ISRAËLSOUTIENTLECONOMIE
DEL'AUTORITEPALESTINIENNE
Source : la newsletter du CRIF diffusée le 25 octobre 2012
Israël aide l’Autorité palestinienne,
plongée dans une crise financière sévère.
Par
Anav Silverman
Tazpit News Agency
L’Autorité palestinienne fait face à une crise financière sévère, selon une analyse administrative récemment soumise par le gouvernement israélien, en septembre dernier, au Comité Spécial de Liaison pour la Coordination de l’Assistance internationale aux Palestiniens (AHLC), à New York. Le rapport (fichier PDFtéléchargeable (en anglais) ci-dessous) signale que bien qu’une insuffisance des donateurs internationaux ait joué un rôle important dans la crise financière actuelle de l’Autorité palestinienne, les dépenses excessives dans la mise en œuvre du budget 2011 de l’Autorité palestinienne a également contribué aux ennuis financiers.
Le rapport israélien, qui est disponible sur le site Web du Ministère des Affaires étrangères israélien (MFA), indique que les dépenses excessives se sont produites en raison du financement par l’Autorité palestinienne des frais de développement – pour lesquels aucuns fonds n’étaient disponibles, au détriment des dépenses de fonctionnement. En 2012, les objectifs budgétaires n’ont pas été atteints dans la première moitié de l’année, et ont été échafaudés sur des écarts de financements de plus de 150 millions de dollars. Le rôle du système de gestion des finances publiques dans la crise actuelle risque de compromettre sa réputation en tant que système qui répond aux exigences d’un État qui fonctionne bien », indique le rapport.
De plus, l’Autorité palestinienne a été incapable d’exploiter le système bancaire local pour financer ce déficit, ayant atteint sa limite supérieure de crédit de 1.2 milliard de dollars.
Par conséquent, Israël a pris des mesures pour soutenir la stabilité de l’économie palestinienne et aider l’Autorité palestinienne à gérer avec succès sa situation financière. Par deux fois, Israël a transféré des paiements anticipés de salaires aux employés de l’Autorité palestinienne, alors que l’Autorité palestinienne faisait face à une crise de trésorerie qui empêchait le gouvernement de payer les ouvriers.
Au mois de juillet, Israël a transféré un paiement anticipé de 180 millions de NIS à l’Autorité palestinienne, afin d’aider l’AP à payer à temps des salaires à la veille de la fête musulmane du Ramadan. Grâce à l’avance de paiement, l’Autorité palestinienne a été en mesure de payer la plupart des salaires avant le Ramadan, au lieu de retarder ou étaler les salaires des employés qui étaient en cours de traitement. Pendant, cette période, l’Autorité palestinienne a également reçu 100 millions de dollars de l’Arabie saoudite et 25 millions de dollars de l’Irak.
En outre, le 11 septembre 2012, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a ordonné le transfert de 250 millions de NIS à titre d’acompte sur les recettes fiscales de l’AP collectées par Israël.
Israël a également pris d'autres mesures pour aider l'Autorité palestinienne à réduire le chômage notamment en augmentant le nombre de permis de travail pour les employés palestiniens. En 2012, Israël a augmenté de 10.000 le nombre de permis de travail. À ce jour, il y a 46.450 permis qui ont été approuvés, dont 34 118 sont utilisés. Environ 32.000 Palestiniens actuellement gagnent leur vie en Israël et 27 750 Palestiniens travaillent pour des employeurs israéliens en Judée et en Samarie.
Le salaire moyen d’un travailleur palestinien employé par un Israélien en Israël ou en Judée et en Samarie, est le double d’un salaire versé par un employeur palestinien. Le revenu du travail en Israël, et sur les comptes des employés israéliens représente 23% de la masse salariale des Palestiniens vivant en Judée et en Samarie.
Dans d’autres domaines, le Ministre israélien des Finances, M. Yuval Steinitz et le Premier ministre palestinien, M. Salam Fayyad, ont travaillé l’été dernier, sur des modalités pour un transfert plus efficace des marchandises entre Israël et l’Autorité palestinienne ainsi que sur des procédures liées à la fiscalité. Ces accords ne concernaient que les mécanismes permettant de mieux faciliter la circulation des marchandises entre les deux parties et de favoriser la réduction du commerce illégal et la fraude fiscale, afin d’améliorer le système fiscal palestinien et la base économique de l’Autorité palestinienne.
Le rapport en a conclu que : « Pour que l’Autorité palestinienne puisse surmonter son instabilité économique actuelle, il serait crucial pour l’AP de continuer à mettre en œuvre des réformes institutionnelles et fiscales, le rapport suggère également le maintien du flux constant de l’aide par les donateurs, et d’augmenter la portée d’une telle aide, en particulier celle des donateurs arabes ».
Israël continuera à aider la stabilité financière palestinienne en soutenant l’AP dans les domaines de la finance, du commerce et de l’emploi.
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