"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, mai 31, 2009

OPERATIONDEPOLICE
PARLAUTORITE
PALESTINIENNE
CONTRELEHAMAS

Source : la newsletter de Guysen International News
diffusée le 31 mai



Les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne ont encerclé une maison abritant des terroristes du Hamas dans la localité de Kalkilia. Des coups de feu ont été entendus par des témoins. Des blessés sont signalés.
ISRAËL
DESOBEIT
AUXAMERICAINS
Source : lefigaro.fr avec l'AFP en ligne le 31 mai



Israël refuse le gel de la colonisation



Barack Obama avait demandé le gel total des colonies en Cisjordanie. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu s'est en revanche déclaré prêt à évacuer une centaine de colonies sauvages établies par des colons extrémistes.

Israël refuse un gel total de la colonisation en Cisjordanie réclamé par le président américain Barack Obama, a affirmé dimanche le ministre des Transports Israël Katz, un proche du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu. «Je veux dire de façon très claire que le gouvernement israélien actuel n'acceptera en aucune façon que la colonisation légale soit gelée en Judée-Samarie (Cisjordanie)», a affirmé Israël Katz à la radio militaire. «Le gouvernement défendra les intérêts vitaux de l'Etat d'Israël», a également souligné le ministre.

Il faisait allusion à la poursuite de la construction dans les 120 colonies ayant obtenu les autorisations nécessaires des autorités pour faire face à la «croissance naturelle» de leur population. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu s'est en revanche déclaré prêt à évacuer une centaine de colonies sauvages établies par des colons extrémistes.

Les Etats-Unis ont exigé le gel total de la colonisation en refusant tout comme la communauté internationale la distinction entre ces deux types de colonies.
Israël Katz est le premier membre du gouvernement à s'exprimer publiquement sur les divergences qui se sont exprimées publiquement avec les Etats-Unis la semaine dernière à la suite notamment de déclarations du président Obama et de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. «L'administration américaine actuelle a adopté une ligne totalement différente ce qui a provoqué l'apparition de désaccords sur la colonisation», a -t-il ajouté.


Critique d'Obama

Ce proche de Netanyahu a également critiqué le refus du président Obama de reprendre à son compte une lettre adressée en 2004 par George Bush à Ariel Sharon, l'ancien Premier ministre dans laquelle l'ex président américain indiquait, selon les responsables israéliens, que le tracé d'un éventuel Etat palestinien devrait tenir compte des blocs de colonies. Israël entend annexer ces blocs en Cisjordanie, où vivent la grande majorité des 280.000 Israéliens.
«Cette administration (Obama) n'a pas encore reconnu les arrangements conclus entre le gouvernement israélien et l'administration Bush. C'est quelque chose d'inquiétant et cela suscite des inquiétudes sur des arrangements futurs», a ajouté Israël Katz.
«Ariel Sharon a démantelé des colonies (dans la bande de Gaza) et il a reçu la lettre de Bush et aujourd'hui l'administration refuse de reconnaître cette lettre, c'est pourquoi le gouvernement doit désormais être beaucoup plus prudent et tenir compte du fait que tout retrait en Judée-Samarie ne peut que favoriser le Hamas», a également souligné le ministre.

Le président Obama a fait pression jeudi sur Israël pour la création d'un Etat palestinien et la fin de la colonisation lors d'une rencontre avec le président palestinien Mahmoud Abbas, qu'il recevait pour la première fois à la Maison Blanche. Barack Obama a indiqué avoir été «très clair quant à la nécessité d'arrêter la colonisation» quand il a reçu Benjamin Netanyahu le 18 mai à la Maison Blanche, qui a refusé de parler d'Etat palestinien ou d'un gel total de la colonisation.

samedi, mai 30, 2009


UNEFLAMME
DEPAIX
SESTETEINTE

Source : libération.fr en ligne le 29 mai


Sara Alexander en paix


La chanteuse israélienne est morte hier.

3 réactions


Par BOUZIANE DAOUDI



Sara Alexander était une pasionaria de la paix. Elle a consacré sa vie de chanteuse au rapprochement entre Israéliens et Palestiniens, et plus généralement entre Juifs et Arabes, musulmans ou chrétiens, laïcs ou athées…

Un accordéon d’abord, une guitare longtemps, elle chantait là-dessus d’une voix sensuelle, en contre-alto légèrement grave, des poèmes de sérénité, des strophes apostrophant l’injustice, telle une Joan Baez panslave hébraïque arabisante turcophile, en français de la terre où elle arriva, en Provence, avant de venir vivre à Paris au lendemain de la guerre des Six Jours de juin 1967.

Tignasse gitane, teint yéménite, yeux verts impressionnants, origines juives, tziganes, roumaines et turques, Sara était née à Jérusalem, avait grandi dans un kibboutz utopique et, armée d’un premier prix de violon du conservatoire de Haïfa, a fait partie de Leakat Ha Nachal, la troupe artistique la plus réputée d’Israël, durant son service militaire, au début des années 60…

Dès 1965, elle connaît ses premiers succès artistiques à Tel-Aviv comme musicienne et comédienne. C’est en France, qu’elle commence à écrire son propre répertoire, des paroles de prêche dans le désert chantées sur sa guitare pour défendre obstinément l’apaisement. Elle se crée vite un style inédit, sa musique du monde nourrie inépuisablement de ses innombrables racines imbriquées, irriguée des airs du large de la folk, du jazz, du lamento balkanique, des voluptés proches orientales jusqu’aux nostalgies des steppes asiatiques.

Elle mêle aussi avec le temps ses compositions acoustiques de cadences électroniques. Soit un catalogue d’une dizaine d’albums de sa plume et de sa voix (et deux livres) sous son nom, depuis le premier enregistrement en 1979 au titre confirmé Shalom Salam, qu’elle partage aussi au hasard de multiples collaborations.

Sara Alexander a notamment côtoyé sur scène Joan Baez, Pete Seeger, Leonard Cohen, le Libanais Marcel Khalifé, le groupe palestinien Sabreen ou le poète Mahmoud Darwich. Avant de s’éteindre, d’un cancer, hier matin dans une clinique niçoise. Ses cendres seront dispersées en Provence, sa première terre d’adoption en arrivant en France, si près de la Méditerranée.
Message à ses proches
C'est avec une très grave tristesse que j'ai appris le décès d'une amie que j'aimais énormément.
Son combat pour que les gens cessent de se haîr, en particulier au Proche-Orient, était et reste le mien.
C'est dire combien je pleure son départ.
La Paix perd un de ses sûrs ambassadeurs.
Je voudrais dire à ses proches que je partage sincèrement et profondément leur douleur
Ils peuvent compter sur moi.

Bernard Koch
LES100ANS
DETELAVIV
Source : le figaro.fr en ligne le 29 mai



TEL-AVIV,
L'AUTRE ISRAËL


http://www.lefigaro.fr/international/2009/05/29/01003-20090529ARTFIG00301-tel-aviv-l-autre-israel-fete-ses-cent-ans-.php
UNNOUVEL
OBSERVATOIRE
CONTRELANTISEMITISME
Source : jss.over-blog.com en ligne le 30 mai



"Le Golem", un site vigilant
contre l'antisémitisme.


Une initiative qui part d’un constat simple :

De plus en plus, la haine envers les Juifs s’affiche sur Internet au moyen de blogs, réseaux sociaux, et sites de partage de vidéos en ligne. Ceux qui diffusent la haine abusent de la liberté d’expression disponible sur ce média. Or l’antisémitisme, qui est une incitation directe à la violence, ne rentre pas dans le registre des opinions et ne doit donc pas bénéficier de la liberté d’expression.


Que faire ?

Par conséquent, nous pensons que l’antisémitisme qui se développe sur Internet doit être combattu par différents moyens :
- Signaler les vidéos, groupes, blogs qui propagent la haine ;
- Diffuser des articles qui répondent aux « argumentaires » antisémites ;
- Réagir de façon sereine et respectueuse sur les forums/groupes où se déchaine l’antisémitisme - quitte à établir un dialogue avec ceux qui nous haïssent - afin de ne pas laisser leurs insultes sans réponse.


Comment fonctionne le Golem ?

Le Golem fonctionne selon un principe simple : chaque semaine nous vous invitons à participer à des campagnes de signalement de groupes (Facebook), vidéos (YouTube, Dailymotion), blogs (Blogger, WordPress) afin d’inciter les modérateurs à supprimer les contenus offensants de leurs sites. La liste des sites et le guide de signalement sont disponibles en cliquant ici.
Parce que nous refusons de déserter le champ de bataille, nous vous engageons à lutter avec intelligence et humour contre le racisme à chaque fois que cela est possible (forums et groupes antisémites) et nous mettons à votre disposition des articles qui sont autant de contrepoids à la haine dans la rubrique “Articles récents”.


Rejoindre le Golem:

Nous vous invitons à rejoindre notre groupe Facebook afin de rester informés des nouvelles campagnes de signalement que nous coordonnons régulièrement.
Si vous souhaiter nous proposer des articles, nous informer de l’existence de sites antisémites qui auraient échappés à notre vigilance ou simplement nous exprimer votre soutien, n’hésitez pas à nous envoyer un email à thegolem.com@gmail.com.
Pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce site,


cliquez directement sur ce lien.
PORTRAIT
DUNSIONISTE
ALAMAISONBLANCHE
Source : lenouvelobs.com via newsweek
en ligne le 29 mai



Dans Newsweek :
"Le faiseur de paix"



8 réactions


Le chef de cabinet de Barack Obama, Rahm Emanuel, fils d'Israéliens, est chargé de la délicate mission de négocier au Moyen-Orient.. > Cet article a été publié sur le site de Newsweek le 23 mai 2009.


On pardonnera à ceux qui pensent que Benjamin Netanyahu et Rahm Emanuel viennent d'univers parallèles. Tous deux sont les fils d'Israéliens à la volonté ferme et aux opinions ancrées à droite. Tous deux ont cherché à prouver leur sincérité dans la défense d'Israël (Netanyahu en servant dans une unité commando d'élite de l'armée israélienne, Emanuel en se précipitant en Israël comme volontaire lors de la première guerre du golfe). Les deux hommes appartiennent à des fratries où l'ambiance est intense et compétitive —le grand frère de Netanyahu, Yoni, fut un héros national, le commandant tué à Entebbe, le petit frère d'Emanuel, Ari, est un célèbre agent d'Hollywood aujourd'hui immortel, à la façon américaine, pour avoir inspiré un personnage dans une série HBO (l'autre frère, dans chacun des cas est, bien entendu, médecin).

Emanuel a grandi à Chicago, mais passait ses étés en Israël. Netanyahu a grandi en Israël, mais a passé son adolescence et ses années d'université aux Etats-Unis. Les deux hommes ont d'autres points communs également: tous deux peuvent sembler abrupts et arrogants. Tous deux sont des compétiteurs qui détestent perdre.Ils pourraient presque être frères. Il est donc plus qu'un peu curieux qu'Emanuel et Netanyahu se retrouvent de chaque côté de la table des négociations. Emanuel, en temps que chef de cabinet d'Obama, ne peut négocier directement avec les Israéliens, les Iraniens ou qui que ce soit d'autre. Il émerge cependant comme un des personnages centraux du dispositif visant à faire pression sur Israël sur les questions clés telles que le programme nucléaire iranien et les négociations avec les Palestiniens —pour ensuite vendre ces politiques à la communauté juive des Etats-Unis.

"Rahm a un rôle important, c'est indiscutable" confirme un officiel haut placé de l'administration qui n'est d'accord pour parler d'Emanuel qu'à la condition qu'il ne soit pas cité. "Il possède une connaissance approfondie des différentes questions, il a un passé sur ces questions, et il dispose de la confiance totale du président".Les tensions les plus sérieuses pourraient survenir sur la question iranienne. Israël pense qu'interdire aux Iraniens d'accéder à l'arme nucléaire est une question existentielle, et les officiels israéliens craignent de voir Obama trop enclin au compromis. Que cette crainte soit justifiée ou non, l'administration Obama considère que la meilleure façon de rassembler au niveau international afin d'exercer une pression conjointe sur l'Iran, est d'entreprendre des efforts sérieux en vue de créer un état palestinien.
Netanyahu déclare qu'il veut négocier avec les Palestiniens, mais refuse de consentir à l'idée d'un état palestinien.

Emanuel dispose d'une crédibilité particulière sur la question de la paix au Moyen-Orient. "C'est son côté Nixon en Chine", indique le représentant Jane Harman, membre des instances du House Democratic Caucus, où Emanuel exerçait une position dirigeante jusqu'à l'automne dernier. "Sur certains sujets, il est le seul à pouvoir être aussi direct". William Daroff, qui dirige le bureau de Washington de l'organisation United Jewish Communities et connaît Emanuel, l'appelle "l'arme secrète d'Obama". Ce n'est pas uniquement qu'Obama peut utiliser la réputation d'ami d'Israël d'Emanuel comme une sorte de bouclier, lui permettant de manier le "qui aime bien châtie bien" dans ses rapports avec l'état juif. Daroff a déclaré à Newsweek que Rahm possède une telle compréhension de la politique israélienne qu'il peut jouer le rôle auprès du président de détecteur de conneries au fur et à mesure de l'avancement des négociations.

"Les Israéliens ne seront pas en mesure de faire passer quoi que ce soit, du fait de la présence de Rahm". Emanuel, qui parle hébreu, sera à même, tout comme le reste du camp américain, de savoir si le premier ministre israélien bluffe sur sa "ligne rouge" vis-à-vis de l'Iran, ou ce qu'il peut réellement faire pour arrêter les implantations en Cisjordanie (la porte-parole d'Emanuel, Sarah Feinberg, à qui nous avons demandé un commentaire, a indiqué à Newsweek que son but était de garantir que le président disposait de "toutes les options possibles dans le cadre de la recherche de la paix").

Le statut d'Emanuel de fils presque natif a donné à certains Israéliens et Juifs l'impression qu'il serait leur allié dans l'équipe Obama — le pro israélien à l'oreille accueillante. Après tout, il a des références sionistes en or: son père, Benjamin, a appartenu à l'Irgoun, la milice juive de droite qui existait avant l'indépendance d'Israël. Son oncle Emanuel a été tué par les Arabes lors d'une escarmouche au cours des années 30, la famille changeant son nom d'Auerbach en Emanuel pour l'honorer. Mais dans la communauté juive, d'aucuns ont été déçus. Il est jusqu'à son propre rabbin, Asher Lopatin, pour douter de son fidèle, trop souvent absent. "Il y a beaucoup de déception", déclare Lobatin, qui préside la congrégation Modern Orthodox Anshe Sholom B'nai Israël de Chicago. "D'une certaine façon, les attentes étaient exacerbées, Rahm étant si lié à Israël et à la communauté juive. Au lieu de ça, nous avons vu le Rahm Emanuel dur, pas le Rahm chaleureux".

Comme Bibi Netanyahu, dont le père, un féroce érudit a élevé ses fils dans l'idée d'un "grand Israël" comprenant non seulement la Cisjordanie mais également la Jordanie, Emanuel a du mal à affronter les attentes paternelles.

Emanuel senior, médecin à Chicago, a plongé son fils dans l'embarras à l'automne dernier en déclarant à un journal israélien que, bien sûr, son garçon influencerait Obama dans le sens pro israélien. "Et pourquoi pas? Il est quoi, Arabe? Il ne va pas laver par terre à la Maison Blanche" furent ses mots. Rahm Emanuel a dû s'excuser par la suite auprès de la communauté arabe américaine (Benjamin Emanuel n'a pas répondu à nos demandes de commentaire).Emanuel s'est souvent montré pragmatique. Des fuites en provenance de réunions entre Emanuel et des leaders juifs depuis janvier suggèrent que son rôle est de faire adopter aux Israéliens une position plus accommodante sur la question d'un Etat palestinien et des négociations avec l'Iran. Emanuel commence ses meetings avec les leaders juifs avec un avertissement: en cas de fuite, dit-il, selon plusieurs participants à ces réunions, ni lui, ni qui que ce soit à la Maison Blanche, ne parlera jamais plus de nouveau aux leaders.

À la conférence annuelle de l'American Israël Public Affairs Committee, au début du mois, Emanuel a mis plusieurs délégués un peu mal à l'aise en réclamant des progrès sur la question palestinienne. Comme Obama la semaine dernière, il a commencé en encensant la "relation spéciale" entre l'Amérique et Israël, et une "amitié riche, enracinée dans des valeurs partagées". Mais selon les notes d'Emanuel, que Newsweek s'est procuré, il a également déclaré "ceci est le moment de vérité pour l'état d'Israël et les perspectives de paix". À l’inverse de Netanyahu, qui cherche à réduire l'importance des négociations avec les Palestiniens pour se concentrer sur la question iranienne, Emanuel a déclaré qu'Obama "croit que notre capacité à faire face au défi majeur posé par l'Iran dépend en partie à notre capacité à avancer sur les questions arabes israéliennes et israélo-palestiniennes".

Emanuel a par le passé déjà adopté des positions modérées, voire joué les colombes. En novembre 2003, il fut l'un des deux membres juifs de l'assemblée à cosigner une résolution appelant à soutenir les accords de Genève, un plan de paix non-officiel appelant d'une solution à deux états, conclu entre Palestiniens et Israéliens modérés. Dix ans plus tôt, conseiller de Bill Clinton, Emanuel fut dans l'ombre le dynamique organisateur de la poignée de mains à la Maison Blanche entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin, qui selon les participants cimenta le processus de paix d'Oslo. "Rahm s'est occupé de la signature. C'est lui qui était aux commandes" déclare un ancien officiel de l'administration Clinton qui a requis l'anonymat pour aborder de discussions internes à la Maison Blanche.

Ce rôle d'intermédiaire, inhabituel pour Emanuel, pourrait se révéler dans les prochaines années particulièrement utile, alors qu'Obama tente d'aboutir à un accord avec l'Iran sur son programme nucléaire, un accord qui pourrait être très éloigné des attentes israéliennes. L'administration Obama commence déjà à employer vis-à-vis de l'Iran un langage plus modéré que n'était celui de l'administration Bush. L'équipe Bush insistait sur une cessation de tout enrichissement d'uranium, point à la ligne. Les officiels de l'administration Obama disent également vouloir éliminer la capacité d'enrichissement de l'Iran, mais poursuivent un but plus large: éviter une arme nucléaire iranienne. Des indications suggèrent que de nouvelles idées sont en cours d'évaluations. L'une fut évoquée dans un rapport du comité des relations étrangères du sénat, au début du mois: permettre à l'Iran de continuer l'enrichissement au niveau civil, à condition d'une totale franchise sur son programme d'armement supposé, et de sa soumission à de strictes inspections. Interrogés sur cette proposition, et d'autres, deux officiels de l'administration, qui ont requis l'anonymat sur ces sujets sensibles, déclarent que l'arrêt de l'enrichissement serait l'issue préférée, mais que les autres possibilités n'ont pas été écartées.On est encore très loin d'un accord, qui impliquerait un énorme changement dans les relations entre l'Iran et l'Occident. Pour l'instant, les Iraniens doivent encore accepter une date de départ pour les négociations. Mais les Israéliens n'en sont pas moins soucieux. "Je serai très surpris si l'enrichissement par l'Iran sous un cadre légal, pouvait constituer une solution acceptable pour un gouvernement israélien, celui-ci ou un autre", indique Robert Satloff, dont le Washington Institue for Near East Policy a tendance à coller à la pensée israélienne. Ajoutez-y des visions contradictoires sur la meilleure façon d'arriver à la paix avec les Palestiniens, et vous obtenez ce que Satloff décrit comme " potentiellement le plus grand désaccord entre les deux pays dans l'histoire de leurs relations". Tout ceci devrait également présenter pour Obama des problèmes politiques à la maison —avec Emanuel jouant le rôle de pompier pour son patron.

Le représentant Eric Cantor, seul Républicain juif au congrès, considère que l'administration Obama adopte une position "très différente de la communauté juive américaine ordinaire", dans sa tentative de dialogue avec l'Iran. "La communauté pro israélienne est depuis toujours en faveur de l'utilisation de l'arme des sanctions vis-à-vis du régime terroriste d'Iran… L'administration a indiqué par tous les moyens que je peux identifier que nous ne devons pas infliger de sanctions pendant les négociations" (les officiels de l’administration nient leur intention de renoncer aux sanctions si des négociations sont en cours).Netanyahu veut un calendrier fixe pour les négociations –de trois à six mois, par exemple—pour éviter que l'Iran ne joue la montre, pendant qu'il poursuit son programme d'enrichissement militaire de l'uranium.

Lors du sommet de la semaine dernière, Obama a semblé se ranger réthoriquement à l'avis de Netanyahu lorsqu'il a dit qu'il insisterait sur la nécessité de "progrès" avant la fin de l'année. Les officiels proches de Netanyahu, qui ont requis l'anonymat du fait du caractère diplomatiquement sensible de la question, indiquent qu'Israël désire à présent savoir quelles mesures Obama serait prêt à adopter contre l'Iran en cas d'échec des négociations. La secrétaire d'état Hillary Clinton a parlé ces dernières semaines au Congrès de "sanctions écrasantes", mais les officiels de l'administration ont refusé d'élaborer sur la question.Israël et les Etats-Unis ont déjà connu des conflits.

Quand le premier ministre israélien Itzhak Shamir, un faucon, a refusé d'interrompre les implantations en 1991, le président H.W. Bush a suspendu la garantie américaine sur 10 milliards de dollars de prêts. Les ultimatums publics que délivrait à l'époque principalement le secrétaire d'état James Baker, irritaient bien des Israéliens. Mais Edward Djerejian, qui servait sous Baker et ensuite devint ambassadeur à Tel Aviv, pense qu'une main de fer est parfois utile aux politiciens israéliens. "Rabin m'a dit un jour qu'il pouvait être très utile à un leader israélien de recevoir un message clair de la part des Etats-Unis, car il peut ensuite s'adresser à ses administrés en ces termes: "Écoutez, je sais que c'est dur et ça ne me plaît pas, mais voilà ce que notre meilleur ami nous a demandé, et nous devons donc nous y plier", confie Djerejian, qui dirige aujourd'hui le James A. Baker III Institute for Public Policy à l'Université Rice. Rahm Emanuel est peut-être le meilleur ami, que Barack Obama a envoyé pour délivrer ce message.


Par Dan Ephron et Michael Hirsh

Traduction française de David Korn


Lire la version américaine de l'article
LESJUIFS
DAILLEURS
Source : lefigaro.fr en ligne le 28 mai Au Yémen, la communauté juive lutte
pour sa survie


Envoyé spécial à Sanaa,
Georges Malbrunot



Ils ne sont plus que 350 à vivre en marge d'une société où les extrémistes musulmans dénoncent leur «alignement» sur Israël.

Un keffieh beige sur la tête pour masquer la kippa, Yéhia Moussa arrive en famille au rendez-vous fixé dans le parc Asser, qui surplombe Sanaa. Il est le rabbin de la minuscule communauté juive de la capitale yéménite : douze familles obligées de vivre recluses dans un «complexe touristique» gardé par la sécurité publique, depuis qu'elles ont été attaquées dans leur village d'al-Salem, au nord du Yémen. C'était en décembre 2004. «On ne voulait plus de nous là-bas», se souvient, amer, Yéhia, 30 ans, père de quatre enfants. Les rebelles de la minorité zaïdite (chiite) leur reprochaient d'être soutenus par l'armée du président, Ali Abdallah Saleh, qu'ils affrontaient alors.

Après des décennies de coexistence relativement harmonieuse avec leurs voisins musulmans, tout a basculé lorsque des hommes masqués adressèrent une lettre de menace au rabbin : «Après surveillance précise des Juifs d'al- Salem, il est clair qu'ils agissent pour servir le sionisme mondial.» Et d'assortir l'avertissement d'un ultimatum de dix jours pour plier bagages. Finalement, les Juifs d'al-Salem furent d'abord évacués vers la ville voisine de Saada et, un mois plus tard, en hélicoptères militaires jusqu'à leur minighetto de Sanaa, face à l'ambassade américaine.

«Ici, au moins, on se sent en sécurité», se félicite Souleiman, le vieux père de Yéhia. Mais depuis, la plupart ont perdu leur travail. Et cinq ans après, leurs biens n'ont toujours pas été restitués. Les 57 Juifs de Sanaa, religieux en majorité, vivent littéralement sous perfusion : tous les mois, la présidence de la République verse l'équivalent de 18 euros à chacun d'eux, et offre un peu de nourriture aux familles.


Neuf siècles avant Jésus-Christ

Yéhia, Souleiman et les autres sont pourtant les descendants de l'une des plus vieilles communautés juives au monde. Dans le sillage des caravanes du roi Salomon, les premiers Juifs s'installèrent au Yémen neuf siècles avant Jésus-Christ, bien avant la présence musulmane. Mais la communauté lutte désormais pour sa survie. Ils ne sont plus que 350, répartis entre Sanaa, Kharef et Raïda. Ils étaient plus de 60 000 au début du siècle dernier. La plupart ont émigré après la création d'Israël en 1948, lorsque l'opération «Magic Carpet» vida le vieux quartier juif de Sanaa de ses habitants.

En restera-t-il encore dans cinq ans ? Le harcèlement, les pressions et parfois les attaques se multiplient dans un pays où l'islam radical a le vent en poupe. En décembre, le rabbin Moshe Nahari, 38 ans, père de neuf enfants, a été tué près de chez lui à Raïda. L'assassin, un ancien pilote de l'armée de l'air, fut déclaré mentalement instable… Quelques semaines plus tard, l'offensive israélienne à Gaza aggrava encore les tensions entre Juifs et musulmans. «Regardez cette revue, lance Yéhia, en tendant “Yemen Online”, elle écrit qu'on reçoit de l'argent de l'étranger, mais c'est faux !», s'insurge le rabbin.

Officiellement, le pouvoir les protège. Mais en fait, l'attitude des autorités est ambiguë. «Les promesses du gouvernement en matière d'indemnisation ou d'octroi de terrain aux Juifs n'ont pas été tenues», déplore l'intellectuel musulman, Mahmoud Taha, qui joue les médiateurs entre la communauté et le régime.

Devant le journaliste, Yéhia et les siens louent «Allah et le président Saleh». Mais loin des micros, les langues se délient. «Un jeune de Raïda qui voulait venir célébrer le shabbat à Sanaa la semaine dernière n'a pas pu entrer dans notre quartier, car les gardes du ministère de l'Intérieur lui ont réclamé une autorisation officielle» , se plaint un de ses amis.


«Nos racines sont ici»

Ces derniers mois, une vingtaine ont émigré en Israël, à la faveur d'opérations spéciales de l'Agence juive. «C'est leur choix» , répond laconiquement Yéhia. Le pouvoir ne les freine pas. Mais les Juifs du Yémen ne discutent pas publiquement de leurs velléités de partir.
«On vit ici, on mourra ici» , jure Naami, la mère de Yéhia, recouverte des pieds à la tête d'une longue tunique noire, comme les autres femmes yéménites. «Nos racines, nos traditions sont ici, poursuit Yéhia. D'accord Israël est le pays des Juifs, j'ai des oncles là-bas, mais nous désapprouvons leur politique vis-à-vis des Palestiniens.» Comme les Irakiens sous Saddam Hussein, les Juifs yéménites ont appris l'art de la dissimulation, pour ne pas s'attirer d'ennuis. Pourtant, les plus jeunes pressent leurs parents de les laisser partir. Les filles (70 % des adolescents) ne trouvent plus de maris, sauf à faire venir des Juifs de la diaspora… qui repartiront ensuite avec leurs épouses.


JUIFS DU YEMEN EN DANGER - kewego
La petite communauté juive du Yémen vit dans la peur et l'exile depuis qu'elle est menacée par des radicaux musulmans proches d'al-Qaïda. Les Juifs du Yémen refusent pourtant de quitter le pays, au nom d'un judaïsme riche et ancestral, qu'ils ont toujours pratiqué en harmonie avec le reste du pays. Durée : 2'16
LIRAN
ACCUSE...
Source : lefigaro.fr en ligne le 29 mai


LE CONFLIT BALOUTCHE DEBORDE L'IRAN


http://www.lefigaro.fr/international/2009/05/30/01003-20090530ARTFIG00079-le-conflit-baloutche-deborde-sur-l-iran-.php
LEPROCES
DESMEURTRIERS
DILANHALIMI
Source : lefigaro.fr en ligne le 29 mai


Les ratés de l'enquête passés au crible


Delphine Chayet


Le contrôleur général Noël Robin est revenu cette semaine sur la stratégie de la police judiciaire.


LA COUR d'assises des mineurs de Paris, qui juge à huis clos le « gang des barbares », a entamé cette semaine sa plongée dans l'enquête sur l'enlèvement, la séquestration et le meurtre d'Ilan Halimi. Le souvenir du jeune homme a été évoqué par sa famille et par ses amis. Dans une ambiance très tendue, les accusés ont commencé à s'expliquer. Pour la première fois, Youssouf Fofana a reconnu l'assassinat.

Tout au long de la semaine, la cour s'est aussi penchée sur les difficultés qui ont émaillé l'enquête de la brigade criminelle de Paris. L'audition de Noël Robin, qui dirigeait à l'époque ce service, a tout particulièrement marqué les débats. Dans un livre paru peu avant l'ouverture du procès, la mère d'Ilan Halimi avait en effet mis un coup de projecteur sur les ratés de l'enquête. « Ce fut un échec puisque Ilan est mort, a souligné Me Francis Spziner, avocat de la famille, après les premières déclarations du policier, mardi. Mais Mme Halimi a dit ce qu'elle avait à dire. Il y a un temps pour la critique et un temps pour le jugement. Nous en sommes là. »

Visiblement ébranlé et sur la défensive, le contrôleur général Noël Robin est alors longuement revenu sur la stratégie de la PJ durant ces 24 jours éprouvants, du 20 janvier au 13 février 2007, jour de la découverte du corps meurtri à Sainte-Geneviève-des-Bois. « C'était assez émouvant parce qu'il a essayé d'expliquer les raisons de cet échec, qu'il vit comme personnel », souligne Muriel Ouaknine-Melki, avocate de la partie civile. L'ex-chef de la brigade criminelle a ainsi justifié le choix de garder le secret sur le rapt du jeune Juif pour ne pas mettre sa vie en péril. « Technique classique » et éprouvée en cas d'enlèvement, en France comme à l'étranger, a-t-il expliqué. Pour la même raison, le portrait-robot d'un « appât » n'a pas été diffusé, alors que la PJ l'avait entre les mains dès la fin janvier.


Fausses pistes

Sous le feu des questions, Noël Robin est revenu sur les liens qui n'ont pas été faits avec d'autres affaires. Il a encore raconté comment, après avoir été orientés à Bagneux par une victime précédente du « gang des barbares », les policiers étaient en fait passés à quelques centaines de mètres de l'immeuble où Ilan était séquestré. Une enquête de voisinage les a alors conduits sur de fausses pistes… « Pourquoi ne pas avoir interrogé les casiers des délinquants du quartier ? », a demandé la cour. « Impossible, matériellement », a-t-il rétorqué.

Revenant sur ces semaines insupportables, le père d'Ilan a, lui, critiqué le rôle que les enquêteurs lui avaient fait jouer dans ses négociations avec les ravisseurs. Pour ne pas entrer dans le jeu des maîtres chanteurs, Didier Halimi, leur seul interlocuteur, avait notamment pour consigne de raccrocher rapidement et de parler peu. « Ce comportement a sans doute contribué à l'escalade de la haine », a regretté le père d'Ilan à la barre, soulignant avoir pris « un mauvais chemin ». La France, par ailleurs, ne verse jamais de rançon par principe. Pour François Jaspart, alors patron de la police judiciaire parisienne, absent à l'audience, « les négociations étaient en fait faussées parce que nous avions affaire à des gens immatures, irrationnels et changeant sans cesse d'avis. Or nous avons eu le plus grand mal à les cerner ».
ESPION
ALARETRAITE
Source : nouvelobs.com via l'Associated Press
en ligne le 30 mai



Amende de 50.000 dollars pour un espion
au service d'Israël




Un juge a évité la prison à un ancien ingénieur militaire américain de 85 ans, mais lui a infligé une amende de 50.000 dollars pour avoir transmis des documents classifés aux Israéliens dans les années 1970 et 1980.

Le juge fédéral William Pauley a rappelé à Ben-ami Kadish qu'il avait commis une grave faute, mais noté que le gouvernement avait beaucoup réduit les accusations à son encontre.

En décembre, Kadish avait reconnu avoir diffusé des documents aux services secrets israéliens, de 1979 à 1985. Il a plaidé coupable de complot.

Né aux USA, mais élevé en Palestine, Kadish voulait apparemment aider Israël. Il a reconnu son erreur de jugement.

vendredi, mai 29, 2009

NETANYAHOU
OBAMA
LEBRASDEFER
Source : lefigaro.fr en igne le 29 mai à 12h 06
sur Diasporablog à 13h 24



Israël découvre le vrai Obama




L'éditorial de Pierre Rousselin du 29 mai.



Entre Israël et les États-Unis, le climat n'est plus au beau fixe, comme du temps de George W. Bush. L'insistance avec laquelle la nouvelle Administration rappelle ses exigences au gouvernement israélien annonce des temps difficiles.

La rencontre du 18 mai à la Maison-Blanche entre Barack Obama et Benyamin Nétanyahou avait été jugée cruciale pour les relations entre les deux pays et pour les perspectives de paix au Proche-Orient. Il ne pouvait en être autrement. En apparence, le tête-à-tête entre ces deux hommes aux parcours politiques contrastés et aux positions parfois opposées s'est fort bien passé, même s'il faudra du temps pour savoir ce qu'ils se sont vraiment dit.
Chacun a rappelé publiquement ses convictions avec fermeté mais aussi avec beaucoup de politesse.

Obama est ainsi fait qu'il ne montre pas ses sentiments. Il ne se départira pas de sa cool attitude, même s'il n'en pense pas moins. Fin connaisseur de la vie politique américaine, Nétanyahou sait, lui, apprécier la popularité du nouveau président. Inutile de le prendre de front. Entre les deux hommes, c'est une rude partie d'échecs qui a commencé.

Le vice-président Joe Biden était monté en ligne avant la venue de Nétanyahou à Washington. Maintenant, c'est Hillary Clinton qui donne de la voix. À l'entendre, il n'y a rien à négocier : « Le président Obama est très clair. Il veut la fin de la colonisation : pas de colonies, pas de postes avancés, pas d'exceptions liées à la croissance naturelle » des colonies de peuplement en Cisjordanie.

Nétanyahou pensait qu'il avait en Hillary Clinton, l'ancienne sénatrice de New York ouvertement pro-israélienne pendant sa campagne, une alliée au sein de l'Administration. Il doit déchanter.
Le message d'Obama signifie qu'il ne fait aucun cas de la fragilité politique du gouvernement Nétanyahou et ne parie pas sur sa longévité. Le premier ministre israélien aura bientôt le choix entre une crise politique intérieure ou une crise avec les États-Unis ou, plus vraisemblablement, les deux à la fois.
Quant à Obama, il poursuit son chemin, imperturbable. Le 4 juin au Caire, il prononcera son «discours au monde musulman». On y découvrira la feuille de route qu'il s'est tracée au Proche-Orient.

Les signaux lancés par la Maison-Blanche montrent que le conflit israélo-palestinien s'inscrit pour cette Administration dans un cadre plus large. Israël reste l'« allié privilégié » des États-Unis qui demeurent les « garants » de sa sécurité. Mais Washington poursuit aussi d'autres objectifs dans la région et attend désormais de son allié qu'il y contribue.
Ainsi en est-il de l'amélioration souhaitée de relations avec le monde arabe ainsi que du règlement recherché de la question iranienne.

Avec George W. Bush, Israël avait perdu l'habitude de ce genre de discours. Les semaines qui viennen²t nous diront s'il s'agit seulement d'un changement verbal ou bien si la politique des États-Unis vis-à-vis d'Israël est en train de se transformer en profondeur.


» Obama : « Je crois fermement à une solution à deux Etats»
LALISTEANTISIONISTE
RECOITUNALLIE
DEPOIDS
Source : liberation.fr en ligne le 29 mai



Le terroriste Carlos soutient Dieudonné


«Comptez sur mon vote symbolique», écrit Carlos depuis sa cellule, dans une carte adressée à l’une des colistières de Dieudonné, Ginette Hess Skandrani, co-fondatrice des Verts.


47 réactions



Le terroriste Carlos, emprisonné à la centrale de Poissy, apporte son soutien à Dieudonné dans une carte adressée à l’une de ses colistières, où il l’assure de son soutien et de son «vote symbolique».L’information, confirmée à l’AFP par Alain Soral, colistier de Dieudonné en Ile-de-France pour les élections européennes, s’accompagne d’une carte adressée par Carlos à Ginette Hess Skandrani, co-fondatrice des Verts et autre colistière de Dieudonné.Dans cette carte datée du 24 mai, le terroriste la remercie pour son «courrier du 13 avril» et ses «publications, nécessaires pour combattre l’abrutissement d’origine médiatique».«Comptez sur mon vote symbolique, ajoute Carlos. En avant vers Strasbourg avec vos voix libres! Saluez le camarade Dieudonné de ma part.» Il conclut en disant: «Vive la Palestine libre! Amitiés révolutionnaires».

Dans son communiqué, la liste antisioniste «remercie le camarade Illich Ramirez Sanchez dit Carlos de son soutien et forme le voeu que son extradition au Vénézuela se concrétise enfin».

Illich Ramirez Sanchez, dit Carlos, né en 1949 au Venezuela, a été renvoyé devant la cour d’assises spéciale de Paris le 4 mai 2007 par le juge Jean-Louis Bruguière pour des attentats contre le train Toulouse-Paris «Le Capitole», le 29 mars 1982 (5 morts), le siège du magazine Al-Watan Al-Arabi, rue Marbeuf à Paris le 22 avril 1982 (1 mort), la gare Saint-Charles de Marseille (2 morts) et un TGV à Tain-L’Hermitage (3 morts) le 31 décembre 1983.La liste Dieudonné se présente seulement en Ile-de-France. Dieudonné a été condamné par le passé pour ses propos sur la Shoah, et la liste est soupçonnée d’être antisémite, ce dont elle se défend.
ANTISEMITISME
Source : dépêche AFP diffusée le 28 mai



La liste Dieudonné crée
"un observatoire du sionisme"



La liste de l'humoriste Dieudonné, en riposte à la création d'un "observatoire" de députés UMP sur ses activités, a créé jeudi "un observatoire du sionisme" pour "répertorier" les calomnies des "sionistes et de leurs alliés".
"Face à la montée du racisme sioniste et à son influence croissante dans les médias et dans la vie politique, la liste antisioniste a pris l'initiative de lancer un +observatoire du sionisme+", a annoncé le secrétariat de la liste controversée qui fait campagne en Ile-de-France contre le "sionisme" et les "communautarismes".

Cet observatoire "sera chargé de répertorier l'ensemble des calomnies, mensonges, appels à la haine et au totalitarisme proférés par les sionistes et leurs alliés", selon un communiqué de la Liste "anti-sioniste".
"Il informera nos concitoyens de l'ensemble des abus constatés et poursuivra en justice, tous ceux qui, à l'image de (le secrétaire général de l'Elysée) Claude Guéant ou de (le journaliste) Paul Amar, attentent aux libertés publiques, pratiquent la calomnie et l'abus de pouvoir".

Trois députés UMP de Seine-Saint-Denis, Eric Raoult, Patrice Calmejane et Gérard Gaudron, avaient annoncé mardi la création d'un "Observatoire des risques et dérives de Monsieur Dieudonné".
Les trois élus s'étaient "inquiétés des risques de dérives" de la liste "anti-sioniste" et des "provocations qui pourraient aller à l'encontre de la sérénité de la campagne et de la paix civile dans un département comme la Seine-Saint-Denis". Si des documents ou propos "contrevenaient à la loi", les députés avaient prévenu qu'ils "porteraient plainte pour incitation à la violence et à la haine".

La liste Dieudonné se présente seulement en Ile-de-France. Dieudonné a été condamné par le passé pour ses propos sur la Shoah, et la liste est soupçonnée d'être antisémite, ce dont elle se défend.
LEPROCES
DESMEURTRIERS
DILANHALIMI
Source : Truveo.com



http://fr.truveo.com:80/procès-fofana-la-compagne-d’halimi/id/1199443486
PROCES
DESMEURTRIERS
DILANHALIMI
Source : causeur.fr en ligne le 29 mai



http://www.causeur.fr:80/jugement-de-choc,2490
LIEBERMANN
AUBAN
DESACCUSES
Source : la revue de presse de l'Ambassade de France
en Israël diffusée le 28 mai


Avigdor Liberman soupçonné d’entrave à la justice Le Yediot Aharonot rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, a été interrogé hier pour la cinquième fois, et semble-t-il la dernière, par la brigade de lutte contre la fraude dans le cadre de l’affaire des société-écrans. L’interrogatoire a duré près de cinq heures et demie.

Dans les prochains jours, l’équipe chargée de l’enquête rédigera ses recommandations et le dossier sera transmis au parquet. Selon le journal, à en croire le communiqué publié hier par la police, il semblerait que les enquêteurs ont l’intention de recommander l’inculpation. Aux chefs d’accusation déjà évoqués lors des précédents interrogatoires – corruption, abus de confiance, blanchiment de fonds, faux en écriture, malversations – s’est ajoutée hier l’entrave à la justice. Le Maariv note que c’est la première fois qu’un ministre fait l’objet d’un tel soupçon.
ISRAËL
TROQUE
SESCOLONIES
Source : la revue de presse de l'Ambassde de France

en Israël diffusée le 28 mai


Israël négocie avec les Etats-Unis
concernant les colonies



Le ministre chargé des services de renseignement, Dan Meridor, et le Conseiller pour la sécurité nationale, Uzi Arad, se sont entretenus cette semaine à Londres avec l’émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell.

Selon un responsable israélien cité par le Haaretz, ces premières rencontres n’ont pas permis d’avancer vers un accord concernant les colonies. Du côté israélien on demande à ce que soit autorisée la poursuite de la construction dans les colonies existantes pour répondre aux besoins imposés par la croissance naturelle. Israël a notamment proposé de délimiter les zones à l’intérieur desquelles il sera permis de construire. Pour la délégation israélienne, il n’y a en outre pas lieu de réclamer d’Israël un gel total de la construction dans les colonies, alors que les Palestiniens n’ont pas rempli tous leurs engagements dans le cadre de la première phase de la Feuille de route.

Les Américains n’ont pour l’heure pas réagi à ces propositions israéliennes. Ils ont cependant demandé que puissent être introduits dans la bande de Gaza certaines marchandises et matières premières nécessaires à la reconstruction du territoire.

Le président américain, Barack Obama, recevra aujourd’hui le président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas. Ce dernier, écrit le Maariv, devrait réaffirmer son soutien à la solution de deux Etats et à la création d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël tout en mettant en garde que l’attitude d’Israël renforce ceux qui appellent à la création d’un Etat bi-national unique. Selon un responsable israélien, les Palestiniens devraient également faire part au président américain de leur crainte que le dossier palestinien ne soit « noyé » à l’intérieur d’un plan de paix régional et délaissé dans le cadre de la lutte contre le nucléaire iranien.

De son côté, le président Obama pressera Mahmud Abbas de rencontrer Binyamin Netanyahu. Le journal rappelle que jusqu’à présent, toutes les tentatives du Premier ministre israélien pour rencontrer le président de l’Autorité palestinienne ou le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, ont échoué, l’Autorité palestinienne ayant annoncé qu’elle boycotterait le gouvernement Netanyahu tant que celui-ci ne se sera pas engagé à respecter les accords précédemment signés avec les Palestiniens, à soutenir la solution de deux Etats et à geler la construction dans les colonies. Le président Obama essaiera aujourd’hui de convaincre Mahmud Abbas de rencontrer Binyamin Netanyahu sans condition préalable.

Par ailleurs, ajoute le Maariv, la commission ministérielle chargée de « l’amélioration des conditions de vie des habitants palestiniens de Cisjordanie » s’est réunie hier pour la première fois pour débattre des mesures qui seront appliquées dans le cadre du plan de « paix économique » proposé par le Premier ministre Netanyahu. Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a révélé qu’Israël compte promouvoir la création d’un nouvelle ville palestinienne, baptisée Rawabi, à proximité de Ramallah. Selon le journal, il s’agit là d’un projet qui a déjà été lancé par l’émissaire du Quartette, Tony Blair, mais qui jusqu’ici s’est heurté à des difficultés économiques.
LESCOLONIES
SAUVAGES
HORSDETAT
DENUIRE
Source : la revue de presse de l'Ambassade de France

en Israël diffusée le 28 mai



Ehud Barak prépare l’évacuation
de colonies sauvages


A la veille de son départ pour Washington, le ministre de la Défense, Ehud Barak, a enjoint par écrit l’état-major et les forces de l’ordre de se préparer à l’évacuation de vingt-deux colonies sauvages en Cisjordanie. Une telle instruction, écrit le Yediot Aharonot, est le premier stade pratique du processus d’évacuation car il oblige les différents organismes impliqués à lancer des travaux préparatoires, à élaborer des plans, à mobiliser les hommes, à rédiger les ordres et à se préparer à appliquer le moment venu l’ordre de l’échelon politique.

Parallèlement, le ministre de la Défense a ordonné à l’Administration civile de Cisjordanie de publier vint-quatre « ordres de délimitation » destinés à faciliter la procédure d’évacuation de plusieurs colonies sauvages. Sept de ces « ordres de délimitation » ont déjà été délivrés cette semaine. Le journal note toutefois que dans la plupart des cas, il s’agit de proroger des ordres existants qui n’ont jamais été appliqués et que, quoi qu’il en soit, la police ne dispose pas des hommes nécessaires à l’évacuation simultanée de plusieurs sites. Par conséquent, il est probable que le démantèlement de ces colonies sauvages se fasse au fur et à mesure et sur une longue période.
RACISME
Source : liberation.fr en ligne le 29 mai


L'opérateur Orange condamné
pour avoir attribué "salearabe"
comme mot de passe



Mohamed Zaïdi se dit "satisfait" aujourd'hui. Ce matin le tribunal de police de Bordeaux a condamné l'opérateur de téléphonie Orange et son directeur de la clientèle à 500 euros d'amende et 8.000 euros de dommages-intérêts. En décembre 2007, ce garagiste de Pessac s'était vu attribuer "salearabe" comme mot de passe pour sa connexion internet. Pour son avocat maître Grégory Bellocq, "la condamnation ne faisait aucun doute mais il est important que le préjudice de mon client ait été reconnu."

Le conseil avait demandé 15 000 euros de dommages et intérêts pour son client mais il estime que la somme accordée par la tribunal est suffisante. Le mot de passe insultant et raciste avait été communiqué à Mohamed Zaïdi par courrier alors qu'il rencontrait des problèmes de connexion internet et qu'il avait des démêlés avec sa hotline. Choqué, l'homme d'une quarantaine d'années avait immédiatement porté plainte.Lors de l'audience ce matin, le représentant du ministère public, Jean-Louis Rey, a qualifié ce mot de passe de "blessant, insultant et même diffamatoire"."


S.L.
LAPRESSIONAMERICAINE
ALEGARDDISRAËL
SACCENTUE
Source : lefigaro.fr avec agences en ligne le 29 mai


Obama:
«Je crois fermement
à une solution à deux Etats»


Samuel Laurent



Le président américain, qui reçevait jeudi soir le leader palestinien Mahmoud Abbas, a répété qu'il exigeait l'arrêt de la colonisation israélienne en Cisjordanie.

Barack Obama maintient le cap de la fermeté dans la relation entre Etats-Unis et Israël. Le président américain reçevait jeudi soir le leader de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à la Maison-Blanche. Une visite qui prend un ton tout particulier, alors que la nouvelle administration israélienne fait la sourde oreille à l'injonction de Washington, mercredi, de geler les constructions de colonies en Cisjordanie et refuse d'envisager la solution à deux Etats séparés préconisée par les Etats-Unis.

Mahmoud Abbas, qui ne contrôle concrètement que la Cisjordanie, le Hamas tenant d'une main de fer la Bande de Gaza, est venu à Washington pour rappeler l'urgence de relancer le processus de paix israélo-palestinien. Pour lui, «le temps est un facteur essentiel» dans l'affaire.
Le dirigeant palestinien a d'ailleurs remis à Barack Obama un document contenant des propositions pour sortir de l'impasse. «Ce document ne sort pas du cadre de la Feuille de route et de l'Initiative de paix arabe. Il contient des idées pour la mise en place de mécanismes d'application de ces deux plans», précise-t-il, assurant qu'Obama a promis de l'étudier.
Rappelant une nouvelle fois que les Etats-Unis sont «un allié inconditionnel» d'Israël, le président américain a adopté un ton optimiste sur la perspective d'un apaisement des tensions au Proche-Orient. «Je pense qu'il est important de ne pas s'attendre au pire, mais d'espérer le meilleur», a-t-il lancé, demandant à nouveau l'arrêt de la colonisation israélienne.


La politique intérieure israélienne en cause,
selon Obama

«Je crois fermement à une solution à deux Etats», avec un Etat palestinien qui coexisterait avec Israël, a martelé le président américain, qui a toutefois écarté l'idée de s'enfermer dans un «calendrier artificiel» de résolution du conflit, comme l'avait fait son prédécesseur, George W. Bush.

Revenant sur le refus affiché par Israël de céder aux demandes de son grand allié américain, Barack Obama a placé ces réticences sur le terrain de la politique intérieure de l'Etat Hébreu. «Je ne prends pas non plus mes décisions en me fondant simplement sur des discussions que nous avons eues la semaine passée, parce que, de toute évidence, Benyamin Netanyahu doit régler ces questions au sein de son propre gouvernement, de sa propre coalition»

Si Obama demande à l'Etat hébreu des efforts, il a également expliqué à Mahmoud Abbas qu'il devait assurer la sécurité en Cisjordanie et faire cesser les sentiments anti-israéliens qui règnent dans nombre d'écoles et de mosquées des territoires palestiniens.

Sortant de l'entrevue, Mahmoud Abbas l'a qualifiée de «sérieuse et franche». Quant à la création d'un Etat palestinien, il «espère que les promesses vont se réaliser. Rien ne l'empêche à condition qu'Israël ne pose pas d'obstacles».
ISRAËLMETFIN
ASACAMPAGNE HAINEUSE
CONTRE LECANDIDAT
EGYPTIEN AUPOSTE
DEDIRECTEUR ALUNESCO
Source : la newsletter du CRIF diffusée le 27 mai




Israël ne s’oppose plus à la candidature de Farouk Hosni aux Nations Unies, et celui-ci présente des excuses pour ses propos antisémites


Pendant longtemps, Israël a mené une campagne sur la scène internationale pour empêcher la nomination du ministre égyptien antisémite, Farouk Hosni, à un poste important au sein des Nations unies. Hosni, rappelons-le, a tenu des propos virulents et scandaleux contre Israël, prétendant notamment que “la culture israélienne était une culture inhumaine, agressive, raciste, prétentieuse, qui se basait sur un principe tout simple : voler ce qui ne lui appartient pas pour prétendre ensuite se l’approprier”. Benjamin Netanyahou se serait engagé, mercredi 27 mai, à ne plus s’opposer à cette nomination, selon Haaretz du jeudi 28 mai 2009.

Un arrangement entre Moubarak et Netanyahou aurait été conclu lors de la rencontre des deux hommes à Sharm-el-Sheikh le 11 mai dernier, suite à une demande personnelle de Moubarak et à une requête de leaders européens. En échange, Netanyahou aurait demandé que l’Egypte fasse des gestes importants, dans le même état d’esprit.

Parallèlement, Farouk Hosni, dans une tribune publiée mercredi 27 mai 2009 dans le Monde, "regrette" d'avoir déclaré en 2008 qu'il "brûlerait" les livres israéliens s'il en trouvait dans les bibliothèques égyptiennes. "Je suis un homme de paix. Je sais que la paix passe par la compréhension et le respect. Au nom de ces valeurs, je veux revenir sur les mots que j'ai prononcés en mai 2008, qui ont été perçus comme un appel à brûler les livres en hébreu. Ces mots ont choqué et je le comprends", écrit-il.

"Je veux dire solennellement que je regrette les mots que j'ai prononcés", poursuit-il, assurant: "ces mots sont à l'opposé de ce à quoi je crois et de ce que je suis". Le ministre de la Culture, qui indique avoir prononcé ces mots "sans intention, ni préméditation", assure que "rien ne (lui) est plus étranger que le racisme, la négation de l'autre ou la volonté de porter atteinte à la culture juive, ou à toute autre culture". Il affirme que certaines de ses positions passées ont été dictées par "l'indignation devant le sort fait à tout un peuple (palestinien) privé de sa terre et de ses droits". "Si les mots ont parfois été très durs, il faut les replacer dans le contexte de cette tragédie", a-t-il ajouté.



Netanyahu lifts objection to anti-Israel Egyptian minister as head of UNESCO (haaretz.com)
MILLE
FEUILLES
Source : lenouvelobs.com en ligne le 28 mai



MICHEL CHABON,
UN JUIF DELIRANT


http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com:80/archive/2009/05/27/michael-chabon-le-juif-delirant.html
LAPRESSIONAMERICAINE
ALEGARDDISRAËL
SACCENTUE
Source : lefigaro.fr en ligne le 28 mai


Un Etat palestinien, intérêt d'Israël (USA)



La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a souligné aujourd'hui à Washington qu'un Etat palestinien était dans l'intérêt d'Israël, réitérant la volonté de l'administration américaine de relancer les négociations de paix israélo-palestiniennes."C'est une entreprise difficile et complexe mais nous sommes résolus", a déclaré la chef de la diplomatie américaine à quelques heures de la première rencontre du président Barack Obama avec le leader palestinien Mahmoud Abbas.

"Nous pensons que les efforts pour parvenir à une solution à deux Etats est le meilleur moyen pour Israël d'obtenir la paix et la sécurité qu'il recherche et mérite", a ajouté Mme Clinton alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se déclare "réservé" à ce sujet."Nous pensons que c'est le meilleur moyen pour les Palestiniens de ressentir qu'ils ont le contrôle de leur propre vie, d'avoir une chance d'élever leurs familles et d'avoir l'avenir que les enfants palestiniens méritent", a-t-elle ajouté.

"Nous considérons donc cela non seulement dans notre intérêt et celui de la région, mais aussi dans celui d'Israël et des Palestiniens", a-t-elle conclu.L'entretien entre M. Obama et Abbas, qui vient chercher un appui américain accru à la création d'un Etat palestinien dans les territoires occupés par Israël, survient alors que les relations israélo-américaines, que rien ne semblait perturber sous la présidence Bush, connaissent une certaine tension.
LAPRESSION AMERICAINE
ALEGARDDISRAËL
SACCENTUE
Source : lenouvelobs.com via l'Associated Press

en ligne le 28 mai à 00H 13
sur Diasporablog 00h 25



Obama souhaite l'arrêt des implantations
en Cisjordanie



Barack Obama a estimé jeudi qu'Israël devait mettre un terme aux activités de construction dans les implantations juives en Cisjordanie dans le cadre d'un accord en faveur de la paix au Proche-Orient.

Le président américain a déclaré que les Palestiniens devaient également satisfaire à leurs obligations en assurant la sécurité en Cisjordanie et en faisant reculer le sentiment anti-israélien dans les écoles et les mosquées.

Barack Obama s'est exprimé dans le Bureau ovale au côté du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, après un entretien entre les deux hommes, suivie d'une rencontre avec les membres de leurs délégations.

Les deux dirigeants se sont rencontrés le jour où Israël a rejeté une requête des Etats-Unis en faveur du gel de toutes les constructions dans les implantations juives en Cisjordanie.

Barack Obama a déclaré qu'il ne voulait pas fixer un calendrier "artificiel" pour la création d'un Etat palestinien mais a déclaré qu'il ne fallait pas perdre de temps.
UNEMOSQUEE
ENIRAN
VISEEPARUNATTENTAT
Source : lenouvelobs.com via l'Associated Press en ligne le
28 mai



Explosion dans une mosquée en Iran:
15 morts




Une explosion a fait 15 morts et 80 blessés jeudi dans une mosquée du sud-est de l'Iran, près de la frontière pakistanaise, selon l'agence de presse officielle iranienne.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de la déflagration qui s'est produite à Zahedan, à quelque 1.600km au sud-est de Téhéran, la capitale, précise l'agence IRNA.
Ali Mohammad Azad, le gouverneur de la province du Sistan-Balouchistan dont Zahedan est la "capitale", a confirmé le bilan des morts dans un entretien accordé à l'agence, expliquant que l'explosion s'était produite à 19h45 locales (16h15 GMT). Il a ajouté qu'un terroriste était impliqué dans la déflagration mais n'a pas fourni de détails.

Selon l'agence qui a cité un responsable sans communiquer son identité, une partie de l'édifice religieux a été détruite et des équipes de secours se sont rendues sur place pour évacuer les morts et les blessés.

Alaeddin Mazari, un journaliste travaillant à Zahedan, a expliqué à l'Associated Press que l'explosion s'était produite dans la deuxième mosquée chiite de la ville.
La majorité de la population iranienne est chiite mais des sunnites vivent aussi dans le sud-est de l'Iran, une région proche des frontières avec l'Afghanistan et le Pakistan, et souvent théâtre d'affrontements entre les forces de sécurité iraniennes et des trafiquants de drogue.

En 2007, un attentat à la bombe du groupe Jundallah avait coûté la vie à 11 membres des Gardiens de la révolution à Zahedan. Le groupe affirme lutter pour les droits des sunnites en Iran et aurait des liens avec Al-Qaïda.

Au mois d'avril, trois hommes ont été exécutés par pendaison pour leur implication dans un attentat à la bombe à l'intérieur d'une mosquée chiite qui a fait 14 morts en avril 2008 à Chiraz, à quelque 885km au sud de Téhéran.

jeudi, mai 28, 2009

UNANCIENPRODUCTEUR
DESMUPPETSSHOW
PRENDLESCOMMANDES
DELAMBASSASE
AMERICAINEAPARIS
Source : lefigaro.fr avec l'AFP en ligne le 28 mai
à 8h 23
sur Diasporablog à 9h 54



L'ex-producteur des Muppets
ambassadeur américain à Paris



Barack Obama a nommé Charles Rivkin, un homme au parcours éclectique, ancien producteur d'émissions enfantines, pour succéder à Craig Stapleton au poste de représentant des Etats-Unis en France.

Charles Rivkin, tel devrait être le nom du prochain ambassadeur américain en France. Barack Obama a nommé mercredi cet ancien PDG de sociétés de productions audiovisuelles ambassadeur des Etats-Unis à Paris. Une nomination qui doit encore être confirmée par le Sénat.

Fils d'un ambassadeur aux Luxembourg, au Sénégal et en Gambie sous les administrations Kennedy et Johnson, Charles Rivkin a dirigé durant 15, ans de 1988 à 2003, la Jim Henson Company, fondée par le créateur du Muppet Show, Jim Henson. Il a ensuite présidé Wildbrain, autre société de production spécialisée dans les programmes pour enfants, qui fabrique également des jouets.

Diplômé en Sciences politiques et relations internationales à Yale, Charles Rivkin est également titulaire d'un MBA à Harvard. Membre du Homeland Security Advisory Council, qui conseille l'administration américaine sur les questions de sécurité intérieure, Rivkin remet chaque année un prix qui porte le nom de son père, le William R. Rivkin Award, destiné à récompenser les membres du Département d'Etat américain ayant fait preuve «d'opposition constructive».
En 2008, ce prix est allé à Rachel Schneller, diplomate en poste à Bassorah, en Irak, qui a évoqué publiquement le stress post-traumatique vécu par les employés du gouvernement américain en place ou de retour du pays.

Durant la campagne électorale américaine, Rivkin s'est occupé de la collecte de fonds et des finances pour l'Etat stratégique de Californie.
Charles Rivkin succédera à l'homme d'affaires Craig Stapleton, nommé en 2005 par le président George W. Bush ambassadeur américain à Paris.

Barack Obama a nommé d'autres ambassadeurs : John Ross, avocat spécialiste des technologies, représentera les USA au Japon, tandis que l'ancien membre du Congrès Timothy Roemer, a été nommé ambassadeur en Inde et Thomas Shannon, un diplomate de carrière, ambassadeur au Brésil.Le professeur de Théologie Miguel Diaz a été nommé ambassadeur au Vatican. Il sera le premier latino-américain nommé à ce poste.


La liste complète des nominations sur le site du Boston Globe.
UNLOI
DISCRIMINATOIRE
ENCOURSDEDISCUSSION
ALAKNESSET
Source : lepoint.fr via l'Agence Reuters en ligne le 27 mai


La Knesset veut pénaliser la négation d'Israël
comme Etat juif


Un projet de loi punissant d'un maximum d'un an de prison la négation du droit d'Israël à exister en tant qu'Etat juif a franchi une première étape à la Knesset. Des militants des droits civiques estiment qu'il risque de réduire les droits des citoyens arabes.


Un projet de loi punissant d'un maximum d'un an de prison la négation du droit d'Israël à exister en tant qu'Etat juif a franchi une première étape à la Knesset.
Ce texte interdisant la publication de tout "appel à nier l'existence d'Israël en tant qu'Etat juif et démocratique, lorsque le contenu d'une telle publication pourrait avoir comme conséquence de provoquer un acte de haine, de mépris ou de déloyauté" envers Israël doit encore être soumis à d'autres votes du Parlement et être revu par une commission avant d'être adopté définitivement.

Des militants des droits civiques estiment qu'il risque de réduire les droits des citoyens arabes.
La plupart des Arabes israéliens, qui constituent le cinquième environ de la population israélienne, sont des descendants de Palestiniens restés dans le pays au moment où des centaines de milliers d'autres fuyaient ou étaient chassés lors de la fondation de l'Etat d'Israël, en 1948.

Naomi Chazan, président du Fonds du Nouvel Israël, a dénoncé un projet de loi approuvé dimanche par le cabinet israélien qui interdirait toute manifestation publique de deuil lors de la commémoration de la naissance d'Israël, appelée "naqba" - catastrophe - par les Palestiniens.
Chazan a affirmé que ce texte constituait une "tentative de fouler aux pieds les sentiments de peine des Arabes israéliens", ce qui risquerait de porter atteinte aux efforts en vue d'améliorer la coexistence entre Juifs et Palestiniens.

Un autre projet de loi soumis cette semaine par le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, chef du parti ultranationaliste Yisrael Beitenu, imposerait aux Israéliens de prêter serment de fidélité à l'Etat juif pour recevoir une carte nationale d'identité.
Le cabinet israélien devrait discuter la semaine prochaine de ce serment de fidélité.


Joseph Nasr,


version française
Nicole Dupont

mercredi, mai 27, 2009

LEPRESIDENT
DELAUTORITE
PALESTINIENNE

RENCONTRELESJUIFS
DUCANADA
Source : la newsletter du CRIF diffusée le 27 mai



Les communautés juives canadiennes
rencontrent Mahmoud Abbas



Le président national du Comité Canada-Israël, Moshe Ronen, a conduit, mardi 26 mai, une délégation de dirigeants de la communauté juive canadienne lors d'une rencontre avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et son principal négociateur, Saeb Erekat, rapporte le site canadien d’information CNW, mercredi 27 mai 2009.Moshe
Ronen a déclaré à cette occasion: "Il s’agissait pour nous d'entendre la perspective de Mahmoud Abbas sur les défis auxquels sont confrontés Palestiniens et Israéliens alors qu'ils essaient de progresser vers la paix et la conciliation".

Mahmoud Abbas a félicité le Canada pour son investissement au Proche Orient. La radio de l’armée israélienne, Galei Tsahal, informe, par ailleurs, le même jour, que le président de l’Autorité palestinienne devrait rencontrer, ce mercredi 27 mai, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, ainsi que Jo Biden à Washington.


Des dirigeants communautaires juifs rencontrent Mahmoud Abbas (cnw.ca)
NICOLEGUEDJ
ALATÊTE
DELAFONDATION
FRANCE/ISRAËL
Source : la newsletter du CRIF diffusée le 27 mai



Nicole Guedj,
nouvelle présidente
de la Fondation France-Israël


Nicole Guedj a été élue présidente de la Fondation France-Israël, mardi 26 mai par le conseil d’administration. Elle a obtenu deux –tiers des voix, contre Emmanuel Trink et succède à Jacques Huntzinger.Nicole Guedj est conseiller d’Etat et avocat honoraire. Après avoir mené pendant plus de 25 ans une carrière d’avocat spécialisé dans la défense des droits de l’homme, elle a intégré le gouvernement en 2004, nommée secrétaire d’Etat aux programmes immobiliers de la Justice, puis reconduite comme secrétaire d’Etat aux droits des victimes.

Parallèlement, Nicole Guedj a toujours eu à cœur de s’impliquer pleinement dans la vie de la communauté juive de France. Elle est membre du comité directeur du CRIF, vice-présidente du Consistoire de Paris en charge des relations avec Israël, administrateur du Consistoire Central et de la Fondation CASIP COJASOR.

Nicole Guedj est également conseiller régionale d’Île-de-France et membre de la commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH). Présidente de la Fondation Casques Rouges, elle plaide pour la création d’une force internationale humanitaire de réaction rapide placée sous l’égide de l’ONU. Haim Musicant siège au titre des personnalités qualifiées au sein du conseil d’administration. Sous son impulsion, la FFI avait organisé un voyage de solidarité en Israël après la guerre déclenchée par le Hezbollah, Le CRIF et la FFI ont déjà organisé deux programmes ensemble : un voyage des étudiants de l’école de journalisme de sciences-po en Israël et un colloque sur les 60 ans d’Israël à l’université de Tel-Aviv avec l'ambassade de France et l’association des amis français de l’association des amis de Tel-Aviv.

La Fondation France Israël est née de la volonté, au plus haut niveau, des deux Etats, de favoriser le rapprochement entre les peuples français et israélien, « développer les liens entre les sociétés françaises et israélienne dans tous les domaines de la vie artistique, culturelle, économique, technologique et universitaire ». Dans le prolongement de l’élan commun exprimé, par les présidents Nicolas Sarkozy et Shimon Pérès, lors des visites d’Etat en Israël et en France de 2008, la Fondation France Israël entend faire un travail en profondeur au sein des deux sociétés civiles, pour maintenir ces ponts historiques, construire des liens nouveaux, développer des projets en commun et participer ainsi à la transformation des regards réciproques et à une meilleure entente entre les deux peuples. C’est au cœur de cet élan retrouvé, que s’inscrit toute la légitimité et la force de l’action de la Fondation France Israël, dont la déléguée générale est Perrine Dufoix.
OBAMA
NETANYAHOU

LEBRASDEFER
CONTINUE
Source : lejdd.fr en ligne le 26 mai


Israël exige la 'réciprocité'


A la veille du déplacement de Mahmoud Abbas à Washington, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a tenu à rappeler que les Palestiniens eux aussi avaient pris des engagements quand leurs dirigeants ont signé la 'feuille de route'.

Lorsqu'il avait été reçu à Washington le 18 mai, Netanyahou s'était en effet vu rappeler par Barack Obama l'engagement pris par Israël de créer un Etat palestinien. Obama avait aussi exhorté son invité à cesser de coloniser les territoires palestiniens. "Nous voulons la fin du conflit et nous voulons la réciprocité dans les exigences" a lancé Netanyahou mercredi, devant la Knesset.
LALISTE
ANTISIONISTE
DEDIEUDONNEE
Source : lemonde.fr en ligne le 26 mai



Dieudonné et la menace d’interdiction,
beaucoup de bruit pour rien



Le couperet est tombé le 25 mai à 18 h 47 : parmi les 161 listes déposées au ministère de l’intérieur pour les élections européennes du 7 juin, une seule n’a pas été validée, celle du Rassemblement pour l’initiative citoyenne présentée en Ile-de-France et qui fait encore l’objet d’un contentieux.

Autorisée, donc, la “liste antisioniste” emmenée par l’humoriste Dieudonné. Et oubliées les menaces d’interdiction lancées le 3 mai par Claude Guéant. Ce jour-là, le secrétaire général de l’Elysée avait indiqué sur Radio J que “les pouvoirs publics sont en train de voir si ces initiatives tombent sous le coup de la loi”. “Est-ce qu’on peut se présenter aux élections avec un programme ouvertement antisémite”, s’interrogeait le bras droit de Nicolas Sarkozy.
Le lendemain, sur RTL, il précisait qu’une “étude” avait été commandée aux “services des ministères compétents en l’espèce, c’est-à-dire les ministères de l’intérieur et de la justice”. Puis, le blackout. Les commentateurs se sont précipités sur la polémique, les polémistes ont discuté du caractère antisémite de l’antisionisme de Dieudonné… Mais aucun rapport d’étape n’a indiqué où en était “l’étude”, aucun fonctionnaire ne s’est exprimé sur les détails de la procédure jucidiaire. Jusqu’à ce 25 mai et l’autorisation de la liste antisioniste.

L’initiative de Claude Guéant a échoué dans les grandes largeurs. Dieudonné est sorti indemne du feuilleton judiciaire et plus présent que jamais dans l’opinion publique. Ce, alors même que la proposition semblait, dès l’origine, vouée à l’échec. Le 4 mai, Véronique Champeil-Desplats, professeure de droit constitutionnel à Paris-X Nanterre, rappelait dans Le Monde.fr que “l’inégibilité ne figure pas dans les sanctions prévues par les textes de loi relatifs au racisme et à l’antisémitisme”. Dès sa première intervention, sur Radio J, Claude Guéant lui-même confiait ses doutes quant aux chances de succès : “Je ne suis pas sûr que nous parvenions à les interdire.”

La précipitation du secrétaire général de l’Elysée à dévoiler son jeu et la faiblesse du dossier juridique ont immédiatement alimenté les spéculations sur les intentions du gouvernement. “A quoi joue l’Elysée et à quoi joue M. Guéant ?, s’ interrogeait le 3 mai Benoît Hamon, le porte-parole du PS. A quoi cela sert-il et quels sont les calculs derrière cela ? Pourquoi ce coup de pub ?” A demi-mots, nombre de socialistes ont accusé la droite d’avoir propulsé dans les pattes de l’opposition un Dieudonné encombrant et susceptible de grapiller quelques voix à gauche. Les leaders de la majorité ont rétorqué que l’initiative était motivée par le seul souci de lutter contre l’antisémitisme, “fonds de commerce” de Dieudonné. D’ailleurs, assure Xavier Bertrand, ce dernier a par la suite “fait profil bas”.

Aujourd’hui, alors que la polémique est retombée, ceux qui ont observé ce mois de controverses ne trouvent pas toujours pas la clé de l’affaire. Abel Mestre, qui suit pour Le Monde la campagne de Dieudonné se dit “incapable” de définir avec certitude les motivations de Claude Guéant, qui, dès sa première intervention, “semblait dans le flou”. Anne-Sophie Mercier, auteure de La Vérité sur Dieudonné, a elle aussi du mal à comprendre ce “coup de pub” gouvernemental pour une liste dont la notoriété était jusque-là limitée.

Plus étonnant, il est encore impossible de connaître le détail des procédures menées entre le 3 et le 25 mai. Au ministère de l’intérieur, le bureau des élections refuse de communiquer. Le service de presse de la place Beauvau reconnaît seulement que “l’on est à cheval entre le politique et le droit électoral”.

Quant aux partisans de l’intéressé, ils décèlent dans l’affaire une validation de leurs théories. “L’Etat se soumet aux ordres du lobby sioniste en France”, commentait au soir du 3 mai Alain Soral, ancien du Front national et proche de Dieudonné. Pierre Panet, le mandataire de la liste, a la même approche : “Claude Guéant a été sommé de dire ce qu’il a dit par les sionistes de la radio communautaire sur laquelle il était invité”, assure-t-il. Point de “coup de pub” du gouvernement, selon lui, et les seules “arrières-pensées politiciennes” sont à chercher du côté du PS, qui aurait “tenté de se poser en victime”.

L’affaire trouvera peut-être son épilogue définitif dans les urnes. En même temps qu’il prônait une interdiction, Claude Guéant appelait “tous les gens de bonne volonté” à “condamner moralement” la liste de Dieudonné. Chez ce dernier, on assure qu’un score de 3 %, au soir du 7 juin, serait un “succès”. Au-delà de 5 %, les antisionistes évoquent un “triomphe”.



Benoît Vitkine



Ile-de-France, Au fil de la campagne, Parti antisioniste

LESDEMELES
DIPLOMATIQUES
DUPREMIERMINISTRE
ISRAËLIEN
Source : la revue de presse de l'Ambassade de France
en Israël diffusée le 27 mai



Netanyahu :
Les relations avec les Etats-Unis
ont priorité sur les colonies sauvages



Le Premier ministre Binyamin Netanyahu a laissé entendre hier qu’il était prêt à démanteler des colonies sauvages afin de préserver les relations entre Israël et les Etats-Unis et de ne pas porter atteinte aux efforts destinés à stopper le programme nucléaire iranien. Le Haaretz rapporte qu’à la fin de la réunion du groupe parlementaire Likoud, le Premier ministre a appelé les membres de son parti à comprendre la situation diplomatique d’Israël et à s’abstenir de s’exprimer contre le démantèlement de colonies sauvages. Il a également déclaré : « La situation aujourd’hui n’est pas la même qu’entre 1996 et 1999. Nous n’avons pas de temps à perdre. Nous ne vivons pas une période normale. Le danger fond sur nous. De mon point de vue, la priorité est de garantir l’existence de l’Etat d’Israël, cela prime sur toute autre chose. Dans la situation difficile où nous sommes, nous devons p! rendre des décisions. Il faut que nos priorités soient définies conformément à nos besoins vitaux et que nous parvenions à une union nationale la plus large possible afin de repousser le danger. Nos relations avec les Etats-Unis sont importantes et il faut les préserver ».

M. Netanyahu a ajouté que l’évacuation des colonies sauvages pourrait se faire en quelques semaines. Face aux critiques concernant l’évacuation jeudi dernier de la colonie sauvage Maoz Esther, sur ordre du ministre de la Défense, le Premier ministre a souligné qu’Ehud Barak a agi en pleine coordination avec lui et « ne mène pas de politique indépendante ».

Par ces propos, écrit le journal, M. Netanyahu accepte de fait le lien créé par Washington entre les avancées réalisées par Israël dans le dossier palestinien et l’aide américaine face à l’Iran. Ces propos ont provoqué un tollé chez certains députés du Likoud mais aussi chez des ministres tels que Yuli Edelstein, Moshé Yaalon, Israël Katz et Guilad Erdan. Un haut responsable du Likoud a qualifié les propos du Premier ministre de « discours à la Sharon » tandis que d’autres l’ont mis en garde : « Netanyahu doit se rappeler que c’est la droite et non la gauche qui renverse habituellement les Premiers ministres ».