à le préciser, ou le simplifier en l'avertissant que les riverains viendront ensuite donner leur avis sur sa vie, et que ça peut être rude, parfois.

Jusqu'au 4 janvier, nous sortons de nos archives 2010 neuf de ces témoignages parmi les plus représentatifs des contributions des internautes.

Ce sont également ceux, pour la plupart, que nous avons sélectionnés dans le dernier numéro du mensuel de Rue89, en kiosque jusqu'à la fin du mois de janvier, et qui retrace un an de Rue89.


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« Ma décision est prise. Je rentre définitivement au Maroc en 2011. »
Mohamed, ingénieur de 25 ans, témoigne.



Depuis près d'un an (avec le lancement du débat sur l'identité nationale), plusieurs membres du gouvernement et de la majorité ont mulitpliés les amalgames, les propos racistes à peines voilés.

En tant qu'immigré marocain, je vis toutes ces déclarations et lois sécuritaires qui visent particulièrement la communauté musulmane (et depuis quelque temps les gens du voyage et les Roms) comme une profonde humiliation. C'est pour ça que je rentre chez moi… Et je ne suis pas le seul.

Je suis ingénieur, 25 ans, gagnant 2 700 euros net par mois, je n'ai jamais été arrêté ni même contrôlé de ma vie, je suis athée (agnostique pour être précis), j'adore le saucisson, la bonne bière, le rugby et passe mes étés à faire la tournée des festivals. Je ne fais donc pas partie de la catégorie de personnes visée par les attaques populistes de l'UMP.

Toutefois, deux phénomènes ont été, à mes yeux, clairement aggravés par ces propos décomplexés.

1.Le premier est que les gens (Français) ne comprennent pas pourquoi c'est blessant pour moi d'entendre des blagues racistes.

Evidemment, j'ai toujours eu droit aux blagues racistes depuis mon arrivée en France. J'en riais, mais je me suis cependant toujours gardé le droit de remettre les personnes à leur place quand leurs blagues sont blessantes et/ou pas drôles.

Depuis un an, je ne supporte plus les blagues racistes. Le fait qu'un ministre de l'Intérieur fasse une de ces blagues montre à quel point les clichés sont profondément implantés dans l'imaginaire français. Et le fait que l'on me rapporte à un cliché m'est devenu insupportable.

2.Le second point est le regard de « la petite vieille » dans la rue. Son regard est plus vif. Son sac est plus serré entre ses bras. Ses jambes bougent plus vite quand je passe trop près.
Et, personnellement, je comprends cette dame ou ce monsieur (parce qu'un homme peut très bien correspondre au concept de « la petite vieille ») qui, en ouvrant son journal ou en allumant sa télé, entend que la délinquance est liée à l'immigration, que le jeune musulman n'a pas de travail, que l'islam est incompatible avec les valeurs de la France… Moi-même j'ai peur d'y croire.


Resté en France après les études

Je fais partie de la communauté des étudiants étrangers restés en France pour travailler après la fin de leurs études. Cette communauté est loin d'être négligeable en écoles d'ingénieurs. Dans la mienne (une des grandes écoles françaises), la proportion d'étudiants marocains (qui n'ont pas la nationalité française) dépasse les 15%. Je retrouve une proportion de 10% dans le milieu du travail.

Mes connaissances rapportent des proportions équivalentes (entre 10% et 15%) parmi leurs collègues dans les domaines des télécoms, de l'informatique ou encore dans la finance. Le Maroc est ainsi un gros fournisseur d'ingénieurs à la France (je n'ai néanmoins pas connaissance de chiffres précis).

Cependant, ces personnes repartent de plus en plus souvent dans leur pays d'origine. En effet, le gouvernement marocain investit massivement dans des politiques encourageant le « nearshoring » [délocaliser à proximité, ndlr], notamment dans le domaine des nouvelles technologies.

Ces politiques impliquent un appel d'air pour les ingénieurs. Le marché du travail des ingénieurs est d'ailleurs très demandeur. Des anciens camarades d'école ont pu obtenir des salaires approchant les 20 000 dirhams net par mois (dix fois le smic ! ) à la sortie de l'école d'ingénieurs.

La dynamique du pays (la situation est à étendre à d'autres pays) est telle que la croissance est de 5%. Ce chiffre est à comparer avec la situation économique actuelle.


Agnostique et mal à l'aise

Je suis parti du Maroc parce que la liberté de culte n'y est pas respectée… Mais elle ne l'est pas plus en France. J'ai quitté le Maroc pour plusieurs raisons. La première est qu'à mon adolescence, je me suis rendu compte que j'étais agnostique, ce qui est profondément incompatible avec la pratique de l'islam de ma famille et de la société marocaine dans son ensemble.

La deuxième est le vide culturel et artistique de la société marocaine. Je rêvais, en effet, de pouvoir jouer de la musique, assister à des concerts, aller au cinéma, assister à des expositions et visiter des musées.

Ma ville natale (Agadir) en manquait terriblement. Il n y avait qu'une salle de cinéma insalubre qui ne passe que des blockbusters âgés de quelques années. Il n y avait ni musée ni expositions. Et le seul style de musique est la musique populaire ou la musique électronique qui passe en boîte (et je n'aime ni l'un ni l'autre).

Là encore, les choses changent. La libéralisation des mœurs est en cours, les jupes raccourcissent, les bars sont bondés, les festivals se créent continuellement, et des groupes de rock, de rap ou de reggae gagnent en notoriété. On est évidemment loin de la richesse et de la diversité de la culture française mais la culture marocaine est en pleine évolution. Les Marocains sont de plus en plus ouvertement athées et le modèle familial leur donne plus d'indépendance.

« Ma tête et mon prénom feront toujours de moi un musulman »
D'un autre côté, en France, je suis considéré comme musulman. Mon entourage ne comprend pas que je puisse être agnostique avec mon prénom (Mohamed). On ne comprend pas pourquoi je ne fais pas le ramadan. En deux jours, j'ai dû entendre une dizaine de fois, sur le ton de la blague, que je « finirai en enfer ».

Ma (non) confession n'est pas acceptée, parce que mon origine marocaine, ma tête et mon prénom feront toujours de moi un musulman en France. C'est pour cela que je me sens visé par toutes les attaques directes ou indirectes contre l'islam en France.

Ma décision est prise. Je rentre définitivement au Maroc en 2011 puisque les raisons de mon départ du Maroc n'ont plus lieu d'être et les raisons de mon bien-être en France s'estompent.

De plus, je pense que je ne suis pas le seul à avoir pris cette décision. Mais cela reste à quantifier, parce qu'un Arabe qui rentre chez lui, ça va, c'est quand il y en a beaucoup qui rentrent chez eux que ça ne va plus.


► Témoignage initialement publié le 13 août 2010.
ISRAELIENS
PALESTINIENS
LAPAIX,
CESTPOSSIBLE!
Source : ccjl.be en ligne le 21 décembre



Surprise !
Le camp de la paix est de retour




MM. Mitzna et Abbas. Ensemble pour la paix Certes, une hirondelle ne fait pas le printemps et ni les Israéliens ni les Palestiniens ne sont encore sortis du terrible hiver de l’occupation. Mais il est rassurant de savoir que des deux côtés, il existe toujours des partenaires pour la paix.

Ce 19 décembre, pour la première fois depuis longtemps, des Israéliens et des Palestiniens, partisans de « l’Initiative de Genève » (*) se sont retrouvés à Ramallah, en Cisjordanie. Côté israélien, il y avait des parlementaires appartenant au parti travailliste, à Kadima, au Meretz et même au Likoud.

A leur côté, d’anciens hauts-gradés de Tsahal, des membres de Shalom Archav, du Centre Pérès pour la Paix et quelques ultra-orthodoxes. Preuve, s’il en fallait une que le bon sens transcende les lignes politiques.

Ils ont rencontré Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité Palestinienne ainsi que bon nombre de membres des Comités Exécutifs du Fatah et de l’OLP. Amram Mitzna (général de réserve et ancien chef des Travaillistes) qui menait la délégation israélienne, s’est félicité qu’Israël ait un partenaire pour la paix. De son côté Mahmoud Abbas a affirmé qu’il voulait que ses huit petits-enfants ne connaissent plus la guerre.

Rien de très nouveau, on le voit, juste une prise de contact. Mais cela a suffi pour que les excités pro-gouvernementaux de la diaspora prennent vapeur et tonnent contre les « idiots utiles de la gauche », (eux-mêmes tenant, non sans talent, le rôle des « idiots inutiles de la droite », se hasarde-t-on à supposer).

D’une certaine façon, on les comprend : cela fait un bon moment qu’ils faisaient des rêves bleus, la tête bien enfouie dans le sable. Qui aime être dérangé dans une situation aussi agréable ? Mais quoi, leurs amis au pouvoir à Jérusalem vont d’impasse en cul de sac et les Israéliens vont bien finir par s’en apercevoir.

Le camp de la paix reviendra, car il est le seul avenir du pays. Car il n’y a que lui qui soit vraiment prêt à mettre fin au cauchemar de l’occupation. Et cela, ce ne sont pas quelques sionistes en pantoufles confortablement installé dans leurs salons à Paris ou Bruxelles qui pourront s’y opposer…

Oups, non, non. C’est une des attaques favorites de la droite (pas très bonne, d’ailleurs). Si on la vole, ils vont être encore plus fâchés. Disons que si l’histoire a un sens, ils sont à contre-courant, voilà.




* : Signé en 2003, l’Accord de Genève est l’esquisse de n’importe quel futur plan de paix destiné à réellement mettre fin au conflit israélo-palestinien
Mardi 21 décembre 2010



Ouri Wesoly
PASDEGUERRE
IMMEDIATE
ISRAELO-PALESTINIENNE
Source : israelpalestine.blogs.lemonde.fr


Israël/Palestine:

la guerre de 2011 n’aura pas lieu (?)



Le site Foreign Policy se risque à faire cette prédication hardie: une guerre n’est pas prévue entre Israéliens et Palestiniens en 2011. Non pas que la région soit préservée de tout conflit, ce qui surprendrait. Un nouvel affrontement entre le Hezbollagh libanais et l’armée israélienne, après la guerre de l’été 2006, figure d’ailleurs dans la liste noire de Foreign Policy.

Le magazine The Economist, qui présente en “une” un Barack Obama songeur sur fond de char israélien Merkava, le demande avec insistance: “Please, not again” (le sous-titre est consacré au risque de guerre au Moyen Orient).

Le magazine britannique invite vivement le président américain à prendre à bras le corps le dossier israélo-palestinien pour forcer les protagonistes à la paix. Au vu des échecs essuyés en 2010, le président Obama aura besoin de beaucoup de soutiens.

jeudi, décembre 30, 2010

LEGRANDRABBINDEFRANCE
INTERROGELEUROPE
SURSANOUVELLEIDENTITE
QUIEXCLUTLAUTRE
Source : lemonde.fr en ligne le 30 décembre




Israël et l'Europe :
les raisons d'un malentendu



L'interrogation sur l'identité nationale affleure comme un malaise en France et dans de nombreux pays de l'Union européenne. D'autres ont analysé ce malaise, ses sous-entendus, ses multiples déterminants. Je souhaite examiner ici en quoi il brouille, aux yeux de certains Européens, la lecture de l'identité juive et de l'identité de la nation israélienne. Il me faut, pour cela, remonter à la seconde guerre mondiale et décrire trois profondes évolutions.


La première concerne l'Etat-nation, disqualifié par les deux grands conflits du XXe siècle au profit du projet d'une paix européenne et de l'union dans un espace commun surpassant, tous deux, les nations et leurs rivalités séculaires.

Elle instaure un nouvel ordre supranational, principalement juridique et économique en réaction à l'horreur de l'Etat criminel du nazisme et des régimes collaborateurs. Ce beau projet était porté, au départ, par des hommes issus de la Résistance, d'obédience socialiste et démocrate-chrétienne. Mais ce projet a été conçu et demeure sans identité européenne.

La deuxième évolution est une réaction à l'horreur de la Shoah et à la haine enracinée dans l'identité de l'Autre : l'extermination des juifs parce que juifs. Elle consiste à sublimer l'Autre et à en faire l'apologie, au nom du "Plus jamais ça". Celui qui est étranger, différent, voire susceptible de devenir un ennemi, est désormais pensé comme l'Autre, mais sans que sa place soit claire.

Celui qui rejette l'Autre rejette le genre humain, il peut même être amalgamé aux auteurs des crimes contre l'humanité. Nous sommes tous devenus des Autres, dans une généralité indéfinie et anonyme où l'individualisme est la seule chose partagée et où tout se vaut parce que tout se vend.

Dans le même temps, sous le double effet de la construction européenne et de la mondialisation, le politique et le droit se sont affaiblis et se sont détournés de leur mission première : organiser le vivre-ensemble, maîtriser les tensions et les violences, à l'intérieur et hors des frontières. Nos sociétés européennes font désormais primer les droits sur les devoirs ; elles sont devenues individualistes.

Ces évolutions aboutissent à une Europe désireuse de dépasser les antagonismes culturels pour s'ouvrir au multiculturalisme, qui évacue la question de la relation à autrui, à l'étranger, au différent, mais qui est très souvent questionnée par des particularismes propres à des pays inquiets, chacun, pour son avenir.

Par son absence d'identité claire, l'Europe s'avère incapable de répondre à ces questions posées par autre chose que du consumérisme. Et elle n'a pu empêcher le retour du "nettoyage ethnique" à sa périphérie. A défaut d'assumer ses devoirs et de prendre ses responsabilités, elle ne peut proposer que des indignations compatissantes.

S'est ainsi installée la compassion pour les victimes, toutes causes confondues. La victime, c'est l'Autre en état de faiblesse, dans une identité amoindrie, en fait dans la seule identité qui soit compatible avec la place peu claire, mal définie qui lui est attribuée. En oubliant que, comme le disait déjà Hannah Arendt, "la compassion sans justice est l'un des complices les plus puissants du diable".

Israël a pris un chemin inverse, après avoir été longtemps victime, après avoir fécondé l'humanité à partir d'une identité si forte qu'elle a traversé l'histoire. Et après que les hommes partageant ses valeurs et ses idéaux ne sont pas intervenus pendant sa mise à mort. Il n'est pas inutile de rappeler que le nombre de juifs tués en Europe pendant la Shoah reste supérieur à la population juive d'Israël cette année. Israël fonde son Etat-nation au moment où l'Etat-nation est disqualifié en Europe. La guerre commence en Israël au moment où elle finit en Europe. Et Israël devient vainqueur, sans avoir d'autre issue.

Aujourd'hui, Israël est accusé de se conduire comme ses oppresseurs d'hier. Il est parfois qualifié d'Etat raciste, d'Etat nazi. Peut-être même, certains crieront un jour qu'Israël est un Etat antisémite. Une idéologie de la substitution est ainsi à l'oeuvre en Europe, après la théologie de la substitution avancée par la chrétienté pour s'auto-reconnaître comme le "vrai" Israël.

Dans cette lecture du monde, les non-juifs auraient tiré la leçon de l'histoire et se conduiraient désormais comme le "vrai" juif par la création de l'Europe, l'élévation au supranational, l'apologie de l'Autre et de l'universel. A contrario, le juif en Israël se comporterait comme l'Européen d'avant-guerre, ancré dans son Etat-nation.

L'idéologie de la substitution repose sur une contrefaçon de l'identité juive. Elle dévoie l'universalisme en un relativisme indifférent, dénué d'obligations réciproques, mais à qui la confrontation avec ce qui est différent est insupportable. Elle reprend, de façon irréfléchie et automatique, les clichés et les mensonges de la propagande anti-israélienne. Comme la réalité française, américaine, palestinienne ou chinoise, la réalité israélienne est loin d'être parfaite et ne doit être ni idéalisée, ni sanctuarisée. Pour autant, comme toute réalité étrangère, elle doit être pensée à partir d'elle-même et non à travers soi.

Comme l'écrivait Emmanuel Levinas, "il ne s'agit pas de penser ensemble moi et l'autre, mais d'être en face". Désormais, dans le cas particulier d'Israël, la pensée doit en premier lieu rejeter le prêt à injurier sorti des égouts de la haine - une haine que les juifs sont en droit d'attendre que l'Europe en proscrive à jamais les manifestations.

Pour un Européen, appréhender Israël suppose de rencontrer une réalité qui va à l'encontre de son cadre de référence. Seule une pensée libre peut à la fois délier et enrichir le présent des informations du passé et faire advenir "Ce qu'aucun oeil n'a jamais vu" (Isaïe 64, 3). Penser librement, cela commence par choisir ses mots, par résister aux automatismes, aux amalgames, aux syllogismes réducteurs et destructeurs.


Gilles Bernheim,
Grand rabbin de France
BONNE
FÊTE



LECANTIQUE
DESCANTIQUES
VUPARDEUXPEINTRES

DEXCEPTION
Source : lacroix.com en ligne le 24 décembre



Double regard
sur le Cantique des Cantiques


A travers les interprétations de Chagall et de Kupka, le Musée Marc-Chagall de Nice souligne la dimension universelle du poème biblique



CHAGALL, KUPKA,
DEUX VISIONS
DU CANTIQUE DES CANTIQUES

Musée Marc-Chagall,
Nice


L’un est juif et croyant, l’autre anarchiste et hostile aux religions. Pourtant les peintres russe Marc Chagall (1887-1985) et tchèque Frantisek Kupka (1871-1957) ont un point commun : leur passion pour le Cantique des Cantiques.

Jusqu’au 14 mars, le musée niçois Marc-Chagall met en perspective leurs visions contrastées de ces 117 vers, intégrés à la Bible bien que le nom de Dieu n’y soit pas mentionné. Un texte dans lequel une bien-aimée, la Sulamite, et son amant chantent leur amour, dans un langage érotique.

La tradition juive y décèle une allégorie de l’alliance entre Dieu et son peuple, les chrétiens y voient celle du Christ et de son Église.
Les femmes dansent au son d’une harpe

Au musée Chagall, ces deux interprétations se juxtaposent plus qu’elles ne s’opposent, la version amoureuse de Frantisek Kupka éclairant celle, plus religieuse, de Marc Chagall.

Soixante-deux dessins, prêtés par le musée parisien d’art et d’histoire du judaïsme font découvrir l’intérêt méconnu de Kupka pour ce texte. Précurseur de l’art abstrait, il l’illustre dès 1905, à l’occasion de la mise en scène théâtrale de Jean Bonnefon. Avant de s’atteler à une traduction française, puis hébraïque, aux aquarelles colorées, calligraphiée par ses soins, parue en 1931.

Le graphisme célèbre le désir, la sensualité, le culte de la femme. Les images entremêlées au texte content une vie hédoniste dans le palais du roi Salomon, au décor assyro-babylonien richement orné de motifs géométriques. Voilés de vêtements transparents, les nus féminins abondent. Les femmes dansent au son d’une harpe.

Assis sur son lit, le roi Salomon, nu, convoite une Sulamite au regard songeur. Le rouge souligne les seins des femmes, le luxe des décors, le vert l’abondance de la nature.


L’universalité d’un texte inclassable

Chez Chagall, point de chronologie mais une évocation exaltée de l’amour humain et divin à travers cinq tableaux (Le Cantique des Cantiques I à V), peints de 1957 à 1966. Seuls dix-huit des 40 dessins préparatoires (crayon, pastel ou encre de chine) sont exposés.

Fragilité des pastels oblige, l’ensemble défile sur un écran, affaiblissant le propos. Entre traits épurés et essais de couleur, Chagall tâtonne. Les masses jaunes, oranges ou mauve cèdent la place au rose et au rouge, symboles de la passion.

Ces épreuves esquissent les formes rondes de la composition et des références religieuses finales : l’âne, intermédiaire divin qui transporte les amants, la mariée, symbole du lien amoureux sanctifié par Dieu, les toits de Jérusalem. À travers ces interprétations variées ressort l’universalité d’un texte inclassable.

Corinne BOYER



Exposition jusqu’au 14 mars à Nice, musée Marc-Chagall. Ouvert de 10 heures à 17 heures sauf mardi. Fermé le 25 décembre et le 1er janvier.
ISRAËL
UNGAZ
QUIVAUTDELOR
Source : la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël diffusée le 30 décmbre




Israël, puissance gazière


Ronit Morgenstern
Maariv

C’est une annonce qu’attendaient des milliers d’investisseurs et tous les Israéliens. Les entreprises qui participent au forage sur la plateforme Léviathan, située à l’ouest de Haïfa, ont annoncé que le gisement devrait permettre l’extraction de 453 milliards de mètres cubes. La valeur de ce gisement est difficile à évaluer, car le gaz ne sera produit que d’ici sept ans, mais les estimations oscillent entre 10 et 45 milliards de dollars.

Un peu moins de deux ans après la découverte de gaz sur le site Tamar, le site Léviathan a répondu aux attentes de manière spectaculaire. La société américaine Nobel Energy, les groupes Delek et Avner de l’homme d’affaires Yitzhak Tshuva, et la société Ratio des familles Landau et Rotlevy, qui sont associés dans l’exploitation du site, devraient engranger des bénéfices faramineux.

Mais cette joie n’est pas complète. En effet, le vif débat entre les exploitants et le ministère des Finances quant à la part des bénéfices qui reviendra à l’Etat bat toujours son plein et risque à présent de s’intensifier. Selon les conclusions provisoires de la commission Sheshinski, qui étudie le sujet, les exploitants devraient verser à l’Etat une redevance qui passerait graduellement de 20 % à 66 %. Gideon Tadmor, directeur général de a société Delek, a déclaré hier : « Si ce sont les recommandations définitives de la commission, le gaz risque bien de rester sous terre car nous ne parviendrons pas à mobiliser le financement colossal qui est nécessaire pour développer le gisement »./.
ENISRAËL
LEVIOL
NEPAIEPAS
Source : lepoint.fr via l'Agence Reuters

en ligne le 30 décembre



L'ex-président israélien Moshe Katsav
déclaré coupable de viol




TEL AVIV


Un tribunal de Tel Aviv a déclaré jeudi coupable de viol et d'autres délits l'ancien président israélien Moshe Kastav, une condamnation sans précédent pour un ancien chef de l'Etat hébreu.

Katsav, président d'Israël de 2000 à 2007, est accusé de viol, d'agression physique et de harcèlement par trois anciennes assistantes. Il nie les faits qui lui sont reprochés.

"Le témoignage de Katsav était truffé de mensonges", ont dit les trois jurés dans leur jugement, décidé à l'unanimité. "Quand une femme dit non, c'est non."

Katsav, qui risque de quatre à 16 ans de prison selon un spécialiste du droit israélien contacté par Reuters, peut faire appel de la décision devant la Cour suprême. Le tribunal n'a pas dit quand la peine serait annoncée.

"C'est un triste jour pour Israël et ses habitants", a dit le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué.

"Aujourd'hui, le tribunal a envoyé deux messages très clairs, que chacun est égal devant la loi et que le corps de la femme lui appartient exclusivement", a dit le dirigeant du Likoud, dont Katsav est un membre historique.

L'ancien président n'a pas répondu aux questions des journalistes lorsqu'il a quitté le tribunal, livide et entouré d'avocats et de gardes du corps.

L'un de ses avocats a refusé de dire si Katsav ferait appel.

Ce scandale avait poussé Katsav à une démission sans conséquence pour la politique israélienne, puisque le rôle du président est essentiellement honorifique.

Les accusations avaient cependant profondément choqué les Israéliens, leur président étant censé être un modèle de moralité.


UNE FIGURE DE LA DROITE ISRAÉLIENNE

Le procès s'est tenu à huis clos pour respecter l'intimité des plaignantes. Les commentateurs estiment que Katsav évoquera, s'il fait appel, l'absence présumée de transparence du tribunal de Tel Aviv.

Le verdict, qualifié de "tremblement de terre" par un journal israélien, a été salué par les défenseurs des droits des femmes, qui dénoncent la complaisance des autorités israéliennes envers le harcèlement sexuel au bureau.

Son fils a lui dénoncé des jurés n'ayant écouté que "leurs sentiments" et un verdict "indigne de l'éthique d'Israël".

Katsav s'est dit victime de chantage et d'une cabale aux motivations racistes, lui qui est né en Iran. Il est arrivé en Israël en 1951 alors qu'il n'était qu'un enfant.

Son ascension, des quartiers populaires aux hautes sphères du pouvoir, en avait fait un modèle pour tous les Juifs désargentés venus du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.

Katsav est devenu à 24 ans le plus jeune maire d'une ville israélienne et a obtenu plusieurs postes ministériels à mesure qu'il montait dans la hiérarchie du Likoud, le parti de droite.

Le parlement l'a élu président en 2000 contre Shimon Peres, qui lui a succédé.




Dan Williams, Clément Guillou
pour le service français
DESJUIFS
ENREVOLTE
Source : le site afrique en ligne
en ligne le 29 décembre



Des Juifs éthiopiens
en grève de la faim
pour obtenir de rejoindre Israël



Environ 2.500 Juifs éthiopiens ont entamé une grève de la faim lundi pour obliger Israël à les transporter vers ce qu'ils considèrent comme la Terre Promise. Les manifestants ont affirmé que rester en Ethiopie les soumettaient à des souffrances indicibles.

Les conditions de vie des membres de cette communauté sont inhumaines et beaucoup d'entre eux sont morts de maladies transmissibles, selon leurs responsables.

Le gouvernement israélien a toujours ignoré leurs appels répétés depuis qu'ils se sont installés à Addis-Abeba, en provenance de leur terre natale de Gondar, à 700 km au nord de la capitale.

Six mille Juifs éthiopiens (Felasha-Muras) ont passé près d'une décennie près de l'ambassade d'Israël à Addis-Abeba, espérant bénéficier des dispositions promises par Tel-Aviv pour voyager facilement.

Le mois dernier, le gouvernement israélien a approuvé un projet de loi pour faire venir en Israël les derniers 8.000 Juifs éthiopiens.

'Nous allons poursuivre notre grève de la faim jusqu'à ce qu'ils réagissent de manière positive', a déclaré un des coordonnateurs du mouvement.

Les Juifs éthiopiens en Israël sont victimes d'isolement et de racisme, même si le gouvernement israélien prétend travailler à leur intégration.

Selon l'ambassade d'Israël à Addis-Abeba, environ 120.000 immigrés éthiopiens vivent en Israël et forment 1,53 pour cent de la population.

Sur ces derniers, 4.500 ont des diplômes universitaires, mais seulement 782 membres de la communauté sont employés comme fonctionnaires et ne représentent que 1,4 pour cent des 61.000 membres de la Fonction publique en Israël.

mercredi, décembre 29, 2010

LASOCIETE
ISRAELIENNE
ENTRE
VOLONTEDEDIALOGUE
ETREPLI
Source : la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël diffusée le 29 décembre




Sondage :
44 % des Juifs s’opposent
à la location d’appartements
à des Arabes


Asaf Shtull-Trauring
Haaretz

44 % des Juifs israéliens soutiennent l’appel lancé par des rabbins aux habitants de Safed leur demandant de ne pas louer d’appartements aux Arabes. 48 % s’y opposent. C’est ce qui ressort d’un nouveau sondage réalisé conjointement par l’Institut Truman pour la promotion de la paix de l’université hébraïque de Jérusalem et par le Centre palestinien de politique et d’études d’opinion (PSR) de Ramallah.

Selon ce sondage, 40 % des Juifs sont favorables à la loi sur les comités d’admission qui permettra aux petites communes de rejeter de nouveaux habitants s’ils ne correspondent pas au caractère socioculturel de la localité. 48 % s’opposent à une telle loi. De même, 55 % des Juifs sont favorables à un amendement qui obligera les candidats à la nationalité israélienne à prêter allégeance à l’Etat juif et démocratique contre 27 % qui s’y opposent.

Toujours selon ce sondage, 54 % des Israéliens sont prêts à dialoguer avec le Hamas si cela est nécessaire pour parvenir à un accord avec les Palestiniens. 41 % s’y opposent. 32 % des Israéliens ont dit soutenir le plan de paix de la Ligue arabe, 61 % s’y opposent. Chez les Palestiniens, 54 % sont favorables à ce plan contre 42 %. En revanche, 52 % des Israéliens soutiennent le cadre élaboré par le président Clinton pour parvenir à un accord – une nette hausse par rapport au sondage de 2009 – alors que 58 % des Palestiniens s’y opposent.

63 % des Israéliens, Juifs et Arabes, sont favorables à une reconnaissance mutuelle de l’identité nationale des peuples israélien et palestinien, dans le cadre d’un accord permanent. 29 % des Juifs et 32 % des Arabes s’opposent à une telle reconnaissance. Du côté palestinien, 49 % soutiennent cette reconnaissance et 49 % s’y opposent.
GIGANTESQUE
TROUVAILLE
ENISRAËL
VASTEGISEMENT
DEGAZNATUREL
Source : 20minutes.fr via
l'Agence Reuters en ligne le 29 décembre
à 18h 34
sur Diasporablog à 19h 02



Gisement géant:
Israël pourrait devenir
un exportateur de gaz naturel



L'américain Noble Energy et ses partenaires israéliens ont confirmé mercredi que le gisement offshore de «Léviathan» était la plus importante découverte mondiale de gaz naturel en eau profonde de ces dix dernières années. Le gisement, situé à 130 kilomètres au large du port d'Haïfa, hébergerait environ 450 milliards de mètres cubes de gaz. Cette découverte, la plus importante jamais réalisée par Israël, pourrait transformer le pays en exportateur de gaz naturel. Au moins deux évaluations supplémentaires seront nécessaires pour affiner l'estimation des réserves, a précisé Noble, qui détient 39,66% du gisement. Le gisement de Léviathan est presque deux fois plus grand que le gisement voisin de Tamar, déjà la plus importante découverte mondiale de gaz naturel en 2009.
LECINEMAISRAELIEN
DANSLESETOILES
Source : infolive.tv mis en ligne
le 29 décembre



mardi, décembre 28, 2010

LEGOUVERNEMENT
ISRAELIEN
FACEAUNEMULTITUDE
DEMECONTENTEMENTS
Source : isqraelvalley.com en ligne
le 28 décembre



Le Gouvernement doit faire face
à plusieurs conflits
économiques sectoriels:
grève des magistrats,
menace des compagnies pétrolières,
colère des opérateurs
de téléphonie mobile, etc



Justice, énergie, télécoms: les conflits sectoriels se multiplient en Israël. Les juges libèrent des suspects en raison de l’absence des procureurs dans les tribunaux, les compagnies pétrolières menacent de geler leurs forages, les opérateurs de téléphonie mobile sont en colère, etc. Ces conflits en cours ont tous une origine économique; et ils ont aussi un impact important sur la vie quotidienne des Israéliens. Dans toutes ces crises, le ministre des Finances, Youval Steinitz, s’oppose à ses collègues de la Justice (Neeman), de l’Energie (Landau) et des Télécoms (Kahlon). Et le Premier ministre tarde à intervenir pour résoudre des crises dont les retombées économiques et sociales sont importantes.


Justice :
quelles rémunérations
pour les procureurs ?

Depuis le 16 novembre dernier, les magistrats du ministère de la Justice sont en grève; ils réclament une revalorisation de leur salaire. Pour protester contre leurs conditions de travail, ils ne se présentent pas aux audiences des tribunaux, sauf pour les cas urgents. Cela fait donc un mois et demi que les pédophiles sont remis en liberté, que les suspects sont relâchés sans procès et que la pègre coule des jours heureux; en l’absence de procureurs dans les tribunaux, les juges ne jugent plus et que la police n’envoie plus les criminels en prison.

Selon le Procureur général Moshé Lador, l’écart entre les revendications des magistrats et le compromis proposé par le Trésor se monterait à 18 millions de shekels (3,7 millions d’euros): une goutte d’eau dans le budget de la Justice de 2,4 milliards de shekels. Et ce n’est pas une rallonge budgétaire de 0,7% qui ébranlera l’équilibre financier de l’Etat; mais cela permettra de remettre les criminels, pédophiles et autres délinquants à col blanc, sous les verrous et d’économiser à la société des préjudices beaucoup plus graves. Déjà, il semble que le préjudice de la grève dépasse le coût des revendications de grévistes.

Les délégués du syndicat des procureurs ont rencontré, à plusieurs reprises, le ministre de la Justice et les fonctionnaires des Finances, sans succès. Après avoir assoupli leur grève, ils menacent aujourd’hui de la durcir pour forcer le gouvernement de mener avec eux des pourparlers plus intensifs. Le ministre de la Justice lui-même, Yaacov Neeman, a fini par s’inquiéter: « Le système judiciaire s’effondre à cause de la grève des procureurs », a-t-il déclaré au début de la grève. Depuis, plus rien, silence total.


Téléphone mobile :
quels « droits de sortie » ?

Les opérateurs de téléphonie mobile sont en colère. A tel point qu’ils ont fait appel à la Cour suprême pour les départager sur un différent qui les oppose à l’Etat. Mal leur en a pris: les juges ont donné raison au ministère des Communications. A l’origine de ce coup de colère: des « droits de sortie » élevés que les opérateurs prélèvent sur leur clientèle lors de la résiliation d’un forfait mobile avant la fin d’une période d’engagement.

Pour faciliter la mobilité des consommateurs entre les opérateurs de téléphonie mobile, le gouvernement a décidé de plafonner le droit de sortie à 8% de la valeur d’une facture mensuelle. Les trois grands opérateurs, Cellcom, Partner et Pelephone, ont attaqué l’Etat devant la Cour suprême qui les a déboutés. C’est une première victoire pour le consommateur face aux opérateurs mobiles: le droit de sortie devrait baisser de 70% en moyenne. Les opérateurs engrangeront quand même un profit de 1,5 milliard de shekels en 2010.


Energie :
quelles redevances pour le gaz ?

Les compagnies pétrolières menacent de geler leurs forages. Le mois dernier, une commission d’experts nommée par le ministre des Finances recommandait d’accroître la fiscalité qui pèse sur le pétrole brut et le gaz naturel. Dorénavant, les compagnies pétrolières et gazières paieront un impôt progressif: celui-ci sera fixé entre 20 et 60% selon les profits réalisés et il sera calculé après l’amortissement du coût du forage.

Après la multiplication des découvertes de réserves de pétrole et de gaz au cours de ces trois dernières années, une refonte de la fiscalité s’imposait. Il faut dire que la dernière loi qui établit les règles d’imposition des réserves d’énergie date de 1952, c’est-à-dire bien avant que des réserves de gaz aient été découvertes en Israël. Actuellement, les compagnies de prospection pétrolière versent à l’Etat une redevance de 12,5% de leur revenu, un des taux les plus faibles au monde.

A l’annonce de la reforme fiscale, la société pétrolière Delek, qui participe à l’exploitation du gaz au large de Haïfa, a menacé de déposer un recours devant la Cour suprême: elle exige que la nouvelle taxe ne soit imposée que sur les découvertes futures et non pas sur les puits en cours de forage. Reste à savoir comment l’Etat va gérer cette crise majeure: pour l’instant, le ministre des Finances menace les compagnies pétrolières d’annuler leurs concessions pétrolières si elles suspendent leurs activités de forage. Mais le ministre de l’Energie ne l’entend pas de cette oreille: il se dit prêt à un compromis avec les sociétés pétrolières. Un bras de fer va s’engager autour d’une question essentielle: à qui appartiennent les ressources naturelles d’Israël, aux compagnies de forage ou au pays tout entier ?

Jacques Bendelac (Jérusalem)
DECOUVERTE
ENISRAËL
DESRESTES
DUNHOMOSAPIEN
DATANTDE400 000ANS
Source : dépêche AFP diffusée
le 28 décembre



Des restes d'un Homo sapiens
de 400.000 ans découverts en Israël



JERUSALEM


Des restes d'un Homo sapiens de 400.000 ans, soit 200.000 ans de plus que ceux connus jusqu'à présent, ont été découverts en Israël, a annoncé mardi le responsable des fouilles de l'Institut d'études archéologiques de l'Université de Tel-Aviv, Avi Gopher.

"Nous avons découvert dans une grotte située à l'est de Tel-Aviv huit dents qui pourraient constituer les premières traces de l'Homo sapiens", a affirmé M. Gopher à l'AFP.

"L'examen des stalagmites et stalactites, ainsi que d'autres matériaux découverts sur place, indiquent que cette caverne a commencé à être utilisée il y a 400.000 ans", a-t-il expliqué.

"Les dents trouvées dans la grotte Qessem étaient éparpillées parmi les diverses couches de la caverne, certaines remontant à 200.000 ans, et les plus vieilles à 400.000 ans", a-t-il ajoutée dit M. Gopher.

"Pour l'instant, il est convenu que les traces les plus anciennes de l'Homo sapiens que nous connaissons se trouvent en Afrique de l'est et remontent à 200.000 ans, ou un peu moins", a-t-il souligné.

M. Gopher a précisé qu'une première dent avait été trouvée en 2006 dans la caverne Qessem, mais que ses collègues et lui-même avaient préféré continuer à fouiller pour trouver d'autres dents et procéder à une série de tests et d'examens de datation avant de faire connaître leur découverte.

"Les fouilles continuent dans cette grotte. Les chercheurs espèrent trouver d'autres vestiges qui leur permettront d'étayer leurs travaux et de mieux comprendre l'évolution de l'humanité et l'apparition de l'homme moderne", a indiqué dans un communiqué l'Université de Tel-Aviv.
ISRAELIENS
PALESTINIENS
COLLABORENTSUR
LASECURITE

Source : la newsletter de Guysen News
International diffusée le 28 décembre



La police palestinienne
pourrait être déployée
à Kerem Shalom

Le major-général Eitan Dangot, coordinateur des activités sécuritaires gouvernementales, a rencontré le ministre palestinien Hussein El-Cheikh lundi. Les deux hommes ont convenu de la possibilité de déployer des policiers palestiniens à Kerem Shalom et de surveiller les marchandises entrant et sortant de la bande de Gaza. Les deux également parlé de questions humanitaires et la promotion de projets de construction à la bande de Gaza.
LALOISUR
LESCONVERSATIONS
POURRAITFAIREVOLER
ENECLATLEBUDGET
DELETATDISRAËL
ETPLUS....
Source : la revue de presse de
l'Ambassade de France en Israël
diffusée le 28 décembre


La loi sur les conversions
menace le vote du budget



Maya Bengal et Arik Bender
Maariv

Le président du parti Israël Béteinou continue à mener la vie dure au Premier ministre. Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, a en effet l’intention de promouvoir la loi sur les conversions au judaïsme effectuées par le rabbinat militaire que propose le député David Rotem. Or cette proposition de loi risque de remettre en cause le vote de la loi de finances et de provoquer une grave crise avec les partis ultra-orthodoxes.

Le Premier ministre Netanyahu espérait peut-être que la proposition de loi sur les conversions militaires, qui a été votée il y a deux semaines en lecture préliminaire, serait mise au placard ce qui lui aurait permis d’éviter une crise au sein de sa coalition. Mais Avigdor Liberman a fait savoir qu’il comptait promouvoir cette loi en la faisant passer devant la commission des lois de la Knesset – qui est présidée par Israël Béteinou – en vue de son vote en première lecture, et ce malgré l’opposition des partis ultra-orthodoxes.

Résultat : Le parti Yehadout Hatora a d’ores et déjà annoncé au Premier ministre que si l’adoption de la loi sur les conversions progresse, le parti votera contre le budget de l’Etat. Or si le parti Shas vote lui aussi contre le budget, il ne pourra être adopté. Pour l’heure cependant, les responsables de Shas gardent le silence.
NOUVELLE
CATASTROPHE
ENISRAËL
UNTRAINENFEU
Source : dépêche AFP diffusée

le 28 décembre à 16h 15
Su Diasporablog à 17h 20


Un train prend feu en Israël,
une cinquantaine de blessés


KIBBOUTZ SHFAIM



Une cinquantaine de personnes ont été blessées mardi en Israël dans l'incendie apparemment accidentel d'un train près de Tel-Aviv, ont indiqué les services d'urgence.

Le train transportant 400 passagers s'est arrêté près du kibboutz Shfaim, au sud de Netanya, à une quinzaine de kilomètres au nord de Tel-Aviv, après que le feu eut embrasé trois wagons.

"Quarante-huit passagers ont été hospitalisés, presque tous souffrant de blessures légères, dues à l'inhalation de fumée ou à des vitres brisées", a déclaré à l'AFP un porte-parole des services d'urgence. Quatre personnes ont été plus sérieusement blessées, a-t-il ajouté.

Des témoins ont indiqué qu'un policier voyageant à bord du train avait tiré sur les vitres du train pour permettre aux passagers de sortir des wagons en flammes.

Le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld a indiqué à l'AFP qu'une "enquête était ouverte pour déterminer la cause de l'incendie", précisant qu'à ce stade la police "privilégiait l'hypothèse d'un accident".

La radio militaire israélienne a indiqué qu'il existait "de forts soupçons que le feu ait été provoqué par un court-circuit électrique".
DESOUVRIERS
PALESTINIENS

CONSTRUISENT
LESBÂTIMENTS
QU'OCCUPERONT
LESCOLONSISRAELIENS
Source : la revue de presse de
l'Ambassade de France en Israël
diffusée le 28 décembre


L’Autorité palestinienne
n’a pas l’intention d’empêcher
les ouvriers en bâtiment palestiniens
de travailler dans les colonies


Avi Issacharof
Haaretz

L’Autorité palestinienne a renoncé à son projet de mettre fin au travail des ouvriers palestiniens dans les colonies. En début d’année, plusieurs hauts responsables palestiniens, dont le ministre de l’Economie, Hassan Abu Libdeh, et le Premier ministre, Salam Fayyad, avaient affirmé qu’il était nécessaire d’agir pour mettre fin à ce phénomène. Il semble cependant que, pour l’heure, l’Autorité palestinienne ait décidé de ne pas légiférer à ce sujet, pour la simple raison qu’elle ne dispose pas de solution de remplacement à proposer à ces ouvriers.

Selon les chiffres qu’a communiqués Israël à la conférence de pays donateurs en 2009, 22 000 Palestiniens étaient autorisés à travailler dans les colonies ou dans leurs zones industrielles. Les organisations non-gouvernementales estimaient cependant que 10 000 Palestiniens supplémentaires, des ouvriers agricoles saisonniers notamment, travaillent dans les colonies sans autorisation. Il semble aussi que depuis septembre 2009 ces chiffres aient augmenté et aujourd’hui ce sont près de 35 000 ouvriers palestiniens qui travaillent dans les colonies.

Par ailleurs, hier s’est tenue en plein cœur de Tel Aviv une rencontre exceptionnelle entre de hauts responsables de l’Autorité palestinienne et le coordonnateur des activités gouvernementales dans les territoires, Eitan Dangot. Parmi les participants à cette rencontre on peut citer le ministre palestinien des affaires civiles, Hussein a-Sheikh, et le responsable des points de passage, Nazmi Mohana. Israéliens et Palestiniens se sont entretenus de projets communs à Gaza et en Cisjordanie, de l’amélioration des points de passage et du déploiement de représentants de l’Autorité palestinienne aux points de passage avec la bande de Gaza.
ISRAËL
FLOTILLETURQUE
OUI,POURDESREGRETS
Source : la revue de presse de
l'Ambassade de France en Israël
diffusée le 28 décembre



Netanyahu :
Nous ne présenterons pas d’excuses
à la Turquie,
nous sommes d’accord
pour exprimer nos regrets


Barak Ravid, Mazal Mualem,
Yehonathan Lis et Zvi Zerahya
Haaretz

Le Premier ministre Binyamin Netanyahu a affirmé hier que le refus des Palestiniens de mener des pourparlers est la raison pour laquelle il n’a pas présenté de plan de paix. « Si les Palestiniens reconnaissent l’Etat juif et abandonnent l’idée du droit au retour, je suis prêt à annoncer ici et maintenant que j’irai jusqu’au bout et aucune considération de politique intérieure ne m’arrêtera ». Il est possible, a ajouté M. Netanyahu, que le processus diplomatique n’aboutisse qu’à un accord provisoire.

Dans une interview accordée hier à la chaîne 10, le Premier ministre a déclaré : « Il pourrait y avoir une situation – et c’est quelque chose dont nous avons parlé ces deux dernières années au sein du Forum des sept – dans laquelle les discussions se heurtent à un mur concernant Jérusalem et les réfugiés. Il se pourrait alors que le résultat soit un accord provisoire. C’est possible. Si on dit d’avance que c’est cela l’objectif, il n’est pas certain que les Palestiniens acceptent facilement de mener des pourparlers. Cela pourrait être le résultat du processus diplomatique mais je ne suis pas certain que cela puisse être son objectif initial ».

Ces propos de M. Netanyahu font suite au plan qu’élabore ces jours-ci le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, et qui a pour but de parvenir à un accord provisoire à long terme avec les Palestiniens. M. Liberman a présenté les grandes lignes de ce plan au Premier ministre et souhaite que le Forum des sept et le cabinet restreint de sécurité en débatte.

Interrogé sur les propos qu’a tenus le ministre des Affaires étrangères dimanche lors de la conférence des ambassadeurs, le Premier ministre s’est abstenu de critiquer Avigdor Liberman : « Il ne m’humilie pas, il exprime son opinion. Dans le régime politique israélien, les ministres expriment toujours leur opinion. Dans des gouvernements précédents aussi, il est arrivé que des ministres des Affaires étrangères et des Premiers ministres, parfois du même parti, expriment des opinions divergentes. L’opinion déterminante est celle qui ressort des décisions du conseil des ministres et celle qu’exprime le Premier ministre ».

Concernant les relations avec la Turquie, le Premier ministre a rejoint la position d’Avigdor Liberman, affirmant qu’il n’est pas prêt à présenter des excuses pour les événements de la flottille. « Nous ne voulons pas présenter des excuses. Nous sommes prêts à exprimer des regrets pour les pertes humaines et nous voulons, avant tout, protéger les soldats qui sont accusés d’être des criminels de guerre. Nous voulons que la Turquie reconnaisse qu’Israël n’a pas agi avec malveillance et que les soldats ont agi ainsi par légitime défense ».

Dans un contexte de tension de plus en plus forte dans la bande de Gaza, M. Netanyahu a indiqué que la capacité de dissuasion face au Hamas et aux autres organisations terroristes reste forte : « Nos ennemis savent qu’il ne faut pas me chercher. S’ils tirent, il y a une riposte immédiate ». A propos de Guilad Shalit, le Premier ministre a déclaré : « Les contacts concernant sa libération ne sont pas suspendus. Nous tentons de parvenir à un accord qui permettra d’obtenir sa libération mais envisageons aussi d’autres solutions ».

lundi, décembre 27, 2010

CRISEPOLITIQUE
ENCÔTE-D'IVOIRE
QUELQUENSOIT
LASOLUTION
ISRAËLNARIENACRAINDRE
Source : israelvalley.com en ligne
le 27 décembre


CÔTE D'IVOIRE :
LES ISRAELIENS N'ONT PAS
TROP DE SOUCIS A SE FAIRE
POUR LEUR BUSINESS
SIMONE GBAGBO
ET DOMINIQUE OUATTARA
SEMBLENT AIMER ISRAËL.


Israël semble être en odeur de sainteté des deux cotés de l’échiquier ivoirien. L’Etat hébreu a toujours entretenu des rapports étroits avec Laurent Gbagbo. Ainsi, selon « Jeune Afrique » : « En septembre 2002… Laurent Gbagbo, fait face à une offensive rebelle. Déçu des Français et à la recherche d’un appui militaire, le chef d’État ivoirien est mis en contact avec plusieurs spécialistes israéliens. En quelques semaines, Laurent Gbagbo obtient la livraison d’hélicoptères, de drones tactiques et de matériel d’écoute. Une cinquantaine d’experts israéliens du renseignement opèrent alors à Abidjan pour espionner les communications des rebelles ».

Par ailleurs « Connection ivoirienne » citant « La lettre du Continent » rappelle que : « l’ancien Premier ministre Ehud Olmert aurait déjà effectué un voyage secret le 25 juillet 2009 à Yamoussoukro où il a eu des séances de travail durant son séjour de 5 jours avec les sécurocrates du régime du président Gbagbo. Au cours de ces travaux, l’ancien chef du gouvernement israélien aurait étudié avec ses hôtes les stratégies globales de sécurisation du territoire ivoirien ».

Autre révélation toujours selon la même source: « Dans le même temps, des anciens du réputé Mossad, ainsi que des vétérans de l’armée, interviendraient directement à Abidjan où ils feraient bénéficier de leur savoir-faire à l’Agence nationale de stratégie et d’intelligence (ANSI), la CIA ivoirienne, logée au Palais d’Abidjan. En plus de cet encadrement sur place, des membres de la Garde présidentielle, selon les révélations du confrère, effectuent régulièrement des voyages en Israël, non point pour des pèlerinages en terre sainte, mais pour des stages de perfectionnement dans le cadre de leur mission.

Même l’aéroport, l’un des pôles très stratégiques, que contrôlaient autrefois les soldats français, ne serait plus sous leur emprise. Les experts israéliens seraient, désormais, les maîtres au niveau de la surveillance de cet espace, tout comme la base aérienne d’Abidjan ».

« Jeune Afrique » souligne pour sa part le rôle de Mme Gbagbo dans le développement des relations avec l’Etat hébreu: “Très pieuse, comme son mari, et étroitement liée aux églises évangélistes du pays, Simone Gbagbo est sans doute l’une des personnalités les plus actives pour servir de tête de pont aux intérêts des entreprises de l’Etat hébreu. Simone Gbagbo connait toutes les rues de Tel-Aviv et de Jérusalem comme sa poche.”

Enfin, chacun au sein de la diaspora se souvient de la diligence des forces de sécurité et des autorités ivoiriennes à capturer le tortionnaire en chef du « gang des barbares » qui sous le coup d’un mandat d’arrêt international, avait échappé en 2006 aux mailles du filet français pour trouver refuge en Côte d’Ivoire. Sur mobilisation expresse des services ivoiriens, le meurtrier avait été livré sans délai et sans argutie à la France en dépit d’une crise persistante depuis les événements de 2004 (9 soldats français avaient été tués à Bouaké lors d’un raid ivoirien et l’aviation ivoirienne détruite au sol en représailles).

Du côté d’Alassane Dramane Outtara des signes d’amitié en direction de Jérusalem sont également perceptibles. La femme du leader musulman affiche d’excellentes dispositions vis à vis d’ Israël et le fait savoir. Dominique Ouattara, femme d’affaires influente d’origine française, a en effet lancé une offensive de charme au sein de la diaspora via les meilleurs canaux. Israël semble donc assuré de tirer son épingle du jeu quelle que soit l’issue du bras de fer engagé à Abidjan et en dépit du rapprochement esquissé par les autorités avec l’Iran.
LETOURISME
ENISRAËL
CAMARCHE!
Source : lefigaro.fr via l'AFP
en ligne le 27 décembre



Record pour le tourisme en Israël


Environ 3,45 millions de touristes ont visité Israël en 2010, un chiffre record pour l'Etat hébreu, a annoncé aujourd'hui le ministre du Tourisme. Les touristes ont été 26% plus nombreux qu'en 2009 et 14% de plus qu'en 2008, qui était jusque-là la meilleure année en terme de fréquentation, a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant que la plupart des touristes venaient des Etats-Unis, de la Russie et de la France.

Cette performance "est une expression de confiance envers l'industrie du tourisme en Israël: cette année, sont venus en Israël beaucoup plus de touristes, provenant de plus de pays différents, avec plus de nuitées - et à la clef, beaucoup plus d'argent pour l'économie israélienne", s'est réjouit le ministre du Tourisme Stas Misezhnikov.
Les sites les plus visités sont les lieux saints - 77% des touristes se sont rendus au Mur des Lamentations, et 61% à l'église du Saint Sépulcre, tous les deux situés dans la Vieille ville de Jérusalem.

Les revenus générés par le tourisme ont atteint 15 milliards de shekels, (4,1 milliards de dollars), selon le communiqué. La fréquentation a désormais dépassé son niveau au début du millénaire. Elle avait beaucoup baissé à la suite du déclenchement de la seconde Intifada (soulèvement, NDLR) palestinienne, en 2000, mais a recommencé à augmenter au fur et à mesure que les violences se calmaient. L'Autorité palestinienne a aussi fait état d'une fréquentation record pour 2010.
DURÊVE
AUDRAME
DESMILLIERS
DEJEUNESFILLES
JUIVESENISRAËL

PRISESAUPIEGE
Source : Guysen News International
en ligne le 27 décembre



Le cauchemar
des jeunes filles juives



Par
Diane Fink

Un phénomène de plus en plus fréquent que plus rien ne peut empêcher, pas même les attentats, se propage en Israël: de jeunes filles juives, souvent issues de familles défavorisées, partent vivre avec des Palestiniens dans les territoires. Ce qui avait commencé comme un conte de fée se transforme pourtant vite en cauchemar une fois sur place.



Selon la rabbanite Baranès elles seraient près de 30 000 jeunes juives à vivre dans les villages palestiniens, privées de toutes leurs libertés. Selon le témoignage de l'une d'elles, elles se retrouvent souvent enfermées dans leur chambre avec un entourage qui les rejette.

La rabbanite Baranès se confronte à la dure réalité de ces femmes et tente de leur redonner goût à la vie après des expériences plus tragiques les unes que les autres. Certaines ont été violées par des clandestins, d'autres sont tout simplement tombées amoureuses de jeunes arabes leur promettant une vie meilleure.

La rabbanite explique qu'au début ils sont de véritables princes aux yeux de ces jeunes adolescentes. Elle se souvient avoir rencontré une jeune fille âgée d'à peine 17 ans avec un bleu dans le cou, mais "il la gâtait, il lui offrait des présents, comme ils le font tous", précise-t-elle. Mais peu de temps après lorsque l'adolescente a voulu mettre un terme à la relation, son concubin a commencé à la frapper.

Mais ce n'est pas là le seul problème auquel elles ont à faire face. Moralement détruites, ces jeunes femmes doivent ensuite assister aux fêtes que leurs maris organisent pour célébrer les attentats contre Israël. "Et nous sommes là, et nous devons y assister en silence", se souvient l'une d'elles.

Ce genre d'histoire se répète, et le phénomène se propage à l'heure actuelle. La cause en est le manque d'attention, comme l'a bien compris Rachel Baranès.

Une des jeunes filles du foyer l'explique: "C'est bien simple, nos parents nous considèrent comme des enfant parmi tant d'autres, à l'école nous ne sommes qu'une élève parmi d'autres, et pour la société nous ne représentons rien non plus.

Et un beau jour arrive où nous représentons tout pour quelqu'un. Ici je suis un joyau alors que là-bas (en Israël, ndlr) je ne suis qu'un grain de sable. Mais une fois arrivée dans les villages, le conte de fée prend fin", raconte-t-elle.

Rachel Baranès a créé l'association Hemla et a ouvert un foyer, dans un endroit qu'elle tient à garder secret, pour recueillir ces jeunes filles désabusées. Actuellement, elle s’occupe de 25 filles qui vivent avec elle dans le foyer.

Avec l'association, elle leur procure le suivi psychiatrique et psychologique par des spécialistes, les assistantes sociales et les avocats. Partie de rien son institution est aujourd'hui une grande entreprise.
ISRAELIENS
PALESTINIENS
DENEGOCIATIONS
DIRECTES
AACCORDSINTERIMAIRES
Source : dépêche AFP diffusée

le 27 décembre à 20h 15
sur Diasporablog à 20h 52



Netanyahu évoque
un éventuel accord intérimaire
avec les Palestiniens


JERUSALEM


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé lundi soir qu'un accord intérimaire avec les Palestiniens pourrait être une solution, faute de pouvoir conclure un accord de paix global.

"Il pourrait y avoir une situation dans laquelle les discussions avec les Palestiniens se heurteraient à un mur sur les questions de Jérusalem et du droit au retour (des réfugiés palestiniens) et, dans ce cas, le résultat serait un accord intérimaire", a affirmé M. Netanyahu à la Chaîne 10 (privée) de la télévision israélienne.

"C'est certainement une possibilité", a-t-il insisté.

"Mais, si les Palestiniens acceptent un Etat démilitarisé et renoncent de facto au droit au retour, alors j'irai jusqu'au bout et je pense que la majorité du pays (Israël) me suivra", a encore dit M. Netanyahu.

Il a tenu ces propos alors que son chef de la diplomatie Avigdor Lieberman a de nouveau préconisé la veille "un accord intérimaire à long terme" avec les Palestiniens, estimant qu'un accord global de paix était impossible à conclure dans un proche avenir.

Les pourparlers directs entre Israël et les Palestiniens, relancés le 2 septembre à Washington, sont suspendus depuis l'expiration le 26 septembre d'un moratoire sur la colonisation juive en Cisjordanie occupée.
LEPREMIER
MINISTREISRAELIEN
DESAPPROUVE
SOMINISTRE
DESAFFAIRESETRANGERES
Source : rian.ru en ligne le 27 décembre



Netanyahu se distancie
des propos de Lieberman



Le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu s'est distancié des propos de son ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman sur l'impossibilité d'un règlement définitif avec les Palestiniens et le refus de s'excuser auprès d'Ankara pour le raid contre la Flottille de la liberté.

"Seul le premier ministre Benjamin Netanyahu est habilité à exprimer la position du gouvernement israélien qui ressort des résolutions du cabinet", a indiqué lundi, dans un communiqué, le bureau de M.Netanyahu, en précisant que le chef de la diplomatie s'était exprimé à titre personnel.

Intervenant la veille devant les ambassadeurs d'Israël réunis à Jérusalem, M.Lieberman a déclaré que le rapport des forces au sein de la société israélienne et les approches palestiniennes ne laissaient pas espérer le règlement définitif du conflit dans un avenir prévisible.

Néanmoins, d'après la position officielle de l'Etat hébreu, à maintes reprises exposée par le premier ministre, Israël est prêt à revenir immédiatement et sans préalable à la table des négociations avec les Palestiniens pour discuter de tous les aspects du règlement, qu'il s'agisse des frontières permanentes, de Jérusalem ou des réfugiés.

Contrairement aux exigences d'Ankara, M.Lieberman a également exclu toute excuse d'Israël auprès de la Turquie pour son raid de mai dernier contre une flottille d'aide humanitaire à destination de Gaza, dans lequel neuf Turcs avaient été tués.

"Il n'y aura pas d'excuses. C'est plutôt le gouvernement turc qui devrait s'excuser pour son soutien au terrorisme", a martelé M.Lieberman.

Les relations entre la Turquie et Israël, alliés stratégiques depuis les années 1990, se sont dégradées suite à l'offensive israélienne sur Gaza, en décembre 2008/janvier 2009, violemment critiquée par Ankara, avant d'entrer dans une grave crise en 2010 après l'assaut meurtrier de la Flottille.
DEUXVIDEOS
ISRAELIENNES
PARMILES10PREMIERES
SURYOUTUBE
Source : infolive.tv en ligne le 27 décembre



dimanche, décembre 26, 2010

NOUVEAU
SCANDAL
ENISRAËL
LESIMMIGRANTSRUSSES
DHIERCOMPARESAUX
NOUVEAUXCLADESTINS
Source : Guysen News International
en ligne le 26 décembre



Les immigrants russes comparés
aux clandestins


Par Diane Fink


Le principal conseiller du ministre israélien des Finances, Avi Simhon, est actuellement en proie à de vives critiques. Lors du forum de l'Industrie qui s'est tenu vendredi 24 décembre à Tel Aviv, M. Simhon a en effet déclaré que les immigrants russes étaient des "infiltrés" n'ayant aucun lien avec le Judaïsme.



"Les immigrants russes n'ont aucun lien avec le judaïsme", a déclaré le président du Comité consultatif des Finances. Et d'ajouter qu'ils n'ont fait leur aliyah (terme désignant en hébreu l'immigration vers Israël) que pour des "raisons financières".

"Plus de 400.000 immigrants qui n'ont jamais été juifs, mais qui ont peut-être des grand-parents juifs ,sont actuellement en Israël", a-t-il dénoncé.

Ces propos ont été retransmis par la radio israélienne dimanche 26 décembre.

Avant la réunion hebdomadaire du Cabinet, le ministre des Finances Yuval Steinitz est revenu sur la question. "Il est clair que ce n'est pas ce qu'il (M. Simhon) voulait dire. L'aliyah de Russie a énormément contribué à l'économie d'Israël, j'espère qu'elle se poursuivra, conformément à la loi du Retour", a-t-il déclaré.

La loi du Retour, votée par la Knesset en 1950, permet à tout Juif et à son éventuelle famille non juive d'immigrer en Israël.

Le ministre a précisé qu'il discuterait avec son conseiller des remarques qu'il a tenu.

M.Simhon est allé jusqu'à comparer les Juifs venant de Russie aux immigrés clandestins venus d'Afrique. "Si nous acceptons ces 450.000 nouveaux immigrants pourquoi ne devrions-nous pas laisser les infiltrés d'Afrique se soumettre également au processus de conversion accélérée?", a-t-il lancé.

Cet incident a déclenché une véritable tempête politique et certains ont déjà appelé à la démission de M. Simhon.

La ministre de l'Intégration (Israel Beitenu, dont l'électorat est précisément constituté de russophones), Sofa Landver, a pour sa part précisé que "l'immigration en provenance des anciens Etats de l'URSS a changé le pays et stimulé l'économie. Même le Premier ministre a souligné que cette immigration avait sauvé Israël".

Le principal concerné a présenté ses excuses dimanche matin, précisant que ces propos avaient été "déformés".
ACTES
ANTISEMITES
TAGSVISANT
UNRESPONSABLE
DELALICRADANS
LEHAUT-RHIN
Source : france3.fr en ligne le 26 décembre



Tags antisémites au domicile
de Philémon Lequeux


Le ou les auteurs des faits ont écrit "Sale juif" au feutre bleu sur la façade de la maison, située à Schiltigheim en banlieue de Strasbourg, a précisé Philémon Lequeux. Le tag était accompagné, "en guise de signature", d'une croix entourée d'un cercle, le symbole du GUD (Groupe union défense, une organisation d'extrême droite, ndlr). M. Lequeux, qui préside la section locale de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) depuis deux ans, a précisé que son domicile avait déjà fait l'objet d'une agression fin novembre. "Des inconnus avaient tenté de mettre le feu à ma porte, pendant la nuit".

Après le tag découvert le jour de Noël, M. Lequeux a porté plainte. "J'en ai ras-le-bol, j'ai déjà subi des menaces anonymes par e-mail et par téléphone, ça commence à faire beaucoup. Et je commence aussi à avoir peur", a-t-il confié à l'AFP. "Ceux qui font ça sont vraiment des imbéciles. En plus, je ne suis pas juif, mais ils sont trop bêtes pour imaginer qu'un non-juif puisse présider la Licra", a encore commenté l'intéressé, qui est également conseiller municipal (DVG) à Schiltigheim et siège au Conseil de la communauté urbaine de Strasbourg.

En 2010, une quinzaine d'agressions ou dégradations à caractère raciste ou antisémite ont été dénombrées à Strasbourg et dans son agglomération. L'une d'elle a d'ailleurs visé à son domicile le prédécesseur de M. Lequeux à la tête de la Licra du Bas-Rhin, Raphaël Nisand, maire (PS) de Schiltigheim. AFP

Réaction de Raphaël NISAND, maire de Schiltigheim, vice-président de la Communauté Urbaine de Strasbourg

"Je viens d’apprendre avec stupéfaction les nouvelles dégradations à caractère raciste commises à Schiltigheim contre le domicile de Philémon LEQUEUX, président de la LICRA de Strasbourg. Les inscriptions odieuses sont accompagnées de sigles de l’extrême droite. Il s’agit d’un nouvel incident à connotation raciste qui me semble d’autant plus grave qu’il a été commis le jour de Noël. Ces gens là ne respectent rien, ni personne.

Je souhaite ardemment que la Police nationale arrive à identifier le ou les auteurs de ces actes odieux et qu’ils soient déférés à la justice. Il est grand temps que cela cesse ! J’assure le président LEQUEUX de toute la solidarité de la Municipalité".
MESSEDENOËL
LESAINT-PERE
LANCEUNAPPEL
ALAPROTECTION
DESCHRETIENS
Source : leparisien.fr en ligne
le 26 décembre


Le pape déplore
les «violences absurdes»
contre les chrétiens


Le pape Benoît XVI a déploré, dimanche, lors de l'angélus, les «violences absurdes» contre les chrétiens après les récentes attaques contre des églises dans le monde. «J'ai appris avec une grande tristesse l'attentat dans une église catholique des Philippines, pendant la célébration de Noël, tout comme les attaques contre des églises chrétiennes au Nigeria», a dit le pape devant des milliers de fidèles après la prière de l'angélus prononcée depuis la fenêtre de ses appartements place Saint-Pierre.

Les festivités de Noël étaient en effet marquées par des violences et des menaces anti-chrétiennes notamment au Nigeria et aux Philippines.

Trente-deux personnes ont été tuées et une église a été incendiée par des islamistes présumés dans le nord majoritairement musulman du Nigeria. Une attaque contre des fidèles chrétiens assistant à une messe de Noël a été déjouée par l'armée dans le nord.

Aux Philippines, dans le sud du pays en proie à une rébellion musulmane, un prêtre et cinq fidèles ont été blessés par l'explosion d'une bombe dans une église où était célébrée la messe de Noël sur l'île de Jolo.

Samedi matin, lors de son traditionnel message de Noël «Urbi et orbi», le pape avait demandé aux responsables politiques de manifester «une solidarité active» avec les chrétiens persécutés d'«Irak» et de «tout le Moyen-Orient». Il a également appelé Israéliens et Palestiniens à «une cohabitation juste et pacifique». Déjà vendredi soir lors de la messe de Noël célébrée à Saint-Pierre de Rome, le chef de l'Eglise catholique avait déjà mis l'accent sur la paix et le respect des croyances.

«Puisse la naissance du Sauveur ouvrir des perspectives de paix durable et de progrès authentique aux populations de Somalie, du Darfour et de la Côte d'Ivoire», a-t-il dit place Saint-Pierre devant des dizaines de milliers de personnes rassemblées sous un ciel couvert.

samedi, décembre 25, 2010

TROUBLES
AUPARTITRAVAILLISTE
ISRAELIEN
Source : Guysen International News
en ligne le 25 décembre



Les travaillistes (encore)
en bouleversement et quête
de crédibilité



Par
Roxane Tran Van

pour
Guysen International News


La musique commence à devenir habituelle et lassante pour les militants du parti travailliste israélien : guerre des chefs, éternels comebacks et aucun progrès sur la crédibilité de son programme. Dernier épisode en date : le probable retour de Amram Mitzna récemment libéré de ses fonctions de directeur du Conseil Régional de Yéhoram. Une idée qui n’enchante pas tout le monde et dont chacun essaie de tirer profit.

Amram Mitzna, ancien dirigeant du parti travailliste, a déjà été sollicité par certains responsables politiques. Paradoxe: c’est celui qui l'a évincé de la direction en 2003 qui lui demande aujourd'hui de venir réunifier le parti. En effet le ministre de l'Industrie, Benyamin Ben Eliezer, a considéré que M. Mitzna était le seul à pouvoir sortir le parti de l'impasse dans laquelle il se trouve actuellement.

Les luttes personnelles pour le pouvoir paralysent le parti qui se trouve divisé entre les partisans de ses différentes personnalités phares: le ministre des Minorités M. Braverman, le ministre des Affaires sociales M. Herzog et le dirigeant du parti, M. Barak. Dans le même temps, les sondages prédisent une défaite historique de la formation politique qui a dirigé le pays, presque sans partage, pendant ses trente premières années.

Ayant quitté la politique nationale pour se concentrer sur le Conseil régional de Yéhoram, au sud de Beer-Sheva, M. Mitzna ne dispose d'aucun soutien au parti travailliste. Bien que le ministre de l'Industrie en appelant au retour de celui-ci cherche à montrer à ses partisans la marche à suivre, il n'est pas certain que ces derniers soient prêts suivre les consignes.

M. Mitzna avait essuyé l'un des plus importants échecs du parti face à Ariel Sharon lors des élections de 2003. Plusieurs militants lui en tiennent d'ailleurs rigueur et estiment que s'il a déjà échoué une fois, cela se reproduira. Ce retour provoquerait une véritable "catastrophe" selon ces derniers. S'il venait toutefois à reprendre les commandes du parti, ce serait le résultat d'un "vote sanction" à l'encontre de M. Barak et non pas une volonté des travaillistes de le voir à leur direction, estiment-ils.

Pour le ministre des Minorités Avishaï Braverman, la réapparition de M. Mitzna à son ancien poste desservirait le regroupement politique. "Le parti travailliste ne peut pas tant se pencher vers la gauche, il risquerait ainsi de perdre ses électeurs centristes, qui constituent la majorité de l'opinion publique", a-t-il précisé.

De son côté M. Herzog, ministre travailliste des Affaires sociales et qui dispose comme A. Braverman d'un large soutien au sein du parti, ne s'est pas montré réticent face à la candidature de M. Mitzna. Il a cependant déploré les manœuvres de MM. Ben Eliezer et Barak pour favoriser son retour.

De plus, des membres du parti contactés par Guysen soutiennent, sous couvert d’anonymat, que son action au Conseil de Yéhoram ne prouve en rien ses capacités de leader de parti. Il existe en effet une différence colossale entre la direction d'un Conseil Régional et celle d'un parti qui a vocation à diriger le pays. Le Conseil de Yéhoram administre d'ailleurs une très petite région. Ainsi M. Braverman déclarait : "M. Mitzna est un homme très bien (…) mais je ne pense pas qu'il ait les capacités nécessaires pour s'imposer sur l'échiquier politique".

M. Mitzna peut toutefois se targuer d’avoir eu le mérite de s'être consacré quatre ans durant au développement d'une petite ville du Sud au détriment de la politique politicienne.

Si son bilan à Yéhoram reste largement satisfaisant, les habitants de Haïfa sont encore mitigés face à l'action de l'ancien maire de leur ville : M. Mitzna n'a pas réussi à préserver l'environnement de la localité selon les citadins. Ils lui reprochent notamment d'avoir accordé de trop nombreux permis de construire à des hôtels sur le littoral et d'avoir ainsi "bétonné" la ville.

Pour certains, la crise que traverse actuellement le parti travailliste est une affaire d'hommes. Mais pour d'autres il s'agit d'un véritable problème de fond. Le principal problème reste que le rassemblement politique n'a aucun programme de gouvernement et ne représente donc pas une alternative crédible face à la droite.

Le parti travailliste a en effet eu à subir la difficile épreuve de faire partie d'un gouvernement majoritairement à droite ce qui l'a discrédité auprès de ses électeurs. Nombreux sont ceux qui ne pardonnent pas ce choix. Selon ces militants, après que la liste conduite par Ehoud Barak ait perdu les élections, elle aurait plutôt dû rejoindre les rangs de l’opposition, comme les électeurs en avaient décidé.

A l’époque, ces mêmes militants avaient reproché à E. Barak de vouloir rester au ministère de la Défense afin de ne pas avoir à affronter des élections internes à son parti si celui-ci rejoignait l’opposition parlementaire. Des primaires auraient en effet très probablement sonné la fin de son leadership.

Par ailleurs le parti s’est également discrédité en raison du bilan de son action : rien de ce qui devait être accompli ne l'a été. Traditionnel partisan de l'aide aux défavorisés et militant pour le processus de paix, il n'a réussi à atteindre aucun de ses objectifs.

Des analystes présentent pour leur part la volonté d'Ehoud Barak de faire revenir l'ancien dirigeant comme une manière de réagir à l'interruption des pourparlers entre Israël et l'Autorité Palestinienne en donnant l’illusion d’un retour des ‘‘colombes’’ au sein du parti.

Le comeback de M. Mitzna serait ainsi un moyen de détourner l'attention des électeurs de l'échec des négociations. Mais si Ehoud Barak fait les yeux doux à Amram Mitzna, il n’est en revanche pas disposé à lui céder sa place de numéro un.
LESJUIFS
MAROCAINS
SEXPOSENT
Source :
vivreensemble.blogs.lalibre.be
via les Echos en ligne le 25 décembre



Les Juifs marocains sous l'objectif
Une série de

photographies présentées
à Washington.
Des clichés retraçant la vie
communautaire des Juifs marocains


«Les Juifs au Maroc: hier et aujourd'hui », tel est 1e thème, d'une exposition photographique inaugurée récemment à Washington.
Organisée par «The American Jewish Joint Distribution Committee», en
collaboration avec l'ambassade du Maroc à Washington, cette exposition
retrace la vie communautaire juive au Maroc, ainsi que l'attachement
de cette communauté à ses racines et à son identité marocaine. Les
photos présentées ont, ainsi, jeté la lumière sur les différents aspects de
la vie de la communauté juive dans le Royaume et son intégration depuis
toujours dans la société marocaine.
Présente depuis plus de deux mille ans,la communauté juive marocaine
a réussi à préserver ses traditions et ses institutions sociales et religieuses.

C'est d'ailleurs le but du Musée du judaïsme marocain et de la
Fondation du patrimoine culturel judéo-marocain. Deux organismes
qui oeuvrent pour la promotion de la culture juive marocaine. il faut dire
qu'en deux mille ans d'histoire, la communauté juive marocaine «a un patrimoine culturel hautement significatif de son judaïsme authentique
et de son rôle, en tant que l'une des facettes de la dvilisation marocaine pluraliste», souligne la Fondation du patrimoine culturel judéo-marocain.
Une culture riche de ses créations dans différents domaines et qui se
distingue par ses traditions, ses costumes, sa musique et sa participation
aux métiers artisanaux.
ISRAËL
TOURNELEDOS
ALACONFERENCE
SURLERACISME
DURBAN2
Source : rtbf.be en ligne le 25 décembre

à 21h 50
sur Diasporablog à 22h 33


Israël boycotterait la conférence
de l'ONU sur le racisme


Israël, "dans les conditions actuelles", boycotterait la conférence sur le racisme que l'ONU doit organiser en septembre 2011, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères israélien.

"La conférence de Durban, avec ses connotations antisémites et ses expressions de haine envers Israël et le peuple juif, nous a laissé des cicatrices qui ne sont pas prêtes de se refermer", a affirmé le ministère dans un communiqué.

"Dans les conditions actuelles, tant que la rencontre sera considérée comme faisant partie du processus infamant de Durban, Israël ne participera pas à la réunion (sur le racisme) qui doit se tenir au QG de l'ONU à New York, en septembre 2011", a-t-il ajouté.

Le ministère a précisé qu'Israël soutenait "la lutte internationale contre un racisme dont le peuple juif a tant souffert".

La première conférence de Durban, du 31 août au 8 septembre 2001, en Afrique du Sud, avait été marquée par de profondes divisions sur les questions de l'antisémitisme, du colonialisme et de l'esclavagisme. Les Etats-Unis et Israël avaient claqué la porte en protestant contre le ton anti-israélien de la réunion.
ISRAËL
ENIRAK
Source : lepost.fr en ligne le 25 décembre



Selon Al-Dhari,
des entreprises israéliennes
opèrent en Irak


Le chef d'une association irakienne, Harith al-Dhari, affirme que des entreprises affiliées au Mossad, l'agence d'espionnage israélienne, travaillent librement dans tout l'Irak.

Al-Dhari, le chef de l'Association des oulémas musulmans, affirme que les entreprises israéliennes sont particulièrement concentrées dans le nord du pays, dans la région du Kurdistan.

Selon Al-Dhari, la personnalité religieuse sunnite anti-zunienne la plus influente et éminente de l’Irak, « les entreprises travaillent directement avec les agences d'espionnage sionistes. »

« Opérant sous des noms arabes, anglais et turcs, ces entreprises israéliennes s’infiltrent en Irak, » a-t-il ajouté.

Des rapports disent qu’au moins 70 entreprises israéliennes opèrent en Irak, en utilisant une procuration de compagnies arabes ou européennes.

Plus tôt, cette année, des agents des douanes syriennes ont saisi plusieurs camions se dirigeant vers l'Irak chargés de produits israéliens.

En 2008, l’agence de presse irakienne Yaqen a dévoilé que plus de 55 sociétés israéliennes travaillent en Irak sous des noms d’emprunt.

L'agence a ajouté que ces entreprises sionistes travaillent dans divers domaines, incluant les infrastructures et le marketing.

Elle a aussi indiqué qu’Israël exporte pour plus de 300 millions de dollars de marchandises par an en Iraq.

Ces entreprises, selon le rapport, ont obtenu des contrats pour des projets de construction en Iraq, grâce à l'aide « de l'Agence zunienne pour le développement international qui supervise l'attribution des contrats de construction en Irak. »



Original : previous.presstv.ir/detail.aspx?id=157009§ionid=351020201
Traduction copyleft de Pétrus Lombard