"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, avril 30, 2010

ACTEANTISSEMITE
ASTRASBOURG

Source : le site de France 3 Alsace
en ligne le 30 avril


DIASPORABLOG EST FORTEMENT BOULEVERSE PAR CET ACTE LÂCHEMENT ANTISEMITE DONT VIENT D'ÊTRE VICTIME L'UN DES MEMBRES DE LA COMMUNAUTE JUIVE DE STRASBOURG. MON SITE PARTICIPE SANS RELÂCHE, DEPUIS TOUJOURS, A LA LUTTE CONTRE LE RACISME ET L'ANTISEMITISME ET DENONCE AVEC VIGUEUR CETTE MONTEE DE HAÎNE ENTRE LES INDIVIDUS ET LE MANQUE DE REACTIONS DES POUVOIRS PUBLICS (POLICE ET JUSTICE) A L'EGARD DES AUTEURS DE CES ACTES QUELS QU'ILS SOIENT. JE SOUHAITE QUE LES ASSOCIATIONS TOUTES SENSIBILITEES CONFONDUES, TOUCHEES PAR CES SUJETS DRAMATIQUES, SE REUNISSENT AUTOUR D'UNE TABLE RONDE AFIN DE TROUVER ENSEMBLE DES SOLUTIONS PERMETTANT LE RECUL DE TELS PHENOMENES.
NE PERMETTONS PAS AU RACISME ET A L'ANTISEMITISME DE FRANCHIR LE SEUIL DU PIRE.
MES PENSEES VONT A LA FAMILLE DE LA VICTIME DE CETTE AGRESSION A CARACTERE ANTISEMITE.

Bernard Koch



http://alsace.france3.fr/info/alsace/une-agression-antisemite-a-strasbourg-62821581.html?onglet=videos&id-video=000120288_CAPP_AgressionantismiteStrasbourg_300420101926_F3
LESJUIFSTUNISIENS
FONTLAFÊTEADJERBA
Source : leparisien.fr via l'AFP en ligne
le 30 avril


Début du pèlerinage
pour des milliers de juifs
à la synagogue de Djerba

En présence de Gilles Bernheim,
Grand Rabbin de France



Le pèlerinage annuel à la Ghriba, la plus ancienne synagogue d'Afrique, située sur l'île de Djerba (500 km au sud de Tunis) a débuté vendredi pour des milliers de pèlerins juifs d'Europe et d'Israël essentiellement.
"Nous comptons cette année près de 6.000 visiteurs", a indiqué à l'AFP Perez Trabelsi, chef de la communauté juive de Djerba et "président" de la synagogue.

La plupart des pèlerins (4. 500) sont originaires de France et un millier d'Israéliens ont rallié la Tunisie en transitant par l'Egypte, la Jordanie ou la Turquie, en raison de l'absence de vols directs avec Israël.
M. Trabelsi a appelé de ses voeux l'établissement d'une liaison directe entre Israël et la Tunisie. Cela permettrait de "tripler" le nombre de visiteurs pèlerins en provenance d'Israël, a-t-il assuré.

Le grand rabbin de France Gilles Bernheim participait pour la première fois au pèlerinage de la Ghriba "pour transmettre un message de paix, de respect de l'autre". "Je suis très ému et très impressionné de la manière de vivre des juifs en Tunisie et de leur attachement rigoureux à une tradition millénaire", a-t-il dit à l'AFP.
Le grand rabbin de Londres Abraham Levy a, lui, souhaité voir "Palestiniens et Israéliens coexister" de manière pacifique. "Ce qu'on a vu ici est un exemple de tolérance, le meilleur moyen de lutte contre l'antisémitisme et l'islamophobie", a-t-il dit.

De strictes mesures de sécurité étaient observées dans toute l'île décorée de drapeaux rouge et blanc de la Tunisie et de portraits du président Zine El Abidine Ben Ali.

La synagogue et ses abords aux murs extérieurs fraîchement repeints de bleu et blanc étaient quadrillés par des barrages de police et un portique électronique filtrait les visiteurs à l'entrée du sanctuaire.
Ce dispositif désormais habituel durant le pèlerinage a été instauré après l'attentat au camion piègé contre la synagogue revendiqué par Al-Qaïda le 11 avril 2002 (21 morts, dont 14 touristes allemands).
Dans le recueillement et la joie, les pèlerins et visiteurs se bousculaient vendredi pour sacrifier au rituel et se faire bénir par les rabbins dans le sanctuaire vieux de 2.500 ans selon la légende, reconstruit au siècle dernier.

Le pèlerinage connaîtra une pause samedi pour le repos sacré du Shabbat avant de s'achever dimanche avec les traditionnelles procession et vente aux enchères au profit de la communauté.

La communauté juive de Tunisie, une des plus importantes du monde arabe -- près d'un millier -- participe activement au pèlerinage organisé chaque année au 33e jour de la Pâque juive.
LECINEMAISRAELIEN
POURSUITSONTOUR
DUMONDE
Source : journalducamroun.com en ligne

le 30 avril


Bientôt le festival du film israélien
au Cameroun


Par
Idriss Linge



L’ambassadeur a annoncé l’évènement en personne à l’occasion d’une conférence de presse donnée au centre culturel français de Yaoundé


Une initiative de l’ambassade d’Israël


Du 05 mai au 08 mai 2010 prochain, le public de la ville de Yaoundé est invité à assister au festival du film israélien. L’ambassadeur Michaël Arbel a tenu à ce sujet une conférence de presse ce jeudi 29 avril 2010, au centre culturel français de Yaoundé. Le public au cours de ce festival aura l’opportunité d’expérimenter les réalisations du cinéma israélien et de discuter avec des producteurs. Au total, quatre films seront projetés. Des films choisis en raison des thèmes qu’ils évoquent. Nous voulons bien sûr à côté de l’intérêt culturel, présenter une image d’Israël que les médias ne présentent pas toujours de nos jours a affirmé l’Ambassadeur israélien. L’occasion est opportune. Ces derniers temps, l’actualité internationale a plus souvent présenté Israël dans la perspective de son engagement dans les conflits contre la Palestine et ses implications en termes de violation des droits et de mort d’homme. Israël ce n’est pas que ça a précisé le diplomate. Michael Arbel a déclaré que la vie en Israël est riche d’évènements qui n’ont rien à voir avec les conflits. Les populations israéliennes vivent des situations d’amour, de réussite de communauté par exemple, qui n’ont rien à voir avec les conflits au moyen orient.


Des raisons purement culturelles

Sur les raisons de l’organisation du festival, l’ambassadeur a indiqué que le souci premier était de partager avec de nombreux camerounais, les expériences communes que certaines populations peuvent avoir avec des Camerounais. D’un autre côté, il souhaite que le festival soit l’occasion d’échanges qui permettront aux acteurs du cinéma camerounais de voir comment dans d’autres pays, on peut engager le cinéma aux cotés des problèmes sociaux. Michael Arbel s’est refusé à toute idée qui voudrait faire croire qu’une instance politique serait derrière l’initiative du festival. Pour l’essentiel des films choisis, on retiendra que quatre types de problèmes sont soulevés.




Le premier «Les Esquimaux de Galilée» est une satire d’une société israélienne devenue méprisante à l’égard des plus âgées. Vous savez chez les esquimaux, il y a une tradition qui veut que parfois on abandonne les vieux à eux-mêmes. Le film permet de comprendre que contrairement à ce qu’on croit, les personnes âgées peuvent encore servir à la construction et la solidification d’une communauté, précise l’ambassadeur, en rajoutant que le Cameroun a beaucoup de chance de s’occuper de ses vieillards.


Occasion de partage d’expérience

Le festival du film israélien permettra aussi de comprendre qu’on gagne toujours à rechercher dans son passé. Mais, il permettra aussi de voir que le seul passé ne mine pas la société israélienne. Ces populations vivent dans l’espoir tous les jours que demain sera meilleur. Une perspective qu’offre le dernier film du festival, «Noodle». Cette production laisse entrevoir que la vie est pleine de surprises. L’ambassadeur d’Israël a aussi abordé d’autres points divers. Annoncée, la tenue toujours au cours de cette année, d’un festival artistique israélo- Camerounais. Le festival est d’accès libre et gratuit. Attendus les acteurs du cinéma camerounais, mais aussi le grand public. Le diplomate a dit espérer que ce festival sera l’occasion pour les personnes de partager et d’échanger sur les expériences réciproques, même si elles peuvent se dérouler sous des réalités différentes.
ILYA150ANS
THEODOREHERTZL
Source :leparisien.fr via l'AFP
en ligne le 30 avril



Le précurseur de l'Etat d'Israël,
Theodor Herzl, naissait il y a 150 ans


Le précurseur de l'Etat d'Israël et l'un des fondateurs du mouvement sioniste, le journaliste autrichien Theodor Herzl, né il y a 150 ans, le 2 mai 1860, est célébré aujourd'hui comme celui qui a "sauvé le peuple juif de l'extermination".

C'est en 1896 que Theodor Herzl, né à Budapest, dans l'Empire austro-hongrois de l'époque, après des études à Vienne et qui est alors déjà journaliste au quotidien autrichien Neue Freie Presse, publie le livre visionnaire et précurseur du futur Etat juif: "L'Etat juif, recherche d'une solution moderne de la question juive". Un ouvrage qui a constitué le fondement intellectuel du futur Etat d'Israël, devant servir de refuge et de patrie aux juifs persécutés d'Europe, Etat n'ayant finalement vu le jour qu'en 1948.

Depuis 2005, Israël célèbre chaque année l'anniversaire de la naissance de Theodor Herzl (le 24 avril, selon le calendrier hébraïque). Ainsi, le 25 avril, lors d'une séance extraordinaire du Parlement, la Knesset, le chef du gouvernement, le conservateur Benjamin Netanyahu, a estimé qu'il avait, "pratiquement en solitaire, sauvé le peuple juif de l'extermination".
"Sans Herzl, il n'y aurait pas eu Israël", car il a non seulement mis en garde très tôt contre le danger d'une extermination des juifs, mais aussi "mis en avant la proposition révolutionnaire d'une refondation d'un Etat juif souverain", a déclaré Benjamin Netanyahu.

Lors de ses études viennoises, Theodor Herzl est confronté à l'antisémitisme au sein de la corporation étudiante "Albia", dont il est membre, mais qu'il quitte rapidement. Correspondant en 1894 à Paris du quotidien Neue Freie Presse, il est bouleversé par "l'Affaire Dreyfus", du nom d'un officier juif français révoqué pour espionnage et déporté dans un bagne de Guyane sur la base d'accusations mensongères de la hiérarchie militaire.
C'est alors que mûrit lentement dans son esprit l'idée que les juifs doivent émigrer d'Europe et créer leur propre Etat, idée trouvant son aboutissement deux ans plus tard dans son livre "L'Etat juif", qui devait être un état-modèle, déjà multi-culturel, pour le reste du monde.

Un an plus tard, en 1897, Theodor Herzl organise à Bâle, en Suisse, le premier congrès sioniste mondial, dont il sera le président, et où, pour la première fois, il désigne la terre de Palestine, alors partie de l'Empire ottoman, comme devant être "la patrie" des juifs.

En 1899, il fonde le "Jewish Colonial Trust" pour l'achat de terres en Palestine et, en 1902, dans son roman utopique "Altneuland" ("Nouveau pays ancien"), il développe l'idée d'un Etat juif avec une structure politique et sociale progressiste.
Mais ses tentatives de rallier à cette vision les "Grands" du monde de l'époque, notamment au cours d'entrevues avec l'Empereur allemand Guillaume II, le Sultan turc Abdul Hamid II ou le Pape Pie X, se soldent par des échecs.
Le 3 juillet 1904, sans que l'objectif de toute sa vie ait vu le jour, Theodor Herzl meurt près de Vienne des suites d'une déficience cardiaque.
C'est seulement l'effondrement de l'Empire ottoman après la Première Guerre mondiale (1914-1918) et l'Holocauste perpétré à l'encontre des juifs par le régime nazi d'Adolf Hitler au cours de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) qui créeront les conditions de la fondation d'un Etat juif en Palestine en 1948, à l'issue d'un vote à l'Organisation des Nations Unies (ONU).
Un an après, en 1949, le corps de Theodor Herzl est transféré de Vienne en Israël, où il est enterré sur la colline qui porte aujourd'hui son nom, près de Jérusalem. Une ville créée en 1924 par des colons juifs porte également son nom: Herzliya.



- "L'Etat juif", réédité en 1990, Editions de La Découverte (Paris), en collection de poche en 2003
- "Altneuland", édité en 2004 aux Editions de l'Eclat (Paris/Tel-Aviv)

jeudi, avril 29, 2010

LELIKOUD
ENISRAËL
ACHOISISONCAMP
Source : letemps.ch vial'AFP en ligne
le 29 avril



Vote au Likoud:
victoire de Netanyahu
sur les ultras
de la colonisation


lire la suite sur :

www.letemps.ch
LACOOPERATION
ENTREISRAËLET

LAFRIQUEESTENMARCHE
Source : reussirbusiness.com en ligne
le 29 avril


Côte d’Ivoire :
Modernisation du secteur agricole :
Israël propose sa technologie



(Nord-Sud)


Israël veut donner les instruments de son développement à la Côte d’Ivoire. Outre les domaines de l’agro-business, la télécommunication, Internet, les fibres optiques, les énergies renouvelables, la sécurité aéroportuaire et la lutte contre la criminalité, l’Etat hébreu entend notamment apporter son expertise dans la modernisation du secteur agricole ivoirien.


A la tête d’une importante délégation, le ministre israélien de l’Agriculture et du Développement rural, Shalom Simhon, est arrivé mardi à Abidjan où il échange avec plusieurs organismes publics et privés. Au cours de la séance avec son homologue ivoirien, Mamadou Sangafowa Coulibaly, celui-ci a plaidé en faveur d’un renforcement des relations bilatérales entre Abidjan et Tel-Aviv, égrenant les potentialités de son pays. « Nous avons développé des capacités reconnues en vue d’aider les autres, principalement en matière de production agricole basée sur les technologies. Priorité sera donnée à la mécanisation, à l’utilisation de semences améliorées, à la recherche agricole, à l’emballage, au conditionnement », a répondu le ministre israélien.

Au siège du Fonds des Nations Unies pour l’alimentation (Fao), la représentante résidente, Marie-Noëlle Koyara a noté que malgré les efforts du gouvernement ivoirien, les anciennes problématiques majeures du développement agricole restent toujours pertinentes et d’actualité. Ce sont entre autres, les problèmes fonciers, la déforestation, les pertes post-récoltes, l’exode rural, le vieillissement des paysans, la mauvaise gestion de l’environnement, etc. Pourtant, les potentialités sont bien réelles surtout pour assurer la sécurité alimentaire. Selon Mme Koyara, le réseau hydrographique demeure l’un des plus épais. : 3.000 kilomètres de rivières, plus de 100.000 hectares de bas-fonds, 120.000 hectares d’eau de lagune, environ 1.000 petits barrages. Malheureusement, à cause d’une crise socioéconomique élastique, les acquis sont devenus fragiles. La délégation rencontre aujourd’hui les acteurs du secteur privé.

Lanciné Bakayoko
NETANYAHOU
VEUTMENERLAGUERRE

CONTRELESULTRAS
Source : leparisien.fr via l'AFP
en ligne le 29 avril


Netanyahu veut barrer

la route aux ultras de la colonisation


Le Premier ministre israélien engage une épreuve de force avec les plus extrémistes de ses adversaires au Likoud, à l'occasion d'un vote jeudi au sein du comité central du parti, un scrutin d'ordinaire "technique" qu'il considère comme un vote de confiance.

En pratique, Benjamin Netanyahu espère faire voter un amendement à la charte de son parti de droite, qui permettrait de reporter de 20 mois la tenue d'élections internes aux postes clefs des institutions du parti, élections qui devaient se tenir initialement en mai.

En procédant ainsi, M. Netanyahu espère éviter une montée en force du courant ultranationaliste pro-colonisation au sein du Likoud, incarné par Moshé Feiglin, ainsi que des "durs" parmi les ministres et les députés, qui le soupçonnent de vouloir faire des concessions aux Palestiniens sous la pression du président américain Barack Obama.

Le scrutin a commencé à 10H00 (07H00 GMT) dans 32 bureaux de vote et devait s'achever à 22H00. Les résultats doivent être rendus publics dans la nuit.
Pour l'emporter, M. Netanyahu a donné de sa personne en participant ces derniers jours à une demi-douzaine de meetings des membres du comité central du Likoud.
Il a ainsi pris le risque de mettre tout son poids dans la balance dans une bataille qui s'annonce très serrée. Il doit en effet mobiliser les deux-tiers des voix pour l'emporter.

"Obtenir une telle majorité lors d'un vote à bulletins secrets constitue une mission presque impossible, cela va être très, très dur", a-t-il lui même admis.
Selon les médias, M. Netanyahu n'est pas certain de gagner.

Pour un analyste de la télévision, "en s'engageant à fond sur ce vote, le Premier ministre s'est laissé aller à l'hystérie comme si son pouvoir était en jeu, ce qui n'est pas le cas. Il a ainsi offert un tremplin inespéré à Moshé Feiglin".
Hanan Crystal, commentateur de la radio publique, a pour sa part estimé que M. Netanyahu ne peut espérer l'emporter que si la participation est élevée, ses adversaires pouvant compter sur quelque 500 votes du comité central, qui compte 2.525 membres.

Moshé Feiglin est devenu la "bête noire de M. Netanyahu. Ce colon religieux de 48 ans, ancien activiste d'extrême-droite, ayant purgé six mois de prison pour "rébellion contre l'Etat" et fervent partisan du Grand Israël, est entré au Likoud en vue de noyauter le parti.
Il est parvenu à se faire élire il y a huit ans au sein du comité central avec 200 de ses partisans.

Cette politique d'entrisme lui a réussi puisque, avec son "Mouvement pour un leadership juif", il a obtenu un quart des suffrages face à Benjamin Netanyahu lors des primaires du Likoud de 2006 pour désigner le chef du parti.
M. Feiglin, qualifié de "corps étranger au Likoud" par Benjamin Netanyahu, n'est pas pas le seul opposant à la ligne Netanyahu.

Des caciques du parti, comme Sylvan Shalom, vice-Premier ministre, qui ne s'est pas prononcé sur ce vote publiquement, et des députés de l'aile droite du Likoud, comme Danny Danon, pourraient profiter du vote au comité central pour réduire la marge de manoeuvre du chef du gouvernement.

Ces "durs" critiquent M. Netanyahu pour avoir été le premier leader du Likoud à accepter l'idée d'un Etat palestinien et avoir décrété un gel provisoire de la construction de logements dans les colonies de Cisjordanie.

Ils le soupçonnent notamment d'être prêt à faire un "geste" sur Jérusalem-Est --annexée par Israël en 1967-- pour complaire à Barack Obama sous la forme d'un coup de frein aux mises en chantiers dans la partie arabe de la Ville sainte, dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur Etat.
LACOMMUNAUTEJUIVE
DEFRANCE
ISRAËLENDEBAT

Source : lenouvelobs.com en ligne
le 28 avril



Pour sauver Israël

par
Jean Daniel

Le texte de l'appel que nos lecteurs peuvent lire ici même, ce jeudi, aura été publié trois jours avant dans « le Monde ». Si nous le reproduisons, préférant la diffusion à l'exclusivité, c'est pour manifester notre volonté de solenniser une initiative dont nous avons souhaité sans relâche et depuis des années l'avènement

Il s'agit d'une adresse de personnalités françaises et juives à l'attention de tous ceux qui, en France et dans toute l'Europe, sont angoissés par les dernières orientations de la politique de l'Etat d'Israël.

Les personnalités qui ont pris cette initiative déclarent avoir des liens
«indéfectibles» et même « identitaires » avec l'Etat hébreu. En fait, c'est un cri d'alarme accompagné d'une déclaration d'amour et de fidélité. Et cela donne évidemment plus de force encore au contenu de cet appel. On peut observer qu'il ne s'agit pas d'une expression de compassion envers ou de solidarité avec le peuple palestinien. Les auteurs ont sans doute voulu éviter de prêter le flanc à la sournoise accusation de « haine de soi », si souvent utilisée par les ultras. Il n'est question ici que de l'avenir d'Israël et de sa sécurité, de son isolement possible et, à la rigueur, de sa délégitimation. C'est le seul mot sévère que l'on trouvera dans cet appel d'une modération calculée. Inattaquable donc dans son inspiration, il devrait paraître irrécusable dans son argumentation.

Si tardif qu'il soit à nos yeux et si prudent dans son expression, ce texte vient pourtant à son heure. D'abord, parce qu'il était temps de regrouper sous une forme quelconque tous les Français juifs qui sont décidés à ne pas laisser leur représentation confisquer par une seule institution, en l'occurrence le Crif. Ensuite, parce que, malgré un calme qui fait illusion, la situation d'Israël n'a jamais été aussi clairement menacée. Or il y a comme une alliance objective entre les ennemis extérieurs (arabes ou iraniens) et les ennemis intérieurs (juifs israéliens ou américains) contre la sécurité raisonnablement conçue d'Israël.

Enfin, il se trouve que, depuis deux années environ, des organisations juives américaines, les J Street, tentent elles-mêmes de regrouper ceux des juifs américains qui s'alarment du monopole de représentation que s'est octroyé la très puissante fédération de toutes les organisations juives (Aipac) dont le lobbying auprès du Sénat est à peine moins efficace que celui qui défend la possibilité pour chaque citoyen de posséder une arme. Cette fédération apporte son soutien inconditionnel non pas à l'Etat d'Israël mais aux fractions les plus extrémistes de cet Etat (Likoud, religieux, etc). La force imposante de cette fédération a bénéficié de toutes les cautions morales et intellectuelles.

Or on sait qu'une véritable crise a éclaté entre le gouvernement des Etats-Unis que préside Barack Obama et celui, israélien, que dirige Benyamin Netanyahou. En dépit d'« apaisements » officiels récents, la crise est allée très loin. Certains chefs militaires qui ont la confiance de la Maison-Blanche n'ont pas hésité à déclarer publiquement que l'absence de paix entre Juifs et Palestiniens compromettait l'efficacité du combat des troupes en Irak et en Afghanistan. Jamais on n'était allé aussi loin.

Le moment est donc bien choisi pour que les auteurs de l'appel à la raison puissent se faire entendre lorsqu'ils adjurent l'Europe et les Etats-Unis de conjuguer leurs pressions pour que, devant le danger, les Israéliens se prononcent démocratiquement en faveur de la politique des deux Etats, palestinien et israélien.

J. D.



Appel à la raison


Citoyens de pays européens, juifs, nous sommes impliqués dans la vie politique et sociale de nos pays respectifs. Quels que soient nos itinéraires personnels, le lien à l'Etat d'Israël fait partie de notre identité. L'avenir et la sécurité de cet Etat auquel nous sommes indéfectiblement attachés nous préoccupent.

Or nous voyons que l'existence d'Israël est à nouveau en danger. Loin de sous-estimer la menace de ses ennemis extérieurs, nous savons que ce danger se trouve aussi dans l'occupation et la poursuite ininterrompue des implantations en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de Jérusalem-Est, qui sont une erreur politique et une faute morale. Et qui alimentent, en outre, un processus de délégitimation inacceptable d'Israël en tant qu'Etat.

C'est pourquoi nous avons décidé de nous mobiliser autour des principes suivants :

1. L'avenir d'Israël passe nécessairement par l'établissement d'une paix avec le peuple palestinien selon le principe « deux peuples, deux Etats ». Nous le savons tous, il y a urgence. Bientôt, Israël sera confronté à une alternative désastreuse : soit devenir un Etat où les juifs seraient minoritaires dans leur propre pays ; soit mettre en place un régime qui déshonorerait Israël et le transformerait en une arène de guerre civile.

2. Il importe donc que l'Union européenne, comme les Etats-Unis, fasse pression sur les deux parties et les aide à parvenir à un règlement raisonnable et rapide du conflit israélo-palestinien. L'Europe, par son histoire, a des responsabilités dans cette région du monde.

3. Si la décision ultime appartient au peuple souverain d'Israël, la solidarité des juifs de la diaspora leur impose d'œuvrer pour que cette décision soit la bonne. L'alignement systématique sur la politique du gouvernement israélien est dangereux car il va à l'encontre des intérêts véritables de l'Etat d'Israël.

4. Nous voulons créer un mouvement européen capable de faire entendre la voix de la raison à tous. Ce mouvement se veut au-dessus des clivages partisans. Il a pour ambition d'œuvrer à la survie d'Israël en tant qu'Etat juif et démocratique, laquelle est conditionnée par la création d'un Etat palestinien souverain et viable.

C'est dans cet esprit que nous appelons tous ceux qui se reconnaissent dans ces principes à signer et à faire signer cet appel.

Ce texte a été signé notamment par : Henri Atlan, Gilles Cohen-Tannoudji, Daniel Cohn-Bendit, Etienne-Emile Beaulieu, Alain Finkielkraut, Jean Hatzfeld, Georges Kiejman, Ivan Levaï, Bernard-Henri Lévy, Pierre Nora, Denis Olivennes.

La liste complète des signataires peut être consultée sur le site de l'appel à la raison
COMMUNAUTEJUIVE
DEFRANCE
LATENSIONMONTE
Source :lemonde.fr via l'AFP en ligne

le 28 avril


ELI BARNAVI,
ANCIEN AMBASSADEUR D'ISRAËL
EN FRANCE APPUIE CET APPEL



Appel pour la paix au PO:
des personnalités juives
se démarquent
du gouvernement israélien


Des personnalités juives européennes engagées pour une paix entre Israéliens et Palestiniens lancent un "appel à la raison", jugeant notamment "dangereux" un "alignement systématique sur la politique du gouvernement israélien".

Le mouvement, intitulé J Call, pour "European jewish call for reason" devrait être officialisé le 3 mai à Bruxelles.

Il sera présenté lundi lors d'une réunion au Parlement européen, selon le site de l'appel (www.jcall.eu) qui comptait mercredi à la mi-journée plus de 2.250 signataires, dont de très nombreux Français, Belges, Suisses, Italiens, etc.

Les auteurs du texte s'inquiètent de la situation de blocage au Proche-Orient, demandant l'intervention volontariste de l'Union européenne et des Etats-unis, alors que "l'existence d'Israël est à nouveau en danger".

Sans nier "la menace des ennemis extérieurs", ils soulignent aussi le "danger" lié à "l'occupation" et à "la poursuite ininterrompue des implantations en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de Jérusalem Est" qualifiées d'"erreur politique" et de "faute morale".

Les signataires, ambitionnant de "créer un mouvement européen capable de faire entendre la voix de la raison à tous", estiment que "l'alignement systématique sur la politique du gouvernement israélien est dangereux car il va à l'encontre des intérêts véritables de l'État d'Israël", dont la "survie" en tant "qu'État juif et démocratique" est "conditionnée par la création d'un État palestinien souverain et viable".

Parmi les signataires figurent notamment Serge Blisko, député PS, Elie Chouraqui, cinéaste, Daniel Cohn-Bendit, député Vert européen, Boris Cyrulnik, psychiatre, Elisabeth de Fontenay, philosophe, Georges Kiejman, ancien ministre et avocat, Bernard-Henri Levy, philosophe, Pierre Nora, historien, membre de l'Académie française, Elisabeth Roudinesco, psychanalyste, Maurice Szafran, PDG de Marianne.

Elie Barnavi, historien, ancien ambassadeur d'Israël en France, qui vit à Bruxelles, a exprimé son soutien à cette initiative qui, selon lui, "a pris corps" au Centre communautaire laïc juif (CCLJ) à Bruxelles: "Nous voulons ratisser large, pas dans l'idée de créer un second mouvement comme +la Paix maintenant+, mais dans la volonté de dépasser les clivages politiques car nous pensons que nombreux sont les Juifs européens modérés qui n'approuvent pas la politique du gouvernement israélien qui n'est ni légitime ni raisonnable mais plutôt suicidaire !", a-t-il déclaré au quotidien Le Soir la semaine dernière.

Cet appel crée des remous dans la communauté juive française. Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a déploré à l'AFP des "formulations pas acceptables dans ce texte".

Sur internet, les réactions sont nombreuses et JSSNews.com, un webzine d'opinion israélien ayant pour langue principale le français, a lancé une campagne baptisée "Raison garder" pour "contrer J Call", relayée par l'Union des patrons et des professionnels juifs de France.

De son côté, l'Union juive française pour la Paix (UJFP) n'apporte pas sa signature au texte du J Call dont "les Palestiniens sont les grands absents", tout en dénonçant la "politique intransigeante" du gouvernement Netanyahou d'un côté et le "monolithisme arrogant du Crif, courroie de transmission de la politique israélienne" de l'autre.
TOUS
ENSEMBLE

DIALOGUE
INTER-RELIGIEUX



REACTIONS
ALASUITEDUREPORTAGE
DELASERIELESINFILTRES
CONSACREAUFASCISME
CHRETIENDIFFUSE
SURFRANCE2

Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 29 avril


Juppé pour des poursuites
après une enquête sur l'extrême droite


Alain Juppé a souhaité mercredi que des poursuites soient engagées contre des membres du milieu d'extrême droite bordelais filmés dans un documentaire.



Alain Juppé a souhaité mercredi que des poursuites soient engagées contre des membres du milieu d'extrême droite bordelais filmés dans un documentaire. (Reuters/Benoît Tessier)
Diffusé mardi sur France 2, le reportage porte sur Dies Irae, un groupuscule fondé à Bordeaux par Fabrice Sorlin, militant du Front national et ancien candidat aux législatives.

Figurent aussi dans le documentaire, des prêtres traditionalistes de l'église bordelaise Saint-Eloi et des professeurs, des parents d'élèves et des élèves d'une école religieuse hors contrat. Certaines personnes filmées tiennent des propos racistes, antisémites, voire révisionnistes.

"Je demande ardemment, une fois les faits avérés, que cette affaire fasse l'objet de poursuites judiciaires", écrit le maire UMP de Bordeaux dans une lettre au préfet et au recteur d'académie.

"Les activités de groupuscules fondées sur des théories horrifiantes qui ont été décrites tombent manifestement sous le coup de la loi et nuisent gravement à l'image de notre ville", poursuit Alain Juppé.

Selon l'ancien Premier ministre, "la partie consacrée à l'école Saint-Projet montre que cet établissement propage des idées qui contreviennent à nos valeurs républicaines".

L'archevêché de Bordeaux a condamné mercredi "toutes formes d'antisémitisme, de racisme, de haine ou de violence".

"Certaines séquences rapportent des propos intolérables, scandaleux et que nous dénonçons comme inacceptables", poursuit-il dans un communiqué.

L'archevêché ajoute que "les responsables de la paroisse Saint-Eloi ont affirmé qu'il n'y a pas, à l'heure actuelle, de lien entre la paroisse et le groupe politique incriminé" et que "les parents de l'école privée Saint-Projet expriment leur condamnation de tout antisémitisme. Leurs déclarations devront être suivies de mesures fermes et appropriées".

Dans le reportage, on voit des membres du groupe Dies Irae se réunirent dans un local situé sous l'église Saint-Eloi et accessible depuis la rue.
L'INTERPRETE
DE"JESUISMALADE"
ENTOURNEEENISRAËL

info de Denis Kessel

JCALLANNONCE
SANSPREJUGE
PARUNMEDIAISRAËLIEN
FRANCOPHONE

Source : la newsletter de Guysen
International News diffusée le 29 avril


Des personnalités juives européennes
se mobilisent pour la paix
au Proche-Orient

Des personnalités juives européennes engagées pour une paix entre Israéliens et Palestiniens lancent un "appel à la raison", jugeant notamment "dangereux" un "alignement systématique sur la politique du gouvernement israélien". Le mouvement, intitulé J Call, pour "European jewish call for reason" devrait être officialisé le 3 mai à Bruxelles. Sans nier "la menace des ennemis extérieurs", les auteurs du texte soulignent le "danger" lié à "l'occupation" et à "la poursuite ininterrompue des implantations en Cisjordanie et dans les quartiers arabes de Jérusalem Est" qualifiées d'"erreur politique" et de "faute morale". Parmi les signataires figurent notamment Elie Chouraqui, cinéaste, Daniel Cohn-Bendit, député Vert européen, Boris Cyrulnik, psychiatre, Elisabeth de Fontenay, philosophe, Georges Kiejman, ancien ministre et avocat, Bernard-Henri Levy, philosophe, Pierre Nora, historien, membre de l'Académie française, Elisabeth Roudinesco, psychanalyste, Maurice Szafran, PDG de Marianne.

mercredi, avril 28, 2010

LARRIVEEDUNE
VOIXDIFFERENTEDANS
LACOMMUNAUTEJUIVE
FRANCAISESUSCITE
DEVIVESTENSIONS
Source : le site de la revue
LA REGLE DU JEU en ligne le 28 avril


EN REPONSE
AUX REACTIONS HOSTILES
A L'APPEL A LA RAISON


Sur un appel à la raison…

Patrick Klugman


Depuis deux jours circule sur Internet une pétition critiquant vivement la politique israélienne intitulée « Appel à la raison ». Voilà qui est banal.

Ce qui l’est moins, c’est qu’elle a pour origine non des antisémites mais des juifs, et parmi ceux-là, des sionistes issus de toute l’Europe. Situé dans le sillage de Jstreet, la plateforme alternative lancée des juifs américains, il s’agit d’un ovni que l’on n’attendait plus : une critique mordante de la politique de colonisation émise non par des détracteurs mais par des admirateurs d’Israël, au premier rang desquels Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut, Dominique Moïsi, et ceci certainement pas dans le but de sa destruction, mais bien au contraire de sa préservation à long terme en tant qu’état juif et démocratique.

A peine cette initiative a-t–elle été dévoilée qu’elle a été contestée – et en quels termes !- par différents leaders et intellectuels communautaires.

Les initiateurs de Jcall – c’est le nom de l’appel – ont été traités de « call girl » et plus souvent de « traîtres ». La campagne a été aussitôt qualifiée de « mauvais coup » ou de « coup de poignard » dans le dos d’Israël. Pire, certains y ont vu une pièce maîtresse dans le processus de délégitimation de l’Etat hébreu alors que c’est précisément l’inverse. C’est pour y faire échec que cette initiative a été lancée…

Bien sûr, je comprends la position traditionnellement légitimiste des communautés juives de diaspora, mais un soutien qui est acquis par avance ne vaut rien, ne pèse à rien et amène ceux qui s’en font les chantres à dire demain le contraire d’hier ; car si une chose est certaine, c’est qu’à Jérusalem les majorités et les idées sont fluctuantes.

En outre, il y a davantage qu’un paradoxe à soutenir que le gouvernement israélien a été élu démocratiquement et à s’interdire toute critique de ce fait. La démocratie, c’est bien sûr l’élection mais aussi et surtout le débat, fut-il vif et chacun sait qu’il ne l’est nulle part davantage qu’à Tel-Aviv.

Enfin, il ne faut jamais oublier que même quand les sionistes, qui n’étaient pas encore des Israéliens, se battaient contre la puissance mandataire turque puis britannique en Palestine, le sionisme était déjà divers et démocratique. Dire le contraire, reviendrait à oublier ce qui fait le sel et la grandeur de cette idéologie si communément décriée.

Ceux qui aujourd’hui hurlent à la trahison doivent être trop jeunes ou pas assez instruits des dialogues et des colères qu’ont échangé en leur temps Nahum Goldmann, alors président du Congrès juif mondial et David Ben Gourion, Premier ministre israélien, déjà sur la question de la paix et des territoires.

La diversité qui caractérise la nation israélienne, le monde juif doit la revendiquer pour lui-même pour qu’il puisse y être débattu de tout, à légitimité égale, sans que les uns soient traités de fascistes et les autres d’antisionistes car nulle part, il doit être dit que celui qui questionne est moins pertinent que celui qui affirme
UNSONDAGE
ENISRAËL
QUIPOURRAITSONNER
LEGLASDESADEMOCRATIE

Source : la newsletter du CRIF
via Haaretz diffusée le 28 avril


La majorité des juifs israéliens pensent
qu'il ya trop de liberté d'expression



Plus de la moitié des Juifs israéliens (57.6%) pensent que les organisations des droits de l’homme qui exposent un « comportement immoral » de la part d’Israël ne devraient pas être autorisées à opérer librement, et pensent qu'il ya trop de liberté d'expression dans le pays, selon Haaretz du 28 avril 2010.

Ce sondage, commandé par le Centre Tami Steinmetz pour la paix de l’Université de Tel-Aviv, doit être présenté ce même jour, lors d'une conférence sur les limites de la liberté d'expression. Il a été effectué auprès de 500 Israéliens, et révèle que la majorité des sondés sont en faveur de la punition pour les citoyens israéliens qui appuieraient les sanctions et le boycott, et pour les journalistes qui donnent une mauvaise image de l’armée.

Photo : D.R.

Poll: Majority of Israel's Jews back gag on rights groups (haaretz.com)
REACTIONDELARCHEVÊQUE
DEBORDEAUXALASUITEDE
DUNREPORTAGECONSACRE
LEXTRÊMEDROITE
CHRETIENNEDIFFUSE
SURFRANCE2
Source : lacroix.com en ligne le 28 avril



L'archevêché de Bordeaux condamne
les propos tenus dans "Les Infiltrés"


L'archevêché de Bordeaux a condamné mercredi dans un communiqué "toutes formes d'antisémitisme, de racisme, de haine ou de violence", en référence à des propos tenus dans un reportage sur un groupe d'extrême droite lié aux milieux catholiques traditionalistes diffusé la veille sur France 2.

Le documentaire, diffusé dans le cadre de l'émission "Les Infiltrés", s'intitule "A l'extrême droite du père" et s'intéresse à un groupuscule d'extrême droite bordelais, Dies Irae, fondé par Fabrice Sorlin, militant du Front national qui a été candidat aux législatives.

"Certaines séquences rapportent des propos intolérables, scandaleux et que nous dénonçons comme inacceptables, même si les conditions dans lesquelles le tournage s'est effectué posent de réelles questions de déontologie", écrit l'archevêché.

L'annonce de la diffusion du film avait suscité des protestations des milieux catholiques traditionalistes, auxquels est lié ce groupuscule. Dans le documentaire, on voit certains de ses quelque 150 membres, plutôt jeunes et qui arborent des insignes franquistes, tenir des propos violemment anti-juifs, anti-arabes, anti-noirs.

Les journalistes s'étaient également introduits en caméra cachée dans une école catholique traditionnelle hors-contrat de Bordeaux qui relève de l'Institut du Bon Pasteur (dont le supérieur général est l'abbé Philippe Laguérie, ancien curé de l'église traditionaliste parisienne Saint-Nicolas du Chardonnet) où des élèves et des enseignants tiennent des propos très racistes.

Les responsables de la paroisse Saint-Eloi de l'abbé Laguérie "ont affirmé qu'il n'y a pas, à l'heure actuelle, de lien entre la paroisse et le groupe politique incriminé", selon l'archevêché.

"Les parents de l'école privée Saint-Projet expriment leur condamnation de tout antisémitisme. Leurs déclarations devront être suivies de mesures fermes et appropriées", est-il encore indiqué.
NETANYAHOU
ACCUSEDESMEMBRES
EXTRÊMISTESDESONPARTI
DEMPÊCHERLEPROCESSUS
DEPAIX
Source : la newsletter de l'Ambassade
de France en Israël diffusée le 28 avril


Netanyahu :
« Nous sommes pour la paix,
mais il y a au sein du Likoud
une minorité extrémiste
qui n’en veut pas »


Mazal Mualem
et Yanir Yagna
Haaretz

Le Premier ministre Netanyahu était hier sur tous les fronts et a utilisé toutes les méthodes dont il dispose pour inculquer aux membres du comité central du Likoud le message selon lequel le « camp Feiglin » est un groupe extrémiste et messianique qui cherche à prendre le contrôle du Likoud et que, par conséquent, il est essentiel de le freiner lors du vote de jeudi.

Alors que la bataille s’annonce au coude à coude, Netanyahu a décidé de mener une campagne agressive contre Moshé Feiglin et de faire de la bataille pour la modification des statuts du Likoud, une modification à laquelle les partisans de Feiglin ne sont pas les seuls à s’opposer, une bataille d’un Premier ministre qui défend l’unité de Jérusalem face à un groupe irrationnel qui veut prendre le contrôle du Likoud. Netanyahu cherche à convaincre ses partisans de se rendre jeudi aux urnes pour approuver sa proposition de reporter de vingt mois les élections aux organes du Likoud.

Binyamin Netanyahu participera aujourd’hui à trois nouveaux rassemblements, à la Knesset, à Nésher et à Tibériade. En outre, plusieurs dizaines de membres du comité central auront droit à des coups de fil personnels, pour la première fois depuis les élections.
COUPDEFROID
ENTRESARKOZY
ETNETANYAHOU

Source : la newsletter de l'Ambassade
de France en Israël diffusée le 28 avril


Le président Sarkozy à Shimon Pérès :
"Je suis déçu de Netanyahu,
nous en avons assez que
vous traîniez les pieds".


Barak Ravid
Haaretz

Après la crise dans les relations entre le Premier ministre Binyamin Netanyahu et le président américain, Barack Obama, et la tension entre Netanyahu et la chancelière allemande, Angela Merkel, c’est au tour du président français, Nicolas Sarkozy, de critiquer vivement le Premier ministre israélien. Lors de sa rencontre avec le président Pérès au palais de l’Elysée il y a deux semaines, le président Sarkozy s’est dit déçu de Netanyahu et a affirmé ne pas comprendre son programme politique.

Les entretiens qu’a eus le président Sarkozy avec le président Obama, la semaine précédente à Washington, ont clairement eu un impact sur cet entretien avec Shimon Pérès. Nicolas Sarkozy y a fait part de sa frustration face à la paralysie du processus diplomatique, tout en imputant une large part de responsabilité à Binyamin Netanyahu : « Il m’a déçu. Avec toute l’amitié, la sympathie et l’engagement que nous avons vis-à-vis d’Israël, nous ne pouvons accepter cette façon de traîner les pieds. Je ne comprends pas dans quelle direction va Netanyahu ni ce qu’il souhaite », a dit Sarkozy à Pérès.

Le président Pérès a écouté ces propos sans interrompre le président français. Ce n’est qu’après qu’il a tenté de limiter les dégâts : « Je sais bien que la confiance entre Israël et les Palestiniens a été mise à mal, mais Israël tend véritablement la main à la paix et a adopté le principe des deux Etats pour les deux peuples. Israël œuvre au renforcement et au développement de l’économie palestinienne. Il n’y a pas d’autre choix que de reprendre les négociations le plus rapidement possible », a dit Pérès à Sarkozy.

Selon de hauts fonctionnaires israéliens, ces propos du président français sont le signe d’une évolution problématique qui s’accentue en Europe et aux Etats-Unis, même parmi les amis d’Israël, et qui est due au fait que le processus de paix n’avance pas. En effet, les tensions avec le gouvernement américain font que même les dirigeants européens les plus favorables à Israël ont du mal à ne pas critiquer la politique du gouvernement Netanyahu.
LEDEBATSURLECONFLIT
ISRAELOPALESTINIEN
FAITRÂGE

Source : lemonde.fr en ligne le 28 avril
à 12h 38
sur Diasporablog à 13h 15


Le conflit israélo-palestinien
rend-il aveugle ?


par Jérôme Bourdon*


A lire les débats sur le conflit israélo-palestinien, on est frappé par l'aveuglement dont font preuve les intervenants. En ceci les pro-Palestiniens et les pro-Israéliens se ressemblent jusqu'à la caricature. L'hypercritique et l'hyperjustification – dont le dernier papier d'Eric Marty dans ces colonnes donne un exemple frappant – se répondent point par point. Commençons par l'hyperjustification : la responsabilité du conflit incombe d'abord aux ennemis d'Israël, qui ont pour but de détruire l'Etat, les militants pro-Palestiniens (par exemple ceux qui plaident pour un boycott, sous diverses formes) sont au fond animés par l'antisionisme et l'antisémitisme, la gauche et singulièrement la gauche radicale nient l'antisémitisme et sont envers l'islamisme, voire l'islam tout court, d'une indulgence coupable, et enfin Israël est la seule démocratie du Proche-Orient, où ne règnent que des inégalités "conjoncturelles" (les Arabes citoyens israéliens, et aussi une bonne partie des juifs sépharades, apprécieront), et "l'unique fondement" du mur de séparation est la lutte contre les attentats-suicides.


L'hypercritique nous dit qu'Israël est à peu près le seul responsable du conflit, que l'antisémitisme est d'abord un argument utilisé par Israël pour se justifier, que si antisémitisme il y a Israël et ses défenseurs en portent d'abord la responsabilité, que le mur a pour fondement l'apartheid… Tous aveugles ! Les pro-Palestiniens, au premier chef, dans leur négation de l'antisémitisme, et dans leur inconscience de ce que l'antisionisme radical permet de recycler la haine antijuive. Les pro-Israéliens, au premier chef, sur la politique israélienne qui "se défend maladroitement contre les menaces de destruction" ; à cet égard, il suffit de regarder la carte du mur pour comprendre que son "but unique" est loin d'être la lutte contre les attentats, qu'il mord profondément sur les territoires, poursuit un mouvement de conquête et d'occupation et contribue donc au désespoir et à l'épuisement des Palestiniens (et une traversée de la Cisjordanie suffit aussi pour se rendre compte du caractère très artificiel de "évolution économique prometteuse").

On pourrait continuer indéfiniment à montrer que de tous côtés les superlatifs remplacent l'observation : l'armée israélienne, sur le long terme, a commis moins de massacres et de crimes de guerre que bien d'autres armées, mais il est aussi absurde de prétendre qu'aucun soldat israélien n'a commis de "meurtres délibérés de civils" (les témoignages recueillis par un ancien officier de Tsahal, et son organisation, "chovrim tshtika", racontent exactement le contraire, ou encore, pour un cas particulier, le dernier film d'Avi Mograbi). Israël n'est pas un régime d'apartheid et la vitalité du débat démocratique, même sans avoir besoin de le comparer avec ses voisins, y est incontestable. Ce qui n'empêche pas, aussi, l'oppression économique de la minorité arabe à travers une discrimination (notamment pour ce qui concerne, à nouveau, la propriété des terres) profondément intégrée aux pratiques de l'appareil d'Etat.

Au moment où, dans un débat, la première ligne d'un article permet de prévoir avec exactitude tout le reste (qu'il soit pro ou anti-Israélien), on comprend que le besoin de croire, qu'il s'agisse d'idéaliser ou de diaboliser les uns ou les autres, compte plus que le besoin de comprendre. La cause de la paix, hélas, a suffisamment d'ennemis politiques puissants : Eric Marty signale ainsi, cette fois avec raison, l'impuissance politique des dirigeants. Elle n'a pas besoin d'une cohorte d'aveugles qui s'apostrophent, à des milliers de kilomètres du conflit : on s'apostrophe assez sur place.

Dans cette polémique, Israéliens comme Palestiniens auraient tort de penser qu'ils trouvent des alliés : le conflit demeure ici le prétexte à un théâtre polémique déjà ancien, qui, si l'on en croit un sondage récent, ne convainc plus personne, et notamment pas les plus jeunes qui disent n'y plus rien comprendre.


*Jérôme Bourdon est professeur à l'Université de Tel-Aviv, chercheur associé au Centre de sociologie de l'innovation, à Paris. Dernier ouvrage paru : Le Récit impossible. Le conflit israélo-palestinien et les médias (INA et de Boecke).

LECINEMAISRAELIEN
ALHONNEURATOULOUSE

Source : ladepeche.fr en ligne le 28 avril


Dan et Aaron :
cinéma sans tabou
Coup de cœur.
6ème Printemps du cinéma israélien


C'est un film qui, en mettant en scène la vie de deux frères que tout oppose, pose la question fondamentale de la nature même de l'État d'Israël et de l'engagement. Patrie pour l'aîné, berger laïc, Terre Sainte pour son cadet, avocat religieux. Présenté ce soir au cinéma ABC, en présence de son réalisateur Igaal Niddam « Dan et Aaron », ouvrira le 6e Printemps du cinéma israélien qui tiendra, aussi, séance dans des salles de l'agglomération. Ce mini-festival, montrera plusieurs facettes de ce cinéma libre, qui ose affronter ses tabous et sujets qui font débat : guerre, religion, homosexualité…
DESMOSQUEES
MITRAILLEES

Source : marianne2.fr en ligne le 28 avril


Mitraillage d'une mosquée:

ce n'est pas la première fois



Propos recueillis par Anna Topaloff
Marianne


Trente balles ont été tirées sur la mosquée d'Istres, ce week-end. Bernard Godard, chargé de mission au Bureau Central des Cultes au sein du Ministère de l’Intérieur, répond aux questions de Marianne2.


Dans la nuit de samedi à dimanche, la mosquée d’Istres (Bouches-du-Rhônes) a été mitraillée. Une trentaine d’impacts ont été relevés sur le bâtiment, les balles ayant perforé la porte blindée pour terminer leur course dans le mur intérieur. Bernard Godard, chargé de mission au Bureau Central des Cultes au sein du Ministère de l’Intérieur et auteur d’une grande enquête sur Les musulmans de France, publiée en 2007 chez Robert Laffont, analyse la montée des violences contre les mosquées.

Marianne2.fr :
Cette attaque au fusil est-elle
un cas isolé ?


Bernard Godard :
Pas du tout. Depuis 2004, on constate une hausse notable des agressions de mosquées. Et ce n’est pas la première fois qu’une mosquée est mitraillée : c’est arrivé une fois, en Corse, en 2004. Plus généralement, il s’agit d’inscriptions injurieuses, comme cela arrive de plus en plus en plus souvent dans le Nord et en Alsace. On a aussi noté, ces deux dernières années, des départs d’incendies volontaires contre la grande mosquée de Lyon.


Les lieux de culte musulmans sont-ils
plus victimes que les autres ?
Pour les mosquées, les agressions sont en augmentation. Ce qui n’est pas le cas des synagogues ou des églises, où elles sont constantes depuis vingt ans.


Ces agressions ont-elles forcément
un caractère raciste ?
C’est difficile à dire. Elles peuvent être liées à des règlements de comptes plus ou moins mafieux. Ou être motivées par le vol comme c’est souvent le cas pour les églises où sont entreposés des tableaux et autres objets qui peuvent facilement se revendre. Elles peuvent aussi être motivées par des raisons politiques et racistes. Dans cette affaire, c’est la police qui le dira après enquête.
LAGUERREDES
ASSOCIATIONSANTIRACISTES
CONTREERICZEMOUR
Source : lepost.fr en ligne le 27 avril


SOS Racisme déclare la guerre

à Eric Zemmour


Ce qu'il faut bien qualifier d' "affaire Zemmour" rebondit à nouveau. Suite à ses propos sur "les noirs et les arabes", le journaliste avait déjà eu maille à partir avec la LICRA, à laquelle il avait présenté des excuses, ce qui n'avait pas empêché l'association de l'attaquer par la suite.

Eric Zemmour avait même failli être convoqué à la rédaction du Figaro, journal où il travaille, pour répondre de ses propos. L'histoire s'était depuis un peu tassée mais SOS Racisme a visiblement décidé de ne pas en rester là.

L'association, sous la plume de son président, Dominique Sopo, a envoyé une lettre à Patrick de Carolis, patron de France Télévisions, dans laquelle elle demande "quelles sont les mesures envisagées à l'endroit de Monsieur Zemmour?", apprend-on sur le nouvelobs.com.


Ci-dessous, des extraits de la lettre en question, tels qu'ils sont reporduits sur le site du Nouvel Observateur:


“Je me concentrerai ici sur l'incompatibilité manifeste qui existe entre l'esprit du service public et les propos stigmatisants de Monsieur Zemmour. Ce que je me serais bien gardé de faire s'il n'y avait ici qu'un dérapage. Mais de dérapage il n'y a point puisque Monsieur Zemmour semble s'être spécialisé dans la parole haineuse à l'endroit des femmes, des homosexuels et des personnes d'origine immigrée avec, depuis plusieurs mois, une " spécialisation " envers cette dernière catégorie.

Or, de tels propos sont manifestement contraires à l'esprit du service public qui se doit de porter des valeurs contraires au racisme. C'est pourquoi, m'appuyant sur la lettre que vient de me transmettre le CSA, je m'étonnerais que le service public poursuive sa collaboration avec Monsieur Zemmour dans la mesure où une partie des propos incriminés ont été tenus sur une chaîne du service public (...)

Si le groupe France Télévision ne pouvait pas forcément agir a priori, il le peut a posteriori, ne pouvant en outre ignorer plus longtemps que Monsieur Zemmour s'est fait une spécialité de la parole stigmatisante lors de ses passages hebdomadaires sur France 2 dans l'émission “On n'est pas couchés”, parole dont vous admettrez sans doute qu'elle s'éclaire d'un jour nouveau et dénué de toute ambiguïté suite à cette glorification de la pratique de la discrimination raciale

Dans la mesure où Monsieur Zemmour n'intervient pas dans ces émissions en tant que simple invité mais en tant que chroniqueur (ce qui lui donne de facto une parole d'autorité s'autant plus forte qu'elle émane du service public), cela n'implique pas simplement les émissions où il intervient mais bien la direction de ces chaînes et donc du groupe France Télévision dont je sais que, sous votre impulsion, il a à cœur de développer une ligne éditoriale qui évite de confondre la liberté et la pluralité des expressions avec un cirque où le racisme serait une partie du spectacle.

C'est pourquoi je vous demande quelles sont les mesures que vous avez envisagé de prendre à l'endroit de Monsieur Zemmour.

Dans l'attente d'une réponse de votre part et connaissant votre attachement aux valeurs du service public ainsi qu'à celles défendues par l'association que je préside, je vous prie, Monsieur le Président, de recevoir mes salutations distinguées.”

mardi, avril 27, 2010

DESACCORDAUHAMAS
SURUNDESSINANIMEE
SEMOQUANTDUPERE
DEGUILADSHALIT
Source : leparisien.fr via l'AFP
en ligne le 27 avril


Un chef du Hamas à Gaza critique
un dessin animé sur Gilad Shalit



Un haut responsable du Hamas à Gaza a critiqué un dessin animé, posté sur le site internet de la branche militaire du mouvement islamiste palestinien, laissant entendre que le soldat israélien Gilad Shalit, détenu par le Hamas, pourrait mourir en captivité.

Le chef du Hamas, Mahmoud al-Zahar, a affirmé que cette vidéo, diffusée dimanche et dans laquelle on peut voir le père de Gilad Shalit devant le cercueil de son fils, "n'exprime pas la position officielle du Hamas".
"Nous n'avons pas tué et nous ne tuerons pas des soldats israéliens capturés", a déclaré M. al-Zahar à des journalistes lors d'une rencontre avec des parlementaires sud-africains.

"Notre morale et notre religion nous interdisent de faire cela", a-t-il ajouté.
Le dessin animé, en 3D et qui dure trois minutes, visait apparemment à faire pression sur les autorités israéliennes dans le cadre des négociations pour obtenir la libération de centaines de Palestiniens détenus en Israël en échange du jeune sergent israélien.
Il dépeint le père du prisonnier, Noam Shalit, que l'on voit déambuler, devenant de plus en plus vieux, dans des rues désertes d'une ville d'Israël.

En off, on entend la voix réelle de son fils --des extraits d'anciens enregistrements de l'otage-- exhorter le gouvernement israélien à obtenir sa libération en échange de détenus palestiniens.
A la fin du film, Gilad Shalit est remis aux Israéliens dans un cercueil entouré du drapeau israélien. Mais ce n'était qu'un mauvais songe: "L'espoir demeure", assure le narrateur.

Le message du dessin animé semble avertir Israël que si l'échange de prisonniers ne s'effectue pas rapidement, le sort de Gilad Shalit sera semblable à celui du pilote israélien Ron Arad, enlevé au Liban sud en 1986 et présumé mort en captivité.
"Nous prévenons la société sioniste que le soldat capturé par les Brigades al-Qassam (la branche armée du Hamas) et d'autres factions palestiniennes connaîtra le même sort que celui du pilote sioniste Ron Arad, disparu sans laisser de traces", peut-on entendre sur la vidéo en hébreu et en arabe.
"Si la société sioniste veut récupérer Shalit en vie, son gouvernement doit payer le prix en relâchant les prisonniers palestiniens", explique le narrateur.

Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a vivement condamné "l'exploitation cynique par les chefs du Hamas des sentiments de la famille Shalit" qui "montre plus que tout le caractère terroriste de cette organisation".

Début mars, M. Netanyahu avait déclaré qu'Israël attendait toujours la réponse du Hamas à sa proposition de libérer des détenus palestiniens en échange de Gilad Shalit, dans le cadre de négociations indirectes conduites par un médiateur allemand sous les auspices de l'Egypte.

M. Netanyahu a déjà précisé qu'Israël avait accepté d'échanger des prisonniers palestiniens contre le sergent Shalit, âgé de 23 ans et qui a aussi la nationalité française, mais qu'il est opposé à la libération de certains Palestiniens "symboles du terrorisme", que réclame le Hamas.

L'Etat hébreu serait prêt à libérer 450 prisonniers palestiniens en échange de son soldat, kidnappé le 25 juin 2006 à la lisière de Gaza, en territoire israélien, par trois groupes armés palestiniens, dont l'un relevant du Hamas.
Toutefois, les négociations n'ont pas abouti jusqu'à présent.
Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, impute la responsabilité de l'échec des discussions à l'"intransigeance" d'Israël.
APRESLETRIOMPHE
DUCINEMAISRAELIEN
PLACEALART

CONTEMPORAIN
Source : latribune.fr en ligne le 27 avril




Et voici
l'art contemporain israélien



C'est une première : après la Chine, l'Inde ou l'Iran, voici Israël et ses artistes actuels. Pour découvrir ceux-ci, une maison de ventes parisienne propose une vacation dédiée.

Comme toutes les sociétés de ventes aux enchères de par le monde, toutes à la recherche de tendances et d'acheteurs en mal de découvertes, la SVV Pierre Bergé & Associés (PBA) met aux enchères, le 6 mai à Drouot Montaigne, 187 oeuvres de jeunes artistes israéliens. En effet, le marché de l'art contemporain, par définition spéculatif, invente sans cesse de nouvelles modes et invite les acheteurs potentiels à s'intéresser à des secteurs encore négligés.

En espérant que les prix bas actuels prendront rapidement de la hauteur dans les années à venir. Il y a eu la mode des artistes chinois (416% de hausse entre 2004 et 2008 selon Artprice), indiens (entre 2000 et 2008, les prix ont été multiplié par 7), moyen-orientaux (le chiffre d'affaires réalisé aux enchères à Dubaï a progressé de 70% en 2008), etc... Comme toutes les modes, celles-ci se sont démodées: certains artistes de Shanghai ne trouvent plus acheteurs, d'autres de Bombay ont vu leurs cotes chuter de moitié en quelques semaines.

Aujourd'hui, le marché de l'art contemporain émergent est devenu (un peu) plus stable, et les collectionneurs, surtout locaux, retrouvent le chemin des salles de vente et des galeries, en se montrant toutefois plus sélectifs. Fort de cette légère reprise, voici donc un nouveau créneau: l'art contemporain israélien, peu connu, à tel point que PBA ouvre un département dédié.

Dans le sillage du cinéma israélien, en pleine vogue, l'art pictural connaît à son tour un besoin de sortir du pays, les nombreuses galeries locales comme la Biennale ARTLV de Tel -Aviv ayant fait le plein d'acheteurs locaux. Une première exposition dédiée à Monaco ayant rencontré un public intéressé, il était logique qu'une maison de vente à son tour présente ces artistes, dont certains, Ruven Kuperman, Jacob Mishori, Amnon David Ar, Nurit David, Barry Frydlender, Baruch Elron, Mika Drimer, Eil Gur Arie ou Doron Dahan, présents dans les musées israéliens, bénéficient d'une première renommée internationale.

La vacation du 6 mai, organisée à Drouot Montaigne pour une présentation plus prestigieuse que dans l'habituel hôtel des ventes parisien, met à
l'encan de nombreux lots à des estimations raisonnables, entre 1.500 et 4.000 euros. Pour ces prix, on peut citer une sculpture "Lettres hébraïques" de Jack Jano, trois broches "Yellow stars" de Zoya Cherkassy, une tête de loup de Shay Zurim ou un dyptique de Danielle Orsinger. Un peu plus chers (de 8 à 12.000 euros), une toile "Rose of Jericho" de Larry Abramson, un acrylique et feutre de Gil Marco Shani, une huile "Justine" de Roee Rosen, une aile en verre de Mira Maylor.

Enfin, entre 20.000 et 65.000 euros, on trouve une photographie "The raid" de Barry Frydlender, une grande huile "Sans titre, 2006" de Nurit David, une sculpture "The pearl diver" d'Eli Gur Arie ou un tapis "Nazi hunter" de Boaz Arad (photo).

Cette première vente dédiée devrait être suivie d'autres, à raison d'une ou deux vacations annuelles.


Jérome Stern




Le 6 mai, 18 heures,
Drouot Montaigne (Paris),
renseignements: www. pba-auctions.com
UNEBIENMAUVAISE
BLAGUEJUIVE
Source : le site 20 minutes via l'AFP
en ligne le 27 avril



Une blague sur les juifs
jugée «déplacée»


Un général américain a présenté ses excuses après voir raconté lors d'un discours une blague mettant en scène un taliban et un commerçant juif.

«Je regrette cette plaisanterie faite en introduction de mon discours et je demande pardon à quiconque s'est senti blessé», a déclaré le général Jones.


La plaisanterie, racontée par le général James Jones, conseiller de Barack Obama pour la sécurité nationale, au moment où les tensions sont vives entre les Etats-Unis et Israël, a été accueillie par des rires et des applaudissements, lors d'un dîner mercredi à l'institut politique du Proche-Orient à Washington.

Elle racontait la rencontre entre un taliban assoiffé et un commerçant juif. Le taliban supplie le vendeur de lui donner de l'eau, mais celui-ci lui propose à la place de lui vendre une cravate.

Face à la colère du taliban, le vendeur lui suggère de se rendre dans un restaurant tout proche, où il pourra acheter de l'eau.

Un peu plus tard, le taliban revient furieux voir le marchand en lui disant: «ton frère me dit que je dois avoir une cravate pour entrer dans le restaurant!»

Mais la Ligue anti-diffamation (ADL), une des plus importantes organisations de lutte contre l'antisémitisme et le racisme aux États-Unis, a jugé la blague «déplacée».

«Je regrette cette plaisanterie faite en introduction de mon discours et je demande pardon à quiconque s'est senti blessé», a déclaré le général Jones lundi dans un communiqué.

«Cela a aussi détourné l'attention de l'important message que je voulais faire passer ce jour-là: à savoir que l'engagement des Etats-Unis envers la sécurité d'Israël est sacro-saint», a dit le général Jones.

La Maison Blanche avait diffusé une transcription de son discours, d'où la blague avait été gommée.

«Certaines personnes se croient obligées d'entamer un discours avec une plaisanterie. C'est le pire type de blague que pouvait raconter le conseiller à la sécurité nationale», a estimé Abraham Foxman, directeur de l'ADL, dans un entretien télévisé.
NOUVELLECULTURE
JUIVEAUMAHJ

Source : le site de yahoo actualité via
lemonde.fr en ligne le 26 avril



La 'musique radicale juive'
se fait entendre à Paris



Le Musée d'art et d'histoire du judaïsme (MAHJ) de Paris présente, jusqu'au 18 juillet, une exposition sonore, 'Radical Jewish Culture', qui revient sur le mouvement musical new-yorkais fédéré par le compositeur et saxophoniste John Zorn.Des musiciens issus de l'underground américain - du free-jazz, du punk, du rock progressif, de la musique contemporaine, etc. - des années 1980 réunis sous la bannière de la culture juive 'radicale', au sens artistique. Lire la suite l'article
L'exposition, qui doit faire avec l'architecture tarabiscotée de l'aile droite de l'hôtel de Saint-Aignan, est riche en documents sonores. Elle permet d'entendre, casque sur les oreilles, la musique et les explications, en vidéo, des protagonistes de ce mouvement protéiforme. Qu'est-ce qu'une musique juive ? Quel rapport y-a-t-il entre la tradition klezmer d'Europe centrale et l'effervescence contestataire de l'East Village ?

La musique klezmer vient des shtetls, les villages d'Europe de l'Est, où l'on jouait pour les mariages et les fêtes des musiques empruntant au répertoire hassidique autant qu'au folklore des pays traversés par les musiciens ambulants, juifs ou non. La clarinette en était l'instrument roi. 'La Shoah avait fini de creuser la tombe du klezmer', explique le trompettiste et compositeur Frank London, comparse de Zorn. Mais aux Etats-Unis, les migrants du début du XXe siècle en avaient très tôt recomposé l'architecture.


'KRISTALLNACHT'

Très appauvri jusqu'aux années 1960, le klezmer reprend de la vigueur avec la nouvelle vague de musiciens de jazz et la contre-culture américaine - l'exposition du MAHJ fait état de la Beat Generation des années 1950, avec en particulier Allen Ginsberg (couvertures de livres originaux), les oeuvres de Wallace Berman (1926-1976), adepte de la kabbale et des collages visuels, dont certains sont ici présentés.

'Le yiddish avait un côté bâtard en regard de la culture juive, explique London. Il était une alternative. Il y a eu un fort mouvement queer yiddish, une fierté yiddish comme une fierté gay.' Et le klezmer se remet en marche avec joie, avec le Klezmer Conservatory Band, puis les Klezmatics par exemple. Apparaissent des figures de proue de ce jazz mélangé, comme David Krakauer. 'Dans l'appellation Radical New Jewish Music, chaque mot est problématique, résume le guitariste Marc Ribot, parti ensuite vers des horizons cubains. Nous participions à un mouvement musical, tous ensemble, mais nous n'avions pas mis le cadre 'juif' autour.' ...

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AFRIQUE
ISRAËL
UNECOOPERATION
EXEMPLAIRE
Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters

en ligne le 26 avril


Israël veut aider l'Afrique
à faire fleurir le désert



Ayant conquis le désert sur son propre territoire, Israël est disposé à mettre son savoir-faire au service des pays africains qui cherchent à s'assurer une production agricole régulière malgré une pluviosité de plus en plus imprévisible.

L'objectif d'Israël est de partager ses connaissances, notamment en matière d'irrigation et de gestion de l'eau, et non de se mettre en quête des ressources naturelles de l'Afrique, a déclaré le ministre israélien de l'Agriculture, Shalom Simhon.

"Nous ne venons pas ici en Afrique pour prendre leurs ressources aux pays africains. Nous venons ici pour donner notre savoir-faire à ces pays afin qu'ils se développent", a-t-il expliqué dans une interview à Reuters, dans le cadre d'une tournée au Sénégal, en Côte d'Ivoire et au Gabon.

Dix millions d'habitants de la région sont confrontés à des pénuries alimentaires en Afrique centrale et de l'Ouest en raison d'une absence ou d'un retard des pluies saisonnières.

"Israël est le seul pays au monde qui a été en mesure de conquérir le désert. Plus de 50% de ce que nous exportons est produit dans des zones semi-arides. C'est notre atout, et c'est ce que nous aimerions apporter ici", a dit Simhon pendant le week-end, alors qu'il se trouvait au Sénégal.


MOINS D'EAU
POUR UNE PRODUCTION
PLUS IMPORTANTE

Israël, a-t-il fait valoir, pourrait aider le Sénégal à réduire sa dépendance vis-à-vis des importations, qui couvrent actuellement 80% de ses besoins alimentaires.

"L'agriculture traditionnelle du Sénégal fonctionne au rythme d'une récolte par an. Nous savons comment faire pour passer à trois ou quatre récoltes annuelles. Nous pouvons l'enseigner", dit-il.

Le ministre n'a pas divulgué de chiffres concernant les projets d'aide de son pays à l'agriculture africaine, mais il a souligné que plusieurs projets, financés par Israël, étaient d'ores et déjà développés au Sénégal.

"L'un des aspects les plus importants, c'est la technologie et l'utilisation de l'eau. Le monde est en train de s'assécher. Il y a moins d'eau, moins de jours de pluie", fait-il remarquer.

"En Israël, nous utilisons de l'eau recyclée, de l'eau dessalée, de l'eau de pluie, de l'eau saumâtre, ce qui n'est pas le cas dans presque partout ailleurs dans le monde, et nous en tirons les tomates les plus douces", ajoute-t-il.

Le recherches en hydrologie ont permis aux agriculteurs israéliens d'utiliser 30% d'eau en moins tout en doublant leur production au cours de la dernière décennie, ce qui donne au pays un excédent agricole de 150%.

"Nous arrivons avec les connaissances, l'expertise, et la volonté de partager celles-ci avec d'autres pays", a-t-il ajouté, en soulignant qu'il revenait aux pays africains de fixer leurs priorités et de rechercher l'aide disponible.

Eric Faye
pour le service français
ISRAËL
NEFERAPAS
LAGUERREALASYRIE
Source : lefigaro.fr via l'AFP en ligne
le 27 avril


Israël dément vouloir
attaquer la Syrie



Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a catégoriquement démenti lundi que son pays ait l'intention d'attaquer la Syrie. "Il n'y a rien de vrai dans les rumeurs qu'on fait courir selon lesquelles Israël prépare une attaque contre la Syrie", a déclaré M. Netanyahu au groupe parlementaire de son parti, le Likoud, selon un communiqué officiel.

"Je présume que ces allégations traduisent la volonté de l'Iran et du Hezbollah de détourner l'attention de la communauté internationale pour éviter des sanctions internationale contre l'Iran qui poursuit sa course à l'armement nucléaire", a-t-il ajouté.
Ces déclarations viennent en réponse aux accusations formulées par Damas selon lesquelles Israël cherche délibérément à faire monter la tension.

"Israël vise à créer un climat qui prépare le terrain à une éventuelle attaque israélienne afin de se dérober aux exigences d'une paix juste et globale", a affirmé le 15 avril le ministère syrien des Affaires étrangères. La Syrie a rejeté les accusation israéliennes selon lesquelles elle fournit des missiles Scud au mouvement chiite libanais Hezbollah qu'elle soutient avec l'Iran.

lundi, avril 26, 2010

MAHMOUDABBAS
REVIENTAUX

POURPARLERS
INDIRECTS
Source : lenouvelobs.com

via l'Associated Press en ligne le 26 avril


Mahmoud Abbas se montre prêt
à des pourparlers indirects avec Israël


RAMALLAH,
Cisjordanie


Après des semaines d'hésitation, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a donné signe lundi qu'il était prêt à entamer des pourparlers indirects avec Israël.

Interrogé sur la chaîne israélienne Channel 2, le dirigeant palestinien a fait savoir qu'il allait soumettre cette semaine à la Ligue arabe la proposition américaine pour une reprise des pourparlers et que les Palestiniens "espère que la réponse sera positive".

L'ouverture de pourparlers indirects proposée par les Etats-Unis était bloquée depuis que le gouvernement israélien avait provoqué la colère de Washington le mois dernier en annonçant un grand projet de nouvelles constructions à Jérusalem-Est.

En pleine visite du vice-président américain Joe Biden, le ministère israélien de l'Intérieur avait annoncé l'approbation de 1.600 logements juifs à Jérusalem-Est, une décision jugée provocatrice, au moment même où M. Biden tentait de ramener les Palestiniens à la table des négociations. Pour reprendre les pourparlers indirects, les Palestiniens exigent un gel préalable de la colonisation.

Mais bien qu'il s'en défende en public, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a imposé de facto un gel des constructions israéliennes à Jérusalem-Est, la partie arabe de la ville, revendiquée par les Palestiniens, ont rapporté lundi des responsables municipaux.

Les Etats-Unis ont proposé la tenue de pourparlers indirects entre Israël et les Palestiniens, l'émissaire du président Barack Obama, George Mitchell, agissant comme intermédiaire. AP
BURQUA
LEGRANDRABBIN

DEFRANCERECU
PARLEPREMIERMINISTRE
Source : leparisien.fr en ligne le 26 avril


Voile intégral:
projet de loi en Conseil
des ministres
le 19 mai


Le Président (UMP) de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a annoncé lundi que le gouvernement présenterait son projet de loi sur l'interdiction du voile intégral le 19 mai en Conseil des ministres, à l'issue d'une rencontre avec François Fillon.

Venu plaider avec le président du Sénat Gérard Larcher le recours à une procédure normale devant le Parlement - et non pas à une procédure accélérée - Bernard Accoyer a assuré que le Premier ministre ferait connaître sa décision "le 19 mai, c'est-à-dire le jour de l'examen en Conseil des ministres".
Le patron des députés UMP Jean-François Copé est un farouche partisan de l'urgence sur ce texte.

"Le Premier ministre consulte dans la sérénité sur cette question qui est une question sensible, plus complexe qu'il n'y paraît, il n'agit pas dans la précipitation", s'est félicité le président de l'Assemblée.
"Il s'agit de travailler dans la sérénité, dans la recherche du consensus républicain, dans la recherche du meilleur texte possible (...) il y aura de surcroît une période de pédagogie pour expliquer ce texte et donc on voit bien qu'il n'y a pas d'urgence absolue, a-t-il insisté.

Interrogé sur l'affaire de polygamie supposée du conjoint d'une femme voilée, dans laquelle certains à l'UMP se sont engouffrés, il a assuré que cette question n'était "pas à l'ordre du jour". "Une chose à la fois, si les choses le méritent", a-t-il dit.

Lundi, François Fillon a semblé vouloir calmer un peu les esprits dans son camp en appelant à "éviter les amalgames et les préjugés qui donnent une image déformée de l'islam de France", à l'issue d'une rencontre avec le représentants du Conseil français du culte musulman (CFCM).

Cette réunion s'est tenue dans le cadre des consultations préalables à l'élaboration du projet de loi sur le voile: François Fillon a reçu le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, la semaine dernière et fera de même jeudi avec l'archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois et le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France (FPF), a indiqué Matignon.
Concernant la procédure qui sera retenue par le gouvernement pour l'examen du texte - accélérée ou normale - on souligne dans l'entourage du Premier ministre qu'il n'y a "pas d'urgence à trancher sur l'urgence", même si François Fillon est résolu à "transmettre le texte rapidement".
LEGRANDRABBINDE
FRANCEESTOPPOSEA
UNELOICONTRELABURQUA
ETPOURUNEMEILLEURE
PEDAGOGIE




INFO
DIASPORABLOG


LES PROPOS DE LE PEN
QUALIFIES DE "TRAGIQUES"
PAR LE GRAND RABBIN DE FRANCE

Sa visite, pour la journée de la déportés, qu'il a rendu à la ville de Vichy, capitale du gouvrnement de Vichy, de 1939 à 1945, a suscité l'intérêt des médias, ce week-end. Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France, était ce matin au micro de Jean-Pierre Elkabach sur Europe 1.
Il a réagi à la nouvelle provocation de Jean-Marie Le Pen, la veille, disant que le régime de Vichy "avait sauvé des Juifs". Gilles Bernheim a qualifié de "tragique cette façon de parler" En célébrant cette période, a-t-il ajouté "nous sommes dans l'Histoire et dans l'actualité".
Le grand Rabbin de France se refuse de stigmatiser l'Islam et ceux qui le pratiquent, "nous ne devons pas hésiter à les protéger contre l'islamophobie".
C'est sur la loi annoncée contre le port de la Burqua que le Grand Rabbin a été explicite. Il renvoit sur cette question au CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) en l'invitant à être clair à ce sujet : "si l'on parle d'une loi aujourd'hui, cela signifie que l'on a échoué sur l'éducation" constate-t-il.

Bernard Koch

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DES EXTRAITS DE L'INTERVENTION
DU GRAND RABBIN DE FRANCE
SUR EUROPE 1


"De fait, la loi du pays, sur un certain nombre de sujets, est la loi des communautés religieuses (...) sachant que le vrai principe, c'est le respect de l'autre, la discrétion, ne pas gêner son prochain", a affirmé sur Europe 1 le grand rabbin de France Gilles Bernheim.


"Il y a lieu, s'il l'on érige une loi, qu'elle soit élargie à d'autres sujets, à d'autres actions, des actions d'éducation envers les adolescentes, les adolescentes, afin qu'ils apprennent à respecter la femme", a-t-il assuré, interrogé sur l'interdiction du port du voile intégral dans l'espace publique.

"Ou bien il ne s'agit pas d'une loi de l'islam, à ce moment là que les représentants de l'islam le disent, ou bien il s'agit d'un avis très minoritaire, et il appartient au CFCM [Conseil français du culte musulman] par exemple de dire quel traitement il opère sur les faits très minoritaires, ou alors c'est une loi et que l'islam le dise en France et que les choses soient claires", a-t-il ajouté lundi matin.






Bernheim : "un travail de mémoire à Vichy"
envoyé par Europe1fr. - L'info video en direct.
ISRAËL/ETATS-UNIS
NEGOCIATIONS
TOPSECRET
Source : la newsletter de l'Ambassade
de France en Israël diffusée le 26 avril


L’accord secret sur la construction
dans la capitale

Ben Caspit
Maariv


Israël et les Etats-Unis sont parvenus à des ententes secrètes concernant la construction à Jérusalem. Les deux pays ont convenu que ces ententes resteraient entre eux et ne seraient pas rendues publiques et de les démentir si elles étaient malgré tout publiées. Ceci afin de ne pas compliquer la tâche du Premier ministre Netanyahu vis-à-vis de sa coalition et surtout de son propre parti.

De ces ententes il ressort que, contrairement à ce qu’on prétend du côté israélien, la réponse de Netanyahu à Obama concernant Jérusalem n’a pas été négative. Elle n’a pas été positive non plus. La meilleure façon de la décrire serait : « oui, mais ».

Pour autant que l’on sache, les deux pays ont convenu qu’il n’y aura pas d’annonce d’un gel de la construction à Jérusalem. Au contraire, Netanyahu pourra continuer à déclarer qu’il refuse un tel gel. En réalité, il a promis de temporiser le projet de construction à Ramat Shlomo, durant quelques années au moins et de ne pas publier de nouveaux appels d’offres à Jérusalem.

Il a aussi promis de faire tout ce que la loi lui permet et d’user de toutes ses prérogatives pour empêcher des activités israéliennes superflues dans les quartiers arabes de Jérusalem-est. Cet engagement ne concerne pas des projets qui en sont déjà au stade de la réalisation, comme celui de l’hôtel Shepherd.

Les deux pays ont également convenu qu’en cas de crise politique grave ou si ces ententes sont rendues publiques, Netanyahu pourrait être autorisé à construire de manière symbolique, en concertation avec les Américains, pour donner le change à ses partenaires au sein de la coalition.

Il s’agit, en fin de compte, d’ententes efficaces qui permettent aux Américains de passer à l’étape suivante. C’est aussi une couleuvre que les ministres du « Forum des sept » pourront avaler. Dans l’état actuel des choses, sauf surprise de dernière minute, la reprise des pourparlers de proximité sera prochainement annoncée. Les Palestiniens accepteront la situation et les Américains pourront, enfin, se prévaloir d’un premier succès.
"LES INFILTRES"
SERIEDEREPORTAGES
SURFRANCE2


MARDI 26 AVRIL à 22h 30
SUR FRANCE 2

"A L'EXTRÊME-DROITE
DU PERE"


http://programmes.france2.fr/les-infiltres/saison-2/index-fr.php?page=accueil
RACISME
Source : lenouvelobs.com via
l'Associated Press
en ligne le 26 avril à 13h 20

sur Diasporablog à 14h 12


DIASPORABLOG COMBAT ET CONDAMNE AVEC LA PLUS EXTRÊME DES RIGUEURS TOUT ACTE DE RACISME OU D'ANTISEMITISME.


TOUTES LES COMMUNAUTES VISEES PAR SES ACTES DOIVENT TRAVAILLER ENSEMBLE POUR TENTER D'ERADIQUER CE MAL QUI RONGE LA SOCIETE FRANCAISE ET QUI LA DIVISENT.

AU POUVOIR POLITIQUE DE PRENDRE TOUTE LEUR RESPONSABILITE DE QUELQUE BORD POLITIQUE QU'IL SOIT. ET SANS ATTENDRE.

LE COMBAT CONTRE LE RACISME ET L'ANNTISEMITISME N'A PAS DE FRONTIERE. NI IDEOLOGIQUE, NI RELIGIEUSE, NI COMMUNAUTAIRE. NOUS DEVONS ÊTRE TOUS UNIS CONTRE CE FLEAU QUI NUIT A L'IMAGE DE LA FRANCE, PATRIE DE LA DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME.

DIASPORABLOG SOUTIENT LA COMMUNAUTE MUSULMANE D'ISTRES TOUCHEE PAR CET ACTE ODIEUX ET IMMEDIATEMENT REPREHENSIBLE ET LES MUSULMANS DE FRANCE.

Bernard Koch


Une trentaine de coups de feu tirés
sur la mosquée d'Istres



MARSEILLE


Des coups de feu ont été tirés dans la nuit de samedi à dimanche, vers 3h du matin, contre la mosquée d'Istres (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris lundi de source policière, confirmant une information du quotidien "La Provence".

Au total, une trentaine d'impacts ont été relevés sur la façade principale, précisait-on de même source. Les balles ont traversé la porte métallique pour aller se loger dans un mur. Les dégradations n'ont été découvertes que dimanche matin par les responsables de la mosquée.

Trois traces d'impacts différents ont été recensées: du petit plomb, du gros calibre qui pourrait être du 9mm, et une balle de type Brenneke, utilisée pour la chasse au sanglier, précise-t-on de même source. Le sous-préfet d'Istres, le directeur de la police judiciaire et le procureur adjoint d'Aix-en-Provence se sont rendus sur les lieux. AP

xnis/se/jp