"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, février 29, 2008

SDEROT
Source : la newsletter d'Infolive.TV
diffusée le 23 Février

INFO
DERNIERE


Le Maire de Sdérot se déclare prêt
à négocier directement avec le Hamas.

Le maire de la ville israélienne de Sdérot, Elie Moyal, s'est déclaré prêt à discuter directement avec le Hamas afin de tenter d'obtenir un cessez-le-feu et de mettre fin aux tirs incessants de roquettes Kassam contre sa ville. "Je dirais au Hamas: accordons nous sur un cessez-le-feu,finissons en avec les tirs de roquettes pour les 10 prochaines années, et nous verrons se qu'il se passera par la suite".

Interrogé par le quotidien Britannique "The Guardian", Elie Moyal s'est notamment déclaré prêt à "parler avec le diable". "Pour moi, en tant qu'individu, la chose la plus importante est la vie, et je suis prêt à faire tout ce qu'il faudra pour cela". Le maire de Sdérot, bien que membre du Likoud, un parti réputé pour sa fermeté face au terrorisme, a de plus ajouté qu'un dialogue avec le Hamas représentait la meilleure alternative à une offensive militaire israélienne de grande envergure dans la bande de Gaza.

Mr Moyal a ensuite affirmé au quotidien qu'il avait déjà été invité à prendre part à des négociations avec le Hamas en Egypte, une initiative qui ne s'était finallement pas concrétisée. Il a cependant ajouté être disposé à participer à de telles négociations si l'Egypte lui en refaisait la proposition. Pendant ce temps en Israël, la population semble témoigner d'un soutien grandissant à la ville de Sdérot. Plus de 10.000 personnes s'étaient spontanément données rendez-vous vendredi matin à Sdérot afin de venir y faire leurs achats , et de soutenir ainsi l'économie locale.
PASSERELLE
Source : lemonde.fr avec l'AFP et l'AP
en ligne le 26 février


En Israël, la Cour suprême accepte
un accord avec l'ex-président Katsav
pour lui éviter la prison


La Cour suprême d'Israël a accepté, mardi 26 février, un compromis permettant à l'ancien président Moshé Katsav d'être acquitté des accusations de viol formulées à son encontre. Selon l'arrangement conclu avec le parquet, M. Katzav reconnaît sa responsabilité pour "harcèlement sexuel", "actes indécents" et "subornation de témoin", et le procureur général Menahem Mazouz, en contrepartie, renonce à l'accuser de viol. Ainsi, il échappe à la prison ferme et encourt uniquement une peine de détention avec sursis et le versement de dédommagements.

Les juges ont donné leur aval à cet arrangement par trois voix contre deux, dont celle de la présidente de la cour, Dorit Beinish, en dépit des protestations de plaignantes et d'organisations de défense des droits des femmes, qui avaient appelé la Cour suprême à refuser la proposition de compromis.

M. Katsav, qui se présente comme victime de "persécution", a quitté son poste de président, aux attributions surtout honorifiques, en juin. Depuis, en tant qu'ancien président, M. Katzav, 62 ans, bénéficie d'une confortable pension, d'un bureau, de deux secrétaires, d'une voiture et d'un chauffeur, ainsi que d'un appartement de fonction et du défraiement de ses communications téléphoniques.
CHAÎNEHUMAINE
AGAZA
Source : france2.fr en ligne le 25 février


Chaîne humaine à Gaza contre le bouclage



Des milliers d'écoliers ont commencé à former une chaîne humaine dans la bande de Gaza pour protester contre le bouclage
Cette manifestation a été organisée par le Comité populaire contre le siège de Gaza, un groupe proche du Hamas, qui espère rassembler 40.000 à 50.000 femmes et enfants.Les forces de sécurité israéliennes ont averti qu'elles étaient prêtes à faire face à tout débordement à la frontière avec Israël.


Des écoliers de différentes villes, auxquels se sont joints des adultes dans certains secteurs, se sont alignés sur l'axe Salaheddine qui traverse la bande de Gaza de Rafah au sud à Beit Hanoun au nord, sur près de 40 kilomètres.Les responsables israéliens craignent que la manifestation se transforme en marche vers le territoire israélien. Pendant dix jours, fin janvier, plusieurs centaines de milliers de Palestiniens s'étaient rués en Egypte pour se ravitailler en passant par des brèches ouvertes de force dans le mur frontalier à Rafah."Nous utiliserons les mesures que nous jugerons nécessaires pour empêcher les gens de pénétrer sur le territoire de l'Etat d'Israël", a déclaré le vice-ministre de la Défense Matan Vilnai. A la question de savoir si cela pourrait inclure des tirs à balles réelles sur les Palestiniens, il a répondu: "Tout ce qui devra être fait sera fait."Les rares points de passage entre la bande de Gaza et Israël, déjà souvent fermés, le sont quasiment en permanence depuis que le Hamas a pris le contrôle du territoire palestinien en juin dernier, empêchant biens et personnes de circuler. Israël a renforcé la clôture de Gaza à la mi-janvier en imposant un blocus en riposte à des tirs de roquettes.




DERNIERE
MINUTE
25 févre 15h 18



ECHEC DE LA CHAINE HUMAINE A GAZA

Selon France-Info dans son bulletin de 15h 15, aujourd'hui, annonce un échec de cette chaîne
humaine organisé actuellement à Gaza pour protester contre le blocage économique décrété par le gouvernement israélien.
4 000 à 5 000 persones dans les rues de Gaza, fief du Hamas, au lieu de 50 000.


CHRETIENS
ENALGERIE
Source : lemonde.fr en ligne le 25 février



Les inquiétudes de la communauté catholique
d'Algérie



Apprise avec retard, la condamnation le 30 janvier d'un prêtre français, Pierre Wallez, à un an de prison avec sursis par le tribunal de Maghnia, ville frontalière avec le Maroc, a bouleversé la petite communauté catholique d'Algérie. Elle s'estime poussée à quitter le pays. Le père Wallez avait animé, à Noël, dans un bidonville de Maghnia, un culte auprès de migrants subsahariens. Un médecin bénévole algérien, qui administrait des soins à ces émigrés clandestins, a, dans le même procès, été condamné à deux ans de prison ferme, accusé d'avoir subtilisé des médicaments au centre de santé de Maghnia. L'évêque d'Oran a exprimé, dans un communiqué, "l'incompréhension" de la communauté catholique d'Algérie.

La condamnation du père Wallez intervient dans un climat difficile où, selon Mgr Henri Teissier, l'archevêque d'Alger, "certains groupes cherchent à réduire la présence de l'église catholique et lui créent des difficultés". La communauté catholique se considère depuis deux ans "sous une pression", à la limite de la persécution. Un sentiment qui s'est accentué en mai 2007, lorsque les autorités locales des quarante-huit wilayas (départements) du pays, en application d'une directive venue d'Alger, ont invité les catholiques à quitter le pays en raison de menaces d'Al-Qaida au Maghreb.

La mise en œuvre de cette mesure aurait entraîné une quasi-disparition de l'Eglise catholique en Algérie, ce qui a été toujours évité y compris pendant la décennie sanglante des années 1990. En raison de leur volonté de rester en Algérie, 19 membres de l'Eglise, prêtres, religieux et religieuses, dont l'évêque d'Oran, Pierre Claverie, ont perdu la vie entre le 8 mai 1994 et le 1er août 1996. Les responsables de l'Eglise ont dû saisir les plus hautes autorités algériennes pour annuler une mesure aussi extrême. Un an plus tôt, une trentaine d'étudiants sub-sahariens, qui avaient participé à un week-end d'études bibliques à Tizi-Ouzou, s'étaient vu signifier leur expulsion d'Algérie. Là aussi, il a fallu l'intervention des ambassadeurs, dont celui du Sénégal, pour annuler la mesure.

En novembre 2007, des religieux catholiques brésiliens de la communauté Salam, dont les papiers étaient en règle, ont été sommés de quitter le pays sous quinzaine, sans explication. Après intervention de l'ambassadeur brésilien, l'oukase ne fut pas exécuté.
Des membres de la Mission de France, dont l'engagement pour l'indépendance de l'Algérie est honoré aujourd'hui encore par de nombreux Algériens – comme ce fut le cas pour l'abbé Robert Davezies, récemment décédé – ont essuyé des refus de visas.

Ce durcissement remonte, en fait, à une loi votée le 28 février 2006, qui restreint les conditions de la pratique des cultes non musulmans. Ellet prévoit des peines de 2 à 5ans de prison et des amendes de 5000 à 10000euros contre toute personne qui "incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion". La loi interdit l'exercice d'un culte autre que musulman en "dehors des édifices prévus à cet effet et subordonne l'affectation des édifices pour l'exercice du culte à l'obtention d'une autorisation préalable". Le père Wallez, qui a fait appel du jugement, a été condamné en vertu de cette loi de 2006.
Ces dernières années, la presse algérienne, arabophone surtout, mène campagne contre le prosélytisme évangélique en Algérie, notamment en Kabylie. Elle le fait en recourant à l'amalgame : les articles contre les mouvements évangéliques sont systématiquement illustrés par des photos de la basilique Notre-Dame d'Afrique et de Mgr Henri Tessier, alors que les catholiques ne pratiquent aucune forme de prosélytisme.
Pour sa part, Mustapha Krim, président de l'Eglise protestante d'Algérie, a déclaré au journal El Watan ne pas comprendre en quoi "32 petites communautés chrétiennes peuvent faire trembler 32 000 mosquées". Pour lui, "le prosélytisme en Algérie est surtout islamiste ! Et s'il existe du côté des chrétiens, il ne représente qu'un très faible pourcentage".

Reste que l'activisme des évangéliques est réel et inquiète la population, parfois choquée de ces conversions qui se produisent dans de petits villages où tout le monde se connaît. Les Algériens ont "le sentiment que la digue que représente l'islam est attaquée", explique un médecin qui déplore néanmoins que le phénomène soit considérablement exagéré par la presse.
Le ministère des affaires religieuses et l'Association des Oulémas voient, quant à eux, un complot des "chrétiens sionistes" américains ciblant l'Algérie. Ils affirment que les responsables évangéliques promettent 5 000 euros à qui parvient à convertir un musulman. Le ministre des affaires religieuses, M. Ghlamallah, accuse les évangéliques de vouloir se constituer en "minorité", prétexte à une ingérence étrangère.
Les catholiques, victimes collatérales d'une campagne contre les évangéliques ? Beaucoup peinent à croire que les autorités algériennes soient incapables de faire la différence. Mais ce qui inquiète le plus les catholiques, dont le rôle social est hautement apprécié par les Algériens, est que cette campagne, parfois virulente, sape ce qui a fait la qualité des rapports entre musulmans et chrétiens : la confiance.


Amir Akef
LENUCLEAIRE
IRANIEN
Source : lemonde.fr via l'AFP en ligne le 26 février


De nouveaux documents relèvent l'existence
d'un programme nucléaire iranien après 2003


Des documents présentés, lundi 25 février, au Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à Vienne, montrent que l'Iran pourrait avoir mené des travaux en vue de la construction d'armes nucléaires après 2003, a déclaré l'ambassadeur de Grande-Bretagne auprès de l'AIEA, Simon Smith.

La date de 2003 est cruciale, car un rapport des services de renseignement américains (NIE) publié en décembre dernier estimait que l'Iran avait mené dans le passé un programme nucléaire militaire mais qu'il l'avait arrêté en 2003. Néanmoins, les éléments présentés lors d'une réunion d'information contiennent des données sur de possibles travaux sur des armes nucléaires menés après 2003, a indiqué l'ambassadeur.
Au cours de la réunion, les participants ont reçu des informations du directeur général adjoint de l'AIEA, Olli Heinonen, à la suite de la publication vendredi du dernier rapport de l'AIEA sur le programme nucléaire iranien. Ce rapport affirme que l'Iran poursuit ses activités d'enrichissement d'uranium, en dépit des pressions de l'ONU, et n'a toujours pas fourni d'informations "complètes et cohérentes" sur son programme nucléaire. L'AIEA déclare "ne pas être en position de pouvoir déterminer la véritable nature du programme nucléaire iranien".


REFUS DE TÉHÉRAN DE RÉPONDRE À L'AIEA

Selon des éléments figurant dans le rapport, l'Iran aurait effectué des recherches sur la conversion de dioxyde d'uranium, sur des explosifs surpuissants et sur des missiles à têtes multiples. Le directeur de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a déploré dans son rapport que Téhéran ait refusé de répondre aux demandes d'explication de l'AIEA. Il a déclaré que les éléments en question étaient "un sujet de sérieuse préoccupation", évoquant "une possible dimension militaire".
Dimanche, l'ambassadeur d'Iran à l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, a qualifié les éléments en question de "falsifiés" et "sans fondement". Mais l'ambassadeur britannique a déclaré à l'issue de la réunion de lundi : "C'était une présentation plutôt impressionnante." Ce matériel, "de sources multiples", montre "des travaux détaillés sur la conception d'une tête [nucléaire], pour étudier comment la tête fonctionnerait, comment elle serait mise à feu et comment elle pourrait être adaptée à un missile Shahab-3", a poursuivi l'ambassadeur britannique. La méfiance envers l'Iran "est en train de s'approfondir", a-t-il souligné.
TOUS
ENSEMBLE
Source : lefigaro.fr via l'AFP en ligne le 26 février


Sitruk:
des produits juifs et musulmans


Le grand rabbin de France, Joseph Haïm Sitruk a évoqué à Marseille un projet commun avec les musulmans pour développer des produits alimentaires répondant à la fois aux critères religieux juifs et musulmans."J'ai en projet de tenter de faire quelque chose en collaboration avec les musulmans de France", a déclaré M. Sitruk à des journalistes à l'occasion d'une visite à Marseille, rappelant qu'un produit "cacher" répondant aux critères de la religion juive peut être consommé par des musulmans, mais qu'un produit "halal" conforme aux critères de l'islam ne peut être consommé par des juifs.M. Sitruk, ancien grand rabbin de Marseille, était venu rencontrer l'ensemble des présidents de communautés juives de la région.

Candidat à son quatrième mandat comme grand rabbin de France, il n'a pas caché sa proximité avec le président du Consistoire de Marseille Zvi Ammar, candidat de son côté à la présidence du Consistoire central pour succéder à Jean Kahn.Grand rabbin de France depuis 1987, M. Sitruk, âgé de 63 ans, s'est rétabli après un accident cérébral en 2001. Le poste est également brigué par le grand rabbin de la synagogue de la Victoire à Paris, Gilles Bernheim, né en 1952 et déjà candidat en 1994.Quelque 300 grands électeurs représentant les 240 communautés juives du pays doivent élire le 22 juin le grand rabbin de France pour sept ans et le président du Consistoire central pour quatre ans.

jeudi, février 28, 2008

DIASPORABLOGJ
ACCUEILLE...

l'Union des Etudiants Juifs de France

Dans le numéro, de cette semaine, de l'hebdomadaire de la communauté juive ACTUALITES JUIVES, page 17, paraît une publicité sous la forme d'une information qui semble avoir échappé aux médias nationux, mais a été complètement occultée par l'ensemble des institutions et associations communautaires. Toujours plus promptes à s'indigner, il faut bien le dire, à juste titre, dès qu'un des leurs est l'objet d'un acte ou de propos antisémite, mais moins généreuse en commentaires dès lors que l'objet de l'agression ou de propos vise d'autres communautés composant la société française. Ce silence de la communauté juive est inquiétant. Ce fait divers à caractère raciste pose deux questions essentielles aux institutions et à l'ensemble des responsables de la communauté juive : la communauté juive vit-elle en vase clos au point de tourner le dos aux réalités de la société française? Y a-t-il, pour elle, une différence entre un juif agressé par un arabe et un arabe agressé par un juif?
Enfin, et ce n'est pas le moindre, ce fait divers montre très concrètement une dérive d'une partie de la communauté juive en France tenter par l'exrêmisme de droite. Une communauté en plein désarroi, au bord de l'implosion.

Ces questions demandent des réponses immédiates et sans réserves sur le court terme. Et des actions à l'intérieur de la communauté juive sur le moyen terme si on ne veut pas voir s'étendre cette explosion que certains, sur Internet, attisent.

Bernard Koch



Voici le texte de l'Union des Etudiants Juifs de France paru dans le numéro d'ACTUALITES JUIVES daté du 21 février 2008:


Dimanche 17 février 2008

deux jeunes, identifiés par leurs
agresseurs comme arabes,
ont été roués de coups
en marge d'un rassemblement
non déclaré à Paris

Tout porte à croire
que les agresseurs,
près d'une vingtaine étaient juifs

Cette attaque raciste est ignoble
et appelle notre condamnation
la plus ferme.

A NOUS, RESPONSABLES DE LA COMMUNAUTE JUIVE, DE TOUT FAIRE POUR QUE CELA NE SE REPRODUISE PLUS

mercredi, février 27, 2008

LASHOAH
ENCM2

INTERVIEW DU PHILOSOHE ALAIN FINKEILKRAUT
SUR FRANCE-INTER LE 22 FEVRIER 2008
PREMIER INVITE DE LA NOUVELLE EMISSION
PARLONS.NET ANIMEE PAR DAVID ABIKER


ALAIN FINKIELKRAUT REAGIT A LA PROPOSITION
DE NICOLAS SARKOZY D'ENSEIGNER LA SHOAH EN CM2


SCOOP
SCOOP
SCOOP
SCOOP
SCOOP





INFORMATION DIASPORABLOG


DES ELECTEURS ELISENT LEUR CANDIDAT
SUR INTERNET


Pour la première fois, un parti politique à l'étranger utilise l'urne virtuelle pous ses élections internes. 25 000 électeurs américains à l'étranger adhérents au Parti Démocrate ont pu voter, entre le 5 et le 12 février, par le biais d'INTERNET.



Les résultats de ces votes viennent d'être donné par le Democrates aboard general primery, le Parti Démocrate des Américains à l'étranger :

HILLARY CLINTON : 32%

BARAK OBAMA : 67%

"le plus fort symbôle de ll'Histoire de la politique aux Etats-Unis" selon un juif américain vivant à Paris et qui a voté pour le candidat issue de la communauté afro-américaine.


Les résultats des Américains vivant sur le territoire français -soit 2 000 votants( s'énnoncent ainsi :

HILLARY CLINTON : 26, 70% (591 voix)

BARAK OBAMA : 71, 80% (1580 voix)


Bien que rien ne soit jouer du côté démocrate, mais les contours de ces élections primaires se précisent et pourraient bouleverser les vieux schémas des élections présidentielles américaines.

Bernard Koch

mardi, février 26, 2008

SDEROT
Source : www.nuitdorient.com


Après le 6/9/07 où Israël a retrouvé sa capacité de dissuasion vis-à-vis de la Syrie et de l'Iran, Il est impératif qu'Israël la retrouve aussi vis à vis d'"un jeu de gamins". www.nuitdorient.com



LA BATAILLE POUR SDEROT

Par Ehoud Yaari, journaliste
Paru dans le Jerusalem Report daté du 3 mars 2008
Traduit par Artus pour www.nuitdorient.com

La bataille pour Sdérot n'est pas une mince affaire, ni un simple casse-tête sécuritaire acceptable. C'est tout simplement la guerre ! Le gouvernement israélien et la plupart des oppositions refusent d'accepter la réalité des faits, tout comme la totalité des médias, ou presque. Personne n'appelle "guerre" les volées de roquettes Qassam. En jargon militaire, on les appelle "nouveaux pics dans la sécurité intérieure". Le seul homme politique qui parle, comme s'il comprenait la vérité, c'est Avi Dichter, ex-chef de l'agence de sécurité Shin-Bet et ministre de la sécurité intérieure. Il a passé le plus clair de sa carrière à Gaza et dans sa ville Ashkelon, elle-même aujourd'hui sous le feu des missiles. Pour avoir exprimé son opinion publiquement, il a été réprimandé par les deux Ehoud, le 1er ministre Olmert et le ministre de la défense Barak.
Ce refus borné de reconnaître la réalité qu'une guerre est livrée contre Sdérot et qu'on n'assiste pas seulement à une autre étape dans la lutte contre la terreur arabe, vient de la non compréhension de la stratégie adoptée par le Hamas.

La doctrine explicite du Hamas est de tout faire pour éviter un embrasement général et poursuivre une guerre sans fin de "basse intensité", en utilisant une faible partie de l'arsenal militaire engrangé. L'idée est de ne pas provoquer une attaque frontale précipitée et de tout faire pour que cette guerre se prolonge le plus longtemps possible. C'est l'essence de la doctrine de la résistance ou "mouqawama" (voir Jerusalem Report daté du 13/11/07).
Le Hamas ne se fait aucune illusion sur l'issue de la bataille de Sdérot. Pour lui, c'est une question de vie ou de mort, et c'est pourquoi cette guerre se poursuit inlassablement et implacablement, même si les voisins arabes se moquent de lui, parlant de "tirs de gamins"

Pour le Hamas les dés seront jetés à Sdérot: ou bien Israël serre les dents et accepte que le Hamas s'installe à Gaza, et accumule son armement, ou bien, poussé dans ses retranchements, le Hamas est obligé d'accepter une espèce d'"union nationale", selon les dictats de Mahmoud Abbas.
Par la capitulation israélienne, c'est à dire une espèce de cessez-le-feu, le Hamas cherche à faire accepter le fait accompli dans la bande de Gaza. Alors Sdérot pourra vivre sans les tourments des Qassam, tout en en restant son otage, et, parallèlement, le Hamas gagnera l'immunité vis à vis des attaques ciblées de Tsahal et du Shin-Bet.

Le défi lancé à Israël est simple comme bonjour: se battre contre Gaza ou défendre Sdérot. Il est aujourd'hui très clair que rester sur la défensive n'apporte pas grand-chose et les roquettes continuent de pleuvoir, malgré les attaques ciblées de l'Armée de l'Air, pourtant d'une surprenante précision. Les mesures de protection de la ville sont insuffisantes et un habitant sur 5 a déjà quitté Sdérot. D'un autre côté, toute attaque terrestre de Gaza ne sera pas concluante; elle sera longue, coûteuse en pertes humaines et, en fin de compte, personne ne voudra laisser nos soldats s'enfoncer dans un bourbier. Alors que faire?

Il est certain qu'il est nécessaire de frapper le Hamas de manière à le dissuader de continuer à expédier ses volées de Qassam, frapper fort et faire très mal, afin qu'il comprenne que le prix qu'il doit payer pour continuer est au dessus de ses moyens.
Et quel est ce prix? Une seule réponse: les attaques ciblées doivent viser les institutions et les services du Hamas, grâce auxquelles il existe dans la bande de Gaza, y compris les postes de police, les installations militaires, enterrées ou pas, les ministères, tous les chefs, dans le but de démanteler l'appareil gouvernemental. Des incursions terrestres en profondeur seront nécessaires, ainsi que des opérations spéciales punitives, telles que la destruction de la seule centrale électrique.
Mais pour arriver à cela, il faudrait que l'état d'esprit change dans la sphère de décision d'Israël et que celle-ci explique au public que nous sommes en guerre. Mais attention, il faut aller jusqu'au bout, malgré les difficultés, sinon nous allons retrouver le Hamas en Judée-Samarie et, si nous ne sommes pas victorieux, nos villes du Centre, comme Kfar Saba ou Modii'n, seront à la merci de missiles venant de Cisjordanie. Si nous acceptons un cessez-le-feu, soyez sûrs que le Hamas concentrera toutes ses ressources à l'est de la ligne verte. Il lui suffit de quelques semaines pour construire des ateliers de Qassam et de mortiers.

Il est évident que dans la situation actuelle, si le Hamas n'obtient pas ce qu'il souhaite d'une capitulation via Sdérot, il s'attaquera à Ashkelon. Car aujourd'hui même, il stocke des missiles de plus longue portée et des Katiouchas. Israël acceptera-t-il des attaques contre une grande ville comme Ashkelon?
Ma pensée va aujourd'hui vers les 2 Ehoud, car tous les deux se méfient d'opérations majeures à Gaza et recherchent des ripostes équilibrées et "proportionnées" à ce défi (1). Tous les deux ont de la compassion pour les habitants de Sdérot, mais ils n'ont pas encore les moyens de les protéger (2). Ils attendent sans doute un miracle, mais si ce miracle ne se produit pas rapidement, ils ont néanmoins la solution que je leur propose.


Notes de la traduction
(1) Voir le texte ci-dessous d'un officiel du Département d'Etat qui conseille à Israël des ripostes "proportionnées", comme "message" (avertissement, on suppose), mais pas pour atteindre un "objectif" (de victoire, on suppose), pour ne pas faire dérailler le "processus d'Annapolis", de peur que des mois de diplomatie américaine ne soient réduits à néant….


A top US State Department official cautioned Israel Thursday on the use of force in Gaza as the IDF mulls an invasion to stop the rocket fire from the coastal strip.
"We urge caution and proportionality," David Welch, assistant secretary of state for Near Eastern affairs, told regional media at a press briefing here.
"Israel has the right to defend itself, just as any sovereign nation does," but "how it exercises that right is important to Israel and the United States and to everyone else," he said.
"Unchecked large-scale violence in Gaza could easily overwhelm the [Annapolis] process, and that means months of American diplomacy goes down the drain," said US Institute of Peace research associate Scott Lasensky, who recently coauthored the book Negotiating Arab-Israel Peace.
So the US, in its efforts to continue the peace process, wants to keep the situation in Gaza "at some sort of manageable level," Lasensky said.
The approach, he said, was consistent with American policy that has long supported the ability of Israel to take targeted military steps to defend itself, but has opposed attacks that serve to send a message rather than achieve an objective.
Welch also argued that Palestinians in Gaza should stop the rocket fire out of their own self-interest.
"If people in Gaza are to enjoy a better life, then it is incumbent upon those who claim they control the situation in Gaza to stop these actions which actually bring no benefit and only harm," he said.
During the briefing, Welch also brushed aside criticism leveled by Palestinian Authority Prime Minister Salaam Fayad last week in Washington at the slow progress on the ground in the shadow of negotiations with Israel.
"I respect the judgment of Prime Minister Fayad of what he would like to see from any negotiating process. On the Israeli side, there will be similar judgments about what they would like to see," Welch said.
He added, "Everybody's impatient to work on this problem and would like to see progress, so I don't expect that if you asked them the question on any day that they're going to say that they're very happy with the result, especially when this is just starting."

(2) Dans 2 ou 3 ans, Israël pourra mettre en place des moyens de défense adaptés à des missiles de courte portée et à des mortiers, bien que cela soit des moyens coûteux et encombrants.
SDEROT
GAZA

Des habitants de Sderot et de Gaza
dialoguent sur un blog


Traduction :
Gérard pour La Paix Maintenant


Ils se rencontraient à Sderot. Il y a des siècles.

Un groupe de Palestiniens de Gaza et d'Israéliens, la plupart de Sderot. Une sirène pouvait hurler à n'importe quel moment, mais ils persistaient à essayer d'imaginer comment>>ramener un peu de bon sens dans la région. Ils ont pensé à des colonies de vacances d'été pour les enfants de Gaza et de Sderot. Surtout, à créer un dialogue sans idées préconçues. La dernière fois qu¹ils se sont rencontrés à Sderot de visu, c'était il y a six mois. "Nous avons renoncé à persuader les autorités de les laisser sortir de Gaza", dit Danny Gal, l'un des organisateurs de ce dialogue. "Ces gens ne constituent pas une menace pour la sécurité, au contraire, ils sont positifs et peuvent aider à rétablir une accalmie, mais le bouclage de Gaza est total. Donc, nous avons décidé de nous rencontrer sur le Net, pour que le monde entende une autre voix de Gaza et de Sderot." Résultat : un blog commun en anglais (1) lancé en janvier, qui repose sur deux personnes en particulier : « Peace Man » de Gaza et « Hope Man » de>>Sderot. Ni l¹un, ni l'autre ne veulent révéler leur identité ou accorder des interviews, et Danny Gal parle en leur nom.

"Révéler leur identité, ce serait vraiment mettre la vie du gars de Gaza en danger. A cause de ce blog, il serait soupçonné de collaboration. Quant à celui de Sderot, c¹est lui qui l'a décidé. Il pense qu'en s¹exposant aux médias, comme cela, si tôt, il deviendrait un stéréotype dans sa ville. Il veut d¹abord voir si une dynamique peut s¹enclencher." Le 6 février, le Palestinien écrit : "La semaine dernière a été la pire de>>toutes. Depuis deux jours, la situation empire encore à Gaza, comme à Sderot. Ca a commencé par des tirs entre des Egyptiens et des Palestiniens qui voulaient laisser la frontière ouverte, et maintenant, c'est un hélicoptère israélien et des F-16, et on dit aux infos qu¹Israël va attaquer Gaza. Beaucoup de Palestiniens ont été tués et blessés."Dans d¹autres messages, il décrit de fréquentes visites à Rafah [du côté égyptien, ndt] après la brèche dans la clôture, le long de la frontière égyptienne.

Le 28 janvier, il écrit : "C'est la troisième fois que je vais en Egypte avec des amis. Même si cela a été difficile, c¹était bien. Cela faisait si longtemps que nous ne pouvions sortir de Gaza, alors, on a eu l'occasion de sentir qu¹on était libres d'aller et venir, même si ce n¹est>>pas ce dont nous rêvons, cela nous a donné de l¹espoir dans l¹avenir." Danny Gal parle du blogueur de Gaza : "Il a une trentaine d¹années, il a une licence et a été enseignant jusqu¹à ce qu¹on ait fermé son école. S¹il était israélien, on serait potes. Il est drôle, il s¹intéresse aux femmes, à sa carrière, il voudrait acheter une maison s'il peut obtenir un prêt. Ce qui lui fait le plus mal, c¹est de ne pas pouvoir sortir de Gaza. Il avait entamé un master à l'étranger, mais il a dû rentrer à Gaza et depuis, il y>>est coincé. Du coup, il ne peut plus poursuivre ses études.

"Le blogueur de Sderot décrit la reprise des tirs de Qassam. Le 3 février, pendant une accalmie : "Ma femme et moi nous sommes promenés hier après-midi dans les champs près de Sderot. Il faisait très beau, et je pensais à cette vie qui pourrait être si belle si l'on pouvait avoir une semaine sans roquette. Il est si facile de reprendre goût à une vie à peu près normale. Sur le chemin du retour, cette saloperie de sirène d¹alarme s¹est mise à retentir. Nous nous sommes aplatis sur le sol. Au bout de quelques minutes, nous nous sommes relevés et avons couru vers chez nous, car nous avions>>laissé les enfants seuls." Gal : "Le blogueur de Sderot a la quarantaine, il travaille dans le hi-tech. Il adore la région, il est très attaché à sa ville. Et il y a son bureau."

Quelques jours après ce dernier message, deux enfants de Sderot ont été blessés lors de l¹un des pires bombardements de ces derniers mois. L¹un des enfants a perdu une jambe, et les habitants de Sderot ont organisé une manifestation. Le blogueur de Sderot écrit alors : "Ne vous laissez pas tromper par vos dirigeants qui vous font croire que seule la violence vous rendra la vie plus facile." Le blogueur de Sderot est tout aussi éloigné des stéréotypes que celui de Gaza. "Contrairement aux apparences, il y a à Sderot des gens qui ne pensent pas pareil, qui comprennent que davantage de violence ne stoppera pas les tirs de Qassam", dit Gal. "Cela fait sept ans qu¹ils vivent sous les Qassam. Dans les médias, on n¹entend parler que d¹un côté. Mais, sans pouvoir>>garantir un nombre, le blog représente un camp important à Sderot." (2)Les deux blogueurs se sont rencontrés la première fois par l'intermédiaire de l¹association Center for Emerging Futures (CEF), dont Gal est l'un des dirigeants. Cette association a été fondée par Whit Jones, psychologue et homme d'affaires de l'Idaho, qui a amené deux partenaires : Ibrahim Issa, principal d¹un collège de Bethléem, et Danny Gal, 38 ans, de Petakh Tikva, psychologue des organisations et colonel de réserve.

Gal a apporté son expérience de modérateur de groupes au sein de sociétés privées au service de la création d¹une rencontre entre Israéliens, Palestiniens et étrangers. Gal : "Nous n¹essayons pas de faire la paix. Mais les gens ont peur les uns des autres à cause de tout un ensemble d'idées préconçues et de stéréotypes, et quand ils se rencontrent, toutes ces idées préconçues se modifient. Nous organisons des rencontres à Beit Jala (Cisjordanie, près de Jérusalem) entre des Israéliens, des Palestiniens et des gens d¹autres pays, qui ont une>>influence apaisante. Mais il y a aussi des rencontres à plus petite échelle, de vraies réunions de travail, comme celles qui se tenaient dans le salon du gars de Sderot, qui pourraient reprendre à l'avenir."(1)


http://gaza-sderot.blogspot.com/

LASHOAH
ENCM2
Source : lenouvelobs.com via l'AFP
en ligne le 23 février


Les enseignants mettent en cause Xavier Darcos


55 réactions

L'association des professeurs d'histoire et de géographie demande à Xavier Darcos, qui affirmait qu'"un lycéen sur deux ne sait pas ce qu'est la Shoah", "sur quelles enquêtes statistiques sérieuses" il se fonde.


L'association des professeurs d'histoire et de géographie (APHG) met en cause vendredi 22 février le ministre de l'Education, Xavier Darcos, qui a déclaré lundi qu'"un lycéen sur deux ne sait pas ce qu'est la Shoah", et lui demande quelles enquêtes statistiques sérieuses" il s'appuyait."Sur quelles enquêtes statistiques sérieuses repose cette opinion qui constitue une contre-vérité manifeste et, en même temps, laisse entendre que les professeurs d'Histoire ne feraient pas leur travail ?", demande l'association dans un communiqué.L'entourage du ministre affirme que le ministre s'est appuyé sur "des remontées du terrain" mais "pas sur une étude particulière". Il cite "une étude Sofres de 2000, disant que 55% des 18-24 ans trouvent qu'on ne leur parle pas assez de la Shoah".Questions au BrevetL'APHG rappelle que l'extermination des juifs est "enseignée en 3e et peut faire l'objet de questions à l'épreuve du Brevet", et se dit assuré que "par conscience professionnelle et parce qu'ils la jugent essentielle, les professeurs traitent donc la Shoah avec une attention particulière".Elle a reconnu "des obstacles et des conflits à cet enseignement dans des classes localisées dans certains quartiers", mais a expliqué que "dans d'autres classes de collège, des professeurs en parlent sans que cela soit inscrit dans les programmes". "A-t-on oublié que, dans nombre d'établissements, les enseignants travaillent sur la journée spécifique du 27 janvier ?", journée de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité.Des cours moins longsL'association a également regretté que, "depuis 20 ans, le ministère est parvenu à réduire l'enseignement de l'Histoire dans les séries scientifiques (S) où cet horaire est passé de 2 heures à 1 heure 15"."Ce qui m'inquiète moi, c'est que, aujourd'hui, au lycée, un élève sur deux ne sait pas ce qu'est la Shoah (...) Il est pour moi criminel que des adolescents ignorent ce qu'est la Shoah", a déclaré Xavier Darcos lundi, en réponse aux inquiétudes d'enseignants et psychologues sur le traumatisme possible de la prise en charge par des élèves de CM2 de la mémoire d'enfants morts.
IRAN
ISRAEL

INFO
DERNIERE
Source : infolive.tv du 19 février


TITRE DE DIASPORABLOG :
"DES JOURNALISTES ISRAELIENS DIALOGUENT
AVEC DES DIPLOMATES IRANIENS...A BEYROUTH"


Malgré les menaces répétées des dirigeants de Téhéran, les diplomates iraniens ont reçu la consigne de garder profil bas.

Nos journalistes ont réussi à joindre aujourd'hui l'Ambassade Iranienne à Beyrouth. Malgré les déclarations provocatrices et répétées de leur dirigeants, le personnel des Ambassades de la République Islamique semble avoir reçu comme consignes de garde profil bas.
Une interview exclusive que vous retrouverez demain sur Infolive.tv.


http://fr.youtube.com/watch?v=ukzAxi2fL2M&feature=user


*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-**-*-*-*-

NOS EXCUSES

C'EST PAR PRECIPITATION QUE NOUS AVONS CONFONDU, CE MATIN, L'INTERVIEW D'UN JOURNALISTE LIBANAIS INTERROGE PAR OLIVIER RAFOWITZ, DIRECTEUR D'INFOLIVE.TV AVEC L'INTERVIEW EXCLUSIVE QUE NOUS ATTENDIONS AVEC IMPATIENCE ET PROMIS PAR NOS CONFRERES ISRAELIENS DEPUIS HIER SOIR, DU PORTE-PAROLE DE L'AMBASSADE D'IRAN A BEYROUTH.
NOUS AVONS RETABLI L'ORDRE DES QUE CETTE INTERVIEW ETAIT RECUPERABLE.

NOUS VOUS PRIONS DE BIEN VOULOIR NOUS EXCUSER POUR CETTE ERREUR.





lundi, février 25, 2008

LASHOAH
ENCM2
Source : lenouvelobs.com
en ligne le 21 février à 18h 38
sur Diasporablog à 23h 48


Le mémorial de Yad Vashem
soutient l'initiative de Sarkozy


3 réactions

Dans une lettre adressée à l'ambassadeur de France en Israël, le président et le directeur du mémorial de Yad Vashem, dédié aux victimes du génocide nazi, ont apporté leur soutien à l'idée de confier aux jeunes de CM2 la mémoire d'un enfant juif de France tué pendant la seconde guerre mondiale.


Le mémorial de Yad Vashem dédié aux victimes du génocide nazi a apporté son soutien, jeudi 21 février, à l'idée du président français Nicolas Sarkozy de confier aux enfants CM2 la mémoire d'un des 11.000 enfants juifs de France tués pendant l'Holocauste.Une lettre, de Yossef Lapid, président de Yad Vashem, et son directeur Avner Shaliv, adressée à l'ambassadeur de France en Israël Jean-Michel Casa rend compte de cette position. "Nous voudrions, par votre intermédiaire, remercier Monsieur le Président de la République française Nicolas Sarkozy pour sa volonté de renforcer la mémoire de la Shoah auprès des enfants de France. Nous sommes certains que le système éducatif français saura réaliser au mieux sa proposition", écrivent les deux hommes."Nous, qui sommes à la tête de Yad Vashem, exprimons notre soutien et notre reconnaissance pour cette initiative fidèle à la tradition d'humanisme de la France", ajoutent les deux responsables dans la lettre datée du 21 février, rendue publique par Yad Vashem.Dévoilé le 13 février par Nicolas Sarkozy devant les responsables de la communauté juive, le projet initial, prévoyait que chaque élève de dernière classe d'école primaire connaisse dès la rentrée 2008 "le nom et l'existence d'un enfant mort pendant la Shoah".Cette annonce avait provoqué de très nombreuses protestations jusqu'au sein de la majorité politique et de la communauté juive, ainsi que de la part de nombreux psychologues.La possibilité d'aménager le projet a été évoquée par l'entourage du président.
CESARS
2008

DERNIERE MINUTE

LA GRAINE ET LE MULET, film d'Abdelattif Kechiche,
grand vainqueur de la soirée des Césars 2008

Victoire inattendue, mais méritée, pour le film d'Abdellatif Kechiche "LA GRAINE ET LE MULET" qui vient de recevoir 4 Césars dont celui du meilleur film de l'année. L'actrice, à l'affiche de ce film, Hafsia Herzi, a, quant à elle, été sacré meillleure espoir féminin.

Le film a été produit par Claude Berri (réalisateur en 1967 du "Vieil Homme et l'Enfant" avec l'inooubliable Michel Simon).
LASHOAH
ENCM2
Source : lenouvelobs.com
en ligne le 21 février à 18h 56
sur Diasporablog à 23h 40


Mémoire de la Shoah au CM2 :
85% de Français hostiles


72 réactions


Selon un sondage Ifop, une très large majorité de Français désapprouve la proposition de Nicolas Sarkozy de faire porter aux écoliers la mémoire d'enfants victimes de la Shoah.


Plus de huit Français sur dix rejettent l'idée de Nicolas Sarkozy de confier aux écoliers de CM2 la mémoire d'un enfant juif de France victime de la Shoah, selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche (JDD), mis en ligne sur le site du journal, jeudi 21 février.85 % des personnes interrogées déclarent ainsi désapprouver cette proposition de perpétuer au cours de l'année scolaire la mémoire d'un des 11.500 enfants juifs tués.61 % des personnes interrogées sont contre l'éventuel aménagement de faire porter la mémoire d'un enfant tué par une classe entière.Sondage réalisé par internet les 20 et 21 février 2008 auprès de 1.005 personnes âgées de 18 ans et plus sélectionnées selon la méthode des quotas.
DESDEPUTES
EUROPEENS
AUPROCHEORIENT
Source : lemonde.fr en ligne le 20 février à 21h 05
sur Diasporablog à 23h 12


Des parlementaires européens
bouleversés après une visite au Proche-Orient


Quand elle a reçu au Parlement de Riga l'invitation de Medbridge à participer à une virée express au Proche-Orient, la députée lettone Vaira Paegle a été stupéfaite. En un marathon de quatre jours, l'association proposait à une soixantaine de parlementaires issus de vingt et un pays européens de rencontrer à Amman le roi de Jordanie, à Jérusalem le président et le premier ministre d'Israël, et à Ramallah les responsables de l'Autorité palestinienne. Vaira Paegle s'est embarquée dans l'aventure. Au Reichstag, le député Karl Lamers, vice-président de l'assemblée parlementaire de l'OTAN, n'a pas non plus hésité : "C'est dans cette région que se joue la sécurité du monde." Quant au député portugais Joao Soares, il s'impatientait : "Il n'est que temps d'avoir une voix européenne qui porte ! Et ce n'est pas en Tony Blair, chargé de représenter le Quartet, que l'on peut faire confiance ! Un type qui a été complice de la guerre en Irak ne peut agir en notre nom !"

Ils sont arrivés à Amman, le 3 février, et le roi Abdallah II les a d'emblée surpris par sa fermeté. "Les élections américaines font de l'année 2008 un tournant crucial, a-t-il dit. Or d'excellentes conditions sont réunies pour faire aboutir le processus de paix. Le courant passe entre les négociateurs israéliens et palestiniens ; à la communauté internationale de les soutenir !" Quel crédit donner à l'Autorité palestinienne installée à Ramallah et totalement coupée du Hamas ?, demande le Portugais Soares. "On sait que le Hamas prend ses directives en Iran. C'est là le drame !, répond le roi. On n'a pas le choix de l'interlocuteur." Qu'attendez-vous de l'Europe ?, interroge le Français Jean Bardet. "Qu'elle pèse de tout son poids pour que les derniers 10 % du chemin vers la paix aboutissent. Qu'elle comprenne que l'enjeu dépasse le problème palestinien et porte sur le Liban, la Syrie et l'Iran. Qu'elle sache convaincre Israël que ce qui est sur la table, c'est la paix offerte avec cinquante-sept nations. Le conflit est entre modérés et extrémistes. Si l'on échoue, c'est terrible !"

Dans le bus qui file à Jérusalem, les parlementaires affûtent leurs questions pour le président Shimon Pérès qui les reçoit à dîner. Celui-ci insiste sur la "respectabilité" des leaders de l'Autorité palestinienne. Mais Gaza ?, insiste François-Xavier de Donnea, ex-ministre belge de la défense. "Nous nous sommes retirés ; quel plus grand geste pouvions-nous faire ?, dit M. Pérès. Notre position à cet égard est la même que celle du président palestinien. Les organisations politiques savent qu'il faut faire des compromis, les organisations religieuses le refusent, obsédées par notre destruction. Attendons les élections de 2009 en espérant que le peuple comprenne et se détourne des fanatiques."

Il faut aller à Ramallah. La délégation y arrive, dès le petit matin, découvrant la barrière de sécurité électronique entourant la Cisjordanie. Salam Fayad, premier ministre de l'Autorité palestinienne passé par la Banque mondiale et le FMI, ne connaît pas la langue de bois. "Nous avons échoué lamentablement, dit-il. Notre propre Parlement ne fonctionne pas et notre gouvernement n'a aucun contrôle de ce qui se passe à Gaza." Il semble écrasé par la difficulté de sa tâche : "Il faut développer l'économie, créer des emplois, attirer les investissements internationaux, pas facile avec tous ces check-points !" Quant au processus de paix, oui, il croit possible de l'achever au cours de 2008 puisque, dit-il, "nos vues sont proches de celles des Israéliens". Annapolis étant une initiative américaine, à l'Europe, insiste-t-il, de s'impliquer davantage.


LES QUESTIONS FUSENT

Le Portugais Soares se dit encouragé : "Voilà un homme qui ne rejette pas la responsabilité sur les autres et qui donne de l'espoir !" Le baron Kilclooney, de la Chambre des Lords, renchérit : "Il est totalement opposé au terrorisme et veut à tout prix un accord avec Israël. Mais quel est son pouvoir face au Hamas qui semble gagner en influence, même en Cisjordanie ?" Retour à Jérusalem où la ministre des affaires étrangères, Tzipi Livni, affiche son obsession pour la sécurité, et où la présidente de la Knesset, Dalia Itzik, se demande ce que feraient les pays européens s'ils étaient confrontés, comme la ville de Sderot l'an passé, à plus de 1 000 roquettes en provenance de Gaza. Tonique, le premier ministre, Ehoud Olmert, affirme, lui, que les relations entre Israël et l'Europe sont meilleures qu'elles n'ont été depuis quarante ans. "Peut-on alors influencer le processus de paix ?", demande la Lettone. "La paix se négocie à deux ! Et surtout pas avec la Ligue arabe dont les pays sont souvent plus extrémistes que les Palestiniens", répond M. Olmert.

Les questions fusent. Quid de nouvelles implantations ? "Il n'y en a pas !" Et le démantèlement des autres ? "Impossible de déménager des gens installés depuis plus de trente ans avec des enfants !" Comme le groupe s'apprête à rencontrer le président de l'Autorité palestienne : "Saluez-le ! On est en contact permanent !" Mahmoud Abbas confirme et tient à un accord en 2008. Gaza ? "En cas d'accord avec Israël, on y organisera un référendum." Mais les installations juives doivent être démantelées, le droit au retour des réfugiés reste inscrit dans la feuille de route... Il est des compromis inimaginables.

Les parlementaires sont bouleversés, troublés par la concordance des discours sur le processus de paix et la menace iranienne, mais effarés par certains blocages. "Sur le conflit palestinien se sont superposé le djihad et l'arme des attentats-suicides et des martyres. Tout est faussé !", résume la députée espagnole Beatriz Rodriguez-Salmones. La plupart restent persuadés qu'il n'y aura jamais de moment plus favorable à la paix, déterminés à s'impliquer, dans leurs Parlements respectifs, et dans Medbridge qui devrait les réunir à nouveau.


Annick Cojean
LASHOAH
ENCM2
Source : la newsletter du CRIF
distribuée le 20 février


Le CRIF appelle à la mise en œuvre aménagée
de la proposition de Nicolas Sarkozy


Le CRIF appelle à l'apaisement de la polémique qu'il juge largement artificielle au sujet de la proposition du Président Nicolas Sarkozy, annoncée lors du dîner du CRIF du 13 février, d'instituer un lien de mémoire entre les enfants du CM2 et les enfants juifs déportés de France et envoyés à la mort.

Le CRIF salue cette proposition pour son caractère humaniste et estime que la fin du primaire est un moment opportun pour sensibiliser les enfants aux risques de l'antisémitisme et du racisme.

Le CRIF pense que des aménagements seront nécessaires pour que cette proposition puisse jouer son rôle éducatif effectif d'alerte civique et de stimulant à un travail historique personnel.

Le CRIF pense notamment qu'il vaut mieux élargir cette mémoire à l'ensemble d'une classe et souhaite qu'aux histoires d'enfants déportés s'associent des récits de sauvetage. Ainsi ce travail favorisera l’éducation à la tolérance de l’autre, quel qu’il soit.

Le CRIF estime que les critiques contre cette proposition sont, pour certaines excessives car il n'est pas question d'identification mortifère mais de sensibilisation, et, pour d'autres nauséabondes, dans la mesure où elles refusent d'admettre le caractère universel de la Shoah et accentuent les amalgames et les compétitions victimaires.
LASHOAH
ENCM2

DEBATTONS

Shoah :
un appel du Nouvel Obs
contre la proposition Sarkozy


Voici le texte d'un appel lancé dans le Nouvel Observateur du 21 février à propos de la proposition du chef de l'Etat de confier à de jeunes enfants la mémoire d’autres enfants morts victimes de l'Holocauste.

"L'appel du Nouvel Observateur"

"Les personnalités signataires de cet appel se placent résolument en dehors de toute stratégie politique et de toute spéculation électorale. Elles apprécient diversement, sur tel ou tel point, la façon dont le président et le gouvernement conçoivent leurs responsabilités. Mais il s’agit ici d’une urgence citoyenne. Nous adjurons le président de la République de revenir sans attendre sur une proposition qu’il a cru devoir faire dans un lieu déjà communautaire et juif. Il s’agit du désir du président de confier à de jeunes enfants la mémoire d’autres enfants morts victimes de la Shoah. Nous nous refusons à discuter la noblesse des intentions, la bonne volonté et le niveau de spiritualité qui animent un tel projet. Mais nous en voyons déjà les effets et ils sont catastrophiques. Ils divisent les communautés y compris, et peut-être plus encore que les autres, la communauté juive. Ils suscitent déjà une sordide compétition des victimes, ils empoisonnent toutes les ambitions pédagogiques des professeurs et ils sont désavoués par tous les pédiatres et les psychanalystes. Il faut purement et simplement renoncer à cette proposition. Nous saurions tous gré au président de la République française de faire ce geste indispensable.

Jean Daniel


Diasporablog ne prendra position sur cet appel pour ne pas envenimer la polémique. Diasporablog préfère donner la parole aux témoins et à ceux qui ont en charge de préserver la mémoire juive plutôt de prendre position sur un sujet aussi sensible que le devoir de mémoire.

Nous publions cet appel pour suscter le débat que nous appelons, en revanche de tous nos voeux, regrettant par ailleurs que peu de juifs de base ne se soient prononcés sur la proposition du Chef de l'Etat Français. Face que cet appel les fasse réagir. Sur Diasporablog, bien sur.

Bernard Koch

dimanche, février 24, 2008

TOUS
ENSEMBLE

La correspondance d'un professeur des écoles que nous publions nous a été communiqué par l'un de nos correspondants. C'est parce que Diasporablog adhère à son combat que nous rendons publique la lettre de ce professeur.


Bonjour,

Laure Véziant professeur des écoles à Montélimar.

Je suis la maîtresse de Gevorg, le fils de Karin et Armen, qui est arrivé en Cours Préparatoire dans ma classe l'an dernier.
Je suis la maîtresse de Gevorg qui a disparu de ma classe vendredi 16 novembre en laissant toutes ses affaires, même ce gros bâton de colle dont il est si fier.
Je suis la maîtresse de Gevorg et d'autres encore dans la même situation, qui voient sa chaise vide tous les jours et qui savent que leur tour peut arriver.
Je suis la maîtresse de 22 enfants de 6 ans qui apprennent qu'en France un enfant peut être obligé de s'enfuir de nuit avec sa famille parce qu'il n'est pas français.
Je suis une maîtresse qui doit enseigner à 22 enfants, qu'on est tous égaux, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs, que les lois sont faites pour nous protéger, que c'est ce qu'on appelle les droits de l'homme dont on est si fiers en France.
Je suis une maîtresse qui doit arriver à faire comprendre à 22 enfants que l'on doit résoudre les problèmes en s'expliquant, et que lorsqu'on est dans son droit on sera écouté et protégé. « parce que c'est ça la justice, hein maîtresse ? »
Je suis la maîtresse d'autres enfants sans papiers qui me regardent faire l'appel sans Gevorg et qui continuent à apprendre à lire dans la langue d'un pays qui ne veut pas d'eux
Je suis une maîtresse parmi tant d'autres qui devraient tous les jours essayer d'expliquer l'inexplicable, accepter l'inacceptable, et ravaler cette rage et ce dégoût d'être la fonctionnaire d'un Etat qui mène une chasse à l'homme abjecte et dégradante.

Aujourd'hui je voudrais vous faire comprendre à quel point mes collègues et moi-même sommes choqués par ces drames humains, par cette politique de chiffres, de pourcentages et de quotas appliquée à des personnes, des hommes, des femmes et des enfants.Je voudrais vous faire comprendre à quel point cette souffrance engendrée par cette politique, devient ingérable, insupportable pour nous, comme pour les enfants et les familles concernées.
Je voudrais vous dire à quel point nous avons mal devant ces bureaux vides, ces cahiers abandonnés et ces stylos que personne ne vient réclamer.
Je voudrais vous dire à quel point j'ai peur d'arriver en classe et d'avoir perdu Gevorg ou Alexandre ou un autre encore, parce que, non, ce ne sont pas des numéros ou des quotas, mais parce que je les connais, je connais leurs sourires, je connais leurs yeux.Nous n'en pouvons plus de nous taire et de voir des familles en danger rejetées en toute connaissance de cause !
Nous n'en pouvons plus de nous demander en permanence ce qui va leur arriver là bas !Nous ne voulons plus être complices de non assistance à personne en danger.
Je voudrais vous faire partager cette réflexion de William Faulkner :"Le suprême degré de la sagesse est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue pendant qu'on les poursuit."Alors merci à tous d'être là et de partager le rêve de Karin, Armen, Alexandre, Gevorg et Grigory leurs enfants : Vivre sereinement auprès de nous, venir chaque matin à l'école, et que ce rêve, avec eux et avec tous ceux qu'on veut chasser hors de notre pays, on ne le perde pas de vue.

Laure Véziant
professeur des écoles à Montélimar



Bureau Vigilance Paris 12;
collectif Vigilance paris12;
parrains-marraines@collectif12.com;
annick.flageollet


Apportent leur soutien à Laure Véziant :

Martine Leibovici A: Anne Amiel , Anne Kupiec , François Aubral , Hamid Barkat , Yolande Benarrosh , Cécile Blatrix , Meg Bortin , Catherine Chalier , Christiane Frougny , Claude Sahel , Denyse Cohen , Sonia Dayan-Herzbrun , Eleni Varikas , Enzo Traverso , Emmanuelle Touati , Eric Lecerf , Etienne Tassin , Laurent Fleury , Nadine Fresco , Nicole Gabriel , Geneviève Halimi , Géraldine Muhlmann , Micaela Henich , Henri Raczymow , Hourya Bentouhami , Lea KALAORA , Olivier Le Cour-Grandmaison , Marco Lessana , Gérard Mairet , Nicole GERSEN , Nurith Aviv , Pachet , Philippe Zard , Sarah , Rachel Saidani , Raymonde Coudert , Ìzio Rosenman , Sonia Combe , Valérie Gérard
INFO
COM
Source : OUEST-FRANCE Nantes du 18 février


Un centre pour la culture juive à Nantes



La communauté juive de Nantes a inauguré son centre culturel. Sa réalisation a été financée, pour l'essentiel, par la ville, le Département et la Région.


En privé, le Rabbin Yoni Krief de Nantes et de sa région affirme que « c'est la main de Dieu et la volonté des hommes ». D'autres évoqueront un simple hasard. Toujours est-il que les anciens locaux du tribunal des prud'hommes, à Nantes, jouxtent la synagogue de l'impasse Copernic. Et que ces locaux, sont devenus, au terme d'un long parcours, un centre culturel juif, le centre André Neher, du nom d'une grande figure intellectuelle du judaïsme. Jean-Marc Ayrault, le député-maire de Nantes, l'a inauguré hier dimanche. L'élue socialiste Michelle Meunier y représentait le président du conseil général. Alain Gralepois remplaçait le président de la Région. La sénatrice UMP Monique Papon était également présente.


Responsables politiques de tous bords

La ville de Nantes finance 60 % d'une facture de plus de 300 000 €. La Région, le Département et la communauté ont payé le reste. « Les responsables politiques, de tous bords, ont toujours soutenu le projet », note le docteur Luc Pincaud, président régional des communautés juives. En appliquant la règle nantaise : pas d'aide à la construction des lieux de cultes, mais participation à la construction et au fonctionnement de la partie associative et culturelle. C'est le cas avec les mosquées Nord et Malakoff, ou encore un projet catholique passage Sainte-Croix. « Nous sommes dans le respect de la loi de séparation des Églises et de l'État », fait remarquer le député-maire. Devant la communauté, Jean-Marc Ayrault est revenu sur un millénaire d'une histoire marquée, à Nantes, par des événements tragiques. Du massacre de familles juives par les Croisés, en 1236, à la disparition presque quasi totale des juifs de Nantes après les rafles de 1942... Il faudra attendre l'arrivée des rapatriés d'Afrique du Nord, en 1962, pour que se reforme une communauté.

Rescapé de l'enfer des camps, Ernest Gluck a participé à l'accueil des réfugiés. Et c'est lui qui, dans les années 80, sera à l'origine du projet de centre culturel. Ouvert sur l'extérieur, le centre diffusera la culture juive, formera des jeunes, accueillera des étudiants juifs, proposera des conférences. « Chacun doit être fier de ses origines et de sa culture. Il ne faut pas les occulter, mais les faire connaître », rappelle Jean-Marc Ayrault. « Être bien par rapport à sa propre culture est une condition de l'ouverture aux autres. » L'élu insiste aussi sur la nécessité de regarder notre histoire en face, « non pas pour culpabiliser mais pour construire une mémoire partagée, en réconciliant tout le monde autour des valeurs de la République. » Il ajoute : « Avec le travail sur l'histoire et la mémoire, il ne s'agit pas de montrer du doigt, mais d'interpeller car les combats contre l'oppression sont toujours actuels. »La chorale de la communauté juive a pris le relais. Elle a interprété la Marseillaise.


Marc LE DUC.
MUNICIPALES
2008
Source : lemonde.fr en ligne le 21 février à 9h 21
sur Diasporablog à 11h 25



Rama Yade perturbe elle-même
son parachutage réussi


Rama Yade a-t-elle commis un "péché de jeunesse" ? Après avoir comparé les journalistes à des "charognards" à propos de l'affaire du SMS de Nicolas Sarkozy, la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme provoque une nouvelle polémique dans le cadre de sa campagne municipale à Colombes. Samedi dernier, devant les jeunes de la ville, la n° 3 sur la liste du maire UMP a fustigé "cette gauche qui dit défendre les modestes, les minorités et les immigrés, qui s'en prend à moi parce que je suis noire". Ces propos, diffusés en vidéo sur le site du journal Le Parisien (à voir ici), témoignent d'une campagne tendue dans cette ville des Hauts-de-Seine, particulièrement dans les cités où Rama Yade est en mission pour reconquérir l'électorat populaire.

Des Bouviers au Grèves, en passant par les Fossés-Jean ou le Petit-Colombes, ces quartiers ont voté à gauche aux dernières élections. Ségolène Royal, lors de la consultation présidentielle, est arrivée en tête. Si le 9 mars, leurs électeurs votaient majoritairement pour la liste conduite par le conseiller général PS Philippe Sarre, la ville risquerait d'être perdue pour la droite. Rama Yade avait donc été "invitée" par Nicolas Sarkozy à venir donner un coup de main à la maire sortante UMP, Nicole Goueta, pour séduire cet électorat.

Pour y parvenir, la secrétaire d'Etat visite toutes les familles, monte les escaliers, frappe aux portes des appartements HLM pour vanter "le bon bilan" de l'équipe sortante. Tout en s'imposant deux règles d'or : discrétion et modestie. Le crash retentissant du porte-parole de l'Elysée, David Martinon, à Neuilly, sous l'œil des médias, a servi de leçon. "Je mène ma petite campagne dans mon coin", déclarait Rama Yade, il y a une semaine. Elle refuse d'être suivie par des photographes dans ses visites de quartiers. Et surtout pas d'équipes de télévision ! Tout juste accepte-t-elle de parler, selon son expression, aux "journalistes modestes" de la presse locale, qui eux n'iront pas crier sur les toits ses faits et gestes. Car, d'après elle, "face aux électeurs, il faut être d'une extrême modestie. Le suffrage universel, c'est être entre leurs mains. Il n'y a pas de place pour les présomptueux. Faire campagne, c'est d'abord écouter. Les caméras, les photos, ça me gêne."

Cette stratégie avait, jusqu'à maintenant, été assez payante. Contrairement au parachutage de certaines têtes d'affiche, à Paris, qui ne suscite pas une adhésion enthousiaste sur le terrain, celui de la benjamine du gouvernement apparaissait comme une réussite. Si Rama Yade s'imposait une diète médiatique, c'était aussi pour masquer les reproches des militants de gauche sur le terrain. Ils la qualifient de "traître" car elle fait cause commune avec Nicole Goueta qui, rappellent-ils, "a interdit la cantine aux chômeurs et a été condamnée par la justice sur les mariages mixtes." Malgré toutes ces précautions, Rama Yade n'a pu échapper à une caméra, le 16 février. Pour sa première réunion publique à Colombes, au côté de l'ancien international de foot, Basile Boli, elle pensait maîtriser sa communication : elle lisait ses notes. Son naturel bouillonnant a balayé toutes ses bonnes intentions de "discrétion".


Jean-Pierre Dubois
LASHOAH
ENCME2
Source : lenouvelobs.com en ligne le 21 février


Accoyer annonce une mission d'information
à l'Assemblée

6 réactions


"Le Parlement doit être un acteur majeur de ce débat", selon Bernard Accoyer qui déclare qu'une mission d'information sur les questions mémorielles va être proposée à la conférence des présidents qui organise les travaux de l'Assemblée Nationale.


Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a annoncé lundi 18 février la création fin mars d'une mission d'information "sur les questions mémorielles", après la proposition de Nicolas Sarkozy concernant les élèves de CM2 et la mémoire de la Shoah."J'ai décidé de proposer, dès la prochaine réunion de la conférence des présidents, la création d'une mission d'information sur les questions mémorielles", a déclaré Bernard Accoyer à des journalistes.La prochaine conférence des présidents, qui organise les travaux de l'Assemblée, est prévue le mardi 25 mars, à la reprise des travaux après la suspension pour les municipales et les cantonales."Le président de la République a raison de soulever la question mémorielle et de l'enseignement de la Shoah (...) Le Parlement doit être un acteur majeur de ce débat", a souligné Bernard Accoyer."la question mémorielle"Lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France, Nicolas Sarkozy avait proposé de "confier la mémoire" des enfants tués durant la Shoah aux écoliers de CM2."

Le gouvernement prévoit une large concertation sur ces questions délicates avant leur mise en oeuvre. La représentation nationale doit aussi, en pleine légitimité, se saisir de la question mémorielle", a fait valoir Bernard Accoyer.Selon lui, "s'agissant d'un débat concernant la cohésion nationale, l'apprentissage des valeurs républicaines, et du sentiment d'appartenance à une Nation, le Parlement doit être un acteur majeur".Tous les groupes politiques de l'Assemblée seront représentés dans cette mission d'information "dont j'assurerai la responsabilité, dans les mêmes conditions que pour la laïcité en 2003", qui était présidée par le président de l'Assemblée d'alors Jean-Louis Debré, a-t-il précisé."La mission pourrait auditionner très largement, en particulier historiens, sociologues, philosophes, enseignants, monde associatif", a ajouté Bernard Accoyer.
LEGANG
DESBARBARES
PROCES
Source : lenouvelobs.com avec l'Associated Press
en ligne le 19 février


INFO
DERNIERE


Ilan Halimi :
"le gang des barbares" renvoyé aux assises

Vingt-et-une personnes, dont Youssouf Fofana, sont renvoyées devant la cour d'assises des mineurs. Le procès ne devrait pas se tenir avant 2009. Sept autres personnes sont renvoyées devant le tribunal correctionnel et une devant le tribunal pour enfant statuant en matière criminelle.



Youssouf Fofana, 25 ans, principal suspect dans l'enlèvement et la mort d'Ilan Halimi, au départ de la Côte d'Ivoire lors de son extradition en mars 2006 (Sipa) Youssouf Fofana, mis en examen dans l'enquête sur l'enlèvement et la mort d'Ilan Halimi en février 2006, a été renvoyé, lundi 19 février, devant la cour d'assises des mineurs de Paris avec vingt autres personnes par les juges d'instruction en charge de ce dossier.Les juges ont notifié lundi leur ordonnance de renvoi. Vingt-et-une personnes, dont Youssouf Fofana, sont renvoyées devant la cour d'assises des mineurs, deux d'entre eux étant mineurs au moment des faits.

Le procès doit se tenir à huis clos. Sept autres personnes sont renvoyées devant le tribunal correctionnel et une devant le tribunal pour enfant statuant en matière criminelle.Youssouf Fofana, 27 ans, est notamment mis en examen pour "enlèvement et séquestration en bande organisée", "actes de tortures et barbarie commis en raison de l'appartenance de la victime, vraie ou supposée, à une ethnie, race ou religion" et "assassinat commis en raison de l'appartenance de la victime, vraie ou supposée à une ethnie, race ou religion".Il est également poursuivi pour avoir tenté d'enlever cinq autres personnes. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.En octobre dernier, Youssouf Fofana a déjà été condamné à un an d'emprisonnement ferme par le tribunal correctionnel de Paris pour "outrages à magistrats", en l'occurrence les juges chargés de l'enquête sur la mort d'Ilan Halimi.Pas de procès avant 2009Les vingt autres personnes renvoyées devant les assises des mineurs le sont notamment pour "enlèvement en bande organisée", "enlèvement suivi de la mort de la victime", "séquestration en bande organisée suivie de la mort de la victime". Les sept prévenus renvoyés en correctionnelle sont poursuivis pour des délits de non assistance à personne en péril ou non dénonciation de crime.Au total, 30 personnes étaient mises en examen dans ce dossier, dix-neuf sont encore en détention provisoire. Une seule a bénéficié d'un non-lieu.

Le procès ne devrait pas intervenir avant 2009, selon une autre source judiciaire.Ilan Halimi, 23 ans, de confession juive, avait été enlevé le 21 janvier 2006 après un rendez-vous avec une jeune femme et séquestré pendant plus de trois semaines. Ses ravisseurs avaient demandé une rançon de 450.000 euros à sa famille avant de réduire progressivement la somme.Le jeune homme, qui avait subi des sévices, a été retrouvé le 13 février 2007 agonisant près de la gare RER de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). Il était menotté et nu le long d'une voie de chemin de fer, son corps portant de nombreuses traces de brûlures. Il est décédé lors de son transfert à l'hôpital.L'une des jeunes femmes ayant servi d'appât avait choisi de se rendre à la police après avoir été identifiée par des proches à la suite de la diffusion d'un portrait-robot dans la presse.Un premier coup de filet des policiers avait permis d'arrêter dès la mi-février une quinzaine de personnes dans une cité de Bagneux (Hauts-de-Seine) où le jeune homme avait été détenu dans un appartement inoccupé.Parce qu'il était juif.

Le 26 février 2006, une manifestation organisée par plusieurs associations, dont SOS Racisme, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA), avait rassemblé plus de 30.000 personnes à Paris dont de nombreuses personnalités du monde politique, intellectuel, associatif, religieux et du spectacle.Youssouf Fofana s'était enfui en Côte d'Ivoire. Interpellé le 23 février 2006, il avait été extradé le 4 mars puis mis en examen et incarcéré dans la nuit du 4 au 5 mars 2006. Un mois plus tard, il a reconnu avoir joué un "rôle de meneur", mais "fermement nié" avoir donné la mort au jeune homme ainsi que tout motif antisémite lié à ce crime. Certains de ses co-accusés ont donné une autre version, assurant que c'est en raison de son origine juive qu'Ilan Halimi a été enlevé puisque ses ravisseurs pensaient que les juifs avaient de l'argent.



samedi, février 23, 2008

LASHOAH
ENCM2
Source : la newsletter du figaro.fr
diffusée le 18 février


Shoah à l'école :
ce qu'en disent les élèves de CM2
Marielle Court et Marie-Christine Tabet


Le Figaro a interrogé des enfants de 10-11 ans. S'ils connaissent peu les faits historiques, ils semblent avides de les comprendre.

«C'est choquant mais c'est la réalité, il faut en parler, on ne peut pas laisser ça de côté», commente Gala, en 6e dans un collège parisien. «En CM2, l'an dernier un élève a fait un exposé sur l'extermination des juifs, c'était trop horrible (…), je n'en garde pas un bon souvenir. On se sentait un peu coupable», lance à l'inverse Ava, une de ses camarades de classe. Les vives réactions provoquées par la proposition du président de la République de faire parrainer un enfant juif mort en déportation par un élève de CM2 montrent à quel point il est difficile

Entre faits historiques et émotion, entre enseignement et im­prégnation culturelle, que savent les enfants de CM2 de cette sombre période de l'histoire ? Leur connaissance des dates semble un peu approximative. «La Deuxième Guerre mondiale ? 1939-1989 ?», répond avec une légère hésitation Léo. Manon, à Valenciennes, qui étudie en ce moment Napoléon et les conquêtes d'Égypte, confond, elle, la Révolution française et la Seconde Guerre mondiale.


Des témoins racontent

«C'est la guerre de “39-45”», corrige Violette, élève de CM2 qui n'a pas pourtant pas eu de cours sur cette période. Quand au mot même de Shoah, synonyme de «l'extermination des juifs» pour certains, il provoque un laconique «connais pas» chez d'autres.
Mais, à défaut de cours magistraux, les enfants apprennent avec des témoins : «Il y a deux ans, des personnes sont venues dans notre école. L'un nous a raconté comment il s'était caché durant la guerre. L'autre avait hébergé des juifs. On se rend mieux compte quand on les rencontre», reprend Adèle. «Quand on demande à mon arrière-grand-père ce qui se passait, il nous répond qu'il se battait contre les Allemands pour empêcher de tuer des juifs», raconte à son tour Claire, en CM2. «Comme ma famille est juive, ma mère m'en a beaucoup parlé. J'ai vu des tas de films, des émissions, j'ai lu des livres», assure Augustin. Au hit-parade de la littérature, Le Journal d'Anne Frank, ou Mon amie Anne Frank, et encore Survivre avec les loups, sont dans les bibliothèques des familles qui veulent le plus vite possible ouvrir cette page de l'histoire. Emma a tout lu. «J'ai appris des tas de choses», ajoute fièrement la jeune fille.

Issus le plus souvent de familles qui se veulent concernées, ces enfants souhaitent-ils en savoir plus ? «Je ne crois pas que cela soit une bonne idée de parrainer un enfant mort, explique spontanément Elsa qui a suivi l'actualité. Ce serait trop lourd et trop triste.» Pourtant, la petite fille scolarisée dans le XIIIe arrondissement parisien vient de participer à un «travail de mémoire» dans son école où une plaque commémorative a été installée en souvenir des enfants de l'établissement raflés pendant la dernière guerre. Manon, qui elle aussi a entendu la proposition du chef de l'État, trouve de son côté l'idée très bonne. «Il veut faire lire la lettre d'un jeune enfant juif dans toutes les classes !», s'enthousiasme la fillette qui, entre la lettre de Guy Môquet et la mémoire de la Shoah, confond les initiatives du chef de l'État.
Priorité aux manuels de maths
«Nous avons étudié la Première Guerre mondiale mais pas la seconde», raconte encore Emma en classe de 6e dans un collège public parisien. «Nous, on a travaillé sur la royauté et la Révolution française», ajoute son amie Adèle.

Les instituteurs, pas toujours à l'aise avec cette période de l'histoire, préfèrent parfois l'ignorer. «L'étude des Carolingiens ou les châteaux de la Loire, c'est plus facile», explique Hubert Tison, secrétaire général de l'Association des professeurs d'histoire et géographie. Sans compter que les mairies, faute de moyens, achètent prioritairement les manuels de maths et de français mais pas ceux d'histoire. «Certains pourtant sont très bien faits sur l'histoire contemporaine. Chez Hatier, il y a deux pages sur le génocide», explique encore l'enseignant.

ISRAEL
60ANS
Source : israelvalley.com en ligne le 19 février



DES CHORISTES à l'UNESCO
avec le soutien de Simone Veil,
Charlotte Gainsbourg,
Yvan Attal.
140 jeunes musiciens d'Israël.


Le 20 février 2008 aura lieu à l’UNESCO le grand concert des 60 ans d’Israël. 140 jeunes musiciens et choristes de l’orchestre symphonique et de la chorale Thelma Yellin joueront au profit de Yad Layeled France. Sous la présidence de Simone Veil et en présence de Charlotte Gainsbourg, Yvan Attal, Nathalie Dessay et Laurent Naouri, ce concert sera présenté par Ivan Levaï.
Programme : Chants populaires israéliens et yiddish (Yerushalaim shel zahav, Shalom Aleichem, Oifn Veg…), Gabriel Fauré (Fantaisie pour Flûte et orchestre Opus 79), Felix Mendelssohn (Concerto en Mi mineur Opus 64), Ludwig van Beethoven (Symphonie no.1 en Do majeur Opus 21).
L’école des Arts Thelma Yellin a été créée en 1961. Son orchestre symphonique compte 70 des plus grands et jeunes musiciens d’Israël, âgés de 14 à 18 ans. Certains diplômés de l’orchestre sont devenus des musiciens et des solistes exceptionnels très demandés en Israël et à l’étranger. L’orchestre est réputé pour son haut niveau de professionnalisme. Son chef est Menahem Nebenhaus. Les membres de la chorale Thelma Yellin sont tous étudiants dans le département de musique classique de l’Ecole des Arts Thelma Yellin. Douze d’entre eux en sont les voix principales.
Yad Layeled France conçoit et diffuse des outils permettant d’aborder l’histoire de la Shoah en milieu scolaire, dès le CM2 (mallette pédagogique, séminaire pour enseignants, expositions). Elle soutient le musée Yad Layeled, situé en Galilée, sur le campus de la Maison des combattants des ghettos.—


Locations :
Yad Layeled France
01 45 24 20 36FNAC
Carrefour 0 892 68 36 22 (0,34€/min)
ww.fnac.com
Contact presse : Galith Touati – Tél. : 01 45 24 20 36

yadlayeled@orange.fr
www.yadlayeled.org

vendredi, février 22, 2008

LASHOAH
ENCM2
Source : liberation.fr via l'AFP
en ligne le 18 février


Simone Veil participera à une mission de réflexion
sur la Shoah à l'école

Devant la proposition polémique de Nicolas Sarkozy, Xavier Darcos indique la possibilité de «travailler par groupe, par classe, de se fonder sur d'autres démarches pédagogiques».



105 réactions
loadNbReaction('NbReactions',curDocId);
Après avoir durement critiqué la proposition de Nicolas Sarkozy sur l'enseignement de la Shoah en CM2, Simone Veil a accepté de participer à une mission pour réfléchir aux modalités d'application de cette proposition. Ce matin, elle s'est entretenu à ce sujet avec Xavier Darcos. Le ministre de l’Education avait annoncé ce matin sur RTL vouloir «associer Simone Veil» à la préparation d'une «démarche pédagogique pour répondre à l'intuition du président de la République».

Le ministre est par ailleurs revenu ce matin sur la proposition de Nicolas Sarkozy. Selon lui, un lycéen sur deux ignore ce qu'est la Shoah, un sujet d'«inquiétude» qui justifie «l'intuition» présidentielle. Mais devant la polémique, un retour en arrière semble se préparer, à en croire les propos du ministre ce matin sur RTL: «Est-ce qu'il faut que ce soit un par un, et pour chaque élève? On peut trouver peut-être d'autres solutions: travailler par groupe, par classe, se fonder sur d'autres démarches pédagogiques.» «Ce qui m'inquiète moi, c'est que, aujourd'hui, au lycée, un élève sur deux ne sait pas ce qu'est la Shoah (...) Il est pour moi criminel que des adolescents ignorent ce qu'est la Shoah», ajoute Xavier Darcos, en réponse aux inquiétudes d'enseignants et psychologues sur le traumatisme possible de la prise en charge par des 10-11 ans de la mémoire d'enfants morts.

Mais «pour l'instant les choses se présentent de manière un peu confuse et maladroite», a tout de même reconnu Xavier Darcos.«Dès la rentrée prochaine nous allons proposer une démarche pédagogique pour répondre à l'intuition du président de la République», assure le ministre, annonçant qu'il allait réunir «mercredi matin des responsables du monde de la mémoire et des éducateurs» pour y travailler.