"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, mai 31, 2006

LE RACISME
ANTI-BLANC TERRORISE
UN QUARTIER JUIF
DE PARIS

PASSERELLE

Source : www.communautaire.net
daté du 31 mai 2006


Le Ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy réclame la dissolution de la Tribu Ka en vertu de la loi de 1936 relative aux groupes de combat et aux milices privées


En visite rue des Rosiers mardi 31 mai après la tentative d'intimidation des membres du groupuscule noir et raciste appelé "Tribu Ka" dimanche 28 mai, le Ministre de l'Intérieur -qui succédait au candidat à l'élection présidentielle en 2007 et président du Mouvement pour la France Philippe de Villiers- a déclaré mettre à l'étude la dissolution de ce qui s'apparente en effet à une milice. La Tribu Ka ne semble pourtant posséder aucune existence juridique, ce qui va rendre malaisée sa "dissolution". Nicolas Sarkozy a également annoncé la probable fermeture de son site Internet et déclaré que certains comportements de membres de ce groupuscule sont "des faits constitutifs de provocation à la haine ou à la violence à l'égard des personnes en raison de leur appartenance à une race ou une religion".

Le texte intégral de la
Loi de janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées
La dépêche du Quotidien permanent du Nouvel Observateur :
Sarkozy veut mettre la Tribu Ka "hors d'état de nuire", dépêche AP, 31 mai 2006, 18h07




LE RACISME
ANTI-BLANC TERRORISE
UN QUARTIER JUIF DE PARIS


REACTIONS
__________



Le Conseil Représentatif des Associations Noires

Agressions de la rue des Rosiers à Paris

Le Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN) condamne avec fermeté toutes les agressions racistes physiques ou verbales notamment celles commises par la Tribu Ka dimanche dernier rue des Rosiers à Paris. L'antisémitisme comme tous les racismes est une idéologie insupportable et malfaisante. Les millions de Noirs en France ne peuvent que repousser ces actes de violence. Tolérer de tels actes ne pourrait servir que les intérêts des démagogues et des extrémistes.Tout en condamnant la provocation intolérable de dimanche dernier, le CRAN met en garde contre toute exploitation abusive qui se servirait des origines (réelles ou supposées) des agresseurs. Profiter de ces actes commis par une poignée de jeunes marginaux pour véhiculer les stéréotypes les plus odieux est un amalgame inacceptable. Le CRAN rappelle que toute publicité faite autour des groupuscules marginaux sert la cause de ces derniers au détriment de la majorité des citoyens français et des résidents qui aspirent à la tolérance. Le CRAN ne cesse, depuis sa création, d'alerter les pouvoirs publics du risque de voir se développer de plus en plus de groupes radicaux notamment parmi les jeunes. Dans le climat actuel et depuis les émeutes des banlieues, le CRAN affirme qu'aucune souffrance ne peut excuser ou amoindrir des actes de terreur. Cela n'empêche pas bien au contraire, le CRAN d'appeler les autorités françaises à poursuivre l'analyse pleine et entière de ces derniers événements pour en comprendre tout le sens. Il y a bien une situation de désespérance des populations noires qui se sentent délaissées, il y a bien une revendication urgente d'égalité, il y a bien une soif de justice auxquelles il est temps de répondre en recherchant des solutions républicaines. Le CRAN démontre par son travail que la meilleure façon de désamorcer les conflits de demain, la haine de l'autre, la montée du racisme et de l'antisémitisme en France est de traiter ces questions au fond tout en accordant aux populations délaissées toute l'attention, la considération et la reconnaissance qu'elles méritent

Contact :
Le CRAN
Tél : 08 70 28 47 07

contact@lecran.org




AMITIE JUDEO-NOIRE

L’Amitié judéo-noire a pour vocation de favoriser des liens amicaux et fraternels entre citoyens d’origine juive, africaine et antillaise en France.

Depuis quelques semaines des groupuscules extrémistes, isolés et haineux, tendent à vouloir susciter des affrontements inter-communautaires dans notre pays. Nous demandons à tous les responsables d’associations représentatives de ces communautés de ne pas tomber dans ce piège grossier prônant la supériorité raciale, ethnique ou religieuse, et d’isoler ces extrémistes par un véritable cordon sanitaire au sein de leur propre communauté, qu’elle soit chrétienne, musulmane, juive, africaine ou antillaise.



PASSERELLE

Source : rfi.fr daté du 31 mai 2006

Fidèle ami du peuple juif
et d'Israël, le chanteur ivoirien
ALPHA BLONDY,
"LE MESSAGER DE LA PAIX"
était l'invité, ce matin, de RFI


écouter 10 min




«J'ai comme l'impression que les politiciens ivoiriens parlent de paix en préparant la guerre»
Frédéric Rivière s'entretient avec le chanteur ivoirien Alpha Blondy, «messager de la paix» des Nations Unies en Côte d'Ivoire, des différents sujets, de société et politiques, qui font l'actualité en France et en Côte d'Ivoire : le groupuscule extrêmiste Tribu KA, la loi sur l'immigration de Nicolas Sarkozy, la situation en Côte d'Ivoire ou encore les chances des Elephants pour la Coupe du monde de football 2006.

par Frédéric Rivière


PASSERELLE

Source : lefigaro.fr daté du 31 mai 2006



Les délires antisémites de la Tribu Ka

Justice et police sont préoccupées
par ce groupuscule qui a fait irruption
dimanche rue des Rosiers,
au coeur du plus ancien quartier juif de Paris.



LE MINISTRE de la Justice, Pascal Clément, a demandé hier au parquet de Paris «d'examiner le contenu du site Internet» du groupuscule extrémiste Tribu Ka à l'origine d'incidents antisémites survenus dimanche rue des Rosiers à Paris et voir «quelles suites légales lui donner». De son côté, la brigade criminelle mène une enquête ouverte sur la descente, accompagnée de propos antisémites, de plusieurs dizaines de gros bras de ce groupe radical exaltant la suprématie des «kémites» (noirs) et adorateurs de l'ancienne divinité égyptienne Aton. Présent rue des Rosiers, leur gourou, qui se fait appeler Kémi Seba (étoile noire dans leur jargon tiré de la transcription des hiéroglyphes), pourrait faire l'objet de poursuites pour appel à la haine et à la violence.
La Tribu Ka n'est pas inconnue des services de police. En pleine affaire Halimi, ce jeune juif massacré par une bande dirigée par Youssouf Fofana, Kémi Seba avait envoyé au début 2006 un courriel à plusieurs organisations juives où il les menaçait en ces termes : «Que notre frère [Fofana] soit coupable ou pas, nous vous prévenons que si d'aventure, il vous prenait l'envie d'effleurer ne serait-ce qu'un seul [de ses] cheveux au lieu de lui laisser avoir un procès équitable, nous nous occuperons avec soin des papillotes de vos rabbins.»
Les illuminations d'un gourou
Entendu par la brigade criminelle, il était remis en liberté. Nouvelle alerte le 19 mai avec une descente dans un gymnase de la rue de Trévise aux cris de «Où sont les juifs ?» à la recherche de militants de la Ligue de défense juive (LDJ, organisation de jeunesse radicale) et du Betar (section française du mouvement de jeunesse du Likoud israélien). La «crim» est là encore saisie de l'enquête.
Cette flambée antisémite s'inscrit dans la droite ligne des délires d'un gourou qui, dans un entretien sur Internet en novembre 2005, déclarait que «la seule chose qui nous rapproche des nazis, et que je ne renie pas, c'est qu'ils aimaient l'Allemagne plus que l'Allemagne s'aimait elle-même». Il est vrai que Stellio Capochichi, alias Stellio Gilles Robert, alias Kémi Seba, n'en est pas à une outrance près. Né à Strasbourg le 19 décembre 1981, de parents ivoirien et haïtien, l'homme, titulaire d'une capacité en droit, a adhéré en 1999 à la section française de l'organisation noire américaine Nation of Islam de l'extrémiste Louis Farakhan.
Quelques années, plus tard, il a une illumination : l'islam «fait partie de la matrice sémito-centriste [sic]» opprimant les Noirs. En juillet 2003, il fonde le parti kémite et veut s'imposer comme le principal mouvement identitaire noir. Le 7 août 2004, il réunit 250 personnes pour une marche parisienne en mémoire d'un homme tué accidentellement par un policier dans le XIXe arrondissement. En décembre 2004, il crée ce qu'il qualifie «d'organisation politico-mystique», la Tribu Ka. Il durcit encore son discours contre les «leucodermes» (les Blancs) et «tous les macaques de l'amitié judéo-noire» (de Harlem Désir à l'écrivain Calixthe Beyala). Il a comparu le 25 avril dernier pour «diffamation publique et incitation à la haine raciale».
Dieudonné, dont une partie de l'entourage est proche de la Tribu Ka, se désolidarise de l'initiative prise en avril 2005 d'interdire une réunion du groupe aux Blancs et aux Arabes. Kémi Seba s'efforce pourtant d'infiltrer des manifestations centrées sur le peuple noir (festival, journée d'amitié, commémorations de l'esclavage...). En mars 2006, il ouvre son site Internet où les propos antisémites se multiplient. Grâce à ce filon, renforcé par les opérations coups de poing de ces derniers jours, «l'étoile noire» espère enrôler de nouveaux fidèles. Et peut-être gagner le statut de «martyr».


Cécilia Gabizon
Jean Chichizola

MILLEFEUILLES

Pour diasporablogj.,
l'Avis de Bernard Koch



"L’OPA SUR LES JUIFS DE FRANCE
Enquète sur un exode programmé"

de Cécilia Gabizon
et Johan Weisz

Editions Grasset




L’ALYA,
LE DEBAT « OUBLIE »



On se dit qu’un livre qui est si violemment haï ne doit pas être si mauvais que cela ! Disons-le, tout de go, le livre de nos deux confrères ne trahit pas le lecteur si avide d’informations ! Contrairement à ce que voudrait nous laisser croire la rumeur, on n’est pas bluffer par le contenu ! Une fois n’est pas coutume, ce livre marque un tournant dans l’édition. C. Gabizon et Johan Weisz, les auteurs de « L’O.P.A SUR LES JUIFS, enquête sur un exode programmé » prennent le risque de s’attaquer à l’un des tabous le plus jalousement gardé de la communauté juive de France : l’alya, cet acte décisif, crucial, qui mène le juif qui le souhaite, à émigrer en Israël. Sa trajectoire passe la plupart du temps par un organisme financé conjointement par l’Etat d’Israël et le Congrès Juif Américain. Ses objectifs sont désignés par le gouvernement israélien.
Il s’agit de l’Agence Juive. Cette structure est solidement et largement associée à l’Histoire du Sionisme. Elle participe activement à travers sa mission que lui confient, depuis sa création, dans les années 20, les pères du Sionisme, puis, à la naisssance l’Etat d’Israël, les premiers ministres qui se succèdent, de gauche comme de droite, au remembrement de la patrie des ancêtres.

Face à la démographie galopante et massive de la population arabe du futur état et à une population juive encore embryonnaire avant la seconde guerre mondiale, les responsables sionistes et les gouvernements israéliens vont devoir se tourner vers les Juifs de diaspora.

L’Agence Juive deviendra l’anti-chambre de ce retour à Sion, une espèce de ministère bis de l’immigration chargé du transfert de ces Juifs, candidats au départ, à partir des pays où ils se trouvent.

Cette alya, il y a deux manières de la pratiquer. Un départ consenti par idéal, une volonté d’apporter, naturellement, une pierre à l’édifice du pays, pour l’une. Un départ forcé, par les circonstances, une situation dramatique, comme ce fut le cas des Juifs d’Afrique du Nord, mais aussi par une méthode « agressive » des Directeurs de l’Agence Juive, beaucoup moins efficace.

Cet organisme n’est jamais aussi efficace que lorsqu’il effectue ses missions dans l’ombre, la discrétion. On se souviendra de ces deux opérations mémorables qui ont permis de sauver des milliers de Juifs d’Ethiopie (les Falashas) dans les années 80.

C’est en revanche dans la confusion la plus totale et une extrême précipitation que se déroulera, en 2004, l’opération « Sarcelles d’abord », en pleine montée en puissance de l’antisémitisme rallumée par une poignée de jeunes maghrébins des cités. Jouant sur les peurs supposées de ses habitants de confession juive, elle visera à vider la plus importante ville « juive » de la banlieue parisienne (environ 40 000 membres) de cette population. Cette opération spéciale se soldera par un cuisant échec que reconnaît volontiers le nouveau patron de l’Agence Juive, David Roche, récemment nommé.

Les auteurs de « L’O.P.A. SUR LES JUIFS » s’appuient sur ce dysfonctionnement regrettable –sorte de fil conducteur- pour, en réalité, mieux cerner le malaise, pour ne pas dire le trouble, qui gagne, depuis 2000, date de la seconde intifada, une bonne partie de la communauté juive française. Sur cette partie de la communauté, repliée sur elle-même, sur cette communauté dite « communautarisée », il est bon de revenir sur les propos, dans ce livre, de Gilles Bernheim, Grand Rabbin de la Synagogue de la Victoire à Paris : «
Les Juifs communautaires tournent majoritairement le dos à l’universel. Quand on ne peut pas faire confiance à l’universel, à l’autre, on se retourne vers son particularisme.. Cela devient un problème lorsque l’on finit par considérer que l’autre n’a plus rien à nous apprendre.»

Coup d’œil rapide, bien vu d’ailleurs, mais un peu trop rapide, sur ce judaïsme en perte de repère. Une enquête de journalistes, et non un ouvrage militant de complaisance, sans doute l’un des principaux reproches que leur opposent leurs détracteurs..Mais une enquête au bout du compte bien menée, mettant bien en perspective les situations et les personnalités qui tournent autour de ce mal-être. Une série de faits, de rencontres, qui rendent encore plus de crédibilité à leurs récits. Petite faiblesse, en passant. Juste d’ordre structurel : une construction narrative trop disloquée, trop éclatée qui fait perdre de la clarté dans le déroulement des faits.

OPA SUR LES JUIFS, même s’il ne peut pas plaire à tout le monde, a au moins le mérite de lancer le débat dans la communauté juive.

Un débat, comme beaucoup d’autres, « oublié ».


Bernard Koch

mardi, mai 30, 2006

INEDIT

LES REFUGIES PALESTINIENS



Le Congrès Juif Européen et le C.R.I.F viennent d’organiser au Centre de Conférences Internationales, un colloque sur le thème : « Les Réfugiés Palestiniens ». L’une des questions majeures au cœur du processus de négociations entre Israéliens et Palestiniens.
Pour la première fois, deux importantes institutions juives françaises ont convié, parmi les intervenants, un membre éminent de la société palestinienne :

Bassem Eid.

Ce palestinien, né, il y a une cinquantaine d’années, dans la partie juive de Jérusalem, hébreuophone, conférencier, expert en droit international, a fait ses premières armes, dans sa branche, aux côtés de l’association israélienne de défense des droits de l’homme, BETSELEM.

En 1996, il crée une ONG palestinienne, chargée de veiller, de répertorier et de signaler toute violation aux respects des droits de l’homme à l’intérieur des territoires palestiniens. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir une étroite collaboration avec ses homologues à tous les niveaux de compétences (la torture dans les prisons palestiniennes, la peine capitale, le fonctionnement du système judiciaire, la corruption, les arrestations arbitraires,…)

Bassem Eid, sur tous ces sujets, ne mâche pas ses mots. Il dit tout haut ce que beaucoup de palestiniens, contrairement aux idées reçues, pensent tout bas.
Il sait qu’à tout moment, sa vie est en danger. Mais, qu’importe, pour ce militant combatif, ce qui compte, c’est de rendre meilleur la situation de la société palestinienne à laquelle il appartient.

Depuis six ans, il fournit, chaque année, sous forme d’un rapport, une analyse complète de la situation des droits de l’homme dans les territoires gérés par les classes politiques palestiniennes.


Ces conclusions sont sans appel. Les droits de l’homme sont bafoués et se dégradent chaque jour un peu plus.


Diasporablogj. a rencontré, à l’occasion de sa venue à Paris, à la veille du colloque auquel il a été convié, cette personnalité palestinienne, sinngulière, atypique, dont les propos ne manquent ni de franchise, ni de clarté et tranchent, vigoureusement, avec les propos officiels.







INTERVIEW
de BASSEM EID,
Directeur d’un organisme palestinien
de Défense de Droits de l’Homme :

« Depuis l’arrivée au pouvoir
du Hamas dans les territoires,
les Droits de l’Homme
sont de pire en pire
»



Vous venez d’être invité par le Congrès Juif Européen et le C.R.I.F., principales organisations juives françaises. C’est la première fois qu’un responsable palestinien est convié, par ces institutions, à intervenir sur un thème crucial « Les Réfugiés Palestiniens ».
Vous, palestinien, quelle définition donnez-vous au terme « réfugié » ?



C’est un terme très complexe à définir dans le contexte des relations entre Israéliens et Palestiniens. Chaque gouvernement, israélien ou palestinien a sa propre définition.
Un réfugié est une personne qui a quitté son pays et qui a encore le droit d’y revenir. Quelque soit les endroits qu’il a quitté, il doit pouvoir y revenir. Par exemple, la personne qui a quitté Haïfa ou Jaffa doit pouvoir revenir dans ces villes ou dans les territoires.




Avant qu’on en vienne à discuter des Réfugiés palestiiens dans les futures négociations entre Israéliens et Palestiniens, il faudra, au préalable, se mettre d’accord, sur l’interprétation que chacun fait sur l’Histoire du conflit, et par conséquent, et donc de l’Etat d’Israël ;
Deux interprétations s’affrontent, comme vous le savez.. Laquelle vous paraît être la plus raisonnable ?


Israéliens et Palestiniens ont, il est vrai, des approches différentes, et même très opposées de leur Histoire.. Toutefois, par exemple, dans les accords de Genève (Yossi Beilin, Abed Rabo), il n’est fait aucune allusion sur les droits aux retour des Réfugiés Palestiniens. Ce droit des réfugiés devraient leur être reconnu tant qu’ils sont citoyens des pays dans lesquels ils vivent en vu d’obtenir une compensation.
Selon moi, des pays comme la Syrie ou le Liban tentent d’utiliser la carte du retour des réfugiés palestiniens pour faire pression sur les négociations au risque de faire échouer la solution définitive de ce conflit.





Comment expliquez-vous que la question des réfugiés palestiniens soit venue si tardivement sur la table des négociations ? Quelles étaient, selon vous, les intentions réelles de Monsieur Arafat à ce moment-là ?


Parce que c’est un sujet sensible. Un sujet au cœur du conflit israélo-palestinien. Les Israéliens et les Palestiniens, depuis les accords d’Oslo, ont chercher à le repousser à chaque stade des pourparlers.
Arafat était à l’époque un héros de la paix, comme l’avaient dit Rabin et Clinton et comme il l’a toujours été aux yeux des Français et des responsables politiques français également.
Mais Arafat a porté préjudice à la cause palestinienne.
Comme il a commis autant de préjudices et que dans les six dernières années, qu’il n’a pas agi comme un président devrait le faire, il a agi en individualiste, recherchant une revanche personnelle face à Israël, en laissant son peuple dans un vaste chaos, les Palestiniens ne le regretteront jamais.




Qu’est-ce qui vous paraît être le plus important, avoir un Etat palestinien avec en face un Etat israélien qui accueille les réfugiés palestiniens avec le problème démographique qu’on imagine, ou créer un Etat palestinien qui regrouperait les Palestiniens de l’intérieur et les Palestiniens de l’extérieur, vous pour aider à bâtir le nouvel Etat ?


Tout palestinien est à la recherche d’un Etat indépendant, en paix, aux côtés d’Israël.
D’après moi, aucun Etat palestinien ne pourra intégrer la totalité des réfugiés de l’extérieur et tous les réfugiés ne voudront pas revenir dans un Etat palestinien. Même s’ils revenaient dans un Etat palestinien qui s’élargirait jusqu’au frontières de 67, ils resteraient considérés comme des réfugiés. C’est lA raison pour laquelle, ils n’auront aucune envie de s’installer dans ces territoires. Pour ces personnes qui sont nées et qui ont bâti toute leur existence à l’extérieur des territoires palestiniens au cours de ces cinquante dernières années, c’est très difficiles, pour elles, de recommencer leur vie dans un nouvel Etat .




Les Juifs qui ont été invités à quitter brusquement les pays arabes auxquels ils étaient particulièrement attachés, ne pourraient-ils pas, eux aussi, revendiqués leur statut de réfugiés ?


Ce serait un gros problème. Je pense que les Juifs sont tellement heureux en Israël, que je ne crois pas qu’ils souhaitent retourner, par exemple, en Irak ou en Iran. Les Juifs qui ont laissé leurs biens dans les pays arabes auraient le droit de demander des réparations au même titre que les Palestiniens qui ont quitté la Palestine.




Sur ces sujets, à ce colloque, qu’est-ce que vous vouliez dire à la communauté juive de France ?

Je pense que Juifs et Palestiniens doivent encourager les gouvernements israéliens et palestiniens à régler ce problème le plus rapidement possible. Le conflit israélo-palestinien ne doit être suspendu au problème du droit au retour des réfugiés. Si on arrive à résoudre cette question, il sera plus facile d’aborder les autres sujets. Pour cela, ils ont besoins de dirigeants courageux . Monsieur Olmert doit savoir qu’avec Mahmoud Abbas, ce sera plus facile qu’avec les responsables du Hamas.




Qu’en est-il des droits de l’homme dans les territoires depuis que le Hamas est aux commandes ? En êtes-vous satisfait ?

Les droits de l’homme ont une image dérangeante, surtout à Gaza, depuis le 25 janvier de cette année. Plus de cinquante palestiniens ont été tués par d’autres palestiniens depuis l’arrivée du Hamas. Lors de la campagne électorale, le Hamas avait promis des réformes. Aujourd’hui, il n’en est rien. On ne voit toujours pas de réformes. Les choes sont de pire en pire.



Dans ce domaine voyez-vous une différence entre la période d ’Arafat et celle actuelle du Hamas ?


Il n’y a aucune différence pour le moment.





En tant que responsable d’une organisation de défense des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, les affrontements entre les deux partis (le Hamaa et le Fatah), vous inquiètent-ils ?


Monsieur Abbas a son pouvoir d’affaibli. Il y a un conflit ouvert entre l’équipe présidentielle et l’équipe parlementaire. Je ne pense pas que cette incompréhension qui réside entre le Hamas et le Fatah présidé par Mahmoud Abbas puisse être résolu dans l’immédiat.






La menace d’un référendum sur la création d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël et le manifeste des prisonniers palestiniens pour mettre fin au conflit israélo-palestinien, vous semble-t-il aller dans le bons sens ?


Le Hamas vient de refuser le compromis de Mahmoud Abbas proposant un référendum sur la création d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël.
Ce sera très difficile pour Mahmoud Abbas d’organiser ce référendum auprès des Palestiniens. On ne peut pas influencer ainsi les gouvernements après qu’ils aient été élus. Mahmoud Abbas pense un jour dissoudre le gouvernement en place. Ce serait une grave erreur. Ce serait les premiers pas vers une guerre civile.





Il n’y a pas de droits de l’homme sans démocratie. L’Islam vous semble-t-il être compatible avec les droits de l’homme ?


Il y a des points de controverses entre l’Islam et la démocratie. Si nous voulons établir la démocratie dans les pays musulmans, il faut des musulmans modérés, non des fondamentalistes.. Sinon, c’est impossible !
Les droits de l’homme sont plus respectés par l’Islam que par certains musulmans. Prenons l’exemple de la Turquie. Elle représente un Etat musulman modéré. On peut imaginer ce qui se passerait si la Turquie faisait partie de l’Europe. Personne ne croirait que c’est un Etat musulman. J’espère que le Hamas s’appuiera un jour sur cet exemple.




Propos recueillis par
Bernard Koch



Photo Alain AZRIA
















PASSERELLE

Source : www.communautarisme.net
daté du 29 mai 2006



NDLR de Diasporablogj
Il est plus que jamais nécessaire, en ces temps de confusions généralisées, de ne pas banaliser ces mouvements qui tendent à vouloir destabiliser la société française, à l'affaiblir. Pour autant, il serait erroné, voire déplacé, de rendre responsable de ces débordements condamnables, un groupe d'individu ou une part de la communauté nationale. Attention! Conservons sang-froid et discernement.



Kemi Seba, leader de la Tribu Ka :
« le système occidentalo-sémite s'est évertué
depuis des siècles et des siècles à nous brimer »


Le site de soutien à l'humoriste Dieudonné tvdieudo.com a donné la parole dans un entretien vidéo à Kemi Seba, le responsable de la Tribu Ka, groupuscule afro-centriste bien connu pour ses multiples déclarations racistes et antisémites. Rassemblant moins d'une centaine de membres d'après plusieurs enquêtes, la Tribu Ka anime depuis peu un atelier "de soutien scolaire et de cours d'histoire" pour des enfants scolarisés dans l'enseignement primaire (*). L'Observatoire du communautarisme vous propose ici de visionner cette vidéo de 20 minutes qui se passe de commentaires.




A propos de la Tribu Ka, on se référera utilement ci-dessous aux extraits des travaux de Jean-Yves Camus : Dieudonné a de drôles de fréquentations - Extrémistes, racistes et antisémites aux marges de la communauté noire française, par Jean-Yves Camus, Extrait de L'Arche n° 566, juin 2005 : lire l'article intégral en ligne « « Parti kémite », « Tribu KA » : culte bizarre et idéologie raciste Depuis quelques années prennent pied en France, au sein des milieux africains et antillais, de petits mouvements politico-religieux qui défendent l'idée d'une séparation des « races », voire d'une supériorité de la « race noire ». On connaît Nation of Islam, le mouvement américain de Louis Farrakhan, qui est présent à Paris dans le quartier des Halles et qui, aux États-Unis, est clairement antisémite. On voit moins en France sa dissidence, The Nation of Gods and Earths, plus connue sous le nom de « 5 % Nation ». Chronologiquement, c'est pourtant le premier mouvement à avoir rejeté tous les monothéismes pour promouvoir une croyance bizarre, totalement déconnectée de l'islam déjà déviant de Farrakhan, et selon laquelle l'Être suprême est une divinité noire. C'est ce type de culte que représentent deux groupes implantés en France : le Parti Kémite et la Tribu KA, qui tous deux défendent des idées très radicales - dont une véritable détestation de tout ce qui, culture ou mode de vie, vient de près ou de loin du monde « blanc » honni. Le Parti Kémite : C'est un mouvement politique fondé en décembre 2002 par deux hommes qui se font appeler « Kemi Seba » et « Raheem Abdul Jamaal ». Le terme « kémite », entièrement inventé, se réfère à une supposée identité égypto-nubienne antérieure à toute autre forme de civilisation. Le nom a aussi été choisi par référence au New Black Panther Party américain. Dans une interview donnée le 20 août 2004 au journal en ligne www.grioo.com, les deux fondateurs affirment que certains militants du groupe sont passés par Nation of Islam. Dans le même texte, ils expliquent que le parti est « né du constat que notre peuple se faisait quotidiennement assassiner psychologiquement, physiquement, par ce système » (celui des Blancs). Ils assument l'exclusivisme de leur organisation en ces termes : « Clairement nous n'avons aucun membre non kémite dans notre organisation. Quand une famille est brisée, on cherche d'abord à la ressouder avant de parler de ses problèmes à ses voisins et de construire à côté. Quand les doigts d'une seule main sont séparés, on a beaucoup plus de mal à effectuer une poignée avec une autre main. Par conséquent qu'on ne vienne pas nous demander de ramener des Arabes, des Juifs ou des Blancs, alors que notre peuple n'est pas aujourd'hui complètement soudé ». Mieux encore, ils confirment dans cette interview qu'à leur meeting du dimanche 29 août 2004 au Théâtre de la Main d'Or, « compte tenu de notre politique, seule notre famille (le peuple kémite) est conviée ». La Tribu KA : C'est une scission du Parti Kémite qui s'est produite fin 2004, à l'initiative de « Kemi Seba ». L'ex-porte-parole des Kémites se fait appeler désormais « Fara » (leader) de la Tribu KA. Toujours dans un texte mis en ligne par www.grioo.com, Seba se livre à une surenchère de radicalité avec ses anciens amis. Cet ancien Black Muslim professe maintenant « le Culte d'Aton ». Aton est l'« Être suprême » et, selon la secte, « toutes les religions sémites provenaient du culte atonien ». Le nom « Tribu KA » provient des mots « Kémite Atonien ». La philosophie du mouvement peut se résumer ainsi : le premier homme était noir et l'ancêtre de tous les monothéismes était un culte noir. Le langage des « KA » est d'une virulence sans égale. Seba avoue sans détours son extrémisme : « Je tiens à préciser que ceux qui m'ont trouvé raciste, extrémiste, illuminé par ma foi lorsque j'étais porte-parole du Parti Kémite ne devraient pas s'intéresser à la Tribu KA. Car le choc que vous avez eu par rapport au Parti Kémite ne sera qu'un en-cas en comparaison de ce que fera la Tribu KA. » Et cela semble vrai. En effet, dans un texte récent du mouvement, qui s'ouvre sur les mots : « Salutation à nos pires ennemis qu'ils soient Juifs, Arabes ou autres », la Tribu KA s'en prend à plusieurs personnalités afro-antillaises, qualifiées de « traîtres rampants ». Ce qui leur est reproché ? Citons encore : « de vouloir établir à tout prix un dialogue avec les Occidentaux et autres Hyksos [nom de code donné aux Juifs par les « kémites » - J.-Y. C.], alors que l'heure n'est pas au dialogue mais bien à la condamnation » ; « de prôner une scélérate intégration à la raie publique [sic] française » ; « de condamner tout Noir s'attaquant au maître Leucoderme [c'est-à-dire aux Blancs - J.-Y. C.] ». Suit une longue diatribe dans laquelle Serge Bilé devient un « imbécile qui n'a rien de mieux à faire que de hurler avec la meute de loups, lorsque Dieudonné, ainsi que la Tribu KA (dans une optique plus radicale) critiquent à juste titre les Juifs pour les exactions qu'ils ont commises à l'encontre de notre peuple ». Où Dominique Sopo se voit traiter de « marionnette en chef de SOS antihébreux (...), rien d'autre que le porte-parole Nègre des Juifs de France ». Où Harlem Désir devient « Jérusalem Désir », tant « son combat est orienté vers la cause d'un peuple bien précis ». Où les promoteurs d'une association d'amitié entre Juifs et Noirs sont qualifiés de « macaques de “l'amitié judéo-noire” ». Et où Kemi Seba conclut en affirmant que l'objectif final de sa « tribu » est « la phase de confrontation, ici à Per Isis (Paris) là où tout se décide ». Langage outrancier et marginal ? Évidemment. Mais qui constitue la preuve de l'existence d'un véritable séparatisme, raciste et antisémite. »

Voir ci-dessous l'entretien de Kemi Seba
à tvdieudo.com, 17/04/2006
http://www.tvdieudo.com/infrek.asx
LETTREOUVERTE...

à Catherine BEDARIDA,
journaliste
au quotidien LE MONDE



CHERE MADAME,



J'ai lu avec interêt votre article "GENET TOUJOURS INCORRECT" (Le monde,TV,22 05 06 ) consacré à une émission du service public sur cet auteur si peu correct qu'il est en ..PLEIADE! A LA DIFFERENCE DES ABJECTS PAMPHLETS CELINIENS RACISTES ET ANTISEMITES PORTEURS DU ressentiment contemporain, les textes "nazifiants" de GENET sont aisément accessibles...EXCUSEZ LA QUESTION : avez-vous lu cet auteur?GENET est avant tout "comédien et martyr" (Sartre) - d'abord homosexuel, jouantavec les "codes" de son propre DESIR - mais il traduit le NON-DIT de la penséedominante qu'il semble défier. Ah, l'image "christique" masochiste qui appelle son "sadique" pour le dévorer!Sa défense du nazisme et du palestinisme (où est l'Argent d'Arafat?) suit les ...codes des "idées" en vogue - très années 30,comme Heidegger et Vichy - ET en place!L'ANTISEMITISME comme haine du "père" (BALZAC avait eu l'intuition des dangers du rejet Occidental du "père" - cf "Le père Goriot" et la Correspondance!) n'est pas l'expression d'une reconnaissance DEGUISEE du père (Marty - que vous accusez,absurdement,de créer une polémique!Celui qui dit l'horreur devient...l'horreur à dénoncer! IDEOLOGIE BRANCHEE!) mais un ROLE...dans un SCENARIO PER-VERS - au sens de PERVERSITE et non de "perversion",cette notion BOURGEOISE et Inquisitrice!Un peu comme les "bons" Allemands amateurs du pauvre Schubert..Mais ceci est une autre histoire...QUE VOUS OUBLIEZ? HELAS! LES IDEES S'INCARNENT UN JOUR - c'est à ce mouvement que les BANALISATEURS du discours antisémite participent...Notamment dans les "médias" récupérant les "philosophies " des années 80! Vous citez GENET ou du moins un extrait choisi par d'autres de POMPES FUNEBRES (notez le titre délétère et "anal") qui semble tourner en dérision HITLER! Bien entendu c'est TOUT LE CONTRAIRE! C'est comme dans le théâtre Pleiadisé) la défroque,le travestissement,le DENI en somme, sont L'EXPRESSION MEME DE LA fascination/fascisation!

Zut,c'est moi qui suis soudain "incorrect"! Pour longtemps?


Alain SUIED

lundi, mai 29, 2006

LE RACISME
ANTI-BLANC TERRORISE
UN QUARTIER JUIF

DE PARIS
lire notre dernièreminute de ce matin


Réaction de Bertrand Delanoë
Maire de Paris :


"Après les provocations racistes et antisémites d’un groupuscule d’activistes hier rue des Rosiers, je tiens à dénoncer ces comportements insupportables, et à assurer les Juifs de Paris de mon amitié et de ma solidarité.

Je rappelle que depuis 2002, la Ville de Paris apporte son soutien à la sécurisation des institutions juives parisiennes, dispositif renforcé en 2004 notamment par la vidéo surveillance.

J’invite le Ministre de l’intérieur à mobiliser tous les moyens afin d’empêcher que de tels faits puissent se reproduire et j’appelle l’ensemble des Parisiens à refuser que l’intolérance s’installe dans notre paysage démocratique
"








PASSERELLE

Source : cathegorynet.com
daté du 29 mai 2006



Pologne :
un site néo-fasciste
menace des journalistes


Reporters sans frontières a écrit, le 24 mai 2006, au ministre de la justice polonais, M. Zbigniew Ziobro, pour l'alerter sur les graves menaces proférées contre des journalistes polonais par Redwatch, une organisation internationale d'extrême droite qui prône la violence. Le site de Redwatch-Pologne (www.redwatch.info/sites/redwatch.htm) a diffusé une liste d'au moins quinze journalistes de gauche et d'extrême gauche directement menacés de représailles pour leurs opinions antifascistes. Sur son site Internet, cette organisation, principalement basée en Grande-Bretagne, encourage ses membres à agresser des militants des droits de l'homme, des hommes politiques, des journalistes ou des étudiants, en publiant leurs photos, noms, prénoms et adresses.Le 16 mai, un militant antifasciste a échappé de peu à une tentative d'assassinat, dans une rue de Varsovie. Ses agresseurs l'ont frappé, aspergé de gaz lacrymogène et poignardé avant de s'enfuir. La lame du couteau de l'agresseur est passée à quelques centimètres du cœur et la victime se trouve aujourd'hui à l'hôpital, dans un état grave. Elle était classée numéro deux sur la liste des « ennemis » publiée sur le site Internet de Redwatch-Pologne. Ce site émane d'une autre organisation néo-fasciste polonaise, Sang et Honneur (www.bhpoland.org/strona/pl).
Contactée par Reporters sans frontières, la procureur chargée de l'affaire, Elzbieta Janicka, a déclaré que l'enquête sur les publications du site Redwatch-Pologne était bloquée car le site est hébergé aux Etats-Unis. Elle a ajouté que le parquet de Varsovie avait demandé des informations aux autorités américaines compétentes, sans savoir exactement si cette demande était bien arrivée à ses destinataires. Interrogée sur les pistes explorées par la police, notamment celles des organisations fascistes polonaises, la procureur a affirmé : « L'enquête suit son cours ».Reporters sans frontières a envoyé au ministre de la Justice la liste des quinze journalistes menacés, qui préfèrent que leurs noms ne soient pas exposés publiquement pour des raisons de sécurité. L'organisation a exprimé son inquiétude en précisant qu'elle prenait très au sérieux ces menaces, souvent suivis d'un passage à l'acte, et son étonnement sur les incertitudes de la procureur. Reporters sans frontières a demandé au ministre de la Justice de tout mettre en œuvre pour que leurs auteurs soient identifiés et jugés, et de prendre au sérieux la thèse des groupes d'extrême droite basés en Pologne auprès de la procureur chargée de l'affaire. Redwatch-Pologne possède effectivement des liens avec une autre organisation néo-fasciste polonaise, « Sang et Honneur ». Leurs idées sont proches d'autres groupes comme « Jeunesse de la grande Pologne », qui appartient à la « Ligue des familles polonaises » (LPR), membre de la coalition gouvernementale au pouvoir.Redwtach-Pologne vise la presse de gauche et de d'extrême gauche, et défendant la cause homosexuelle. Les journalistes visés appartiennent aux médias suivants : le site Internet www.indymedia.pl, le mensuel Pracownicza Demokracja, la revue Nigdy Wiecej, le site www.gaylife.pl, le mensuel Dzis, l'édition polonaise du mensuel français Le Monde Diplomatique, la revue Krytyka Polityczna, le mensuel Nowy Robotnik, le site d'information www.innastrona.pl, la revue trimestrielle Zadra, Radio Koszalin et le site www.lbc.z.pl.Certains journalistes visés ont déclaré à Reporters sans frontières qu'ils étaient sceptiques quant aux efforts faits par la police pour retrouver les auteurs des menaces, ajoutant qu'ils n'avaient pas été contactés dans le cadre de l'enquête.

(D'après un communiqué de RSF)
DERNIEREMINUTE
reportage de Diasporablogj.


LE RACISME
ANTI-BLANC TERRORISE
UN QUARTIER JUIF DE PARIS


Rue des Rosiers, 18h, dimanche 28 mai. La rue juive est en pleine effervescence. Une fois de plus, les commerçants de cette rue, témoin-clé de l'Histoire des Juifs de France, place avant-gardiste de la culture juive à Paris, sont la cible d'une action antisémite.
C'est un commando de la Tribu K, une quarantaine d'individus, casqués, vêtus de treillis de combat, qui est venu semé la terreur dans ce quartier de fringues et de bouffe, investi, chaque jour, par des milliers de touristes, juifs ou pas, d'ailleurs.
Menaçants, lançant à la vollée des propos antisémites, ces "loubards" de banlieue, pour la plupart d'origine africaine, sont venus casser du "juif". Réjouis, fières de leur forfait, ils l'ont immortalisé comme on immortalise une prof qu'on vient de violer. C'est de la même veine!

La Tribu K est un groupuscule sectaire, environ une centaine d'"excités", de "pauméss", de laissers-pour-compte, racistes anti-blanc, antisémite, dans l'esprit serait le négatif du Ku Klux Klan aux Etats-Unis. Ils ont pour seuls maîtres : Louis Farakhan et Dieudonné. Ils reprennent à leur compte, à la fois la dialectique d'un mouvement noir américain, converti à l'Islam, la Nation de l'Islam dont Louis Farakhan est leur leader tout en s'inspirant des propos de haine contre la communauté juive de Dieudonné. Ils sont en quelque sorte le bras armé de ce triste sire. Bien qu'il s'en défende, même si son théâtre sert de QG.

Les commerçants de la rue des Rosiers accusent vigoureusement l'inaction des forces de l'ordre arrivées sur les lieux avec vingt minutes de retard et leur refus d'intervenir. Ils se disent "abandonnés" par la hiérarchie policière et promettent de s'armer pour se défendre, si de tels manifestations devaient se répéter dans leur rue, à l'avenir.

On se demande en effet que font la police et la justice pour contenir et dissuader ces forces de la haine dont le seul but est de scinder la société française en mille morceaux de puzzle et dont les Juifs seraient les premiers visés.

Pas besoin, ici, d'être, juif et parano, comme le prétendent certains. Certains juifs, d'ailleurs.


Bernard Koch

A NOS INTERNAUTES

Nous vous devons mille excuses. Depuis une semaine Diasporablogj. n'a pu vous alimenter, régulièrement, en infos et en analyses de l'actualité, en raison d'un problème technique. Pendant huit jours nous n'avons pu accéder à la connexion ADSL de notre unique ordinateur d'où partent nos textes. La raison : l'incompétence des conseillers techniques de NEUFTELECOM notre opérateur Internet.

Dès aujourd'hui, nous rattraperons notre temps perdu.
Nous vous espérons toujours, et de plus en plus, fidèles. Nous savons que vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire quotidiennement à travers le monde. Nous essaierons, à notre tour, de vous informer autant que nos moyens, notre effectif et notre temps nous le permettent.

Merci de votre patience,
Merci de votre attention.


Bernard Koch
Diasporablogj.

dimanche, mai 21, 2006

ISRAEL
ENFRANCE

Source : newsletter
de l'Ambassade d'Israël
en France


Concert
d'Einat Betzalel
25 mai à Dunkerque*

Agée de 28 ans, Einat Betzalel partage avec la chanteuse Noah, une autre grande voix d’Israël, une origine métissée et une voix superbe. Ancienne élève de l’Ecole de Jazz de Ramat Hasharon et professeur de musique au Conservatoire de Raanana (Israël), Einat Betzalel se produit régulièrement avec les grands noms de la chanson israélienne. Sa voix et sa musique puisent leurs forces dans un répertoire varié, jazz, funk, world music, folk, soul et rock, la chanteuse interprète et compose sa musique avec un grand talent. Invitée par l’association France-Israël Littoral, Einat Betzalel se produira à Dunkerque accompagnée par deux musiciens, Alon et Ofer Peled.


Jeudi 25 mai à 20h30

Entrée gratuite dans la limite des places disponibles
*Le Bateau Feu
Scène Nationale de Dunkerque
Place du Général de Gaulle
59140 Dunkerque

Tel : 03 28 51 40 40

_______________________________________

« L’Homme qui respire (pas) » -
Chapiteau d'Adrienne à Paris*
19-28 mai



« Mordéchaï est mort au printemps 1984. Malca, sa femme, a choisi de le suivre dans la mort. J’avais à peine 6 ans. Ils étaient mes grands parents. J’ai voulu leur rendre hommage en racontant leur histoire d’amour. » Michal Svironi, Metteur en scène et comédienne.
Cette création mélange une narration classique à une expression abstraite, sans parole. Elle transpose des idées en gestes, des situations en chorégraphie, des émotions, des états et des besoins en formes, marionnettes et mouvements.
Créée en janvier 2003, cette structure permet aux artistes de différentes disciplines (danseurs, comédiens, marionnettes) de se retrouver et de travailler autour des projets initiés par sa directrice artistique, Michal Svironi.

Vendredi 19 au Dimanche 28 mai

*Chapiteau d'Adrienne
62 rue René-Binet 75018 Paris
Réservations : 01 47 07 30 90 ou 06 76 95 59 59

DEBATTONS

Daniel Théault, d'origine martiniquais, apporte sa contribution au débat sur cette première journée de commémoration de l'Abolition de l'Esclavage qui avait lieu le 10 mai cette année, et qui pour la plupart des observateurs a laissé un arrière-goût amer et une atmosphère diffuse.

Diaspotablogj. avait donné son point de vue sur cette journée, la semaine dernière et avait publié un éditorial de Patrick Lozès, Président du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires).


"Mon cher BERNARD

J'ai lu sur ton blog ce que tu pensais de la 1er commémoration des noirs et je suis tout à fait de ton avis. Le gros problème est que les Noirs ont du mal à dialoguer entre eux, à l'image des dirigeants africains.Tous les Noirs veulent diriger et lorsqu'il y en a un qui a la chance d'avoir le pouvoir, là, il se passe deux choses terribles!

1. Celui qui est en place ne fait pas confiance à son peuple et pour lui la meilleure façon de se protéger est de le réduire à sa merci.

2eme: Le peuple se révolte, lorsque le gouvernement est renversé, celui qui le remplace se dit, puisque j'ai souffert à cause de celui qui était là, pourquoi ne pourrais-je pas faire de mème afin de me protégéer aussi?.
Un noir n'a jamais accepté d'être dirigé par un autre noir quelque soit la partie du monde.

Nous, nous n'avons pas connu l'esclavage.Entre en entendre parler, l'avoir lu et l'avoir vécu, il y a une grande différence qui a toute son importance.Sans compter qu'à la base,des noirs ont vendus des noirs pendants l'esclavage d'ou est née cette méfiance qui est ancestrale et qui malheureusement perdure encore de nos jours.

Le noir en général a encore la chaine dans la tète.

Donc, mon cher BERNARD ne sois pas étonné d'avoir observé durant cette journée, la multiplication des cortèges et non une union totale..

Nous refusons d'avoir un leader pour la raison que j'ai cité ci-dessus.


Amitié.


Daniel Theault
CHRONIC
d'ALAIN SUIED



LA VIOLENCE, L'OCCIDENT



34% des "sondés" se rapprochent de Le Pen...Une information à prendre en considération : que signifie-telle?

Le regard que l'Occident jette sur le monde (au-delà des discours bien-pensants et de l'humanitaire,qui remplace la "charité méprisante) et sur l'autre est un regard ultra-violent - qui mêle Paganisme européen ancien et Technique sophistiquée,meurtre de masse (depuis 14/18 et depuis la SHOAH) - c'est un "jugement" qui puise au coeur du narcissisme parasitaire des tréfonds de l'aventure humaine:la vie prénatale...Celle qui est incitée à "revenir" dans la "Promesse" paradisiaque...

C'est ce "paradis" (aux 40 vierges...pour le garçon) qui est "promis" à l'aveugle "kamikaze" (le mot est mal choisi - il ne s'agit pas d'armée ici...) palestinien ou Irakien ...

C'est ce paradis de ...contentement de soi et de mépris(e) de l'autre qui anime bien des "possédants" Ocidentaux:possédants d'argent ou de "savoir" institutionnel...

La confirmation de la Lepenisation d'un certain électorat (l'ancienne "ceinture rouge" de la banlieue parisienne,vouée,semble-t-ilau discours du RESSENTIMENT...) indique assez que le narcissisme minimum n'est plus assuré par les hommes politiques "traditionnels" - qui n'ont su que collaborer...avec les PUISSANCES DU PETROLE....depuis 67!Tout comme le voulait aussi un certain discours "pseudo-progressiste" ou désormais alter-narcissique (pardon,mondialiste...)

LE REGARD DE L'OCCIDENT ne change pas - même si certains l'espèrent et le croient...Mais l'actualité verra peut-être enfin des "réactions":réactions devant l'effondrement Français - sur le plan économique et politique....Réactions devant la folie criminelle (et pétrolifère)des dirigeants Iraniens.Réactions devant les discours "médiatiques" officiels quadrillés par la langue de bois....Mais des réactions qui n'emprunteront pas aux critères ultra-violents du Lepenisme!Des réactions de conscience,d'étude des "leçons" du texte Génésiaque,des réaction d'écoute et de respect de l'AUTRE.

UTOPIE?Sans doute - mais cela vaut mieux que renoncer à soi en croyant influer sur le monde,cela vaut mieux que servir les tyrans du monde arabo-musulman et les intégristes de tous bords!

Chacun de nous est responsable.
C'est encore le prix de la LIBERTE.


ALAIN SUIED
DERNIEREMINUTE
info diasporablogj.


Dans son "CLUB de la PRESSE" qui lui a été consacré cet après-midi, et diffusé sur les ondes de Radio J, Philippe de Villiers, Président du M P F, a "accusé le Ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, de s'être servi dans les caisses de l'Etat pour financer sa campagne électorale".

Philippe de Villiers a admis que de "plus en plus de Juifs rejoignent le Mouvement Pour la France". "Et vous savez, pourquoi me rejoignent-il?, interroge-t-il. "Parce qu'ils me disent qu'ils ont peur et que si cela continue, si l'antisémitisme se poursuit, ils risquent de quitter la France".

On ne peut pas être plus claire pour ceux qui en doutaient (ndlr).
BILLETDOUX
d'ALAIN SUIED



A L'ADRESSE D'UN BIEN-PENSANT

Dans "LE MONDE" du 16 mai 2006 , un article de JEAN BIRNBAUM évoque le livre de nos confrères CECILE GABIZON et JOHAN WEISZ : OPA SUR LES JUIFS DE FRANCE (Grasset) - titre dérivé du remarquable ouvrage de F. Venner également paru chez GRASSET "OPA SUR L 'ISLAM DE FRANCE" consacré à l'UOJF et aux Frères Musulmans,qui ont récemment invité CHRISTINE BOUTIN - on ne se refait pas!

Je n'évoquerai pas ici la polémique suscitée par l'essai, mais la "note de lecture" du quotidien de la famille COLOMBANI...

Vieille technique de propagande stalinienne,c'est un "juif" qui va "critiquer" un livre juif...Comme CYPEL avec FINKIELKRAUT , Weill avec GRUNBERGER etc...
En l'occurence,la critique est favorable - mais elle permet...DE LAISSER PERCER UNE TRES MEPRISANTE condescendance pour "LES JUIFS D'EN BAS".
Qui sont-ils?LES SEPHARADES!
Sarcelles,morne plaine ne renferme que des juifs prêts à obéir aux ordres de l'Agence Juive et à faire leur alyah- des "pauvres" qui d'ailleurs renoncent rapidement et reviennent en France...Ces types manquent d'adaptation...

UN EPISODE - UNE CITATION sortie de son contexte du Rabbin SERFATY - montrant l'humiliation d'un juif DHIMMI d'Afrique du Nord , vient "illustrer" cette évidence:ces "séphs"
font toujours des "histoires"...et ils projettent leur passé sur la VICHYRAQUIE si belle et si démocratique (ni raciste ni antisémite!)

Est-ce la querelle ASHKENAZES-SEPHARADES qu'on nous ressort sous le prétexte de la sortie d'un ouvrage un peu hâtif?Birnbaum a-t-il "oublié" le sort des juifs Polonais, Lithuaniens, Russes,sans même évoquer leur idéal SIONISTE de retour à la TERRE De LA GENESE?
Peut-être, mais tout ceci est finalement "idéologique" : il ne supporte pas qu'on puisse parler d'ISLAMO GAUCHISME et d'alter-antisémitisme!C'est du Maurras,paraît-il...
Rien ne fait peur à ces bien-pensants et pas même la cruelle réalité du retour de la HAINE ANTISEMITE des BARBARESQUES!

Birnbaum,souviens-toi!

ALAIN SUIED







DERNIEREMINUTE
info diasporablogj.



Dans son émission "QUI VIVE!" que diffuse, chaque dimanche, en début d'après-midi, RCJ (94.8), le philosophe Alain Finkielkraut vient de "comdamner vivement les actions ciblées de l'armée israélienne" en réponse aux actes terroristes des mouvements palestiniens.
Il ajoute qu'"Israël bloquant les moyens destinés au gouvernement Hamas, doit en revanche, pour soutenir Mahmoud Abbas, le Président palestinien, aider à faciliter la vie quotidienne du peuple palestinien".

Une prise de position qui pourrait bien signifier un léger fléchissement dans sa vision du conflit israélo-palestinien et lui valoir quelques inimitiés au sein d'une partie de la communauté juive, plus que jamais à fleur de peau comme le démontre sa violente hostilité à l'égard du livre de C. Gabizon et de Johan Weisz.

Bernard Koch

vendredi, mai 19, 2006

PASSERELLE

Source : lefigaro.fr


LES TENANTS D'UN ISLAM MODERE
VEULENT SE FAIRE ENTENDRE



Les partisans de la modernité

s'organisent pour contrer
les fondamentalistes et donner
une autre image de leur foi.

MUSULMANS, ils veulent faire entendre une autre voix en France. Scientifiques, intellectuels, responsables associatifs, ils exposent désormais «leur» islam, celui des Lumières. Beaucoup se sont déjà brûlés face aux fondamentalistes. Certains se sont épuisés dans des duels de sourates, avant de comprendre qu'il valait mieux séduire les autres.
«Avant, nous étions sur la défensive. Mais le climat a changé», reconnaît l'anthropologue Malek Chebel, auteur d'un récent Kama Sutra arabe (1) qui lui aurait valu en d'autres temps les foudres des radicaux. Cet érudit annonce l'avènement du «postfondamentalisme». «Dans le monde musulman comme en Europe, les gens constatent que les sectaires échouent.» De plus en plus de jeunes musulmans fréquentent ses conférences. «Ils savent que je ne conteste pas leur foi. En revanche, je cherche à faire émerger l'individu en eux, un musulman qui fait ses propres choix.»
L'identité enfouie
Depuis le 11 Septembre, l'islam est un sujet d'étude planétaire. «Il y a quinze ans, celui qui voulait connaître l'islam ne trouvait que des manuels wahhabites», raconte Yacine Demaison, qui dirige les Scouts musulmans. Désormais, chacun peut l'aborder par divers chemins, de la sociologie aux livres de spiritualité. Ce savoir diversifié change la donne. Les prêcheurs ne sont plus les seuls à réveiller l'identité enfouie de certains enfants d'immigrés. Par le biais des Scouts musulmans, le mouvement spirituel soufi s'investit dans les quartiers pour proposer d'éclairer les jeunes. Un livre, L'Islam dans la cité (2), des assises, du dialogue : les initiatives se multiplient pour sortir les musulmans du «ghetto communautaire». «Si nous laissons l'islam aux fondamentalistes, le conflit est inéluctable et les jeunes s'en rendent compte», assure encore Yacine Demaison.
Avec d'autres mots, Mustafa Cherif, islamologue, ancien ministre algérien de l'Enseignement supérieur, professeur à l'université d'Alger, dit la même chose dans L'Islam, tolérant ou intolérant ? (3). L'islam est ouverture, affirme-t-il, mais le dénigrement d'un côté et la «faiblesse des musulmans d'aujourd'hui à renouveler l'interprétation» de l'autre brouillent son image.
Des intellectuels diffusent cette version éclairée jusque dans les écoles (voir ci-dessous). Et de nouvelles figures veulent incarner cet islam ouvert. L'ancien champion de karaté Mohamed Qatiri est devenu, le mois dernier, président de la mosquée d'Argenteuil, longtemps un fief salafiste. «La foi doit s'exprimer par le comportement plus que par la tenue vestimentaire», estime celui qui va ouvrir un centre culturel pour accueillir des non-musulmans dans sa mosquée. C'est encore Saliha Brahimi, aumônière formée à la mosquée de Paris, qui s'active pour créer une association culturelle. «Parce qu'il faut d'abord du savoir : la religion mêlée à l'ignorance conduit à l'obscurantisme.»



(1) Le Kama Sutra arabe, Pauvert
(2) L'Islam dans la cité, Albin Michel
(3) L'Islam tolérant ou intolérant ?, Odile Jacob



jeudi, mai 18, 2006

ndlr Après s'être incrusté à la journée de l'UOIF, avoir poursuivi ses délires dans les colonnes d'un mensuel d'extrême-droite "LE CHOC DU MOIS", et pour finir, jeté en pâture, dans son théâtre, ses blagues au vitriol antisémite, qui pourrait encore avoir le moindre doute sur l'antisémitisme de Dieudonné? Pas même son public d'antisémites! B. K.

Un dernier témoignage :


PASSERELLE

Source : newsletter du CRIF via le Canard Enchaîné



DIEUDONNE FAIT RIRE
LES ANTISEMITES
18/05/06



Le Canard Enchaîné a assisté au spectacle de Dieudonné au Théâtre de la main d’or dans lequel il enchaîne les blagues antisémites : « Vous connaissez l’histoire de Bernard-Henry Lévy qui va au marché acheter des patates ? Comme le kilo est à 1,30 euro le philosophe milliardaire marchande et proteste : « Avec 6 millions de morts, vous pourriez me faire un prix quand même ! »
« Tout se spectacle parano baigne dans une ambiance de fin du monde, comme dans ce sketch morbide où Dieudonné joue Hitler dans son bunker avalant du cyanure », commente l’hebdomadaire qui raconte un autre sketch dans lequel Dieudonné dans la peau d’un rédacteur en chef ordonne de changer la une car Roger Cukierman, le président du CRIF, a attrapé un rhume, victime d’ « une attaque de microbes antisémites ». Pour le Canard Enchaîné, « dans ce nouveau et pénible spectacle, le comique fait ses adieux à l’humour avec des blagues clairement antisémites ». « On peut rire de tout mais plus avec Dieudonné », estime l’hebdomadaire.

MéDiATiC

Marc-Olivier Fogiel quitte le service public
Paul Amar y revient.


ndlr Le transfert des animateurs vedettes du petit écran, en pleine saison printanière, est comparable au marché des footballeurs. A celui qui tendra à l'heureux élu le plus gros chèque. Et là, le marché va bon train. On le voit dans les chaises musicales que se jouent les chaînes entre elles en s'échangeant les journalistes-phares. C'est le marché aux animateurs, qui lui, bat son plein. Parmi les nouvelles qui vont certainement faire jazzer dans le milieu médiatic, et ailleurs (suivez mon regard!), c'est le départ de Marc-Olivier Fogiel de France Télévisions. Celui qui, dans la catégorie "talk show", tire plus vite que Lucky Luke, jette l'éponge. L' audience de son émission "On ne peut pas plaire à tout le monde" perd du terrain.
"Marco" présentera une nouvelle émission hebdomadaire de talk show sur M6, la "petite chaîne qui monte". Paul Amar, "placardisé" depuis plusieurs années sur la 5, pourrait revenir dans l'orbite du service public en présentant à son tour une émission quotidienne sur la 3.
Et le manège n' a pas fini de tourner. Jusqu'à la fin de l'été.

Bernard Koch



PASSERELLE

Source : lemonde.fr




MARC-OLIVIER FOGIEL
QUITTE FRANCE TELEVISIONS



Le "mercato" des animateurs et des présentateurs bat son plein entre les chaînes de télévision. Après que TF1 a fait ses emplettes, prenant Anne-Sophie Lapix et Benjamin Castaldi à M6, la chaîne du groupe RTL contre-attaque. Pour remplacer la présentatrice de son journal télévisé de la mi-journée, M6 est allée faire son marché à LCI, la chaîne d'information continue de TF1, où elle a débauché la présentatrice Nathalie Renoux.

Surtout, la chaîne présidée par Nicolas de Tavernost a réalisé le gros transfert du moment en faisant venir Marc-Olivier Fogiel, jusqu'ici sur France 3. L'animateur-producteur présentera, à partir du 30 septembre, une émission hebdomadaire en direct et en seconde partie de soirée sur M6. M. Fogiel affirme que, s'il quitte France 3, c'est uniquement pour tenter "une nouvelle aventure avec M6". En fait, France Télévisions ne souhaitait plus continuer à programmer son émission "On ne peut pas plaire à tout le monde", explique un porte-parole du groupe public.
Il semble que M. Fogiel paie les trop faibles audiences de son magazine dominical. Sur la première partie de soirée (prime time), "On ne peut pas plaire à tout le monde", en concurrence frontale avec la série de France 2 et le film de TF1, réunirait moins de 15 % de part d'audience fixée par son contrat.
"Le mercato n'est pas fermé", glisse un dirigeant de M6. La chaîne s'intéresse à l'animatrice Maïtena Biraben, en partance de Canal+, où son magazine de la mi-journée, "Nous ne sommes pas des anges", ne sera pas reconduit. M. de Tavernost convoiterait aussi Sébastien Cauet, l'un des animateurs vedettes de TF1. Canal+ s'y intéresserait aussi, selon une rumeur courant dans les coulisses du Festival de Cannes.
Mais la Une ne semble pas prête à lâcher sa principale locomotive auprès des jeunes. La saison prochaine, Cauet, dont les audiences en deuxième partie de soirée souffrent d'une concurrence de plus en plus vive, pourrait s'essayer avant le journal télévisé. Il serait l'un des bénéficiaires de la réduction du volume d'émissions dévolu à Endemol à l'occasion de la reconduction du contrat du producteur avec TF1 (Le Monde du 17 avril).
France Télévisions anime aussi le "mercato". Après avoir laissé partir M. Fogiel, la direction du groupe public continue de discuter avec Thierry Ardisson. France Télévisions ne démord pas de sa volonté d'obtenir l'exclusivité de l'animateur de "Tout le monde en parle", émission phare de France 2, qui présente aussi "93 Faubourg Saint-Honoré" sur Paris Première. "Impossible de donner une dérogation", réaffirme la direction de France Télévisions, qui se veut "totalement ferme sur le principe". Toutefois, la porte n'est pas totalement close. "Nous allons en rediscuter" avec Thierry Ardisson, dit-on dans l'entourage de Patrick de Carolis. France Télévisions pourrait proposer à M. Ardisson de diffuser "93 Faubourg Saint-Honoré" sur une de ses antennes, France 4, par exemple, dont le positionnement se veut proche de celui, urbain, de Paris Première.
Le groupe public fait savoir qu'il est "en discussion" avec Stéphane Bern, l'animateur des week-ends de Canal+, pressenti sur France 2 le samedi soir à la place de... "Tout le monde en parle". Quant à Marc-Olivier Fogiel, il pourrait être remplacé, sur France 3, par Paul Amar, actuellement sur France 5, qui se verrait confier un magazine quotidien en soirée
.

Guy Dutheil


Article paru dans l'édition du 19.05.06

mardi, mai 16, 2006

BILLETDOUX
d'Alain SUIED


Après la "nuit de cristal", l'Europe traîta l'Allemagne de "nation barbare"... et baissa les bras...
Dans les années 60, de Gaulle lança les premières graines de la "politique pro-arabe de la France", reprise, un jour, par la "Commission Européenne". Haine narcissiquede l'Amérique au "fonds" inconscient antijudaïque des "terroirs"... Depuis, les "crises du Pétrole" qui remplissent des "caisses" diverses et la "diabolisation d'Israël"... a fait leur oeuvre...
De Gaulle, symbôle de la post-colonisation de l'Afrique (collaboration avec les tyrans, intértêts bien compris...) a imprimé sa marque sur les politiques "officielles" ultérieures.
Aujourd'hui, l'Islamisme menace...L'Europe et la figure du "palestinien" (criminel et martyr "christique") tétanises les réactions de "simple bon sens " devant l'actualité internationale.
Triste bilan!
Où mène-t-il?


Alain SUIED
ENTREAMIS


C'est ce soir que débute, sous un magnifique feu d'artifice à Tel-Aviv, que la saison culturelle française que s'achevera à la mi-octobre, date à laquelle la France accueillera à son tour une saison culturelle israélienne de grande envergure.
Parallèlement, aujourd'hui, en France, plusieurs conférences, expositions, sont offerts au public français, au Centre Internationale de Conférence à Paris, jusqu'à la fin de la semaine prochaine. Ces différents échanges s'inscrivent dans le cadre des nouvelles relations entre la France et Israël réunies autour de la Fondation France-Israël, co-présidée, en France, par le Professeur David Kayat, en Israël, par l'ancien ambassadeur d'Israël en France, Yehouda Lancry.

Diasporablogj., autant qu'il le pourra, vous tiendra informer régulièrement de ces multiples signes d'amitiés entre deux états, proches l'un de l'autre, par le coeur et l'esprit, mais où règnent parfois, ici ou là, quelques malentendus.

Ces rencontres ont, au moins, le temps de leur programmation, l'avantage de permettre, aux uns et aux autres, de s'entendre pour une meilleure écoute entre les deux Etats.

Voici le programme de la saison culturelle française en Israël pour les quinze prochain jours :

GROUPE F enflamme le ciel
Une flamboyante création pyrotechnique et
musicale
Lag Baomer, 16 mai, Baie de Tel-Aviv
En coopération avec la Municipalité de Tel-Aviv

Avec le concours de Veolia Environnement
CHRISTIAN LACROIX
DIALOGUES !
Une exposition sur l’art et la mode
Du 16 mai au 15 juin, Reading Power Station
En coopération avec Israel Electric Corporation

LES TENTES DE LA PAIX
Une installation de Clara Halter
Du 17 au 25 mai



En coopération avec la Municipalité de Jérusalem
CONCERT DE GALA

Ouverture du Festival d’Israël
Hommage à Maurice Ravel
Boléro Daphnis & Chloé Schéhérazade
Orchestre Philharmonique d’Israël
Dirigé par Yoel Lévy
Accompagné par Béatrice Uria-Monzon
et par le Choeur de l’Orchestre
Philharmonique d’Israël

Mise en scène par d’Emmanuel Gat
27 mai Dans le cadre du Festival d’Israël

DERNIEREMINUTE


Le Parti Communiste Français n'en finit pas de se distinguer dans ses rapports très étroits avec les Palestiniens.
La Municipalité de St Denis vient de signer un accord de partenariat dans le cadre de son jumelage avec ...le Camp palestinien de Rafah, au Sud de Gaza. Un jumelage qui surprent quand on sait que le jumelage est une association, un échange entre deux villes, deux administrations, de même dimension. La ville de St Denis continue de manifester un vif mépris à l'égard de la communauté juive comme l'a encore démontrée, dans un premier temps, la lettre qu'a adressé le Maire de cette grande cité du 93, refusant d'y accueillir le Bus de l'Amitié Judéo-Muslmane de France.


Un débat sur le conflit entre Israéliens et Palestiniens, à l'Assemblée Nationale, pourrait bien avoir lieu avant la fin de la cession parlementaire. Jean-Claude Lefort, député communiste, membre de la commission des Affaires Etrangères, vient de déposer une demande dans ce sens sur le bureau du Président de l'Assemblée Nationale.
PASSERELLE

Source : lemonde.fr


Après le point de vue de Marc Knobel, rédacteur en chef de la newsletter du CRIF, nous vous présentons l'avis de Jean Birnbaum, paru dans le quotidien LE MONDE daté du 16 mai 2006, sur le livre "L'OPA SUR LES JUIFS" de C. Gabizon et J. Weisz (Editions Grasset) qui provoque depuis plusieurs semaines un véritable tollé.

Diasporablogj. publiera son point de vue en fin de semaine.




Malaise dans le judaïsme d'en bas


Dans les périodes de montée aux extrêmes, les livres dignes ont tendance à se raréfier. Ils ne s'en repèrent que plus aisément : au moment de les refermer, on comprend que leurs auteurs, pour avoir refusé de choisir tel ou tel "camp", ne se sont fait à peu près que des ennemis. En atteste l'ouvrage signé par Cécilia Gabizon, reporter au Figaro, et Johan Weisz, journaliste à Radio Shalom, consacré à l'actuel malaise des Français juifs.

Certes, on pourra regretter le titre un rien tapageur. Car se focaliser sur l'opération "Sarcelles d'abord", imaginée en 2004 par l'Agence juive (organisme chargé de favoriser le "retour à Sion") dans l'espoir de faire venir "30 000" nouveaux immigrants en Israël, c'est jouer avec le fantasme d'un "exode programmé", alors que le livre lui-même démontre combien cette "opération" aura été à la fois banale et vaine.
Banale, d'abord, parce que, depuis ses origines, le mouvement sioniste se fixe pour objectif de rassembler les juifs en Israël ; après avoir épuisé ses possibilités au Maghreb, en Ethiopie ou en Russie, il n'est guère surprenant qu'il se tourne notamment vers la France, où vivent environ 500 000 juifs, dont beaucoup ne cachent plus leur inquiétude devant la recrudescence des actes antisémites. Vaine, surtout : après des mois de porte-à-porte dans les HLM, il se sera trouvé à peine plus de 2 000 candidats au départ. Du reste, pour beaucoup d'entre eux, l'aventure sera de courte durée : d'origine modeste, peu diplômés, ils ne pourront s'intégrer à une société israélienne minée par la guerre et le chômage.

Et c'est ici que l'enquête se révèle féconde : faisant le récit de ce fiasco, Gabizon et Weisz ne se contentent pas d'explorer cette frange du judaïsme qu'on appelle "communautaire". Ils vont également à la rencontre de ce qu'on pourrait nommer le "judaïsme d'en bas", celui des "petites gens" et des "cages d'escalier miteuses". Essentiellement composé de Séfarades (issus des pays méditerranéens), ce judaïsme-là porte la mémoire du monde colonial. On s'y souvient qu'au Maroc, par exemple, les juifs étaient soumis à un statut inférieur : "Il fallait descendre du trottoir pour laisser passer un musulman", témoigne Michel Serfaty, rabbin à Ris-Orangis, où il anime un groupe d'amitié judéo-musulmane.

Or les plus fragiles socialement, ceux qui n'ont pu fuir les cités difficiles, supportent de moins en moins les agressions spécifiques dont ils sont victimes : "Mikaël s'est fait rosser plusieurs fois : la semaine dernière, une bande l'a coincé dans les toilettes. Ils lui ont fait boire l'eau de la cuvette (...) avant de lancer, fiers d'eux : "Crève ! Vive la Palestine !"", raconte un père de famille. Dans ce contexte de précarité et d'angoisse, une partie de cette population est tentée non par un exil physique, mais par un "exode mental". Convaincue que les médias traditionnels déforment la vérité, elle se tourne vers des sites Internet de "ré-information", où prolifèrent raccourcis et amalgames, voire "une suspicion aveugle et générale envers les Arabes".

D'une plume précise et hardie, les auteurs abordent des questions qui fâchent. S'ils ne minimisent en rien la réalité du climat judéophobe, ils soulignent la dangereuse dérive d'une minorité, livrée à la rhétorique exaltée de quelques intellectuels peu scrupuleux. A un an de la présidentielle, certains maîtres à penser ne semblent avoir qu'une idée en tête : instrumentaliser "le sentiment d'isolement des juifs" afin de fustiger la gauche antiraciste et de prêcher la "défense de l'Occident", quitte à faire alliance avec des hommes parfois directement issus de l'extrême droite française. Contre le spectre "islamo-gauchiste", le salut devrait-il venir d'un improbable sursaut "judéo-maurrassien" ? C'est fort douteux.


Jean Birnbaum


OPA SUR LES JUIFS DE FRANCE.
Enquête sur un exode programmé, 2000-2005
de Cécilia Gabizon et Johan Weisz
Grasset, 270 p., 17,50 €.


PASSERELLE

Source : lemonde.fr via AFP



Six colonies sauvages démantelées
avant la rencontre Bush-Olmert (journal)


Le Premier ministre israélien Ehud Olmert devrait décider du démantèlement de six colonies sauvages en Cisjordanie avant son départ le 21 mai pour Washington pour sa première rencontre avec le président américain George W. Bush, rapporte mardi le Maariv.
M. Olmert devrait trancher le sort de ces six colonies lors de consultations avec le ministre de la Défense, Amir Peretz, chef du parti travailliste, partenaire majeur de son gouvernement de coalition, souligne le journal.

Le Premier ministre israélien avait affirmé début mai, lors de la première séance de son cabinet, qu'il entendait mettre un terme au phénomène de la colonisation sauvage.
"Nous n'accepterons pas la violence ou les tentatives de créer des faits accomplis sur le terrain", avait-il déclaré.
Les six colonies sauvages dont il est question sont Ramat Gilaad, Maale Rehavam, Givat Haroeh, Givat Assaf, Mitzpe Lakhish et Mitzpe Yitzhar.
Selon un rapport officiel, il y a 105 colonies sauvages en Cisjordanie, dont 24 créées après l'accession au pouvoir du Premier ministre Ariel Sharon en mars 2001, dans le coma à la suite d'une attaque cérébrale survenue le 4 janvier.
Pour la communauté internationale, toutes les colonies dans les territoires occupés sont illégales.
Début février, les colons israéliens qui s'étaient farouchement opposés au retrait de la bande de Gaza lors de l'été 2005, avaient tenté d'empêcher par la force la démolition de neuf maisons construites illégalement sur le site de la colonie d'Amona. Les affrontements avaient fait 250 blessés.
M. Olmert, dont le gouvernement a été investi le 4 mai, ambitionne d'établir les frontières permanentes d'Israël d'ici 2010 et une séparation unilatérale d'avec les Palestiniens.
Dans le cadre de son projet, il prévoit des retraits partiels en Cisjordanie, le démantèlement de colonies isolées et l'annexion des grands blocs de colonies.