"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, septembre 30, 2010

UNELEGENDE
DHOLLYWOODVIENT
DEQUITTERLECRAN

Source : leparisien.fr via l'AFP
en lignele 30 septembre à 12h 39
sur Diasporablog à 13h 11


Mort de l'acteur Tony Curtis
à l'âge de 85 ans


Tony Curtis est décédé à l'âge de 85 ans, annoncent les médias américains. L'information, révélée par Entertainment Tonight, a été confirmée par la fille du comédien, Jamie Lee Curtis. L'acteur, l’une des légendes de l’âge d’or d’Hollywood, inoubliable partenaire de Marilyn Monroe et de Jack Lemmon dans « Certains l’aiment chaud » de Billye Wilder, avait été hospitalisé pour une pneumonie, cet été.
A sa sortie de l'hôpital, son entourage avait jugé son état de santé très préoccupant.

De son vrai nom Bernard Schwartz, le comédien a débuté en 1948 au cinéma dans des séries B. Il faut attendre 1956 et «Trapèze» avec Burt Lancaster pour que ses talents soient reconnus. Il enchaîne notamment avec «les Vikings» de et avec Kirk Douglas.

Ces dernières années, l'ancien complice de Roger Moore dans la célèbre série télévisée « Amicalement vôtre », s'était notamment consacré à la peinture. Il avait publié voilà quelques mois un livre dans lequel il racontait ses souvenirs du tournage de « Certains l’aiment chaud ». Il y confiait avoir eu une relation avec Marilyn. Selon lui, elle serait même tombée enceinte de lui, avant de faire une fausse couche.

Né le 3 juin 1925 dans le Bronx, à New York, marié six fois, il a eu deux filles avec l'actrice Janet Leigh, Jamie Lee Curtis et Kelly Curtis, elles-mêmes devenues comédiennes






LAHÂCHEDEGUERRE
DETERREEENTRE
LEPREMIERMINISTRE
ISRAELIENETSONMINISTRE
DESAFFAIRESETRANGERES
Source : lefigaro.fr en ligne
le 30 septembre à 11h 30
sur Diasporablog à 12h 16



Nétanyahou désavoue
le provocateur Lieberman


Par
Adrien Jaulmes


La diplomatie israélienne est dirigée de façon indépendante du gouvernement. C'est ce que l'on peut conclure de l'improbable discours qu'Avigdor Lieberman, ministre israélien des Affaires Étrangères, a prononcé lundi devant l'assemblée générale des Nations unies à New York.

Le chef du parti ultranationaliste Israel Beitenou, principal partenaire de la coalition gouvernementale de Nétanyahou, a annoncé devant les représentants du monde entier qu'il était irréaliste d'envisager une paix avec les Palestiniens dans les années à venir, et qu'il était préférable de n'envisager qu'un «accord intermédiaire» plutôt qu'une paix impossible à atteindre «avant des décennies». Devant l'assemblée ébahie, et alors que la délégation palestinienne quittait la salle, Lieberman a aussi évoqué l'une de ses marottes, l'échange de populations arabes israéliennes contre des territoires palestiniens peuplés de colons israéliens.

Contredisant presque entièrement la politique officielle menée par le gouvernement, Lieberman a aussitôt été désavoué par Nétanyahou, qui a déclaré ne pas en avoir eu connaissance du texte de l'allocution. «Le discours n'a pas été coordonné avec le premier ministre. La conduite des négociations politiques de l'État d'Israël incombe à Nétanyahou», a dû préciser un communiqué du cabinet.


Règlement de comptes

Plusieurs commentateurs appelaient mercredi en Israël à la démission de l'encombrant ministre des Affaires étrangères. «Dans un pays normal doté d'un premier ministre qui se respecte, Lieberman aurait été viré sur le champ par un simple fax», écrivait l'éditorialiste Yossi Verter dans le quotidien de centre gauche Haaretz.

Mais l'affaire ne semble pas devoir aller plus loin. Israel Beitenou est un partenaire clé de la coalition rassemblée par Nétanyahou, et ce dernier semble préférer Lieberman à un partenariat avec Tzipi Livni, chef du parti centriste Kadima.

Le discours de Lieberman n'a sans doute surpris personne en Israël. Lui-même un colon, Lieberman n'a jamais caché sa profonde méfiance envers la minorité arabe israélienne et sa préférence pour un échange de territoires débarrassant Israël de cette population. Le choix de l'ONU pour aborder ces thèmes ressemble en revanche plus à un règlement de comptes qu'à une gaffe de la part du tribun israélien.

Lieberman, tenu à bout de gaffe dans les capitales occidentales et persona non grata dans les pays arabes, n'est pas vraiment considéré comme le responsable de la diplomatie en Israël. Les négociations importantes, notamment avec les Américains, sont menées directement par le ministre de la Défense, Ehoud Barak. Les missions délicates sont parfois confiées à d'autres, comme le ministre de l'Industrie Benjamin Ben-Eliezer, chargé il y a quelques mois d'une rencontre avec le chef de la diplomatie turque. Mais, sûr de sa position incontournable sur l'échiquier politique israélien, Lieberman vient de rappeler à Nétanyahou qu'il fallait compter avec lui.
RENCONTRE
PRASQUIER-ABBAS
RICHARDPRASQUIER
LECRIFETLACOMMUNAUTE
JUIVEDEFRANCE
ENVOIEDERUPTURE
Source : upjf.org en ligne le 30 septembre


Edito
Diasporablog

Diasporablog apporte son soutien, sans état d'âme -ses différents éditos sur cette rencontre sont là pour le prouver- à l'initiative du Président du CRIF et à la position réaliste du CRIF sur le conflit qui, depuis plus d'un demi-siècle, empoisonne toute cette région, endeuille les familles, qu'elles soient juives ou palestiniennes. Il n'y a plus de place pour la souffrance au nom d'une certaine idéologie religieuse qui veut que la terre appartienne à l'un ou à l'autre.
Le sang a assez coulé. Le temps est à l'existence pacifique entre de deux états, l'un à côté de l'Autre. L'un existant dans la continuité naturelle de l'Histoire du Peuple juif, l'autre comme faisant partie d'une entité géographique et culturelle, partageant sa part d'Histoire avec un peuple qui ne lui est pas étranger.

Le fait est que la Paix doit régner au-dessus de toutes croyances, au-dessus de tout pouvoir politico-religieux.

La Paix doit être le seul objectif qui vaille la peine d'atteindre à tout prix et non l' élimination de l'un par l'autre.

Le geste fort de Richard Prasquier vient d'ébranler durement et durablement la communauté juive française emportée, majoiritairement, par un vent radical d'une vive et rare hostilité, comme le montre, s'il en était besoin, les réactions de certains au lendemain de cet évènement qui marque et marquera les esprits d'ôù qu'ils viennent pendant longtemps.

Cette querelle, cette dispute, à l'intérieur de cette forteresse que l'on croyait à jamais indestructible, qui est entrain de s'effondre, Diasporablog vous en proposera quelques étapes. Pour le débat au sein de cette communauté puisse enfin avoir lieu. Pour qu'il ne reste pas dans un cercle réservé, comme c'est souvent le cas.

Un débat ouvert à tous. Ouvert aux esprits clairvoyants.

Bernard Koch


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Un Palestinien à Paris,


Meir Ben-Hayoun


Lundi 27 septembre dans la soirée, Mahmoud Abbas a rencontré le Président du CRIF, Richard Prasquier, à l’hôtel Meurisse dans le premier arrondissement de Paris. La veille dimanche 26 septembre, alors que l’interdiction sélective aux Juifs de construire en Judée et en Samarie expirait, Abbas a rencontré un groupe personnalités juives. Cette initatiative a été conçue par Ofer Bronstein, un Israélin résidant à, Paris et président du forum pour la paix. Parmi ces personnes connues, il y avait l’ancien Grand Rabbin de France, le Rabbin René Sirat, les journalistes Jean-Pierre Elkabach et Ruth Elkrief, la Présidente de l’Union des Etudiants Juifs de France Arielle Schwab, l’ancienne secrétaire d’Etat de Chirac Nicole Guedj, Valérie Hoffenberg, Simone Rodin de l’AJC, le Président du Mémorial de la Shoah Eric de Rothschild, le professeur de l’Ecole Polytechnique Alain Finkielkraut et d’autres. A. Finkielkraut a déclaré à l’AFP qu’il avait été « frappé par la sincérité de Mahmoud Abbas » et qu’il avait « salué son courage ». (Israel7)



http://www.israel7.com/2010/09/un-palestinien-a-paris-3/




Désirant apporter à Mahmoud Abbas le message des Juifs, le Président du CRIF avait déclaré en parlant de Mahmoud Abbas sur les ondes de Radio Monte Carlo : « A titre personnel, je lui dirai que j’admire sa ténacité dans la recherche d’une solution pacifique ».

Cette rencontre du Président du CRIF a suscité la satisfaction de certains, mais aussi un grand émoi et du grondement au sein de vastes cercles de la Communauté juive de France estimant que l’institution représentative ne devait pas prendre position sur les sujets épineux de politique israélienne d’autant que l’opinion juive est très divisée sur ces thèmes. Les versions quant aux tractations précédant cette rencontre ne sont pas unanimes.

En effet, selon une première version, le CRIF aurait décliné vouloir participer à une telle rencontre, puis aurait révisé sa position dimanche 26 septembre suite à des pressions très insistantes provenant de l’Elysée. On raconte que le Président de la République aurait « fermement convié » M. Prasquier à rencontrer Mahmoud Abbas.

Sur le site du CRIF, on peut lire l’annonce de cette rencontre en ces termes : « Le CRIF en action – Mahmoud Abbas rencontre Richard Prasquier – A l’occasion de sa visite à Paris, le Président de l’AP Mahmoud Abbas a tenu à rencontrer Richard Prasquier, le président du CRIF. Cet entretien aura lieu ce lundi 27 septembre 2010, en fin de journée. »

Selon une autre version, le président Prasquier aurait été invité par Ofer Bronstein à rencontrer Abbas avec le groupe de personnalités. Invitation à laquelle Richard Prasquier aurait dans un premier temps répondu positivement. Par la suite, il serait revenu sur son acceptation pour des raisons de forme et aurait opté pour une rencontre séparée avec Abbas en compagnie de membres du bureau du CRIF. En somme, il n’y aurait pas refus de fond à une telle rencontre avec Abbas, mais demande d’en changer les modalités.

Jusqu’à la rédaction de ces lignes, il ne nous a pas été possible d’authentifier l’une de ces deux versions auprès du CRIF.

Dans l’univers institutionnel juif, des esprits grondent. La question de la représentativité du CRIF est remise sur la table, thème récurrent ces dernières années dans des colonnes d’éditorialistes juifs proches de la Communauté.

Actuellement, le CRIF appelle à commémorer le 3 octobre prochain les 30 ans de l’attentat de la Rue Copernic. Il rappelle en mémoire le commentaire choquant du Premier ministre Raymond Barre à l’époque sur « un attentat qui a fait quatre victimes dont deux innocentes », le terme « innocent » se référant aux non-juifs qui avait été tués par la bombe déposée devant la synagogue Copernic. L’émotion suite à cet attentat et à cette phrase en 1980 avait fait sortir dans la rue près d’un demi-million de Juifs et de non-Juifs et l’écho de ce propos de Raymond Barre se fait toujours entendre.

Hier soir lundi 27 septembre des Juifs ont voulu manifester devant l’hôtel Meurice pour exprimer leur indignation suscitée par la rencontre entre Abbas et M. Prasquier. Un épais dispositif policier, pratiquement un état de siège militaire dans tout le quartier les a arrêtés 200 mètres avant l’hôtel Meurice les empêchant ainsi de protester. Des personnes férues d’histoire de France ont pris note de cette frappante coïncidence : l’hôtel Meurice était le somptueux siège du Quartier Général du Général Dietrich Von Choltitz, le gouverneur des forces nazies à Paris pendant l’Occupation. Von Choltitz capitula devant les troupes du Général Leclerc le 25 août 1944. Un de ces activistes juifs présents nous a confié son sentiment de tristesse:

« Le CRIF veut jouer sur les émotions des juifs pour un attentat qui a eu lieu il y a 30 ans et recycle la phrase choquante de Raymond Barre sur les « victimes innocentes ». Ceci au moment où Richard Prasquier et le Président du Mémorial de la Shoah Eric de Rothschild ont rencontré le Docteur ès négation de la Shoah Mahmoud Abbas qui est aussi le planificateur de la prise d’otages des enfants de Maalot, où 22 d’entre eux furent sauvagement mitraillés et déchiquetés par des grenades. Alors que le terroriste Abbas continue à faire des déclarations racistes et antisémites comme très récemment : » il n’y aura pas de Juifs dans le futur Etat palestinien, ni même parmi les militaires d’une force internationale de supervision d’éventuels accords », ou bien, qu’il refuse de reconnaitre le caractère juif de l’Etat d’Israël parce » qu’un Etat juif ça ne peut pas exister par définition », il est surréaliste que des représentants juifs de diaspora le rencontrent pour lui octroyer respectabilité et ainsi, contribuer à éroder la position d’Israël déjà bien difficile, l’étau de pressions exercées sur les Israéliens étant implacable. Le propos certes choquant de Raymond Barre en 1980, ce n’est rien en comparaison de ce que font le CRIF et les personnalités juives qui en proférant la louange d’Abbas contribuent à redorer son blason sur la scène nationale française et internationale alors qu’il est clair qu’il s’agit là toujours d’un ennemi acharné et déclaré du peuple juif. »

Et cet ancien militant juif démoralisé de conclure : « Quand l’institution sensée nous représenter en arrive là, on ne peut pas tomber plus bas. »
LARENCONTRE
PRASQUIER-ABBASJETTE
LETROUBLEDANS
LESORGANISATION
PROPALESTINIENNES

Source : oumma.com en ligne
le 29 septembre



Mahmoud Abbas préfère le CRIF
aux associations pro-palestiniennes



De passage à Paris, le Président de l’Autorité palestinienne (ou ce qu’il en reste) Mahmoud Abbas, a préféré rencontrer le CRIF que les associations qui manifestent depuis toujours leur solidarité avec le peuple palestinien. Selon un communiqué du CRIF, c’est donc Mahmoud Abbas lui-même qui a tenu à rencontrer lundi 27 septembre son président Richard Prasquier. Abbas s’est également entretenu avec deux défenseurs inconditionnels des crimes de Tsahal : Alain Finkielkraut, et Nicole Guedj. Ces différentes entrevues ne sont en rien surprenantes. Totalement discrédité, honni par le peuple de Gaza, Mahmoud Abbas s’est mué en un vulgaire laquais sénile au service exclusif des intérêts israéliens
DECESDUNEXCEPTIONNEL
PRIXNOBELDEPHYSIQUE
FRANCAIS
GEORGESCHARPAK
Source : lefigaro.fr en ligne
le 30 septembre



La mort du physicien
Georges Charpak



Par Anne Jouan



Connu pour ses travaux sur les détecteurs des particules à hautes énergies, il avait reçu le Prix Nobel de physique en 1992. Retour sur le parcours unique d'un immense chercheur disparu à 86 ans.

On peut être un grand physicien et avoir de l'humour. Charpak en avait beaucoup. Alors qu'on lui faisait remarquer l'ironie qui avait situé son appartement parisien juste au-dessus des toits de l'Institut Curie, il nous avait un jour répondu : «Vous voulez dire que ce sera pratique quand j'aurai un cancer ?».

Né en Pologne en 1924 à Dąbrowica dans une famille juive pauvre non loin de Tchernobyl, il s'appelle d'abord Grisha. Deux ans plus tard, ses parents partent pour la Palestine, à Haïfa, alors sous mandat britannique. Les temps sont difficiles (ils travaillent dans une entreprise pour casser des cailloux qui serviront à la construction d'une route) et décident, au bout de deux ans, de rentrer en Pologne. Les parents font le choix de l'envoyer à l'école publique. Le petit garçon juif se souviendra longtemps du signe de croix qu'il devait faire à l'entrée devant la Vierge Marie. A 8 ans, il rejoint la France et se prénomme désormais Georges. L'objectif du voyage est l'exposition coloniale de1931 mais les Charpak, comme des milliers de Polonais s'installent définitivement et deviennent des immigrés en situation irrégulière.

Georges Charpak découvre avec délectation l'école de la IIIe République. Il devient rapidement le premier de sa classe en mathématiques, passe son temps à la bibliothèque où il dévore les œuvres d'Alexandre Dumas, Jules Verne mais également les Pieds Nickelés et Mickey. «Nous n'étions pas français mais nous aspirions à le devenir !», écrivait-il dans La vie à fil tendu (1993). Il se met à fréquenter les Faucons rouges, scouts laïcs d'obédience socialiste. Un jour, âgé seulement de 14 ans et alors qu'il n'est qu'en classe de 4e, il fait «un grand coup de bluff» : sans ses parents, il se rend au prestigieux lycée Saint Louis boulevard Saint-Michel pour passer un examen qui le conduit directement en… première. Il passe son bac philo en même temps que son bac scientifique en 1941 avant d'entrer en classe préparatoire. Il refuse de porter l'étoile jaune et s'insurge contre ses camarades «bourgeois» qu'il juge trop «passifs» dans la guerre contre le nazisme. L'antisémitisme prend de l'ampleur au lycée et Charpak sent la nécessité de s'engager. Les socialistes le lassent, le non engagement de Léon Blum lors de la guerre d'Espagne le choque.

La lecture de La condition humaine est déterminante, il devient communiste. Averti par le père d'un copain policier d'une prochaine arrestation de juifs, la famille fuit Paris et le jeune Georges attérit à Montpellier où il intègre la Résistance. C'est dans ce contexte particulier qu'il passe le concours de Polytechnique et des Mines avant d'être condamné en 1943 par les tribunaux de Vichy à deux ans de prison. De cette période, il retiendra la solidarité qui consistait notamment à prélever deux cuillerées de soupe dans chacune des gamelles pour les plus faibles.

Quelques temps après, il est déporté à Dachau. Avec ses compagnons, il se persuade que l'Allemagne va bientôt capituler et leur objectif est de «survivre». Puis, arrive 1945 et les GI qui l'embarquent, lui offrent des haricots blancs. Il arrive à l'hôtel Lutetia. Ses parents lui apprennent qu'il a réussi le concours des Mines mais sa mère insiste pour qu'il recommence afin de décrocher Polytechnique. Mais après Dachau, son envie de repasser les concours est limitée. Il suit les cours de Joliot, admire Boris Vian. En 1956, les évènements en Hongrie ébranlent ces convictions communistes. C'est désormais la physique qui remplit sa vie : «La physique ressemble à la plus exigeante et parfois à la plus destructive des maîtresses. Nuit et jour, été, hiver, matin et soir, elle vous poursuit, vous envahit, vous comble ou vous désespère», écrira-t-il. La rencontre avec Frédéric Joliot-Curie fut déterminante, aussi bien en raison de sa personnalité scientifique que pour son passé de résistant et de militant communiste. Après les Mines, Charpak entre comme stagiaire au CNRS. Puis Léon Lederman, (prix Nobel en 1988) lui propose de rejoindre l'équipe qu'il créait au Cern pour travailler sur les hautes énergies et il quitte alors la France pour Genève.

A partir de ce moment là, «la recherche fondamentale allait engloutir ma vie». Il obtient le prix Nobel en 1992. Inspiré par ce qui se fait dans certaines banlieues américaines, Charpak lance en 1996 la «main à la pâte» dans le but de rénover l'enseignement des sciences et de la technologie à l'école primaire en favorisant un enseignement fondé sur une démarche d'investigation scientifique. «Inculquer, dès l'enfance, les méthodes de base du raisonnement scientifique est la seule chance de doter les générations futures des moyens d'un rapport dépassionné, raisonnable avec la science. C'est là un enjeu de civilisation», écrivait-il. L'homme est également un grand militant de l'énergie nucléaire. «Le «tout nucléaire», pour lequel notre pays a opté il y a cinquante ans, a rendu un nombre considérable de services à la France. Il a conforté son indépendance énergétique. Il lui a permis de réduire en partie ses achats de pétrole à des pays arabes qui pratiquent un véritable racket des pays importateurs, et dont les connexions avec le terrorisme sont souvent préoccupantes», déclarait-il dans une interview au Le Figaro le 13 octobre 2005

Il avait proposé en 2001, une nouvelle unité de mesure de la radioactivité, le DARI (dose annuelle due aux radiations internes), correspondant à environ 0,25 milli-Sievert.

mercredi, septembre 29, 2010

OBAMAECRITA
NETANYAHOU
GELDESCONSTRUCTIONS
DANSLESTERRITOIRES
OCCUPESCONTRELE
RENFORCEMENTDE

LASECURITE DISRAËL
Source : la revue de presse de l'Ambassade
d'Israël diffusée le 29 septembre




La lettre du président Obama


Eli Berdenstein
Maariv

En échange de la demande américaine de prolonger exceptionnellement l’ordonnance sur le gel de la construction de soixante jours, le président américain, Barack Obama, a adressé au Premier ministre Netanyahu une lettre qui contient des engagements en faveur de la sécurité d’Israël qui vont très loin.

Ce sont en effet des promesses exceptionnelles de la part d’un président américain, dans le cadre des efforts très importants que fait le gouvernement américain pour empêcher que les pourparlers ne se soldent par un échec en début de semaine prochaine. Cette lettre est le résultat d’un travail d’une semaine qu’ont accompli face aux Américains le ministre de la Défense, Ehud Barak, et l’émissaire du Premier ministre Netanyahu, Yitzhak Molho. Les Américains s’engagent tout d’abord à fournir à Israël plusieurs systèmes d’armement avancés, à l’approche de la signature d’un accord permanent avec les Palestiniens. Deuxièmement, le gouvernement américain s’engage à freiner au cours de l’année à venir toute initiative arabe visant à réunir le Conseil de sécurité pour débattre de l’Etat palestinien. Troisièmement, le gouvernement américain s’engage à ce que les Palestiniens ne puissent plus évoquer la question des colonies en dehors des pourparlers directs et faire pression sur Israël, comme il le font actuellement. L’avenir des colonies ne sera décidé que dans le cadre de l’accord permanent, et pas avant. En outre, la lettre du président Obama contient plusieurs déclarations exceptionnelles en matière de sécurité qui traduisent un engagement profond des Etats-Unis en faveur de la sécurité et de l’avenir d’Israël.

Mais Netanyahu, du moins pour l’heure, refuse toujours de prolonger le gel de soixante jours, malgré les promesses généreuses d’Obama. Qui plus est, les Américains envisagent, si Netanyahu persiste à refuser de prolonger le gel, de faire un geste à l’intention des Palestiniens qui sera très douloureux pour Israël.

Les Américains pourraient reconnaître publiquement les frontières de 1967 (avec échanges de territoire) comme cadre pour les pourparlers entre Israël et les Palestiniens. Ce serait un coup dur pour Netanyahu car il s’agit là d’une des conditions de départ posées par les Palestiniens avant le lancement des pourparlers et à laquelle Netanyahu s’était opposé avec succès.

« Les Etats-Unis sont allés très loin pour obtenir une prorogation du gel et ont demandé en tout et pour tout soixante jours. Netanyahu n’a lui pas réussi à donner à Obama le sentiment qu’il veut véritablement la paix et est prêt à un accord. Et aujourd’hui, les considérations politiques internes de Netanyahu supplantent à ses yeux la substance, c’est-à-dire la paix », a déclaré un responsable impliqué dans les négociations.

En attendant, l’émissaire américain George Mitchell, est arrivé hier dans la région pour tenter de convaincre le Premier ministre Netanyahu d’accepter la proposition américaine. Hier, il a rencontré Ehud Barak qui s’est ensuite rendu à la résidence privée de Binyamin Netanyahu pour lui rendre compte de cet entretien. MM. Mitchell et Netanyahu s’entretiendront en personne aujourd’hui.
LECINEMAAMERICAIN
PERDLUNDE
SESMAÎTRES
Source : nouvelobs.com en ligne
le 29 septembre



Arthur Penn ou la dernière fugue



Il y a des réalisateurs que l’histoire du cinéma classe trop vite, comme des pièces de musée, admirables mais inertes. Arthur Penn, 86 ans et douze films, a sans doute fait partie de ceux-là. Le Gaucher, La poursuite impitoyable, Bonnie & Clyde, Alice’s Restaurant ou encore Little Big Man sont aujourd’hui des classiques, et autant de radiographies minutieuses de l’Amérique des années soixante et soixante-dix. Penn a certes épousé de façon souvent exemplaire les grands courants de son époque, de la veine paranoïaque typique du début des années 60 (Mickey One) au western progressiste dont Little Big Man donna même le coup d’envoi en passant par le film enquête post-Watergate (La Fugue). Mais il a surtout eu la prescience des mutations esthétiques et politiques de son pays, une sorte de léger coup d’avance qui lui permit de comprendre avant les autres le type d’images que le cinéma américain devait réinventer s’il voulait maintenir active sa double spécificité : à la fois pur objet de distraction et témoin actif de son temps. Mais depuis 1989, Arthur Penn avait cessé de tourner, par manque de proposition bien sûr, mais aussi de désir, préférant se consacrer au Free Living Theater de New York qu’il dirigeait. Cette mise en sourdine, moins forcée que volontaire, témoigne de l’honnêteté artistique d’un homme pour qui l’empathie avec le monde qui l’entoure et les idées de cinéma que celui-ci peut susciter, est la stricte condition à son travail de cinéaste. Contrairement à bon nombre de rescapés des seventies qui tournent en pilote automatiques des films auxquels il ne croient guère, le réalisateur de Georgia, lui, avait choisi le silence, comme s’il ne trouvait plus les solutions aux problèmes que lui pose son pays.

Arthur Penn appartenait à cette génération de réalisateurs qui, à l’aune des années 60, effectuèrent la transition entre une logique de studio encore arc’boutée sur des principes classiques, et ce que l’on baptisera le Nouvel Hollywood, période faste du cinéma américain au cours duquel une bande de jeunes cinéastes cinéphiles prirent les rennes du système et en révolutionnèrent les codes. Bonnie & Clyde, qu’il réalise en 1967, fut le film déclencheur de cette métamorphose en même temps qu’un précipité génial de son cinéma. Comme Peckinpah, Lumet ou Siegel, Arthur Penn fit ses premières armes à la télévision. C’est d’ailleurs à ce titre que le clan Kennedy lui demande d’assurer la direction technique et artistique de la campagne de John. Il fut ainsi le réalisateur attitré de JFK lors des deux derniers débats télévisés qui l’opposèrent à Richard Nixon. C’est lui qui eut l’idée de cadrer leur visage de près, ce qui ruina d’emblée l’image du candidat conservateur. L’assassinat de Kennedy, le 22 novembre 1963, et le film de Zapruder montrant l’éclatement du crâne du Président, éclabousse l’ensemble du cinéma américain de l’époque qui doit subitement se hisser à la hauteur de cette image traumatique, et particulièrement celui de Penn qui en portera désormais les stigmates.(voir http://www.youtube.com/watch?v=NrmUpso_xT8). Pour le héros de Georgia (1981), fils d’immigrés yougoslaves obnubilé par le rêve américain, la tragédie de Dallas marque le début de la désillusion.

Au début de Little Big Man (1970), le jeune Jack Crabe (Dustin Hoffman) assiste au massacre de ses parents par les Sioux, avant d’être recueilli et élevé par eux. Dans La Fugue, Gene Hackman part à la recherche d’une adolescente qui s’est enfui de chez elle avant de comprendre que sa famille est la source du mal. Pour Billy the Kid (Le Gaucher), la mort du père adoptif, constitue la scène qui déterminera sa vie future. L’absence d’une figure parentale et le déséquilibre qu’elle produit compte parmi les thèmes centraux des films de Penn. C’est sans doute ce qui explique que son œuvre ait pu s’inscrire si naturellement à l’intérieur d’une période de transition, politique et cinématographique, où il fallut bien faire le deuil des pères (le cinéma classique) et bâtir en même temps, de nouvelles fondations. Ancien élève du Royal Moutain College, Arthur Penn portait en lui les idéaux de la contre-culture.


JBT
LEGOUVERNEMENT
ISRAELIEN
AUBORDDELACRISE
DENERFS
Source : dépêche AFP diffusée
le 29 septembre



Cacophonie
de la diplomatie israélienne à l'ONU



De
Gavin RABINOWITZ



JERUSALEM


Le désaccord affiché par le Premier ministre israélien et son ministre des Affaires étrangères témoigne du poids de la politique intérieure sur la diplomatie d'Israël. Jusqu'à faire du processus de paix le jouet de rivalités politiciennes.

"Cela est déjà arrivé par le passé, mais contredire le Premier ministre (Benjamin Netanyahu) aussi brutalement dans une telle enceinte est sans précédent", a déclaré à l'AFP Alon Liel, ex-directeur du ministère des Affaires étrangères, en référence au discours d'Avigdor Lieberman mardi aux Nations unies, dont M. Netanyahu s'est sèchement désolidarisé.

"C'est une humiliation pour le Premier ministre et une insulte à la diplomatie", a-t-il estimé.

M. Lieberman a plaidé pour "un accord intérimaire à long terme" avec les Palestiniens, jugeant irréaliste pour l'heure un règlement final du conflit, alors que tel est l'objectif affiché des pourparlers entamés le 2 septembre par M. Netanyahu et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas.

Il a également développé son idée d'un "échange de territoires avec leurs populations" qui ferait passer sous administration palestinienne une partie de la minorité arabe d'Israël en échange des colonies de Cisjordanie, abandonnant ainsi le "principe de la terre contre la paix", fondement du processus de paix israélo-palestinien.

"Au cours de ces dernières semaines, M. Netanyahu a déployé beaucoup d'efforts pour convaincre les dirigeants du monde qu'il voulait vraiment la paix avec les Palestiniens", écrit Aluf Benn, éditorialiste du quotidien Haaretz.

"Là-dessus arrive Lieberman, chef de la diplomatie israélienne, qui dit à tous ces dirigeants que tout cela est bidon, que Netanyahu fait semblant",
souligne-t-il.

Pour un autre commentateur du journal, Yossi Verter, M. Lieberman, chef du parti populiste ultranationaliste Israel Beitenou, principal soutien de la coalition de M. Netanyahu, "s'adressait à ses électeurs en Israël".

"Mais depuis quand un ministre des Affaires étrangères va-t-il aux Nations unies pour exposer +sa vérité+ plutôt que la politique de son gouvernement?", s'interroge l'éditorialiste, y voyant une "vengeance" contre M. Netanyahu, qui l'a écarté des négociations et des relations avec les principaux alliés d'Israël.

"C'est le Premier ministre qui s'occupe des négociations diplomatiques. Les différents arrangements pour la paix seront définis uniquement autour de la table de négociations et nulle part ailleurs", rappelait mardi le bureau de M. Netanyahu.

"Israël n'a pas de politique étrangère, seulement une politique intérieure", selon la célèbre formule de l'ex-secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger.

L'administration américaine, tout en tentant en vain d'arracher à M. Netanyahu une prolongation du moratoire sur la colonisation, a exprimé sa compréhension pour ses contraintes de politique intérieure, l'aile ultranationaliste du gouvernement menaçant de partir en cas de renouvellement du moratoire.

Mais pour Aluf Benn, le dernier incident avec M. Lieberman constitue un test de la sincérité du Premier ministre israélien, qui a le choix entre préserver son actuelle coalition, réticente à un accord avec les Palestiniens, et en former une nouvelle avec le parti centriste Kadima, dirigé par le prédécesseur de M. Lieberman, Mme Tzipi Livni.

"Si Netanyahu veut négocier avec Abbas, il devra remplacer Lieberman par Tzipi Livni, et Israel Beitenou par Kadima. Il n'y a plus aucune raison à ce qu'elle reste dans l'opposition maintenant que les négociations avec les Palestiniens ont repris", écrit-il. "D'ici là, le cirque continue".
RENCONTRE
PRASQUIER - ABBAS
ABBASTOUJOURSPRÊT
ARECONNAÎTRE
LETATJUIFDISRAËL
Source : Guysen InternationalNews
en ligne le 28septembre



''Le respect est la clé des relations
entre juifs et musulmans''



Par Astrid Ribois


Le Président du Conseil représentatif des institutions juives de France a reçu le Président de l'Autorité palestinienne ce lundi, accompagné de Nabil Shaat et de l'ambassadeur de l'AP Hael al-Fahoum. La question du moratoire, les relations au quotidien ente israéliens et palestiniens et plus généralement le processus de paix actuel étaient au centre des discussions.



''Il a parlé de sa longue expérience au service de la paix, notamment au cours des négociations pour les accords d'Oslo. Il a rendu hommage à la mémoire de Rabin'' a déclaré ce matin le président du Crif, Richard Prasquier qui relève cependant que Mahmoud Abbas continue de penser que le principal obstacle de la paix reste problème des constructions.

Mais M. Prasquier a salué la réaction modérée du numéro un de l'Autorité palestinienne qui attend le 4 octobre et la réunion de la Ligue arabe pour se prononcer sur la poursuite des négociations. ''J'ai rendu hommage à son courage alors qu'il est tellement plus confortable de camper sur des positions extrémistes que sur des positions modérées'' pouvait-on lire sur le site internet du Crif.

Au cours de leur entretien, M. Prasquier a par ailleurs rappelé l'ampleur de la diaspora juive présente en France, la deuxième plus importante au monde. ''J'ai expliqué que en tant que Président du CRIF, je désirais lui transmettre la sensibilité des Juifs de France, la deuxième communauté dans le monde en dehors d'Israël, communauté particulièrement attachée à l'Etat d'Israël''.

Il a cependant regretté que la question des implantations juives en Judée-Samarie ait été placée au centre des débats. ''Les constructions…dans le passé n'avaient pas créé de point de focalisation''. Mais ce problème ne constitue pas pour lui l'unique obstacle pour parvenir à la paix: ''Il y a d'autres sujets qui peuvent susciter des blocages''.

''J'ai retenu trois thèmes et je les ai longtemps développés devant le président palestinien: la reconnaissance de la centralité de Jérusalem dans la spiritualité juive, la reconnaissance d'Israël comme Etat du peuple juif et le remplacement de la culture de la haine par une éducation au respect''.

''Ces questions me paraissent largement plus importantes à long terme que la construction de quelques logements, écoles ou crèches supplémentaires dans des villes qui selon toute vraisemblance resteront israéliennes à l'issue des négociations''.

Mahmoud Abbas a quant à lui axé son entretien sur l'importance d'une ''meilleure compréhension entre les peuples''.

A cela, M. Prasquier a dénoncé les discours ''qu'on pouvait entendre dans le monde palestinien, y compris dans les territoires contrôlés par l'Autorité palestinienne''.

''En tant que Juif, je ne pouvais absolument pas admettre les ignobles insultes sur les Juifs comme bâtards de singes et de porcs, a-t-il déclaré. J'ai mentionné, comme exemple, une émission de la télévision officielle de l'autorité palestinienne au jour de Rosh Hachana commentant des images de Juifs priant devant le Mur avec les termes de ''pêché et ordures''! M. Mahmoud Abbas a répondu que les insultes contre les fidèles de religions du livre étaient tout à fait contraires aux enseignements de l'Islam. Il a signalé que de tels discours étaient aussi entendus du côté israélien, en se référant aux récentes déclarations de quelques rabbins israéliens''.

Mahmoud Abbas a par ailleurs souligné l'influence néfaste de ceux qui prônent la violence comme le Hamas et l'Iran. M. Prasquier relate ainsi les propos du Président de l'AP : ''Il a dit qu'il s'opposait à l'idéologie exprimée par le Hamas, ainsi qu'à celle de l'Iran, qui représentait un danger pour les peuples arabes et non seulement pour Israël''.

M. Prasquier a par la suite fait état de ses projets pour lutter contre la violence entre les deux peuples: ''J'ai fait part de mon espoir de voir se développer des programmes sportifs, éducatifs ou autres visant à la compréhension mutuelle et de l'importance des symboles dans le conflit israélo-palestinien''.

Les deux hommes ont terminé sur le problème de la reconnaissance d'Israël. Le Président du Crif déclare ainsi sur son site: ''En ce qui concerne la reconnaissance de l'Etat d'Israël, M. Mahmoud Abbas a rappelé qu'il l'avait parfaitement acceptée depuis de nombreuses années, et qu'il n'y avait pas dans cette région un Etat de trop, mais un Etat qui manquait, la Palestine. Je lui ai signalé que ce n'était pas évident lorsque l'on voyait toutes ces cartes du Moyen Orient où n'apparaissait pas l'Etat d'Israël. "Que les israéliens m'indiquent où sont les frontières d'Israël et nous le ferons apparaitre sur les cartes!" a répondu le Président Abbas''.

Enfin, R. Prasquier souligne que seul le respect entre les peuples pourra à terme conduire à une paix entre israéliens et palestiniens. ''Une des clés essentielles des relations entre israéliens et palestiniens, et de façon plus large entre juifs et musulmans: c'est le mot de respect".

''Quels que soient les obstacles sur un très difficile chemin, quelles que soient les oppositions et les tentations simplificatrices, il nous appartient à tous de lui apporter une substance; sans cela tout n'est qu'illusion. Respect et lucidité'', a-t-il conclut.
DESASSOCIATIONS
PROPALESTINIENNES
CIBLESDE
MYSTERIEUXVOLS
Source : lesinrocks.com en ligne
le 29 septembre




Une série de cambriolages
d'associations pro-palestiniennes
sème le trouble


Drôle de coïncidence. En l’espace de trente-six heures, plusieurs associations de solidarité à la Palestine ont été victime de cambriolages et de dégradations. Pour les responsables de ces organisations, ce sont les soutiens "extrémistes" d’Israël qui auraient fait le coup.



Dans la nuit du samedi 18 septembre dernier, le Centre international pour les cultures populaires (CICP) est visité. Le CICP abrite les locaux de plusieurs associations de soutien à la Palestine parmi lesquelles l’Association France Palestine solidarité (AFPS) et la Campagne civile internationale pour la protection du peuple palestinien (CCIPPP). Ce sont ces deux associations qui sont cambriolées. Les caisses de chacune d’elles sont volées. "Les cambrioleurs avaient les codes de sécurité, ce sont sûrement des gens infiltrés", nous a indiqué un membre du CICP.

Le soir du dimanche 19 septembre, la devanture des bureaux parisiens du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) est aspergée d’essence.

Dernier épisode le lendemain, avec le cambriolage de l’appartement d’Omar Alsoumi, président de Génération Palestine (GP). Là, plusieurs ordinateurs portables et d’autres objets sont dérobés pour un préjudice estimé à 10 000 euros.

Dans un communiqué commun, les responsables de ces associations expriment leur interrogation : "Il nous est très difficile de croire à un concours de circonstances."


Soupçons autour des "juifs extrémistes"

Pour Mouloud Aounit, secrétaire général du Mrap, la concomitance de ces évènements fait penser à "une opération organisée et ciblée". Pour le militant, l’énigme de cette affaire est assez simple à résoudre :

"Aujourd’hui, le Mrap comme les autres associations soutiennent la campagne de boycott des produits israéliens issus des territoires occupés. Il y a une relation de cause à effet dans cette affaire, nous sommes clairement victime d’une campagne d’intimidation des extrémistes juifs."

Omar Alsoumi, président de Génération Palestine, va plus loin dans l’accusation. Selon lui, "s'il est probable que ces affaires soient d’origine crapuleuse, il y a une série d’éléments convergents qui nous font penser aux nervis de l’extrême droite israélienne, voire à une opération des services de sécurité extérieure israéliens."

Pour étayer son accusation, le dirigeant de GP explique que le cambriolage de son appartement a été fait sans effraction. "Aucune trace n’a été laissée, c’est un travail de professionnel." Et Omar Alsoumi de considérer ces trois affaires comme "des attaques contre la sécurité des soutiens à la Palestine".

Dans leur communiqué, les différentes associations ont donc logiquement réclamé "des enquêtes et des peines sérieuses contre les auteurs de violences ciblant les organisations solidaires du peuple palestinien", demandant également un entretien
au ministre de l'Intérieur et au ministre des Affaires étrangères.


Les associations juives prennent
leurs distances

De leur côté, les associations juives ont unanimement condamné les cambriolages. Pour Samy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, les actes dont ont été victimes les associations sont "inadmissibles". Samy Ghozlan s’est d’ailleurs empressé d’exprimer son émotion auprès de Mouloud Aounit.

Cependant, ces associations refusent de voir la main d’extrémistes juifs dans ces affaires. "Ce sont des actes de délinquance ; il n’y a pas forcément de signification politique à chercher dans tous ça. Il faut faire attention à l’interprétation que l’on donne", déclare-t-on par exemple au Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).


"On ne va pas pleurer
quand ces antisémites souffrent"

La Ligue de défense juive (LDJ), souvent impliquée dans des faits de violence avec des mouvements pro-palestinien et soupçonnée d’être à l’origine des cambriolages, a tenu à se démarquer de "ces salades" par la voix de son dirigeant, Amnon Cohen.

"On ne baigne pas dans ce genre d’histoires. Pour nous, ce ne sont que des règlements de compte interne au sein de ces associations. (...) Mais bon, on ne va pas pleurer quand ces antisémites souffrent", précise le militant.

Ces différentes affaires interviennent alors que le climat est de plus en plus tendu entre les associations pro-palestiennes et les organisations de soutien à Israël. Depuis maintenant plusieurs mois, un mouvement de boycott contre les produits israéliens distribués en France (la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanction) polarise la tension entre les deux camps.

Plus de 80 plaintes ont été déposées, notamment par le BNVCA (Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme) contre des militants pro-palestiniens et des animateurs du boycott pour "incitation à la haine raciale". Le 24 septembre se tenait par exemple le procès en appel de Sakina Arnaud, membre de la Ligue des droits de l’homme et poursuivie pour avoir apposé un autocollant Boycott Apartheid Israël sur une bouteille de jus de fruit censément "made in Israel". Autre procès en cour, celui du plus médiatique Stéphane Hessel, ancien résistant et diplomate de renom. L’homme est lui aussi poursuivi pour "incitation à la haine raciale" par le BVNCA, après avoir appelé au boycott.

"Les associations sioniste nous ont déclaré une véritable bataille judiciaire. Ils font passer notre boycott pour de l’antisémitisme, mais c’est du chantage. Les cambriolages ne sont finalement qu’une étape de plus pour nous intimider", peste Omar Alsoumi.

Pour Dominique Vidal de l'AFPS, les cambriolages des associations a également un lien direct avec les procès en cours : "Ces procès coûtent cher à nos organisations. En tapant dans nos caisses, on essaye clairement d'épuiser notre mouvement."

Le BNVCA, quand à lui, justifie les plaintes qu’il a déposées : "Ce boycott sonne comme une forme de stigmatisation d’Israël et c’est insupportable."
LARENCONTRE
PRASQUIER-ABBAS
CREEUNCHOC
DANSLACOMMUNAUTE
JUIVE
Source : la newsletter du CRIF diffusée
le 29 septembre


REPONSE DE
RICHARD PRASQUIER
A GUY ROZANOWICZ




Après mon entretien
avec Mahmoud Abbas,


par Richard Prasquier
Président du CRIF


Dans son éditorial d’hier sur Radio J, Guy Rozanowicz se demande si « la communauté juive de France a encore des représentants ? ». En effet, il ne conçoit pas que l’on puisse rencontrer un homme qui « refuse de reconnaître le caractère juif de l’Etat d’Israël ». Il n’est pas dans mes habitudes de polémiquer contre un éditorial, mais, cette fois-ci, je vais répondre.

D’abord, Guy Rozanowicz devrait se poser exactement la même question pour bien d’autres communautés juives dans le monde et en particulier la communauté juive américaine avec laquelle Mahmoud Abbas a diné le 21 septembre 2010. Non, il ne s’agissait pas uniquement de J Street ! Ron Lauder, président du congrès juif mondial (et grand ami de B. Netanyahou), Abe Foxman, directeur national de l’ADL, Malcolm Hoenlein directeur exécutif de la conférence des présidents, Mort Zuckerman et quelques autres ne sont pas des gauchistes notoires.

Les leaders reconnus de la communauté juive américaine sont donc aussi disqualifiés par Guy Rozanowicz ! Intéressante information. Est-ce à dire que pour représenter les communautés juives dans le monde il n’accepterait que des jusqu’au-boutistes estampillés ?

La vérité est que le Bureau Exécutif du CRIF tout entier a approuvé le principe d’une rencontre de son président avec M. Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne. Nous pouvons être fiers qu’à la suite d’une campagne dont chacun sait qu’elle a été difficile nous sachions nous rencontrer quand c’est nécessaire sur ces sujets qui dépassent les anciennes querelles personnelles.

Pourquoi cette rencontre ? Pas par narcissisme. Mais justement pour dire un certain nombre de choses à M. Abbas. Pour lui parler de notre lien à Israël, de notre attachement à l’idée d’un peuple juif et à notre horreur de l’enseignement de la haine. Justement pour lui dire que nous ne sommes pas dupes, que nous connaissons les discours quand ils ne s’adressent pas à des audiences occidentales, les émissions télévisées et les prêches, que nous ne sommes pas instrumentalisables et que notre rôle n’est pas de faire pression sur le gouvernement israélien mais d’accueillir chaque fois qu’elles se présentent des avancées vers la paix et d’aider à les explorer. Pour pouvoir le dire, il faut se rencontrer et se parler. Avec humilité, avec lucidité et dans le respect. C’est le message que j’ai pu, dans un long entretien, adresser à M. Abbas. Ce n’est peut-être pas grand chose, mais je suis convaincu que c’est mieux que des insultes. Et je suis fier que le CRIF ait pu faire cela.

J’ai effectivement rendu hommage à la ténacité du Président de l’Autorité palestinienne qui depuis longtemps accepté le dialogue. Mais j’ai publiquement dit aussi à plusieurs reprises, et notamment à lui-même, que la reprise des constructions était un élément secondaire et ne devait pas être, n’avait jamais été, une pré-condition à ce dialogue.

Un dernier mot: non, je n’ai rien demandé à Ofer Bronstein, à qui je n’ai pas parlé depuis plusieurs mois. Non je n’ai pas eu besoin de lui pour obtenir un rendez-vous avec M. Mahmoud Abbas. Et, au fait, non le Président de la République lui-même ne m’a rien demandé à ce sujet…..
ISRAELIENS/
PALESTINIENS
NEGOCIATIONSDIRECTES

PREMIEREVICTIME
COLLATERALE LA
COMMUNAUTEJUIVE
DEFRANCE
PREMIERSASSAUTS
CONTRELEPRESIDENT

DUCRIF
Source : le site de l'UPJF en ligne
le 28 septembre




La communauté juive de France
a-t-elle encore des représentants ?,

G. Rozanowicz*



On peut légitimement s’interroger au lendemain de la visite de Mahmoud Abbas à Paris. En effet, sur l’initiative privée d’Ofer Bronstein, Président du Forum pour la paix et la réconciliation au Proche Orient, qui se revendique comme son interlocuteur privilégié, il a rencontré dimanche un certain nombre de personnalités juives, qualifiées par les medias de représentants de la dite communauté. Une question sur l’essence d’une telle rencontre pour commencer : d’un côté, le Président de l’Autorité palestinienne refuse de reconnaître le caractère juif de l’Etat d’Israël, de l’autre, ce même président espère influencer le gouvernement israélien par le truchement des juifs de diaspora. C’est une instrumentalisation dans le cadre d’un plan de com. Jusqu’à preuve du contraire, que ses institutions plaisent ou non, la communauté juive de France s’est dotée d’organisations dites représentatives. Qu’un militant juif, ancré à gauche comme Ofer Bronstein, croit bon passer outre ces dites organisations pour concocter, le temps d’une rencontre, un panel de personnalités de même sensibilité politique pour lui faire rencontrer Mahmoud Abbas, c’est son droit. (RADIO J)


*Guy Rozanowicz est patron de la partie commerciale et Directeur d'Antenne de la pionnère des radios juives (elles sont 4 stations sur la même fréquence se partageant les 500 000 juifs que comptent la France) et l'animateur de la ligne ouverte le dimanche après-midi, proche de l'Union des Patrons Juifs de France.

C'est le seul représentant des médias de la communauté juive a s'être prononcé publiquement sur l'initiative du Président du CRIF et le premier opposant déclaré à la ligne prise par cette institution communautaire.

Un tournant historique!
HAMAS
ISRAËL
PASDAUTRECHOIX
QUEDESEPARLER



MAREK HALTER* SUR RADIO J,
CE MATIN:
"ISRAËL DOIT PARLER A
VEC SES ENNEMIS.
ISRAËL DOIT AUSSI PARLER
AVEC LE HAMAS"

Interrogé ce matin, sur Radio j (94.8 Mhz), l'écrivain, Marek Halter, pélerin de la paix, a apporté son soutien la rencontre entre Richard Prasquier, Président du CRIF et Mahmoud Abbas, Président de l'Autorité Palestinienne, tenue la veille à Paris.
A une question de Michel Zerbib, Directeur de la station, Marek Halter poursuit : "Avec qui voulez-vous discuter, sinon avec ses ennemis". Sur les relations entre le Hamas et Israël, il n'hésite pas à dire que "Israël n'a pas d'autre choix que de parler avec le Hamas".

Il y a quelques mois, l'auteur des "Mémoires d'Abraham", avait rencontré Khaled Méchal, le Patron du Hamas et il y a quelques jours, sur une chaîne de télévision suisse, avait débattu avec le frère de Tariq Ramadan.

La Maison juive depuis deux jours est en pleine ébullition. La fièvre qui l'assaille n'est pas prête de reculer tant le geste courageux du Président du CRIF est entrain déjà de bouleverser la donne dans la communauté juive et de réveiller les querelles internes et les vieilles rancoeurs tout en réveillant les ambitions qui couvaient. Un vrai clivage, à la place d'une unité de façade, ne devrait pas tarder à apparaître.

Il faut s'attendre à une révolution sanglante dans cette institution CRIF. Avec, ce qui n'est pas improbable, des retombées sur d'autres institutions (le Consistoire, le Fond Social Juif Unifié,...).


Bernard Koch


*Nouvel ouvrage
"Histoire(s) des Juifs"
Editions Arthaud - Flammarion

mardi, septembre 28, 2010

ZIZANIE
DANSLEGOUVERNEMENT
ISRAELIEN

Source : lejdd.fr en ligne le 28 septembre



Israël:
Lieberman désavoué par Netanyahu



Le règlement définitif du conflit israélo-palestinien pourrait prendre plusieurs dizaines d'années, a estimé mardi Avigdor Lieberman dans un discours prononcé devant l'Assemblée générale de l'Onu. Benjamin Netanyahu, qui a renoué le 2 septembre à Washington le dialogue direct avec le président de l'Autorité palestinienne avec l'intention de le mener à bien en l'espace d'un an, l'a aussitôt désavoué. "Le discours du ministre des Affaires étrangères aux Nations unies n'a pas été coordonné avec le Premier ministre. La conduite des négociations politiques de l'Etat d'Israël incombe au Premier ministre Netanyahu", rappellent ses services dans un communiqué.
JSTREET,
DONTSESTINSPIRE
LESPROMOTEURSDE
JCALLENEUROPE
FINANCEPAR

GEORGESSOROS
Source :guysen International news
en ligne le 28 septembre





George Soros finance le J-Street



Par Emilie Sanchez



Après avoir nié pendant des mois, l'organisation pro-israélienne a finalement admis avoir été financée par George Soros, un milliardaire juif qui refuse d'être membre de groupes soutenant Israël.

J-Street est une organisation en faveur de la paix, fondée en 2008, et qui se veut incarner le pendant de l'AIPAC (America Israel Public Affairs Committee), un puissant lobby américain en faveur d'Israël.

A cette époque déjà, des rumeurs courraient que J-Street était financée par George Soros, un survivant de l'Holocauste originaire de Hongrie. Mais l'organisation a toujours nié fermement cette aide financière pour une simple raison.

G. Soros est un critique acerbe des Etats-Unis et d'Israël. Il est considéré comme un personnage controversé dans les cercles juifs américains, notamment depuis qu'il a déclaré dans une interview, il y a quinze ans, qu'il ne serait jamais membre d'aucun groupe de soutien à Israël, même s'il ne nie pas le droit d'exister de l'Etat hébreu.

Néanmoins, le Washington Times a révélé que G. Soros et ses enfants avait fait don de quelques 245 000 dollars lors de la fondation de J-Street. Selon le journal américain, ils auraient continué de financer l'organisation en lui accordant par la suite un demi-million de dollars.

Le Président de J-Street, Jeremy Ben-Ami, a dû donner des explications à la presse au cours desquelles il a confirmé avoir bénéficié de ces financements. Il a cependant précisé que G. Soros n'était pas une personne ''opérationnelle'' au sein de l'organisation.

Selon son porte parole, George Soros n'a jamais caché sa contribution au J-Street. Il ne pense d'ailleurs pas que l'association juive contribue significativement au débat politique sur le Moyen-Orient aux Etats-Unis, a déclaré cette source, avant d'ajouter que G. Soros soutient l'organisation de manière financière, mais pas dans sa politique et ''il n'est pas non plus impliqué dans son organisation quotidienne'' a-t-il conclut.

Désormais, J-Street est menacé d'être mis en examen par la communauté juive à cause de ses liens avec G. Soros, qui avait critiqué fermement la décision des Etats-Unis en 2007 de ne pas reconnaitre un gouvernement d'unité palestinien qui incluait le Hamas, ce qui avait amené des groupes que G. Soros soutenait financièrement à se distancer de lui.

G.I.N avec Agences
RICHARDPRASQUIER
PRESIDENTDUCRIF
CREELASURPRISEDANS
LACOMMUNAUTEJUIVE
DEFRANCE
DIALOGUEPUBLICAVEC
LAUTORITEPALESTINIENNE
APARIS
Source : leparisien.fr en ligne
le 27 septembre


UNE RENCONTRE IMPORTANTE
POUR MARQUER LES ESPRITS

Diasporablog se félicite du tournant que vient de prendre l'une des principales institutions de la communauté juive, le CRIF, que préside le Docteur Richard Prasquier. Ce dialogue entamé hier soir, lors de son passage à Paris entre le Président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas et le Président Prasquier crée un précédent fort courageux de part et d'autre, et chargé d'espoir. Cette rencontre aura fort certainement une double conséquence, sur le plan intérieur, d'abord, à la communauté, le début d'un vrai débat sur la question du conflit israélo-palestinienne, qui n'a jamais été soulevé et, sur le plan extérieur, à n'en point douter, sur les relations entre Musulmans et Juifs en France, nourries par des incompréhensions et des méfiances des deux bords.
Cette initiative aura aussi une influence, vraisemblablement, sur le sujet qui fâche la communauté juive, le développement de l'antisémitisme musulman, bien plus apparent qu'évident. Une influence constructive. Elle marquera les esprit.
Diasporablog encourage très vivement ce dialogue aux seins des institutions juive et au sein de la base, encore trop timorée.
Il se peut que cet échange entre Mahmoud Abbas et Richard Prasquier à l'avenir, un avenir proche, démolisse enfin ce "mur de Berlin" qui séparent encore aujourd'hui, une partie du monde juif à une partie du monde musulman, Palestiniens et Israéliens.
Un signe révélateur que nous laisse cette fin des fêtes de Souccoth que célèbre la communauté juive, qui ne sera pas oublié de si vite.

Bernard Koch



Le Crif délivre à Mahmoud Abbas
le message des juifs de France


Après avoir rencontré Nicolas Sarkozy et François Fillon lundi, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'est entretenu lundi soir avec Richard Prasquier, le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France).

Les deux hommes se sont retrouvés à l'hôtel Meurice, à Paris, pour un tête-à-tête qui aura duré un peu plus d'une heure au terme duquel ils se sont serré la main sur le perron de l'hôtel devant les caméras et les micros.

Venu lui «apporter le message de la communauté juive de France», et notamment «l'attachement fort des juifs vis à vis des juifs d'Israël», le président Prasquier a dit à son interlocuteur que la négociation pour la paix était «extraordinairement difficile», précisant que pour lui, les constructions n'en étaient qu'un «élément mineur» alors que le moratoire sur le gel de la colonisation n'a pas été prolongé.

«Il faut mettre en place une éducation de la paix»

«De par leur histoire, les juifs forment un peuple, tout comme les palestiniens», a encore déclaré le représentant de la communauté juive de France. «Les accords diplomatiques», a-t-il poursuivi, «ne se font pas seulement sur le papier mais aussi dans les têtes, c'est pourquoi il faut mettre en place une éducation de la paix, renoncer à l'éducation de la haine, c'est la meilleure façon de parvenir à la paix».

«A titre personnel, je lui dirai que j'admire sa ténacité dans la recherche d'une solution pacifique. C'est déjà un engagement ancien de sa part», avait souligné dans la journée le président du Crif sur RMC. Devant l'hôtel Meurice, il a répété son «profond respect» pour l'homme qui a «toujours démontré son profond désir d'arriver à une solution de paix».

«Si Israël ne poursuit pas le gel de la colonisation, le processus de paix sera une perte de temps»

Après son arrivée en France dimanche soir, Mahmoud Abbas s'était entretenu pendant près de deux heures avec une vingtaine de personnalités françaises de confession juive venues exprimer leur soutien au processus de paix israélo-palestinien. Parmi elles, le philosophe Alain Finkielkraut, les journalistes Jean-Pierre Elkabbach et Ruth Elkrief, ou encore la dirigeante de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), Arielle Schwab.

«Si Israël ne poursuit pas le gel de la colonisation, le processus de paix sera une perte de temps», avait-il déclaré à l'issue de l'entretien. Lundi, le président palestinien a déclaré qu'il ne se prononcerait, sur la poursuite ou non des négociations, qu'après le 4 octobre et la réunion de la Ligue Arabe. Un sursis pour la diplomatie.
LEBATEAUJUIF
POURGAZA
ARAISONNEPARTSAHAL

Source : dépêche Associated Press diffusée
le 28 septembre à 12h 25

sur Diasporablog à 13h 06



Israël aborde un bateau
de juifs pacifistes au large de la bande
de Gaza sans violence


JERUSALEM


L'armée israélienne a annoncé mardi avoir abordé le catamaran transportant neuf militants pacifistes juifs qui tentaient de se rendre dans la bande de Gaza sans rencontrer de résistance.

L'Etat hébreu avait prévenu qu'il empêcherait le navire Irene de briser l'embargo maritime imposé à la bande de Gaza. "L'abordage du bateau s'est fait sans incident et aucune violence de quelque sorte que ce soit n'a été utilisée par les passagers ou les forces navales israéliennes", a précisé l'armée dans son communiqué.

Cette nouvelle tentative intervient quatre mois après le raid sanglant de l'armée israélienne contre une flottille internationale qui avait tenté de briser également le blocus imposé au territoire palestinien depuis trois ans. Neuf militants turcs avaient été tués.

Cette fois, l'abordage par la marine israélienne s'est fait sans incident et le bateau a été escorté jusque dans le port israélien d'Ashdod.

Les militants à bord, dont un ancien pilote de l'armée israélienne, voulaient ainsi dire que tous les Juifs ne soutenaient pas le blocus imposé lors de l'arrivée du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza. Ils savaient qu'ils ne pourraient pas mener à bien leur entreprise et avaient prévenu qu'ils ne résisteraient pas.
JUIFSETNEONAZIS
POLONAIS

Source : blogslemonde.fr en ligne
le 27 septembre (info CNN)



POLOGNE


Quand des néo-nazis se découvrent
des origines juives


Varsovie, milieu des années 1990. Pawel n’a pas encore 20 ans. Jeune marié, crâne rasé, les idées claires. Un nationaliste à 100 %. Le genre de type à cogner contre tout ce que la capitale compte de “mauvais Polonais” : Noirs, gauchistes, juifs… Juifs surtout.

Pawel et ses amis font partie du milieu skinhead. Des chantres de la suprématie blanche, convaincus que la Pologne se porterait comme un charme si elle appartenait aux vrais Polonais. Ola partage ces convictions. Elle et Pawel se sont connus à l’école quand ils avaient 12 ans. “Le coup de foudre”. A 18 ans, elle l’épouse.

A l’époque, la jeune fille ignore qu’elle est juive. Il est arrivé que sa mère évoque ses racines, mais “quand nous en avons parlé, j’avais 13 ans, se souvient Ola. (…) Ça ne m’intéressait pas, ça m’est sorti de la tête”.

L’idée, pourtant, fait son chemin. Ola finit par se rendre à l’Institut d’histoire juive de Varsovie, qui dispose d’une documentation considérable. Dix siècles d’archives. La jeune fille y trouve des réponse à ses questions, et même un peu plus.

A sa grande surprise, elle n’est pas la seule à posséder des origines juives : son époux néo-nazi aussi.



Quand elle lui annonce, Pawel tombe des nues. “La première chose à laquelle j’ai pensé, explique-t-il dans un entretien sur CNN, c’est ‘qu’est-ce que je vais dire aux gens ? Qu’est-ce que je vais dire aux copains ? Est-ce qu’il va falloir l’avouer ?’. J’étais en colère, triste, effrayé, incertain. (…) Je ne pouvais pas me regarder dans la glace. Je voyais un juif. Je détestais ce reflet dans le miroir.”

Pour essayer d’y voir plus clair, le jeune homme se tourne vers Michael Schudrich, grand rabbin de Pologne. “Je lui ai dit ‘écoutez, on me dit que je suis juif, j’ai ce document dans la main, ma mère et mon père m’ont dit des chose. Qui est juif et qu’est-ce que ça veut dire ? Aidez-moi, je suis en train de devenir dingue.”

Dix ans plus tard, le doute a cédé la place à une certaine sérénité. Pawel et Ola sont des membres actifs de la communauté juive polonaise. Elle, travaille à la synagogue. Lui, dans un abattoir où les animaux sont préparés selon le rite casher.

“Le fait qu’ils aient été skinheads ne fait qu’accroître le respect que j’ai pour eux, explique Michael Schudrich. (…) Ils ont compris que ce n’était pas le bon chemin, ils ont accepté, plutôt que de la fuir, l’idée de faire partie de ces gens qu’ils détestaient.”
ISRAELIENS/
PALESTINIENS
NEGOCIATIONSDIRECTES
LEPRESIDENTDELAUTORITE
PALESTINIENNEDEMANDE
LASUSPENSIONDES
CONSTRUCTIONSDANSLES
TERRITOIRESOCCUPES
JUSQUALAFIN
DESNEGOCIATIONS


INFO
DIASPORABLOG


DANS UNE INTERVIEW ACCORDE CE MATIN A JEAN-PIERRE ELKABACH SUR EUROPE, MAHMOUD ABBASS, PRESIDENT DE L'AUTORITE PALESTINIENNE DEMANDE AUX ISRAELIENS DE SUSPRENDRE TOUTE CONSTRUCTION DANS LES TERRITOIRES OCCUPES JUSQU'A LA FIN DES NEGOCIATIONS. IL A AJOUTE QUE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE, NICOLAS SARKOZY, APPUIE SANS RESERVE CETTE POSITION.

Mahmoud Abbass confirme que l'ancien Premier Ministre israëlien, Ehud Olmert a bien fait des concessions pour faire avancer la paix lors des négociations précédentes.


Bernard Koch

lundi, septembre 27, 2010

POURMAHMOUDABBAS
LESNEGOCIATIONS
DOIVENTSEPOURSUIVRE
QUOIQUILENSOIT

Source : la revue de presse de
l'Ambassade de France en Israël
diffusée le 27 septembre



Abou Mazen :
Je n’abandonnerai pas
les pourparlers, même
si la construction reprend

Amit Cohen
Maariv

Le président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen, n’a pas l’intention, du moins pas pour l’instant, de provoquer une crise et de quitter les pourparlers, même si la construction reprend aujourd’hui dans les territoires. Ceci, contrairement aux propos qu’il a tenus ces derniers jours.

Les Palestiniens, qui n’ont pas encore obtenu de proposition de compromis d’Israël ou des Etats-Unis, réclament la prolongation du gel, tant que les pourparlers se poursuivront. Ils laissent cependant à Binyamin Netanyahu encore une semaine, jusqu’à lundi prochain, pour régler cette question. Lundi se tiendra une réunion d’urgence des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, pour débattre du processus diplomatique face à Israël.

En attendant, Abou Mazen réunira cette semaine les directions du Fatah et de l’OLP pour décider d’une position concernant la poursuite de pourparlers, si Israël reprend la construction dans les colonies.

Dans une interview au journal al-Hayat, Abou Mazen a indiqué qu’il ne prendrait pas seul la décision de cesser les pourparlers avec Israël. Selon lui, même si la construction n’est pas gelée, il en réfèrera aux institutions palestiniennes et à la Ligue arabe, pour que soit prise une décision commune. « Si nous parvenons à prolonger le gel, il ne fait aucun doute que nous verrons un élan des pourparlers », a-t-il promis.

Abou Mazen a ajouté que les Palestiniens réclament toujours un gel total de la construction, tant que les pourparlers se poursuivront.
SURLESPAS
DELISLAM
DEFRANCE
Source : newsletter du CRIF diffusé
le 27 septembre



L'ISLAM DE FRANCE
PAR HASSEN CHALGHOUMI

par Marc Knobel



« Toute rhétorique de haine prononcée dans la mosquée est un sacrilège. L’imam, qui a le privilège de trôner au-dessus du Minbar n’a pas le droit de prôner la haine ou la violence. Son message doit être de paix et d’espérance.
Son comportement doit être de sérénité et de pacification (p.16). » Ces quelques lignes sont extraites d’un ouvrage qui vient de paraître : Pour un Islam de France, d’Hassen Chalghoumi (avec la collaboration de Farid Hannache) aux Editions du cherche midi, 418 pages, 18 e.

L’imam Chalghoumi sait de quoi il parle. Il répète constamment qu’en Islam on ne doit pas se réjouir que des attentats aient lieu et fauchent des civils, que des femmes soient lapidées ou que des fous de Dieu assassinent et trahissent cette religion. Mais, d’où viennent ces constatations ?

Durant de nombreuses années, Hassen Chalghoumi s’est rendu dans plusieurs pays : de Tunisie en Syrie et du Pakistan en Inde. Ses nombreux ennemis et détracteurs ont d’ailleurs prétendu qu’il aurait été en relation avec des islamistes. La réalité est autre.

C’est à Damas qu’il dit avoir vu de ses « yeux horrifiés » des hommes venus du Maghreb servir « la politique iranienne et prêts à devenir des martyrs au nom d’un Islam perverti ». Il dit avoir vu aussi « des femmes venues du Maghreb pour servir le corps des chiites et devenir des prostituées au nom du mariage perverti (p.28) ».

En Syrie, ajoute-t-il aussitôt, « c’est la politique qui instrumentalisait la religion, quitte à la tyranniser, quitte à la martyriser (p.32). » Et, en Iran, « c’est la religion qui instrumentalisait la politique, quitte à la diviniser, quitte à la fasciser. »

Du Pakistan, il dit que « les écoles du Djihad, d’abord construites comme des casernes pour former des combattants afin de libérer l’Afghanistan ou le Cahemire, ont fini par libérer des démons qui ne cessent d’errer dans les pays musulmans avec deux principes : altérer l’Islam et vénérer la guerre (p. 34) ». Il a vu aussi comment l’Algérie était à feu et à sang, dévorée par la folie meurtrière et, il dit avoir été hanté par le sort des moines du monastère de Thibirine. Bref, il sait et il raconte comment et pourquoi « des cinglés massacraient au nom d’Allah d’autres fidèles d’Allah », (p. 38).

Mais, depuis le 24 décembre 1996, Chalghoumi vit en France.

Il ouvre alors son cœur et parle de sa famille. Sa femme est française et, raconte-t-il, « en l’aimant, j’ai appris à aimer la France. Mes cinq enfants sont français ; en me dévouant pour eux, je me dévoue pour la France. Mes cinq enfants, âgés de 6 à 12 ans, sont dans une école catholique. Le niveau de scolarité, les chances de réussite et la sécurité sont les critères qui comptent pour nos enfants (p.42) ».

Il s’installe donc à Bobigny d’abord, puis il devient l’imam de Drancy. Très vite, il brise la tristesse et la méfiance, le chagrin et l’isolement (de sa communauté). Hassen Chalghoumi décide de « faire sortir de la mosquée tout ce qui nuit à l’Islam et aux Français. » « Les musulmans français ou installés en France méritent plus d’attention et de considération. La gestion de L’Islam français ne doit pas être déléguée ou larguée aux ambassades ou aux officines, elle ne doit pas naviguer, comme je ne cesse de le dire, entre le Quai d’Orsay et la Place Beauvau » (p. 326).

Vaste programme, tant il est vrai que l’Islam de France est écartelé par et entre des puissances étrangères qui veulent leur part du « gâteau » et étendre ainsi leur influence. L’Islam de France est aussi l’otage de l’islamisme. Chalghoumi s’en prend très violemment à l’UOIF dont il dit que cette organisation est une excroissance des Frères musulmans extirpés de plusieurs pays arabes où ils n’ont plus de vitrine officielle, ni en Egypte, ni en Tunisie, ni au Maroc. Mais, « voilà qu’en France, cette organisation prétend qu’elle est adoubée par l’Etat lui-même (p.346) ». En vérité, ajoute-t-il aussitôt, Sous prétexte qu’elle quadrille le terrain et qu’elle gère « le plus grand pourcentage de mètres carrés de mosquées », l’UOIF « trône au sommet de la pyramide de la représentation des musulmans française, devenue une véritable nébuleuse (p. 347). » Or, l’UOIF considère l’Europe comme une terre de mission et la France comme une base arrière, comme c’était le cas avec l’ayatollah Khomeiny que l’UOIF admire malgré la guerre doctrinaire qui oppose les chiites aux sunnites (p. 346) ».

Chalghoumi montre comment l’UOIF s’agite pour quadriller le terrain. La démonstration est sans partage. Selon lui, l’UOIF est « une entreprise envahissante qui agite son carnet de chèques pour acheter des terrains, puis construire des lieux de culte, puis conduire l’islam de France (p.348). » Chalghoumi est sans concession, il dit tout. Il frappe et il cogne fort. Il dit aussi que le pouvoir peut instrumentaliser l’Islam de France. Le jugement de Chalghoumi est, à cet égard, sévère. Mais, il peut être sur ce point entendu.

Il y a dans ce livre, tant et tant de choses, de regards, de dialogues (notamment avec les Juifs de France), de paroles, d’avertissements, de combats, de luttes incessantes, que je dois dire que je suis très touché par le combat d’Hassan Chalghoumi.

Bref, ce livre est à partager, à découvrir et à lire.
RENCONTRE
INTELLECTUELS
JUIFSDEFRANCE
MAHMOUDABBAS
LORSDESAVISTEAPARIS

Source : source le site de metro canada
en ligne le 26 septembre



Abbas rencontre
des intellectuels juifs
en France



PARIS


Le président palestinien Mahmoud Abbas a rencontré des écrivains et intellectuels de confession juive, en France, avant sa rencontre officielle avec le chef d'État français, prévue pour lundi.

M. Abbas rencontrera Nicolas Sarkozy alors que les pourparlers de paix ont du plomb dans l'aile en raison du dossier de la construction dans les colonies juives installées sur des territoires réclamés par les palestiniens.

Le voyage du président de l'Autorité palestinienne en France survient alors que le gel des constructions dans les colonies expire dimanche à minuit.

Les palestiniens menacent de mettre fin aux négociations si l'installation de nouvelles structures reprend. Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé qu'il ne prolongerait pas le moratoire.

Le dirigeant palestinien a indiqué dimanche, dans une entrevue, qu'il ne se retirerait pas immédiatement des pourparlers si la construction recommençait. Il a affirmé qu'il consulterait ses partenaires du monde arabe.

dimanche, septembre 26, 2010

LESCOLONSJUIFS
DECIDENTLAFIN
DUMORATOIRE
DESCONSTRUCTIONS
DANSLESTERRITOIRES
OCCUPES
Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 26 septembre à 22h 59
sur Diasporablog à 22h 27



Les colons juifs mettent fin au moratoire sur les constructions
Plusieurs milliers de colons israéliens réunis à Revava, une enclave proche de Naplouse, ont symboliquement marqué dimanche la fin du moratoire de dix mois sur les constructions de peuplement en Cisjordanie.

Plusieurs milliers de colons israéliens réunis à Revava, une enclave proche de Naplouse, ont symboliquement marqué dimanche la fin du moratoire de dix mois sur les constructions de peuplement en Cisjordanie. Ces célébrations auxquelles assistaient des milliers de personnes ont débuté avant minuit, heure théorique marquant la fin du moratoire décrété par Netanyahu en novembre dernier. (Reuters/Nir Elias)

"Le moratoire sur les constructions est terminé", a lancé Danny Danon, parlementaire du Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Des ballons ont été lâchés dans le ciel pour saluer l'événement au coucher du soleil.
"Aujourd'hui nous marquons la reprise des constructions en Judée et en Samarie", a-t-il ajouté utilisant les noms bibliques désignant le territoire de l'actuelle Cisjordanie occupée depuis 1967.
Dans une colonie voisine de Revava du ciment a été symboliquement coulé dans le sol afin de jeter les fondations d'une crèche.
Ces célébrations auxquelles assistaient des milliers de personnes ont débuté avant minuit, heure théorique marquant la fin du moratoire décrété par Netanyahu en novembre dernier.
Les colons de Revava ont promis de construire prochainement quelque 2.000 habitations dans plusieurs endroits de Cisjordanie, arguant que les permis avaient été signés par Netanyahu avant le moratoire.
Plusieurs manifestants ont salué la fin du moratoire en utilisant des chofars, sorte de trompettes faites à partir de la corne d'un animal casher et utilisées au cours des fêtes religieuses.
La fin du moratoire a été décrétée au coucher du soleil qui dans la tradition juive marque le début du jour suivant.
Des représentants des 300.000 colons installés en Cisjordanie ont renouvelé leurs appels à Netanyahu pour qu'il ne cède pas aux pressions visant à retarder les constructions dans les enclaves israéliennes.
Certains responsables de la droite ont même demandé au Premier ministre d'annexer toutes les colonies à l'Etat hébreu plutôt que de négocier leur avenir avec les Palestiniens.
Tsipi Hotovely, parlementaire du Likoud, a expliqué qu'Israël devait annexer toutes les colonies afin d'éviter qu'elles ne disparaissent dans un accord de paix. Elles a annoncé le dépôt prochainement d'une proposition de loi en ce sens.
"La souveraineté israélienne doit s'appliquer à toutes les zones où des colonies ont été construites", a-t-elle expliqué.
Benny Katsover, chef de file des colons, a exhorté ses partisans à se "préparer au combat" affirmant que les négociations de paix "ne sont rien d'autre qu'un faux messie".



Pierre Sérisier
pour le service français
ILSSONTJUIFS
SIONISTES,
ISRAELIENS
ILSVEULENTFORCER
LEBLOCUSDEGAZA
Source : lemonde.fr avec l'AFP en ligne

le 26 septembre



Un nouveau bateau humanitaire
en route pour Gaza






Le voilier "Irene" a quitté Famagouste dimanche à la mi-journée, après des préparatifs très discrets, en partie par peur de sabotages ou de pressions qui pourraient empêcher son départ.
Des pacifistes juifs – européens, israéliens et américain – ont appareillé dimanche du port de Famagouste, dans le nord de Chypre, à destination de la bande de Gaza, dans une tentative de briser symboliquement le blocus maritime imposé par Israël.

A bord d'Irene, un petit voilier bleu et blanc, ont pris place une juive américaine, un Britannique, une Allemande et quatre Israéliens opposés au blocus imposé par l'Etat hébreu à l'enclave palestinienne depuis 2006. "Nous voulons montrer au monde que tous les juifs n'approuvent pas la politique israélienne", a expliqué Edith Lutz, foulard turquoise dans les cheveux et étoile de David autour du cou.




C'EST UN DEVOIR SACRE

"C'est un devoir sacré pour moi en tant que survivant [de la Shoah] de protester contre la persécution, l'oppression et l'enfermement de tant de gens, dont plus de 800 000 enfants à Gaza", a pour sa part estimé Reuven Moskovitz, un Israélien de 82 ans. "L'Etat d'Israël est un rêve magnifique qui s'est réalisé, il faut faire en sorte qu'il ne devienne pas un cauchemar. Je suis sioniste, je crois que j'ai ma place sur cette terre, mais ce n'est pas une raison pour voler la terre des Palestiniens et violer les droits d'1,5 million de personnes", a-t-il ajouté.

Le voilier a quitté Famagouste à la mi-journée, après des préparatifs très discrets, en partie par peur de sabotages ou de pressions qui pourraient empêcher son départ. "Nous avons choisi Famagouste car nous savions que les autorités [chypriotes] turques étaient favorables à ce type d'action, mais nous n'avions aucune garantie qu'ils nous laissent partir", a indiqué Yonatan Shapira, un ancien officier israélien, membre de l'équipage. En fin d'après-midi, le bateau a quitté les eaux territoriales chypriotes sans encombre, a-t-il précisé par téléphone satellitaire.



"STRATÉGIE DE NON VIOLENCE"

L'opération, dont le budget dépasse les 20 000 livres (23 500 euros), a été financée par des dons récoltés notamment par différentes branches de l'organisation "Juifs européens pour une paix juste".
A bord, une petite cargaison de jouets, livres, matériel de pêche ou encore médicaments, "une aide symbolique" pour la population de Gaza. Le trajet vers Gaza devait, en théorie, durer quelque 36 heures.

Les militants ont l'intention de hisser à l'approche de Gaza des drapeaux de paix multicolores arborant les noms de dizaines de juifs soutenant leur action. "Nous avons une stratégie de non violence", a souligné M. Shapira. Le 31 mai à l'aube, des commandos israéliens avaient donné l'assaut à un convoi humanitaire maritime, baptisée "La flottille de la liberté", tuant 9 passagers turcs.

Après la vague de réprobations internationales soulevée par l'assaut, Israël a accepté d'alléger le blocus qu'il impose à Gaza depuis juin 2006, renforcé à la suite de la prise de contrôle du Hamas en juin 2007. L'Etat hébreu maintient toutefois un strict blocus maritime pour empêcher l'importation de matériel de guerre dans le territoire.
UNEFLOTILLE
PASCOMMELESAUTRES
TENTEDEFORCER
LEBLOCUSDEGAZA
Source : radio-canada.ca via l'AFP
en ligne le 26 septembre



Des juifs veulent briser le blocus


Des militants pacifistes font cap sur Gaza à bord d'un bateau pour briser le blocus israélien. Le geste est symbolique, mais le message est fort : l'embarcation, un voilier baptisé Irene, a pour passagers des juifs israéliens, européens et américains.

Ces derniers ont quitté dimanche le port de Famagouste, dans le nord de Chypre pour acheminer des jouets, des livres, du matériel pour des pêcheurs et des médicaments pour la population de la bande de Gaza.

Les militants viennent d'Israël, d'Allemagne, du Royaume-Uni et des États-Unis. Ils tenteront au terme d'un voyage de 36 heures d'atteindre la côte de Gaza et de débarquer leur chargement dans un acte non-violent et symbolique de solidarité et de protestation.

Ils demandent la levée du blocus pour permettre aux biens et aux personnes de circuler librement dans la bande de Gaza, explique l'organisation « Deux peuples, un futur » dans un communiqué.

"C'est un devoir sacré pour moi en tant que survivant de la Shoah de protester contre la persécution, l'oppression et l'enfermement de tant de gens, dont plus de 800 000 enfants à Gaza"
— Reuven Moshkovitz, Israélien 82 ans

Yonatan Shapira, un ancien soldat israélien explique que son équipe a une stratégie de non-violence et de non-confrontation. Si l'armée israélienne arrête le bateau, nous ne les aiderons pas à l'emmener à Ashdod, poursuit-il.

"La politique israélienne n'est pas soutenue par tous les juifs dans le monde"
— Richard Kuper, membre organisateur du groupe

Le 31 mai dernier, des commandos israéliens avaient donné l'assaut contre une flottille humanitaire tuant 9 passagers turcs. L'intervention militaire a été condamnée unanimement par la communauté internationale.

Israël maintient toujours un blocus maritime contre Gaza, censé empêcher l'importation de matériel de guerre dans le territoire.
LECINEMAISRAËLIEN
HONORESESARTISTES
Source : israelvalley.com via

un écho d'Israël
en ligne le 26 septembre



Cérémonie de la Remise du Prix
de l’Académie israélienne
pour le Cinéma,
l’équivalent des Césars français.
Grand gagnant de la cérémonie :
Eran Riklis



Cette semaine s’est tenue pour la première fois au Grand Théâtre de Jérusalem la 22ème cérémonie des Prix Ophir (Prix de l’Académie israélienne pour le Cinéma du nom de Sheika Ophir), l’équivalent de nos César français et des Oscars américains en Israël. L’occasion pour nous de revenir sur la percée du cinéma israélien. Bien que loin d’égaler le cinéma américain en termes de popularité et de budget, comme l’a rappelé avec humour le présentateur et acteur Aki Avni au cours de la soirée, le cinéma israélien est depuis quelques années sur une pente ascendante ; aussi bien au niveau des films, qui ont bénéficié de nombreuses aides et coopérations françaises et allemandes le plus souvent, qu’au niveau des entrées qui augmentent, et des salles de cinéma qui se modernisent et se multiplient modestement dans tout le pays. Et la qualité s’en ressent.

D’ores et déjà réputé à travers le monde des arts pour ses écrivains, Israël répand à présent ses cinéastes et acteurs. Et les livres leur donnent un petit coup de pouce. En effet le grand gagnant de la cérémonie, avec cinq Prix Ophir dont celui du meilleur réalisateur pour Eran Riklis et celui du meilleur film ne fut autre que l’adaptation cinématographique du livre d’A.B. Yehoshua Le Responsable des ressources humaines. L’histoire est celle d’un DRH d’une grande entreprise jérusalémite amené par son patron à partir à la recherche des héritiers d’une immigrée d’une ancienne république soviétique, divorcée, esseulée en Israël et morte dans un oubli complet et une totale indifférence dans un attentat. Une belle histoire, en livre comme en film.

L’autre grand film israélien de l’année, lui aussi inspiré d’un livre (Pour elle les héros s’envolent de Méïr Gutfreund) ne fut autre que Paam Aîti, Autrefois j’étais, émouvante histoire d’amour et de rencontres, l’été 68, à Haïfa. Le film fut récompensé, non seulement par ses nombreuses nominations mais aussi et surtout par la victoire d’Adi Miller comme meilleur acteur principal pour le rôle de Yenkélé Breid, et par celle de Maya Dagan, meilleure actrice de l’année pour le rôle de Clara, l’amie de Yenkélé.

La soirée s’est encore vue ponctuée par de nombreuses récompenses : celles du prix de meilleur acteur secondaire pour Michaël Moshonov, du prix de meilleure actrice secondaire pour Rosina Quambos, de meilleur film reportage pour La vie est chère, meilleure musique de film pour Aviv Balali pour son travail sur Le Guide de la révolution, ou encore deux prix pour le film humoristique C’était Sodome dans les catégories « Meilleur décor » et « Meilleurs costumes de films ». Enfin le prix pour l’œuvre d’une vie fut attribué à l’acteur et réalisateur Zeev Ravah, agent du 7e art depuis les années 60.

Grande déception en revanche pour La grammaire intérieure, film adapté (là encore) du Livre de la grammaire intérieure de David Grossman, qui malgré ses 12 nominations, repartit les mains vides. Une nouvelle année de cinéma s’ouvre à présent et nous la suivrons avec attention. Après Valse avec Bachir et Ajami, Le Responsable des ressources humaines représentera Israël dans la catégorie « Meilleur film étranger » aux Oscars américains.

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