"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

dimanche, février 28, 2010

NOUVELLES
TENSIONS
SURLEMONTDUTEMPLE

Source : lenouvelobs.com en ligne
le 28 février à 11h 59

sur Diasporablog à 12h 27


Nouveaux heurts entre police
et fidèles à Jérusalem



Plusieurs affrontements ont eu lieu sur l'esplanade des Mosquées entre les forces de l'ordre et des musulmans.


La police israélienne a pénétré dimanche 28 février, sur l'esplanade des Mosquées de Jérusalem-est après des jets de pierres sur des visiteurs du lieu saint musulman, a indiqué un porte-parole de la police.
"Des fidèles musulmans ont lancé des pierres contre des visiteurs qui se rendaient sur ce site, et nos forces ont pénétré sur place pour procéder à des arrestations", a indiqué ce porte-parole.
"Une vingtaine de jeunes se sont retranchés dans les mosquées, et nous avons préventivement décidé de limiter l'accès à l'esplanade aux hommes âgés de plus de 50 ans", a-t-il ajouté.
Pour les femmes, il n'y a pas de limitation d'âge, a-t-il précisé.


Tensions entre Israéliens et Palestiniens

L'esplanade des Mosquées est le troisième lieu saint de l'islam, après La Mecque et Médine. Il est aussi l'endroit le plus sacré pour les juifs qui l'appellent le Mont du Temple.
Les juifs célèbrent dimanche et lundi la fête de Pourim.
Des tensions et des heurts sont survenus ces derniers jours entre Israéliens et Palestiniens après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou eut fait part de son intention d'ajouter le Caveau des Patriarches à Hébron et le Tombeau de Rachel, à Bethléem, à la liste des sites historiques d'Israël dans le cadre d'un programme de restauration.
LAVEUVE
DEMOSHEDAYAN
VIVEMENTHOSTILE
ALABARRIEREDESECURITE

Souvenir : lenouvelobs.com via l'AFP



La veuve de Moshé Dayan dénonce
la barrière israélienne en Cisjordanie


La veuve du général Moshé Dayan, une des grandes figures militaires de l'histoire d'Israël, a dénoncé dimanche la barrière de sécurité israélienne érigée en Cisjordanie, exprimant son pessimisme quant aux chances de paix avec les Palestiniens.

"Quand je me rends dans les Territoires (occupés), je ne me fatigue même plus à leur instiller (aux Palestiniens) de l'espoir. Par politesse, je leur dis que j'espère un changement, mais la dégradation (de leur situation) est épouvantable", explique Ruth Dayan dans une interview publiée sur le site internet du quotidien de gauche Haaretz.



"La barrière en particulier. C'est quelque chose que je ne peux pas tolérer", assure Mme Dayan.

Présentée par Israël comme une "clôture antiterroriste", cette barrière, qui doit s'étendre à terme sur plus de 650 km, est qualifiée de "mur de l'apartheid" par les Palestiniens. Elle empiète sur la Cisjordanie et rend problématique la création d'un Etat palestinien viable.

"Je suis à un âge où je ne parle même plus de paix. Nous ne savons pas comment faire la paix. Nous allons de guerre en guerre, et cela ne prendra jamais fin", poursuit Mme Dayan, âgée de 93 ans, laissant entendre que l'idéal sioniste a échoué.

Mme Dayan, impliquée dans le rapprochement israélo-palestinien, raconte que l'ancien chef palestinien Yasser Arafat "admirait" son mari, ajoutant que ce dernier avait adopté "une attitude positive envers les Arabes, même après la Guerre des Six Jours" de juin 1967.

"Il (Dayan) voyageait seul à Naplouse (nord de la Cisjordanie), il aimait bien être avec eux (les Palestiniens). Il entretenait un dialogue avec eux. Aujourd'hui, qui leur parle ? Pour le gouvernement actuel (de Benjamin Netanyhahu), la paix n'est qu'un vain mot", déplore-t-elle.

Né en 1915 en Palestine ottomane, Moshé Dayan était ministre de la Défense travailliste lors de la Guerre des Six Jours qui allait voir Israël s'emparer de la Cisjordanie, de la bande de Gaza, de Jérusalem-Est et du Golan syrien.

Le célèbre général borgne -- il perdit l'oeil gauche durant la Seconde Guerre mondiale-- fut nommé aux Affaires étrangères en 1977 et négocia la paix avec l'Egypte d'Anouar el-Sadate en 1979, avant de mourir en 1981.

jeudi, février 25, 2010

LAERONAUTIQUE
ISRAELIENPOURSUIT
SAPERCEECOMMERCIALE
Source : europe1.fr en ligne le 25 février



Le Pologne achète 8 drones à Israël


Le ministère polonais de la Défense et la société israélienne Aeronautics ont signé jeudi à Varsovie un accord d'achat par la Pologne de huit drones (avions de reconnaissance sans pilote, ndlr) israéliens, a annoncé le ministère sur son site internet. Un lot de quatre appareils sera livré directement aux troupes polonaises en Afghanistan, et les quatre autres doivent servir à l'entraînement en Pologne, selon le ministre polonais de la Défense, Bogdan Klich.
LARTAFRICAIN
SINVITEENISRAËL
Source : jeuneafrique.com en ligne
le 25 février



L'Afrique s'expose à Tel-Aviv



Pour la première fois, douze artistes subsahariens présentent leurs œuvres dans l’État hébreu. Les commissaires de l’exposition veulent ainsi familiariser les Israéliens avec le continent.


C’est la première fois que le public israélien est confronté à un panorama aussi vaste de l’art contemporain subsaharien. Un voyage au cœur de l’Afrique contemporaine, à travers des photographies, des vidéos, des ­sculptures, des installations, des ­collages, des peintures… Et douze ­artistes venus du Ghana, de Madagascar, du Congo, du Cameroun, du Togo, d’Afrique du Sud, du Gabon, du Kenya ou ­encore du Burundi. « Le public ne devrait pas entrer ici en pensant explorer un monde étranger. La force d’une œuvre d’art est de communiquer de façon universelle, quelle que soit son origine », explique Simon Njami, l’un des deux ­commissaires de l’exposition « A Collective Diary – An African Contemporary Journey », qui se tient jusqu’au 6 avril en Israël.

En effet, l’exposition, qui se présente comme un grand journal intime collectif, aborde des thèmes communs à tous, comme l’identité. « À travers ce kaléidoscope, l’exposition veut rappeler qu’il n’existe pas un artiste africain. Il y a des individualités, avec leurs rêves et leurs colères, leurs espoirs et leurs luttes », explique Simon Njami, qui a sélectionné les artistes avec Mikaela Zyss.

On y croise les autoportraits en noir et blanc de Samuel Fosso, qui se met en scène sous les traits de personnalités noires ; les dessins colorés de William Wilson illustrant l’histoire des relations afro-européennes ; la vidéo de la Congolaise Michèle Magema, qui dénonce le sectarisme religieux ; les installations, faites à partir d’objets et de vêtements recyclés, du Nigérian Dilomprizulike ; ou encore le célèbre Crumbling Wall, du Ghanéen El Anatsui : 4 mètres d’assemblage d’ustensiles usagés…

« Si l’art contemporain israélien est un peu sorti de ses frontières ces dernières années, en revanche, très peu de choses sont entrées dans le pays. Il était donc important de montrer quelque chose de nouveau et de familiariser les Israéliens avec l’Afrique, à la fois proche et lointaine du Proche-Orient », explique la Franco-Israélienne Mikaela Zyss.

Avec cette exposition, le musée d’Art contemporain d’Herzliya, fondé en 1965, explore une facette de l’art contemporain méconnue des Israéliens. « La confluence d’artistes locaux et internationaux permet d’accroître le pouvoir que possède l’art de traverser les frontières », affirme Dalia Levin, la ­directrice du musée. Tandis que Simon Njami précise : « Présenter cette exposition en Israël n’est pas sans conséquence. Dans un pays partagé entre une histoire tragique et un présent instable, le souffle et la générosité de ces artistes qui, en apparence, sont issus d’un autre monde nous ramènent à notre appartenance au genre humain. L’Afrique a eu sa part de conflits et de drames, mais ses artistes sont là pour prouver qu’il y a toujours un espoir, une manière différente d’affronter une ­réalité difficile. »
LASSASSINATDUCADRE
DUHAMASADUBAÏDES

PASSEPORTSISRAELIENS
RETROUVES
Source : la newsletter de l'Ambassade
de France en Israël diffusée le 25 février



Dubaï a divulgué l’identité
de quinze nouveaux agents ;
dix d’entre eux portent les noms
de citoyens israéliens


Avi Issacharof et Haïm Levinson
Haaretz

La police de Dubaï a divulgué hier l’identité de quinze nouveaux suspects qui, selon elle, ont participé à l’assassinat du haut responsable du Hamas, Mahmud al-Mabhuh. Il s’agirait de six citoyens britanniques, trois irlandais, trois français et trois australiens. Au total, vingt-six agents ont été mis au jour par la police de Dubaï.

Selon une enquête du Haaretz, au moins dix personnes résidant en Israël portent des noms identiques à ceux publiés hier par la police de Dubaï. Certains d’entre eux possèdent une nationalité étrangère qui correspond à celle des passeports utilisés par les auteurs de l’attentat.

Parmi les nouveaux suspects figurent cinq femmes. La police de Dubaï affirme avoir dépisté la plupart des membres de la cellule grâce, entre autres, au fait qu’ils aient utilisés des cartes de crédits émises par une banque américaine spécifique.

Les membres de la cellule sont arrivés à Dubaï en provenance de sept villes différentes : Zurich, Rome, Paris, Francfort, Milan, Düsseldorf et Hong Kong. Au terme de l’opération, il se sont dispersés dans différents pays et au moins deux d’entre eux auraient pris un ferry pour l’Iran.

Selon la police de Dubaï, tous les passeports utilisés par les membres de la cellule étaient de vrais passeports obtenus frauduleusement et non des contrefaçons.

Comme il y a dix jours, lors de la révélation de l’identité des onze premiers membres de la cellule, au moins dix Israéliens ont été hier surpris d’apprendre que leur identité a été usurpée lors de l’opération à Dubaï.

Le Premier ministre australien, Kevin Rudd, a fait savoir que son pays « ne passera pas sous silence l’utilisation de passeports australiens » et que l’ambassadeur d’Israël à Canberra, Yuval Rotem, a été convoqué pour fournir des éclaircissements.

mercredi, février 24, 2010

LACHEFDELADIPLOMATIE
DELUNIONEUROPEENNE
ENVISITEENISRAËL

Source : lefigaro.fr via l'AFP
en ligne le 24 février


Ashton en Israël le 17/3


La haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères Catherine Ashton se rendra en Israël le 17 mars, a annoncé aujourd'hui la mission israélienne auprès de l'UE.

"La baronne Ashton visitera Israël le 17 mars à l'invitation du ministre des Affaires étrangères (Avigdor) Lieberman", a indiqué la mission israélienne dans un communiqué publié à Bruxelles. A cette occasion, poursuit le communiqué, Mme Ashton et M. Lieberman "poursuivront leur discussion sur le renforcement des relations entre Israël et l'UE ainsi que sur d'autres sujets".

Catherine Ashton avait déjà annoncé son intention de se rendre prochainement au Moyen-Orient, mais sans donner de date ni de précisions sur les étapes de la visite. La chef de la diplomatie de l'UE et le chef de la diplomatie israélienne se sont rencontrés lundi soir à Bruxelles et ont une discussion "franche et sérieuse", a indiqué le communiqué israélien. Il y a notamment été question de l'utilisation frauduleuse de passeports européens dans le meurtre à Dubaï en janvier d'un cadre du Hamas, que les services secrets israéliens sont soupçonnés d'avoir organisé.

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LASSASSINATADUBAÏ
DUNCADREDUHAMAS
LANOTORIETEDES
SERVICESSECRETS
ISRAELIENSENCHUTELIBRE
Source : courrierinternational.com
en ligne le 23 février


Le Mossad piégé
par son amateurisme



Le meurtre d’un dirigeant du Hamas à Dubaï vient de faire voler en éclats l’image d’efficacité des services secrets israéliens. Les commentaires consternés du quotidien Ha’Aretz.

Nehemia Strassler 
Ha'Aretz


Une image capturée le 19 janvier 2010 grâce aux caméras de vidéosurveillance montre un membre du personnel de l'hôtel accompagner Mahmoud Al-Mabhouh à sa chambre. Selon la police de Dubaï, deux des meurtriers présumés se tiennent derrière eux dans l'ascenceur, déguisé en touristes en tenue de tennis.

L’opération d’élimination [de Mahmoud Al-Mabhouh] a d’abord été présentée comme une nouvelle réussite du Mossad : ses agents sont entrés secrètement dans un pays arabe pour y liquider un terroriste notoire [en l’occurrence un dirigeant du Hamas] et en repartir tranquillement. Mais c’est alors que la police de Dubaï a produit le thriller le plus couru du moment : un long-métrage assorti d’un véritable dossier de presse comportant les photos de ses acteurs prétendument anonymes. Il est alors apparu que le Mossad est aujourd’hui devenu une organisation dépassée et d’un amateurisme effrayant.

Les planificateurs de l’opération n’ont pas tenu compte du fait que les technologies ont évolué. Jadis, il suffisait de falsifier un passeport, de se coller une fausse barbe et de se déguiser en joueur de tennis avec une casquette de baseball. C’est ce qu’on lisait dans les romans d’espionnage. Mais le monde d’aujourd’hui est un monde informatisé, numérisé, connecté et filmé en continu. Franchement, la police de Dubaï pouvait-elle échouer dans son enquête ? L’équipe de tueurs [israéliens] a laissé tant d’indices que même un aveugle les aurait retrouvés. Exemple : les membres de l’équipe d’agresseurs n’ont cessé de communiquer entre eux avec des téléphones cellulaires pendant l’opération. Or tout le monde sait que ces appareils sont également de redoutables instruments de détection, qui permettent de localiser à la seconde près leurs utilisateurs et d’en enregistrer les conversations.

Comble du comble, les tueurs ont tous quitté l’hôtel au même moment, immédiatement après l’assassinat qu’ils venaient de commettre, au risque de se faire repérer et arrêter à l’aéroport. Enfin, si jamais quelqu’un aurait encore pu croire que l’opération avait été menée par un autre service d’espionnage que le Mossad, les membres du commando ont pris soin d’usurper l’identité de sept Israéliens encore en vie – qui n’en sont toujours pas revenus. La police de Dubaï n’a vraiment aucun mérite : elle s’est vu livrer sur un plateau la clé du mystère par une organisation d’amateurs.

Paul Keeley vit à Nahsholim [au sud de Haïfa] depuis maintenant quinze ans, mais dispose toujours d’un passeport britannique tout en étant citoyen israélien. “Depuis que j’ai découvert qu’on a utilisé mon identité, je suis comme un zombie. Je vis un véritable cauchemar et j’ai peur pour ma vie.” Un sentiment partagé par les six autres infortunés dont l’identité a également été volée.

Nous venons d’assister à une gigantesque fraude, à une violation de la vie privée et à une sérieuse entorse au droit de tout citoyen à la sécurité et à la liberté de mouvement. Ces sept Israéliens pourront-ils à l’avenir voyager sans risques à l’étranger ? La violation de leur vie privée n’est-elle pas un prix trop lourd à payer ? Il ne nous reste plus qu’à espérer que le Mossad ne considère pas que tous les citoyens de ce pays se sont enrôlés dans ses rangs. En effet, tout cela rappelle la prophétie apocalyptique de feu Yeshayahou Leibowitz [philosophe religieux israélien], qui prédisait que la perpétuation de l’occupation [des Territoires palestiniens] et de la guerre finirait par transformer tous les Israéliens en membres du Shabak [Renseignements intérieurs]. Aujourd’hui, nous sommes en tout cas devenus des membres du Mossad.

La plus grave question est de savoir si le Premier ministre israélien, qui est politiquement responsable du Mossad, a soupesé les profits et les pertes d’une opération à laquelle il a donné son accord. Pour l’instant, les pertes sont énormes. Mahmoud Al-Mabhouh sera vite remplacé par un autre dirigeant du Hamas, peut-être plus cruel. Ce sont au moins onze agents du Mossad qui ne peuvent plus opérer à l’étranger. Les méthodes du Mossad sont désormais connues. Dubaï, un Etat arabe modéré, reconsidérera sans doute l’opportunité de continuer à entretenir des relations avec Israël. Enfin, le statut d’Israël auprès des chancelleries et de l’opinion européenne est encore plus démonétisé. La fiction d’une réussite s’est transformée, dans la réalité, en échec retentissant. Et le Mossad est devenu une organisation d’amateurs vivant dans un passé révolu.
APRESLASSASSINAT
DUNCADREDUHAMAS
ADUBAÏLATENSIONREGNE
ENTRELEROYAUMEUNI

ETISRAËL
Source : courrierinternational.com
en ligne le 25 février


De quoi alimenter
un désamour croissant


La mort brutale de Mahmoud Al-Mabhouh, le mois dernier à Dubaï, a provoqué un regain de tension entre Israël et le Royaume-Uni. Les détails de l’assassinat du chef militaire du Hamas sont encore flous. Mais Israël est déjà dans la ligne de mire de la communauté internationale – à cause de son opération militaire contre Gaza l’année dernière – et le gouvernement israélien se doit de calmer le jeu, d’autant plus que le Royaume-Uni est un allié stratégique indispensable. Les autorités israéliennes vont donc surveiller de près les réactions de l’opinion publique britannique. L’hostilité du pays, considéré comme le plus virulent des pays européens, est une source d’inquiétude pour l’Etat juif.

Les relations entre les deux gouvernements sont bonnes, insistent les diplomates des deux pays. Le Royaume-Uni et Israël travaillent ensemble sur des sujets importants, comme le programme nucléaire iranien. D’autres thèmes, en revanche, suscitent des tensions évidentes. Ainsi, les récentes tentatives des tribunaux britanniques d’inculper pour crimes de guerre hommes politiques et militaires israéliens exaspèrent les dirigeants israéliens. Dernièrement, Tzipi Livni, ancienne ministre des Affaires étrangères et actuelle dirigeante de l’opposition, a dû annuler un voyage à Londres. Un juge anglais venait en effet de lancer un mandat d’arrêt à son encontre pour son rôle dans l’opération militaire israélienne sur Gaza en 2009.

Pour Jonathan Rynhold, chercheur au Centre Begin-Sadat d’études stratégiques, la controverse sur l’assassinat de Dubaï ne va que faire empirer les choses : “C’est une situation idéale pour ceux qui veulent arrêter des Israéliens dès leur arrivée à Heathrow. Et les dernières rumeurs leur facilitent la tâche.” Le gouvernement israélien suit également avec inquiétude la montée des critiques concernant sa politique de colonisation en Cisjordanie. Par exemple, le Royaume-Uni a été le fer de lance d’une campagne de l’Union européenne visant à priver les exportations en provenance des colonies juives dans les Territoires palestiniens des avantages commerciaux accordés aux autres exportations israéliennes. Les Israéliens craignent que cette campagne ne soit que le début d’une volonté d’appliquer des sanctions économiques à l’encontre d’Israël – même les diplomates britanniques nient farouchement cette accusation.

La virulence de l’opinion publique britannique à l’égard de la politique israélienne en Cisjordanie et à Gaza est une autre source d’inquiétude. “Nous entretenons d’excellentes relations de travail avec le gouvernement – et des relations très tendues avec une partie de l’opinion publique”, a déclaré dernièrement un diplomate israélien. Il a même reconnu que cette défiance envers Israël s’étendait à la sphère diplomatique.

M. Rynhold reconnaît qu’il y a eu “une prise de distance avec Israël” au Royaume-Uni. Selon lui, les relations ont commencé à se détériorer au moment du départ de Tony Blair. Pourtant, ajoute-t-il, l’assassinat de Dubaï ne risque pas d’engendrer une nouvelle crise, car toute cette affaire est bien trop opaque. “Je ne crois pas que cela sera une cause de rupture”, dit-il.

Pour le moment, c’est le sentiment partagé par de nombreux représentants d’Israël. Selon eux, l’origine des assassins de Dubaï ne sera jamais établie de manière définitive, et ils restent persuadés que le Royaume-Uni et les autres gouvernements européens soutiennent – du moins officieusement – l’intransigeance d’Israël à l’égard du Hamas. Devant la montée des critiques à l’égard d’Israël au Royaume-Uni – mais aussi dans le reste du monde –, les semaines à venir viendront confirmer ou non ces suppositions.
UNEXMEMBRE
DUHAMAS
ALLIEDISRAËL
Source : lefigaro.fr via l'AFP en ligne

le 24 février



Fils/fondateur du Hamas:
taupe d'Israël



Le fils d'un des fondateurs du Hamas était une "taupe" du Shin-Bet israélien au sein de la hiérarchie du mouvement islamiste palestinien, a indiqué aujourd'hui le journal Haaretz.

Selon des extraits d'un article à paraître intégralement vendredi, Mosab Hassan Youssef, 32 ans, fils de Sheikh Hassan Youssef, un fondateur du Hamas en Cisjordanie, a permis au service intérieur de sécurité de procéder à des arrestations retentissantes et d'empêcher des dizaines d'attentats anti-israéliens durant la seconde Intifada palestinienne.

Ses informations ont notamment conduit aux arrestations d'Ibrahim Hamid, un chef militaire du Hamas en Cisjordanie, de Marwan Barghouthi, alors secrétaire général du parti Fatah dans ce même territoire, et d'Abdallah Barghouthi, un chef militaire du Hamas responsable de meurtrières attaques à la bombe.

Au sein du Shin Bet, Mosab Hassan Youssef était surnommé "Le prince vert".
Aujourd'hui réfugié en Californie, il s'est converti au christianisme il y a une dizaine d'années et est le co-auteur avec Ron Bracki d'un livre, "Fils du Hamas", qui doit être publié la semaine prochaine aux Etats-Unis.

mardi, février 23, 2010

MOHAMEDALI,
LASTARMONDIALE

DELABOXESEFERA
SOIGNEENISRAËL
Source : lefigaro.fr via l'AFP en ligne
le 23 février



Mohamed Ali veut être soigné
en Israël



Mohamed Ali, figure légendaire de la boxe, veut tester en Israël un nouveau traitement contre la maladie de Parkinson mis au point par une société de biotechnologie locale, a-t-on appris auprès de cette entreprise. "Rashida Ali, la fille de l'ex-boxeur, nous a contactés après avoir entendu parler de notre travail sur les cellules souches adultes. Elle nous a affirmé que son père souhaitait prendre part aux expérimentations que nous prévoyons d'effectuer", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la compagnie Brainstorm.

Selon ce dernier, le traitement mis au point concerne en priorité la sclérose latérale amyotrophique (SLA), mais si les tests sont concluants, il sera étendu à la maladie de Parkinson, dont souffre Mohammed Ali depuis des années.


..
LASSASSINATDUCADRE
DUHAMASADUBAÏ
SARKOZYTANCEISRAËL

Source : la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël diffusée le 23 février




Sarkozy :
L’assassinat d’al-Mabhuh
ne peut être justifié


Barak Ravid et Dana Herman
Haaretz

Le président français, Nicolas Sarkozy, a fermement condamné hier l’élimination à Dubaï du haut responsable du Hamas, Mahmud al-Mabhuh. Lors d’une conférence de presse à Paris avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmud Abbas, le président Sarkozy a déclaré : « La France condamne ce qui n’est rien d’autre qu’un assassinat. C’est clair, c’est simple et c’est précis. Et je veux le redire sans aucune ambigüité : la France condamne toutes les exécutions. Ce genre d’évènement ne peut qu’attiser les tensions et n’amène rien de positif. La France est une démocratie et on ne peut pas accepter cela. Et nous ne l’accepterons pas ».

MM. Sarkozy et Abbas ont appelé à une reprise rapide des pourparlers qui mèneront à la création d’un Etat palestinien. Le président français a déclaré qu’il œuvrerait à la création d’un « Etat palestinien moderne et viable avec Jérusalem pour capitale ». Il a ajouté que les frontières entre les deux Etats devront se baser sur les frontières de 1967 et que toute solution au conflit au Proche-Orient devra comprendre une discussion sur la question des réfugiés.

Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, a dû faire face hier à Bruxelles aux accusations et aux allusions quant à l’implication d’Israël dans l’élimination du haut responsable du Hamas, Mahmud al-Mabhuh, dans la falsification de passeports européens et dans l’usurpation des identités de plusieurs citoyens britanniques. Le message de M. Liberman était clair : nul ne peut prouver qu’Israël est impliqué et, par conséquent, Israël n’a aucune raison de réagir à ces accusations.

Avigdor Liberman s’est entretenu hier à Bruxelles avec les ministres irlandais et britannique des Affaires étrangères, deux pays dont les passeports ont été utilisés par la cellule qui a perpétré l’attentat contre Mabhuh. Le ministre irlandais, Micheál Martin, a dit à son homologue israélien que l’Irlande considère avec beaucoup de gravité l’utilisation de faux passeports irlandais ajoutant que cela risque de mettre en danger les citoyens irlandais à l’étranger. Le ministre britannique, David Miliband, a lui laissé entendre que cette affaire pourrait nuire aux relations israélo-britanniques. « Il existe des relations de confiance entre Etats et il y a certaines choses qui ne se font pas », a déclaré M. Miliband.

Avigdor Liberman s’est de son côté refusé à confirmer une quelconque implication d’Israël dans l’élimination ou dans la contrefaçon des passeports. « Il n’existe aucun élément qui indique qu’Israël soit impliqué », a dit M. Liberman à ses homologues irlandais et britannique. « Si quelqu’un avait fourni des informations différentes, au-delà de ce que l’on peut voir dans la presse, Israël y aurait réagi. Mais en l’absence de telles informations, il n’est nullement besoin de réagir ».

M. Liberman a ajouté que dans de nombreux cas, Israël est accusé à tort par le monde arabe : « Il y a, dans le monde arabe, une tendance à accuser Israël de tout ce qui se passe dans le monde. Au Proche-Orient il y a beaucoup de luttes internes au sein de pays et d’organismes qui ne sont pas démocratiques comme l’est Israël ».

Parallèlement aux rencontres entre Avigdor Liberman à Bruxelles, l’Union européenne a condamné hier l’utilisation de passeports européens dans le cadre de l’élimination de Mabhuh. Comme prévu, cette condamnation ne mentionne pas nommément Israël. « L’assassinat de Mahmud al-Mabhuh perpétré à Dubaï est un sujet de profonde inquiétude pour l’UE », affirme la déclaration publiée hier par les vingt-sept ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Moratinos, a déclaré hier, avant sa rencontre avec Avigdor Liberman, que l’Union européenne « condamne fermement » l’usage qui a été fait de faux passeports. M. Moratinos, dont le pays assure la présidence de l’UE, a lu un communiqué dans lequel il est dit : « L’UE condamne vivement le fait que ceux qui sont impliqués dans cette action ont utilisé des passeports frauduleux d’Etats membres de l’UE et des cartes de crédit acquises via l’usurpation d’identité de citoyens de l’UE. Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait qu’un passeport, qui est un document légal et important, puisse être utilisé d’une manière différente et dans un objectif différent ».

Par ailleurs, Robert Serry, l’émissaire du secrétaire général des Nations-Unies pour le Proche-Orient, a publié hier un communiqué dans lequel il exprime sa préoccupation suite à l’inscription du tombeau de Rachel et du caveau des Patriarches sur la liste des sites du patrimoine juif. Selon lui, « ces sites sont situés en territoire palestinien et ils ont une importance non seulement pour le judaïsme, mais aussi pour l’islam et le christianisme ». M. Serry a mis en garde que l’application de cette décision du gouvernement israélien sur le terrain risque de porter préjudice à la confiance nécessaire et de faire échec à la reprise des pourparlers.
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lundi, février 22, 2010

ASSASSINATDEDUBAÏ
LUECOMDAMNE
Source : le site MSN via l'AFP en ligne
le 22 février


L'UE condamne le meurtre de Dubaï
sans mettre en cause Israël


Les pays de l'UE ont désapprouvé lundi l'assassinat d'un responsable du Hamas à Dubaï, mais sans mettre en cause directement Israël qui est soupçonné de l'avoir organisé et en concentrant leurs critiques sur l'utilisation de passeports européens dans cette opération.


Le meurtre de l'un des fondateurs de la branche armée du Hamas, Mahmoud Al-Mabhouh, "soulève des questions qui sont profondément dérangeantes" pour l'Union européenne, indique un texte au contenu soigneusement pesé, adopté par les chefs de la diplomatie lors d'une réunion à Bruxelles.

Les ministres se sont gardés de pointer directement du doigt la responsabilité d'Israël, plusieurs d'entre eux faisant valoir que rien n'était prouvé à ce jour, tout en estimant que cette opération "ne peut pas contribuer à la paix et à la stabilité au Moyen-Orient".

Selon une source diplomatique, "Israël n'est pas nommé mais le message est très clair" à l'égard de l'Etat hébreu, dont le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman se trouvait lundi en visite à Bruxelles.

Ce dernier a rencontré plusieurs responsables européens en réitérant la position officielle de son gouvernement sur cette affaire embarrassante: "Rien ne prouve qu'Israël est impliqué", a-t-il affirmé dans un communiqué publié à Jérusalem.

Les ministres européens ont réservé leurs mots les plus durs pour l'utilisation par le commando à Dubaï de faux passeports utilisant les identités de citoyens européens.

"L'UE condamne fermement l'utilisation de passeports falsifiés de pays membres de l'Union européenne et de cartes de crédits, obtenus via le vol d'identités de citoyens européens", indique leur texte.

Selon l'enquête de la police de Dubaï, des membres du commando qui a assassiné l'un des fondateurs de la branche armée du Hamas, Mahmoud Al-Mabhouh, retrouvé mort le 20 janvier dans un hôtel, détenaient des passeports britanniques, irlandais, français et allemand. A ses yeux, il ne fait guère de doute que le Mossad est derrière ce meurtre.

Lundi, les capitales européennes ont accentué la pression sur l'Etat hébreu.

A Paris, le président français Nicolas Sarkozy a fait part de sa "condamnation sans appel" de "l'exécution" de Dubaï, lors d'un conférence de presse commune avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

"Ce genre d'événement ne peut qu'attiser les tensions et n'amène rien de positif. La France est une démocratie et on ne peut pas accepter ça", a affirmé M. Sarkozy.

Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a promis d'aller "au fond des choses" dans l'enquête sur l'utilisation de passeports et souligné à l'attention de l'Etat hébreu l'importance de respecter "les règles de l'Etat de droit".

Les critiques européennes ne devraient pas dépasser toutefois le stade des protestations verbales, selon un diplomate. M. Miliband a ainsi souligné la nécessité de maintenir la coopération entre son pays et l'Etat hébreu.

L'affaire survient à un moment où les Européens s'efforcent d'encourager une relance des négociations de paix israélo-palestiniennes et de peser sur leur issue aux côtés des Etats-Unis, alors qu'ils se contentent à ce jour surtout d'être les bailleurs de fonds des Palestiniens.

Dans une tribune de presse, les chefs de la diplomatie espagnole et française, Miguel Angel Moratinos et Bernard Kouchner, ont ainsi estimé lundi que les Européens devaient proposer un "calendrier de négociations" sur le statut final de l'Etat palestinien et "une conférence au sommet pour la paix".
NICOLASSARKOZY
SOUHAITEUNETAT

PALESTINIEN
DANSLESFRONTIERESDE67

Source : lexpress.fr avec Agences
en ligne le 22 février


Sarkozy promet
de nouvelles initiatives
pour créer un État palestinien



Aux côtés du président palestinien Mahmoud Abbas, le président Nicolas Sarkozy a promis de prochaines initiatives pour surmonter le blocage du processus de paix israélo-palestinien. "Tout doit être fait pour que les discussions reprennent", a-t-il plaidé lundi. "S'il n'y a pas de discussions, conférence ou pas, nous prenons le risque, je veux le dire à la communauté internationale, d'une troisième Intifada", a déclaré Nicolas Sarkozy, lors d'une conférence de presse à Paris avec Mahmoud Abbas. Le président français a alors affirmé s'être entendu avec le président palestinien sur des "initiatives", qu'il n'a pas souhaité détailler.

Nicolas Sarkozy n'a donc pas développé l'idée d'une reconnaissance d'un État palestinien proclamé rapidement, sans accord avec Israël sur la question des frontières. Une piste envisagée durant le week-end par le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner. Ce dernier a juste mis sur la table "un certain nombre de possibilités d'alternatives au cas où on ne débloquerait pas les choses", a expliqué le président français, s'abstenant de tout soutien direct à l'égard de son ministre.


"Un État palestinien réel"

"Ce que nous voulons, c'est un État réel, un État palestinien dans les frontières de 1967, avec un échange de territoires, comme ça a toujours été dit", a insisté Nicolas Sarkozy. Selon lui, la situation actuelle est "d'autant plus incompréhensible et inacceptable que tout le monde connaît les termes d'un accord de paix définitif". Ces termes sont "deux États, Jérusalem capitale de deux États, un État palestinien dans les frontières de 1967, un échange de territoires, une discussion sur les réfugiés". Interrogé malgré tout sur l'hypothèse d'une proclamation unilatérale par les Palestiniens de leur État, Nicolas Sarkozy a répondu : "On verrait à ce moment-là (...) ce qu'on ferait."

De son côté, Mahmoud Abbas a vanté l'approche de son Premier ministre Salam Fayyad, qui a modernisé l'administration de la Cisjordanie, attirant les investisseurs privés, dans le but de jeter les bases d'un État palestinien viable en 2011. "Nous avons diffusé la culture de la paix au lieu de la culture de violence dans nos territoires", a plaidé le président palestinien.

Au cours de la visite de deux jours à Paris de Mahmoud Abbas, les responsables français ont cherché à réaffirmer le rôle que l'Union européenne devait jouer aux côtés des Américains, selon eux, dans un processus de paix actuellement au point mort. Dans une tribune publiée lundi dans Le Monde , Bernard Kouchner et son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos, ont suggéré que les Européens proposent un "calendrier de négociations" au-delà des discussions de proximité proposées par les États-Unis, "aujourd'hui nécessaires, mais insuffisantes". Ce calendrier porterait sur l'ensemble des questions du statut final (sécurité, frontières, eau, réfugiés, Jérusalem). Ils ont aussi proposé que l'UE "accueille une conférence au sommet pour la paix permettant de conforter et d'encadrer cette dynamique, et d'encourager la reprise des contacts pour une paix définitive entre la Syrie et le Liban et Israël".
AJERICHO
DESJUIFSRELIGIEUX
HORSLALOI
Source : la revue de presse

de l'Ambassade de France en Israël
diffusée le 22 février


Jéricho d’abord


Zvi Zinger et Roni Shaked
Yediot Aharonot


« Au lieu de nous occuper de sécurité, nous avons dû chasser des délinquants qui ont mis en danger leur vies mais aussi celles de soldats qui ont dû opérer en zone A pour les évacuer », ont déclaré hier des responsables militaires après l’évacuation par la force de dizaines de colons et de militants de droite qui s’étaient retranchés dans l’ancienne synagogue Naaran à Jéricho.

Une centaine de militants de droite et de colons, dont le député Michaël Ben-Ari, se sont rendus hier après-midi aux abords de Jéricho, et ont réclamé d’entrer dans la ville, sans coordination préalable. Les soldats leur ont interdit le passage, mais plusieurs dizaines ont contourné le barrage et ont couru en direction de la synagogue.

Le commandant de l’Administration civile s’est immédiatement adressé aux responsables de services de sécurité palestiniens à Jéricho, leur demandant de s’éloigner de la synagogue pour éviter toute confrontation.

Les militants ont hissé le drapeau israélien sur la synagogue et se sont mis à prier. Avant qu’ils ne puissent poursuivre vers une autre synagogue de la ville, Tsahal et les gardes-frontières ont encerclé le bâtiment et les ont, relativement rapidement, évacués vers l’extérieur de la ville où ils ont été remis à la police. Trente-cinq personnes ont été arrêtées.
ASSASSINATADUBAÏ
MYSTERIEUSE

DISPARITION
Source : nouvelobs.com avec l'AFP
en ligne le 22 février


Un membre présumé
du commando a disparu


Un homme soupçonné d'avoir participé à l'assassinat d'un des cadres du Hamas dans un hôtel de Dubaï a mystérieusement disparu en Israël.


Un homme soupçonné d'avoir participé à l'assassinat à Dubaï d'un cadre de la branche armée du Hamas sous l'identité de Michael Bodenheimer a mystérieusement disparu en Israël, rapporte lundi 22 février le quotidien israélien Yediot Aharonot.
Son nom figurait encore la semaine dernière sur la plaque d'entrée d'un immeuble de bureaux à Herzliya, au nord de Tel-Aviv, selon une enquête du journal populaire.Mais le nom de Michael Bodenheimer a disparu dimanche et il s'avère que la société qui avait loué le bureau dans cet immeuble discret est fictive, a constaté le quotidien, qui publie des photos à l'appui de ses dires.


Volatilisé

Depuis que l'affaire a éclaté, l'homme est introuvable.
Un dénommé Michael Bodenheimer avait obtenu en juin dernier un passeport allemand valide, a indiqué de son côté le magazine allemand Der Spiegel.
Ce passeport a été délivré à Cologne (ouest de l'Allemagne) à un homme affirmant s'appeler Michael Bodenheimer, qui avait présenté un passeport israélien émis à la fin 2008, toujours selon Der Spiegel.
Il s'était prévalu du droit à un passeport allemand en disant résider à Cologne et en présentant un extrait de mariage de ses parents dont la famille avait été persécutée par les nazis.


Deux Michael Bodenheimer

En revanche, les médias israéliens ont retrouvé la semaine dernière un autre Michael Bodenheimer, un homonyme de nationalité israélienne et américaine vivant à Bnéi Brak, un faubourg de Tel Aviv. Ce Michael Bodenheimer, un ultra-orthodoxe, père de famille nombreuse, a catégoriquement démenti tout lien avec cette affaire.
Il ne présente aucune ressemblance avec l'autre Bodenheimer dont la photo d'identité a été publiée par la police de Dubaï.


Des passeports européens

La police de Dubaï a révélé que les membres du commando qui ont tué le Palestinien Mahmoud Al-Mabhouh le 19 janvier détenaient pour six d'entre eux des passeports britanniques, pour trois des passeports irlandais, auxquels s'ajoutent un passeport français et un passeport allemand.
L'Allemagne a demandé jeudi au chargé d'affaire israélien à Berlin des explications sur cet assassinat, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Le meurtre a été imputé de par le monde au Mossad, le service secret israélien.
Israël maintient officiellement le mutisme, excipant de l'absence de preuves, mais les médias israéliens accréditent l'hypothèse du Mossad.
ENMARCHEVERS
UNETATPALESTINIEN
PROCLAME
UNILATERALEMENT
Source : nouvelobs.com via
l'Associated Press en ligne le 22 février



Kouchner et Moratinos
pour la reconnaissance anticipée
d'un Etat palestinien par l'UE


Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, souhaite avec son homologue espagnol Miguel Angel Moratinos que l'Union européenne organise un sommet international de la paix pour le Proche-Orient et reconnaisse ensuite l'Etat palestinien, avant l'aboutissement des négociations avec Israël.

"Nous devons proposer (...) un calendrier de négociations limité, sur l'ensemble des questions du statut final (des Territoires palestiniens, NDLR) -sécurité, frontières, eau, réfugiés, Jérusalem- et un mécanisme d'encadrement sérieux, qui tirerait les leçons des erreurs du passé", écrivent MM. Moratinos et Kouchner dans une tribune commune publiée par "Le Monde" daté de mardi.

L'UE "pourrait aussi accueillir une conférence au sommet pour la paix permettant de conforter et d'encadrer cette dynamique, et d'encourager la reprise des contacts pour une paix définitive entre la Syrie et le Liban et Israël", suggèrent-ils. "A l'issue, l'Europe, comme elle s'y est déjà engagée, reconnaîtrait collectivement l'Etat palestinien pour que la Palestine devienne enfin un membre à part entière de la communauté des nations, vivant en paix et en sécurité à côté de l'Etat d'Israël."

L'Union européenne "qui pourvoit à plus de 50% de l'aide à la Palestine", "doit maintenant prendre ses responsabilités", estiment Bernard Kouchner et Miguel Angel Moratinos, dont le pays exerce la présidence de l'UE ce semestre.

M. Kouchner suggérait déjà dans le "Journal du Dimanche" d'"envisager la proclamation rapide d'un Etat palestinien, et sa reconnaissance immédiate par la communauté internationale, avant même la négociation sur les frontières".

Le chef de la diplomatie française a rencontré dimanche le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui était reçu à l'Elysée par le président Nicolas Sarkozy lundi.

dimanche, février 21, 2010

ENMARCHE
VERSUNETATPALESTINIEN
PROCLAME
UNILATERALEMENT
Source : lenouvelobs.com via
l'Agence Reuters en ligne le 21 février


Paris veut enclencher
le processus de paix
au Proche-Orient


AMMAN


La proposition de Bernard Kouchner d'une proclamation rapide d'un Etat palestinien avant même des négociations sur les frontières traduit la volonté de la France d'enclencher le processus de paix israélo-palestinien, a déclaré dimanche François Fillon.

Dans une interview au Journal du Dimanche, le ministre français des Affaires étrangères déclare qu'"on peut envisager la proclamation rapide d'un Etat palestinien et sa reconnaissance immédiate par la communauté internationale, avant même la négociation sur les frontières".

"Je serais tenté par cela. (...) Je ne suis pas sûr d'être suivi, ni même d'avoir raison", précise-t-il.

Le président français Nicolas Sarkozy et le Premier ministre, François Fillon, reçoivent lundi à Paris le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

En visite en Jordanie, François Fillon n'a pas endossé formellement l'idée de Bernard Kouchner.

Cette "suggestion témoigne de cette volonté qui est la nôtre d'accélérer le processus, de prendre des initiatives qui permettent d'enclencher des négociations qui tardent trop à commencer", a-t-il dit lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre jordanien, Samir Rifaï.


"MIRAGE"

Le négociateur palestinien Saëb Erekat a salué ces propos mais un responsable israélien s'exprimant sous le sceau de l'anonymat les a qualifiés de "mirage".

"Nous considérons que le moment est venu pour les Etats de l'Union européenne d'annoncer leur reconnaissance de l'Etat de Palestine dans ses 'frontières de 1967'", a dit Erekat à Reuters en faisant allusion aux frontières de la Cisjordanie et de la bande de Gaza avant le déclenchement de la Guerre des Six Jours, en 1967.

Bernard Kouchner a reconnu que d'autres Etats européens pourraient émettre des réserves face à une telle proposition.

Un responsable israélien a dit à Reuters: "Le Premier ministre (Benjamin Netanyahu) croit que l'on ne peut parvenir à la paix par des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens que lorsque les dirigeants des deux camps feront preuve d'un leadership courageux".

"Tout le reste n'est que mirage parce que cela ne mènera pas à la paix", a-t-il ajouté.

Les dirigeants palestiniens basés à Ramallah ont annoncé en novembre qu'ils lanceraient une initiative diplomatique pour obtenir du Conseil de sécurité des Nations unies qu'il soutienne la création d'un Etat palestinien basé sur les frontières de 1967.

Ils ont expliqué que cette initiative, vivement critiquée par Israël, ne constituerait pas une proclamation unilatérale d'un Etat mais aurait pour but de s'assurer un soutien international à la création à terme d'un Etat basé sur les frontières de 1967.

De nombreux observateurs, y compris palestiniens, ont estimé que ce plan n'était qu'un geste symbolique dans la mesure où il se heurterait certainement à un veto des Etats-Unis en cas de vote au Conseil de Sécurité.

Sophie Louet, édité par Pascal Liétout et Nicole Dupont
PRESENCEILLEGALE
DEJUIFSRELIGIEUX
AJERICHO
Source : dépêche AFP diffusée à 22h
sur Diasporablog à 22h 54


Cisjordanie:

arrestations de juifs venus prier
illégalement à Jéricho, indique l'armée



JERICHO


L'armée israélienne a arrêté dimanche soir un groupe de fidèles juifs entrés illégalement dans Jéricho pour prier dans une antique synagogue de cette ville autonome palestinienne de Cisjordanie, a indiqué un porte-parole de l'armée israélienne.

"Nos forces sont entrées à Jéricho et ont appréhendé 35 civils israéliens qui étaient entrés illégalement en soirée dans Jéricho pour prier dans une antique synagogue" de la ville, a indiqué à l'AFP ce porte-parole.

"L'opération est achevée et ces civils seront remis à la police israélienne", a-t-il ajouté.

L'intervention de l'armée israélienne a été coordonnée avec la police de l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, avait-il auparavant précisé.

Un journaliste de l'AFP a constaté que le groupe de fidèles juifs, comprenant des colons extrémistes, avait pénétré dans le secteur autonome de Jéricho après avoir forcé un des barrages y donnant accès.

De même source, plusieurs dizaines de militaires israéliens ont ensuite évacué les fidèles de la synagogue pour les ramener à bord de jeeps en Israël, tandis que d'autres soldats ratissaient les palmeraies entourant le site.

La synagogue de Jéricho se trouve dans la partie nord de la ville, et abrite une magnifique mosaïque du VIe siècle représentant une "menorah", un chandelier à sept branches, et les mots "Shalom al Israël" (paix sur Israël).

Les Israéliens qui veulent aller prier sur ce site doivent préalablement coordonner leur visite avec l'armée israélienne et la police palestinienne.

samedi, février 20, 2010

LAFRANCEPRÊTE
ARECONNAÎTRE
UNETATPALESTINIEN

"PROCLAME"
Source : lenouvelobs.com en ligne
le 20 février



Kouchner est pour la "proclamation"
d'un Etat palestinien



Il parle également de "reconnaissance immédiate par la communauté internationale, avant même la négociation sur les frontières".


Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner estime qu'"on peut envisager" la proclamation et "reconnaissance immédiate" d'un Etat palestinien avant même les négociations sur ses frontières, dans une interview au Journal du Dimanche paru samedi 20 février. "La question qui se pose, en ce moment, c'est la construction d'une réalité : la France forme des policiers palestiniens, des entreprises se créent en Cisjordanie...", a-t-il déclaré. "Ensuite, on peut envisager la proclamation rapide d'un Etat palestinien, et sa reconnaissance immédiate par la communauté internationale, avant même la négociation sur les frontières", a-t-il ajouté. "Je serai tenté par cela (...). Je ne suis pas sûr d'être suivi, ni même d'avoir raison", a-t-il encore dit.


"Israël sera contraint de renoncer
à l'occupation"

Salam Fayyad, le Premier ministre palestinien a pour sa part déclaré son intention de donner naissance à un Etat palestinien indépendant et viable "dans les faits et sur le terrain" en 2011, quelle que soit l'avancée des discussions avec Israël. "Si à la mi-2011, le processus politique n'a pas mis fin à l'occupation, j'ai fait le pari que l'état d'avancement des infrastructures et des institutions palestiniennes créera une telle pression qu'Israël sera contraint de renoncer à l'occupation", a-t-il déclaré vendredi.
Les négociations de paix entre Israël et les Palestiniens n'avancent pas. Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui sera en visite en France les 21 et 22 février, a accepté le principe de discussions indirectes avec l'Etat hébreu sous l'égide des Etats-Unis. Il réclame cependant des garanties de la part de Washington, selon son entourage. Mahmoud Abbas n'a en revanche pas renoncé à son exigence d'un gel complet de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée avant de reprendre des discussions de paix directes avec les Israéliens. Les Palestiniens demandent également que leur futur Etat soit basé sur les frontières d'avant la guerre israélo-arabe de juin 1967, avec comme capitale Jérusalem-Est, à majorité arabe et annexée par Israël.
RETOURDU"JUIFSUSS"
ALABERLINALE
Source : 24heures.ch en ligne le 20 février



"Le Juif Süss", portrait d'un acteur nazi, fait polémique


L'un des films très attendus de la Berlinale, "Le Juif Süss", une superproduction relatant le "pacte avec le diable" conclu par un comédien autrichien qui joua dans le plus célèbre film de propagande nazie a provoqué une polémique jeudi, à l'avant-veille du palmarès.



Cette production germano-autrichienne tournée dans les deux pays est le premier film de la compétition à avoir été sifflé lors de sa projection de presse, pour sa lourdeur et les libertés prises vis-à-vis de l'Histoire.

Ecrit et réalisé par Oskar Roehler, 51 ans, auteur des "Particules élémentaires" (2006), "Le Juif Süss" relate une histoire véridique.

Ferdinand Marian (Tobias Moretti) était un acteur de réputation modeste qui en 1939 se vit proposer le rôle principal dans un film antisémite nazi à gros budget conçu par le ministre de la propagande d'Adolf Hitler, Joseph Goebbels.

Mécontent de l'absence d'un film vantant le national socialisme, le Führer avait commandé à Goebbels (joué par Moritz Bleibtreu) un "Cuirassé Potemkine" allemand, l'équivalent du chef d'oeuvre d'Eisenstein.

Largement diffusé dans toute l'Europe, "Le Juif Süss" de Veit Harlan relatait l'histoire d'un "juif fourbe", Joseph Oppenheimer, conseiller aux finances du duc de Wurtemberg au 18e siècle. Après avoir imposé des taxes qui l'avaient rendu impopulaire, il fut jugé pour haute trahison et pendu en 1738.

Marian a commencé par refuser le rôle, avant de l'accepter.

Dans le long métrage d'Oskar Roehler, il paie le prix fort de sa gloire éphémère: son meilleur ami et sa femme sont déportés et lui-même, tombé dans l'alcoolisme, voit sa carrière brisée et se suicide.

A Berlin le co-scénariste Klaus Richter et le réalisateur ont été soumis à un feu roulant de critiques acerbes, lors d'une conférence de presse.

On leur a reproché d'avoir présenté Ferdinand Marian en "victime" alors que l'acteur a continué à tourner des films de propagande et poursuivi sa carrière avec notamment "Les Aventures fantastiques du baron Munchhausen" (1942) pendant la guerre. Il se vit ensuite interdire de jouer à cause du "Juif Süss".

Le film présente aussi comme un suicide l'accident de voiture qui a causé la mort de l'acteur, le 7 août 1946, et invente des origines en partie juives à son épouse, jouée par Martina Gedeck ("La vie des autres").

"Elle avait eu un premier mari juif et Goebbels faisait pression sur elle pour cette raison. Si nous lui avons donné une ascendance juive, c'était pour illustrer les pressions exercées sur les acteurs", s'est défendu Klaus Richter.

De son côté Moritz Bleibtreu a assumé son interprétation "clownesque" de Joseph Goebbels, après s'être vu reprocher de ne pas faire ressortir le "criminel de masse" dans son personnage. "Si j'en ai fait un clown, c'est que je n'ai pas pu résister à la tentation de copier l'original", a dit l'acteur.

"Quand on tourne une fiction, on prend quelques libertés. Faire mourir Hitler et Goebbels dans l'incendie d'un cinéma, ce n'est pas prendre des libertés avec l'Histoire?" a-t-il demandé, faisant référence à "Inglourious basterds" de Quentin Tarantino.

"Nous voulions représenter le drame d'un être humain, il nous fallait rendre ses conflits moraux plus clairs", a affirmé Oskar Roehler. "Tous les propos tenus par des personnages historiques sont conformes à la vérité", a assuré le réalisateur.

"Le Juif Süss" est en lice avec 19 autres films pour les Ours d'or et d'argent décernés samedi.
REGIONALESLALICRA
AUSECOURSDUNCANDIDAT
MUSULMANREPUBLICAIN
SURLALISTEPS

RHÔNE-ALPES
Source : lyonmag.com en ligne
le 19 février



La LICRA réagit
sur le cas Toufik Chergui



La LICRA a réagi sur la campagne médiatique dont a fait l'objet Toufik Chergui, candidat sur les listes "Une région d'avance" de Jean-Jack Queyranne. Le numéro 9 de la liste de l'Ain, fait en effet l'objet d'une campagne de presse plutôt virulente, suite à son élection au conseil régional du culte musulman sur les listes de l'UOIF.



"Monsieur Toufik CHERGUI, fonctionnaire de la République en qualité de proviseur adjoint du lycée public de Bellignat, élu de la République en tant que conseiller municipal de Bellignat, délégué suppléant de la communauté de communes

d'Oyonnax, membre de la COPEC de l'Ain avec la Licra Rhône-Alpes fait l'objet d’une odieuse campagne de presse depuis l'annonce de sa candidature aux prochaines élections régionales.

Monsieur Chergui membre indépendant du CRCM, pris à tort pour un homonyme siégeant comme lui dans cette instance pour l'UOIF, est un authentique Républicain, respectueux des principes de Laicité de notre pays, militant depuis toujours pour le vivre ensemble, le dialogue et le rapprochement des différentes communautés.

La Licra lui apporte son soutien et souhaite que soit mis un terme définitif à cette campagne de presse menée à l'encontre de Monsieur Toufik Chergui."

vendredi, février 19, 2010

LASSASSINAT
DUCADREDUHAMAS
ADUDUBAÏ
LEHAMASACCUSELEFATAH
Source : la presse canadienne via

la dépêche Associated press en ligne
le 19 février à 20h 45
sur Diasporablog à 21h 56


Assassinat à Dubaï:
le Fatah est impliqué,
selon le Hamas



RAMALLAH, Cisjordanie


Le Hamas a affirmé vendredi que deux anciens membres du Fatah étaient impliqués dans l'assassinat, le mois dernier, d'un de ses cadres à Dubaï.

Le Mossad israélien est pointé du doigt dans de l'assassinat de Mahmoud al-Mabhouh, un des fondateurs de la branche militaire du Hamas, retrouvé mort le 20 janvier dans un hôtel de luxe de Dubaï. Mais l'affaire a également déclenché de nouvelles accusations entre le Hamas et le Fatah, en lutte pour le pouvoir dans les Territoires palestiniens.

La police de Dubaï a identifié dix hommes et une femme comme membres d'une équipe partie à Dubaï pour commettre cet assassinat, apparemment avec des faux passeports européens. Deux Palestiniens arrêtés en Jordanie peu après le meurtre sont également détenus par les autorités de Dubaï.

Selon un site Internet du Hamas, le Palestine Information Center, ces deux hommes sont Anwar Shheibar et Ahmad Hassanain, deux anciens membres des forces de sécurité du Fatah et actuels employés dans une société de Mohammed Dahlan, un haut responsable du mouvement, qu'ils n'ont pas identifié.

Izzat al-Rishq, membre de la direction du Hamas à Damas (Syrie), a affirmé vendredi que le Mouvement de la résistance islamique "n'accusait personne d'autre" qu'Israël. Mais il a estimé que les auteurs de l'assassinat pourraient avoir utilisé "de petits collaborateurs pour les questions logistiques".

Mohammed Dahlan a démenti tout lien avec l'assassinat et avec ses auteurs. "Je n'ai aucune compagnie à Dubaï, et je ne connais pas ces gens", a-t-il déclaré depuis Amman, en Jordanie.

Et d'accuser lui-même à demi-mots le Hamas. "Seul le Hamas savait que Mahmoud al-Mabhouh se trouvait à Dubaï, c'est donc leur faute, pas celle de l'Autorité palestinienne", a-t-il dit. "Pour des raisons politiques, le Hamas nous accuse pour ses problèmes internes".
UNEELEVE
PROPALESTINIENNE
EXCLUDESACLASSE
UNEPREMIEREENFRANCE
Source : france2.fr en ligne le 19 février


Une collégienne exclue
pour un t-shirt


Une élève a été exclue 3 jours de son collège de Villefranche-sur-Saône pour port d'un tee-shirt "Palestine libre"

Selon le collège, "les faits commis, à savoir 'acte de prosélytisme et départ d'un cours sans autorisation avec refus d'obéissance' constituent une faute grave justifiant une sanction disciplinaire".

Mais pour les proches de Zeyneb D., 16 ans, la jeune fille ne faisait que répondre aux propos de son professeur qui aurait fait l'apologie d'Israël.

"Alors que son professeur d'histoire avait, dans un cours précédent, fait l'éloge d'Israël et repris à son compte et devant les élèves toute la rhétorique justifiant la colonisation de la Palestine, Zeyneb a eu le courage de s'opposer à cette propagande indigne d'un fonctionnaire de la République en venant le lendemain en classe avec un tee-shirt : « Palestine libre ! ». Sommée de cacher son tee-shirt ou de quitter le cours, Zeyneb, choquée et humiliée par les cris de son professeur, a préféré sortir de classe. Le professeur s'en est alors pris aux défenseurs de la cause palestinienne, les taxant de « charlots » et de
« charlatans »", explique le comité de soutien favorable à la jeune fille.

La délégation générale de Palestine en France (qui fait office d'ambassade de l'Autorité palestinienne à Paris) a même écrit un courrier au proviseur du collège demandant, comme la famille et le comité, la réintégration de l'élève dans son collège Claude-Bernard.

Mercredi, l’inspection académique du Rhône, indiquait que la jeune fille avait été sanctionnée pour avoir quitté l’établissement. «Elle n’a pas été exclue pour avoir porté ce t-shirt», précisait Maryline Rémer, inspectrice académique adjointe du Rhône, citée par "20 minutes".

jeudi, février 18, 2010

LEFATAHSERAITPRÊT
APROCLAME
UNETATPALESTINIEN
UNILATERALEMENT

Source : lacroix.com en ligne le 18 février
à 19h 01
sur Diasporablog à 20h 03


Salam Fayyad :
« L'important est de faire
de l'Etat palestinien une réalité »

Le premier ministre de l’Autorité palestinienne estime qu’il lui faut préparer l’indépendance malgré le blocage des négociations israélo-palestiniennes


La Croix : Vous avez présenté un programme pour la création d’un État palestinien d’ici à 2011. En l’absence de négociations avec Israël, envisagez-vous de déclarer cet État de manière unilatérale ?

Salam Fayyad : La déclaration d’indépendance n’est pas ma préoccupation. L’important est de faire de l’État palestinien une réalité et de bâtir des institutions de gouvernement solides et efficaces. Personne ne le fera à notre place. Nous avons aussi besoin d’un horizon politique pour un règlement du conflit. Les deux vont de pair.

Ce programme de deux ans vise à créer suffisamment de faits accomplis quant à notre capacité à gouverner, dans les domaines de la sécurité, la justice, les finances, pour que tout le monde, du Brésil à la Chine, puisse constater que les Palestiniens ont un État de fait. Si d’ici à la moitié de l’année 2011, le processus politique échoue à mettre fin à l’occupation, alors la réalité de l’édification d’un État palestinien sera suffisamment avancée pour s’imposer. C’est le pari que nous prenons.


Même si votre action ne s’étend qu’aux seules zones contrôlées aujourd’hui par l’Autorité palestinienne ? À quoi ressemblerait cet État palestinien, sans Gaza, sans Jérusalem-Est ?

Attendre que l’alignement des étoiles soit parfait pour avancer est le meilleur moyen de ne rien faire. Il faut travailler et avoir confiance dans la dynamique créée par notre action, même si les conditions ne sont pas idéales, comme à Gaza. En 2007, peu de gens pensaient que nous pourrions rétablir la loi et l’ordre en Cisjordanie ? Nous l’avons fait. Nous devons en finir avec cette culture de doute et de résignation et prendre conscience de ce que nous sommes capables de réaliser. En deux ans, un millier de petits projets ont été lancés, pour l’essentiel en Cisjordanie. Dès que le siège de Gaza sera levé et que le pays sera réunifié, nous le ferons aussi à Gaza.


Ces projets s’étendent-ils aux localités de Cisjordanie classées en zone C, sous souveraineté israélienne ?

Bien sûr ! J’étais mardi dans la vallée du Jourdain et la semaine dernière avec les bédouins pour inaugurer une école sous tente, près de Jéricho. Les permis israéliens sont difficiles à obtenir. Si nous avons un permis, très bien. Si nous n’en avons pas, on s’en passe. Notre agenda n’est pas secret : il s’agit d’exercer notre droit à vivre sur notre terre.


Est-ce la raison pour laquelle le président israélien Shimon Peres parle de vous comme du « David Ben Gourion palestinien » ?

Israël a été fondé en 1948, mais dans les faits, les institutions de l’État étaient prêtes avant la déclaration d’indépendance. Cela a marché pour eux et cela peut aussi marcher pour nous. Pourquoi pas ?


À cette différence près que les Israéliens ont gagné leur État au fil de l’épée, contre les Britanniques et contre les Arabes. Êtes-vous prêt à faire la guerre ?

Je le dis clairement et sans ambiguïté : mon programme (NDLR : en finir avec l’occupation, établir l’État) est basé sur la non-violence. Cette région a connu suffisamment de guerres. Nous sommes maintenant engagés sur le chemin de la non-violence et nous y croyons. Mon programme stipule que la Palestine sera « un État pacifique rejetant la violence et engagé pour la coexistence avec ses voisins ». Je me déplace beaucoup, dans les camps de réfugiés, dans les communautés de bédouins et je sens que ces mots sont en train de porter.


Cette stratégie est pourtant critiquée, y compris par des dirigeants palestiniens pour lesquels vous manquez d’agressivité ?

Je crois que ma méthode est la seule possible pour parvenir à notre but. En déployant nos forces de sécurité dans les villes palestiniennes alors que l’armée israélienne conserve le droit de rentrer à sa guise, nous avons pris le risque d’être vus comme des collaborateurs et des supplétifs des Israéliens. C’était un prix politique à payer. Croyez-moi, quand nous aurons notre État, ce sera parce que cette approche, et aucune autre, aura réussi.


L’Autorité palestinienne a été secouée cette semaine par un scandale touchant le chef de cabinet de Mahmoud Abbas. Aucun dirigeant palestinien n’a jamais été traduit en justice alors que le procureur général a dit, en 2006, avoir en sa possession une liste étayée de faits de corruption. Qu’attendez-vous pour agir ?

Il faut distinguer la perception et la réalité de la corruption. Pendant de nombreuses années, l’Autorité palestinienne a été systématiquement accolée au mot « corruption ». Quels que soient nos efforts dans ce domaine, nous continuons à souffrir de cette réputation. Cependant, j’admets que le système judiciaire n’a pas répondu de manière adéquate aux incidents de corruption. Des progrès doivent être faits. Notre objectif final est trop important pour être mis en danger par des dysfonctionnements dans le système judiciaire.


Les Territoires palestiniens ont connu une croissance économique de près de 7 % l’an dernier, malgré une situation désastreuse à Gaza, grâce à une aide internationale importante. Faut-il parler d’une économie sous perfusion ?

L’État palestinien ne pourra pas être continuellement dépendant de l’aide extérieure. Nous avons déjà réduit l’aide budgétaire de 1,3 milliard d’euros en 2008 à 1 milliard d’euros en 2009, et cette tendance se poursuivra en 2010. Ceci étant dit, si l’économie palestinienne est libérée des restrictions qui l’entravent, le siège de Gaza ou les barrages en Cisjordanie, nous pourrions connaître une croissance à deux chiffres sur une longue période.


Les Israéliens disent avoir levé une partie de ces barrages ?

C’est vrai. Ils ont commencé à le faire l’été dernier, mais beaucoup plus doit être fait pour convaincre le secteur privé d’investir. Israël doit aussi lever les obstacles fonctionnels, comme l’obligation d’obtenir des permis. C’est moins visible que les barrages, mais imprévisible pour les entrepreneurs.


Serez-vous candidat à la succession du président Mahmoud Abbas ?

(Rires). La seule chose à laquelle je suis candidat, c’est ce projet d’État. Rien d’autre.

Recueilli par Karim LEBHOUR, à Ramallah


Cet entretien a été réalisé mercredi 17 février avec d’autres confrères de la presse écrite (Libération, L’Express) et de la radio (RFI).
DESSTARS
DELAMUSIQUEAFRICAINES
ENTOURNEEENISRAËL
Source : la newsletter du service culturel
de l'Ambassade de France en Israël
A PROPOS diffusée le 18 février


Musiques du monde :
Amadou et Mariam

Le duo malien préféré des français
en exclusivité en Israël pour Pourim !

Le 25 février à 21h00
Le 26 février à 14h00

Zappa Club de Tel Aviv
24, rue Raul Wallenberg

Ziv Towers
Ramat-Hachayal

Tel Aviv

Inscription : 03-7674646

Plus d’infos :
http://www.ambafrance-il.org/spip.php?article7635
ASSASSINATADUBAÏ
DUNCADREDUHAMAS
SOUPCONSSURLEMOSSAD
Source : courrierinternational.com
via le quotidien israélien Ha'aretz
en ligne le 18 Février


Le Mossad sur la sellette



"Les assassins de Mahmoud Al-Mabhouh avaient usurpé les identités d'Israéliens d'origine britannique", titre le quotidien de Tel-Aviv. A chaque jour ses révélations depuis le meurtre, le 19 janvier, d'un cadre du Hamas dans un hôtel de Dubaï. Les indices recueillis par la police émirienne semblent indiquer, entre autres hypothèses, l'implication des services secrets israéliens. Le ministère des Affaires étrangères a convoqué, ce 18 février, l'ambassadeur israélien à Londres pour lui demander des explications. Mais comment se fait-il que les agents du Mossad, s'ils sont bien les auteurs du crime, aient pu être si vite démasqués ?

Le journal réclame la tête de Meir Dagan, chef du Mossad depuis 2002.

mercredi, février 17, 2010

ANTISEMITISME
ENBELGIQUE


DIASPORABLOG
accueille...

Le Comité de Coordination
des Organisations Juives de Belgique




La Ligue des droits de l'Homme
à la rescousse de Dieudonné

17 février 2010


Le Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOJB) déplore la condamnation par la Ligue des droits de l'Homme de la décision des autorités communales de Saint-Josse d'interdire un spectacle de Dieudonné en mars 2009, et celle de trois communes bruxelloises de s'opposer en août dernier à la distribution sur la voie publique de tracts appelant au boycott des dattes israéliennes.

Dans son bilan pour l'année 2009, la Ligue des droits de l'Homme considère en effet qu'«il nous revient de rester attentif à préserver l'espace nécessaire à la liberté d'expression».

Le CCOJB est interpellé par le souci de la Ligue des droits de l'Homme de garantir la liberté d'expression d'un «humoriste» condamné à trois reprises déjà par les tribunaux français pour propos antisémites, et dont la récente dénonciation du «puissant lobby de youpins sionistes» fait en ce moment l'objet d'une instruction judiciaire.

Le CCOJB rappelle que l'antisémitisme n'est pas une opinion mais un délit, et souligne à cet égard que la Ligue des droits de l'Homme-France s'est, elle, félicitée de la récente condamnation de Dieudonné par la justice française, «espér[ant] qu'ainsi cette décision ouvrira les yeux à celles et ceux qui croient encore que Dieudonné est un artiste persécuté»...

Le CCOJB est également préoccupé par la caution morale accordée par la Ligue des droits de l'Homme aux promoteurs de l'importation du conflit israélo-arabe dans nos rues à travers le boycott de produits israéliens, avec les conséquences néfastes - que la Ligue des droits de l'Homme ne peut méconnaître - pour la communauté juive de notre pays.

Le CCOJB s'inquiète du fait que la section belge de la Fédération internationale des Ligues des droits de l'Homme, institution créée en France en 1898 dans le sillage de l'Affaire Dreyfus, cautionne aujourd'hui des individus et des initiatives en opposition avec sa mission originelle.

Joël Rubinfeld
Président
ENTREANTISEMITISME
ETLIBERTEDEXPRESSION
JUGEMENT

Source : ledauphinelibere.com en ligne
le 17 février


L'Utopia attaqué pour antisémitisme :
une plainte jugée "nulle et irrecevable"



Beaucoup de bruit pour rien... Malgré les apparences, William Shakespeare n'est pas à l'origine de l'audience qui s'est tenue hier au tribunal correctionnel d'Avignon. Et pourtant à l'entrée de la salle Voltaire, qui accueille habituellement les assises, on aurait pu afficher "complet".


Au départ, Yann Moix

Patrick Guyvarch y tient le premier rôle. Le gérant des cinémas Utopia est assis sur le banc des prévenus. Il est soupçonné de racisme et d'antisémitisme par l'Association culturelle juive des Alpilles (ACJA), pour avoir notamment publié "milices juives" et "lobotomisation sioniste", l'été dernier dans la gazette d'Utopia lors de la présentation d'un film du Palestinien Elia Suleiman, "Le temps qu'il reste".

Une polémique mise sur la place publique par l'écrivain et réalisateur Yann Moix dans un article paru dans "Le Figaro". Aujourd'hui, il est lui-même attaqué par ceux qu'il juge racistes. Le journaliste devra comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris le 23 mars.


« L'argument psychologique
ne suffit pas »

À la barre, le directeur de cinéma s'est dit « étonné d'être accusé. J'ai toujours cherché l'effet inverse ». Et Me Thierry Lévy, avocat de la défense, plaidait : « L'ACJA a une vocation culturelle. Aucun de leur statut ne montre qu'ils s'intéressent au racisme. De plus, les textes n'ont pas été une attaque écrite personnelle contre un membre de l'ACJA. L'argument psychologique ne suffit pas. »

Malgré le rappel fait par Me Michelle Victor, avocate de la partie civile, à l'article 14 de la Convention Européenne des droits de l'Homme, le tribunal correctionnel, présidé par Pierre Gouzenne, a jugé « nulle et irrecevable » la demande de l'ACJA. Un jugement accueilli sous l'ovation d'une partie de la salle. Et avec soulagement par Patrick Guivarch. Les larmes aux yeux, le gérant de cinéma confiait : « Je suis content et triste à la fois. En agissant ainsi, je ne suis par sûr que l'on rende service à la démocratie. »
DERAPAGESRACISTES
ETANTISEMITES
MÊMECHEZLESVERTS
Source : marianne2.fr en ligne
le 17 février


Mamère voit des musulmans
partout



Le député Vert Noël Mamère a qualifié sa suppléante socialiste de «musulmane». Alors qu'elle se considère comme «laïque et agnostique». En plus, il l'a décrite comme opposée à la loi sur la burqa alors qu'elle est pour! Bref, Mamère a tout faux. Antidote l'explique.


C’est LibéBordeaux qui nous l’apprend : il y aurait un pataquès du côté de Bègles entre le célèbre député écologiste Noël Mamère et sa suppléante socialiste Naïma Charaï.

Monsieur Mamère s’est en effet permis, lors d’une émission de télé, de parler à la place de sa suppléante, et l’a qualifiée de “musulmane” alors qu’elle se considère comme “laïque et agnostique”. Il l’a, de plus, associée à son opinion sur le caractère stigmatisant d’une loi interdisant la burqa alors qu’elle-même se déclare, au contraire, favorable au vote d’une telle loi.


"Naïma a franchi la ligne jaune"

Naïma Charaï a remis à sa place son député titulaire vendredi dans un communiqué où elle dit refuser que l’on parle en son nom et être réduite à une appartenance religieuse, bafouant ainsi le principe de laïcité. Ce faisant, LibéBordeaux remarque très opportunément que Madame Charaï effectue un audacieux parallèle entre Noël Mamère et Nicolas Sarkozy, lequel a parfois été pris en flagrant délit du même amalgame.

Il semble bien, qu’en plus de partager la même conception de la Laïcité que le Président de la République ainsi que le juge Naïma Charaï, Noël Mamère déteste aussi se voir contredit par ceux qu’il considère être ses vassaux . Ainsi, a t-il dégainé dans Sud-Ouest :“Naïma a franchi la ligne jaune, à elle d’en tirer les conséquences”.


On ne saurait exclure que le mécontentement de Noël Mamère, ainsi pris en faute, ne soit déconnecté de la guerre sans merci que se livrent Europe Ecologie et PS dans cette région comme dans les autres. Mais cette manière de traiter Madame Charaï, n’en doutons pas, aurait déjà été qualifiée de “dérapage” dans tous les journaux, radio et télés, si l’ancien candidat à la présidentielle ne bénéficiait pas, au contraire de Georges Frêche, d’une quasi-immunité médiatique que son ancienne profession explique assez facilement.

mardi, février 16, 2010

LACONFESSION
DANNEROUMANOFF
Source : feminin.co.il en ligne le 16 février


MES ORIGINES JUIVES:
propos de Anne Roumanoff



J’ai un grand-père catholique de Bordeaux, mais comme cela passe par la mère…

J’ai deux grands-parents russes, ashkénazes donc, et une grand-mère juive du Maroc. J’ai même un arrière grand-père qui s’appelait Cohen.
Ma grand-mère était la petite-fille du grand rabbin Haim Cohen de Fez où il est enterré. À la WIZO du XVIe arrondissement de Paris, on se souvient très bien d’elle et pas seulement comme grande donatrice. On l’appelait la générale Cassous du nom de son mari.

La figure de ma grand-mère du Maroc est très importante dans ce que je suis. C’est une femme dont je me sens assez proche, une forte personnalité, très expansive, rigolote, sociable. C’est aussi la première écrivaine juive francophone du Maroc. Elle a eu sept enfants. Elle a disparu il y a vingt ans et ne m’a donc jamais vu sur scène. Elle repose en Israël au Mont des Oliviers. Le fait que mes grands-parents russes aient changé de pays sous la contrainte me donne un sentiment d’insécurité.

Mes deux grands-mères ont quitté leur lieu de naissance brutalement, et de ce fait je ne me sens jamais établie nulle part; c’est même plus par rapport à ces grands-parents qui ont changé de pays que par le fait d’être juive. Ce que j’ai aussi de juif, c’est une grande vivacité d’esprit et le sens de la famille. J’ai hérité par mes origines ashkénazes, du sens de la culture et de l’art mais aussi du doute et de la crainte.
J’admire le côté joyeux des séfarades, la capacité à faire la fête. J’ai un grand-oncle qui vit encore à Casablanca, j’aime son côté chaleureux et entraînant.

Quand je suis avec eux, je me sens bien, cela me rassure.

J’aurais aimé faire partie d’un groupe. Au lycée Carnot, les gens de l’aumônerie n’arrêtaient pas de
raconter qu’ils s’éclataient pendant les week-ends, je n’y allais pas parce que je n’étais pas catholique. Les juifs faisaient des fêtes et s’éclataient, et je n’étais pas invitée non plus.

Je ne trouve pas cela bien d’élever un enfant sans religion.

Je suis croyante, mais je ne me vois pas aller toute seule à la synagogue
INTERNET
BENEFIERADESPREMIERS
ELEMENTSDARCHIVES
SURPIEXII
Source : lessakale.over-blog.fr en ligne
le 16 février



Le Vatican accepte de mettre en ligne
une somme de documents sur Pie XII


Après ses visites controversées en Israël et, dernièrement, à la synagogue de Rome, il semble que Benoît XVI ait, enfin, compris qu'il ne pourrait avancer plus loin dans ses projets de béatification sans en passer par le prisme des historiens. Depuis le début de "l'affaire", qui n'est qu'illustrative parmi un ensemble de points critiques dans les relations entre le Vatican, les Juifs et Israël, nous n'avons pu que rappeler que c'était là une condition minimale pour espérer mettre à plat les parts d'ombre de cette période. Contrairement à certains auteurs empressés d'enterrer et de rejeter d'un revers de manche tout travail critique (Arnold Lagémi, notamment, sur terre d'israël.com), nous souhaitons que des spécialistes de cette période, tels que Saül Friedländer, l'ancien Ambassadeur Itshak Minerbi, Edmond Paris, Armand Ansellem, et plusieurs autres ne manqueront pas de rappeler les points qui achoppent, selon leurs précédentes lectures des évènements et ceux qui tempèrent les jugements hâtifs, ou, simplement, les doutes subsistants, dans toute vision apologétique, faisant l'impasse sur le rôle de "l'Ambassadeur" ; que les membres de la commission conjointe d'étude pourront reprendre leurs travaux au plus vite, avec le sentiment de l'exhaustivité. Nous prenons acte que, contrairement à l'attitude de quelque zélé agiographe sus-mentionné, Gary Krup exprime son ouverture à la critique sur la qualité (ou les manques) de cette documentation.


Cette décision, bien évidemment, n'aplanit pas plusieurs autres accrocs dans les rapports diplomatiques entre le Vatican et Israël, dont quelques attitudes franchement hostiles, motivées par le conflit théologique et politique entre ces deux entités, mais contribue à dissiper quelques nuages bien sombres quant à leur devenir.


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IIème guerre mondiale :
Les archives secrètes du Vatican
bientôt en ligne


Le Saint-Siège accepte la proposition
de la « Pave the Way Foundation »




ROME, Lundi 15 février 2010 (ZENIT.org)

Une grande quantité de documents du Saint-Siège relatifs à la seconde guerre mondiale sera bientôt accessible gratuitement sur Internet, en réponse à une demande de la « Pave the Way Foundation » (PTWF) de numériser et publier près de 5.125 documents des archives secrètes du Vatican, allant de mars 1939 à mai 1945.

Gary Krupp, fondateur et président de la fondation, a annoncé officiellement à ZENIT que « les actes et documents du Saint-Siège relatifs à la seconde guerre mondiale seront disponibles en ligne très vite pour l'étude mondiale et sans aucun frais ».

« Les documents seront disponibles tant sur la page web de la 'Pave the Way Foundation' (http://lessakele.over-blog.fr/ext/http://www.ptwf.org/) que sur celle du Vatican (http://lessakele.over-blog.fr/ext/http://www.vatican.va/) », a-t-il précisé.

La « Pave the Way Foundation » est une organisation née pour lever les obstacles entre les religions, promouvoir la coopération et mettre fin à l'utilisation de la religion à des fins politiques.

« Tout au long de notre mission nous avons constaté que le pontificat de Pie XII (Eugenio Pacelli) durant la seconde guerre mondiale est un motif de tension qui a des répercussions sur plus d'un milliard de personnes. La controverse repose sur l'hypothèse selon laquelle le pape n'aurait pas fait suffisamment pour prévenir le massacre des juifs par les nazis », reconnaît Gary Krupp, juif de New York.

« Notre recherche a révélé que cinq ans après la mort de Pie XII, le KGB, services secrets soviétiques, organisèrent un complot, appelé ‘Seat 12', pour discréditer leur ennemi, l'Eglise catholique. Un procédé sale qui a condamné le pape Pie XII pour son ‘silence' durant l'holocauste, inspiré de l'œuvre théâtrale « le vicaire » de Rolf Hochhuth, en 1963 », ajoute le fondateur.

En 1964, Paul VI a souhaité qu'une équipe de trois historiens jésuites, les pères Pierre Blet, Burkhart Schneider et Angelo Martini, entreprenne une vaste recherche de documents relatifs à la période de la guerre, conservés dans la section non ouverte au public des archives secrètes du Vatican. Le père américain Robert Graham, s'unira à eux quelques années plus tard.

Les résultats de cette recherche sont rassemblés dans les actes publiés en ligne aujourd'hui. Le premier des onze volumes de la recherche a été publié en 1965, le dernier en 1981.

« En 1999, le cardinal Edward Cassidy créa une commission spéciale d'académiciens juifs et catholiques pour étudier conjointement ces documents. Mais l'initiative échoua le 21 juillet 2001, les professeurs n'arrivant pas comprendre la langue des nombreux documents.

Ils publièrent une liste de 47 questions et demandèrent l'ouverture des archives correspondant à la période comprise entre 1939-1958, bien que ces dernières n'aient pas encore été cataloguées », fait savoir Gary Krupp.

Pour ouvrir tous les documents relatifs à la seconde guerre mondiale des archives secrètes du Vatican, le Saint-Siège a besoin de terminer leur catalogage : environ 16 millions de documents.

« Au cours de notre mission de rendre public le plus grand nombre possible de documents pour éliminer cet obstacle entre juifs et catholiques à la lumière de la vérité documentée, notre fondation a demandé l'autorisation de numériser cette collection et de la mettre à la disposition de ceux qui veulent l'étudier ».

Gary Krupp ajoute que l'initiative a pour but de « montrer de façon claire les efforts que Pie XII a mis en œuvre pour alléger la souffrance de tant de personnes durant la guerre, et de faire comprendre que la ‘légende noire' qui a terni son nom n'est tout simplement pas vraie ».

« Cet accès que nous offrons ne veut pas se substituer au plein accès aux archives de la seconde guerre mondiale, mais montrera de manière inédite les efforts de Pie XII et les dangers auxquels il dut faire face sous la menace directe du régime nazi », indique le fondateur.

« Les archives secrètes du Vatican jusqu'en 1939, ouvertes il y a deux ans et qui présentent 65% du ministère de Pie XII, ont été ironiquement ignorés par les critiques qui ont demandé leur ouverture pendant des années », rappelle Gary Krupp.

La « Pave the Way Foundation », remercie la secrétairerie d'Etat et la Librairie éditrice du Vatican pour « la confiance qu'elle nous accorde en nous donnant ce privilège sans précédent ».

« Nous espérons sincèrement que les historiens du monde étudieront très attentivement ces documents. Nous pensons que la numérisation de ces quelques 9.000 pages prendra quatre semaines. Quand nous aurons terminé nous les publierons sur Internet » .

« Entre-temps, nous avons déjà mis en ligne (http://lessakele.over-blog.fr/ext/http://www.ptwf.org/) des milliers de documents et vidéos de témoins pour la recherche ».

« Nous demandons que les chercheurs français, italiens et allemands nous aident à traduire les documents en anglais et envoient leur travail à la 'Pave the Way Foundation' pour pouvoir mettre ces informations à la portée du plus grand nombre possible d'académiciens. Nous souhaiterions aussi recevoir toute sorte de commentaires, positifs ou négatifs, sur le contenu de ces documents », a conclu Gary Krupp.


Jesús Colina
LIBERTEDEXPRESSION
LACARICATURE
UNMELANGEEXPLOSIF
Source : le site Bsc news en ligne le 16 février


Action discrète :
les arroseurs arrosés à Montpellier ?



Les comédiens d'Action Discrète connus depuis quelques temps maintenant pour leur impertinence et leurs sketchs sur Canal +, en rapport avec l'actualité nationale ont investi cette fois-ci Montpellier pour y jouer une parodie de militants pro Georges Frêche diffusant la Frêche Touch aux passants.

Malheureusement, la Frêche Touch a donné lieu à une énorme polémique sur les termes employés et insultants par les comédiens au sujet des gays, des lesbiennes, des juifs, des handicapés, des arabes et de la Maire de Montpellier, Hélène Mandroux par des comédiens sûrs de leurs faits. Ceci aurait pu être divertissant si la teneur du propos n'avait pas dépassé la caricature un peu facile du sudiste flanqué d'un accent "chantant" et quelques goujateries de langage. Mais la ligne éditoriale de ce groupe de comédiens en a décidé autrement. Le côté sympathique de la boutade a été supplanté par les insultes et la grossièreté, respectant la logique très usitée par ces comédiens de la surenchère.
La diffusion de ces séquences sur Canal + samedi soir dernier a soulevé un tollé de protestations. Maître Gilles Gauer, l'avocat de Georges Frêche, a saisi le Conseil Supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour lui signifier de prendre en compte " les manquements, les interférences systématiquement à charge et les écarts commis."

De plus, le Collectif contre l'Homophobie de Montpellier a déposé plainte contre Canal +.

Les nouveaux démiurges de l'impertinence de Canal + seraient-ils allés trop loin ?