"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, juillet 31, 2009

DECES
DUNGRAND
COMEDIEN

Source :lenouvelobs.com via l'Associated Press
en ligne le 31 juillet


Décès du comédien Jean-Paul Roussillon



Le comédien Jean-Paul Roussillon s'est éteint dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge de 79 ans, a-t-on appris auprès de la Comédie française dont il était sociétaire honoraire. Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a rendu hommage à un "très grand comédien", récompensé par trois Molière et qui avait reçu cette année un César pour son rôle dans "Un conte de Noël".

Jean-Paul Roussillon, également metteur en scène, avait interprété une centaine de pièces depuis le début de sa carrière.

Né en 1931, Jean-Paul Roussillon, dont le père travaillait en qualité de directeur de la scène à la Comédie française, avait joué sa première pièce, "Le Cantique des Cantiques", à l'âge de 14 ans.

Après des études au Conservatoire national d'art dramatique, il entre comme pensionnaire à la Comédie française en 1950 après avoir obtenu le prix d'interprétation pour son rôle dans "Ardèle ou la Marguerite" de Jean Anouilh.

En janvier 1960, Jean-Paul Roussillon devient sociétaire de la troupe et interprète l'emblématique Scapin, ou encore Puck dans "Le Songe d'une nuit d'été" de Shakespeare. Dès 1962, il signe sa première mise en scène avec "Le Retour imprévu" de Jean François Regnard, puis "Le Médecin malgré lui" de Molière en 1968 et surtout "L'Avare" de Molière, en 1973 dont "sa vision de l'oeuvre sur scène suscitera beaucoup de remous et d'enthousiasmes", note la Comédie française.

A 51 ans, il devient sociétaire honoraire, tout en continuant de mettre en scène pour la Comédie Française. Il interprète Koch, dans "Quai Ouest" de Bernard-Marie Koltès, créé dans une mise en scène de Patrice Chéreau, en coproduction avec le Théâtre des Amandiers de Nanterre en 1986.

Jean-Paul Roussillon avait été récompensé par trois Molière, les récompenses du théâtre, en 1991, 1996 et 2002. Egalement sollicité au cinéma, il avait reçu cette année le César du meilleur acteur dans un second rôle pour "Un Conte de Noël" d'Arnaud Depleschin dans lequel il était marié à Catherine Deneuve.

Il avait joué son dernier rôle au théâtre dans "La Cerisaie" d'Anton Tchekhov, au théâtre national de la Colline au printemps dernier. "Il y jouait de façon bouleversante le rôle d'un homme qui voit sa vie s'en aller", a rappelé le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand. "Il était de ceux qui peuvent s'imposer dans tous les registres par la seule force de leur présence, par un métier totalement possédé, et très souvent transcendé par la grâce", a-t-il salué dans un communiqué.

L'administratrice de la Comédie française, Muriel Mayette, a estimé pour sa part que Jean-Paul Roussillon avait "révolutionné la mise en scène" à la fin des années 1960. "Il mettait une gravité dans les comédies de Molière, le jeu devenait plus vrai, plus profond, plus psychologique", a-t-elle confié à l'Associated Press.

"C'était un grand directeur d'acteur et un grand comédien de sa génération. C'était un acteur de textes. Il ne faisait jamais un numéro personnel", a-t-elle également souligné, en rendant hommage à l'époux de Catherine Ferran, également sociétaire honoraire de la Comédie française, et au "compagnon de route" de Michel Aumont.
VERDICT
DESASSASSINS
DILANHALIMI
LAPOLEMIQUEENFLE

Source : lefigaro.fr en ligne le 31 juillet à 22h 09
sur Diasporablog à 23h 05



Ce que révèle l'affaire Fofana

Alexandre Adler


La chronique d'Alexandre Adler.

Dans le verdict du procès Fofana, tout est en apparence normal. Normale d'abord, la peine très lourde infligée au coupable principal, l'assassin tortionnaire Fofana qui aurait peut-être pu être condamné plus lourdement encore si l'on avait tenu compte de ses déclarations idéologiques antisémites au tribunal, de sa tentative de lancer de chaussures «à l'irakienne», de ses tentatives d'intimidation dans le prétoire sur le seul accusé qui exprimait des remords et s'était dissocié de l'enlèvement et des tortures d'Ilan Halimi dès la fin de la première semaine. Mais la sévérité relative du verdict - vingt-deux ans de peine de sûreté - ne laisse aucune place à la critique. Les réquisitions de l'avocat général Bilger sont assez conformes à la pratique courante. Les complices ou les comparses qui n'ont été associés qu'indirectement aux violences, ou qui les ont exécutées sur les ordres du coupable véritable, peuvent bénéficier d'une certaine mansuétude, accrue lorsqu'il s'agit de mineurs, ou de très jeunes gens non récidivistes. Il n'y aurait donc pas à s'offusquer du résultat global du procès si lui-même était amené à juger d'un crime qui ne serait nullement exemplaire. En effet, tous les jours, dans les zones de non-droit que sont devenues pour partie nos banlieues, des mauvais payeurs qui ont tardé à couvrir leurs achats de stupéfiants font l'objet d'enlèvements crapuleux visant à leur faire rendre gorge. Certes, Ilan Halimi n'était pas un petit voyou, mais le modus operandi n'est pas original, et les peines requises ressortissent à la pratique courante. En sorte que, lorsque les parties civiles - lisez la communauté juive de France - se portent en appel, elles agiraient sinon contre la légalité qui leur laisse tout de même cette possibilité, en tout cas contre l'équité, et attiseraient une guerre ethnique que le verdict équilibré du tribunal cherchait au contraire à prévenir. D'où les incroyables insultes, dont font aujourd'hui l'objet, les dirigeants communautaires comme Richard Prasquier.

Après le point de vue de la bien-pensance, voici, en défense d'un autre point de vue, quelques remarques et incidentes. Tout d'abord, le huis clos. Il était, certes, inévitable du fait de la présence d'inculpés mineurs. Me Szpiner a certes demandé la publicité des débats au nom de la norme supérieure que serait la pratique européenne, mais on peut tout à fait comprendre que le tribunal n'ait pu le suivre sur cette voie, où seul le législateur pourrait modifier les choses, et de manière non rétroactive. Il n'empêche qu'à cette non-publicité légale des débats s'est greffée subrepticement une seconde non-publicité : celle des motivations des accusés. Autrement dit, le procès à huis clos aura permis de limiter le débat à la matérialité des actes commis. On aura ainsi assisté à une élision totale de l'acte antisémite. On sait que ce genre d'actes ne peut que produire, depuis Auschwitz, gêne et dénégation. Cela me rappelle mon adolescence lycéenne où, m'étant battu avec un quidam qui m'avait traité de «sale juif», nous fûmes ramenés dans la salle de classe par un surveillant qui bredouilla une phrase incompréhensible sur deux lycéens qui auraient échangé entre eux des «gros mots».

Seulement aucun cas de séquestration en banlieue n'a jamais débouché sur un assassinat, résultat de tortures délibérées infligées sans fléchir pendant trois semaines. Pourquoi une telle exception ­Halimi ? Et le chef Fofana était-il entièrement ignorant des fulminations antisémites de Capochichi (dit Kemi Sebah) ou de l'humour décapant de Mbala Mbala (alias Dieudonné, dont la liste «antisioniste» a tout de même recueilli 3 % des voix dans le quartier du meurtre) ? D'autres abominations de ce genre peuvent avoir encore lieu et la prochaine victime n'avoir rien à voir avec le judaïsme. Mais pour l'instant, la motivation antisémite de l'acte, facteur aggravant, doit être jugée en droit. Il ne manquait pas en Allemagne, avant 1933, de gros bras violents et criminels de droit commun mais ces voyous ne peuvent pas être jugés de la même manière lorsqu'ils revêtent la chemise brune des SA ou la casquette à tête de mort des SS pour accomplir leur forfait. Le tribunal n'a nullement examiné cette dimension et c'est cela qui provoque l'indignation et le malaise d'une communauté juive dont le professeur Prasquier est évidemment l'honneur.

Il faut en effet affronter un phénomène nouveau et inquiétant, celui de la négation pure et simple de l'existence de l'antisémitisme, voire des juifs eux-mêmes. Plus radical et axiomatique que tous, le philosophe Alain Badiou considère, dans un récent libelle, que l'expression «juifs» ne serait qu'une convention sémantique manipulée par des idéologues troubles qui ne veulent que séparer «les juifs» des Autres, au seul bénéfice d'un État israélien, lui-même condamné sans appel au nom d'une vulgate bien connue.

Nous passons ici de la relativité restreinte à la relativité générale : pas de peuple juif, pas d'antisémi-tisme. C'est l'esprit du verdict du procès Fofana. Après la bombe atomique vient la bombe à neutrons, qui ne conserve que son pouvoir mortel de radiation. Après l'antisémitisme violent comme un vomissement des Proudhon, des Drumont et des Bernanos, voici venu l'antisémitisme insinuant et presque invisible des Badiou. Pour mesurer son pouvoir de radiation, lisez donc une certaine presse hebdomadaire.
LES10ANS
DEREGNE
DEMOHAMEDVI
Source : lematin.ma en ligne le 30 juillet

Titre de la rédaction de Diasporablog
LE ROI DU MAROC A HONORE
LE GRAND RABBIN DU MAROC



Fête du Trône

Le Souverain reçoit les vœux et décore plusieurs personnalités
En présence de S.M. le Roi Hamad Ben Aïssa Al Khalifa de Bahreïn, du Président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, du Premier ministre de Guinée-Conakry et du ministre des Affaires étrangères du Bénin



Sa Majesté le Roi Mohammed VI, entouré de Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan et accompagné de Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid et de Son Altesse le Prince Moulay Ismaïl, a présidé, jeudi au Palais Royal Marshan à Tanger, une réception à l'occasion du 10e anniversaire de l'intronisation du Souverain. Sa Majesté le Roi était également accompagné au cours de cette réception de S.M. le Roi Hamad Ben Aïssa Al Khalifa de Bahreïn, du Président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, du Premier ministre de Guinée-Conakry et du ministre des Affaires étrangères du Bénin.

Au début de cette réception, Sa Majesté le Roi a salué les couleurs nationales au son de l'hymne national, alors que retentissait une salve de 21 coups de canon. Sa Majesté le Roi a ensuite été salué par le doyen du corps diplomatique africain au Maroc, l'ambassadeur d'Angola, Luis José De Al Meida, le doyen du corps diplomatique arabe, l'ambassadeur de l'Etat du Koweït, Salah Mohamed Al Buaijan, le doyen du corps diplomatique européen, l'ambassadeur du Vatican, Antonio Sozzo, le doyen du corps diplomatique asiatique, l'ambassadeur d'Indonésie, Sjachwien Adnan, le doyen du corps diplomatique américain, l'ambassadeur de Chili, Mme Marcia Covarrubias, le directeur général de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Jacques Diouf, le maire de Las Palmas, Jeronimo Saavedra Acevado, le président du Conseil français du culte musulman, M. Mohamed Moussaoui et par Mme Bariza Khiari, membre du Sénat français, vice-présidente du groupe d'amitié France-Maroc.

Le Souverain a été également salué par le Premier ministre, Abbas El Fassi, le président de la Chambre des représentants, Mustapha Mansouri, le président de la Chambre des conseillers, Maati Benkaddour, le Premier président de la Cour suprême, Taib Charkaoui, le procureur général du Roi près cette cour, Mustapha Maddah, le président du Conseil constitutionnel, Mohamed Achergui, le président de la Cour des comptes, Ahmed El Midaoui, le président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes, Khalihenna Ould Errachid, et le président du Conseil consultatif des droits de l'Homme, Ahmed Herzenni.

S.M. le Roi a de même été salué par le général Abdelaziz Bennani, inspecteur général des Forces Armées Royales, le général Hosni Benslimane, commandant de la Gendarmerie royale, le général Bouchaïb Aaroub, chef du 3e Bureau, le général Hamidou Laanigri, inspecteur général des Forces auxiliaires, le général Ahmed Boutaleb, inspecteur général des Forces Royales Air, le général Mohamed Berrada Kouzi, inspecteur de la Marine royale, Charki Drais, directeur général de la Sûreté nationale, Mohamed Yassine Mansouri, directeur général des Etudes et de la Documentation, Abdellatif Hamouchi, directeur général de la Surveillance du territoire, et Mohamed Yessef, secrétaire général du Conseil supérieur des ouléma.

S.M. le Roi a été également salué par Monseigneur Vincent Landel, archevêque de Rabat, le pasteur Jean-Luc Blanc, président de l'église évangélique au Maroc, le Père Dimitri Oriekhov, président de l'église orthodoxe russe, Aaron Monsenego, grand rabbin du Maroc, Aaron Abihssira, président de l'Union mondiale des juifs du Maroc, Haim Cohen, président de l'organisation des communautés juives d'Afrique du Nord et Elie Moyal, trésorier de l'Union mondiale des juifs du Maroc.

A cette occasion, S.M. le Roi a décoré plusieurs personnalités étrangères et nationales de Wissams royaux.

Le Souverain a ainsi décoré Mme Touria Jabrane Kraytef, ancienne ministre de la Culture, du wissam Al Arch de l'ordre de commandeur, Ahmed Toumi, ancien directeur général de l'Organisation internationale des télécommunications par satellites, du Wissan Al Arch de l'ordre d'officier, Aaron Monsonego, grand rabbin du Maroc, du Wissan Al Arch de l'ordre du chevalier, Nour Eccharif, comédien égyptien, du wissam Alaouite de l'ordre de commandeur et Paul Chaoul, poète libanais, du Wissam Alaouite de l'ordre d'officier. S.M. le Roi a également décoré du wissam du mérite national de l'ordre de commandeur, Soumia Nouamane Guessouss, écrivain et professeur universitaire de sociologie, Mohamed Bouzoubaa, artiste-chanteur, Samira Ben Said, artiste-chanteuse et Abdeljabbar Louzir, comédien. Le Souverain a aussi décoré du wissam du mérite national de l'ordre d'officier, Houcine Talal, artiste-peintre, Saad Allah Abdelmajid, comédien, Abdelkrim Berchid, homme de théâtre, Hicham Arazi, champion marocain en tennis et le Lieutenant-colonel Hassan Jabri, champion du Maroc du saut d'obstacles en sports équestres, en présence du général Mimoun commandant de la Garde royale.

Par la suite, S.M. le Roi a remis le Prix Mohammed VI de «Ahl Al Quran» à Thami Raji Hachimi, professeur à l'université des lettres de Rabat, le Prix Mohammed VI de «Ahl Al Hadith» à Cheikh Ali Al Boujarfaoui Baamrani, prédicateur et enseignant du hadith et des sciences de la charia, le Prix Mohammed VI de la méthodologie d'apprentissage à Abdellatif Khammal, de l'école coranique Al Imam Al Arabi à Tanger, et le prix Mohammed VI de la rentabilité à Mohamed Daif, de l'école coranique de Aïn Azzahra à Berrechid. Par la même occasion, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq a présenté à S.M. le Roi un ouvrage édité par le ministère sur le titre «Imarat Amir Al Mouminine Mohammed VI à travers l'ère des révélations (tajalliyate)». Pour sa part, Kitin Munos a présenté au Souverain un livre illustré de photos, intitulé «le moussem de Tan Tan», et ce en présence de Ahmed Hajji, directeur de l'Agence de développement et de promotion des provinces du Sud, qui a édité ce livre en plusieurs langues.
ISRAËL
TECHNO
Source : francemobiles.com en ligne le 30 juillet


Le mini téléphone Modu est disponible en Israël La société Modu, a lancé son téléphone mobile en Israël.

Ce terminal est un mini téléphone portable, qui, associé à une série d'accessoires ou coques, se transforme temporairement en un produit plus élaboré.

Avec ses dimensions de 72,1 x 37,6 x 7,8 mm et ses 40,1g, le terminal avait été reconnu en mars 2008, par le Guinness World Record, comme étant le plus petit téléphone du monde.

Le Modu est commercialisé avec une coque supplémentaire, par l’opérateur Cellcom Israel, au prix de 80 euros.

Modu devrait être disponible, en Europe, en Asie du Sud-Est et en Amérique Latine, d'ici la fin de l'année.

PLUSIEURS
ILLUSTRES
PERSONNALITES
HONOREESPAROBAMA

Source : dépêche AFP diffusée le 30 juillet



Sydney Poitier, Desmond Tutu,
Muhammad Yunus honorés par Obama


WASHINGTON





Sidney Poitier, Harvey Milk, Desmond Tutu, Muhammad Yunus figurent parmi les personnalités honorées cette année par la Maison Blanche en se voyant attribuer jeudi la Médaille de la liberté, la plus haute distinction civile américaine.

Une quinzaine de personnalités américaines et internationales, certaines à titre posthume, recevront la "Médaille de la liberté". Elles sont distinguées par le président Barack Obama pour leur travail "en tant qu'agent de changement".

"Parmi leurs réalisations dans des domaines aussi différents que les sports, les arts, la science, la médecine et la politique, ces hommes et ces femmes ont changé le monde pour le meilleur", a indiqué jeudi un communiqué de la Maison Blanche.

La cérémonie de remise de ces décorations aura lieu le 12 août.

Parmi les personnalités distinguées, Sidney Poitier, 82 ans, le premier acteur noir à obtenir un Oscar côtoiera Sandra Day O'Connor, la première femme juge à la Cour Suprême, ainsi que le sénateur Edward Kennedy, élu du Congrès depuis 46 ans, le Nobel de la Paix sud-africain Desmond Tutu et Mary Robinson, la première femme présidente d'Irlande.

Le banquier des pauvres, Muhammad Yunus, fondateur de la Grameen Bank est également distingué ainsi que l'astrophysicien britannique Stephen Hawking et, à titre posthume, le pionnier des droits des homosexuels, Harvey Milk, tué en 1978.

"Ces prestigieux hommes et femmes viennent de tous les horizons (...). Pourtant ils partagent un même trait: chacun d'entre eux a été un agent du changement. Chacun a contemplé un monde imparfait et s'est attelé à l'améliorer, souvent en surmontant d'immenses obstacles le long de la route", a déclaré le président Obama.

Stephen Hawking, le physicien britannique, connu pour sa théorie sur les trous noirs, a réagi jeudi dans un communiqué, publié par l'université de Cambridge, alors qu'il est actuellement hospitalisé depuis le 20 avril. "C'est un grand privilège que de me voir attribuer cette médaille, spécialement venant du président Obama que j'admire profondément".

"Je suis impatient de venir à Washington pour rencontrer cet homme remarquable", ajoute-t-il. Le scientifique, âgé de 67 ans, souffre de sclérose amyotrophique depuis une quarantaine d'années.



SIDNEY POITIER
DANS UN EXTRAIT
DE "DEVINE QUI VIENT DINER CE SOIR"
Film réalisé par Stanley Kramer (1967)

TRANSPARENCE
ETRECHERCHE
DELAVERITEENISRAËL
Source: lemonde.fr en ligne le 30 juillet


Guerre de Gaza :
Israël ouvre 14 enquêtes
contre des soldats



L'armée israélienne a ouvert quatorze enquêtes contre des soldats soupçonnés de conduite criminelle lors de l'offensive dans la bande de Gaza du début de l'année au cours de laquelle plus de mille quatre cents Palestiniens ont été tués, indique jeudi un quotidien anglophone.


Le procureur général de l'armée, le général Avichai Mandelblit, a ordonné à la police militaire de mener ces enquêtes criminelles sur la centaine de plaintes actuellement en cours d'examen, ajoute le Jerusalem Post en citant des responsables militaires. Interrogée par l'AFP, une porte-parole de l'armée n'a pas réagi immédiatement à ces informations.

Pour un responsable militaire cité par le journal, ces enquêtes démontrent que l'armée israélienne n'a pas besoin, pour diligenter des enquêtes, des pressions d'organisations non-gouvernementales ou de groupes de défense des droits de l'homme. "Nous savons enquêter sur nous-mêmes et nous sommes prêts à recevoir des informations supplémentaires de la part de ces groupes", indique ce responsable.

Les informations recueillies par le procureur général ont été transmises par des soldats, des Palestiniens ou des organisations comme Human Rights Watch et le Comité international de la Croix-Rouge.
CONFESSION
DISRAËL
Source : lenouvelobs.com en ligne le 31 juillet


Israël reconnaît avoir utilisé
du phosphore blanc à Gaza



Dans un rapport, l'Etat hébreu indique, pour la première fois, avoir "utilisé des munitions contenant du phosphore blanc" lors de son offensive en janvier à Gaza. Mais il assure ne pas avoir agi en contradiction avec le droit international.



Israël reconnaît, pour la première fois, avoir "utilisé des munitions contenant du phosphore blanc" lors de son offensive en janvier dans la bande de Gaza, dans un rapport publié jeudi 30 juillet par le ministère israélien des Affaires étrangères. Mais l'Etat hébreu assure qu'il n'a pas agi en contradiction avec le droit international, affirmant ne pas avoir usé ces munitions à l'intérieur de zones d'habitation. Le droit international ne permet l'utilisation du phosphore blanc que pour masquer le mouvement des troupes.
La démonstration d'Israël occupe les dernières pages du rapport de 159 pages publié par le ministère des Affaires étrangères, intitulé "L'Opération à Gaza - 27 décembre 2008-18 janvier 2009 - aspects factuels et légaux". (Voir le rapport ci-dessous, à partir du point 406, p.145)


Accusations

Ce rapport du gouvernement israélien fait suite aux accusations des Nations unies et d'organisations de défense des droits de l'Homme telles Humain Right Watch et Breaking the silence, selon lesquelles l'Etat hébreu se serait rendu coupable de crimes de guerre et de violations du droit international lors de l'opération "Plomb durci" menée contre le Hamas dans la bande de Gaza.

Les autorités israéliennes ont également annoncé qu'elles enquêtaient sur une centaine de plaintes dénonçant des écarts et abus qu'auraient commis les soldats de Tsahal pendant l'offensive. L'armée enquête notamment sur des soupçons de pillages dans des maisons palestiniennes, de mauvais traitements contre des prisonniers et le recours à des civils palestiniens comme "boucliers humains".


L'ONU demande une enquête indépendante

Selon la chaîne Al Jazeera, John Ging, à la tête de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a salué ce rapport, qu'il considère être la "reconnaissance que des investigations doivent être effectuées sur ce qui s'est passé". Tout en ajoutant qu'"une enquête indépendante qui puisse être crédible pour les deux parties reste nécessaire".

Selon les autorités palestiniennes, plus de 1.400 Palestiniens ont été tués pendant les trois semaines de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, dont plus de 900 civils. Israël ne reconnaît de son côté que la mort de 295 civils.
LENIGERIA
FACEAUXHORDES
ISLAMISTES

Source :le site de la Fraternité des Juifs Noirs
en ligne le 31 juillet




Les talibans d’Afrique noire...
Par Guershon Nduwa


www.fjn-123.fr/spip.php?article111
SURLESPLAGES
DISRAËL
DESPALESTINIENS
Source : thecanadianpress en ligne le 30 juillet



Quand des Palestiniens vont
à la plage en Israël


De Dalia Nammari (CP)



BAT YAM, Israël



Une journée à la plage en Israël. C'est ce que proposent des militants de la paix à des familles palestiniennes de Cisjordanie, avec comme objectif de leur donner une image plus positive de l'Etat hébreu et de ses habitants.

L'organisation israélo-palestinienne "Combatants for Peace" et l'association de femmes israéliennes "Machsom Watch" organisent des excursions sur les plages israéliennes pour des enfants palestiniens et leurs parents. Lundi, quelque 75 Palestiniens ont quitté Hébron, en Cisjordanie, pour gagner une plage au sud de Tel Aviv. Pour beaucoup, c'était l'occasion de voir la mer pour la première fois, et un moment d'espoir.

"Nous pensons que nous devons vivre en paix et créer une atmosphère permettant à nos enfants d'avoir une vie meilleure que nous", a expliqué Ziad Sabatein, 37 ans, père de cinq enfants. "Nous avons vécu le soulèvement (palestinien) et les attaques réciproques (avec les Israéliens). Pourquoi ne pas essayer cette autre manière de vivre?", a-t-il ajouté.

La plupart des Palestiniens ne peuvent plus se rendre en Israël depuis 2000 et le déclenchement de l'Intifada contre l'occupation israélienne. Même si la tension est depuis retombée, les habitants de Cisjordanie ont toujours besoin d'autorisations spéciales pour entrer en Israël.

Alors que le calme est largement revenu en Cisjordanie, Israël a assoupli ses restrictions sur les déplacements des habitants du territoire, rendant l'obtention de permis d'entrée en Israël un peu plus facile pour certains. Une situation qui contraste avec celle de la bande de Gaza, qui reste soumise à un strict blocus, Israël considérant le Hamas au pouvoir comme un groupe terroriste. Les Gazaouites ne peuvent entrer sur le territoire de l'Etat hébreu sauf pour de rares cas humanitaires.

Pour les sorties à la plage, ce sont les organisateurs qui s'occupent de l'obtention des permis d'entrée. Certaines demandes ont déjà été refusées pour raisons de sécurité par les autorités israéliennes.

Lundi, les Palestiniens de Hébron sont partis pour la plage munis de leur première autorisation à entrer en Israël depuis des années. Il leur a fallu environ une heure pour franchir un point de contrôle au niveau de la barrière de séparation construite par Israël en Cisjordanie.

Le groupe a ensuite embarqué dans des autobus et voitures. "Nous allons à la mer", s'enthousiasmaient des enfants. Une fois arrivées à la plage à Bat Yam, au sud de Tel Aviv, les mères de famille, qui ont gardé leur voile, se sont assises sur des chaises en plastique juste au bord de l'eau, trempant leurs doigts de pied dans la mer.

Les organisateurs israéliens leur ont rappelé de mettre de la crème solaire, et ont donné des brassards gonflables aux enfants, qui ont passé des heures dans l'eau. Ils leur ont également distribué du pain et du chocolat, des tranches de pastèque... Un peu plus tard, tout ce petit monde a embarqué sur un bateau pour une balade de 40 minutes le long de la côte.

Tzvia Shappira, une militante israélienne pour la paix, qui organise des sorties de ce type depuis trois ans, souligne que l'objectif est de montrer Israël sous un autre jour aux Palestiniens.

"Ce qu'ils voient dans leurs villages ce sont des soldats, des armes et les barrages, mais ils savent maintenant qu'il y a des Israéliens différents", dit-elle. "Les enfants et les femmes voient que nous sommes des femmes et des hommes ordinaires d'Israël, et pas des soldats avec des armes." Et puis, "ils ont passé un moment agréable, ce qui également important".

Mais tout le monde n'apprécie pas cette ambiance festive. Ahmad Salameen ne s'est pas baigné et n'était pas content que ses filles côtoient des petites Israéliennes peu vêtues. "Si j'avais su que ça se passerait comme ça, je ne serais pas venu. Regardez ça", dit-il en montrant du doigt des filles en bikinis. "En tant que musulman, je ne devrais pas voir ça."
MADONNA
AMOUREUSE
DISRAËL
Source : aufeminin.com en ligne le 30 juillet
à 10h 50
Sur Diasporablog à 11h 12



Madonna journaliste en Israël !


Il n’y a pas d’âge pour commencer une nouvelle carrière !


Après la musique, le cinéma, la littérature ou encore le mannequinat, Madonna, qui fêtera ses 51 ans le mois prochain, s’essaye maintenant au journalisme. En effet, la star, qui enchaîne les concerts avec la suite de sa tournée Sticky & Sweet Tour, a pigé pour le quotidien Yediot Ahronot, un des plus prestigieux journaux israéliens.

Dans son édito à paraître ce vendredi intitulé "Comment ma vie a changé", la star se penche notamment sur son appartenance à la Kabbale, ce mouvement religieux qui se rapproche du judaïsme et qu’elle pratique depuis de nombreuses années.

jeudi, juillet 30, 2009

OBAMA
AUCENTRE
DUNEPOLEMIQUE

Source : liberation.fr en ligne le 30 juillet


LA NATIONALITE D'OBAMA
CIBLE DES THEORICIENS DU COMPLOT


www.liberation.fr/monde/0101582771-la-nationalite-d-obama-cible-des-theoriciens-du-complot?xtor=EPR-450206
BURQUA
LEDEBAT
Source :lenouvelobs.com en ligne le 30 juillet


367 burqas en France :
"c'est déjà trop"



Le député UMP Thierry Mariani estime qu'il ne "faut pas attendre d'en avoir 2.000 ou 3.000" dans les rues pour "agir et trouver une solution".



Le chiffre de 367 femmes en France qui portent la burqa "justifie la mission d'information", estime, jeudi 30 juillet, le député UMP Thierry Mariani. Une note des services du ministère de l'Intérieur révèle que 367 femmes en France portent la burqa ou le niqab.
Interrogé par Nouvelobs.com, le député du Vaucluse souligne qu'"il n'y avait pas de burqa dans nos rues il y a encore 3 ou 4 ans. Aujourd'hui, il y en a 367. C'est déjà trop. Allons-nous attendre d'en avoir 2.000 ou 3.000 et qu'il soit trop tard", interroge-t-il. "Il faut réfléchir et trouver une solution".

Sur Europe 1, le recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur a déclaré jeudi matin qu'"il n'y a pas lieu de lancer une réflexion nationale" sur le voile intégral. "Qu'est-ce que ça veut dire", rétorque Thierry Mariani, "que les gens n'en valent pas la peine" au-dessous d'un certain nombre ?
Pourtant, Dalil Boubakeur juge qu'"il y a une disproportion entre la réponse qui a voulu être donnée en prenant des mesures graves, sérieuses (..) à un phénomène extrêmement marginal".


"Un chiffre croissant"

Dalil Boubakeur insiste : "Trois cent et quelque femmes voilées sur six millions de musulmans en France, ça ne traduit pas l'émergence dans notre société d'un phénomène fondamentaliste. (...) On ne s'offusque pas pour si peu de monde donc il n'y a pas lieu de mettre en branle toute une réflexion nationale avec tout ce qu'elle comporte, pour quoi faire ? ".
Thierry Mariani estime que le chiffre "est croissant et que lorsque l'on se veut le pays des droits de l'homme, il faut intervenir face à un problème de soumission des femmes". "Même s'il n'y en avait qu'une, il faudrait agir. A d'autres occasions, le parlement a légiféré pour moins que ça".


"L'iceberg recouvert d'une marée noire"

Une mission parlementaire d'information sur la question du voile intégral a été mise en place début juillet à la demande du député PCF du Rhône André Gerin. Elle a pour tâche de faire un "état des lieux" et rendra son rapport fin janvier 2010.
Mercredi, il avait réagi à la publication du décompte du ministère de l'Intérieur, en jugeant "le chiffre avancé plutôt ridicule". "Le voile intégral, c'est l'iceberg recouvert d'une marée noire. Ne nous trompons pas, l'emprise des fondamentalistes, des intégristes islamistes, tente de régenter la vie civile de certains territoires de notre pays", écrivait-il dans un communiqué.


"Un pilon pour écraser une mouche"

Claude Bartolone, le président socialiste du Conseil général de Seine-Saint-Denis, a estimé lui aussi que légiférer serait comme "sortir un gros pilon pour écraser une mouche".
"J'ai vraiment l'impression que par rapport au nombre, moins de 400 cas sur 60 millions, une loi, un débat parlementaire", ce serait comme "sortir un gros pilon pour écraser une mouche", a indiqué le député de Seine-Saint-Denis sur RTL.
"Je ne sais pas en combien de temps on est passé de 0 à 360, mais on voit bien que c'est une pratique extrêmement minoritaire et il y a un certain nombre de textes qui dans le cadre des règles du vivre ensemble en France peuvent être utilisées pour empêcher ce genre de comportement", a dit Claude Bartolone.
Il a ajouté vouloir "être attentif à chacun de ces cas", et "savoir comment ces femmes rentrent dans cet espèce de repli par rapport à l'ensemble de la société", tout en voulant éviter que "sur une idée courageuse au départ, qui était de dire: on ne veut pas de comportements intégristes en France, on en arrive à avoir une mauvaise communication avec l'ensemble des musulmans de France".
DANS
LALUCARNE
Source : le site LCP-AN en ligne le 30 juillet


SUR LA CHAÎNE PARLEMANTAIRE
ASSEMBLEE NATIONALE

SAMEDI 1er AOÛT
à 20h



Shalom et salaam :
la paix !


Un documentaire
de Virginie Berda (2007)



A l’heure où les tensions entre les communautés juives et musulmanes semblent s’accroître, une association tente d’inverser la courbe de la haine et de l’ignorance : l’AJMF (l’Amitié Judéo Musulmane de France).

Leur mot d’ordre est simple : Juifs et Musulmans sont frères et se ressemblent plus qu’il ne leur semble. "Shalom" et "Salaam" sont les saluts respectifs de ces deux communautés et signifient tous deux "la Paix" !

Deux coprésidents, le rabbin Michel Serfaty62740 et le secrétaire général de la Grande Mosquée de Paris, Djelloul Seddiki, entament pour la troisième fois un Tour de France de l’amitié et partent à la rencontre des habitants de quartiers parfois oubliés de notre pays.

Dans un bus peint aux couleurs de l’amitié, et entouré d’une poignée d’hommes de confessions juive et musulmane, le rabbin Serfaty tente de combattre les clichés et les amalgames par la simple force du dialogue.

De région en région, il rencontre plusieurs députés, notamment Armand Jung (député socialiste du Bas-Rhin), Dominique Perben (député UMP du Rhône) et Bernard Brochand (député UMP des Alpes-Maritimes) et cherche à faire entendre sa voix afin que des démarches soient engagées de façon durable.

Strasbourg, Lyon, Bordeaux,Toulouse, Montpellier, Cannes et Nice... Virginie Berda a suivi ce périple fraternel en forme de pèlerinage pour la Paix. Loin des grands discours théologiques, ce documentaire offre une véritable plongée sociologique et apporte des connaissances de base afin d’instaurer l’échange dans un esprit citoyen de tolérance.
DANS
LALUCARNE
Source :le site de France 5 en ligne le 30 juillet


SUR FRANCE 5

DIMANCHE 2 AOÛT
à 13h 10


PARIS JERUSALEM 6000KM A PIED
LES PREMIERS PAS

La série


Auteur :
REAU FRÉDÉRIC, CORTÈS EDOUARD,
CORTÈS MATHILDE
Durée : 00:26:19

Réalisateur :
REAU FRÉDÉRIC,CORTÈS EDOUARD,
CORTÈS MATHILDE

Avec la participation de : VOYAGE,FRANCE 5,
CNC (CENTRE NATIONAL CINEMA)

Production : GEDEON PROGRAMMES

Avec le soutien de : ZENOU ALAIN


Diffusions



Partis de Paris, Mathilde et Edouard Cortès ont entrepris de rejoindre la ville de Jérusalem à pied, en guise de voyage de noce. Sans argent, ils se sont entendus pour ne compter que sur la générosité et la solidarité de ceux qu'ils rencontrent sur leur chemin. Telle est cette authentique aventure de six mois que ce couple va faire en suivant au gré des étapes et des pays traversés. Endurance physique et mentale, rencontres, déconvenues, conflits, doutes, découverte de soi, maturation : rien ne leur sera épargné !

Kilomètre 0, parvis de Notre-Dame à Paris, le jeune couple se lance dans son étrange voyage de noces. Ils font leurs premiers pas de jeunes mariés sur les routes de leur propre pays et se confrontent à la générosité de leurs concitoyens. Dès le premier soir, après avoir essuyé deux refus, ils sont chaleureusement reçus par le maire de Villecresnes en banlieue parisienne. Après un brin de toilette dans la Seine, ils décident de rompre le dernier lien qui les raccroche à la société de consommation. Ils abandonnent leurs cartes bancaires et décident ainsi de vivre d'amour et d'eau fraîche. Le couple va traverser l'île de France, la Bourgogne, le Jura et les Alpes. Chemin de halage, GR, ancienne voie romaine, forêts, prairies, vignes, montagnes, ils progressent à raison de 25 à 35 km par jour...




Partis de Paris, Emmanuel et Mathilde Cortès ont traversé quatorze pays à pied pour rejoindre Jérusalem. Un périple éprouvant durant lequel ils ont compté, pour subsister, sur la bienveillance de ceux qui ont croisé leur route.




Paris - Jérusalem 6000km à pied


Pour la plupart des jeunes mariés, les plages de sable fin sont l'ingrédient idéal d'un voyage de noces réussi. Pour ce jeune couple-là, le rêve est tout autre. A peine la bague au doigt passée, les voilà prêts à relever un drôle de défi : atteindre ensemble, depuis Paris, la ville sainte de Jérusalem. Un périple de six mille kilomètres de marche à travers quatorze pays, qu'ils se donnent huit mois pour accomplir. Emmanuel n'en est pas à son coup d'essai. Etudiant, il a déjà traversé avec deux amis le Caucase, de la Caspienne à la mer Noire.

Devenu journaliste-reporter, il s'est engagé sur les traces de l'aventurier Guy de Larigaudie, ralliant, comme lui, Paris à Saigon au volant d'une 2CV. Soutenu par l'Unesco, il a également participé à une expédition scientifique et culturelle en Afghanistan. Et, l'année précédant son mariage, il est parti en Arménie sur les traces de la mythique Arche de Noé. Une quête dont il a tiré ­Ararat, son premier livre.




Paris - Jérusalem 6000km à pied

Mais de tout cela, ­Emmanuel Cortès ne laisse rien échapper dans les cinq épisodes relatant leur insolite lune de miel. L'amour donnant des ailes, sa jeune épouse se plie à leur ascèse quotidienne, même si, au fil du voyage, ils doivent braver la fatigue, la faim, les intempéries ou le danger. Munis du strict nécessaire, Emmanuel et Mathilde sont partis sans un sou. S'engageant ainsi à subsister uniquement grâce aux dons et à l'hospitalité de ceux qui croisent leur route. « La mendicité, explique Emmanuel, c'est la logique même de la radicalité. On accepte ce qu'on nous donne, ou qu'on ne nous donne pas, d'ailleurs… On devient pauvre parce qu'on est demandeur, on s'ouvre à l'autre parce qu'on attend tout de lui. » Un chemin de vie à deux qu'ils nous confient.
LACRISEENIRAN
LOPPOSITIONDEFIE
LEGOUVERNEMENT
DAHMANINHEJAD
Source : lexpress.fr via l'agence Reuters
en ligne le 30 juillet


La police iranienne bloque une manifestation,
une autre surgit



TEHERAN

La police iranienne a étouffé dans l'oeuf jeudi le rassemblement prévu par l'opposition dans un cimetière de Téhéran mais des centaines de contestataires se sont ensuite rabattus sur un immense lieu de prière du centre de la capitale.

Celui-ci, le Grand Mossala, était le lieu initialement prévu pour la démonstration de force des leaders de l'opposition, l'ancien Premier ministre Mirhossein Moussavi et l'ex-président du Majlis Mehdi Karoubi, mais le ministère de l'intérieur avait interdit ce rassemblement.

Du coup, Moussavi et Karoubi, candidats réformistes malheureux face au sortant Mahmoud Ahmadinejad à l'élection présidentielle contestée du 12 juin, avaient donné rendez-vous à leurs partisans au cimetière de Behesht-e Zahra.

Il s'agissait de rendre hommage, à l'invitation de sa mère, à Nada Aghan-Soltan, une étudiante de 26 ans tuée il y a quarante jours lors d'affrontements avec des policiers et miliciens, et devenue le symbole de la contestation contre le régime.

Les autorités assurent que la jeune femme, dont la mort a été filmée et les images ont été diffusées sur internet, n'a pas été tuée par des balles des forces de sécurité et insinuent que l'incident pourrait être le fruit d'une manipulation destinée à discréditer le pouvoir.

Mais la police a fait avorter la réunion au cimetière en refoulant Mirhossein Moussavi et en dispersant ou arrêtant les centaines de personnes voulant rendre hommage à Nora Aghan-Soltan et aux autres victimes des manifestations qui ont suivi la réélection du chef de l'Etat radical.


FISSURES AU SEIN DU RÉGIME

Mercredi, le chef du puissant corps des gardiens de la Révolution, le général Abdollah Araghi, avait lancé une très sérieuse mise en garde contre tout attroupement, amenant le site internet de Moussavi à défier les gardiens de la Révolution d'intervenir.

"Nous ne plaisantons pas", a-t-il ajouté. "Nous nous dresserons contre tous ceux qui luttent contre le pouvoir clérical". Celui-ci connaît depuis la réélection d'Ahmadinejad, que Moussavi et Karoubi dénoncent comme truquée, sa pire crise depuis la Révolution islamique de 1979.

Ses fissures internes apparaissent désormais au grand jour.

Certains religieux radicaux soutiennent Ahmadinejad, mais d'autres dignitaires chiites, dont l'ayatollah Hossein Ali Montazeri, dénoncent le déroulement du scrutin du 12 juin et la répression de l'opposition qui s'est ensuivie.

Mahmoud Ahmadinejad est critiqué dans son propre camp pour avoir tenté d'imposer comme premier vice-président le beau-père de son fils, Esfandiar Rahim Mashaie, qui avait soulevé un tollé l'an dernier en assurant que l'Iran était l'ami du peuple israélien, à défaut de son gouvernement.

Il a dû faire machine arrière à la demande expresse du "guide suprême" Ali Khamenei, qui a entériné sa réélection, mais sa décision de garder Mashaie comme chef de cabinet n'a pas apaisé certains dirigeants radicaux, dont le ministre du Renseignement.

Le limogeage de ce dernier par Ahmadinejad n'a fait que jeter de l'huile sur le feu. "Les mesures que vous avez adoptées ces dernières semaines ont surpris vos partisans. Si de telles actions continuent, nous vous demanderons fermement de nous redonner nos voix", écrit l'hebdomadaire radical Ya Lesarat.
VERDICTAUPROCES
DESASSASSINS
DILANHALIMI
LAPOLEMIQUEENFLE

Source :marianne2?fr en ligne le 29 juillet


Szpiner-Fofana :
dérapage non contrôlé


Philippe Cohen

Marianne


L'avocat de la famille d'Ilan Halimi, non content d'avoir bataillé dur pour obtenir l'appel du Parquet, a traité Philippe Bilger, qui avait requis la peine maximale pour Fofana, de traître génétique. Une insulte inacceptable.


Francis Szpiner est connu pour son attachement aux valeurs de la République et sa fréquentation de ses cercles les plus éclairés. C’est pourquoi je suis tombé de ma chaise en lisant, dans le Nouvel Observateur, qu’il avait apparemment (1) traité Philippe Bilger de « traître génétique », faisant référence aux antécédents familiaux du procureur, par ailleurs « blogueur associé » de Marianne2. Je n'ai pas été le seul indigné par cette vindicte puisque Jean-Marie Bockel a aussitôt réagi et que le parquet a demandé une enquête au Batonnier de Paris, lequel a dit tout le mal qu'il pensait de cette déclaration.

Philippe Bilger avait déjà été « trollé » par Richard Prasquier , le patron du CRIF, d'une façon inacceptable, surtout de la part d'une personnalité qui ne connaissait pas grand chose du dossier puisque le procès s'était, rappelons-le, déroulé à huit-clos. Mais la saillie de Szpiner, si elle est bien confirmée, est indigne.
Heureusement pour nous, les qualités politiques ou morales d'un homme ne sont pas génétiquement transmissibles. Les fils des résistants ne sont pas forcément de grands courageux. Et chacun sait à Paris que plusieurs personnalités connues de la gauche française sont les fils ou les filles de collaborateurs assumés. Mais ceux-là n'ont pas été« outés », comme si leur engagement ou leur anti-racisme proclamé permettait de racheter leur honorabilité.
Philippe Bilger, homme d'une droite respectable - tout comme, croyait-on, Szpiner - n'a pas eu « ce bon goût ». Il est donc apparu vulnérable à Szpiner qui en a profité. Il a été mieux inspiré.



(1) Stéphane Arteta auteur, avec Marie Guichoux, de l'article publié par le Nouvel Observateur, nous a confirmé les propos de l'avocat et l'expression « traître générique ». Notons que l'association des« bobos de gauche » n'a pas protesté alors que Francis Szpiner les a traité de connards.

mercredi, juillet 29, 2009

A
PARAÎTRE


FIN SEPTEMBRE 2009


A mon tour d’être sur le grill,
Marc-Olivier FOGIEL

Entretiens avec Muriel Beyer

EDITIONS PLON


Marc-Olivier Fogiel ? Pour certains : le pitbull de la télé, pour d’autres : l’anti-langue de bois ou encore l’éternel jeune homme, celui que l’on aime détester...
Celui d’On ne peut pas plaire à tout le monde ou de T’empêche tout le monde de dormir. Celui de la télévision... Une fausse identité ?

Frappée par le malentendu sur son image, Muriel Beyer a voulu montrer celui qu’elle connaissait et briser le miroir aux alouettes. Le journaliste vedette s’est laissé convaincre et a accepté de répondre à ses questions.

A l'heure de l'équilibre professionnel autant que personnel, Marc-Olivier Fogiel revient avec simplicité et évidence sur sa carrière, reconnaissant que cette image très éloignée de sa personnalité lui convenait, car elle le protégeait. Sans concession, avec humour et lucidité, il évoque son enfance, son rêve de devenir journaliste à la radio, son premier boulot à TF1 avec Patrick Sabatier, puis sur Canal + avec Michel Denisot.

Il revient également sur les polémiques qui ont jalonné sa carrière (l’affaire Bardot, Dieudonné) et parle de ses amis, de ses rencontres, de la manière dont il a bâti un parcours sans rupture, marqué par des moments de télé inattendus : la sincérité de l’Abbé Pierre, les confidences de Benoît Poelevoorde, le fou rire de Sarkozy…

A travers des entretiens qui ne lui laissent pas la possibilité de se cacher, Marc-Olivier Fogiel accepte, à son tour, d’être sur le grill.


Animateur et producteur d’émissions de télévision et de radio, Marc-Olivier Fogiel a commencé sa carrière auprès de Patrick Sabatier et a animé des émissions aussi connues que On ne peut pas plaire à tout le monde (France 3) ou T’empêches tout le monde de dormir (M6). Il présente depuis septembre 2008 la matinale sur Europe 1.
PARIS
CAPITALE
DESMUSIQUES
DUMONDE
Source : rue89.com en ligne le29 juillet


Etats généraux des musiques du monde *
en septembre à Paris


Par Arnaud Cabanne



Les 11 et 12 septembre prochains se tiendront les états généraux des musiques du monde à Sciences Po Paris, et là, vous allez me dire : et alors ? Pourtant, derrière ce sujet qui ne paraît pas être au centre des préoccupations quotidiennes, se profile une réflexion sur nos sociétés et le rapport qu'elles entretiennent avec les cultures du monde et plus largement avec l'autre.

Le vocable « musiques du monde » est un fourre-tout. Un terme antagoniste réunissant aussi bien les musiques traditionnelles et rituelles, datant de plusieurs siècles, que les nouvelles fusions produites par de jeunes musiciens cosmopolites et modernes. Mais au-delà d'un simple problème de terminologie, ces musiques sont un parfait révélateur des déséquilibres et des faiblesses de notre monde, un témoignage de la diversité culturelle et de la globalisation de nos sociétés. Dans le contexte actuel, redéfinir clairement leurs identités et préparer leur avenir paraît indispensable.


Sur le forum, les débats sont lancés

Nombreux sont ceux qui pensent que la réforme et la transformation de ce secteur culturel passera obligatoirement par une action politique et un changement en profondeur de notre rapport au monde. Sur le forum de discussion ouvert pour l'événement, les premières réflexions apparaissent, mettant en lumière des problèmes historiques, comme le souligne la spécialiste des musiques caraïbes Hélène Lee :

« Je ne vois pas d'intérêt à remuer de l'air chaud autour de la globalisation ou la diversité culturelle (qui ne vous ont pas attendu pour exister), sans mettre en cause la relation Nord-Sud, néo-coloniale, qui préside à l'exploitation des musiques populaires du monde. »


Et la réaction du chanteur occitan Manu Théron, fondateur du groupe marseillais Lo Còr de la Plana :

« Peut-on rappeler que le néo-colonialisme français, avant même de se constituer en réalité économique, est une composante “anthropologique” de l'histoire nationale française, et qu'il déploie ses logiques de domination sur son propre territoire, afin de mieux les exporter, en instituant l'universalité de sa vision comme seule “connaissance” ? »


Ainsi, aucune réflexion ne peut être menée sur une définition claire de ces musiques sans approfondir l'influence que notre société, son histoire et sa politique, a sur elles.

Les problèmes rencontrés par les organisateurs de spectacles pour l'obtention des visas des artistes africains qu'ils programment sur les scènes françaises est un exemple de l'imbrication du politique dans le culturel. Comment une musique « étrangère » peut-elle exister au-delà des clichés, si ses musiciens n'ont pas le droit de venir se produire en concert ?


Des questions politiques
autant que culturelles

On peut penser que voir le problème par ce biais, c'est le prendre par le petit bout de la lorgnette, mais des frontières inexorablement fermées aux hommes ne risquent-elles pas d'empêcher la compréhension de ces musiques dites « du monde » et de les laisser dans le flou qu'elles connaissent déjà ?

Alors que la question de la mondialisation de nos systèmes et de l'uniformisation de nos cultures est sur toutes les lèvres, définir clairement ce que l'on appelle la diversité culturelle ou les nouvelles manières de travailler plus équitablement avec le reste de la planète sont aussi des sujets très importants qui sont débattus sur le forum.

Alors quel avenir pour les musiques du monde, pour cette appellation et pour les acteurs de ce mouvement ? Comment appréhender l'autre et sa culture aujourd'hui ?


Les états généraux des musiques du monde, organisés par le Réseau zone franche, seront ouverts à tous ceux qui en feront la demande par mail à l'adresse : contact@zonefranche.com avant le 6 septembre.

► Les états généraux des musiques du monde, à Sciences Po Paris,
27 rue Saint-Guillaume,
Paris VIIe

les vendredi 11 et samedi 12 septembre
NOUVELLESTENSIONS
ENTRELEFATAH
ETLEHAMAS
Source:lexpress.fr via l'Agence Reuters

en ligne le 29 juillet à 15h 37
sur Diasporablog à16h 22


Le Fatah hausse le ton
avec le Hamas à l'approche de son congrès




RAMALLAH, Cisjordanie


Le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas a haussé le ton vis-à-vis du Hamas à l'approche de son VIe congrès, prévu le 4 août à Bethléem, en Cisjordanie occupée.

Dimanche, les forces de sécurité du Hamas, qui contrôlent Gaza depuis leur coup de force contre le Fatah en juin 2007, ont empêché trois députés du mouvement nationaliste de quitter le territoire pour assister à la réunion.

Le Hamas a expliqué qu'aucun des 400 membres du Fatah basés à Gaza ne serait autorisé à se rendre à leur premier congrès depuis 1989 si les activistes du mouvement islamiste détenus en Cisjordanie n'étaient pas libérés, condition qualifiée de provocation par le mouvement d'Abbas.

Mercredi, un responsable du Fatah souhaitant conserver l'anonymat a menacé le Hamas de nouvelles arrestations s'il ne laissait pas partir les délégués nationalistes. Cette menace "ne réussira pas" à ébranler le Hamas, a rétorqué un de ses leaders, Sami Abou Zourhi.

Raëd Radouane, responsable du Fatah à Ramallah, a répliqué que, si le Hamas maintenait son attitude, cela "enfoncerait le dernier clou dans le cercueil du dialogue" entre les deux mouvements en cours au Caire depuis des mois.

Ces pourparlers de réconciliation entre les deux mouvements piétinent, une absence de progrès qui bloque la reconstruction de Gaza après l'offensive israélienne de décembre et janvier derniers et grève les efforts de paix que souhaiterait relancer l'administration américaine de Barack Obama.

Membre de la "vieille garde" nationaliste palestinienne, Mahmoud Abbas, qui est âgé de 74 ans, voudrait transformer le Fatah en un mouvement "moderne, uni et discipliné" qui appuie ses efforts en tant que leader de la cause palestinienne pour conclure la paix avec Israël.


PAS D'OBSTACLES ISRAÉLIENS
AU CONGRÈS

Le président de l'Autorité palestinienne aimerait faire émerger de nouveaux visages au sein du comité central et du Conseil de la révolution, vingt ans après le dernier congrès du Fatah à Tunis, où la direction palestinienne était à l'époque exilée.

Mouvement laïque, contrairement au Hamas et au Djihad islamique, le Fatah est parcouru par des clivages internes concernant la conduite des négociations avec Israël, le degré d'activisme à observer vis-à-vis de l'Etat juif, la démocratie interne et le renouvellement générationnel.

Le principal clivage interne oppose les réformistes, issus de la lutte armée sur le terrain, puis de la négociation avec Israël, à l''establishment' privilégié de la diaspora, qui n'est revenu en Palestine qu'à la suite des accords d'autonomie conclus à Oslo en 1993.

Tout-puissant du temps de Yasser Arafat, le Fatah a commencé à se lézarder après sa mort en novembre 2004, faisant le lit du Hamas, qui a remporté en 2006 la majorité absolue au Conseil législatif palestinien, ouvrant une ère d'affrontement entre les deux 'frères ennemis'.

Le mouvement nationaliste cherche à retrouver quelque crédibilité aux yeux des Palestiniens, qui lui reprochent sa corruption et son clientélisme, ainsi que le maigre résultat des concessions successives faites à Israël durant les négociations passées.

Selon Hussein al Cheikh, le responsable de l'Autorité palestinienne qui assure la liaison avec Israël au sujet du congrès de Bethléem, l'Etat juif a donné son accord pour que les membres du Fatah encore en exil et ceux qui vivent à Gaza puissent assister librement à la réunion.

Mais le président Abbas a menacé d'annuler le congrès si une partie de ses 1.550 délégués étaient empêchés d'y assister. Il a demandé à l'Egypte, qui joue les médiateurs avec le Hamas, et à la Syrie, qui abrite sa direction en exil, de faire pression sur le mouvement islamiste pour qu'il laisser tous les membres du Fatah se rendre librement à Bethléem.
LEVERDICT
DESASSASSINS
DILANHALIMI
LAPOLEMIQUEFAITRÂGE

Source :mediapart.fr en ligne le 28 juillet


OU LES 4 VERITES D'UN MAGISTRAT


En mémoire d'Ilan Halimi


par jpmignard

Edition :
Les invités de Mediapart



En marge du procès de Yossouf Fofana, l'avocat de la famille d'Ilan Halimi, Me Szpiner, pourrait faire l'objet de poursuites disciplinaires pour avoir injurié ses confrères et l'avocat général, Philippe Bilger. Dans la tribune qu'il nous a adressée, Jean-Pierre Mignard, avocat, maître de conférences à l'Institut d'Etudes Politiques, prend la défense de Philippe Bilger, «magistrat consciencieux et subtil, assurément républicain», et estime que les propos de Francis Szpiner «enferment les cités dans un ghetto».
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Je n'ai pas à me prononcer sur l'appel dans le procès Fofana. Il a été décidé par l'exécutif sur pression du CRIF et de l'avocat de la famille Halimi. Constatons simplement que les décisions rendues avaient été presque en tous points conformes aux réquisitions. Étaient-elles trop légères? Je n'en juge point.

Le crime avait pour mobile l'argent. Il avait pour circonstance la judéité de la victime, assimilée à sa richesse potentielle ou celle de ses proches. C'est à l'évidence un crime à caractère antisémite. Les membres de la bande étaient-ils tous antisémites? C'est ce que l'appel semble vouloir obtenir du futur arrêt d'assise. L'ignorance, la faiblesse du niveau culturel suffisent pourtant à faire d'individus marginaux des complices d'un crime sans être pour autant des idéologues du crime. On voit poindre la démonstration: les banlieues françaises seraient des foyers infestés de Horst Weissel, petit voyou érigé en martyr par les jeunesses hitlériennes.

Toute résistance serait désarmée. Les munichois, suggère mon confrère Francis Szpiner, seraient à l'œuvre. Alors nous serions en guerre et le périphérique une ligne Maginot, bien fragile. Seraient abusés par la banlieue «des avocats connard et bobos de gauche» qui, frappés de cécité, mettraient leur savoir au service des nouveaux nazis se préparant à fondre sur les centre-villes. C'est du moins ce que j'en comprends de paroles lâchées au Nouvel Observateur: c'est bien ce que signifie la référence à Munich....

Je me sens patriote. J'aime mon pays. Je ne suis pas disposé à le laisser terroriser par quelque ennemi que ce soit, et encore moins à voir ses valeurs foulées aux pieds. Mais désolé: je ne crois pas que tous les jeunes de banlieue soient des émules de Fofana.

J'observe des immeubles longs et tristes dans des quartiers lugubres, une misère sociale et culturelle, un désœuvrement. Je n'y vois pas des centres d'entrainement de sections d'assaut. Vous voyez des banlieues rouges, rétorquait Emmanuel Mounier dans les années 50 aux conservateurs de son temps, vous vous trompez, elles sont grises comme la pauvreté qui recouvre les murs. La délinquance est là, obsédante même, mais qui prétend sérieusement que la vertu rimerait avec un chômage massif et une scolarité incertaine?

Mais surtout les paroles de mon confrère sont terribles car elles enferment les cités dans un ghetto. Elles les désignent comme ghetto. Ses mots sont des barbelés.

L'ennemi désigné, ce sont les jeunes arabes et africains de banlieue. Leurs victimes, les juifs... et qui d'autres, les blancs, les chrétiens? Les statistiques montrent d'abord l'hécatombe dans la jeunesse de banlieue exposée à la violence sociale des cités. Les jeunes sont leurs premières victimes.

Mais cette piste perdrait tout intérêt car elle ne désigne pas d'adversaire. La cinquième colonne serait déjà à l'œuvre. L'avocat général Philippe Bilger, magistrat consciencieux et subtil, assurément républicain, dont le père aurait été pétainiste, –si c'est vrai qu'y peut-il?– devient un «traitre génétique». Si cette sentence lapidaire se confirmait, il serait regrettable que, sur ce sujet précisément, la polémique aille se ravitailler dans la phraséologie pseudo-scientifique des ennemis d'hier.

Pour finir, le président du CRIF dans un précédent entretien avec Mediapart évoquait «la détestation collective des juifs» dont auraient profité les assassins. Nous étions 1 million dans les rues de Paris après la profanation des tombes juives de Carpentras, l'a-t-il oublié? M. Théo Klein, ancien président du CRIF, humaniste immense, a eu beau suggérer que la pauvreté entrainait la déchéance morale, non il fallait que ce soit avant tout, et tous, des antisémites. Quelle victoire de la vérité dans tout cela?

On ne sortira pas du cycle des affrontements et on ne préviendra pas un autre crime antisémite en dressant les uns contre les autres la communauté juive contre les cités africaines et arabes. Ce n'est pas seulement une erreur de s'y abandonner, c'est une faute morale et une lourde responsabilité politique.

Il est urgent que la parole juive française échappe à cette véritable paranoïa à laquelle a succombé la nouvelle direction du CRIF. On voudrait créer des rivalités intercommunautaires que l'on ne s'y prendrait pas mieux.
Il faut que cesse cette folie.

Le meurtre, les tortures subies par Ilan Halimi doivent nous conduire à une autre réflexion et à prendre une autre initiative.

La réflexion d'abord: la Shoah n'est pas encore assez connue, sa présence est faible dans la mémoire des jeunes français d'origine arabe ou africaine qui ne l'assimilent pas à leur histoire. La Shoah est d'abord un crime européen, une extermination à laquelle presque tous les pays d'Europe ont prêté la main, la vaillante Angleterre exceptée. N'oublions pas la Russie. Elle avait cependant inventé les pogroms. Ni les Africains ni les Arabes n'ont ce crime sur les mains. D'où peut être cette distance, cette extériorité? Mais ils sont en France, ils sont Français et notre histoire, comme dirait Clemenceau, est un bloc. Citoyens à part entière, ils doivent la partager en totalité. Dura lex, sed lex. Les jeunes, tous, y compris ceux des cités doivent savoir que notre histoire moderne a commencé dans ce massacre et même que notre droit moderne, celui du crime contre l'humanité, du génocide, du droit d'ingérence en est la conséquence. Le génocide arménien avait configuré ce qui allait plus tard advenir.

L'initiative ensuite. Aucun élève de France ne devrait terminer sa scolarité sans qu'avec sa classe et ses maîtres il n'ait parcouru une fois un camp de concentration. Auschwitz, Treblinka, Majdanek, Dachau, Buchenwald ne doivent pas cesser de résonner dans nos mémoires. Claude Lanzmann avait projeté son admirable film à des élèves d'un lycée de banlieue. Le résultat le réconforta. Allons plus loin encore.

Plutôt que d'utiliser à notre tour des mots qui tuent, parions sur le savoir l'intelligence et le cœur. Pour qu'il n'y ait plus de crime comme celui dont a été victime notre compatriote Ilan Halimi, parce qu'il était juif.



Jean Pierre MIGNARD
Avocat à la Cour
Maître de conférences à l'Institut d'Etudes Politiques

mardi, juillet 28, 2009

FESTIVAL
DAVIGNON
Source : lefigaro.fr en ligne le 28 juillet


Notre palmarès d'Avignon 2009

Nathalie Simon


Nos dix coups de cœur du «in» et du «off» seront repris dans quelques mois à Paris ou en province.

Lancé le 7 juillet dernier, le­ 63e Festival d'Avignon prend fin aujourd'hui avec une fréquentation estimée aussi élevée que l'édition précédente : 125 000 entrées, soit 94 % de la jauge totale.


Dans le «in»

Littoral et Incendies
de Wajdi Mouawad. Les deux pièces tirées du quatuor du metteur en scène libano-québécois, artiste associé au Festival d'Avignon, parlent du destin de plusieurs personnages à la recherche de leurs origines sur fond de guerre. Reprise des intégrales avec Forêts au Grand T de Nantes, les 10 et 17 octobre, aux Célestins de Lyon, les 14 et 15 novembre, au Théâtre national de Toulouse, le 28 novembre, à Sartrouville, le 12 décembre, à l'Espace Malraux de Chambéry, les 19 et 20 décembre.


(A) pollonia
du Polonais Krzysztof Warlikowski. Une épopée qui va des tragiques grecs aux défenseurs des animaux jusqu'aux « justes » polonais de la dernière guerre. Une troupe superbe, soutenue par la musique, le chant et les exceptionnelles images tournées en direct. Reprise au Théâtre national de Chaillot à Paris, les 6, 7, 8, 10, 11 et 12 novembre.


Photo-Romance des Libanais
des libanais Lina Saneh et Rabih Mroué. Une délicieuse variation sentimentale qui parle du Liban d'aujourd'hui, de sa société, de sa politique, avec une délicatesse et une intelligence profonde. Reprise à l'Agora d'Évry, les 9 et 10 avril, à la ­Grande Halle de La Villette (Paris) du 15 au 24 avril.


Miroir, Miroir
de la Franco-­­ ­Suisse Mélissa von Vépy. Un miracle de grâce et de poésie dans le cadre des « Sujets à vif » proposés par la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD). Venue du cirque, c'est une danseuse des airs à l'imagination de grand chorégraphe. Tournée en cours d'élaboration.

Des témoins ordinaires
du Français Rachid Ouramdane. Un travail sur la mémoire de victimes de dictatures mis en dialogue avec des danseurs d'une expressivité superbe. Reprise dans le cadre­ du Festival d'automne de ­Gennevilliers du 8 au 18 octobre, au Théâtre universitaire de ­Nantes, les 9 et 10 novembre, au Fanal de Nantes le 13 novembre, à la MC2 Grenoble du 9 au 11 décembre.



Dans le «off»

Le Bal de Kafka,
d'après le livre de Timothy Daly, merveilleusement traduit par Michel Lederer et mis en scène par Isabelle Starkier. Une variation sur la vie de l'écrivain tchèque. Reprise au Théâtre de l'Ouest parisien à Boulogne-Billancourt du 7 au 11 novembre.


Les Soliloques de Mariette,
un savoureux spectacle extrait de Belle du seigneur d'Albert Cohen, mis en scène par Anne ­Quesemand et porté de bout en bout par une remarquable comédienne, Anne Danais. Reprise au Théâtre du Petit-Montparnasse (Paris) à la fin de l'année.


Le Frichti de Fatou,
une formidable auteur-interprète pleine de vitalité et d'humour parle des difficultés d'être une jeune femme venue de sa montagne de Kabylie et mariée en France à un Algérien exilé. Accompagnée de la musicienne Agnès Doherty, Faïza ­Kaddour est l'une des perles du « off ». Tournée en cours d'élaboration.


Une Carmen
de Raphaëlle ­Saudinos. En relisant la nouvelle de Mérimée, l'auteur-interprète nous propose une réflexion très personnelle, en mots et en chansons, sur ce grand personnage. Arrangements musicaux et accompagnement de Jean-Louis Cortès d'après Bizet bien sûr. Mise en scène Véronique Vella. Tournée en cours d'élaboration.

Les Lettres de mon moulin,
interprétées par Aurélien Daudet, l'arrière-petit-fils d'Alphonse, l'écrivain provençal, sous la direction avisée de Léo Cohen Paperman. Un moment de poésie et de tendresse avec L'Arlésienne, La Mort du dauphin, L'Élixir du révérend père Gaucher, etc. Reprise au Petit Théâtre Odyssée-L'Escale à Levallois du 2 au 18 octobre.


La Guerre des fils de lumière contre les fils des ténèbres,
d'après l'oeuvre de Flavius Josèphe. Malgré la présence et la voix reconnaissable entre toutes de Jeanne Moreau, on a davantage assisté à la lecture améliorée d'un texte mémorable qu'à une pièce proprement dite.


L'Amour de l'art,
écrit et mis en scène par Diastème, ne répond pas à nos attentes. Son actrice principale, Emma de Caunes, est magnifique mais pas du tout crédible dans la robe de Marilyn Monroe. Le pari était difficile, voire impossible tant la star est mythique.
LESETATS
GENERAUX
AUXANTILLES

Source : dépêche AFP diffusée le 28 juillet


Les états généraux prônent un renforcement
de l'autonomie de la Guadeloupe


De Eric BASSI (AFP)

PARIS — Annoncés mi-février par Nicolas Sarkozy, lors d'une crise sociale qui a secoué la Guadeloupe pendant 44 jours, les états généraux de l'outre-mer (EGOM), dont la phase locale s'achève, ont prôné "le renforcement de l'autonomie" de l'archipel antillais.

Ces travaux de la Guadeloupe, joints à ceux des autres collectivités pour ce qui se veut la plus grande consultation jamais réalisée en outre-mer, doivent déboucher sur des décisions en octobre lors d'un premier conseil interministériel présidé par le chef de l'Etat.

L'atelier consacré à la gouvernance a écarté unanimement la solution de l'indépendance immédiate, estimant que "les conditions sont très loin d'être réunies", selon la synthèse des propositions, issues de plus de trois mois de travaux, qui vient d'être rendue publique.

Les rapporteurs rappellent toutefois que "les défenseurs notoirement connus de la thèse de l'indépendance ont refusé de participer et de cautionner les états généraux".

C'est le cas d'Elie Domota, porte-parole emblématique du collectif "contre la profitation" (LKP), qui avait conduit la grève générale.

L'atelier "gouvernance" s'est prononcé pour la fusion du conseil régional et du conseil général et une nouvelle assemblée territoriale élue au scrutin uninominal à deux tours. En émanerait un conseil exécutif qui élirait son président.

Née de revendications sur le pouvoir d'achat (200 euros), la crise a conduit les ateliers à demander des enquêtes régulières sur l'évolution des structures des budgets et des niveaux de vie de la population ainsi que sur les écarts de prix Guadeloupe-métropole.

La pauvreté a gagné du terrain aux Antilles-Guyane entre 2001 et 2006, selon une étude INSEE-CAF.

Pour rénover un "dialogue social" surtout perçu à travers les conflits, il est proposé de "faire une place officielle aux organisations syndicales non représentatives au niveau national mais majoritaires sur le terrain" (UGTG de M. Domota, CTU, CGTG).

Au titre de l'égalité des chances, les ateliers souhaitent "développer des chantiers école de longue durée pour désocialisés dits +border line+" (un jeune sur cinq est en exclusion).

Pour les carburants, est proposée une simplification de la formule de calcul des prix ainsi que leur libéralisation dans la distribution (115 stations-services, 1.000 pompistes).

L'atelier prix a opté pour des approvisionnements européens (gains de 15 à 17 centimes par litre de super) et à terme américains, signifiant la fin de l'activité de raffinage de la Sara (190 emplois en Martinique).

Dans un département "pas toujours équipé de façon durable", sont retenus de "grands projets structurants" comme la "reconquête des centres-villes", le développement de la géothermie, la création d'un pôle d'excellence-sport et d'un port en eau profonde.

Enfin, l'atelier sur l'identité et la culture a souhaité notamment le renforcement de l'apprentissage du créole et de l'histoire de la Guadeloupe.
RACISME
Source:20minutes.fr en ligne le 28 juillet


La soirée bière chez Obama, ce sera jeudi



Barack Obama boira… de la Budweiser. C’est ce qu’a annoncé ce mardi Robert Gibbs, le porte-parole de la Maison Blanche. La réunion très attendue entre le professeur noir de Harvard et le policier blanc qui l’a arrêté doit se tenir jeudi à partir de 18h (minuit en France).

Lors d’une conférence de presse retranscrite par le site américain d’informations «Politico», Robert Gibbs a également indiqué que James Crowley allait boire de la «Blue Moon», le professeur Gates prendrait de la «Red Stripe» ou de la «Beck’s». A la question «Y aura-t-il des bretzels ou des chips», il a répondu avec ironie: «On va juste prendre de la bière nature, il n’y a pas de raison de la diluer avec quoique ce soit.»

Avec cette réunion, annoncée vendredi, Barack Obama entend mettre fin à la querelle raciale qui envenime sa présidence depuis maintenant plus d’une semaine. L’écoute des enregistrements sonores de l’arrestation a permis d’établir qu’à aucun moment les échanges entre le Sergent Crowley et ses collègues n’ont porté sur la couleur de la peau du professeur Gates.



E. L.
VERDICT
DESASSASSINS
DILANHALIMI
LAPOLEMIQUE
BATSONPLEIN
Source : lenouvelobs.com en ligne le 28 juillet



"Pour une justice apaisée",
par Jean-Marie Bockel



Le secrétaire d'Etat à la Justice revient dans un texte envoyé à Nouvelobs.com sur les propos tenus par Me Szpiner, défenseur des parties civiles dans le procès du "Gang des barbares", dans les colonnes de l'hebdomadaire. L'avocat y avait qualifié l'avocat général Philippe Bilger de "traître génétique".


Je tiens à signifier ici le sentiment de malaise et d’indignation que j’ai éprouvé à la lecture d’un article publié dans les colonnes du Nouvel Observateur en date du 23 juillet 2009, et intitulé "Gang des barbares, la botte de Szpiner", sous la plume de Stéphane Arteta et Marie Guichoux.
La rigueur et le professionnalisme des journalistes de l’hebdomadaire ne sont évidemment nullement ici en cause, pas plus que la qualité de l’article.

Je tiens cependant solennellement ici à mettre en garde l’ensemble des protagonistes quant aux dangers que fait peser la surenchère polémique, dévastatrice pour la qualité et la sérénité du débat et pour la cohésion nationale.

Si les propos attribués à Francis Szpiner, rapportés dans l’Obs sont exacts, reconnaissons que l’accusation de "traître génétique" -qualificatif particulièrement odieux et blessant utilisé pour désigner Philippe Bilger- ne va pas dans le sens de l'apaisement évoqué.

Cette assertion laisse pantois : Philippe Bilger, avocat général du procès ayant pourtant requis à l’encontre de Youssouf Fofana la peine maximale prévue par la loi, serait soupçonné d’indulgence coupable à l’égard de l’antisémitisme du gang des barbares, au motif que son père aurait été collaborateur. Il existerait donc si ce n’est un antisémitisme génétique, en tout cas une aptitude génétique à la trahison.

Cette grille d’analyse biologique et fatalisante ne me paraît guère compatible avec l’esprit des Lumières dont se prévaut Maître Szpiner, idéal auquel nous souscrivons sans réserve.
Notre pays traverse une période de crise sociale, économique mais aussi une crise des repères qui engagent l’ensemble des détenteurs de la parole publique.

Je demande à chacun de mesurer les risques inhérents à la prise de parole médiatisée et souhaite rappeler à l'ensemble des acteurs, notamment s’ils appartiennent à la famille judiciaire, les valeurs de respect et de modération inhérentes à leur déontologie.
Allons-nous céder à la tentation de la régression, nous plonger avec délices dans l’abjection et renouer avec la tentation de la diabolisation, une posture que le philosophe Leo Strauss dénonçait déjà en son temps comme reductio ad hitlerum ?

Je suis convaincu que l’usage partagé de la raison nous permettra de surmonter ces écueils et triompher de cet emballement des passions en évitant de "communautariser" le futur procès Fofana.

Je souhaite pour ma part tirer la sonnette d’alarme tant qu’il en est encore temps, pour faire prévaloir une culture du débat apaisé, respectueuse du point de vue d’autrui et des règles d'une argumentation raisonnée.

Nous le devons à nos concitoyens qui nous observent, nous le devons à une certaine éthique du débat démocratique et de l'institution judiciaire qui doit, par delà les divergences, les clivages nous éclairer et nous réunir, dans la volonté d’établir la vérité.

La cohésion nationale sortira renforcée si chacun s'emploie à faire montre de lucidité, de dignité concourant ainsi à faire en sorte que justice soit rendue, dans les formes et les conditions prévues par la loi et dans le respect de toutes les parties au procès pénal.



Jean-Marie Bockel
Secrétaire d'État à la Justice
VERDICTDUPROCES
DESASSASSINS

DILANHALIMI
LAPOLEMIQUE
BATSONPLEIN
Source : lexpress.fr en ligne le 22 juillet


Me Szpiner:
"L'avocat général a failli à sa mission"


Par Elise Brissaud, Julie Saulnier,


Francis Szpiner, avocat de la famille Halimi, réagit aux déclarations de Me Eolas sur LEXPRESS.fr et aux mises en cause des avocats de la défense. Il revient également sur le futur procès en appel de dix-neuf membres du gang des barbares.


Francis Szpiner,
avocat de la famille d'Ilan Halimi:
"je ferai tout pour que le procès d'appel
soit public".



Les avocats de la défense dénoncent "l'ingérence du pouvoir politique dans l'autorité judiciaire" en raison de l'appel formulé par le parquet à la demande de la garde des Sceaux, notamment sous votre impulsion. Que répondez-vous?

Je considère que j'ai exercé mon devoir d'avocat. Dès la fin des réquisitions, la famille Halimi s'est sentie trahie par le ministère public estimant que les peines étaient trop indulgentes. J'ai donc demandé au garde des Sceaux d'user de son droit, à savoir celui de demander au parquet de faire appel. Michèle Alliot-Marie a considéré que cette demande était fondée. En tant qu'ancienne ministre de l'Intérieur, elle n'a pas besoin de subir de pression pour se rendre compte de ce qui se passe dans les banlieues. Car c'est bien le caractère exemplaire qui a fait défaut à ce procès, face à la banalisation de la violence dans les banlieues et à la montée de l'antisémitisme. Je respecte bien sûr la hiérarchisation des responsabilités et l'individualisation des peines mais il faut que celles-ci soient suffisantes pour que le procès soit exemplaire. La ministre de la Justice a pris ses responsabilités, contrairement aux braillards de la défense qui sont les seuls à politiser l'affaire.


Et si le procès en appel ne donne pas satisfaction
à la famille Halimi?

La cour d'assise d'appel statuera en toute indépendance. Les jurés sont souverains et libres, la seule chose que nous souhaitons c'est que les jurés rendent leur verdict après un débat public et avec un ministère public qui soutienne l'accusation, ce qui n'a pas été le cas en première instance. Personne ne s'est interrogé sur la loyauté de l'avocat général, qui n'a pas hésité à s'épancher partout dans les médias. Quand le ton donné par le ministère public est très bas, il y a de fortes chances pour que les jurés le suivent et ne dépasse pas ses réquisitions. En l'occurrence, le réquisitoire de Philippe Bilger a été, dans cette affaire, non seulement faible dans le quantum des peines mais également dans l'explication de ces peines. L'avocat général a failli à sa mission, ce qui, je l'espère, ne sera pas le cas de son successeur. Eclairés différement et dans un autre contexte, les jurés peuvent changer d'avis. Si ce n'est pas le cas et que les peines sont identiques ou plus "légères", je m'inclinerai.


Vous souhaitez que le débat soit public et avez dans ce sens attiré l'attention de deux parlementaires, François Baroin et Jack Lang, afin de changer la loi sur le huis-clos (la réforme permettrait aux cours d'assises de choisir entre un procès public et le huis clos si des accusés, mineurs au moment des faits sont en cause), ce que vous reprochent de nombreux acteurs de la justice...

Je suis consterné par ce que je lis dans la presse. Lorsqu'une loi est mal faite et pas adaptée, il faut la changer. Voilà tout ce que je m'efforce de faire. Je ne suis pas le premier et j'espère ne pas être le dernier à agir en ce sens. Le procès qui a eu lieu à huis-clos en première instance n'a pas eu les vertus pédagogiques souhaitables. Il faut que tout le monde sache ce qu'il se dit dans les débats et prenne la mesure de l'ignominie du crime qui a été commis. Cela gêne bien sûr les avocats de la défense que l'on puisse voir que leurs clients se sont acoquinés avec un Fofana. Quant à ceux qui craignent que le procès public donne à Fofana la tribune dont il rêve, je réponds que la justice est publique et que la République n'a pas à avoir peur de se confronter aux criminels. La vérité ne pollue jamais le débat. Fofana sera tout simplement dans la réalité de ce qu'il est. Je n'envisage pas l'hypothèse que ce procès en appel ne soit pas public. Je ferai tout pour que ce procès soit public.


Compte tenu de vos antécédents politiques (candidat pour l'UMP aux élections legislatives de 2002), ne redoutez-vous pas d'entretenir la polémique sur une connivence présumée entre justice et politique?

J'ai le sentiment que la loi est mauvaise et qu'il faut la changer. J'ai demandé l'aide de François Baroin parce que je le connais bien, et celle de Jack Lang car c'est un homme de liberté, d'indépendance d'esprit et de gauche. Je me doutais que l'on me ferait cette critique, raison pour laquelle je suis allé voir l'ancien ministre de la Culture. Les deux députés partagent le même sentiment que moi au sujet du huis-clos et je m'en réjouis. Cette demande n'a rien de choquant: je l'ai faite en toute transparence, puis j'ai passé le flambeau à deux parlementaires qualifiés.
NETANYAHOU
MITCHELL
MAINDANSLAMAIN
Source : France2.fr avec agences en ligne le 28 juillet



Rencontre "productive"
entre Mitchell et Netanyahu


par
Angel HERRERO LUCAS

Les deux hommes se sont rencontrés pour tenter de relancer les négociations de paix stagnantes depuis 2003


L'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell a rencontré mardi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour tenter de le convaincre de geler la colonisation en Cisjordanie.

Si rien de concret n'est sorti de cette rencontre, les deux hommes se félicitent néanmoins de leurs discussions.

"La rencontre a été très productive", a déclaré George Mitchell. "Nous avons fait de bons progrès, nous avons hâte de poursuivre nos discussions pour arriver au point où nous pourrons tous aller de l'avant pour parvenir à une paix globale".

Benjamin Netanyahu a confirmé pour sa part que les deux parties avaient fait "des progrès pour parvenir à un accord qui nous permettra de poursuivre et parachever le processus de paix avec les voisins palestiniens ainsi qu'avec les pays dans toute la région".

Lors de leur rencontre, George Mitchell a réitéré "la vision" globalisante du président américain Barack Obama sur ce dossier, "celle d'une paix globale au Proche-Orient qui inclue la paix entre Israël et les Palestiniens, entre la Syrie et Israël et entre Israël et le Liban, ainsi qu'une normalisation complète des relations entre Israël et tous ses voisins dans la région".

Cette vision relève de ce que l'on appelle la "politique réaliste", qui consiste à n'exclure aucun acteur des négociations et à appréhender un dossier dans son ensemble. C'est l'inverse de la politique menée par l'administration Bush, qui refusait de dialoguer avec les régimes qu'elle considérait comme terroristes et agissait de manière unilatérale.
NETHANYAHOU
ALLEGE LEPASSAGE

ALAFRONTRIERE
ENTREISRAËL
ETLAJORDANIE
Source : la newsletter de Guysen International News
diffusée le 28 juillet


Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a ordonné mardi d'élargir les horaires de l'aérogare du terminal Allenby, à la frontière jordanienne, afin de permettre le déplacement de marchandises pour les palestiniens et d'un passage piéton d'Israël vers la Jordanie, et de la Jordanie vers l'Autorité palestinienne.