"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, octobre 31, 2012

BENJAMINNETANYAHOUAPARIS
ACCORDSPARFAITS
AVECFRANCOISHOLLANDE
Source : tempsreel.nouvelobs.com en ligne
le mercredi 31 août 2012 à 17h 31
sur Diasporablog à 19h 28



Lutte contre l'antisémitisme:
Nétanyahou et Hollande déterminés




PARIS (Sipa) -- François Hollande a dit mercredi avoir été "sensible" au message adressé par le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, sur la lutte contre l'antisémitisme en France. "Il y a un antisémitisme, nous devons le pourchasser, le poursuivre, l'éradiquer", a déclaré le président français.


"J'ai (...) été sensible au message que m'a adressé le Premier ministre israélien, par rapport à ce que nous faisons pour lutter ici contre l'antisémitisme et nous en ferons la démonstration en nous rendant demain dans cette école martyre pour évoquer la mémoire des quatre personnes qui sont mortes, tuées dans une attaque terroriste", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à l'Elysée.

François Hollande et Benyamin Nétanyahou se rendront ensemble jeudi à Toulouse pour rendre hommage aux quatre victimes juives -trois enfants et un professeur franco-israélien- tuées le 19 mars à l'école Ozar-Hatorah, rebaptisée en septembre Ohr Tora.


Hollande condamne l'antisémitisme
et le racisme

"Lorsqu'un citoyen, parce qu'il est juif, est mis en cause dans sa sécurité, c'est toute la République qui est agressée", a estimé M. Hollande. "Il y a un antisémitisme, nous devons le pourchasser, le poursuivre, l'éradiquer", a-t-il ajouté. "Il y a aussi du racisme, il y a aussi des citoyens qui sont poursuivis ou qui sont menacés parce qu'ils sont d'une autre religion, parce qu'ils ont une autre couleur de peau. C'est avec la même volonté que nous les protégeons", a poursuivi le chef de l'Etat.

De son côté, Benyamin Nétanyahou a salué la "politique très claire et indéniable de la France" sur le sujet. "Il est évident, il va sans dire, que les gouvernement successifs de France ont lutté très clairement contre l'antisémitisme. Aucune tolérance, la tolérance zéro à l'encontre de l'antisémitisme", a-t-il martelé.

Le Premier ministre israélien est en visite pendant deux jours en France, à Paris puis à Toulouse. Mercredi, il devait aussi rencontrer son homologue Jean-Marc Ayrault et le chef de la diplomatie Laurent Fabius.

Mohamed Merah, 23 ans, qui se réclamait d'Al-Qaïda, est mort le 22 mars lors de l'assaut de son appartement toulousain par le RAID, les commandos d'élite de la police. Durant le siège, il a revendiqué le meurtre d'un militaire à Toulouse le 11 mars, celui de deux autres à Montauban le 15 et la tuerie de l'école juive de Toulouse.

Le 19 mars, François Hollande, alors candidat à la présidence de la République, s'était rendu à Toulouse pour montrer "sa solidarité aux familles et à la communauté juive de France".



mardi, octobre 30, 2012

JOHNNYHALLYDAY
A"ALLUMERLEFEU"
ATEL-AVIV
Source : tempsreel.nouvelobs.com via l'AFP
en ligne le mardi 30 octobre 2012
à 23h 16
sur Diasporablog à 23h 41


"Shalom Tel Aviv":
Johnny Hallyday donne
son premier concert
en Israël




"Shalom Tel-Aviv"! Johnny Hallyday a donné mardi soir le premier concert de sa longue carrière en Israël, devant des fans franco-israéliens acquis d'avance.



TEL-AVIV 


"Shalom Tel-Aviv"! Johnny Hallyday a donné mardi soir le premier concert de sa longue carrière en Israël, devant des fans franco-israéliens acquis d'avance.

Se produisant dans un grand stade de basket de Tel Aviv, le chanteur français a démarré son show avec "Allumer le feu" avant d'enchaîner ses tubes repris en coeur comme "Quelque Chose de Tennessee" et l'inusable "Que je t'aime".

"Vous êtes un peuple formidable, je ne vous oublierai jamais", a-t-il lancé à la foule après deux heures de rock et trois rappels.

Pour sa première visite en Israël, Johnny Hallyday a confié qu'il avait "failli venir" soutenir l'Etat hébreu au moment de la Guerre des Six Jours en juin 1967, "mais c'était fini avant que j'arrive".

"C'est une occasion formidable de venir ici. Je regrette de venir si tard mais mieux vaut tard que jamais", a-t-il expliqué à la TV israélienne.

L'idole des jeunes faisait escale pour la première fois de sa carrière en Israël dans le cadre d'une tournée mondiale.

"L'Elvis Presley français" --comme il a été surnommé par les médias locaux- était arrivé le week-end dernier en Israël, accompagné de son épouse Laetitia, après un concert au Kremlin.

Le rockeur de 69 ans s'est rendu au Mur des Lamentations à Jérusalem, lieu sacré du judaïsme, dans la Vieille ville de Jérusalem, et a été reçu par le président israélien, le très francophile Shimon Peres.

Après avoir lancé en avril une tournée d'adieux, Johnny Hallyday avait dû être hospitalisé durant cinq jours aux Antilles, officiellement à cause d'une gêne respiratoire. Il est finalement remonté sur scène cinq semaines plus tard à Montréal.

Depuis ses débuts en 1960, il a vendu près de 100 millions d'albums et rassemblé 28 millions de spectateurs en concert.



JOHNNYHALLYDAY
SAPASSION : ISRAËL
Source : le site de Jean-Marc Morandini
en ligne le mardi 30 octobre 2012



Johnny Hallyday:
"J'ai failli venir en Israël
au moment de la Guerre des Six Jours"



Pour sa première visite en Israël, Johnny Hallyday a confié lundi qu'il avait "failli" venir soutenir l'Etat hébreu au moment de la Guerre des Six Jours en juin 1967, mais que le temps qu'il arrive, le conflit était fini.

"J'ai beaucoup d'amis ici. J'ai failli venir au moment de la Guerre des Six jours, mais c'était fini avant que j'arrive", a raconté le rockeur français à la chaîne privée 10, à la veille de son premier et unique concert en Israël.

"C'est une occasion formidable de venir ici. Je regrette de venir si tard mais mieux vaut tard que jamais", a ajouté le chanteur.

Lundi après-midi, des centaines de fans l'ont acclamé lors d'une réception à la résidence de France à Jaffa, près de Tel-Aviv.

Demain, je peux mourir en paix", a assuré Philippe Coubard, 56 ans, un admirateur du chanteur "depuis plus de 50 ans", venu de France pour le concert de mardi à Tel Aviv. "Mon fils s'appelle Jean-Philippe (le prénom de naissance du chanteur) et mon chien Johnny... C'est l'un de mes dieux".

Johnny Hallyday fait escale pour la première fois de sa carrière en Israël dans le cadre d'une tournée mondiale. "L'Elvis français" --comme l'a surnommé la télé israélienne-- est arrivé en Israël, accompagné de son épouse Laetitia, après un concert enflammé samedi au Kremlin.

Le chanteur de 69 ans s'est rendu au Mur des Lamentations à Jérusalem, lieu sacré du judaïsme, dans la Vieille ville de Jérusalem, et a été reçu par le président israélien, le très francophile Shimon Peres.

Après avoir lancé en avril une tournée d'adieux, Johnny Hallyday avait dû être hospitalisé durant cinq jours aux Antilles, officiellement à cause d'une gêne respiratoire. Il est finalement remonté sur scène cinq semaines plus tard à Montréal.

Depuis ses débuts en 1960, il a vendu près de 100 millions d'albums et rassemblé 28 millions de spectateurs en concert.




ISRAËL
ELECTIONSLEGISLATIVES2013
NETANYAHOU-LIBERMAN
LAMOURFOUDEVOILE
Source :lefigaro.fr en ligne le 30 octobre 2012



Nétanyahou-Lieberman,
les dessous d'un mariage


Par
Adrien Jaulmes

Correspondant
à Jérusalem


Le rapprochement entre le Likoud de Nétanyahou et Israël Beitenou de Lieberman pour les législatives du 22 janvier est né, paradoxalement, de la méfiance entre les deux hommes.

L'alliance électorale entre Nétanyahou et Lieberman, approuvée lundi soir par les délégués du Likoud, est un mariage de raison plus qu'une fusion. Leurs deux partis, le Likoud et Israël Beitenou, feront liste commune aux prochaines élections législatives, prévues le 22 janvier prochain, mais garderont leur propre structure.

Nétanyahou a eu du mal à convaincre le Likoud de la nécessité de cette alliance. «Il est essentiel que le camp national unisse ses forces», a dit le premier ministre au congrès du parti, «c'est pourquoi j'ai demandé à Lieberman de faire campagne avec le Likoud.»

D'un strict point de vue mathématique, la fusion des listes n'offre pas d'avantages évidents aux deux partis. Les premiers sondages créditent au mieux la liste commune de 42 sièges à la Knesset, soit le nombre actuellement détenu par les deux partis combinés. D'autres prévoient des résultats inférieurs.

D'un point de vue politique, c'est aussi un curieux mariage. Si le Likoud et Israël Beitenou partagent un certain nombre de valeurs, les deux partis sont socialement et idéologiquement très différents. Et leurs électeurs ne sont pas les mêmes.


Lieberman a longtemps été
l'éminence grise de Nétanyahou,

Le Likoud est le parti historique de la droite «révisionniste» israélienne, opposée au partage de la terre d'Israël accepté par Ben Gourion et la gauche. Fondé par Menahem Begin, il est l'un des principaux partis israéliens depuis sa première victoire électorale en 1977. Il a survécu à la scission d'Ariel Sharon en 2005 et a retrouvé sa prééminence sous Nétanyahou. Son électorat est devenu au cours des dernières années de plus en plus nationaliste religieux et les partisans de la colonisation représentent une forte minorité en son sein.

Israël Beitenou (Israël Notre Maison) est en comparaison un nouveau venu sur la scène politique israélienne. Fondé par un immigrant moldave arrivé à 20 ans en Israël , Avigdor Lieberman, sa base est restée celle des immigrants originaires d'ex-URSS. Ultranationalistes et amateurs d'un langage musclé, ses militants sont cependant laïques, et Israël Beitenou est considéré avec suspicion par les partis religieux comme Shas.

Adepte des déclarations provocatrices, notamment à l'égard des Palestiniens, Lieberman n'a lui non plus jamais été vraiment accepté par l'establishment israélien. Ministre des Affaires étrangères peu apprécié dans les capitales occidentales, on ne lui confie pas les dossiers sensibles, gérés directement par Benyamin Nétanyahou ou par Ehoud Barak, le ministre de la Défense.

Le rapprochement entre ces deux partis est paradoxalement né de la méfiance entre les deux hommes, qui se connaissent parfaitement pour avoir été naguère de proches collaborateurs. Nétanyahou est quasiment assuré d'être reconduit à la tête du gouvernement aux prochaines élections, et sa seule crainte est de voir son prédécesseur Ehoud Olmert, récemment blanchi d'une partie des affaires qui l'avaient contraint à la démission, revenir sur scène. L'alliance préélectorale empêche Avigdor Lieberman de le trahir en passant un accord secret avec Olmert.

Pour Lieberman, la fusion avec le Likoud vient consacrer son retour triomphal dans un parti qui ne l'avait jamais vraiment accepté, et la respectabilité acquise par sa nouvelle formation, Israël Beitenou. Lieberman avait longtemps été l'éminence grise de Nétanyahou et l'artisan de son ascension. Il avait quitté son mentor quand il avait réalisé que le Likoud ne lui offrirait jamais autre chose qu'un rôle subalterne. Devenu aujourd'hui l'un des partenaires indispensables à presque toutes les majorités, Lieberman savoure sa revanche. Nétanyahou, sans réel rival au poste de premier ministre, est quant à lui prêt à sacrifier quelques sièges pour s'assurer de sa loyauté.



lundi, octobre 29, 2012

ELESCTIONSPRESIDENTIELLES
AMERICAINES2013
LESJUIFSAMERICAINS
DANSLABATAILLE
Source : la neswletter de slate.fr diffusée 
le lundi 29 octobre 2012



La (non-)bataille pour les Juifs de Floride


Les Républicains voulaient y remonter à bloc les électeurs juifs en colère envers Barack Obama, et les Démocrates en général, mais cette campagne a fait long feu.


Juste avant d’atterrir à l’aéroport de Fort Lauderdale (Floride), en regardant par le hublot sur la droite, on aperçoit les premiers panneaux «On ne laisse pas ses amis se faire atomiser. ARRÊTEZ OBAMA.» On y voit une carte d’Israël, colorée en bleu et blanc et ornée d’une étoile de David, frappée par un missile balistique intercontinental. Sur la I-95, la route qui mène au cœur du bastion juif du sud de la Floride, se dressent d’autres panneaux dans les mêmes couleurs criardes montrant le président faisant une courbette à un prince saoudien.

Ces affiches sont financées par le comité d'action politique (PAC) American Principles. L’une d’entre elles, publiée en tête d’un d'un effrayant article du New York Times de la semaine dernière, sert à illustrer les «messages véhéments» qui s’affichent dans les swing states.

C’est également une bonne illustration de la manière dont tout le bruit de cette campagne couvre le message. Le PAC a déclaré n’avoir reçu que 126.000 dollars de fonds dont il a versé la plus grande partie à CBS Outdoor, l’entreprise qui lui loue les supports d’affichage. Les mails envoyés à son adresse officielle reviennent; les appels téléphoniques à ses bureaux tombent sur une boîte vocale pleine.

La campagne visant à remonter les Juifs inquiets contre les démocrates de Barack Obama pourrait faire long feu. Après de si grands espoirs!

Les relations du président avec Benyamin Netanyahou ne sont qu’une longue série de péripéties grotesques et d’insultes involontaires dignes d’un film d’Adam Sandler. En juillet, un sondage Gallup accordait à Obama une maigre avance de 64-29 parmi les électeurs juifs.

C'était, comme le comme le souligna Newsmax, journal basé à Palm Beach, le pire score démocrate depuis Michael Dukakis. Un tel résultat pourrait signifier des dizaines de milliers de voix en moins pour Obama en Floride, en Pennsylvanie, dans l’Ohio et le Nevada.

Mais cela n’a pas duré. Un autre sondage Gallup mené à la mi-septembre et que s'est procuré Buzzfeed donnait au président une avance de 70% contre 25% chez les électeurs juifs. C’est à peu de choses près le score qu’il avait obtenu en 2008.

Lors du dernier débat présidentiel, Mitt Romney n’a mentionné Israël qu’après que le président l’a fait et a alors déclaré: «Je crois que la tension qui a existé entre Israël et les États-Unis était très malheureuse.» En général, il a davantage survolé le sujet que lors de précédents discours de politique étrangère.

«Je me suis dit: "Wow, il doit être bien sûr de remporter la Floride", s’étonne Ana Navarro, stratège républicaine de Miami. Il a éludé une grande partie du dossier Israël. Il a complètement éludé Cuba.» Elle évoque une autre campagne d’affichage, par la Republican Jewish Coalition, mieux financée, qui sur toute la période des élections a dépensé au moins 4,5 millions de dollars en publicités montrant des électeurs d’Obama soi-disant déçus sur des affiches exhibant des jeux de mots bêtas. «Je ne crois pas que ces panneaux "OBAMA? OY VEY!" ["Oh non!" en yiddish, NDLR] aient convaincu beaucoup de gens», déplore Navarro.

L'argument Yad Vashem
Les démocrates —qui, soyons justes, jouent à ce petit jeu depuis des années— avancent qu’Obama avait gagné d’avance dans le domaine et qu’il a profité du débat pour enfoncer le clou.

L’atout de Romney sur la question d’Israël était qu’Obama ne s’y était pas rendu pendant sa tournée au Moyen-Orient, et que les Israéliens l’avaient bien remarqué. «Je suis allé à Yad Vashem, qui est là-bas le musée de l’Holocauste, pour me rappeler la nature du mal et la raison pour laquelle notre lien avec Israël ne sera jamais rompu, a rétorqué le président. Et je suis allé aux villes frontalières [sic] de Sdérot, qui avaient reçu des déluges de missiles du Hamas.» Il a évoqué les exercices militaires communs des deux pays et le système de défense du Dôme de fer, et ce fut tout.

«Parler de Yad Vashem, cela résonne chez les électeurs juifs, surtout quand il le prononce correctement, explique l’ancien membre de la Chambre Robert Wexler, représentant surmené d’Obama en charge du dossier Israël. Cela résonne aussi quand il explique pourquoi il s’est alors senti motivé à dépenser de l’argent pour le Dôme de fer.»

Le démocrate Ted Deutch, qui occupe aujourd’hui à la Chambre l’ancien siège de Wexler, parle déjà de la campagne «Bazardons Obama» au passé:

«D’immenses sommes d’argent ont été dépensées par les super-PAC, par Sheldon Adelson et par des groupes non-officiels, surtout dans le sud de la Floride, pour tenter de présenter le passif du président envers Israël sous un jour trompeur.»

Dans la 22e circonscription,
un dossier sans enjeu
On a une meilleure vision de cette bataille pour les Juifs de Floride depuis la nouvelle 22e circonscription pour le Congrès; c’est un ensemble de petites villes et de banlieues qui s’étire de la zone de Palm Beach au sud jusqu’à Fort Lauderdale et qu’il faut 60 minutes pour parcourir. Elle est représentée depuis deux ans par Allen West, et ce depuis qu’il a humilié l’élu démocrate juif sortant Ron Klein, lors de la vague du Tea Party.

Puis l’État a légèrement modifié la carte électorale et déplacé certaines banlieues conservatrices dans d’autres circonscriptions. La nouvelle 22e circonscription a donné 57% de ses voix à Obama en 2008. West a bondi sur la 18e circonscription, qui regorge de conservateurs se donnant le plus grand mal pour claironner leur adoration envers leur nouveau représentant au Congrès.

Cette situation oblige les électeurs de la 22e à choisir entre la démocrate Lois Frankel et le républicain Adam Hasner. Les deux sont juifs, les deux nés à New York.

Hasner est arrivé en Floride avec sa famille en 1975; Frankel en 1974. La démocrate, âgée de 64 ans, a été élue maire de West Palm Beach après avoir mené la délégation amoindrie du parti à la Chambre des représentants de son État. Hanser, 42 ans, a aidé Marco Rubio à gérer la majorité républicaine qui prenait de l’ampleur. Elle a passé la moitié du temps à faie campagne contre West; lui à faire campagne pour le Sénat américain. Aujourd’hui ils s’affrontent dans une bataille où le dossier Israël est sans enjeu et où les démocrates ont tout l’avantage.

Lors d’un forum organisé avec des électeurs juifs la semaine dernière, Hasner a quand même tenté le coup. «J’ai été l’un des premiers du pays à dire: “Plus d’argent pour une autorité palestinienne dirigée par le Hamas”, a-t-il asséné. "Plus d’argent pour une Égypte dirigée par les Frères musulmans”.» Et quand «la Convention nationale du parti démocrate a décidé que Jérusalem ne serait plus la capitale d’Israël, j’ai demandé à Lois Frankel de se joindre à moi pour reconnaître qu’il s’agissait d’une question bipartisane. Elle a gardé le silence.»

Frankel, qui n’a jamais perdu son accent new-yorkais, a préféré en rire. «M. Hasner, ça me fait mal de l’admettre, a-t-elle répliqué, mais je soutenais Israël bien avant votre naissance.»

«Israël n'est pas un sujet partisan»
C’est une esquive, et ça a l’air de marcher. Frankel en est tellement fière qu’elle me la ressert quand je la rejoins lors d’une tournée de West Palm Beach. Ce n’est que le haut du panier de la circonscription, mais l’endroit est peuplé à un point effarant de gens qui appellent «Lois!» par son prénom et lui demandent si elle a déjà gagné.

La bibliothèque municipale, construite pendant son mandat, est ornée de ses propres peintures abstraites. Elle pose souvent la main sur mon épaule et me montre un tas de choses «fantastiques»—la salle informatique, les nouveaux restaurants du centre-ville, le parc où était l’ancienne bibliothèque, le bar à vin de son fils. Elle m’explique tout à trac qu’elle va gagner les zones de la circonscription hors de West Palm Beach grâce à ses spots télévisés et que la question d’Israël n’est pas un enjeu.

«Si vous regardez au Congrès, ce n’est pas un sujet partisan, dit-elle. «Regardez l'AIPAC, ils ne sont pas partisans. Nous ne rendons pas service à Israël en le transformant en un sujet partisan. Et je ne vais pas l’utiliser pour en tirer profit pour mon parti. Je dis qu’Adam Hasner est un grand supporter d’Israël, et moi aussi je suis une grande supportrice d’Israël.»

Lors d’un court entretien, lorsque je l’interroge sur Israël, Hasner botte en touche. «Je ne crois pas que le vote juif soit atypique, dit-il. Je crois que le président Obama a perdu des soutiens dans toutes les strates. Je crois que les électeurs juifs sont en train de réévaluer leur soutien en se basant sur une multitude de domaines, notamment sur l’économie.»

Dans le dernier spot de campagne de Hasner, une femme annonce aux électeurs que Frankel a dépensé 13.000 dollars pour refaire une salle de bain, avant de tirer la chasse d'eau des toilettes sur lesquelles elle est assise. «Quand faut y aller, assène-t-elle, faut y aller.» Pas franchement un missile nucléaire pointé sur Tel Aviv.



David Weigel



Traduit
par Bérengère Viennot



LAHILOULA
DESJUIFSDUMAROC

ISRAËL
ELECTIONSLEGISLATIVES2013
LELIKOUDDONNESONAVAL
ALACOALITION
LIKOUD-ISRAËLBEITENOU
Source : leparisien.fr via l'AFPen ligne
le lundi 29 octobre 2012



Le Likoud de Netanyahu approuve
l'alliance avec le parti ultra-nationaliste




Le parti Likoud (droite) de Benjamin Netanyahu a largement approuvé lundi la décision surprise du Premier ministre israélien de faire liste électorale commune avec la formation ultra-nationaliste du ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman.

Cette alliance électorale a été adoptée à main levée par les 3.700 délégués à la "convention" du Likoud, une émanation des 120.000 à 130.000 adhérents du parti, réunis en début de soirée à Tel-Aviv, selon un journaliste de l'AFP.


"Face aux défis financiers et sécuritaires, nous avons besoin d'unité et de responsabilité", a plaidé le Premier ministre devant les membres de la convention.

"Aujourd'hui, il est essentiel que le camp national unisse ses forces. C'est pourquoi j'ai demandé à Lieberman de faire campagne avec le Likoud", la principale force de la droite israélienne, a-t-il expliqué, tout en soulignant que le Likoud resterait indépendant.

Un ministre sans portefeuille du Likoud, Michaël Eitan, a tenté d'imposer un vote à bulletin secret à la convention pour s'opposer à l'alliance électorale avec Israël Beitenou, mais en vain. M. Netanyahu a mis tout son poids dans la balance pour le contrer.

Le Parlement israélien a voté sa dissolution le 15 octobre et convoqué des législatives anticipées pour le 22 janvier 2013, huit mois avant la fin de sa législature.

dimanche, octobre 28, 2012


UNEPHOTO
QUIFERAFREMIR
LESEXTRÊMISTESDETOUSBORDS
Source : bigbrother.ma en ligne le 23 décembre 2012




Wikileaks :
l'Algérie entretient des relations avec Israël.
Une info reprise par Al Jazeera





Bouteflika et Ehud Barack... héhé, au Maroc.

Le gouvernement algérien qui ne cesse de marteler que l'Algérie est un pays qui n'entretient aucune relation avec Israël. (Ici, une capture d'écran du journal algérien l'Expression qui diabolise le Maroc et sa relation avec Israël). Cette fois-ci, les documents wikileaks ont montré à quel point le gouvernement algérien entretient des relations dociles avec Israël.

L'ambassadeur d'Algérie en Suisse, Idriss Jazairi, s'est dit heureux de se « rendre disponible pour les Israéliens » dans ce câble diffusé par wikileaks.

Voilà qui est fait.

L'ambassadeur qui s'est exprimé sur les colonnes d'El Watan a dit : «Je suis mandaté par mon ministère de tutelle, et je ne fais que reproduire ses instructions»

Tant mieux.

On imagine que dans les jours qui suivent, le gouvernement Algérien fera sortir une raison abracadabrante en jurant par tous les saints que le gouvernement Algérien n'entretient aucune relation avec Israël.

Sauf qu'Al Jazeera est passé par là : elle a montré des vidéos de généraux algériens en compagnie de militaires israéliens.

Voici la vidéo :



ISRAËL
ELECTIONS
LEGISLATIVES2013
LECHOC
Source : romandie.com via l'AFP en ligne
le dimanche 28 octobre 2012 à 19h 40
sur Diasporablog à 20h 47



L'alliance Likoud-Israël Beiteinou
suscite la grogne




JERUSALEM


La décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son chef de la diplomatie Avigdor Lieberman de faire liste commune aux élections du 22 janvier suscite la grogne dans leurs partis respectifs, ont indiqué dimanche les médias israéliens.

Un grand nombre de ministres, de députés et militants du Likoud (le parti de droite de M. Netanyahu) pensent que cette alliance portera atteinte à leur formation, écrit le principal quotidien Yédiot Aharonot.

La moitié des ministres du Likoud est hostile à cette décision ou sceptique à son sujet, ajoute-t-il.

Le quotidien fait état d'un sondage de la Chaîne Dix privée publié en fin de semaine selon lequel 26% des électeurs du Likoud sont hostiles à la liste unie avec Israël Beiteinou (droite nationaliste) de M. Lieberman, contre 58% qui l'approuvent, et 22% affirmant vouloir s'abstenir au scrutin du 22 janvier.

Le sondage révèle par ailleurs que 35% des électeurs d'Israël Beiteinou sont hostiles à l'alliance avec le Likoud, contre 51% qui l'approuvent.

La Dix a également rendu public un autre sondage dimanche soir créditant la liste Likoud-Israël Beiteinou de seulement 35 sièges alors que les deux partis disposent dans le Parlement sortant d'un total de 42 sièges (27 pour le Likoud et 15 pour Israël Beiteinou).

Mais selon le sondage, le bloc de droite mené par Benjamin Netanyahu avec le soutien d'autres formations religieuses et d'extrême-droite obtiendrait une majorité de 64 sièges sur 120 face à l'opposition centriste et de gauche.

Le quotidien Maariv cite pour sa part un ministre du Likoud qui reproche à M. Netanyahu d'avoir mis le parti dans une situation impossible. Il ne nous a pas consultés (...) Il a parié sur notre avenir, uniquement pour s'assurer un troisième mandat au pouvoir, a-t-il affirmé sous le couvert de l'anonymat.

Cette grogne survient alors que les quelque 3.700 membres de la Convention du Likoud doivent se réunir lundi à Tel-Aviv pour approuver l'alliance de MM. Netanyahu et Lieberman.

Le ministre sans portefeuille Michael Eitan est le seul membre du gouvernement et du Likoud à s'être prononcé publiquement contre la liste commune avec Israël Beitenou. Cette initiative constitue une erreur qui va porter atteinte au Likoud, a affirmé M. Eitan dans un communiqué.

Il a exigé un vote à bulletins secrets au sein de la Convention du Likoud sur la fusion des deux listes alors que M. Netanyahu préconise un vote à main levée de crainte d'une force opposition à son initiative.

Interrogé sur cette grogne dimanche à la radio publique, M. Lieberman a affirmé que la liste Likoud-Israël Beiteinou représente tout le spectre politique du centre-droit, et nous n'avons pas à craindre quoi que ce soit au niveau électoral.









À propos de l’article


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Publié par :Le citoyen engagé

Citoyen militant patriote français engagé contre l'ordre mondial anglo-saxon sioniste et ultralibéral organisé par la franc-maçonnerie mondiale des Illuminati. Un impérialisme qui promeut la guerre partout dans le monde pour imposer sa "lumière". Je lutte contre, car je défends la paix, la liberté, l'égalité et la fraternité pour tous les humains de bonne volonté sur cette planète. Je ne suis borné par aucune appartenance religieuse ni appartenance communautaire et je me considère donc comme un esprit libre de tous dogmes capable d'envisager toutes les opportunités pour comprendre la réalité de notre monde.

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Adresse du site : http://litinerantcitoyen.wordpress.com:80/2012/10/18/plus-le-monde-senfonce-dans-la-crise-plus-on-protege-les-juifs-tout-est-lie/
LAUTREANTISEMITISME
QUELESJUIFSDEFRANCE
NEVEULENTPASVOIR
Source : israel-infos.net en ligne le 28 octobre 2012


Budapest :
l'extreme droite devant la synagogue



par
Benjamin Fredj


Un drapeau israélien a été brulé en face de la synagogue principale de Budapest, une action revendiquée par le parti d'extreme droite Jobbik.

L'incident s'est produit lors d'un rassemblement antisémite devant la synagogue Dohány Street, la plus grande synagogue d'Europe, le jour où la Hongrie commémorait le 56ème anniversaire de la révolution de 1956 contre la domination soviétique.

Dans des incidents liés, on recense l'agression de plusieurs juifs hongrois, d'après un communiqué du ministère des affaires étrangères Hongrois, qui ne donne pas plus de précisions.

Le leader de Jobbik, Gábor Vona, a publiquement protesté contre un projet de coopération Israélo-hongroise, déclarant que tout «accord entre la Hongrie et Israël doit être annulé."

Ilan Mor, ambassadeur israélien en Hongrie a exhorté les autorités Hongroises à condamner fermement de tels incidents : "Les forces démocratiques hongroises devraient refuser ces actes et ces critiques anti-israéliennes inacceptables", dénonçant le fait que des forces politiques d'extrême droite de droite pensent espérer un gain politique en s'attaquant à la communauté juive et à Israël.

Un communiqué du Ministère des affaires étrangères hongrois déclarait mercredi que "le gouvernement de la Hongrie s'est engagé à combattre toutes les formes d'antisémitisme et de racisme, et reste ferme, en employant tous les moyens nécessaires, contre les manifestations dangereuses de l'extrémisme, en réponse à l'agression verbale et physique commis par des extrémistes avec des intentions antisémites le 23 Octobre à Budapest".

Jobbik dispose de 47 sièges au parlement hongrois.





samedi, octobre 27, 2012


ELECTIONSPRESIDENTIELLES
AMERICAINE2012
ETISRAËLDANSTOUTCA?


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JACQUES BENILLOUCHE




LES CANDIDATS AMÉRICAINS
FACE À ISRAËL




Le troisième débat Obama-Romney était censé départager les candidats grâce aux problèmes internationaux. Il a confirmé en fait le consensus existant entre démocrates et républicains sur la plupart des conflits en cours. Rien de transcendant n’a été dit sur le problème israélo-palestinien qui puisse permettre aux électeurs américains de se faire une religion. L’élection américaine ne se joue pas forcément sur le vote des juifs américains mais le problème d’Israël reste un élément qui influence le choix d’un président. D’ailleurs les professions de foi contiennent des chapitres entiers sur les relations israélo-américaines.





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Jacques BENILLOUCHE

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ELECTIONS2013ENISRAËL
BATAILLEENTREASHKENAZES
ETSEPHARADES


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JACQUES BENILLOUCHE
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ÉLECTEUR ASHKÉNAZE OU SÉFARADE :
UNE SURVIVANCE DE L’EXIL




La campagne électorale qui s’ouvre en Israël sera l’occasion de tous les excès et de toutes les déviations pour atteindre le cœur des électeurs ou plutôt leur bulletin de vote. La fusion des listes Likoud et Israël Beiteinou a été l’occasion pour les orthodoxes du Shass de faire une déclaration dont le thème est d’un autre âge, comme d’ailleurs le parti lui-même qui persiste à mêler religion et politique au détriment bien sûr de ce qui est purement saint.



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Jacques BENILLOUCHE

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ISRAËL
TERRED'EXIL
OUGHETTO?
Source : causeur.fr en ligne le samedi 27 octobre 2012
à 17H 40
sur Diasporablog à 18h 40


Israël a un futur


Réponse à Falk Van Gaver



Je viens de lire l’article de Falk van Gaver « Israël l’exil à domicile » dans le numéro de Causeur d’Octobre. Il s’agit d’un article intelligent, intéressant. Alors pourquoi ai-je eu un sentiment de manque, voire de porte-à-faux ?

Je l’ai relu lentement. Le premier choc que j’ai éprouvé est dans le choix de l’illustration qui représente de pittoresques ultra religieux de Mea Shearim. Ils sont extrêmement à la mode et de nombreux films, pièces de théâtre et romans s’attachent à décrire cette société en marge, d’une certaine manière tranquillisante puisqu’elle permet de remettre le Juif dans un ghetto.

Or Israël c’est d’abord et avant tout l’anti ghetto, ceci comprenant d’ailleurs le droit des Juifs religieux à vivre… dans un ghetto !

Le deuxième choc c’est la citation de Sobol en ouverture (« Cet endroit est débile. Tout le monde déteste tout le monde. Laïcs. Religieux. Ashkénazes. Sépharades. Juifs. Arabes. Il n’y a pas de futur. »). Citation qui illustre évidement la position de l’article entier.

La première partie de cette citation met en vedette les différences et les luttes intérieures d’Israël. Il semble y avoir une certaine jubilation à souligner ces déchirements. Je le comprends, c’est un ressort dramatique réel et journalier mais si j’en parle moi-même longuement, c’est pour chercher à établir leurs limites. Oui, l’équilibre est difficile. Il le serait à moins : voyez l’éclatement des pays artificiellement fédérés (Yougoslavie, Tchécoslovaquie, ou même la Belgique) ou les carnages des pays africains enfermés dans des frontières imposées par des compagnies coloniales sans compter les appels au démembrement pour une simple menace de crise financière en Espagne, voire en France (la Corse…) ou en Angleterre. L’équilibre est difficile mais c’est l’honneur et le défi d’Israël de le tenter et de le réussir chaque jour.

La deuxième partie de la citation est lapidaire : « Il n’y a pas de futur. » Il faudrait au passage signaler que Sobol a essayé de nous le prouver en se cherchant un futur ailleurs. Après une telle assertion, ce n’est pas seulement l’utopie qui se ferme, c’est la raison d’être d’Israël elle-même qui est en question. Or, confronté à une réalité extrêmement brutale, la menace d’anéantissement est loin d’être une illusion mais bien une réalité vécue quotidiennement. Et l’Israélien conserve malgré les avatars de son histoire un besoin de croire au « Messie » même s’il ne l’attend plus pour demain et éprouve l’obligation de lutter pour son avènement.

Encore deux regrets à propos de la façon dont il est rendu compte de mon livre. Dans l’introduction de l’édition en hébreu, je déclarais que mon livre n’était pas simplement une nostalgie mais un pont de compréhension entre les générations, ce qui sous-entendait aussi une mise en garde contre les pièges où nous étions tombés. Car à travers l’histoire du kibboutz, je mets en scène un exemple qui s’étendait à toute une génération éprise d’absolu et mue par des idéaux dont les détournements ont laissé une telle soif que les masses se laissent aujourd’hui aller à un vide angoissant ou se tournent vers des mysticismes grossiers.

Cette préoccupation d’universalité qui est la mienne n’est pas présente dans l’article alors que c’est pourtant l’un des moteurs de mon livre. Mais peut-être n’ai-je pas été assez clair.



ISRAËL
LAVIEPOLITIQUEVIRE
AUCAUCHEMARD
Source : rue89.com en ligne le samedi 27 octobre 2012



http://www.rue89.com/2012/10/27/israel-humour-noir-sur-le-web-apres-le-mariage-des-droites-236569
EXPOENBRETAGNE
IMAGESD'ISRAËL
Source : le site de Ouest-France en ligne
le jeudi 25 octobre 2012



Photoreporter :
à la découverte d'Israël
avec Pierre Terdjman - Plérin





Rencontre avec le monde entier


Ce festival est présent dans sept communes de l'agglomération briochine. Chaque salle expose un photoreportage original dédié à un pays différent. « Nous avons reçu trois cents sujets sur une quarantaine de pays, raconte Alexandre Solacolu, directeur du festival. Le jury en a sélectionné quinze. » Couverte par la presse nationale et internationale, cette première édition se veut un outil d'exportation de la marque du territoire briochin bien au-delà de ses frontières, « une rencontre de l'agglomération briochine avec le monde entier ». De plus, la présence des photoreporters est pour ces professionnels du photojournalisme une occasion rare de rencontre avec le public.

Israël : terre promise oubliée
Le festival Photoreporter présente au Cap l'exposition Unis nous étions forts. 44 clichés exclusifs réalisés en Israël par le photographe Pierre Terdjman, qui est venu à la rencontre du public, mercredi matin. « J'ai découvert un visage insoupçonné d'Israël », raconte Pierre Terdjman. Ses photos montrent une des faces cachées du pays, une terre promise oubliée où les promesses n'ont jamais été tenues. « J'ai découvert des villes gangrenées par la misère et le chômage, un ensemble de clapiers délabrés au pied desquels squattent les dealers et les prostituées... » Les images sont fortes. Ceux qui vivent là, Russes, Ethiopiens ou Arabes, sont tous de venus des « sabras », petits travailleurs pauvres. Dans une autre vie, ils étaient médecins, ingénieurs. « Aujourd'hui, ils font des ménages pour quelques shekels de l'heure... Un quart de la population israélienne vit sous le seuil de pauvreté. »

Ouvert le dimanche
La présence de cette exposition au Cap n'est pas pour déplaire à Jean-Marie Bénier, maire adjoint à la culture. « Nous sommes ravis de ce partenariat avec l'agglomération. Il s'inscrit pleinement dans la politique culturelle de notre centre culturel dont le fil rouge est l'image. J'invite tous les Plérinais à venir découvrir ces photos, qui nous montrent le monde tel qu'il est. » L'adjoint ajoute que cette exposition sera ouverte exceptionnellement les trois prochains dimanches.

Jusqu'au 11 novembre, au Cap, 6, rue de la Croix. Ouvert le lundi, mardi, vendredi de 14 h à 18 h, le mercredi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h, le samedi de 9 h 30 à 16 h, le dimanche de 14 h à 18 h. Entrée libre.



jeudi, octobre 25, 2012

ISRAËL/ITALIE
LEGRANDAMOUR
Source : lefigaro.fr en ligne le 25 octobre 2012



Israël:
Monti reçu par Nétanyahou



Le président du conseil italien Mario Monti a réaffirmé aujourd'hui l'attachement de son gouvernement à la sécurité de l'Etat hébreu à l'issue de sa rencontre avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. "Je suis ravi d'être ici pour la deuxième fois en six mois et d'affirmer combien notre amitié est grande", a déclaré Mario Monti lors d'une visite de 24 heures en Israël.

"Dans le domaine sensible des relations régionales, nous considérons que la sécurité de l'Europe est liée à celle d'Israël", a-t-il souligné. "Nous rejetons absolument les menaces sur la stabilité régionale et la négation de l'Holocauste. Toute menace contre Israël est inacceptable", a-t-il ajouté, faisant allusion à l'Iran et à son programme nucléaire controversé. "Nous avons discuté des grands défis économiques et sécuritaires et précisé l'importance de notre position selon laquelle l'Iran ne doit pas acquérir l'arme nucléaire et que dans ce but des sanctions et pressions internationales doivent être appliquées", a pour sa part affirmé M. Netanyahu.

La visite de Mario Monti a été l'occasion de la signature d'accords de coopération entre les deux pays, notamment dans les domaines de la haute technologie, de la culture, de la science et de l'éducation. L'Italie est, avec l'Allemagne, considérée comme un des pays européens les plus amicaux à l'égard d'Israël.



LESVOEUXDUPRESIDENTD'ISRAËL
AUXMUSULMANS
ALOCCASIONDEL'AÏD EL ADAH
QUIDEBUTEAPRESLAFIN
DECETAPRES-MIDI


ISRAËLSOUTIENTLECONOMIE
DEL'AUTORITEPALESTINIENNE
Source : la newsletter du CRIF diffusée le 25 octobre 2012



Israël aide l’Autorité palestinienne,
plongée dans une crise financière sévère.



Par

Anav Silverman
Tazpit News Agency


L’Autorité palestinienne fait face à une crise financière sévère, selon une analyse administrative récemment soumise par le gouvernement israélien, en septembre dernier, au Comité Spécial de Liaison pour la Coordination de l’Assistance internationale aux Palestiniens (AHLC), à New York. Le rapport (fichier PDFtéléchargeable (en anglais) ci-dessous) signale que bien qu’une insuffisance des donateurs internationaux ait joué un rôle important dans la crise financière actuelle de l’Autorité palestinienne, les dépenses excessives dans la mise en œuvre du budget 2011 de l’Autorité palestinienne a également contribué aux ennuis financiers.

Le rapport israélien, qui est disponible sur le site Web du Ministère des Affaires étrangères israélien (MFA), indique que les dépenses excessives se sont produites en raison du financement par l’Autorité palestinienne des frais de développement – pour lesquels aucuns fonds n’étaient disponibles, au détriment des dépenses de fonctionnement. En 2012, les objectifs budgétaires n’ont pas été atteints dans la première moitié de l’année, et ont été échafaudés sur des écarts de financements de plus de 150 millions de dollars. Le rôle du système de gestion des finances publiques dans la crise actuelle risque de compromettre sa réputation en tant que système qui répond aux exigences d’un État qui fonctionne bien », indique le rapport.

De plus, l’Autorité palestinienne a été incapable d’exploiter le système bancaire local pour financer ce déficit, ayant atteint sa limite supérieure de crédit de 1.2 milliard de dollars.

Par conséquent, Israël a pris des mesures pour soutenir la stabilité de l’économie palestinienne et aider l’Autorité palestinienne à gérer avec succès sa situation financière. Par deux fois, Israël a transféré des paiements anticipés de salaires aux employés de l’Autorité palestinienne, alors que l’Autorité palestinienne faisait face à une crise de trésorerie qui empêchait le gouvernement de payer les ouvriers.

Au mois de juillet, Israël a transféré un paiement anticipé de 180 millions de NIS à l’Autorité palestinienne, afin d’aider l’AP à payer à temps des salaires à la veille de la fête musulmane du Ramadan. Grâce à l’avance de paiement, l’Autorité palestinienne a été en mesure de payer la plupart des salaires avant le Ramadan, au lieu de retarder ou étaler les salaires des employés qui étaient en cours de traitement. Pendant, cette période, l’Autorité palestinienne a également reçu 100 millions de dollars de l’Arabie saoudite et 25 millions de dollars de l’Irak.

En outre, le 11 septembre 2012, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a ordonné le transfert de 250 millions de NIS à titre d’acompte sur les recettes fiscales de l’AP collectées par Israël.

Israël a également pris d'autres mesures pour aider l'Autorité palestinienne à réduire le chômage notamment en augmentant le nombre de permis de travail pour les employés palestiniens. En 2012, Israël a augmenté de 10.000 le nombre de permis de travail. À ce jour, il y a 46.450 permis qui ont été approuvés, dont 34 118 sont utilisés. Environ 32.000 Palestiniens actuellement gagnent leur vie en Israël et 27 750 Palestiniens travaillent pour des employeurs israéliens en Judée et en Samarie.

Le salaire moyen d’un travailleur palestinien employé par un Israélien en Israël ou en Judée et en Samarie, est le double d’un salaire versé par un employeur palestinien. Le revenu du travail en Israël, et sur les comptes des employés israéliens représente 23% de la masse salariale des Palestiniens vivant en Judée et en Samarie.

Dans d’autres domaines, le Ministre israélien des Finances, M. Yuval Steinitz et le Premier ministre palestinien, M. Salam Fayyad, ont travaillé l’été dernier, sur des modalités pour un transfert plus efficace des marchandises entre Israël et l’Autorité palestinienne ainsi que sur des procédures liées à la fiscalité. Ces accords ne concernaient que les mécanismes permettant de mieux faciliter la circulation des marchandises entre les deux parties et de favoriser la réduction du commerce illégal et la fraude fiscale, afin d’améliorer le système fiscal palestinien et la base économique de l’Autorité palestinienne.

Le rapport en a conclu que : « Pour que l’Autorité palestinienne puisse surmonter son instabilité économique actuelle, il serait crucial pour l’AP de continuer à mettre en œuvre des réformes institutionnelles et fiscales, le rapport suggère également le maintien du flux constant de l’aide par les donateurs, et d’augmenter la portée d’une telle aide, en particulier celle des donateurs arabes ».

Israël continuera à aider la stabilité financière palestinienne en soutenant l’AP dans les domaines de la finance, du commerce et de l’emploi.






EVENEMENTMEDIATIQUE
ENISRAËL
PREMIEREGRANDECHAÎNE
DETELEVISIONINTERNATIONALE
ETMULTILINGUELANCEEEN2013
Source : challanges.fr via l'AFP 
en ligne le 25 octobre 2012 à 12h 50
sur Diasporablog à 12h 27


 Israël:
un Français nommé à la tête
d'une future chaîne TV multilingue




L'ex-directeur de la stratégie de l'Audiovisuel Extérieur de la France (AEF) Frank Melloul a été nommé PDG d'une nouvelle chaîne d'information internationale multilingue israélienne qui doit commencer à émettre au premier semestre de 2013, a-t-il indiqué jeudi à l'AFP.

Frank Melloul va diriger, à partir de début 2013, cette station TV qui se veut selon lui "une chaîne multilingue internationale avec un regard israélien" après avoir quitté mercredi ses fonctions à l'AEF.

Ancien directeur de la stratégie et du développement international de France 24, il a été nommé en mars dernier, directeur de la stratégie de l'Audiovisuel Extérieur de la France (AEF), une société de service public.

"En 2010, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait affirmé à la tribune de la Knesset (Parlement) qu'il espérait voir Israël disposer d'une chaîne comme France 24. Ce rêve va devenir réalité", a déclaré M. Melloul.

M. Melloul a exercé différentes fonctions dans la communication au sein de plusieurs ministères. Il a également été conseiller de presse de Dominique de Villepin à Matignon entre 2005 et 2007.

L'homme d'affaires français Patrick Drahi, qui finance l'ensemble du projet israélien, l'a convaincu de prendre ce poste qui vise "à avoir un autre regard sur Israël et l'actualité internationale en mettant en avant ce qui rassemble et non ce qui divise".

M. Drahi, principal actionnaire en France de Numericable et patron en Israël du groupe Hot (un réseau de chaînes de TV et de téléphonie mobile) a récemment racheté les infrastructures de Guysen TV, une chaîne d'information israélienne en français.

La future chaîne, qui n'a pas encore de nom, doit diffuser notamment par satellite à partir du premier semestre 2013 aura ses bureaux à Tel-Aviv et émettra en français, anglais et arabe.



UNEAUTORITEPALESTINIENNE
ENPLEINEDESOLATION


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MAHMOUD ABBAS :
LA SOLITUDE DU POUVOIR



Les mauvaises nouvelles s’accumulent à Ramallah alors que le président de l’Autorité semble de plus en plus isolé. Tout ce qu’il a entrepris a mal tourné ou s’est retourné contre son peuple. Malgré les mises en garde américaines, la demande d’admission de la Palestine comme État membre à l’ONU a échoué, entrainant le courroux et le veto des États-Unis ainsi que la réduction de l’aide économique américaine comme sanction. La pseudo-victoire de l’admission à l’UNESCO s’est transformée en défaite pour l’organisation qui a perdu 22% de son budget après le retrait américain et les remontrances de Barack Obama.



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ENTREJOHNNYHALLYDAY
ETISRAËL
UNVRAIEHISTOIRED'AMOUR








JOHNNY HALLYDAY
EN CONCERT A TEL-AVIV
 LE 30 0CTOBRE 2012 


mardi, octobre 23, 2012

LAVISTEDELEMIRDUQATARAGAZA
UNEVISITEQUIAPPROFONDIT
LESDIVISIONSENTREPALESTINIENS
ETENRICHITLEHAMAS
Source : dépêche AFP en ligne le 23 octobre 2012
à 22h 10
sur Diasporablog à 22h 34



Visite historique de l'émir du Qatar
à Gaza




De
Maï YAGHI


GAZA
(Territoires palestiniens)


L'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, a effectué mardi une visite "historique" dans la bande de Gaza, la première d'un chef d'Etat depuis que le Hamas a pris le contrôle de ce territoire palestinien en 2007.

Cette brève visite revêt d'autant plus d'importance qu'à de rares exceptions près, les personnalités venues à Gaza depuis cinq ans, comme le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ou les ministres européens des Affaires étrangères, ont évité tout contact avec le Hamas, boycotté par la communauté internationale pour son refus de reconnaître Israël et de renoncer à la lutte armée.

La diplomatie américaine a réagi très prudemment à cette visite, la qualifiant de "mission humanitaire" et dénonçant une nouvelle fois le rôle "déstabilisateur" du Hamas.

"Aujourd'hui, vous annoncez officiellement la levée du blocus politique et économique imposé à la bande de Gaza", a dit à cheikh Hamad le chef du gouvernement du Hamas Ismaïl Haniyeh, lors de la pose à Khan Younès (sud) de la première pierre d'un projet immobilier destiné à des familles défavorisées, qui portera le nom de l'émir.

"Aujourd'hui nous abattons le mur du blocus (israélien) grâce à cette visite historique et bénie", a-t-il ajouté.

L'émir a ensuite rejoint la ville de Gaza, où il a inauguré d'autres projets, avant de recevoir, ainsi que son épouse, cheikha Moza, un doctorat honoris causa de l'Université islamique.

"La division entre la Cisjordanie et la bande de Gaza est ce qui nuit le plus à votre cause et à celle de tous les Arabes", a-t-il déclaré dans un discours, soulignant que "les vents du changement qui soufflent en ce moment sur la nation arabe marginalisent l'intérêt pour la cause palestinienne médiatiquement et politiquement".

"Il est temps de tourner la page de la division palestinienne, d'ouvrir le chapitre de la réconciliation et du consensus, sur la base de ce qui a été fait à Doha et au Caire grâce aux efforts sincères du président palestinien Mahmoud Abbas et du le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal", a-t-il dit en référence au laborieux processus de réconciliation nationale.


Cité de l'émir Hamad"
Auparavant, M. Haniyeh avait annoncé que cheikh Hamad allait augmenter l'investissement du Qatar de 254 à 400 millions de dollars (de 195 à 307 millions d'euros).

Il faisait référence à un projet annoncé par le Qatar le 25 septembre pour la reconstruction d'infrastructures routières et de logements dans le territoire palestinien dévasté par l'opération israélienne "Plomb durci" en décembre 2008-janvier 2009.

M. Haniyeh a précisé que les fonds supplémentaires serviraient essentiellement à porter à 3.000 logements la capacité de la future "cité de l'émir Hamad" près de Khan Younès et à un projet immobilier de 25 millions de dollars (19 millions d'euros) pour les prisonniers libérés par Israël en échange du soldat Gilad Shalit en 2011.

L'émir est ensuite reparti avec sa délégation, comprenant son Premier ministre cheikh Hamad ben Jassem Al-Thani, pour le terminal de Rafah, à la frontière avec l'Egypte, par où il était arrivé peu après 10H45 (08H45 GMT).

Il avait été accueilli dans la matinée par M. Haniyeh. Les deux hommes se sont tenus côte à côte pendant que les hymnes nationaux palestinien et qatari étaient joués, avant de fouler un tapis rouge devant une garde d'honneur.

L'émir a ensuite été salué par un parterre de responsables, dont les ministres du gouvernement de Gaza.

Cheikh Hamad était déjà venu en 1999 à Gaza, où il avait été reçu par le président Yasser Arafat.

Le Hamas, qui dénonce "le blocus politique" dont il se dit victime malgré sa victoire aux élections législatives de 2006, s'évertue à attirer des personnalités internationales à Gaza depuis qu'il en a chassé l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas en juin 2007.

Le Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a dénoncé la visite, appelant les pays arabes à "ne pas poursuivre la politique d'établissement d'une entité séparatiste dans la bande de Gaza, qui sert fondamentalement les desseins israéliens".



ELECTIONS
PRESIDENTIELLESAMERICAINR2012
OBAMAPLUSPRESD'ISRAËL
QUEMITTROMNEY
Source : romandie.com via l'AFP diffusée
le 23 octobre 2012



Obama :
si Israël est attaqué,
l'Amérique se tiendra à ses côtés




BOCA RATON (Etats-Unis)


Le président Barack Obama a affirmé qu'en cas d'attaque iranienne sur Israël, les Etats-Unis se tiendraient à ses côtés, après avoir été critiqué par Mitt Romney sur la dégradation des relations avec l'Etat hébreu, lors du dernier débat présidentiel lundi.

Je me tiendrai aux côtés d'Israël s'ils sont attaqués, a déclaré le président.

Israël est un vrai ami. C'est notre plus meilleur allié dans la région, a-t-il ajouté.

Mitt Romney venait de déplorer que les relations américano-israéliennes aient souffert de tensions très regrettables sous le mandat du président Obama, lors de leur débat de politique étrangère à Boca Raton, en Floride (sud-est).

Nous devons soutenir nos alliés. Je pense que les tensions entre Israël et les Etats-Unis sont très regrettables, a lancé le républicain, pour qui la relation entre les deux nations est une priorité diplomatique.

Je pense aussi que le retrait de notre programme de défense antimissiles de Pologne, de la façon dont cela a été réalisé, a été regrettable.

La Pologne était volontaire pour accueillir le système antimissiles de l'Otan, dont elle est devenue un membre important, mais le président Obama a annulé le projet sous pression de la Russie.

Mitt Romney s'en est aussi pris à la réaction du président au moment des manifestations et des violences en Iran après les élections de 2009.

Le silence du président a été une énorme erreur. Nous devons défendre nos principes, défendre nos alliés, promouvoir une armée plus forte et une économie plus forte, a affirmé le républicain, qui est souvent revenu sur le thème économique lors du débat.







DESINTELLECTUELS
APPELLENTAINTERVENIR
ENSYRIE
Source : lemonde.fr en ligne le lundi 22 octobre 2012



Assez de dérobades,
il faut intervenir en Syrie !



Par
 Jacques Bérès, Mario Bettati,
André Glucksmann, Bernard Kouchner,
Bernard-Henri Lévy



Le gang barbare des Assad et les extrémistes islamistes sont les ennemis de l'avenir démocratique de la Syrie . Ce sont les ennemis de la paix au Moyen-Orient. Ce sont nos ennemis. Lorsque la contestation a démarré à Deraa, en mars 2011, dans la foulée des "printemps arabes", nul n'aurait imaginé que, vingt mois plus tard, le régime baasiste en serait venu à massacrer près de 40 000 personnes, à en enlever , torturer ou faire disparaître des milliers d'autres, à faire donner les tanks et l'aviation contre son propre peuple.

Nul n'aurait imaginé non plus que la communauté internationale allait abandonner les populations syriennes aux mains de leurs bourreaux. Dès que la contestation s'est heurtée au feu des troupes de Bachar Al-Assad, les banderoles des manifestations, alors pacifiques, réclamèrent un soutien international . Lorsque l'armée et les miliciens chabbiha ont commencé à assassiner en masse, les opposants ont interpellé les consciences en demandant pourquoi l'on ne faisait pas pour la Syrie ce qui avait été fait pour la Libye .

Mais seul un terrible silence a répondu à cet appel. De sorte qu'au fil des mois, les révolutionnaires en sont venus à dénoncer d'abord l'indifférence, puis l'abandon, puis la trahison des nations et, finalement, ce qu'ils jugent comme une complicité, au moins passive, avec le régime. Pis, chez nombre de ceux qui risquent quotidiennement leur vie en affrontant la mafia au pouvoir à Damas, est en train de se répandre l'idée, vraie ou fausse peu importe, que les puissances occidentales préfèrent, tout compte fait, une Syrie livrée à la guerre civile et au chaos, et démembrée.

Ne nous étonnons pas que, dans ces conditions, dans la foulée de l'amertume engendrée par l'inqualifiable inertie des grands pays démocratiques, dans le climat de désespérance qui règne à Alep, Homs et Deraa, l'islamisme radical, sous toutes ses formes, et parfois les plus terribles, ne cesse de gagner du terrain. La Syrie était une nation pluriconfessionnelle où l'islam sunnite modéré majoritaire s'accommodait des minorités - chrétiennes, alaouite, druze, ismaélite, turkmène ou chiite.

Dès que son pouvoir a été contesté, Bachar Al-Assad a entrepris de persuader l'opinion syrienne, ainsi que la communauté internationale, qu'il était confronté à des bandes de criminels et de terroristes islamistes. Histoire d'être plus convaincant il a fait sortir de prison les fous de Dieu syriens qu'il avait arrêtés à leur retour de djihad en Irak . Et, chez les Occidentaux, cette propagande a reçu, hélas, un certain écho et fourni un alibi supplémentaire à l'immobilisme. Dix-neuf mois, et 40 000 morts, plus tard, la prophétie s'est en partie autoréalisée.

Oui, il y a de plus en plus d'extrémistes dans l'opposition syrienne. Oui, il y a des djihadistes étrangers qui viennent renforcer les rangs des combattants. Oui, ils sont de plus en plus nombreux chaque semaine. Oui, ces quelques milliers de fanatiques, nationaux ou venus de l'extérieur, commettent des attentats-suicides qu'il faut condamner . Et oui encore, les insurgés se tournent d'autant plus volontiers vers le fondamentalisme que seuls les pays sous régime islamiste leur fournissent une aide réelle - qu'elle soit humanitaire, financière ou militaire.

Mais non, mille fois non, nous ne pouvons pas en rester à ce constat navré. Non, mille fois non, nous ne devons pas, pour autant, nous laver les mains de la souffrance des civils syriens ni renoncer à soutenir les courants démocratiques qui luttent dans le pays.

Les gouvernements occidentaux refusent de livrer des armes à la révolution au prétexte qu'elles pourraient tomber entre de mauvaises mains ? Qu'ils prêtent plutôt l'oreille à ces chefs de katibas qui espèrent recevoir de l'équipement, non seulement pour combattre l'arm ée d'Assad, mais pour construire une force alternative aux fondamentalistes. Qu'ils écoutent le Conseil national syriaque, qui veut la chute des gangsters au pouvoir mais demande de l'armement pour protéger sa communauté du totalitarisme islamiste.

N'ont-ils pas non plus entendu le message des révolutionnaires kurdes qui redoutent l'islamo-nationalisme et récusent la menace hégémoniste que font planer le Parti des travailleurs du Kurdistan PKK et son relais syrien le PYD ? C'est à nous - Europe , Etats-Unis - que s'adressent tous ces ennemis de Bachar Al-Assad et des fanatiques islamistes...

Le Conseil de sécurité de l'ONU étant paralysé par les veto russe et chinois, n'importe quelle autre alliance est justifiée pour arrêter les rivières de sang qui coulent dans les villes syriennes. Vladimir Poutine, lui, n'a attendu aucun feu vert d'une quelconque instance pour fournir un appui en armes et munitions à son protégé syrien. Lequel reçoit aussi un soutien financier de l'Iran et de l'Irak, ainsi que le renfort en hommes du Hezbollah. La situation rappelle celle de l'Espagne de 1936, quand les démocraties se déshonoraient par leur neutralité, tandis que de leur côté Mussolini et Hitler apportaient une aide aux putschistes de Franco.

Ainsi toute instance de légitimité alternative est bonne à prendre dès lors qu'elle peut aider à sauver ce qui peut l'être des objectifs initiaux (chute de la dictature mafieuse, dignité, liberté...) de cette révolution qui se poursuit malgré les amoncellements de cadavres.

Au lieu de quoi l'OTAN , l'UE, la France, les Etats-Unis, s'évertuent à répéter qu'aucune intervention militaire n'est possible - sauf si... Oui, c'est peut-être le plus révoltant : aucune intervention n'est pensable, nous disent-ils, sauf si le régime touche à ses armes chimiques. C'est, en d'autres termes, accorder à celui-ci le droit de tuer par tous autres moyens. C'est tracer une ligne rouge qui consent à des milliers, peut-être des dizaines de milliers, de victimes supplémentaires.

C'est sous-entendre que la communauté internationale ne serait fondée à bouger que dans le cas où le massacre des Syriens tournerait au chaos régional. Mais c'est aussi, qu'on y prenne garde, convenir qu'une intervention est possible, techniquement, militairement, possible. Alors ? Alors, il y a urgence. Urgence à empêcher que le scénario du pire ne se réalise. Urgence à casser la mécanique infernale qui est en train de se mettre en place. Urgence à briser la double mâchoire du piège qui ne laissera, un jour, d'autre choix aux femmes et aux hommes de Syrie que celui entre deux dictatures.

Assez de dérobades ! Assez de pusillanimité ! L'avenir démocratique de la Syrie requiert une aide décisive. Que ce soit en neutralisant l'aviation qui bombarde villes et villages, en fournissant les armes idoines aux courants démocratiques parmi les combattants, en apportant renfort et espoir aux Alaouites, y compris dans les sphères du pouvoir , qui veulent se débarrasser des criminels à la tête de l'Etat. C'est précisément quand on estime, comme nous, que la dictature des Assad est à juste titre condamnée et que le fondamentalisme islamiste constitue un danger majeur pour l'avenir du pays, que s'impose le devoir de protéger ; et, associé à ce devoir de protéger, non moins impératif que lui, le devoir de veiller à la sécurité de toutes les composantes, toutes les minorités constitutives du peuple syrien. L'enjeu dépasse la Syrie.

Il dépasse même le Moyen-Orient. Il s'agit, aussi, de redonner aux nations démocratiques un autre visage que celui de la veulerie : un visage humain, solidaire, généreux. Et il s'agit de rompre , comme cela se fit en Libye, l'engrenage hideux et fatal du prétendu "choc des civilisations". Aider à la chute de la tyrannie en place sans encourager , pour autant, les aspirants tyrans de l'islamisme radical, c'est ce qu'attendent de nous les démocrates de Syrie et, au-delà de la Syrie, du monde.

Ne pas intervenir , tandis que s'accélère le massacre des innocents, c'est adresser , en revanche, le pire des messages et c'est renforcer , en particulier, le sentiment anti-occidental. L'honneur, l'humanité, mais aussi l'intérêt politique bien compris, commandent engagement et fermeté.



Jacques Bérès, chirurgien de guerre ;
Mario Bettati , professeur émérite de droit international ;
André Glucksmann, philosophe ;
Bernard Kouchner , ancien ministre ;
Bernard-Henri Lévy, philosophe,
directeur de la revue "La Règle du jeu",
membre du conseil de surveillance du "Monde"



lundi, octobre 22, 2012

LEXTRÊME-DROITEFRANCAISE
ENLUTTECONTRE
LESMUSULMANSDEFRANCE
LECRIFCOMDAMNE



Le CRIF condamne l'occupation du chantier
de la mosquée de Poitiers



Le CRIF condamne fermement l'occupation du chantier de la future mosquée de Poitiers par un groupe se réclamant d'une idéologie identitaire d'extrême droite.

Le CRIF rappelle que le droit à la libre expression de la religion dans le cadre de la légalité républicaine est un acquis majeur de nos sociétés et il assure les institutions représentatives de l'Islam de France de son amitié et de son soutien dans la revendication de ce droit.



ANTISEMITISME
DIEUDONNE
REFAITPARLERDELUI
Source : la newsletter du CRIF diffusée le 22 octobre 2012
via le site de Bernard Darmon



Dieudonné démasqué



Dieudonné, comme Soral et d’autres ne sont plus à présenter. Leurs propos constituent les fondements d’une propagande abjecte qui sous couvert d’antisionisme, déverse la haine contre les Juifs et fabrique l’antisémitisme chez des jeunes musulmans, ou fraîchement convertis dans les banlieues.

« Toutes ces victimes de la barbarie islamiste radicale sont piétinées et assassinées une nouvelle fois par Dieudonné »

Définition de l’ennemi de l’Islam:
Dieudonné : « Les valeurs islamiques arrivent partout dans le monde et c’est pour ça que le sionisme développe une communication islamophobe aujourd’hui. C’est-à-dire qu’il faut regarder la télévision et écouter les discours politiques, l’ennemi premier de la démocratie, de la liberté pour le sionisme, c’est l’Islam.»

Le seul ennemi de l’Islam est le Sionisme. Le jeune arabe au chômage dans sa banlieue comprend mieux grâce à Dieudonné pourquoi il est rejeté lors d’un entretien d’embauche, pourquoi il est arrêté par la police. Ce sentiment d’une islamophobie autour de lui, c’est à cause du Sionisme. Un mot jeté à l’anathème et qui à lui seul résumerait et inclurait tous les maux de nos cités. C’est le Sionisme qui fabrique l’islamophobie.

La première étape est de stigmatiser « le Sionisme ». On ne comprend pas bien ce qu’est le sionisme, mais le décor est planté.

Définition du Sionisme:
Dieudonné : « C’est pour ça que beaucoup de gens, beaucoup de chrétiens aujourd’hui sont, alors que le sionisme a tué le Christ. C’est le sionisme qui prétendait que Jésus était le fils d’une putain. C’était comme ça, c’est comme ça qu’est définie Marie. Alors que dans l’Islam il ya un respect, non seulement un respect, mais Jésus annonce la venue du prophète, enfin la venue du messager. »

Si ce sont les « Sionistes » (mouvement créé au XIXème siècle par Herzl) qui ont tué Jésus il y a 2000 ans, c’est que pour l’antisémite Dieudonné, les « Sionistes » sont simplement « les Juifs ».

Le mensonge de ce barbare abject au sujet d’injures sur Marie est édifiant de sa volonté de salir et stigmatiser le judaïsme dans son ensemble.

En deux phrases accusatrices, Dieudonné donne sa définition du sioniste : C’est donc le Juif errant et apatride, ce sale Juif misérable descendant des assassins de Jésus. Le Youpin qui était remis à la vindicte populaire à chaque crise. Celui qu’on frappait, celui qu’on pillait, ce pouilleux qu’il fallait désinfecter dans les chambres à gaz. Derrière l’utilisation du mot « Sioniste » par Dieudonné se trouve le « Juif » défini par Hitler dans Mein Kampf. « Monsieur Dieudonné » n’a rien inventé, il reprend en tout point la dialectique nazie.


Déchéance de la chrétienté et de la civilisation occidentale,
et glorification de l’Islam:
Dieudonné : « C’est pour ça qu’il y a énormément de travail à faire. Pour convaincre aussi comme ça se passe au Liban, les chrétiens aujourd’hui d’arriver dans ce grand mouvement islamique qui est un mouvement universel. L’Islam n’est pas une frontière, l’Islam c’est la porte vers la Liberté. On l’a senti depuis ces dernières années, on est passé dans une phase de guerre médiatique ouverte contre le monde musulman. Et la volonté est de diviser évidemment les chrétiens. Avant les chrétiens ont déjà été dépouillés de leur religion, on a…les églises se sont vidées, le sionisme partout où il arrive tente déjà d’enlever les valeurs morales du pays ; et puis ensuite l’Islam est arrivé, ce vent qui arrive et qui libère les populations. »

La logique d’une conversion à l’Islam se met en place. Le Sionisme (Juif) a vidé les églises, Il (le Juif) est à l’origine de la perte des valeurs morales, de la débauche. La seule solution est de se convertir à l’Islam.

Dieudonné apparaît comme un prédicateur islamiste antisémite définissant l’Islam comme l’issue pour rester digne. Le Liban est montré en exemple. On croit rêver quand on sait que les chrétiens d’Orient, comme les Coptes, fuient cette région qui, bien avant l’Islam, fut le berceau de la chrétienté. Dans la suite de son sermon, Dieudonné racle les fonds de tiroir du bréviaire antisémite. Le Juif (sionisme) est décrit comme le Diable (Malin). Les Juifs (sionistes) sont présentés comme des lâches.

Appel au Djihad et au martyr:
La suite de l’entretien est affolante. L’ancien comique revêt des habits d’Ayatollah fanatique faisant l’apologie du martyr pour l’Islam (Chahid). De son propre aveu, il accepte de « tomber sous le sionisme ». Pour lui, la mort sera plus confortable que la soumission, et la condition d’esclave au Judaïsme (au sionisme).

Qui aurait pu penser que ce brave Dieudonné puisse un jour faire acte de contrition envers une idéologie nazie maquillée aux couleurs d’un islam meurtrier ?

Il ne s’agit plus de prosélytisme islamique et d’un simple appel à la conversion. C’est un véritable appel à la guerre sainte et à la mort en martyr. Guerre sainte contre ces Juifs (sionistes), qui ont tué Jésus, qui traitent Marie de Putain, qui vident les Églises, qui ruinent nos pays, qui manipulent toutes les institutions françaises, et qui mènent la guerre (médiatique) contre l’Islam.

Qu’en est-il de ces milliers de jeunes chrétiens fraîchement convertis à l’Islam qui boivent ses paroles ?

Youssouf Fofana le tortionnaire d’Ilan Halimi écoutait-il Dieudonné ?

Mohamed Merah dans sa haine de la France et des Juifs avait-il succombé aux thèses de Dieudonné ?

Récemment interpellés, les jeunes convertis qui programmaient des attentats contre des cibles juives n’étaient-ils pas des adeptes de l’Ayatollah Dieudonné ?

La fin de cet entretien reste dans la fiente du mensonge et de la calomnie.

Le journaliste : « Pourquoi les sionistes essaient tant de faire des crimes à travers le monde ? Quels sont leurs intérêts ?

Dieudonné: « Je pense que c’est profondément une science du mensonge, et une haine profonde de l’Humanité.. »

Le journaliste : « Mais pourquoi ? »

Dieudonné : « Je ne sais pas, il me semble que c’est une épreuve qui est envoyée à l’Humanité, une épreuve que nous allons dépasser, que nous survivrons au Sionisme. Mais c’est une épreuve, parce que le Sionisme (le judaïsme) joue sur nos instincts les plus bas, les plus faciles, etc. »

Les centaines de milliers de musulmans morts lors de la guerre Iran-Irak, les dizaines de milliers de morts à la suite d’attentats perpétrés par des fanatiques islamistes au Pakistan, en Afghanistan, en Irak, aux USA, et ailleurs, les milliers de chrétiens massacrés en Égypte, au Nigéria, au Liban, au Mali, au Soudan, les centaines de milliers de morts musulmans de la guerre civile en Algérie, les dizaines de milliers de morts musulmans en Syrie. Toutes ces victimes de la barbarie islamiste radicale sont piétinées et assassinées une nouvelle fois par Dieudonné le néonazi qui appelle explicitement à la guerre contre les sionistes (Juifs).


Bernard Darmon







APRESLEPARISStGERMAIN
GAZA
LEPRINCEDUQUATARARRIVE
DANSLEFIEFDUHAMAS
Source : jeuneafrique.com en ligne le 22 octobre 2012



L'émir du Qatar se rend
pour la première fois
à Gaza



L'émir du Qatar est attendu, mardi 22 octobre, dans la bande de Gaza. Il s'agit de la première visite d'un chef d'État étranger depuis que le Hamas a pris le contrôle du territoire palestinien en 2007.

C'est une visite historique, la première d'un chef d'État arabe dans la bande de Gaza depuis son occupation par Israël en 1967. Mardi, Hamad ben Khalifa al-Thani, l'émir du Qatar, se rendra à Gaza pour inaugurer plusieurs projets de développement dans l'enclave palestinienne, a-t-on appris d'une source proche du gouvernement du Hamas sous le couvert de l'anonymat.

« Demain (lundi), une délégation qatarie viendra à Gaza pour préparer le programme et discuter des détails de la visite de cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani », a-t-on ajouté.

L'émir est également un des plus importants dirigeants internationaux à se rendre à Gaza depuis que le Hamas est devenu maître du territoire en juin 2007, au détriment du mouvement Fatah du président Mahmoud Abbas, chef de l'Autorité palestinienne.

Selon l'agence de presse officielle qatarie QNA, l'émir a appelé dimanche le président Abbas pour évoquer avec lui les relations bilatérales. Plus tôt dans la journée, il avait reçu un appel du chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, pour un entretien au sujet de la situation sur la scène politique palestinienne.

254 millions de dollars d'investissement
Mahmoud Abbas a confirmé dans un communiqué avoir reçu un appel de l'émir du Qatar l'informant de son intention de visiter la bande de Gaza et des projets de développement qataris dans l'enclave palestinienne. Le président Abbas a salué les efforts de l'État du Qatar en faveur de la bande de Gaza, selon le communiqué publié par l'agence officielle WAFA, tout en soulignant la nécessité de préserver l'unité du territoire palestinien et de mettre fin à la division.

Le Qatar a oeuvré en faveur de la réconciliation nationale palestinienne en parrainant, en février, une rencontre à Doha entre Mahmoud Abbas et le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, qui a quitté Damas pour s'installer dans la capitale de l'émirat. La réconciliation est toutefois restée lettre morte jusqu'à présent.

L'émirat a également renforcé sa présence dans la bande de Gaza depuis près d'un an. Il a annoncé le 25 septembre le lancement prochain d'un investissement de 254 millions de dollars (195 millions d'euros) dans le territoire, notamment dans des projets routiers et de développement agricole. Sur ces 254 millions, 140 millions de dollars (107 millions d'euros) seront consacrés aux infrastructures routières et 62 millions de dollars (47 millions d'euros) à la construction de logements dans le nord de la bande de Gaza.

"Merci au Qatar"
Les matériaux destinés à ces projets entreront bientôt par le terminal de Rafah, à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza, a indiqué samedi à l'AFP l'ambassadeur du Qatar à Gaza, Mohammad al-Emadi.

Par ailleurs, l'émirat a fait don de 30 millions de litres de carburant, pour alimenter l'unique centrale électrique de la bande de Gaza, qui ont commencé à être livrés via l'Égypte depuis juin.

En reconnaissance de cette aide au territoire palestinien sous blocus israélien, les drapeaux du Qatar ont récemment fleuri dans la bande de Gaza, ainsi que des panneaux libellés « Merci au Qatar qui tient ses promesses ».







dimanche, octobre 21, 2012

ISRAËL/IRAN
"RETIENS-MOI
OUJEFAISUNMALHEUR"
LESCONVERSATIONSSECRETES
ENTRELESETATS-UNISETL'IRAN
ISRAËLLESAVAIT
Source : lepoint.fr en ligne le 21 octobre 2012



Israël au courant de "contacts discrets" USA-Iran,
selon un ministre 

Israël était au courant de "contacts discrets" entre les Etats-Unis et l'Iran pour parvenir à un accord sur des négociations directes concernant le programme nucléaire iranien, a affirmé dimanche le numéro deux du gouvernement israélien, Moshé Yaalon.

"Ce n'est pas un secret que les Américains et les Iraniens ont eu des contacts discrets et qu'il y a eu de la part des Etats-Unis des efforts pour promouvoir des négociations directes" avec Téhéran, a affirmé à la radio publique Moshé Yaalon, ministre des Affaires stratégiques et suppléant du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Mais "l'Iran a toujours refusé de tenir des discussions directes", a assuré M. Yaalon.

Le ministre israélien a précisé que ces tentatives américaines s'étaient produites à la faveur des négociations menées entre l'Iran et le groupe des "5+1" (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne).

La Maison Blanche a démenti samedi que les Etats-Unis soient parvenus à un accord pour des négociations directes avec l'Iran sur son programme nucléaire, comme annoncé par le New York Times, et a indiqué "continuer à travailler à une solution diplomatique".