"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, juillet 25, 2006

ISRAEL - HEZBOLLAH
LA GUERRE


ANALYSES
----------------


POURQUOI ISRAËL
FAIT LE SALE BOULOT :
LA LOI, SANS LA FORCE
POUR L’APPLIQUER, N’EST RIEN !

European Strategic Intelligence and Security Center

Par Claude MONIQUET,
Président de l’ESISC
24 juillet 2006


Pas un jour, pas une heure qui passe sans que les télévisions ne nous assènent les images horribles des destructions que Tsahal est en train d’infliger au Liban. Le tout agrémenté de l’interminable litanie des morts. Oui, cette guerre qui ne dit pas encore son nom, tue beaucoup. Oui, parmi les morts qui se comptent par centaines du côté libanais, on relève des femmes et des enfants. Et tous sont des « civils ».

Mais d’abord, une question se pose qui n’est pas que de pure forme. Le Hezbollah est une milice, une armée insurrectionnelle qui mène une guerre insurrectionnelle. Or, dans ce type de conflit, le « civil » n’est parfois qu’un milicien qui vient de déposer sa Kalachnikov ou qui la prendra dans quelques heures. Ceci doit être dit et rappelé. Comme il doit être dit et rappelé que le Hezbollah est une organisation cynique qui se nourrit de la haine et de l’esprit de revanche que chaque nouvelle mort sème. Et c’est pourquoi cette «armée » de lâches se fond dans la population civile, entraîne des adolescents à devenir des miliciens –quand elle ne les forme pas à se transformer en kamikazes - et camoufle ses dépôts d’armes dans des maisons familiales (1) .

Comme il doit être rappelé, enfin, que l’armée israélienne prévient les populations civiles avant de frapper. Ce qui, bien entendu, n’enlève rien à l’horreur des morts de femmes et d’enfants innocents. Seulement voilà, tous ceux qui, aujourd’hui, dans les milieux politiques et les médias, dénoncent la « disproportion » de la riposte israélienne sont bien contents, en définitive, qu’Israël fasse le sale boulot, le « travail qui tâche » comme disent les Russes. Qui en Europe, comme dans le monde arabe, ne souhaitait pas en finir avec le Hezbollah, cette organisation totalitaire et terroriste qui, hier, prenait en otage la démocratie et aujourd’hui prend en otage la population libanaise dans son ensemble ? Qui ne souhaite pas détruire ce bras armé de la République des mollahs. Oui, l’offensive israélienne dérange parce qu’elle tue des civils. Mais oui, elle arrange, en fait, beaucoup de monde - et de nombreuses capitales - parce que l’occasion est donnée, enfin, d’en finir avec le Hezbollah (au moins sur le plan militaire) et de faire comprendre à Téhéran qu’il existe des lignes rouges indépassables.

Qu’on ne s’y trompe pas : une reculade ou une faiblesse de l’Etat hébreu ne rendra pas service au monde –et nous ne parlons pas seulement, ici, du monde occidental - si l’offensive ne va pas à son terme logique, à savoir détruire les combattants du Hezbollah, éliminer sa direction, casser sa chaîne de commandement et ses capacités opérationnelles et lever l’hypothèque que ses stocks de missiles font peser sur Israël (mais aussi sur des régimes arabes qui, demain, pourraient déplaire à Téhéran, comme la Jordanie…), alors ces morts seront tombés en vain. Si l’organisation militaire du Hezbollah n’est pas anéantie, alors, demain, ce seront des soldats de l’ONU participant à une force d’interposition qui tomberont sous ses armes et ce seront des otages étrangers qui pourriront dans les caves de Beyrouth, comme en 1985.

Les beaux esprits diront qu’il suffisait d’appliquer la résolution 1559 de l’ONU. Certes, mais le seul problème en l’occurrence est que l’ONU est un géant au pied d’argile qui ne se donne jamais la force d’appliquer ses décisions.
La communauté internationale l’a dit il y a des années déjà : le Hezbollah doit désarmer. Mais le Hezbollah a refusé de le faire et plonge aujourd’hui le Liban dans la tragédie. Qui a été sur le terrain pour appliquer cette résolution ? L’armée libanaise ? Que non ! Le Liban est d’ailleurs dirigé aujourd’hui par un gouvernement qui compte trois membres du Hezbollah –un officiel et deux sympathisants –et son Premier ministre qui demande à l’organisation de déposer les armes sait très bien qu’il ne sera pas écouté. Quant au Président libanais, Emile Lahoud, ce valet qui a vendu son pays à la Syrie, il clame urbi et orbi que « le Hezbollah est respecté dans le monde arabe ». La voix de son maître…

La nature humaine et celle du monde sont ainsi faites que la loi sans la force n’est rien. Si ce n’était le cas, d’ailleurs, aurions-nous besoin de policiers pour appliquer les lois pénales dans nos démocraties ? Les citoyens ne s’y plieraient-ils pas de leur plein gré ? Mais ce n’est pas le cas. Aujourd’hui au Liban, c’est à Israël que revient le sale boulot. Il n’y a aucune raison, là, de tresser des couronnes de lauriers aux soldats de cette démocratie. Mais peut être y en a-t-il une pour faire attention aux critiques et à la manière dont on les profère. Aujourd’hui, quand le gouvernement libanais ou l’Europe condamne la « disproportion » de la riposte israélienne, ils le font au nom de leurs manquements, de leur lâcheté et de leurs compromissions.

Ce sont cette lâcheté, ces manquements et ces compromissions qui, autant au moins que la provocation insensée du Hezbollah, ont plongé le Liban dans le deuil. L’armée israélienne n’est ici que l’instrument du destin. Mais c’est un fardeau bien lourd à porter pour une démocratie qui, il est vrai, depuis tant d’années, s’est habituée à être bien seule.

(1) ou des mosquées, comme on vient de l’apprendre
SOLIDAIRES
D'ISRAEL


LETTRE D'INFORMATION NUMERO 4
Dimanche 23 juillet 2006
Nouvelles du front nord


La nuit a été calme. En général, les nuits sont calmes. Je n'en connais pas la raison exacte mais les alertes après 22h00 ont été très rares.Vers 8h00, je quitte Akko pour Haïfa, où nous avons rendez-vous au Consulat de France pour une visite de Monsieur Douste-Blazy, ministre français des affaires étrangères. Le voyage se fait sans encombre, à part à l'entrée de Haïfa où les travaux de destruction d'un pont réussissent à occasionner un bouchon malgré la faible circulation.Arrivé un peu en avance au Consulat, je fais la connaissance des grands parents de Guilad Shalit, le soldat franco-israélien enlevé et détenu dans la bande de Gaza. Ils sont très dignes et ne veulent ni interview, ni photos. Le grand-père m'a tout de même affirmé qu'il n'y avait aucun signe permettant de se faire une idée de la situation exacte de Guilad. La seule chose que la famille désire pour l'instant, c'est que quelqu'un ou qu'un organisme humanitaire quelconque puisse obtenir une information sérieuse et vérifiable comme une lettre, une cassette qui donnerait une indication indiscutable sur la situation de Guilad.Monsieur Douste-Blazy arrive enfin, accompagné du responsable du CRIF et d'élus français. Il nous présente la position de la France qui essaie de renouer les fils du dialogue entre les différentes parties au conflit.Pour cela ,il se doit de rencontrer tout le monde et il était à Beyrouth hier, puis au Caire, enfin je ne suis pas le porte parole des affaires étrangères....Toujours est-il que monsieur le Ministre des affaires étrangères a eu une attitude plus que déplorable par rapport aux représentants français qui s'étaient déplacés à leurs risques et périls pour le rencontrer. La nature des commentaires et questions qui ont suivi son petit discours d'introduction n'ont pas eu l'air de lui convenir et il a décidé, après une brève réponse de partir directement vers son prochain rendez-vous.Ce n'est pas à Beyrouth qu'il aurait consacré sept minutes et demi de son précieux temps aux français locaux, en s'enfuyant après les premières questions génantes..; Là-bas, cela aurait créé un scandale, tout le monde aurait regretté son attitude.Pour les français du nord d'Israël, ils doivent savoir, et le sauront, que le représentant de l'Etat français leur a accordé 450 secondes de son temps précieux. Les élus et représentants qui l'accompagnaient n'ont même pas eu le temps de sortir de la salle, qu'il était déjà en train de s'engouffrer dans sa voiture...Dommage pour les employés du consulat qui se démènent sans compter pour donner une toute autre image de la France.J'ai tout de même eu le temps, en lui courant après dans les escaliers, de lui demander pour quelles raisons le Consulat de Haïfa n'avait pas reçu de budget exceptionnel pour gérer les problèmes des français en cette période de crise grave.Hélas, je n'ai pu obtenir qu'une réponse inaudible. Quand on pense aux millions dépensés de l'autre côté de la frontière pour rappatrier les français...Donc , pour résumer, près de 8000 français habitant le territoire actuellement sous le feu du Hezbollah se sont vus traiter de la sorte par l'intermédiaire de leurs représentants.Il ne devait pas être à l'aise, le Ministre, pour se sauver de la sorte. A moins qu'il ait préféré ne pas arriver en retard à son prochain rendez-vous du côté de Ramalllah...C'est vrai que Abou Mazen est autrement plus important qu'une poignée de français sortis de leurs abris pour lui faire l'honneur de le rencontrer.Un tel comportement de la part d'un serviteur de l'Etat français est tout simplement inadmissible, et tout Ministre des Affaires Etrangères qu'il soit, il se doit de respecter un minimum ses compatriotes en situation difficile.Si c'était un show médiatique qu'il comptait faire dans la région, il aurait pu nous épargner un déplacement pour rien, les journalistes auraient suffi, comme d'habitude.Passons à autre chose, puisque les katiouchas n'ont pas attendu le départ du ministre pour s'abattre sur Haïfa et sa banlieue dès 10h 45 environ causant la mort de deux personnes.Akko frappé réellement pour la première foisDe retour à Akko vers midi, ce sont les sirènes qui m'attendent à la descente du bus. Je patiente à la station centrale, sous l'épais toit de béton. Les explosions sont assez lointaines et sourdes, sans doute une nouvelle fois dans la banlieue de Haïfa.Je me dirige vers la vieille ville pour un rendez-vous.Les sirènes me surprennent près du tribunal. Le gardien à l'entrée me somme de pénétrer dans l'abri du tribunal. A l'étage inférieur, le vigile de service me demande pour quelle affaire je me présente( j'étais bien habillé, en l'honneur du ministre et j'avais vraiment l'air d'un avocat...). Je le fais rire en lui disant que je viens plaider dans l'abri...14h58; de nouveau les sirènes, j'appelle mes amis de Naharya qui me confirment que la ville a été touchée, sans blessés pour cette fois.15h58: La routine, je cherche l'un de mes téléphones avant de pénétrer dans la chambre sécurisée de mon appartement. Pas le temps de fermer la porte que les explosions se succèdent, très proches , très nettes. Je prépare mon appareil photo car je sais cette fois que Akko a subi sa première véritable attaque. J'attends encore quelques secondes et je me précipite sur mon balcon pour découvrir trois champignons de fumée qui s'élèvent au-dessus de la ville, au centre et à l'est. J'appelle la mairie. Ils cherchent à diriger les secours vers les points d'impacts. Je leur donne une vue précise de la situation: un impact à l'est de l'Institut Universitaire, un autre près de la gare, un troisième près de la colline Napoléon, qui n'a sans doute plus été bombardée depuis mai 1799, date de la levée du siège d'Akko par Bonaparte.Les ambulances repartent vers l'hôpital de Naharya: 5 blessés dont un très grave.Jusqu'à présent, seule une katioucha était tombée sur le sable en bord de mer.Je reçois un appel d'une famille française d'Akko et je décide deleur rendre visite. A mon arrivée, une nouvelle alerte me donne l'occasion de visiter leur abri où il manque un ventilateur, que je vais essayer de me procurer par l'intermédiaire de l'Unifan.Puis je passe, sur le lieu d'un des impacts, où je découvre un spectacle désolant: la katioucha est tombée sur une voiture en stationnement qui a pris feu. Le pavillon le plus proche a vu sa façade déchirée par les éclats. Des gardiens surveillent l'endroit que des barrières protègent des curieux.Je prends des photos pour mes archives , avant de partir rapidement au son d'une nouvelle alerte.D'autres villes ont été touchées et notamment près de la frontière. Safed, Kiriat Shmoné, Rosh Pina, Carmiel, la plupart du temps avec des victimes.Plus de cent katiouchas ont été tirées en cette journée sur le nord d'Israël.Nous ne recevons aucun avertissement du Hezbollah, contrairement à notre armée de l'air qui aux dépens de son efficacité, prévient les habitants du sud Liban d'évacuer leurs villes prises en otage par le Hezbollah, avant d'attaquer les objectifs terroristes.Alors quand j'entends à la radio, les critiques de la première soldate d'opérette de la France, je veux parler de Madame Alliot-Marie, sous prétexte qu'elle porte le titre de ministre de la défense, je peux lui répondre comme l'a fort justement dit Shimon Pérès, que les attaques proportionnées des aviations de l'OTAN sur le Kosovo ont fait plus de dix mille morts... Si je ne me trompe, l'armée de l'air française faisait partie de ces vagues d'attaques aériennes sur des ponts, des points stratégiques, centrales électriques etc... Si Alliot-Marie est prête à dénoncer les attaques de l'aviation française, alors j'essaierai de comprendre ce qu'elle a voulu dire sur Tsahal et ses attaques disproportionnées.Jusqu'à aujourd'hui, la France s'est montrée assez discrète dans les actes destinées à nous débarasser du Hezbollah...Flash de dernière minute, avant l'envoi de ce compte rendu des événements d'hier:Aujourd'hui, lundi 24 juillet, s'est écrasé un hélicoptère de type ''appache''. Les deux pilotes sont morts dans le crash...Tsahal demande à 300 terroristes du Hezbollah, encerclés dans six villages du sud-Liban, de se rendre. Flash de la télé israélienne à 20h05 , heure d'Israël..Une pensée pour nos trois soldats otages: Guilad Shalit, Ehoud Goldwasser et Elad Reguev. Qu'ils rentrent bientôt en bonne santé dans leurs foyer.

A demain, chalom à tous depuis Akko.


Claude LEVY
SOLIDAIRES
D'ISRAEL


LETTRE D'INFORMATION NUMERO 3
Samedi 22 juillet 2006 ( après chabbat )


Nouvelles du nord


Après 19 heures de calme, les alertes ont recommencé vendredi 21 juillet. La première un peu avant 13h00 était une fausse alerte. La seconde, cinq minutes plus tard était plus sérieuse et concernait la ville de Haïfa, qui a été touchée par une salve d'au moins quatre katiouchas. Une trentaine de blessés ont été dénombrés lors de cette attaque.

16h57: les sirènes mugissent de nouveau à Haïfa, Akko, Naharya. Depuis Akko on entend divers impacts au loin, dans diverses directions, la ville elle-même n'étant pas touchée. Le bilan est cette fois heureux: des dégâts matériels mais pas de victimes. Cette attaque a été beaucoup plus massive que ce qu'il y paraissait au départ puisque plusieurs villes ont subi des dégâts comme Naharya avec deux impacts, Kiriat Shmoné avec quinze impacts, Rosh Pina deux impacts et Safed avec six impacts.Un rituel s'instaure à Haïfa où après chaque attaque, les services municipaux s'empressent de nettoyer les lieux touchés et de hisser un drapeau israélien sur le bâtiment concerné.18h27: alertes à Akko et Haïfa; Je n'ai pas le temps de rentrer dans mon abri que les murs tremblent au moment des explosions. Deux katiouchas viennent de tomber à Akko sur le sable de la plage , à environ 300 mètres de chez moi à vol d'oiseau... Pas de dégâts et une petite frayeur.J'apprends par la radio que Haïfa a été touché par 3 impacts qui n'ont pas causé de victimes.C'est tout pour aujourd'hui, ce sera la dernière alerte de la journée, du moins dans notre secteur. Les villes de Kiriat Shmoné( 15 impacts), Safed (6), Naharya (4), Rosh Pina(2), Tibériade et Carmiel ont également subi des attaques qui se sont soldées par des destructions matérielles.

Vers 20h00, c'est un état d'alerte dans la région de Tel-Aviv, où selon des informations parvenues à la police, une terroriste palestinienne se serait infiltrée. Après deux heures de recherche, la circulation complètement bloquée, la police annonce avoir arrêté un homme et une femme qui, après interrogatoire s'avèrent être les personnes recherchées.La nuit a été calme, sans alerte. Au réveil, on entrouve la porte de l'abri, on hume l'air extérieur, comme si c'était de l'or en barre et suivant ses sensations ou son instinct, on décide ou non qu'on peut sortir. On profite du silence parfois inquiétant pour décider de manger , de se laver, de vivre une vie normale quoi!Heureusement car ce chabbat change d'aspect dès 10h15. J'entends d'abord les explosions sur Naharya et je décide de me rapprocher sensiblement de la porte d'entrée de la chambre protégée de mon appartement. Tant mieux car les sirènes mugissent. Une voiture de la police arrive et transmet les instructions par haut parleur.Pas le temps de se remettre que le son des sirènes parvient de nouveau à nos oreilles vers 10h45. Le bruit sourd des explosions viendra plus tard.11h07: Pas la peine de se répéter, c'est la même chose...12h00: juste avant le flash info qui nous indique que Haïfa, les Krayot, Nesher, Tirat Hacarmel, Akko et Safed sont dans les abris.12h37: cette fois on les sent venir et par une sorte d'instinct on est déjà rentré avant le début du son ''agréable et ondulé'' des sirènes.13h00: vous faites un résumé des lignes précédentes et vous savez ce qui s'est passé...

Premier bilan de la matinée donné par la radio: depuis ce matin, 65 katiouchas se sont abattues sur la région nord, provoquant des dégâts matériels et quelques personnes en état de choc.L'armée de l'air a annoncé pour sa part avoir attaqué plus de 70 objectifs dans la nuit. La rampe de lancement qui a servi aux attaques meurtrières de Haïfa hier, a été détruite ,ainsi que cinq autres. Des postes de commandement et de communication du Hezbollah ont été détruits.Selon le chef d'état-major, qui se fonde sur les corps retrouvés sur le terrain, près d'une centaine de terroristes auraient été mis hors d'état de nuire au sud-Liban.13h23: les sirènes sur Safed selon la radio qui demande à tout le monde de rentrer dans les abris.16h55: huitième alerte de la journée sur Haïfa. On annonce que l'hôpital Rambam de Haïfa vient d'accueillir son 500 ème blessé depuis le début du conflit.17h00: de nouveau les sirènes sur Haïfa et Kiriat Shmoné.

Depuis ce matin, plus de 100 katiouchas sont tombées sur le nord d'Israël.18h42: Je suis à la fenêtre de mon balcon et j'entends plusieurs explosions aux alentours, en direction de Haïfa, de Naharya et de Carmiel.Quelques secondes plus tard, la sirène retentit de nouveau. J'appelle à Naharya où l'on me confirme qu'une importante salve a touché la ville. La radio confirme une attaque généralisée des villes du nord. Des blessés graves ont été hospitalisés, deux à Naharya, un à Safed, un à Carmiel.Des coups directs sur des maisons, dans toutes les villes, ont été constatés.

21h30: bilan provisoire de la journée.150 katiouchas ont été tirées aujourd'hui sur les villes du nord dont 34 à Carmiel, 54 à Naharya, 7 sur Haïfa, 6 à Safed etc... Ce qui porte le bilan à plus de 2500 katiouchas depuis le 12 juillet.Conférence de presse de TsahalAu moins une centaine d'attaques aériennes depuis ce matin avec notamment la destruction des réseaux de communication, des antennes de télévision et des antennes pour les réseaux de téléphones portables.Tsahal a encore mobilisé des réservistes en fin de semaine.Les forces israéliennes se sont emparées ce soir du village stratégique de Mamoun Aras qui contrôle toute la région et qui servait au Hezbollah à espionner tout mouvement de troupes, ainsi qu'à diriger et rectifier les tirs de roquettes. C'est maintenant Tsahal qui occupe un point d'observation qui va servir à repérer les tirs de katioucha.A Schem( Naplouse) s'est achevée une grande opération de trois jours afin d'arrêter des terroristes recherchés. 23 d'entre eux qui se cachaient dans un bâtiment officiel palestinien se sont rendus.NaharyaJeudi dernier j'ai passé une demi-journée avec des journalistes à Naharya. J'ai pu constater les importants dégâts occasionnés à cette ville par les incessants bombardements, sans prendre en compte les destructions d'aujourd'hui qui ont marqué certains quartiers déjà touchés.SolidaritéLe maire de Montpellier est en visite à Tibériade. Les deux villes sont jumelées et Montpellier pourrait apporter une aide de solidarité.Solidarité?Le Ministre des Affaires étrangères français, sera demain de passage au Consulat de France à Haïfa afin de s'informer de la situation des français vivant dans le nord du pays. Des informations et des questions, nous en avons. Sera-t-il en mesure de nous donner quelques réponses adéquates? Réponse demain après-midi, dans cette même chronique.Moral des habitantsNous tenons le coup, nous encourageons nos soldats dans leur dur combat. Ils ont toute notre confiance pour mener à bien la mission qui nous débarassera du Hezbollah. C'est le leitmotiv qui revient dans toutes les discussions, le Hezbollah doit disparaître de notre vue, du paysage politique libanais et ses armes doivent être détruites.Une pensée pour nos trois soldats otages: Guilad Shalit, Ehoud Goldwasser et Elad Reguev. Qu'ils rentrent bientôt en bonne santé dans leurs foyers.

A demain, chalom à tous depuis Akko.


Claude LEVY
ISRAEL - HEZBOLLAH
ISRAEL

PASSERELLE

Source : menapress.com
en ligne le 25 juillet à 9h 02



Selon l'Agence de Presse franco-israélienne la Ména, situé au Nord d'Israël, à Metula, en plein coeur des affrontements entre Israël et les terroristes du Hezbollah, la ville de Bint J'beil, principale forteresse de ce mouvement intégriste formaté par Téhéran, après de longs et durs combats est entre les mains de l'armée israélienne.
ISRAEL - HEZBOLLAH
LA GUERRE


PASSERELLE

Source : lemonde.fr
en ligne le 25 juillet


Tzippi Livni :
désarmer le "bras armé de l'Iran"


Quelques heures avant de recevoir la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, lundi 24 juillet, la ministre israélienne des affaires étrangères, Tzippi Livni, a confirmé la volonté de l'Etat hébreu d'internationaliser la question de la sécurité à la frontière avec le Liban.
Mme Livni a appelé la communauté internationale à "s'impliquer" résolument aux côtés du gouvernement libanais pour l'aider à mettre en œuvre la résolution 1559 de l'ONU sur le désarmement du Hezbollah libanais. Recevant des journalistes européens dont Le Monde, elle a laissé entendre que cette implication pouvait signifier le déploiement d'une force internationale au Liban. "Les déclarations ne suffiront pas, nous ne nous satisferons pas d'une approche purement rhétorique, a-t-elle assuré. La communauté internationale partage nos objectifs : le désarmement du Hezbollah, le contrôle du sud du Liban par l'armée libanaise et la libération des deux soldats" enlevés le 12 juillet par des miliciens du Parti de Dieu.

Elle a fait valoir que les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, du G8 lors du récent sommet de Saint-Pétersbourg, de l'Union européenne (UE) et même de la Ligue arabe avaient tous, d'une manière ou d'une autre, exprimé la même position dans cette affaire. "C'est un des rares moments dans l'histoire de la région où la communauté internationale est majoritairement d'accord sur ce qu'il faut faire, a-t-elle poursuivi. Il y a une occasion de faire appliquer la résolution 1559 de l'ONU." Votée en septembre 2004 à l'initiative des Etats-Unis et de la France, la résolution prévoyait le départ des troupes syriennes du Liban (avril 2005), le désarmement du Hezbollah et une présence de l'armée libanaise dans le sud. Ces deux dernières clauses sont restées lettre morte.
L'attitude de l'Etat hébreu dans cette affaire tranche sur les réflexes habituels de la diplomatie israélienne, souvent plus méfiante à l'égard de l'internationalisation des questions de sécurité.
Israël est conscient que le gouvernement libanais n'est pas en mesure d'obtenir seul, sans appui international, le désarmement du Hezbollah, a poursuivi la ministre. Elle a laissé entendre qu'elle ne sous-estimait pas la singularité de la situation libanaise : une armée largement composée de chiites (qui représenterait 30% environ des 60% de musulmans du pays du Cèdre); un Hezbollah qui n'est pas seulement une milice armée mais aussi un parti représenté au gouvernement (deux ministres) et au Parlement.
Mais, pas plus qu'aucun autre Etat, "Israël ne saurait tolérer qu'une milice pratiquant le terrorisme, installée au beau milieu des populations civiles libanaises, multiplie les agressions contre les populations civiles israéliennes de l'autre côté de la frontière". La ministre accuse le Hezbollah d'être "le bras armé de l'Iran" et d'être au service de Téhéran et de Damas. Elle a appelé les Européens "à mettre enfin le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes" – ce à quoi l'UE s'est, jusqu'à présent, montrée réticente.
Israël se refusera à accepter un cessez-le-feu tant qu'il n'aura pas la garantie que "les règles du jeu sont durablement changées, qu'on ne retournera pas au statu quo ante, que le dispositif militaire du Hezbollah dans le sud n'est pas démantelé, et que ses approvisionnements en missiles depuis l'Iran et la Syrie ne sont pas interrompus". "A quoi bon sinon!, a lancé la ministre. Le lendemain du cessez-le-feu, l'Iran fera un chèque au Hezbollah, qui ira à Damas acheter de nouveaux missiles…"
Mme Livni n'accepte pas qu'Israël soit accusé d'avoir réagi de façon totalement disproportionnée au Liban après la capture de ses soldats. "Notre réponse n'est pas seulement une réponse à cette action-là, a-t-elle dit. Elle est une réponse à la menace représentée par le Hezbollah au Proche-Orient, représentée par son chef, Hassan Nasrallah, provocateur régional qui entend être partie prenante au conflit israélo-palestinien."
C'est une réponse à un axe radical, selon la ministre, qui comprend aussi l'Iran, la Syrie et le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) palestinien.


Alain Frachon

samedi, juillet 22, 2006

PASSERELLE

Source : lemonde.fr via l'AFP
en ligne le 22 juillet


Conflit au Liban:
Bush s'en prend
de nouveau à la Syrie et à l'Iran


Le président américain George W. Bush a dénoncé de nouveau samedi la Syrie et l'Iran pour leur rôle dans le conflit au Liban accusant Damas et Téhéran de "menacer le Moyen-Orient tout entier".
"Depuis de nombreuses années, la Syrie a été un commanditaire de premier plan du Hezbollah et a aidé à approvisionner le Hezbollah en armes fabriquées en Iran", a dit M. Bush au cours de son allocution radiodiffusée hebdomadaire samedi.

"Le régime iranien a également défié à plusieurs reprises la communauté internationale avec ses ambitions pour des armes nucléaires et son aide à des groupes terroristes", a-t-il ajouté.
Les actions de la Syrie et de l'Iran "menacent le Moyen-Orient tout entier, gênent à résoudre la crise actuelle et à apporter une paix durable dans cette région troublée", a estimé le président américain.
M. Bush a rappelé qu'il avait demandé à la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice de se rendre dans la région au début de la semaine prochaine "pour discuter des meilleurs moyens de résoudre cette crise avec les dirigeants de la région". "Mme Rice indiquera clairement que résoudre cette crise exige de faire face au groupe terroriste qui a lancé les attaques et les nations qui le soutiennent", a-t-il souligné.
"La crise actuelle dans la région a été déclenchée par l'enlèvement de soldats israéliens par le groupe terroriste du Hezbollah et le tir de roquettes contre des villes israéliennes", a-t-il dit. "Je crois que les nations souveraines ont le droit de défendre leurs citoyens et de prendre les actions nécessaires pour empêcher ces attaques", a-t-il ajouté.
"Nous sommes conscients du coût (de ce conflit) pour d'innocents civils au Liban et en Israël", a assuré M. Bush avant de rappeler qu'il avait demandé à Israël "à continuer à prendre le plus grand soin possible pour protéger des vies innocentes".
Rappelant que le Conseil de sécurité de l'Onu avait adopté en 2004 en résolution prévoyant notamment le désarmement des milices au Liban, M. Bush a affirmé que "le Hezbollah a défié les justes demandes de la communauté internationale en maintenant des milices armées dans le sud du Liban, en attaquant Israël et en défiant le gouvernement libanais démocratiquement élu".
"Par ses actions, le Hezbollah a compromis les énormes progrès du Liban et a trahi les Libanais", a-t-il dit.
M. Bush a assuré que les Etats-Unis et ses alliés souhaitent un retour à la Feuille de route, le plan international de paix prévoyant la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël. "Nous continuerons de soutenir les dirigeants modérés comme le président (de l'Autorité palestinienne Mahmoud) Abbas", a-t-il dit. "Nous continuerons de demander au Hamas de mettre fin à ses actions terroristes", a-t-il ajouté.
"A long terme, la paix viendra seulement en battant l'idéologie terroriste de haine et de peur", a-t-il dit. "Nous savons que notre propre sécurité est en jeu dans cette lutte et nous savons que la cause de la liberté régnera", a conclu M. Bush.
PASSERELLE

Source : lemonde.fr via l'AFP
en ligne le 22 juillet


Conflit au Liban:
Bush s'en prend
de nouveau à la Syrie et à l'Iran


Le président américain George W. Bush a dénoncé de nouveau samedi la Syrie et l'Iran pour leur rôle dans le conflit au Liban accusant Damas et Téhéran de "menacer le Moyen-Orient tout entier".
"Depuis de nombreuses années, la Syrie a été un commanditaire de premier plan du Hezbollah et a aidé à approvisionner le Hezbollah en armes fabriquées en Iran", a dit M. Bush au cours de son allocution radiodiffusée hebdomadaire samedi.

"Le régime iranien a également défié à plusieurs reprises la communauté internationale avec ses ambitions pour des armes nucléaires et son aide à des groupes terroristes", a-t-il ajouté.
Les actions de la Syrie et de l'Iran "menacent le Moyen-Orient tout entier, gênent à résoudre la crise actuelle et à apporter une paix durable dans cette région troublée", a estimé le président américain.
M. Bush a rappelé qu'il avait demandé à la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice de se rendre dans la région au début de la semaine prochaine "pour discuter des meilleurs moyens de résoudre cette crise avec les dirigeants de la région". "Mme Rice indiquera clairement que résoudre cette crise exige de faire face au groupe terroriste qui a lancé les attaques et les nations qui le soutiennent", a-t-il souligné.
"La crise actuelle dans la région a été déclenchée par l'enlèvement de soldats israéliens par le groupe terroriste du Hezbollah et le tir de roquettes contre des villes israéliennes", a-t-il dit. "Je crois que les nations souveraines ont le droit de défendre leurs citoyens et de prendre les actions nécessaires pour empêcher ces attaques", a-t-il ajouté.
"Nous sommes conscients du coût (de ce conflit) pour d'innocents civils au Liban et en Israël", a assuré M. Bush avant de rappeler qu'il avait demandé à Israël "à continuer à prendre le plus grand soin possible pour protéger des vies innocentes".
Rappelant que le Conseil de sécurité de l'Onu avait adopté en 2004 en résolution prévoyant notamment le désarmement des milices au Liban, M. Bush a affirmé que "le Hezbollah a défié les justes demandes de la communauté internationale en maintenant des milices armées dans le sud du Liban, en attaquant Israël et en défiant le gouvernement libanais démocratiquement élu".
"Par ses actions, le Hezbollah a compromis les énormes progrès du Liban et a trahi les Libanais", a-t-il dit.
M. Bush a assuré que les Etats-Unis et ses alliés souhaitent un retour à la Feuille de route, le plan international de paix prévoyant la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël. "Nous continuerons de soutenir les dirigeants modérés comme le président (de l'Autorité palestinienne Mahmoud) Abbas", a-t-il dit. "Nous continuerons de demander au Hamas de mettre fin à ses actions terroristes", a-t-il ajouté.
"A long terme, la paix viendra seulement en battant l'idéologie terroriste de haine et de peur", a-t-il dit. "Nous savons que notre propre sécurité est en jeu dans cette lutte et nous savons que la cause de la liberté régnera", a conclu M. Bush.
ISRAEL - HEZBOLLAH
LA GUERRE


PASSERELLE

Source : lemonde.fr via l'AFP
en ligne le 22 juillet à 11h 29


Israël abandonne
une des deux positions
en territoire libanais


L'armée israélienne a abandonné samedi peu avant 09H00 GMT une des deux positions qu'elle occupait depuis trois jours près de deux villages libanais frontaliers, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban, Milos Strugar (bien Strugar).
"Les Israéliens ont abandonné la position de Marouahine, à quelques centaines de mètres de la frontière libano-israélienne en retirant deux chars qui y étaient postés depuis trois jours", dans le secteur occidental au Liban sud, a-t-il ajouté.

L'armée israélienne, interrogée par l'AFP, a confirmé cette information. "Nos soldats se sont retirés de Marouahine", a déclaré l'un des ses porte-parole.
En revanche, quatre chars étaient maintenus dans le village de Maroun al-Ras, dans le secteur central, a précisé M. Strugar.
Quelques heures plus tôt, celui-ci a indiqué que l'armée israélienne occupait depuis trois jours ces positions, précisant qu'elle n'avait pas déployé une force importante.
Israël a mené ces trois derniers jours plusieurs incursions limitées en territoire libanais qui ont débouché sur des affrontements avec les combattants du Hezbollah, et qui ont fait des victimes des deux côtés.
L'armée israélienne, interrogée par l'AFP, a reconnu "qu'une activité un peu plus importantes des forces terrestres israéliennes était en cours en certains points du Liban-sud".
Il a cité notamment le secteur de Maroun al-Ras, au nord de la localité israélienne d'Avivim, où quatre militaires ont été tués jeudi dans des combats avec le Hezbollah.
Ces incursions entrent dans le cadre d'une offensive d'envergure lancée le 12 juillet contre les combattants du Hezbollah chiite, qui avait capturé deux soldats israéliens et tué huit autres près de la frontière libano-israélienne

vendredi, juillet 21, 2006

PASSERELLE

Source : lemonde.fr via l'AFP
en ligne le 21 juillet à 22h 45



Pas de solution militaire
à la crise actuelle, estime la France


La France a renouvelé vendredi son appel "à une cessation immédiate des hostilités" au Liban en affirmant qu'il ne pouvait y avoir "de solution militaire" à la crise actuelle.
"La France réitère solennellement son appel à une cessation immédiate des hostilités pour épargner de nouvelles souffrances aux populations et donner une chance à la recherche d'une solution diplomatique", a déclaré l'ambassadeur de France Jean-Marc de La Sablière au cours d'un débat public du Conseil de sécurité sur le Proche-Orient.

"Notre conviction est qu'il ne peut y avoir de solution militaire. Les opérations militaires israéliennes affaiblissent sans doute les capacités militaires du Hezbollah, mais elles alimentent aussi les haines et risquent de conforter son audience au Liban et ailleurs", a-t-il fait valoir.
Il a appelé dans l'immédiat les protagonistes du conflit "à observer la plus grande retenue et à s'abstenir de toute action qui risquerait de mettre davantage en danger les populations".
M. de La Sablière a jugé que le Hezbollah "porte la responsabilité du déclenchement des hostilités" et condamné fermement la poursuite des tirs de roquettes sur des villes israéliennes. Mais il a aussi condamné "la disproportion de la réponse d'Israël, dont les opérations militaires prennent en otage le peuple libanais, tuent de très nombreux civils et causent des dommages considérables au Liban".
Un peu plus tôt, devant la presse, il a souhaité que le Conseil de sécurité commence à travailler la semaine prochaine à une résolution sur le conflit libanais.
Evoquant les territoires palestiniens, l'ambassadeur a également exprimé la préoccupation de la France quant à la "détérioration continue de la situation sécuritaire et humanitaire, en particulier dans la bande de Gaza".
Tout en "reconnaissant le droit d'Israël à se défendre contre le terrorisme", il a condamné "les récentes opérations militaires disproportionnées contre des villes et des camps de réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza, qui se sont traduites par un lourd bilan humain, notamment parmi les civils et par des dommages considérables infligés aux infrastructures de base, aux équipements vitaux et aux institutions de l'Autorité palestinienne".
DANS
LALUCARNE

CE SOIR,
à 20h 50
sur







L'AFFAIRE DREYFUS
Téléfilm en 2 partie d'Yves Boisset


Arte Vendredi 21 juillet 2006 de 20h40 à 22h25 (105')
Showview : 745889
L'affaire Dreyfus
Téléfilm historiqueRéalisateur : Yves BoissetActeur : Thierry Frémont (Alfred Dreyfus), Philippe Volter (Mathieu Dreyfus), Laura Morante (Lucie Dreyfus), Christian Brendel (Picquart), Pierre Arditi (Esterhazy), Helmut Berger (Schwartzkoppen), Bernard-Pierre Donnadieu (Henry), Georges Wilson (le général de Boisdeffre), Daniel Mesguich (Léon Blum), Jean-Claude Drouot (Emile Zola), Mathieu Demy (Marcel Proust), Françoise Dorner (Berthe)Scénario : Yves Boisset, Jorge SemprunDialogue : Jorge Semprun Musique : Jean-Claude Nachon, Angélique
Plus de détails : -->Année : 19941er primetime : OUIÉpisode : 1/2Pays : France - Allemagne

1894, en France. Des renseignements ultra-secrets concernant la défense nationale passent en Allemagne. Alfred Dreyfus, officier d'origine alsacienne et de confession juive, est accusé de haute trahison et arrêté. Parce qu'il ne dispose d'aucune preuve, le ministère de la Guerre crée un faux document accablant pour ce coupable idéal, en cette période d'antisémitisme déclaré. Jugé et condamné, Dreyfus est déporté sur l'île du Diable. Convaincus de son innocence, sa femme Lucie et son frère Mathieu remuent ciel et terre pour obtenir la révision du procès. Au même moment, au ministère de la Guerre, le colonel Picquart comprend que bien des mystères flottent autour d'un certain commandant Esterhazy, un officier corrompu qui semble bénéficier de hautes protections...

Prochaines diffusions

Dimanche 23 juillet 2006 Arte 15h50

L'avis de diasporablogj.

100è anniversaire de la réhabilitation du Capitaine Dreyfus oblige, ARTE rediffuse, ce soir et dimanche prochain à 15h 30, le téléfilm qu'Yves Boisset a réalisé, en 1994, pour France 2, sur l'affaire qui déclancha la première grande vague d'antisémitisme en France, prélude, 50 ans plus tard, à la grande rafle du Vel d'Hiv qui envoya dans les camps de la mort, plus de 70 000 juifs.

Malgré des portraits tirés à gros traits des protagonistes de cette mascarade de procès, où tous les sales coups sont permis dans une armée française qui se dégrade, le téléfilm d'Yves Boisset, adapté par Jorge Semprun, du livre de l'avocat Jean-Denis Bredin, donne au spectateur les élèments essentiels de cette affaire qui divisa la France en deux camps opposés, violemment hostiles même, et qui continue, aujourd'hui encore, à susciter des passions.

Afin que les personnages clés de cette tâche dans l'Histoire de France puissent capter, à travers l'épaisseur de leur tempérament, l'attention du spectateur, Boisset présente un générique éclatant. Le haut de gamme du théâtre français et des habitués du petit écran. De Thierry Brémont en Capitaine Dreyfus touchant, humain, rendant son innocence évidemment crédible à Bernard-Pierre Donnadieu en Commendant Henry, en passant par Pierre Arditi en Commandant Estherazy et Jean-Claude Drouot en Zola combatif, militant des droits de l'Homme, une distribution brillante qui garde à ce récit historique sa part d'authenticité.

Une première partie rapide, rythmée, mettant chacun des personnages dans son boxe et les évènements à leur juste place. Une deuxième partie, moins attractive, un scénario qui, au fil de son déroulement, perd quelques-un de ses points de repères. Seules les séquences où apparaît Zola réanime cette partie du téléfilm.

Le tout offre, malgré tout, une bonne entrée en matière pour s'introduire dans un des chapitres de l'Histoire de France ternie une fois de plus par une hostilité outrancière à l'égard d'une partie de sa communauté, et la force de sa division qui affaiblit son rayonnement.

L'AFFAIRE DREYFUS d'Yves Boisset rappelle les bonnes heures de la télé de qualité. Pédagogue et instructive.

Bernard Koch



PASSERELLE

Source : lemonde.fr via l'AFP
en ligne le 21 juillet


Liban:
Moqtada Sadr appelle
à un cessez-le-feu,
ses partisans défilent


Le leader chiite radical Moqtada Sadr a appelé vendredi à Koufa les instances internationales "à faire cesser le terrorisme israélien et à demander un cessez-le-feu" alors que 300 de ses partisans défilaient en armes à Sadr City à Bagdad en soutien au Hezbollah libanais.
"Du haut de cette tribune, j'appelle la Ligue arabe, l'Organisation de la Conférence islamique et l'Onu à faire cesser le terrorisme israélien et à demander un cessez-le-feu immédiat", a-t-il affirmé lors de son prêche à la Mosquée Imam Ali de Koufa, ville jumelle de Najaf (160 au sud de Bagdad).

"Je serai toujours le défenseur des chiites et des sunnites. Je ferai de leur unité une arme contre notre ennemi", a-t-il déclaré en allusion à Israël.
A Bagdad, les miliciens de l'Armée du Mehdi ont défilé dans la principale avenue de Sadr City, quartier chiite populeux dans le nord-est de la capitale.
Armés de Kalachnikov et de lanceurs de roquettes anti-chars, les miliciens, appartenant à trois compagnies de ce groupe armé, formée chacune de 120 hommes, ont marché, en lignes serrées, brandissant des drapeaux irakiens et du Hezbollah libanais.
Beaucoup étaient encagoulés et vêtus de tenues de combat. Ils ont scandé: "Nous sommes à tes ordres Moqtada, nous sommes à tes ordres Nasrallah", en référence à leur chef et à celui du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah.

Les miliciens ont également déployé une banderole sur laquelle était écrit: "L'Armée du Mehdi et le Hezbollah main dans la main pour défendre la religion islamique et la confession chiite".
Le défilé a précédé la prière hebdomadaire à la mosquée Hikma. Au début de l'oraison, l'imam, cheikh Abdel Zahra Souaïdi, a affirmé que "l'agression contre le Liban et sa destruction, dans le silence de la communauté internationale, avec le feu vert des Américains et une défaite psychologique arabe, est une agression contre l'humanité entière".
BILLET
DOUX
d'Alain SUIED


L'IRAN A LA BOMBE


Lettre ouverte à M. El Baradeï


L'IRAN A LA BOMBE ET VOS EXPERTS LE PENSENT.
LE NAZI DE TEHERAN EST LA HONTE DE L'ISLAM - MAIS LUI APPARTIENT-IL VRAIMENT?Les tyrans n'ont paas d'idéologie ni de "valeurs" - ils POUSSENT AU CRIME
- c'est ce qu'ils font avec leurs troupes du HEZBOLLAH - et ils enseignent le MEPRIS...
des juifs ? Non de l'HUMAIN.Surtout dans sa version Occidentale...
MAIS LES IRAKIENS SAVENT DEJA que ce n'est pas limitatif...
OUI,Monsieur,le RISQUE EST CONNU de vos services!
DITES-LE CLAIREMENT.

ALAIN SUIED



PASSERELLE

Source : lefigaro.fr
en ligne le 21 juillet


ndlr : Voilà une analyse claire, réaliste, sur la situation qui domine actuellement au Proche-Orient, qui oppose la bande de terroristes du Hezbollah et l'Etat d'Israël. Tsahal affronte un adversaire d'une rare violence, sans état d'âme, épris de sang, prêt à tout pour mettre chaos la paix mondiale. Une guerre à outrance contre un occident que l'on croit être protégé par une forteresse de démocratie.

Et c'est là qu'intervient le bloc-note d'Ivan Rioufol, publié ce matin dans LE FIGARO, qui met les pendules à l'heure dans cette vaste mare à l'hypocrisie et à l'ambiguité politique et médiatique sur ces évènements tragiques que nos dirigeants n'ont pas voulu voir venir. La peur de l'Islam obscure au ventre.

Un air frais qui nous vient d'un journaliste éclairé, plus préoccupé de réalpolitik que d'idéologie.

A respirer sans modération, à remettre entre toutes les mains et à méditer dans toutes les bonnes rédactions.

Bernard Koch

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Guerre mondiale, acte IV
Le bloc-notes d’Ivan Rioufol .
Publié le 21 juillet 2006
Actualisé le 21 juillet 2006 : 09h29



Seule bonne nouvelle dans le drame que subit le Liban, après Gaza : l’Occident ose enfin nommer les agresseurs. Ils s’appellent Hezbollah et Hamas, et ces organisations nazislamistes ont mis Israël en état de légitime défense. Même le G 8 a admis que les « forces extrémistes » étaient à l’origine des violences. Néanmoins, les dirigeants des grandes puissances n’ont pas osé démasquer l’Iran et la Syrie. Piètre délicatesse.Jusqu’alors, l’Occident bonhomme jugeait que le djihad lancé contre lui s’expliquait par les injustices nées de sa propre hégémonie et singulièrement de l’alliance américano-sioniste. C’est avec cette contrition que le 11 septembre 2001 fut compris par ceux qui refusèrent de voir dans ces attentats l’acte I de la troisième guerre mondiale, soutenue par des mollahs illuminés. Aussi est-il heureux que l’Europe pacifiste ouvre les yeux et cesse ses sous-entendus sur la responsabilité centrale de l’État hébreu dans le désordre mondial. L’obsession antijuive et anticroisés des fanatiques enturbannés n’autorise plus les excuses de leurs victimes. À l’instar d’Hitler, il faut prendre à la lettre l’Iranien Ahmadinejad, puisant dans le Coran pour appeler à « éliminer » Israël. Si l’on admet que les ripostes occidentales, en Afghanistan puis en Irak, furent les actes II et III de cette tragédie, c’est l’acte IV qui vient d’être ouvert, sur le dos d’un Liban traumatisé et impuissant, par les ayatollahs poursuivant leur course à l’enrichissement de l’uranium. Faut-il faire un dessin de ce que risquerait d’être le Ve acte ? Une attaque nucléaire sur Tel-Aviv. L’apocalypse. C’est dans ce contexte qu’il faut juger Tsahal, a priori blâmable de s’en prendre avec une telle virulence au pays du Cèdre, tout en épargnant les vrais soutiens du Hezbollah que sont la Syrie et l’Iran. L’objectif israélien vise à briser et à désarmer un mouvement terroriste ayant pris le Liban en otage et sa population comme bouclier humain. Cette stratégie de libération est légitime. Aussi, l’accusation de Jacques Chirac, lors de son intervention du 14 juillet, est-elle injuste. « On peut se demander, a-t-il dit, s’il n’y a pas une volonté de détruire le Liban, ses routes, sa communication, son énergie, son aérodrome, et pourquoi ? » La France ferait mieux de s’alarmer de la montée en puissance de la barbarie islamiste et de sa volonté d’en découdre avec l’Occident.

Affronter le totalitarisme

Une chose est de nommer les agresseurs. Une autre est de ne pas se tromper d’adversaire. Israël n’est pas en guerre contre le Liban, comme a semblé le dire la France et comme l’assure le premier ministre libanais, Fouad Siniora, qui a reçu, lundi, Dominique de Villepin à Beyrouth. Ce sont la Syrie et l’Iran qui ont déclaré l’assaut et qui se jouent d’un Liban sans armes. Qu’attend la France pour dire cette autre évidence ? Paris a eu raison d’apporter son soutien aux Libanais qui souffrent et meurent des coups portés au Hezbollah et à son arsenal disséminé. Israël prend d’ailleurs le risque, à poursuivre trop longtemps ses frappes ciblées et à pousser à l’exode des populations, de se couper d’une opinion internationale plutôt compréhensive. Cependant, personne ne s’émeut des civils israéliens de Haïfa, Tibériade, Safed, etc., touchés par les roquettes et missiles made in Iran. L’heure est trop grave pour renouer avec les ambiguïtés, révélées en 2003 par l’opposition de la France à la destitution de Saddam Hussein. L’actuel chaos irakien, entretenu par ces mêmes sectes mortifères, donne certes raison à la sagesse prônée alors par Jacques Chirac. Mais l’image qu’il donna, d’un pays systématiquement antiaméricain et proarabe, a pu faire douter de la volonté d’affronter le totalitarisme coranique. C’est pour éviter l’ultime acteV - la guerre généralisée - que l’Occident, soutenu par les pays musulmans modérés, se doit de resserrer les rangs pour ramener à la raison les maîtres chanteurs iraniens et syriens. Et donner tort, ainsi, à ceux qui estiment déjà inévitable la destruction par la force des sites nucléaires iraniens (lire L’Iran dans la 3e guerre mondiale, de Laurent Artur du Plessis, Jean-Cyrille Godefroy).
PASSERELLE

Source : guysen.com
en ligne le 21 juillet



11:17
Un journal allemand affirme que les services secrets allemands et ruses travaillent ensemble à la libération des soldats enlevés par le hezbollah.
(Guysen.Israël.News)
PASSERELLE

Source : newsisraelannonces.com
en ligne le 21 juillet


DIPLOMATIE

L'émissaire de l'Union Européenne pour le Proche Orient, Javier Solana, a rencontré les familles des trois soldats israéliens enlevés par le Hamas et le Hezbollah.


CULTURE

La chanteuse française d'origine israélienne Keren Ann est arrivée jeudi en Israël pour une série de représentations gratuites en faveur de la population du nord du pays et des soldats israéliens.
SOLIDAIRES
D'ISRAEL

LETTRE D'INFORMATION NUMERO 2
Vendredi 21 juillet 2006

Nouvelles des fronts nord et sud


Ce sont en tout 40 katiouchas qui se sont abattues dans la région nord d'Israël, soit une baisse sensible par rapport aux 140 projectiles de la veille.Ce résultat est dû à l'entrée en action des forces terrestres de Tsahal qui interviennent depuis deux jours au Liban et détruisent, bunker après bunker, les infrastructures du Hezbollah à la frontière.Les combats sont extrèmement durs et quatre soldats ont perdu la vie dans la région d'Avivim, six autres ont été blessés.Vers minuit et demi, deux hélicoptères de type Appache se sont heurtés en vol alors qu'ils préparaient une attaque contre des positions du Hezbollah. Un officier est décédé et trois autres ont été blessés.Hier matin,c'est un avion F-16 qui s'était écrasé au décollage, à la suite d'un incident technique qui a amené les deux membres d'équipage à s'éjecter.Des objectifs précis ont de nouveau été pilonnés par l'aviation, cette nuit à Beyrouth.Les efforts de Tsahal ont permis hier à la population du nord de vivre une journée plus calme. Sur l'axe Naharya, Akko, Haïfa, deux alertes sans conscéquences à 5h30 et vers 13h00. Dans les localités proches de la frontières, on a noté des salves de katiouchas, sans noter de dégâts. Sur le front sud, Sdérot a été bombardé hier. Les fusées Kassam ont causé des dégâts et deux personnes ont été légèrement blessées.Tsahal a détruit le bâtiment de la moukata de Schem, où s'étaient réfugiés des terroristes recherchés. Trois d'entre eux ont été arrêtés, ils étaient en relation avec le Hezbollah.Le chef d'état major, Dan Halouts, a envoyé une lettre à tous les soldats , indiquant que les combats seraient longs et difficiles jusqu'à la destruction définitive du Hamas et du Hezbollah.'' Les organisations terroristes n'ont pas évalué notre ferme détermination et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour restaurer la sécurité dans le pays''.


MAZEL TOV

En marge des événements difficiles des dix derniers jours, Shlomi et Maya, ont décidé de ne pas reporter leur mariage qui devait se dérouler hier à Kiriat Shmoné. La Houpa s'est déroulé dans le plus grand abri public de la ville et de nombreux volontaires se sont mobilisés pour que la fête soit réussie. Mazel tov aux nouveaux mariés.


Question de vocabulaire:
ce terrorisme que l'on ne dénonce pas....

J'ai visionné les journaux télévisés de plusieurs chaînes françaises afin de vérifier les noms attribués aux terroristes du Hezbollah par les journalistes français.
Pour les journalistes de TV5 on les dénomme ''combattants ou miliciens chiites''.
Sur FR3 ce sont les ''miliciens du Hezbollah''.
France 2 fait dans la diversité: '' milice libanaise, combattants du Hezbollah et combattants chiites''.
Tf1 emploie les mots « miliciens du Hezbollah libanais et milice chiite''.

J'ai eu recours à mon petit Larousse, pour quelques définitions.
Milice: troupes levées dans les communes pour renforcer l'armée régulière.
Combattant: homme, soldat qui prend part directement à un combat, une guerre.
Terroriste: qui participe à un acte de terrorisme
Terrorisme: ensemble d'actes de violence commis par une organisation pour créer un climat d'insécurité ou renverser le gouvernement établi.Au vu des définitions, je vous laisse juge du choix adopté par ces journalistes pour définir le statut des membres du Hezbollah...
Et aussi: L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Dan Gillerman s'est étonné que dans son discours concernant la situation au Liban, Koffi Anan, Secrétaire général de l'organisation, n'ait pas une seule fois prononcé le mot terrorisme et n'ait jamais évoqué le rôle de la Syrie et de l'Iran...Néanmoins, le même Koffi Anan avait déclaré plus tot que: '' le Hezbollah tenait le peuple libanais en otage''. Mais cela n'a rien à voir avec le terrorisme....

Enfin: La fédération israélienne des journalistes s'est retirée de la fédération internationale des journalistes. Le président de cette dernière avait refusé de retirer ses propos condamnant l'attaque par l'aviation israélienne des locaux de la télévision ''Al-Manar'' appartenant au Hezbollah.


Désinformation

Le journaliste Michel Floquet sur TF 1 commente ainsi les combats au Liban: '' neuf jours, aucun objectif atteint, la guerre rapide et indolore promise par l'état-major a vécu''.Je me demande d'où ce journaliste tient ses sources. La seule bonne information de ce commentaire: Bravo Michel Floquet, vous avez raison, la guerre dure en effet depuis neuf jours...

Pour finir, je voudrais vous dire que les sirènes n'ont pas retenti depuis hier 13h00, soit maintenant dix neuf heures de calme. Merci à Tsahal pour cette extraordinaire réussite à faire taire les canons du Hezbolla.Une pensée pour nos trois soldats otages: Guilad Shalit, Ehoud Goldwasser et Elad Reguev. Qu'ils rentrent bientôt en bonne santé dans leurs foyers.


Claude LEVY

jeudi, juillet 20, 2006

PASSERELLE

Source : guysen news
en ligne le 20 juillet


Hassan Nasrallah

Liban : L'armée de l'air a déversé 23 tonnes de bombes sur un bunker du Hezbollah situé au sud-est de Beyrouth, où selon certaines informations se terrait Hassan Nasrallah ainsi que d'autres responsables de cette organisation terroriste.
HOMMAGE
A...

GERARD OURY


LE "PERE" DE RABBI JACOB
EST DECEDE


PASSERELLE

Source : lefigaro.fr via l'AFP
en ligne le 20 juillet

Gérard Oury est décédé


Gérard Oury. (AFP./J.Guez)

C'est le réalisateur français qui a eu le plus grand succès commercial en France depuis le milieu des années 60. Son film la « Grande Vadrouille » est resté à la tête du box-office pendant plus de 30 ans. Il est mort jeudi à l'âge de 87 ans.

Gérard Oury, qui vient de décéder à l'âge de 87 ans, est le réalisateur français qui a eu le plus grand succès commercial dans l'Hexagone depuis le milieu des années 60. Avec plus de 17 millions d'entrées, son film le plus célèbre, « La grande vadrouille » (1966), a occupé la tête du box-office pendant plus de trente ans, détrôné seulement en 1998 par le « Titanic » de James Cameron. Au total, ses six films les plus populaires ont attiré plus de 50 millions de spectateurs.
Un cinéma Populaire
Cette carrière triomphale fut pourtant presque accidentelle, Gérard Oury n'étant passé derrière la caméra qu'au tournant de la quarantaine, après avoir mené pendant plus de vingt ans une carrière de comédien en demi-teinte. Le tournant de son existence se situe en 1958, avec sa collaboration au scénario du « Miroir à deux faces », d'André Cayatte. Après l'échec relatif de trois films « noirs », il s'essaie au genre comique sur les conseils de Louis de Funès. Il connaîtra aussitôt un triomphe, « Le corniaud » (1964), avec Bourvil et de Funès, attirant 11,5 millions de spectateurs dans les salles. Le réalisateur a ainsi trouvé d'emblée une recette qui fera ses preuves à de nombreuses reprises: un scénario soigneusement ciselé, bâti autour de thèmes historiques ou d'actualité, de colossaux moyens techniques, le tout au service de duos d'acteurs a priori disparates.
Après « La grande vadrouille », qui reste le film français le plus populaire, Gérard Oury a encore réalisé quatre films qui ont dépassé les 5 millions d'entrées: « Le cerveau » (1968), avec Bourvil et Jean-Paul Belmondo, « La folie des grandeurs » (1971), avec de Funès et Yves Montand, « Les aventures de Rabbi Jacob » (1973), avec de Funès, et « L'As des As » (1982), avec Belmondo.
Auteur également d'une pièce de théâtre (« Arrête ton cinéma », 1977), il a publié son autobiographie en 1988, intitulée « Mémoires d'éléphant ». Fait commandeur de la Légion d'honneur par François Mitterrand en 1991, le réalisateur a été élu à l'Académie des Beaux-arts en mars 1998.
Père de Danièle Thompson et compagnon de Michèle Morgan
Né le 29 avril 1919 dans le 16ème arrondissement de Paris, d'un père violoniste et d'une mère critique d'art, Gérard Oury - de son vrai nom Max Gérard Houry - s'est d'abord tourné vers la comédie. Après le célèbre cours Simon, il entre au conservatoire en 1938 et obtient un an plus tard son premier rôle à la Comédie-Française, dans «Britannicus».
Etant juif, la guerre le contraint à fuir Paris avec sa compagne, la comédienne Jacqueline Roman, d'abord en zone « libre », puis à Monaco et enfin à Genève. C'est dans la Principauté que naît, en 1942, sa fille unique, devenue célèbre sous le nom de Danièle Thompson. D'abord co-scénariste avec son père, elle a mené depuis une carrière à part entière de scénariste, puis de réalisatrice. En 1946, Gérard Oury fait sa première apparition au grand écran dans «Antoine et Antoinette» de Jacques Becker. Mais, malgré un passage à Hollywood, Gérard Oury ne parvient pas à percer à l'écran.
Le tournant de son existence se situe en 1958, grâce à sa collaboration au scénario du «Miroir à deux faces», mais aussi à sa rencontre avec Michèle Morgan, dont il partagera la vie jusqu'à la fin de ses jours. Pendant une quarantaine d'années, tous deux ont offert une vision très moderne du couple, vivant en union libre et préservant chacun leur indépendance.
« Un formidable créateur de mythes »
« Réalisateur et scénariste immensément populaire, acclamé par le public, maître du rire et de la bonne humeur, il était aussi bien plus que cela: un formidable créateur de mythes », a salué le président Jacques Chirac. « Je perds un ami et la France perd l'un de ses plus grands cinéastes, une grande figure du cinéma français », a pour sa part déclaré le Premier ministre, Dominique de Villepin. « Des films comme La grande vadrouille, Le corniaud ou encore Rabbi Jacob sont dans toutes les mémoires et font partie du patrimoine des familles françaises, de ces films que l'on voit et que l'on revoit avec un bonheur identique, comme au premier jour », a-t-il ajouté. « Il a offert aux plus grands talents du cinéma français certains de leurs plus beaux rôles comiques : Bourvil, Louis de Funès, Yves Montand, Alice Sapritch, Coluche, pour ne citer que ceux qu'il est allé rejoindre aujourd'hui », a déclaré le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres.
« Au Panthéon du cinéma populaire de haute qualité, Gérard Oury figure en première place », a affirmé l'ex-ministre socialiste de la Culture Jack Lang. « Aujourd'hui encore, sa filmographie conserve une étonnante vitalité ». Le Centre national de la cinématographie (CNC) « salue la mémoire d'un grand homme de cinéma qui a offert à la culture française des oeuvres majeures »,
Gérard Oury sera enterré à Paris lundi 24 juillet au matin, dans le caveau familial du cimetière Montparnasse.

SOLIDAIRES
D'ISRAEL

Nous publions la première lettre d'information d'un habitant d'Akko, l'une des villes du Nord d'Israël les plus touchées par les terroristes syro-iraniens du Hezbollah. Elle est signée CLAUDE LEVY.


LETTRE D'INFORMATION NUMERO 1
20 juillet 2006


Face à l'inquiétude et au désarroi de nos amis et familles qui vivent en dehors d'Israël, il me paraît nécessaire d'envoyer quelques nouvelles en direct du nord d'Israël.Il s'agit d'une initiative individuelle, qui demande à être relayée par tous nos amis, parents, et destinée à informer sur la réalité de la vie en ces temps de guerre, ainsi que pour affirmer certaines vérités que les médias internationaux éprouvent quelques difficultés bien volontaires à propager.J'espère que cette initiative se développera par les témoignages des francophones, ou des habitants du nord d'Israël afin que le monde comprenne une fois pour toute qu'en Israël nous sommes attachés plus que tout à la paix et que nous faisons la guerre quand il n'y a plus le choix et seulement dans ce cas là.Commençons donc par ce qui s'est passé au moment où j'ai commencé à écrire cette lettre, c'est à dire le 20 juillet vers 5h30 du matin.J'ai dormi, comme toutes les nuits depuis le début des hostilités, dans la chambre protégée de mon appartement et me suis réveillé vers 3h30 juste pour entendre le flash de nuit de France info avec comme titre principal: la canicule qui frappe la France... Pour l'actualité du Proche Orient, cela vient en troisième position après la merveilleuse étape du tour de France, et encore il faut entendre le titre: poursuite des bombardements intensifs israéliens au sud-Liban et à Beyrouth... Point final. Ah non, j'oubliai le pompom qui refermait ce flash d'infos: Zizou a été convoqué par la FIFA à propos de son coup de tête aujourd'hui mondialement connu...Dans mon demi sommeil, je me dis que ce n'est pas possible de voir tant de mauvaise foi dans l'information et l'idée prend forme que si les médias ne reflètent pas la réalité et l'égalité dans le traitement de l'information, il faut réagir, même avec de faibles moyens, comme un ordinateur et une liste d'e-mail, mais ce sera j'espère , grace à votre aide, le début d'une grande chaîne de solidarité pour une information équitable et non partisane.Un exemple: je suis à peine installé devant mon clavier que les sirènes retentissent.Je ferme la porte de ma chambre, allume la radio ( pas France-info bien sûr...) et essaie de distinguer les bruits d'impacts aux alentours. Rien. Au bout d'une minute, la sirène cesse et trois minutes plus tard Galei Tsahal indique qu'une alerte a eu lieu sur la région de Haïfa mais qu'aucune explosion n'a été entendue...Quoi qu'il en soit, le réveil a sonné pour plus d'un million d'habitants du nord du pays, qui ont dû se précipiter dans les abris en pyjama. La routine, quoi!Hier, deux enfants sont morts à Nazareth. Ils avaient commis le crime, aux yeux du Hezbollah, de jouer tranquillement au foot, dans la cour de leur maison...Avant hier à Naharya, un jeune homme qui voulait protéger sa famille lors d'une alerte, n'a pas eu le temps d'atteindre son abri. La katioucha l'a fauché à quelques pas de l'entrée...Les morts sont des deux côtés et sont aussi regrettables des deux côtés.A propos de bombardements intensifs, je voudrais vous signaler que le nord d'Israël a été touché par plus de 2000 projectiles en tous genres,depuis le 12 juillet, dont pratiquement aucun n'a été dirigé vers des objectifs militaires...Pour aujourd'hui, je vais être très général et voudrais vous faire passer ce message:Le moral est super bon, nous soutenons sans le moindre doute le gouvernement et l'armée pour qu'ils nous débarassent de façon définitive du Hezbollah, et nous sommes prêts pour cela, à vivre des semaines en situation d'urgence entre nos maisons et nos abris.Ce n'est plus le moment de reculer ou d'hésiter et notre échec à extirper le mal terroriste de la région serait un échec pour tout le monde libre face au terrorisme. Alors, Tsahal a besoin de temps pour accomplir ce difficile travail, nous sommes disposés à le lui accorder.Les suppôts de l'Iran veulent accomplir par avance les desseins que se sont fixé les dirigeants du régime islamiste de Téhéran, ils n'y parviendront pas et ce sera le premier avertissement pour les mollahs persans.Aucun pays ne peut et ne doit supporter ce qu'a supporté et ce que subi Israël depuis des années, depuis sa création.Sept cents Kassam sur Sdérot depuis l'évacuation de Gaza, des enlèvements de soldats, deux mille katiouchas sur le nord en une semaine, quel pays permettrait cela sans réagir?Le problème est la banalisation des méthodes terroristes tels que les attentats, prise d'otages, chantage, peur et intimidation. Le monde occidental a appris à baisser la tête, à courber le dos, à payer les terroristes en échange de leurs otages, en pensant préserver comme cela une tranquilité rassurante. Les pays qui cèdent devant le chantage terroriste ne font que retarder le moment où ils seront véritablement attaqué avec des moyens encore plus puissants qu'ils auront permis aux terroristes de financer par les rançons versées.Il est temps de stopper ce processus, et cela a un prix. Les dégâts causés au Liban n'ont pas été faits de bon coeur et si les occidentaux peuvent faire mieux que les israéliens pour atteindre les mêmes objectifs, qu'ils se chargent eux-mêmes du Hezbollah.Voilà ce que devraient dire les médias occidentaux au lieu de pleurer des larmes de crocodiles sur les évacués du Liban...Merci de relayer cette première lettre, j'espère, avec votre aide, pouvoir en écrire beaucoup d'autres.


Claude LEVY

SOLIDAIRES
D'ISRAEL






DERNIERE
MINUTE

L'ANIMATEUR ARTHUR
EN TOURNEE EN ISRAEL


Interviewé, ce matin, sur Radio j, par Michel Zerbib, Directeur de l'Information de cette radio juive (94.8 m), l'animateur de TF1, Arthur, en tournée actuellement en Israël a invité ses amis artistes à s'y rendre -Gilbert Montagné y sera très prochainement- et a demandé aux membres de la communauté juive de France de ne pas hésiter, malgré la situation tendue que subi le pays actuellement, à passer ses vacances en Israël.

B. K.



mercredi, juillet 19, 2006

ISRAEL/HEZBOLLAH
LA GUERRE



Disproportion ?
Le Point,

Bloc-notes
de Bernard-Henri LEVY,
20 juillet 2006


"Un mot qui revient bizarrement dans les commentaires, en Europe, de la riposte israélienne à la déclaration de guerre du Hezbollah : le mot « disproportion ».

Je ne suis, certes, pas grand expert en affaires militaires. Et je pense évidemment, moi aussi, que chacune de ces victimes civiles que l’on appelle pudiquement, chez les stratèges, « dommage collatéral » est une tragédie.

Mais, cela étant dit, j’ai quand même envie de demander à ceux qui parlent ainsi comment ils réagiraient si des commandos de terroristes venaient, sur notre territoire, dans le plus total mépris, voire la négation, de nos frontières, kidnapper des soldats français.

Si des villes comme Strasbourg, Lille ou Lyon se trouvaient, comme Sderot, Ashkelon et, maintenant, Haïfa soumises à une pluie de katiouchas faisant des dizaines – à l’échelle française des centaines – d’autres victimes civiles dont le martyre vaut bien, il me semble, celui des Libanais.

Si la capitale même de notre pays se trouvait à la portée de missiles moyenne portée Zelsal-1 servis par des artificiers iraniens dûment missionnés par Ahmadinejad et si l’on nous disait, comme vient de le faire, à propos de Tel-Aviv, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, que frapper Paris n’est plus une hypothèse d’école mais un but de guerre prioritaire doublé d’une tâche sainte.

J’ai envie de leur demander quelle était, selon eux, la réaction « proportionnée » dès lors que l’auteur de ce type de déclarations et des frappes qui les accompagnent est, de notoriété publique, inspiré, financé, armé par un pays dont le président n’a jamais fait mystère de sa double détermination à se doter de l’arme atomique et, avec ou sans celle-ci, à rayer de la carte un Etat hébreu intrinsèquement pervers et criminel.

J’ai envie de leur demander encore comment il était possible de bâtir une riposte qui eût épargné un Liban redevenu, pour son malheur, l’otage d’idéologues et de chefs de guerre irresponsables qui n’ont eu de cesse que d’y construire, en contradiction flagrante avec sa culture, son génie, ses traditions de tolérance, de cosmopolitisme et de paix, un Etat dans l’Etat qui est, d’abord, un Etat terroriste et qui menace toute la région ainsi que, naturellement, les Libanais eux-mêmes – j’ai envie de leur demander, oui, comment l’on pouvait éviter d’intervenir au Liban dès lors que le gouvernement de celui-ci compte plusieurs ministres Hezbollah ; que son président, Emile Lahoud, affirme, chaque fois qu’il en a l’occasion, sa solidarité de principe avec les objectifs et la cause du Hezbollah ; que ses routes servent à acheminer roquettes, lance-missiles et transports de troupe vers les lignes de front et les fortins tenus par le Hezbollah ; et que c’est à partir des stations radar de ses aéroports et, notamment, de celui de Beyrouth que l’on localise les cibles maritimes israéliennes que vont, comme la semaine dernière, toucher les batteries Hezbollah.

Et puis, « disproportion » pour « disproportion », comment esquiver, pour finir, la vraie, la seule, question qui vaille et qui est de savoir où sont, aujourd’hui, les progrès concrets de l’esprit de modération et de mesure que chacun appelle de ses vœux : chez les Israéliens, qui, sans être, loin s’en faut, des anges, se sont retirés du Liban il y a six ans, de Gaza il y a six mois et sont prêts, dans une large majorité, dût-il leur en coûter, comme en ce moment, des avalanches de bombes sur leurs villes et villages, à se retirer de Cisjordanie pour voir s’y installer l’Etat palestinien en formation – ou chez des fous de Dieu qui se moquent comme d’une guigne de voir se former quelque Etat palestinien que ce soit et n’ont, en réalité, d’autre souci que de voir Israël disparaître ?

Car là est bien la ligne de partage.

Et tel est l’enjeu, le seul enjeu, d’une guerre presque plus radicale, en ce sens, que ne le furent les guerres israélo-arabes précédentes.

D’un côté, les partisans de la cohabitation de deux peuples apprenant, avec le temps, sans illusions ni angélisme, à négocier, faire la paix, puis peut-être, un jour, s’entendre et s’aimer : ce sont, en Palestine, les amis de Mahmoud Abbas ; c’est, dans le monde arabe en général, un nombre croissant de dirigeants et de représentants de l’opinion éclairée ; et c’est l’essentiel, droite et gauche confondues, d’une population d’Israël qui a fini par comprendre qu’il n’y a pas d’autre voie, à terme, que celle du partage de la terre.

Et, de l’autre, les jusqu’au-boutistes d’une cause qui n’a plus qu’un très lointain rapport, et avec la cause nationale palestinienne, et avec la souffrance qui la soutient : c’est, à Gaza, le Hamas de Khaled Mechaal et c’est, ici, au Liban, le Hezbollah – ces deux piliers d’un fascislamisme dont on ne répétera jamais assez que les marionnettistes se cachent à Damas et, surtout à Téhéran et dont les responsables sur le terrain sont visiblement prêts, si la victoire finale est à ce prix, à se battre jusqu’au dernier Libanais, Palestinien et, bien sûr, Juif
".
SOLIDAIRES
D'ISRAEL


Sous l’égide du CRIF et du CJE :
Grande campagne de soutien
à Israël dans la presse nationale
19/07/06







Le Monde, Le Figaro et Libération datés du 20 juillet 2006 publient un encart sous le titre : « Le Hezbollah est une menace pour la paix ». Sous l’égide du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France et du Congrès Juif Européen, le FSJU, l’ABSI Keren Or, l’Alliance israélite universelle, le B’nai Brith, le Cercle Bernard Lazare, les CCJ, la Coopération féminine, l’Hachomer Hatsair, les Fils et Filles de déportés juifs de France, le KKL, le MJLF, SIONA, l’UEJF, l’ULIF, la WIZO et les autres organisations membres du CRIF, rappellent qu’ « Israël exerce son droit de légitime défense et mène une action militaire proportionnée à cette menace ». Les signataires de ce texte posent la question : « Si Marseille, ville jumelée à Haïfa, dont plusieurs habitants ont été tués, était bombardée par des terroristes, la France resterait-elle passive ? » Ils rappellent les propos de Jacques Chirac qui avait déclaré le 19 janvier 2006 : « L’intégrité de notre territoire, la protection de notre population, le libre exercice de notre souveraineté constitueront toujours le cœur de nos intérêts vitaux … Les dirigeants d’Etats qui auraient recours à des moyens terroristes contre nous doivent comprendre qu’ils s’exposent à une réponse ferme et adaptée de notre part. »
Sur l’initiative du Congrès juif européen, des encarts identiques doivent être publiés jeudi 20 juillet dans d’autres médias européens, parmi lesquels les journaux allemands Frankfurter Allgemeine, Die Welt et Suddeutsche Zeitung, et néerlandais Telegraph et NRC.

Vous trouverez sur le lien suivant, le texte publié dans le Monde,

Libération et le Figaro :

http://www.crif.org/uploads/articles/fichiers/encart.pdf
ISRAEL HEZBOLLAH
LA GUERRE

PASSERELLE

Source : lemonde.fr
en ligne le 19 juillet

Dans un article publié ce soir sur le site internet du MONDE, il est évoqué les échanges de mails entre Israëliens et Libanais et montre, même si ces échanges sont parfois agressifs, le poids d'Internet et de la blogsphère pendant les conflits.

Extrait de cet article :


QUAND LA HAINE S'ESTOMPERA...

"Il y a quelques nuits de cela, Lisa Goldman s'est quant à elle retrouvé à "chatter" en direct avec un Libanais qu'elle a connu par son blog. Assis sur le toit de son immeuble à Beyrouth, il lui racontait ses impressions, alors que les missiles israéliens s'abattaient sur la ville, "d'une façon humaine et personnelle qu'aucun article de presse ou reportage télévisé ne pourra jamais exprimer".
De façon plus générale, ce qui ressort de ces conversations, par blogs et commentaires interposés, entre Israéliens et Libanais, c'est un sentiment d'impuissance et de tristesse face à ce conflit, à ses pertes civiles, face aux responsables de leurs pays respectifs et leurs alliés internationaux qui les mettent devant le fait accompli. De l'espoir, aussi, ne serait-ce que parce que si de nombreux blogueurs libanais ont aujourd'hui la haine d'Israël, et refusent désormais tout contact avec les Israéliens, la majorité de ceux qui se parlent ne se considèrent pas comme des "ennemis", mais comme des "voisins".
Lisa Goldman va encore plus loin : "Quand la haine s'estompera, certains se souviendront peut-être des connexions personnelles qu'ils auront eues avec leur 'ennemi'." Se prenant à rêver que la prochaine génération de politiciens et leaders économiques libanais et israéliens aient pu bénéficier de telles relations intimes, elle conclut qu'"il n'est pas facile de tuer quelqu'un que l'on connaît en tant qu'être humain, et pas seulement comme 'ex-ennemi'
".


Jean-Marc Manach



SOLIDAIRES
D'ISRAEL

Tout au long de cette semaine aura lieu une grande distribution de pastèques, boissons, glaces, etc. aux personnes restées dans les abris et aux soldats postés le long de la frontière libanaise. Cette opération est menée à l'initiative de l'ABSI-Keren Or, d'Hatzalah-Yoch, SSF, KKL, RADIO J Paris, RCJ, RADIO-JM et de Guysen.

On nous a demandé de faire appel à votre solidarité.Vous pouvez rejoindre cette action en faisant un don en cliquant sur le lien ci-dessous:
https://www.sauveteurs.org/sourire/ (Guysen.Israël.News / 18 juillet 2006 23:49 GMT+3 ISRAEL)

mardi, juillet 18, 2006

ISRAEL - HEZBOLLAH
LA GUERRE

COMMUNIQUE
DE L'AMBASSADE d'ISRAEL
à PARIS



Discours à la Knesset
du Premier ministre Ehud Olmert
17 juillet 2006

Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs,
Membres de la Knesset,

Tout d’abord, en mon nom et au nom du Gouvernement, de la Knesset et de toute la nation, je présente mes condoléances aux familles des victimes, tant civiles que militaires. J’adresse aussi mes vœux de rétablissement aux blessés et une chaleureuse accolade aux familles des kidnappés et aux kidnappés eux-mêmes.

Au long des semaines écoulées, nos ennemis ont défié la souveraineté de l’Etat d’Israël et mis en danger la sécurité de ses habitants, d’abord dans le sud du pays, puis à la frontière nord, et plus en profondeur à l’arrière.

Israël n’avait pas provoqué ces confrontations. Au contraire. Nous avions fait beaucoup d’efforts pour les éviter. Nous étions revenus aux frontières de l’Etat d’Israël, reconnues par l’ensemble de la communauté internationale. Certains ont mal interprété notre désir de paix –pour nous-mêmes et pour nos voisins – et y ont vu un signe de fragilité. Nos ennemis ont mal interprété notre volonté de retenue et y ont vu un signe de faiblesse.

Ils ont eu tort.

Madame la Présidente, Membres de la Knesset,

L’Etat d’Israël n’a pas de conflit territorial, ni sur sa frontière sud, si sur sa frontière nord.

Dans ces deux régions, nous nous trouvons sur une frontière internationalement reconnue, tant en ce qui concerne l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza, qu’au Liban.

Nous n’avons pas l’intention de nous ingérer dans leurs affaires internes. Au contraire, la stabilité et la tranquillité, dans un Liban libre de la domination des grandes puissances, et dans l’Autorité palestinienne, sont de l’intérêt d’Israël.

Nous aspirons au jour où la paix régnera entre nous, pour le bénéfice mutuel de nos peuples, des deux côtés de notre frontière commune.

La campagne dans laquelle nous sommes engagés ces jours-ci est dirigée contre les organisations terroristes qui opèrent à partir du Liban et de Gaza. Ces organisations ne sont que des « sous-traitants » qui opèrent sous l’inspiration, avec la permission et à l’instigation de l’Axe du Mal qui s’étend de Téhéran à Damas, et qui sont financées par ces Etats.

Le Liban a gravement souffert, dans le passé, lorsqu’il a permis à des puissances étrangères de jouer avec son destin.

L’Iran et la Syrie continuent encore à s’ingérer, à distance, dans les affaires du Liban et de l’Autorité palestinienne, par l’intermédiaire du Hezbollah et du Hamas.

Même si la criminelle attaque de mercredi dernier contre une patrouille de Tsahal a été perpétrée sans le consentement du Gouvernement libanais et sans l’assistance de son armée, cela ne l’exonère pas de toute responsabilité dans cette attaque, qui provenait de son territoire souverain. De la même manière, le fait que le Président de l’Autorité palestinienne s’oppose au terrorisme contre Israël ne dégage pas sa responsabilité pour l’attaque perpétrée à partir de son territoire contre nos soldats, à Kerem Shalom. L’un et l’autre sont pleinement responsables de la sécurité de nos soldats pris en otages.

Des éléments radicaux, terroristes et violents, détériorent la vie de toute une région et mettent en danger sa stabilité. La région dans laquelle nous vivons est menacée par ces groupes terroristes meurtriers.

Il est de l’intérêt, régional autant que général, de prendre le contrôle de leurs activités et d’y mettre fin.

Nous pouvons tous voir à quel point la communauté internationale soutient notre combat contre les organisations terroristes, ainsi que nos efforts pour éliminer cette menace du Moyen-Orient.

Nous avons l’intention de le faire. Nous continuerons à agir avec toute notre force jusqu’à ce que nous y parvenions. Sur le front palestinien, nous mènerons une lutte infatigable jusqu’à ce que cesse la terreur, pour que Gilad Shalit puisse revenir chez lui sain et sauf, et pour que les tirs de missiles prennent fin.

Et pour ce qui est du Liban, nous insisterons pour qu’il se conforme aux termes stipulés, il y a longtemps, par la communauté internationale, et tels qu’ils ont été exprimés, hier, sans équivoque, par les huit pays du monde les plus industrialisés :

le retour des otages, Ehud (Udi) Goldwasser et Eldad Regev ;
un cessez-le-feu total ;
le déploiement de l’armée libanaise dans tout le sud-Liban ;
l’expulsion du Hezbollah de la région, et l’exécution de la Résolution 1559 des Nations Unies.

Nous ne suspendrons pas nos actions avant cela.

Sur les deux fronts, nous exerçons notre droit à l’autodéfense, au sens le plus fondamental et essentiel du terme.

Nous voici parvenus à un instant national de vérité. Accepterons-nous de vivre sous la menace de cet Axe du Mal, ou rassemblerons-nous notre force intérieure et ferons preuve de détermination et de sérénité ?

Notre réponse est claire pour chaque Israélien, et elle se répercute, aujourd’hui, à travers toute la région.

Nous rechercherons chaque ensemble de bâtiments et prendrons pour cible tout terroriste qui concoure à attaquer les citoyens d’Israël ; nous détruirons toute infrastructure terroriste, où qu’elle se trouve. Nous continuerons jusqu’à ce que le Hezbollah et le Hamas se conforment à ces normes fondamentales et décentes, que tout être civilisé exige d’eux. Israël n’acceptera pas de vivre sous la menace des missiles ou des roquettes qui visent ses habitants.

Citoyens d’Israël,

Il y a des moments, dans la vie d’une nation, où l’on est obligé de regarder la réalité en face et de dire : ça suffit !

Et je dis à tous : ça suffit !
Israël ne sera plus pris en otage, ni par des gangs terroristes, ni par une autorité terroriste, ni par un Etat souverain.

Dans la vie d’une nation, il y a des instants de transcendance, de purification, où les controverses politiques et partisanes qui nous divisent cèdent la place à un sentiment de responsabilité mutuelle. J’estime hautement et j’apprécie la manière dont l’opposition s’est comportée, ces jours-ci, à la Knesset. La compétition humaine et les rivalités personnelles se dissipent et, à leur place, se fait jour la perception de notre responsabilité mutuelle, de notre sens du partenariat, et surtout notre amour éternel pour notre peuple et notre terre.

Tel est l’instant où nous nous trouvons.

Juifs, musulmans, chrétiens, Druzes et Circassiens, nous nous dressons comme un seul homme, une seule nation, tous ensemble en butte à la même haine, à la même méchanceté, et nous les combattons avec unanimité et solidarité. Quand des missiles seront tirés contre nos habitants et nos villes, notre réponse sera la guerre, avec toute la force, la détermination, le courage, l’esprit de sacrifice et la générosité qui caractérisent cette nation.

Il n’est rien que nous désirions plus que la paix et des relations de bon voisinage, à l’est au nord et au sud. Nous cherchons la paix, nous la poursuivons et nous y aspirons. Mais en même temps, il n’est rien que nous abhorrions davantage qu’une tentative de nous nuire et de nous faire renoncer à notre droit de vivre ici, sur notre terre, en sécurité et en paix.

Au nom du peuple d’Israël, au nom de tous les habitants du pays, je me présente ici, aujourd’hui, Madame la Présidente, pour annoncer au monde que nous ne cherchons ni la guerre, ni une confrontation directe, mais que l’on ne nous en détournera pas si le besoin s’en fait sentir. Seule une nation qui peut défendre sa liberté la mérite vraiment. Nous avons droit à la liberté et quand il le faut, nous savons comment combattre pour elle et la défendre.

Mes collègues Membres de la Knesset,

La puissance de l’Etat d’Israël repose sur la force et les capacités de Tsahal. Cette force est notre garantie majeure pour la préservation et la défense de notre vie sur cette terre. Les meilleures ressources économiques et humaines de la société israélienne ont été investies pour créer cette force.

De ce lieu, je veux adresser l’expression de ma profonde gratitude, et de celle du Gouvernement et du peuple d’Israël, aux soldats et aux chefs militaires de Tsahal, aux services de sécurité, à la Police d’Israël, aux unités de sauvetage, aux pompiers et autres forces de sécurité.

Je vais lire un extrait de la « Prière pour le Bien des Soldats des Forces de Défense d’Israël ». Des millions de Juifs, en Israël et dans le monde, prient pour la sécurité et le succès de ceux qui défendent notre nation, depuis la frontière du Liban jusqu’au désert, et de la Méditerranée jusqu’aux abords de la Arava, sur la terre, dans les airs et sur la mer.

« Plaise au Tout-Puissant que les ennemis qui se dressent contre nous soient terrassés devant nous.
Que le Saint, Béni soit-Il, préserve et sauve nos combattants de toute peine et détresse, de tout dommage et de toute maladie, qu’Il bénisse et rende victorieuses toutes leurs entreprises.
Qu’il livre notre ennemi aux mains de nos soldats, qu’Il leur accorde le salut et les couronne de victoire. »

La force d’une nation ne se mesure pas seulement à ses capacités militaires. La force d’une nation se mesure à sa bonne conduite et à sa moralité, à sa solide et forte économie, à ses marchés modernes et en développement, à ses exportations de technologie et de produits à destination des marchés mondiaux les plus avancés, et à sa recherche universitaire novatrice. Dans tous ces domaines, chacun de nous a de bonnes raisons d’être fier.

Mais, par-dessus tout, la force d’une nation se vérifie dans les périodes d’épreuve, quand l’arrière devient le front, quand les citoyens du pays font preuve d’un héroïsme, d’une patience et d’une endurance admirables, et permettent à la nation d’agir contre ses ennemis.

J’ai eu le privilège d’être témoin de ces forces intérieures, à l’époque où j’étais Maire de Jérusalem. Durant des années, notre capitale a été l’objet des plus meurtrières des attaques terroristes. La résistance, la patience et la retenue des habitants de Jérusalem et de la totalité des citoyens d’Israël sont exemplaires.

Je rappelle ici une conversation que j’ai eue avec Rudy Giuliani, qui était Maire de New York durant les attaques terroristes de Septembre 2001. Je l’ai appelé pour lui exprimer mes encouragements ainsi qu’à tous les habitants de New York, à la suite de l’effondrement des Tours Jumelles. Il m’a répondu : « Ehud, si les New Yorkais peuvent supporter cela, comme le font les habitants de Jérusalem [face aux attentats], alors, nous vaincrons le terrorisme ».

Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les Membres du Parlement,
Citoyens d’Israël,

Même en ces jours, des centaines de milliers d’Israéliens se dressent sur la ligne de feu, comme des soldats sur le champ de bataille, pour défendre notre vie et notre honneur.

Pour nous, il est clair que les circonstances qui sont imposées aux habitants nous font obligation de pourvoir à leurs besoins spécifiques, sous tous les aspects. Le Gouvernement leur apportera partout une assistance immédiate.

Le Gouvernement d’Israël, sous ma direction, tire sa force de l’endurance du peuple israélien. Nous sommes une nation courageuse et résolue. Je suis fier – aujourd’hui peut-être plus que jamais – d’être un citoyen israélien.

Grâce à vous, nos ennemis affrontent une nation unie, dont les membres luttent côte à côte. Nous ne capitulons et ne nous affolons pas. Nous croyons en la justice de notre cause, parce qu’il n’y a pas de bataille plus juste ou plus morale que la nôtre – puisqu’il s’agit d’une lutte pour le droit à une vie pacifique et normale, comme tout autre être humain, toute autre nation et tout autre Etat.

Nous combattons pour le droit d’enfants comme Omer Pisachov (Z”L), de Nahariya, un enfant de sept ans qui voulait aller voir sa grand-mère, Yehoudit Itzkovich (Z”L) pour partager dans la joie le repas de Shabbat qu’elle lui avait préparé.

Nous combattons pour que des citoyens comme Monica Lerer (Z”L), 50 ans, de Nahariya, ait le droit de boire un café sur sa terrasse dans le pays où elle avait émigré en provenance d’Argentine.

Nous combattons pour que des petites filles comme Ella Abukasis (Z”L), 13 ans, de Sdérot, aient le droit de jouer de la flûte et de lire des livres, comme Ella aimait le faire.

Nous combattons pour ce que chacun, dans un monde évolué, considère comme allant de soi et n’aurait jamais imaginé qu’il doive lutter pour l’exercer : le droit à une vie normale.

C’est un dur combat ! Il peut même devenir plus dur encore. C’est une épreuve douloureuse, et il se peut que nous ayons à supporter plus de souffrances encore. Un tel combat n’est jamais facile. Il est jalonné de douleur et de peines, de sacrifices et de victimes.

Mais nous n’envisageons pas de renoncer à notre aspiration à une vie normale. Nous ne nous excuserons pas de ce désir, et nous n’avons pas besoin de l’approbation de qui que ce soit pour nous défendre.

Citoyens d’Israël,

C’est un temps d’épreuve pour nous tous, et il est difficile.

L’Etat d’Israël a résisté à des épreuves plus complexes, et il en a triomphé.

Nous avons toujours su faire appel à notre force intérieure, à notre sérénité, à notre sagesse et à notre patience, pour l’emporter sur nos ennemis.

Pour finir, je voudrais m’adresser sur un mode plus personnel aux familles de Shalit, de Goldwasser et de Regev, les soldats qui sont détenus en otages par le Hamas et le Hezbollah.

Vous, et principalement vos enfants – nos enfants –, êtes toujours présents dans ma mémoire.

Mercredi dernier, il y a seulement cinq jours, à 10 h du matin, Aviva et Noam Shalit étaient dans mon bureau. Eux et moi, voulons, plus que toute autre chose, que Gilad revienne chez lui. Pendant que nous discutions de la situation, Aviva, Noam et moi avons reçu la douloureuse nouvelle de l’enlèvement d’Ehud (Udi) Goldwasser et d’Eldad Regev.

En partant, Noam et Aviva ont laissé une photo de Gilad, prise peu de temps avant son enlèvement.

Hélas, les photos des trois garçons sont maintenant sur mon bureau. A maintes reprises dans la journée, je regarde leurs visages, leurs yeux, et je les serre contre mon cœur. Je ne les oublie pas une seule minute. Ils étaient là-bas en notre nom et pour nous. Nous ferons tout et ne négligerons aucun effort pour les ramener à la maison. Nous le ferons, mais pas d’une manière qui encourage d’autres kidnappings.

Pratiquement personne ne peut comprendre la situation dans laquelle vous êtes. Même si nous ne nous parlons pas directement, je perçois et j’entends ce que vous voulez me dire, et je vous étreins avec amour, compréhension et harmonie.

La fonction qui est la mienne m’oblige, à prendre, en fin de compte, des décisions fatidiques pour la vie et parfois même pour la mort.

Je n’ai nulle autre force que celle que vous m’avez attribuée.

Je n’ai pas d’autre courage que celui que D.ieu, ma foi en la justice de notre cause et mon sens de la responsabilité suprême, ont infusé en moi, et qui m’ont préparé à ces instants critiques.

Madame la Présidente,

J’ai devant moi l’image des garçons kidnappés, de ceux qui sont au front et sur la ligne de feu, de ceux qui, courageux et déterminés, combattent aujourd’hui, et qui pourraient être la cible de futurs kidnappings.

Nous les défendrons tous. C’est en leur nom que nous combattrons, et c’est en les ayant tous devant les yeux – les civils sous le feu, les combattants kidnappés et leurs familles – que nous continuerons, sans hésiter, sans capituler et sans perdre notre sang-froid, jusqu’à ce que nos objectifs soient atteints.

Je conclurai par la lecture d’un extrait du prophète Jérémie :

« Ainsi parle l’Eternel : une voix s’est fait entendre, lamentation et larmes amères, c’est Rachel qui pleure ses enfants ; elle refuse qu’on la console pour ses enfants, car ils ne sont plus.
Ainsi parle l’Eternel : cesse ta lamentation et essuie les larmes de tes yeux, car il y a une rétribution pour ta peine – Parole de l’Eternel –, ils vont revenir du pays de l’ennemi.
Il y a un espoir pour ton avenir – Parole de l’Eternel :
Tes enfants vont revenir dans leur pays. »

Nous vaincrons !