"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, juin 30, 2009

POURCEUXQUIAIMENT
LADANSE
CONTEMPORAINE



LADANSE
CONTEMPORAINE
PERDLUNE

DESESETOILES
Source : 20minutes.fr en ligne le 30 juin à 20h 01
sur Diasporablog à 21h 05


Mort de Pina Bausch,
«monstre sacré de la danse»


La chorégraphe allemande Pina Bausch est morte à 68 ans. C'est sa compagnie de danse Tanztheater Wuppertal, basée en Allemagne, qui l'a annoncé. Les médecins venaient, la semaine dernière, de lui diagnostiquer un cancer.


Née le 27 juillet 1940, Pina Bausch aurait eu 69 ans dans trois semaines. Figure de proue du monde de la danse, elle est aussi connue du grand public pour avoir chorégraphié des scènes du film «Parle avec elle» de Pedro Almodovar (2001). On la voit même danser dans l'une des séquences du cinéaste espagnol.



Au cinéma toujours, elle a aussi joué un rôle dans le film du réalisateur italien Federico Fellini, «Et vogue le navire» (1982), avant de réaliser elle-même un film intitulé «La plainte de l'impératrice» (1990). «Je voudrais filmer comme je construis mes pièces, sans script, en trouvant la forme et le contenu au fur et à mesure», avait-elle confié.


Renommée internationale

Pina Bausch n'a vécu que par et pour la danse. Une danse trash, bouleversante, parfois bruyante. A la tête de sa compagnie Tanztheater Wuppertal depuis 1973, qui tournait dans le monde entier à guichets fermés, elle n'avait pourtant jamais parlé de prendre sa retraite.
«C'était quelqu'un de considérable. Elle n'a pas révolutionné la danse, elle est allée bien au-delà: c'était de la danse, du théâtre, le travail d'un auteur complet", a déclaré l'ancien directeur du Théâtre de la Ville à Paris Gérard Violette. «Pina Bausch a d'abord créé des pièces cruelles, radicales. Ensuite, ce n'est pas qu'elle avait changé d'opinion sur la solitude, la difficulté de communiquer, mais l'amour reçu du public avait fini par lui donner le plaisir d'apporter du plaisir».


Parcours

Elevée dans un petit hôtel-restaurant que tenaient ses parents, elle est entrée à 14 ans à l'école de Folkwang d'Essen sous la direction du chorégraphe Kurt Jooss, l'un des pères fondateurs de l'«Ausdruckstanz», qui combine le mouvement, la musique et des éléments d'art dramatique. Diplôme en poche en 1958, elle a poursuivi entre 1959 et 1962 sa formation à la Juilliard School of Music et été engagée au New American Ballet et au Metropolitan Opera de New York.

A son retour des Etats-Unis, elle est devenue membre du nouveau ballet Folkwang et y a signé sa première chorégraphie, «Fragment», sur une musique du compositeur hongrois Bela Bartok en 1968. A ne pas rater aussi: ses chorégraphies de «Barbe-Bleue» et «Les 7 Péchés capitaux». Sans oublier «Le Sacre du Printemps».


Une silhouette de liane

Prêtresse du corps, sorcière, impératrice de la danse, monstre sacré... Les formules n'ont pas manqué pour décrire Pina Bausch, cette femme très maigre aux cheveux très longs et très raides. Et au port de reine, forcément.

Selon les critiques, il y aurait même une méthode Pina Bausch, qui fonctionnerait de la façon suivante: la chorégraphe pose des questions à ses danseurs, qui y répondent par des improvisations gestuelles et/ou vocales. «Psychanalyse? Exorcisme?, interrogeait "Le Monde". Il est impossible de rester au Tanztheater si l'on n'accepte pas cet échange, ce don de soi.»

Ce qu'a aussi dit Brigitte Lefèvre, directrice de la danse à l'Opéra de Paris, en réagissant à sa mort: «Tous ceux qui ont travaillé avec elle ne peuvent plus être les mêmes après. Elle a appris aux danseurs à être à l'intérieur d'eux-mêmes, savoir qui ils sont pour danser. C'est à dire au delà de la forme, le fond, qu'est ce qu'on a au fond de soi. C'est cela vraiment le don d'un artiste par rapport aux gens qui le regardent.»



Alice Antheaume
LAPEINEMAXIMALE
POURLECHEF
DESMEURTRIERS

DILANHALIMI
Source : lefigaro.fr en ligne le 30 juin à 20h 01
sur Diasporablog à 20h 52


La peine la plus lourde requise
contre Fofana



Delphine Chayet


Au terme de deux mois de procès, l'avocat général a réclamé mardi la perpétuité assortie de 22 ans de sûreté contre le chef présumé du «gang des barbares».

Samir le lieutenant, Nabil le geôlier, J. le tortionnaire… Au terme de deux mois d'audience à huis clos, l'avocat général Philippe Bilger a soumis mardi à la cour d'assises des mineurs de Paris un organigramme du «gang des barbares ». Minutieusement, le représentant du ministère public a assigné à chacun des 27 accusés sa part de responsabilité dans le rapt, le calvaire et la mort d'Ilan Halimi, le 13 février 2006 en région parisienne. Puis il a requis à leur encontre des peines allant de 18 mois de prison avec sursis de prison à la réclusion criminelle à perpétuité, ainsi que deux acquittements, pour non dénonciation de crime. Sans surprise, la peine la plus lourde a été réclamée à l'encontre de Youssouf Fofana, 28 ans, meneur incontesté de la bande, qui a reconnu pour la première fois à l'audience avoir assassiné le jeune Juif. Pour Philippe Bilger, le mobile antisémite doit être retenu comme circonstance aggravante du meurtre.


«Un grand narcissique»

Provocateur, immature, cherchant constamment à blesser les proches d'Ilan Halimi, Youssouf Fofana n'a cessé d'invoquer, depuis deux mois, «les souffrances de la Palestine, de l'Afrique» ou l'islam pour se justifier. Devant la cour, l'accusé a volontiers endossé le rôle principal dans l'entreprise criminelle. Il a cependant obstinément refusé d'entrer dans le détail de ses actes.

«Au fil de l'audience, Fofana est apparu comme un grand narcissique, surjouant l'antisémite pour faire parler de lui et absolument incapable de supporter la moindre mise en échec», observe Me Xavier Filet, le conseil de la fiancée d'Ilan. Le 11 juin, l'ancien caïd de la cité du Prunier, à Bagneux, a finalement été expulsé pour la journée après avoir jeté ses deux chaussures en direction du banc des parties civiles. La veille, l'avocat de la famille d'Ilan, Me Francis Szpiner, l'avait mis en difficulté lors d'un contrôle de connaissances sur la religion musulmane. «En fait, Fofana est incapable de faire la différence entre sunnite et chiite ou de citer un verset du Coran à l'appui de ses dires», constate un avocat.

Depuis ce jour, le «cerveau» des barbares boude l'audience. Mardi, à l'heure du réquisitoire, la présidente de la cour d'assises a cependant donné ordre de l'extraire de la souricière.

«Mais Fofana ne peut être l'excuse de tout le monde, souligne Me Francis Szpiner. Il se présente comme il veut aujourd'hui mais, à l'époque, chacun avait sa liberté.» Ainsi, rappelle l'avocat des parties civiles, le calvaire du jeune homme se poursuit quand Fofana s'absente par deux fois en Côte d'Ivoire. «Et rien n'arrive, alors que Jérôme arrête tout et que Nabil refuse de couper le doigt de sa victime»…


Des lacunes demeurent dans le dossier

Refusant que les responsabilités ne soient étouffées par l'attitude du principal accusé, Philippe Bilger est revenu mardi sur le rôle de chacun lors de ces vingt-quatre jours de séquestration. Après deux mois de débats, les faits sont connus. Selon Me Didier Seban, avocat d'un geôlier présumé, alors âgé de 18 ans, «lié par l'engagement pris auprès de Fofana, chacun a été un rouage à sa manière. Sans imaginer quelle serait l'issue fatale».

Pourtant des lacunes demeurent dans le dossier, symboliques de la loi du silence qui continue de s'imposer. Ainsi, la cour n'a pas arraché aux accusés les noms de deux des trois complices qui ont kidnappé Ilan Halimi en le jetant dans une voiture et qui sont toujours en liberté aujourd'hui. «En raison d'une amnésie collective, on ne sait pas non plus qui tenait l'arme et le rideau lors des séances photos, qui a pris le cliché et qui l'a envoyé à sa famille pour réclamer une rançon», ajoute Me Filet.

Des larmes ont certes été versées devant la cour d'assises. Feints ou sincères, des regrets ont été formulés. Mais la volonté de ne pas nuire à l'autre, de ne surtout pas dénoncer, a manifestement persisté. «À de nombreuses questions, les réponses sont restées courtes, souligne un avocat. On a parfois menti, on a aménagé la vérité pour mieux se présenter.»
FIN
DESCOLONIES
SAUVAGES?
Source : la revue de presse de l'Ambassade de France
en Israël diffusée le 30 juin


Le plan pour l’évacuation
des colonies sauvages


Roï Sharon
Maariv



Si l’accord concernant la colonie sauvage de Migron est approuvé par la Cour suprême, son déplacement servira de modèle à une évacuation volontaire des vingt-deux colonies sauvages qu’Israël s’est engagé à évacuer. C’est ce qu’a déclaré hier au Maariv un haut responsable du ministère de la Défense.

Sur la base du modèle de Migron, les habitants des colonies sauvages seront évacués vers des colonies plus anciennes de Cisjordanie. Pour cela, on pourrait permettre de nouvelles constructions telles que les cinquante nouveaux logements qui seront construits à Adam. Ce haut responsable a ajouté que certaines colonies peuvent accueillir les habitants des colonies sauvages sans qu’il soit nécessaire de construire. La semaine prochaine, la Cour suprême décidera d’approuver ou non l’accord concernant Migron.
ZIZANIE
ENISRAËL
Source : la revue de presse de l'Ambassade de France
en Israël diffusée le 30 juin



« Obama sème la division en Israël »

Ben Caspit
Maariv



« Le comportement du gouvernement américain en ce qui concerne les colonies et son ingérence mettent en danger la démocratie israélienne. En fait, ce que les Américains nous disent c’est :
« Ne nous croyez plus » et ça, c’est quelque chose de terrible. Ils admettent que rien ne sert de négocier avec l’Amérique et prouvent que nous ne devons plus faire confiance aux Etats-Unis. Le comportement du gouvernement américain, et plus particulièrement de la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, du président Obama et de certains de ses conseillers garantit qu’il n’y aura pas de véritable processus de paix ». Cet assaut violent ne vient pas d’un représentant de l’extrême droite ni d’un député des bancs arrières du Likoud. Celui qui tient ces propos, que Binyamin Netanyahu et son entourage n’osent dire que dans les conversations les plus intimes, c’est Otniel Schneller, député Kadima.

Schneller habite la colonie de Maalé Mikhmash. Lors de cette interview, il a dit ce qu’il avait sur le cœur. On pouvait voir sa colère. « A la veille du désengagement de la bande de Gaza, Dov Weisglass est venu me voir et m’a offert, au nom d’Ariel Sharon, la direction du bureau d’aide aux colons de Gaza. Il m’a alors détaillé les promesses faites par les Américains à Israël, qu’on a pu voir dans les lettres du président Bush, et m’a fait part des moindres détails des accords conclus oralement. Aujourd’hui, Hillary Clinton vient nous dire que ce qui n’est pas écrit n’existe pas. Elle fait là quelque chose de terrible. On sait bien que les points les plus sensibles ne sont convenus qu’oralement, c’est comme cela que ça se passe entre des amis ou des partenaires. Ce n’est que dans un accord de divorce que l’on insiste pour que tout soit mis pas écrit. Est-que nous divorçons des Etats-Unis ? Je ne le crois pas ».
MEMOIRE
JUIVE
Source : la newsletter du CRIF diffusée le 30 juin


46 pays s’engagent pour la restitution
des biens juifs





Plus de soixante ans après la fin de la seconde guerre mondiale, 46 pays se sont engagés à poursuivre le processus de réparation des spoliations subies par les Juifs pendant le régime nazi, dans une déclaration internationale publiée lundi 29 juin à Prague, selon le site Internet de la Tribune de Genève, mardi 30 juin 2009.

Cette déclaration appelle notamment à "rectifier les conséquences des saisies illégales de propriétés, comme les confiscations et les ventes forcées qui ont accompagné les persécutions de ces personnes innocentes" par les nazis. Fruit de long mois de discussions, la déclaration dite de "Terezin" - du nom d’un ancien ghetto juif situé au nord de Prague - a été finalisée au cours d’une conférence organisée à Prague depuis vendredi par la présidence tchèque de l’UE.



Biens juifs: 46 pays s’engagent à poursuivre leurs efforts (tdg.ch)
DELIT
DEFACIES
DANSLECOLLIMATEUR

Source : nouvelobs.com en ligne le 30 juin


Une étude du CNRS s'intéresse
au délit "de faciès"


L'étude révèle que les "pratiques policières" se fondent davantage "sur la couleur de la peau" plutôt que sur le comportement des intéressés, comme l'exige le droit.

Des chercheurs du CNRS ont mené une étude "rigoureuse" sur les contrôles d'identité pratiqué par la police parisienne, rapporte, mardi 30 juin, le site Mediapart. Plus de 500 contrôles d'identité ont été observés pendant plusieurs mois et sur cinq sites parisiens.
L'étude révèle que "ces pratiques policières sont fondées principalement sur la couleur de la peau - et non pas sur le comportement des intéressés, comme l'impose le droit", note le site d'information.


"Surreprésentation des minorités"

Les personnes perçues comme "Arabes" ont été 7 fois plus contrôlées que ceux perçus comme "Blancs". A la station Châtelet-les-Halles, la probabilité de contrôle des "Noirs" est 11,5 fois plus grande que celle des "Blancs".
L'enquête confirme ce dont "tout le monde se doute", rapporte Mediapart. "En l'absence de quelque stratégie policière légitime qui l'expliquerait, le comportement de la police française dans ces cinq emplacements peut être assimilé au profilage racial."
L'origine n'est pas le seul critère de contrôle, le style vestimentaire se révèle également déterminant. Si les personnes portant des vêtements associés aux "cultures jeunes" (hip-hop, tecktonic...) ne représentent que 10% de la population présente, elles représentent 47% des contrôlées.
"Il est probable que la police considère que l'appartenance à une minorité visible tout comme le port d'une tenue "jeune" sont étroitement associés à la propension à commettre des infractions", considère le rapport. "Lorsque la police cible ce type de tenues, il en résulte une surreprésentation des minorités visibles, en particulier des Noirs, parmi les contrôlés."


"Les jeunes sont la cible privilégiée"

L'étude note que les femmes sont, quelle que soit leur apparence, très peu contrôlées... sauf quand elles accompagnent un homme "ciblé" par les forces de l'ordre.
Fabien Jobard, un des auteurs de l'enquête, ajoute qu'en marge du plan Vigipirate renforcé (niveau "rouge), "les porteurs de sac ne sont guère contrôlés". En effet, le rapport pointe que les individus ne portant "pas de sacs" sont les plus contrôlés.
Pour sa part, René Lévy, co-directeur de l'étude, déplore que "les jeunes soient la cible privilégiée" des policiers.
Aux vues de l'enquête, Mediapart s'interroge sur "l'efficacité des contrôles dans la détection des infractions". Dans 78% des cas, les personnes contrôlées ont pu repartir sans être conduites au poste de police, avec toutefois une large proportion de fouille et palpation pour les "Noirs" et "Arabes".


"Des critères objectifs" ?

De plus, le rapport met en lumière que "dans 60% des cas, l'individu contrôlé dit ignorer les raisons qui ont motivé l'intervention. Le préjudice que les pratiques de contrôle de police causent à la relation que la police entretient avec les personnes objet de contrôle est manifeste."
Pour ce qui est du cadre légal en matière de contrôle d'identité (et de contrôle de l'immigration), la police "doit fonder les contrôles d'identité qu'elle réalise dans ce cadre sur des critères objectifs permettant de supposer raisonnablement que l'individu contrôlé est d'origine étrangère".
Le Conseil constitutionnel a ainsi statué que les contrôles de l'immigration ne peuvent être en aucun cas motivés par des indicateurs discriminatoires. Les forces de l'ordre ne peuvent donc pas s'appuyer sur l'apparence physique d'une personne pour la contrôler.


Lancer "un vrai débat de société"

"L'existence et la nature du problème doivent être reconnues franchement et ouvertement par les autorités politiques et les institutions policières. Il s'agit de la première étape essentielle pour déboucher sur un vrai débat de société et sur des initiatives politiques", recommande les initiateurs de l'étude.
Un débat qui irait dans le sens de Nicolas Sarkozy au Congrès de Versailles : "pour atteindre l'égalité il faut savoir donner plus à ceux qui ont moins. Il ne faut pas le faire sur des critères ethniques. Ce serait contraire à nos principes les plus fondamentaux."
Et Mediapart de conclure : "Avec la présente étude sur les contrôles d'identité et leur discrimination, le débat peut être engagé !"
OBAMA
SUPERSTAR
Source : lexpress.fr en ligne le 29 juin


Obama dirigeant le plus populaire du monde,
selon un sondage



WASHINGTON


Le président américain, Barack Obama, est le dirigeant de la planète inspirant le plus confiance, selon un sondage international qui classe le chef d'Etat iranien Mahmoud Ahmadinejad et le Premier ministre russe Vladimir Poutine aux derniers rangs.



Le président américain Barack Obama est le dirigeant de la planète inspirant le plus confiance, selon un sondage international qui classe le chef d'Etat iranien Mahmoud Ahmadinejad et le Premier ministre russe Vladimir Poutine aux derniers rangs. (Reuters/Kevin Lamarque)
Selon ce sondage réalisé dans vingt pays (1) représentant les deux tiers de la population mondiale, 62% des personnes interrogées approuvent l'action d'Obama. Nul autre dirigeant ne jouit d'une cote de confiance excédant les 40%.

L'Iranien Ahmadinejad, dont la réélection a déclenché un mouvement de contestation sans précédent depuis la révolution islamique de 1979, ferme la marche avec 28% d'opinions favorables. Ils sont à l'inverse 49% à dire ne pas avoir confiance en lui.

En Russie, Vladimir Poutine obtient la confiance de 34% des personnes interrogées, contre 50% d'un avis contraire.

"Pour l'heure, Obama occupe une position unique aux yeux du monde. Ses talents en matière de communication et le changement qu'il incarne lui ouvrent un boulevard pour rallier la population du monde entier", commente Stephen Weber, de WorldPublicOpinion.org qui a mené ce sondage.

La chancelière allemande Angela Merkel arrive à une lointaine deuxième place, avec une cote de confiance moyenne de 40%.

Le président français Nicolas Sarkozy inspire confiance auprès de 34% des personnes interrogées (+4 par rapport au précédent sondage de 2008) mais le solde reste négatif: 45% des personnes interrogées ne lui font pas confiance.

Le sondage a été mené auprès de 19.224 personnes entre le 4 avril et le 12 juin.

(1) Chine, Inde, Etats-Unis, Indonésie, Nigeria, Pakistan, Russie, Mexique, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Pologne, Azerbaïdjan, Ukraine, Kenya, Egypte, Turquie, Irak, territoires palestiniens et Corée du Sud.
LEPROCES
DESMEURTRIERS
DILANHALIMI
LESREQUISITOIRES

Source : lepoint.fr via l'AFP en ligne le 30 juin



Réquisitoire au procès du "gang des barbares"



Après deux mois de débats à huis clos aux assises des mineurs, Youssouf Fofana et les 26 personnes jugées avec lui pour avoir séquestré et torturé à mort le jeune juif Ilan Halimi entendront mardi les peines réclamées par l'accusation au procès du "gang des barbares". Le procès, dont le verdict - l'un des seuls épisodes publics - pourrait être rendu le 11 juillet, est entré lundi dans sa phase finale avec les premières plaidoiries des parties civiles. L'avocat général Philippe Bilger prononcera son réquisitoire mardi après-midi. Contre Youssouf Fofana, qui a reconnu à l'audience l'assassinat d'Ilan après avoir organisé son enlèvement à Paris et l'avoir fait séquestrer pendant 24 jours à Bagneux dans les Hauts-de-Seine, la réclusion criminelle à perpétuité devrait être réclamée par Philippe Bilger.

"Oui c'est moi qui l'ai fait, vous savez bien que je l'ai fait !" , a lancé le 28 mai Fofana, interrogé selon des témoins sur les brûlures et les coups fatals infligés à son otage. Découvert agonisant au bord d'une voie ferrée de banlieue celui-ci était mort lors de son transfert à l'hôpital le 13 février 2006. Jusqu'à cet aveu au bout d'un mois de procès, le chef d'accusation d'assassinat visant le leader des "Barbares" ne s'appuyait que sur des déclarations de complices pendant l'enquête, qui corroboraient le rapport d'autopsie sur les multiples sévices subis par Ilan. Aux côtés de Fofana est jugé un vaste réseau de complicités que Philippe Bilger devrait détailler mardi : ceux qui ont apporté leur concours au rapt, à la surveillance de l'otage, ou fourni l'aide matérielle (argent, clés, voiture etc.) jusqu'aux derniers instants.


Provocations, menaces

Les réquisitions concernant Samir Aït Abdelmalek, "l'autre boss" d'après les enquêteurs, Jean-Christophe Soumbou, fidèle serviteur, qualifié de "mercenaire" par Fofana, ainsi que les deux occupants du box qui étaient mineurs à l'époque des faits seront parmi les plus attendues. L'une des deux, Emma, 17 ans en 2006, femme-appât accusée d'avoir attiré Ilan dans le piège, aurait voulu "se venger des hommes" à travers lui, après avoir subi plusieurs viols dans son enfance, d'après des propos rapportés par des avocats. "Les jurés seront-ils sensibles à ce positionnement en victime des hommes ? Ce sera une des surprises de la fin du procès", estime Me Muriel Ouaknine-Melki, conseil d'une partie civile.

Autre inconnue : la présence ou non dans le box de Youssouf Fofana pour écouter le réquisitoire. Depuis l'incident du lancer de chaussures en direction des parties civiles , qui avait entraîné son expulsion pour la journée le 11 juin, il a régulièrement refusé d'être amené à l'audience , préférant rester dans les cellules du palais de justice. Il a récusé en deux temps ses deux principaux avocats, traitant l'un d'eux d'"ennemi de l'intérieur" après une question qu'il jugeait inappropriée. Coutumier des provocations, le jeune d'origine ivoirienne a invoqué les souffrances de la Palestine ou de l'Afrique, fait des digressions sur l'islam, pour esquiver les questions précises sur les crimes reprochés, à connotation antisémite. Il a aussi menacé de s'en prendre aux jurés s'il n'était pas satisfait du verdict.

La plupart des accusés risquent des peines allant jusqu'à 20 ans pour leur participation au rapt et/ou à la séquestration d'Ilan. Neuf des 27 comparaissent libres, certains répondant uniquement des chefs d'association de malfaiteurs ou de non dénonciation de crime. Le parquet devrait communiquer les peines demandées à l'issue des réquisitions à huis clos.
ISRAËL
ETATSUNIS
LEDEBUT

DUDEGEL
Source : lacroix.com en ligne le 30 juin


Ehud Barak à New York,
Washington n'exclut pas
un compromis sur un gel de la colonisation



Les Etats-Unis n'ont pas exclu lundi un compromis avec Israël sur un gel de la colonisation, à la veille d'une rencontre à New York du ministre israélien de la Défense Ehud Barak avec l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell.

"Nous travaillons avec toutes les parties pour tenter de créer les conditions propices à une reprise des négociations", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly, interrogé au cours d'un point de presse sur les informations selon lesquelles Israël serait prêt à un gel de trois mois de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie.

"Nous serons heureux de discuter de ce que nous pouvons faire pour faire progresser ce processus", a-t-il ajouté, "mais je ne veux pas préjuger de ce qui va se passer demain".

Alors qu'on lui demandait si cela signifiait que l'administration américaine serait prête à un compromis en acceptant une "suspension" au lieu d'un "arrêt" des colonies, le porte-parole a souligné que c'était "inhérent à toute négociation".

"Je ne dirais pas que nous nous refusons à tout compromis", a-t-il ajouté. "Voyons ce qui se passe" lors de la rencontre de MM. Barak et Mitchell prévue mardi matin dans un grand hôtel de New York.

Le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a fait preuve de la même prudence avant cette rencontre, rappelant que le président Barack Obama réclame un "arrêt" total de la colonisation.



"Je pense que le président a souligné les responsabilités de toutes les parties", a rappelé M. Gibbs. "Je ne veux pas préjuger de discussions très importantes demain entre Ehud Barack et George Mitchell, sauf pour dire que nous sommes optimistes".

La Feuille de route pour le Proche-Orient, le plan de paix international resté lettre morte, prévoit un "gel" de la colonisation juive dans les Territoires occupés pendant la durée des négociations.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a accepté pour la première fois l'idée d'un Etat palestinien lors d'un discours à la mi-juin, a refusé d'arrêter totalement la construction dans les colonies existantes sous motif "d'expansion naturelle", compte tenu de leur démographie.

Selon le quotidien israélien Yediot Aharonot, le gel de trois mois envisagé par M. Netanyahu ne concernerait pas 2.000 des 3.200 logements privés en cours de construction dans les implantations, ni les chantiers à Jérusalem-est.

lundi, juin 29, 2009

LALIBERATION
IMMINENTE
DEGUILADSHALIT
Source : slate.fr en ligne le 29 juin


CE QUE VAUT LE SOLDAT ISRAELIEN


http://www.slate.fr/story/7297/liberation-imminente-de-gilad-shalit-ce-que-vaut-le-soldat-israelien
DEBATTONS

L'EDITORIAL
DE OUEST-FRANCE


Burqa : faut-il une loi ?


« Je veux le dire solennellement, la burqa n'est pas bienvenue en France. » C'est avec ces mots que Nicolas Sarkozy a salué la création d'une commission parlementaire sur l'attitude à adopter devant les différentes formes de voile intégral, porté par des femmes musulmanes en France. Le débat est presque clos avant d'avoir été ouvert. « Le problème de la burqa n'est pas un problème religieux, a-t-il ajouté. C'est un problème de liberté et de dignité de la femme. C'est un signe d'asservissement. »

Les choses ne sont pas si simples. Tout d'abord, si le voile intégral n'est pas une pratique de tout l'islam, mais d'une infime minorité, il n'existe que dans les communautés musulmanes. Par conséquent, l'interdire dans tout l'espace public, et pas simplement à l'école, c'est, qu'on le veuille ou non, faire une loi discriminant les musulmans. Ensuite, contrairement à une opinion répandue, les talibans n'ont pas imposé la burqa à tout l'Afghanistan. La pratique en était très largement répandue dans plusieurs des ethnies afghanes tout à fait sociables, bien avant qu'ils ne prennent le pouvoir à Kaboul. Elle n'est donc pas liée à l'islamisme ou au terrorisme musulman.

Quant à dire que toutes celles qui portent le niqab ou la burqa (cette dernière est rarissime en France) sont asservies, il suffit de traverser une ville comme Nanterre, aux portes de Paris, avec une forte population musulmane dont les comportements vestimentaires sont très multiples, pour constater qu'une telle généralisation est abusive. La convivialité, voire la complicité, entre des femmes vêtues « comme des Occidentales libres et émancipées », et d'autres portant un simple foulard ou le niqab, invite à beaucoup plus de circonspection. Ne cédons pas aux fantasmes.

Qu'il faille s'opposer à toute tentative d'asservir la femme, personne n'en disconvient. Mais encore faut-il le faire vraiment. Si l'on veut défendre les femmes musulmanes, alors il faut affirmer solennellement qu'aucun mariage ne peut être célébré sans un consentement libre, se donner les moyens de vérifier la liberté de ce consentement ¯ c'est faisable ¯ et casser les mariages contraints ! Il faut aussi combattre toutes les formes d'exploitation et d'asservissement de la femme. Il est également indispensable de lutter contre la polygamie, sur laquelle on ferme complaisamment les yeux.

Il faut encore essayer de comprendre pourquoi des jeunes femmes en arrivent à choisir le voile intégral, en disant qu'elles se sentent agressées dans une société qui joue volontiers de l'érotisation des corps ou de l'image de la femme objet. Lorsque certaines femmes revendiquent le niqab comme un choix personnel, on met en doute leur sincérité. Mais qui peut précisément en juger ?

Faute de répondre à ces questions, l'évidence de la nécessité de l'interdiction du voile intégral peut être mise en doute. Les membres de la future commission devraient y réfléchir à deux fois avant d'interdire le voile intégral et se demander plutôt comment faire pour que celui-ci devienne bientôt désuet pour les musulmanes de France. Comme ce fut le cas du foulard généralement porté par nombre de nos arrière-grand-mères catholiques avant les années 1960 ! Rappelons-nous la règle d'or de la tradition biblique : « Agis envers les autres comme tu voudrais qu'ils agissent pour toi. » Écoutons le président du Conseil français du culte musulman : « La pédagogie et le dialogue sont, dans ce domaine, beaucoup plus efficaces que la contrainte. »

(*) Éditeur et écrivain.

Jean-François Bouthors
NETANYAHU
SARKOZY
ECHANGENTSUR
GUILADSHALIT
Source : la revue de presse de l'Ambassade de France
en Israël diffusée le 29 juin



Sarkozy à Netanyahu :
Je vous offre mon aide concernant Guilad Shalit,
mais vous serez obligé de libérer des prisonniers


Barak Ravid et Avi Issacharof
Haaretz




La semaine dernière, lors de leur entretien à Paris, le Président français, Nicolas Sarkozy, aurait proposé au Premier ministre Binyamin Netanyahu d’user de son influence en Syrie et au Qatar pour faire pression indirectement sur le Hamas et promouvoir la relance des négociations sur la libération de Guilad Shalit, obtenir une preuve de vie ou encore une visite de la Croix-Rouge. Le ministre de la Défense, Ehud Barak, aussi bien que le responsable du dossier Shalit au Hamas démentent qu’il y ait eu une avancée dans les contacts concernant le soldat captif.

Le Président Sarkozy aurait rappelé à Binyamin Netanyahu que sous le gouvernement Olmert, il avait contribué aux contacts concernant Shalit grâce à ses relations avec le Président syrien, Bachar Assad, et avec l’émir du Qatar, Hamad bin Khalifa. Ces deux dirigeants arabes entretiennent des rapports personnels avec le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Machal. Sarkozy aurait par ailleurs affirmé à Netanyahu que la libération de Guilad Shalit constitue « la clé de tout changement dans la région ». Le Président français aurait cependant précisé au Premier ministre Netanyahu qu’il aura « à libérer des prisonniers, à défaut de quoi il n’y aura pas de marché ».

Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a démenti hier, en ouverture du conseil des ministres, les informations selon lesquelles il y aurait eu une percée dans les contacts en vue de la libération de Guilad Shalit. « Il ne se passe pas un seul jour sans que nous pensions à Guilad Shalit, pas un jour où les plus brillants cerveaux de ce pays ne se penchent sur ce sujet », a-t-il déclaré avant de préciser : « les dernières publications à ce sujet sont inexactes et pourraient s’avérer nuisibles. Dans ce dossier, moins on parlera et plus on agira, mieux ce sera ».

Le Hamas dément lui aussi officiellement les informations quant à une avancée présumée dans les contacts pour la libération de Shalit. Le responsable du dossier Shalit au sein du Hamas, Ossama el-Mazeini, a déclaré hier que depuis l’entrée en fonction du Premier ministre Binyamin Netanyahu il n’y a eu aucune avancée dans ce dossier. Dans une interview accordée à un site Internet proche du Hamas, el-Mazeini a précisé qu’aucune nouvelle proposition israélienne concernant Shalit n’a été communiquée, ajoutant que le tourbillon médiatique autour de cette question n’était pas fondé et qu’il n’y avait pas de négociations sérieuses sur la question.
LEPROCES
DESMEURTRIERS
DILANHALIMI
Source : lexpress.fr en ligne le 29 juin


PARIS


Mort d'Ilan Halimi :
d'autres que Fofana ont eu "un rôle énorme"



PARIS


Hormis Youssouf Fofana, d'autres accusés au procès du "gang des barbares" ont eu "un rôle énorme" dans le calvaire subi par Ilan Halimi, enlevé, séquestré et torturé à mort en 2006 près de Paris, a affirmé lundi l'avocat de la famille du jeune juif, Me Francis Szpiner.


A la veille du réquisitoire de l'avocat général, la parole était lundi aux avocats des parties civiles dans ce procès qui se tient depuis deux mois à huis clos devant la cour d'assises des mineurs de Paris.

Répondant à des journalistes à l'issue de sa plaidoirie, Me Szpiner a expliqué s'être attaché à "démontrer la hiérarchie des responsabilités dans le processus criminel", derrière "le maître d'oeuvre" Youssouf Fofana.

Ilan Halimi, 23 ans, enlevé dans le but d'obtenir une rançon puis séquestré et torturé durant 24 jours dans une cité HLM de Bagneux (Hauts-de-Seine), avait été abandonné au bord d'une voie ferrée dans l'Essonne le 13 février 2006. Il est mort lors de son transfert à l'hôpital.

Au total, 27 personnes dont Fofana, chef présumé du "gang des barbares", accusé d'assassinat aggravé, sont jugées pour leur participation au rapt et à la séquestration ou pour ne pas les avoir dénoncés.

Parmi les coaccusés, Samir Aït Abdelmalek et Jean-Christophe Soumbou ont été qualifiés par Me Szpiner d'"organisateurs" du rapt et de la séquestration pour le compte de Fofana. Un troisième accusé (l'un des deux mineurs au moment des faits) aurait eu "un rôle particulièrement actif dans l'acharnement et dans l'inhumanité", selon l'avocat.

"Il y a des accusés qui ont un rôle énorme", a insisté Me Szpiner, pour qui la durée de la séquestration prouve "la détermination des criminels".

Selon lui, le caractère antisémite du crime est "indiscutable", un sentiment largement partagé sur le banc des parties civiles mais contesté par les avocats de la défense.

"Je crois que nous avons affaire à des gens très jeunes qui ont agi dans la recherche du profit", a estimé devant la presse Me Françoise Cotta, qui défend un gardien d'immeuble accusé d'avoir facilité la séquestration en fournissant des clés.

Le parquet devrait communiquer mardi après-midi les peines demandées à l'issue des réquisitions à huis clos.
OBAMA
ENSTATUT
DESIRE
Source : leparisien.fr en ligne le 29 juin



Obama au musée Grévin



Le président Barack Obama a fait son entrée lundi au musée Grévin, où il rejoint ses homologues en cire Nicolas Sarkozy, Angela Merkel et Vladimir Poutine. Costume sombre avec le drapeau américain au revers, cravate rayée rouge, chemise blanche, le personnage a d'abord été présenté dans la matinée devant la Tour Eiffel.
La statue du président américain était accompagnée de quatre comédiens, tous vêtus de noir, jouant les gardes du corps.

Des touristes et des promeneurs ont pu découvrir cette oeuvre avant d'être démontée pour prendre place à la mi-journée au musée Grévin, à Paris. Dans les allées du musée, il est situé entre le Premier ministre russe, le Roi d'Espagne à sa droite et le président français, la chancelière allemande (plus vraie que nature) mais aussi du président sénégalais Abdoulaye Wade à sa gauche.

Vers midi, des dizaines de visteurs se sont approchés de ces statues prenant des photos et même poser au côté de Barck Obama. Sa statue a été réalisée uniquement d'après photos et d'images vidéos par le sculpteur Eric Saint Chaffray, qui travaille pour Grévin depuis plus de 20 ans, et la maquilleuse Hélène Jonca.

Le musée Grévin a représenté la plupart des présidents américains depuis 1882 : James Garfield, Woodrow Wilson, Warren Harding, John Coolidge, puis Franklin D. Roosevelt, Harry Truman, Dwight Eisenhower, John F. Kennedy, Lyndon Johnson, Jimmy Carter, Ronald Reagan, George Bush, Bill Clinton et George W.Bush.
LORTHODOXIE
JUIVE
SERADICALISE
Source : israelvalley.com en ligne le 28 juin



JERUSALEM :
LA GUERRE DU SHABBAT EST RELANCEE.
CETTE FOIS-CI,
LES LAÏCS N'ENTENDENT PAS CEDER.


Voici 13 ans que la capitale n’avait connu un tel déferlement de violence, qui a transformé certaines rues de la capitale en zone chaotique.


Quelques 35000 religieux de l’ultra-orthodoxie religieuse juive (les hommes en noir) sont descendus dans la rue, au cours du shabbat, n’hésitant pas à se coltiner avec les policiers. Sept de ces derniers ont été blessés, une trentaine de manifestants arrêtés. Les forces de l’ordre ont utilisé des canons à eau pour disperser les manifestants. Voici 13 ans que la capitale n’avait connu un tel déferlement de violence, qui a transformé certaines rues de la capitale en zone chaotique.

De quoi s’agit-il ? De l’ouverture, le shabbat, d’un parking souterrain face à la porte de Jaffa, pour répondre à un problème crucial : le manque de places de stationnement, autour de la vieille ville. Ce jour-là, le seul jour férié de la semaine, les Israéliens non-religieux sortent. En masse. La plage pour les uns. Les parcs nationaux pour d’autres. Les centres commerciaux ouverts pour ceux-ci. Et Jérusalem pour ceux-là. En dépit de lois ou d’arrêtés contraignants pris sous la pression des partis religieux à la Knesset.

Cette fois, la majorité laïque a tenu bon. Il y a trois semaines, la municipalité avait autorisé l’ouverture, à titre gratuit, du parking souterrain situé sous la place Safra. Suite aux manifestations déclenchées par les différents courants religieux ultra-orthodoxes, le maire, Nir Barkat, avait suspendu la décision contestée, se donnant le temps d’une nouvelle réflexion. La solution trouvée, en accord avec la police : l’ouverture du parking souterrain Karta, face à la porte de Jaffa. Double avantage de ce choix : le parking est privé et il est plus éloigné de la principale zone d’habitation des orthodoxes que le précédent.

Rien n’y a fait donc. Tout se passe comme si l’orthodoxie religieuse voulait isoler la ville, ne pouvant supporter la violation visible du shabbat par ces milliers de véhicules. Déconcertant, dans la mesure où le shabbat, ce jour de repos ordonné par Dieu lui-même au terme de la création, est joliment violé par ailleurs. Les matchs de football, par exemple…

En fait, le vrai débat est ailleurs. C’est ce que les jeunes laïcs ont compris, en venant contre-manifester, sur la place Safra. ” La majorité, c’est nous” scandaient-ils, réclamant ainsi la fin de la coercition religieuse, découlant du seul jeu de politique politicienne.

L’Institut Gutmann, de l’université de Jérusalem, dresse tous les dix ans environ, la carte de la pratique religieuse dans la population juive israélienne. Les résultats sont clairs : 17,2 se disent observer tous les préceptes religieux (le courant ultra-orthodoxe représente 4,2), 21 % se disent athées, et entre les deux, se trouve un immense marais où chacun observe à sa façon : un peu de ceci, un peu de cela. On va à la synagogue le samedi matin, puis on file à la plage… On mange cacher à la maison, mais goy à l’extérieur… Un tableau d’une stabilité étonnante, au fil des ans. Attention : il ne s’agit pas de la croyance religieuse, mais de sa pratique au quotidien. Un constat que le monde religieux d’une part et le monde politique d’autre part, se refusent encore à entériner.—
CRISE
AUMOSSAD
Source : lepays.fr en ligne le 29 juin


Démission du numéro deux du Mossad



Le directeur adjoint du Mossad a démissionné à la suite de la prolongation d'un an de Meïr Dagan à la tête des services de renseignements israéliens, ont indiqué lundi les médias.

Surnommé «Taf» du nom de la première lettre hébraïque de son nom de famille, le numéro deux du Mossad, dont l'identité exacte reste couverte par la censure, est un ancien membre de l'unité d'élite de l'état major et responsable de «dizaines d'opérations» menées par le Mossad, a affirmé la radio publique.

Il espérait succéder à Meïr Dagan en poste depuis 2002, mais le gouvernement a officiellement annoncé le 22 juin que le patron du Mossad chargé notamment de «gérer» le dossier nucléaire iranien resterait en poste pour une année supplémentaire.

Le Mossad ainsi que le Shin Beth, le service de sécurité intérieure, chargé notamment du contre-espionnage, dépendent directement de l'autorité du Premier ministre.

Le départ de «Taf» est l'expression d'un malaise au sein du Mossad dû en partie à la personnalité de M. Dagan, affirment les commentateurs. «Taf» avait nommé numéro au début du mandat de Meïr Dagan.

Au bout de trois ans, il avait quitté le service pour poursuivre des études avant d'être rappelé d'urgence à la suite de la destitution de son successeur accusé de s'être livré à des fuites dans les médias.

dimanche, juin 28, 2009

LACRISE
ENIRAN
Source : lemonde.fr en ligne le 27 juin


De nombreux jeunes Iraniens sont tentés
par l'exil


Pour beaucoup de jeunes Iraniens, la présidentielle du 12 juin était celle de la dernière chance. Mir Hossein Moussavi élu, ils se seraient senti écoutés et se seraient impliqués dans la marche du pays. Mais quatre ans de plus sous Ahmadinejad, cela leur paraît insupportable. Ils semblent être nombreux à vouloir s'exiler, comme c'est déjà le cas pour près de 100 000 Iraniens chaque année, la plupart hautement qualifiés.

"Ils (les dirigeants) n'ont vraiment peur de rien, s'insurge Haleh, 24 ans, diplômée de langues étrangères. D'abord, ils annoncent des résultats invraisemblables, puis ils répriment dans le sang nos protestations. Quelle honte ! Je ne regrette pas d'être iranienne, mais de vivre en Iran, alors ça oui ! Depuis quelques jours, j'ai pris ma décision. Je veux quitter l'Iran le plus vite possible." Son cousin Amin vend des DVD dans une boutique. Lui aussi songe à l'exil : "Avant les élections, j'ai participé aux manifestations pour Moussavi. Et je me disais que j'étais bien ici, que les Iraniens étaient capables de se mobiliser pour une juste cause. Maintenant, plus rien ne me retient."

Fermées durant les événements, la plupart des ambassades occidentales ont rouvert et découvert à leur porte de longues files de jeunes diplômés en quête d'un visa. "Il y avait plus de 200 personnes mercredi devant le consulat du Canada", raconte Marjane, 26 ans, qui y a récupéré son visa pour faire un doctorat de biotechnologie à Toronto. "J'ai eu le visa avant les élections et j'avais décidé de ne pas y aller, parce que je viens de me marier, dit-elle. Mais on a parlé avec mon mari. Je pars cet été et il essaiera de me rejoindre le plus vite possible." Sur les 20 étudiants qui ont obtenu leur master en même temps que Marjane, 19 seraient déterminés à partir.

La désaffection tente jusqu'aux proches de Moussavi. Fatemeh, journaliste, a reçu ces dernières années des invitations à des conférences en Allemagne, aux Pays-Bas... Elle a toujours refusé, par peur de représailles au retour : "Je pensais que c'était en Iran que je pouvais être utile, et je voulais préserver ma marge de manoeuvre sans afficher mes liens avec l'étranger." Depuis quelques jours, elle envoie une série de courriels pour solliciter les institutions qu'elle avait tenues à distance. "Leurs invitations, à l'époque, étaient pour une ou deux semaines. Maintenant, je leur demande s'ils n'auraient pas quelque chose pour deux ou trois ans. J'espère qu'ils comprendront !"

Serge Michel
GEL
DETROISMOIS
DESIMPLANTATIONS
ENISRAËL
Source : leparisien.fr via l'Associated Press en ligne

le 28 juin



Ehud Barak envisagerait un gel de trois mois
de la colonisation





Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak envisage un gel partiel de la colonisation pour une période de trois mois, suite aux pressions internationales et notamment américaines, rapporte dimanche la radio militaire israélienne.

M. Barak, qui doit rencontrer lundi à Washington l'émissaire américain pour le Proche-Orient George Mitchell devrait présenter à son interlocuteur une telle proposition d'arrêt provisoire de la construction dans les implantations en Cisjordanie occupée, selon cette source.
Mais ce gel ne concernerait pas Jérusalem-est annexée après sa conquête en juin 1967, ni les constructions en cours.

Selon le quotidien Yediot Aharonot, qui donne la même information, le gel ne concernerait pas 2.000 bâtiments alors que plus de 3.200 logements privés sont en cours de construction dans les implantations sans compter des bâtiments publics.

Interrogé par des journalistes au début du Conseil des ministres, M. Barak a maintenu le vague sur cette proposition.
"Les relations avec les Etats-Unis et les ententes avec eux sont de la plus haute importance pour Israël", a-t-il souligné.
"La question des implantations fait partie d'un ensemble de dossiers sur lesquels nous dialoguons avec les Etats-Unis et n'a pas encore été finalisée", s'est il borné à indiquer.

M. Barak, le numéro un du parti travailliste, a été mandaté par le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour rencontrer l'émissaire américain, après l'annulation d'une rencontre qu'il devait avoir avec ce dernier à Paris, sur fond de divergence sur la colonisation.
Les ministres des Affaires étrangères réunis à Trieste du G8 ont soutenu vendredi dans leur déclaration finale "un gel de la colonisation" dans les territoires palestiniens.

Par ailleurs, le Quartette (USA, UE, Russie et ONU) sur le Proche-Orient a demandé à Israël d'arrêter la colonisation dans les territoires palestiniens, y compris pour des raisons de "croissance naturelle", et d'ouvrir ses frontières, a déclaré vendredi le secrétaire général de l'ONU.

Le président français Nicolas Sarkozy a joint le 24 juin sa voix à celle du président américain Barack Obama pour exiger de Benjamin Netanyahu, en visite à Paris, un "gel total" de la colonisation en Cisjordanie, ce que le Premier ministre israélien continue de refuser.
Jusqu'à présent, le gouvernement israélien a maintenu son intention de poursuivre la construction dans les colonies existantes sous motif "d'expansion naturelle", compte tenu de leur démographie.

Depuis l'occupation de la Cisjordanie en juin 1967, près d'un demi million d'Israéliens s'y sont installés dont près de 200.000 à Jérusalem-est annexée.
LHUMORISTE
GADELMALEH
NIRAPASAULIBAN

DERNIERE
MINUTE


LE PRODUCTEUR DE GAD EL MALEH, GILBERT COULLIER, ANNULE LA TOURNEE QUE DEVAIT ENTREPRENDRE L'HUMORISTE AU LIBAN.

UNFRONTISTE
SEREPEND
Source : lyoncapitale.fr en ligne le 26 juin


BRUNO GOLLNISH RECONNAIT
LES CRIMES NAZIS



http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=02&article=8197
JUDEO
JAZZ


Pause


JOHN ZORN
AND ELECTRIC MASADA


JUDEO
JAZZ
Source : cyberpress.ca en ligne le 27 juin


John Zorn travaille à l'avancement de la culture juive. Militant de la «radical Jewish music», il a produit - sur sa propre étiquette Tzadik (tzadik.com) - une série intitulée Great Jewish Music avec des coffrets consacrés entre autres à Burt Bacharach, Serge Gainsbourg, Marc Bolan....


http://www.cyberpresse.ca/arts/musique/200906/27/01-879408-petites-histoires-dun-grand-festival.php
LOPPOSITION
AUXANTILLES
SATISFAITE
DESARKOZY
Source : nouvelobs.com via l'Associated Press

en ligne le 27 juin



Guadeloupe:
Victorin Lurel "satisfait" de la ligne fixée
par Nicolas Sarkozy


Le président socialiste du conseil régional de Guadeloupe, Victorin Lurel, s'est dit "satisfait" samedi de la ligne fixée par le président Nicolas Sarkozy lors de sa visite dans les Antilles françaises, à savoir une "évolution à la carte" pour les deux départements-régions d'outre-mer.

"En Martinique, (Nicolas Sarkozy) a décidé de suivre ce que les élus ont décidé. Et, en Guadeloupe, il a décidé de faire la même chose. Il a donc accepté l'évolution à la carte", a déclaré M. Lurel, interrogé par téléphone de Pointe-à-Pitre sur France Info.

"Les Martiniquais sont prêts à évoluer dans leurs institutions, sont prêts à demander plus d'autonomie", a noté le responsable guadeloupéen.

En revanche, en Guadeloupe, les élus avaient réclamé un délai de réflexion et d'apaisement, selon lui. "C'est le cas (aussi) en Guadeloupe, mais avec un rythme et un tempo différents. Nous avons tenu congrès il y a deux jours, nous avons pris une résolution demandant 18 mois de réflexion avant toute action engagée par l'Etat qui aurait pour inconvénient de surplomber l'action des élus", a-t-il déclaré.

"Le président de la République a bien voulu adopter ce principe-là. De ce point de vue là, nous sommes satisfaits parce que nous craignions un moment que Paris était plus pressé que Pointe-à-Pitre et Basse-Terre", a relevé M. Lurel.

L'élu a également approuvé les propos de Nicolas Sarkozy qui a estimé en Guadeloupe que "le droit de grève ne peut être utilisé comme un instrument de propagande et de déstabilisation politique", dans une allusion au long mouvement social mené il y a quelques mois à l'initiative du collectif LKP.

"J'ai bien entendu ça. Je me suis, moi, épuisé et escrimé à dire ça pendant les 44 jours" du conflit social en Guadeloupe, a-t-il fait remarquer. "Mais, on ne doit jamais inverser les valeurs. Dans une démocratie, il y a des élus, et les élus sont aux postes de commande. (...) Il l'a rappelé en lettres de feu, c'est très bien", a dit le responsable socialiste.

Enfin, concernant la nomination cette semaine de la Guadeloupéenne Marie-Luce Penchard au poste de secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, M. Lurel a estimé que Nicolas Sarkozy avait "flatté la fierté guadeloupéenne en nommant une enfant de Guadeloupe". "C'est très bien, mais nous serons vigilants, nous jugerons aux actes", a-t-il toutefois prévenu. AP

samedi, juin 27, 2009

ECHANGE
DEPRISONNIERS
CONTRE

DELALIBERATION
DEGUILADSHALIT
Source : l'express.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 27 juin



Israël minimise l'imminence d'un accord
pour libérer Shalit




JERUSALEM


Des responsables israéliens minimisent l'imminence d'un accord avec le Hamas portant sur la libération du soldat israélien Gilad Shalit, retenu dans la bande de Gaza, en échange de celle de Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.



Manifestation pour la libération de Gilad Shalit, à Tel Aviv, jeudi. Alors que les spéculations sur un accord entre Israël et le Hamas sur la libération du jeune soldat franco-israélien se sont multipliées cette semaine à l'occasion du troisième anniversaire de sa capture par des activistes islamistes, des responsables israéliens minimisent l'imminence d'un tel accord. (Reuters/Gil Cohen Magen)
Des diplomates occidentaux et des sources tant israéliennes que palestiniennes ont néanmoins confirmé que des médiateurs égyptiens travaillaient à un accord qui pourrait comporter des échanges de prisonniers, des accords de cessez-le-feu, un allègement du bouclage de la bande de Gaza par Israël et un rapprochement entre factions palestiniennes rivales.

La date butoir fixée par l'Egypte pour une réconciliation entre les islamistes du Hamas et le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas ainsi que le troisième anniversaire, cette semaine, de la capture de Gilad Shalit par le Hamas, ont alimenté les spéculations sur un accord.

La famille de Shalit, qui a aussi la nationalité française, a intensifié ses pressions sur le nouveau Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour qu'il parvienne à un accord. Le gouvernement israélien a longtemps rejeté les revendications du Hamas qui réclame en échange la libération d'activistes du Hamas responsables d'attentats contre des Israéliens.

Benjamin Netanyahu est en outre soumis à des pressions des Etats-Unis et de ses alliés européens pour qu'il assouplisse le blocus imposé à Gaza, qui bloque l'aide à la reconstruction promise par des pays étrangers après l'offensive israélienne de janvier dernier.


RÉCONCILIATION

Israël, soumis à des pressions américaines en faveur d'une reprise des discussions de paix avec Mahmoud Abbas, a lié le blocus au sort de Gilad Shalit.

Un responsable israélien a déclaré que Benjamin Netanyahu souhaitait que la communauté internationale fasse pression sur le Hamas, pas sur Israël.

"Le Hamas détient Gilad Shalit depuis trois ans. Il n'a même pas obtenu une seule visite d'un représentant de la Croix-Rouge. La communauté internationale devrait faire pression pour sa libération et pour une telle visite", a-t-il dit.

Le Hamas, qui a pris le contrôle de la bande de Gaza il y a deux ans en combattant les forces du Fatah, souhaiterait rallier le soutien des 1,5 million de Gazaouis en améliorant leurs conditions de vie grâce à un allègement du bouclage.

Aziz Dweik, président du Parlement palestinien élu en 2006 et dominé par le Hamas, a exhorté Israël à accepter une trêve de longue durée proposée par le mouvement islamiste.

Bien que le Hamas refuse de reconnaître Israël, il lui offre "une forme de réconciliation" susceptible, si elle est acceptée, d'apporter une paix durable au Proche-Orient, a-t-il dit dans une interview accordée vendredi à Reuters, deux jours après sa libération d'une prison israélienne où il a passé trois ans.

Israël devrait se retirer sur les frontières d'avant la Guerre des Six Jours de 1967 et permettre la création d'un Etat palestinien qui s'engage à la non-violence, a dit Aziz Dweik.

"Nous devons saisir cette chance. C'est un moment de vérité (...) J'espère que les Israéliens en profiteront pour leur bien et pour le nôtre", a-t-il ajouté.

Il a prôné une trêve "la plus longue possible" pour laisser le temps à une nouvelle génération de laisser de côté les divergences et de se réconciier.
GUILAD
SHALIT
PROCHE
DUNELIBERATION
Source : lefigaro.fre en ligne le 27 juin


Le Hamas pourrait remettre le soldat Shalit
à l'Égypte



Marc Henry



Selon le quotidien israélien « Haaretz», les pressions s'accentuent pour une libération, trois ans après sa capture, du prisonnier franco-israélien.

Le cauchemar de Gilad Shalit va peut-être bientôt prendre fin. Depuis trois ans ce soldat franco-israélien enlevé par des islamistes palestiniens du Hamas est détenu quelque part dans la bande de Gaza totalement isolé du reste du monde. Ses ravisseurs menacent de le tuer si l'armée israélienne tente de le libérer de force et exigent pour sa libération que plus d'un demi-millier de détenus palestiniens soient relâchés. Pour le moment, toutes les négociations ont échoué. Mais, selon le quotidien israélien Haaretz, un dénouement pacifique serait imminent, grâce à l'intervention des États-Unis. Prudent, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a adopté un profil bas en refusant de confirmer. Le premier ministre ne manque toutefois jamais une occasion de chercher de l'aide, y compris auprès de Nicolas Sarkozy cette semaine, lors de sa visite à Paris.

Le scénario mis au point par les diplomates américains prévoirait que Gilad Shalit soit transféré en Égypte, où il bénéficierait d'un régime de semi-liberté. Il pourrait notamment rencontrer sa famille et recevoir des visites, ce que le Hamas lui a toujours refusé. Son retour en Israël aurait lieu dès la conclusion d'un accord sur liste des détenus palestiniens à libérer. Sur le papier, le contexte est favorable pour un tel arrangement. Les États-Unis se sont rapprochés de la Syrie, qui abrite le quartier général du Hamas, en annonçant la réouverture de leur ambassade à Damas. Les Égyptiens font pression sur les islamistes pour en finir avec cette affaire, tandis qu'Israël est prêt à lever le blocus qui asphyxie la bande de Gaza.


Échange de prisonniers

Après bien des hésitations dénoncées par le père du soldat, Noam Shalit, les autorités israéliennes ont accepté l'idée de libérer des «terroristes ayant du sang sur les mains», en d'autres termes qui ont participé à des attentats anti-israéliens. Les deux tiers des Israéliens, selon un récent sondage, se déclarent favorables à un tel échange. Au fil du temps, Gilad Shalit a en effet acquis une stature de héros malheureux, broyé par une épreuve de force qui le dépasse totalement. De très nombreux Israéliens dont les enfants effectuent leur service militaire vivent cette histoire comme un drame personnel en rappelant que l'armée israélienne s'est toujours enorgueillie de ne jamais abandonner un de ses soldats à l'ennemi.

Le long calvaire de Gilad Shalit a d'ailleurs été une des motivations des trois semaines d'offensive militaire israélienne dans la bande de la bande de Gaza du début de l'année qui a provoqué, selon les sources palestiniennes, plus 1 400 morts et de très importants dégâts matériels. Les commandos des unités d'élite espéraient pouvoir exfiltrer le soldat, mais ils ont apparemment dû renoncer pour ne pas mettre sa vie en danger dans les mains de ravisseurs prêts à tout pour conserver cet «atout». L'option «militaire» étant semble-t-il impraticable, reste la voie diplomatique. Benyamin Nétanyahou se dit prêt à l'emprunter, mais reste pour le moment très discret. Seule certitude : ramener Gilad Shalit sain et sauf dans ses foyers, même au prix fort, constituerait son premier succès depuis son retour au pouvoir il y a trois mois.
DIASPORABLOG
VOUSDONNE
RENDEZ-VOUS

MICKAËL
JACKSON,UNESTAR
QUITRAVERSELESETOILES
Source : evene.fr en ligne le 27 juin


MICHAËL JACKSON
"THRILLER"

http://www.evene.fr/musique/actualite/mickael-jackson-thriller-1983-1189.php
LEDICTATEUR
IRANIEN
SENPRENDAOBAMA
Source : canoe.ca en ligne le 27 juin


Le président iranien accuse Obama d'hypocrisie



Le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'en est de nouveau pris aux États-Unis aujourd'hui, accusant l'administration Obama d'être hypocrite.

Selon le leader iranien, les ouvertures de Washington pour reprendre des discussions entre les deux pays ne tiennent pas, le président Obama s'étant permis de critiquer les élections dans son pays et de prendre position en faveur des manifestants.

Barack Obama a affirmé hier qu'il ne prenait pas au sérieux la demande d'excuses faite plus tôt en semaine par monsieur Ahmadinejad.

Par ailleurs, le leader iranien de l'opposition, Mir Hossein Mousavi, a annoncé qu'il demandera désormais la permission avant de tenir des rassemblements, ce qui dans les faits met fin à son rôle direct dans les manifestations de rues, qui se sont essoufflées devant la répression des forces de l'ordre.
LIRAN
DELACONTESTATION
Source : lemmonde.fr en ligne le 27 juin


LA CRISE ENIRAN REVELE
LA TUMULTUEUSE NAISSANCE
D'UNE SOCIETE LIBRE



http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/06/27/la-crise-en-iran-revele-la-tumultueuse-naissance-d-une-societe-libre-par-fahrad-khosrokhavar_1212497_3232.html
LIRAN
APRESLESELECTIONS
PRESIDENTIELLES
Source : ouest-france.fr en ligne le 27 juin


L'EDITORIAL
DE OUEST-FRANCE



L'IRAN : LE VOILE EST TOMBE


Le voile est tombé. Ainsi nous voyons clairement la véritable nature du régime iranien, une dictature qui revêt nombre d'aspects du fascisme que nous avons combattu : chef suprême, idéologie imposée, milice armée, quadrillage de la société, instauration de la dénonciation et, quand il le faut, répression brutale et terreur.

Le voile est tombé et nous découvrons ainsi que l'union des tenants du régime n'est pas aussi parfaite que prétendue. Les divisions entre ses dirigeants sont apparues, la démocratie de façade s'est brisée, l'unanimité n'existe pas.

Le voile est tombé : le peuple comme partout, surtout parmi les jeunes, est assoiffé de liberté et de modernité. Il pensait que l'on pourrait tenir compte de ses aspirations manifestées dans les urnes en faveur du choix d'un dirigeant plus libéral et moins sectaire. Il n'en est rien. Le pouvoir en place, sentant venir la poussée, a pris les devants en manipulant les résultats électoraux, cela ne fait plus de doute maintenant. Mais cette nouvelle frustration, ajoutée aux autres subies depuis des années, a fait exploser la colère. De plus, la répression du pouvoir a accéléré et multiplié les prises de conscience. Quoi qu'il arrive désormais, les choses ne pourront plus être les mêmes demain.

D'abord parce qu'aucun gouvernement ne peut se maintenir éternellement contre le peuple qu'il veut diriger. Ensuite parce que les divisions, parmi les responsables de la révolution islamique, ne peuvent que s'accroître. Enfin parce que, malgré tout, malgré la censure, malgré le musèlement de la presse, le blocage d'Internet, etc., l'Iran n'est pas coupé du monde. Mais surtout, quand le vent de la liberté s'est levé, aucune clôture ne peut l'arrêter, il continuera à souffler par-dessus les murailles et à siffler à travers les fissures des portes de prisons.


« Vaincre le troisième totalitarisme,
nous sommes en 1938 »

Certes, l'unanimité n'existe pas non plus parmi le peuple, mais nombreux sont ceux qui savent désormais qu'avec Barack Obama, l'Amérique n'est pas ou n'est plus le « grand Satan », mais le pays de la modernité. C'est ce qui séduit les jeunes à travers le monde et bien sûr aussi en Iran. De plus, si les Iraniens sont attachés à leur indépendance, ils ne veulent pas pour autant devenir la cible de la détestation des grands pays du monde. Ils savent que la négociation vaut mieux que la guerre et que, dans la paix, ils pourront se développer davantage et durablement, qu'ils pourront faire rayonner leur culture qui n'est pas qu'islamiste comme veulent le faire croire leurs dirigeants actuels.

Avec l'élection d'un gouvernement plus modéré, on se serait probablement acheminé dans cette voie. Mais ce gouvernement de mollahs qui se sentent menacés se raidit encore davantage face à la contestation dont il est l'objet. La radicalisation n'est donc pas impossible et c'est là qu'est le danger, danger d'autant plus grave que le nucléaire est en jeu.

Selon Amir Jahanchahi, réfugié politique depuis 1969, il s'agit aujourd'hui, ni plus ni moins, que de « vaincre le troisième totalitarisme ». C'est le titre du livre qu'il a publié en 2001 sur les menaces du fascisme en terre d'islam. La communauté internationale, dit-il, doit prendre ses responsabilités face à « un régime Ahmadinejad expansionniste. Nous sommes en 1938 ».

Le monde, dit-il, doit prendre ses responsabilités. Il faudrait pour cela une coalition mondiale regroupant les pays arabes conscients des menaces que représenterait un Iran nucléaire dirigé par Ahmadinejad et rassemblant aussi les pays occidentaux, la Chine et la Russie. Il poursuit et conclut : « Maintenant, tout dépend de nous, les Iraniens, et de la volonté du monde de nous soutenir dans notre démarche » (1).



(1) Les Échos, Yves Bourdillon,
mercredi 24 juin 2009.
François Régis Hutin

vendredi, juin 26, 2009

LIRAN
DELACONTESTATION
Source : lemonde.fr en ligne le 26 juin




EN IRAN LES FEMMES EN PREMIERE LIGNE
DE LA CONTESTATION


http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/06/26/iran-les-femmes-en-premiere-ligne-de-la-contestation_1212268_3218.html
LACRISE
ECONOMIQUE
TOUCHEDESEMPLOIS
ENIRSAËL
Source : israelvalley.co via le site du Jpost en ligne
le 25 juin


LE NOMBRE DE CHOMEURS VA ATTEINDRE
276 000 PERSONNES.
DES MESURES POUR LUTTER
CONTRE LE CHÔMAGE VONT ÊTRE
MISES EN PLACE.



L’Association des Fabricants d’Israël a averti que 48 000 travailleurs de plus allaient perdre leur emploi avant la fin de l’année.

“Le milieu des affaires ne peut plus protéger les emplois et prévenir les renvois”, a indiqué Ruby Ginel, vice-président de la branche chargée de l’économie et des régulations pour l’association. “Il a besoin de solutions souples et financées par l’Etat pour répondre au problème de chômage. De telles mesures ont déjà été prises par de nombreux pays à travers le monde.”

“Le taux de chômage devrait atteindre 9% d’ici la fin de l’année, coûtant 48 000 emplois et amenant le nombre total de chômeurs à 276 000.”
Même si l’association a soutenu l’accord d’aide économique approuvé par les employeurs, la Histadrout (syndicat général des travailleurs) et le gouvernement, elle estime qu’il manque de souplesse dans les solutions envisagées.

“Si le plan économique est appliqué pleinement et si les budgets sont alloués à la promotion de mesures encourageant la croissance, la hausse du taux de chômage devrait prendre fin au début du deuxième semestre de 2010”, a-t-il ajouté.

“Relancer les moteurs de croissance spécifiés dans l’accord se soldera pas une croissance économique annuelle de 1 %, pendant les cinq années à venir.”

Selon Ginel, une telle hausse du taux de croissance permettrait de créer 25 000 emplois.

Une autre mesure de l’accord consiste à privilégier les entreprises israéliennes dans le cadre des projets gouvernementaux et municipaux. Elle permettra notamment aux entreprises de rester productives et de garder leurs employés.

Enfin, il s’agira aussi d’augmenter le budget du Bureau des Sciences à hauteur de 750 millions de shekels, allouer 900 millions de shekels pour encourager les investissements de capitaux dans la périphérie du pays et dépenser 10 milliards de shekels dans des projets d’infrastructure.

De plus, le budget de marketing et de développement du tourisme sera dorénavant de 250 millions de shekels et 300 millions de shekels supplémentaires seront utilisés pour aider les petites entreprises dans le développement du commerce extérieur. Le gouvernement se portera garant pour des contrats d’exports à hauteur de 6 milliards de shekels pour aider à emprunter.—
GUADELOUPE
METROPOLE
UNAMOUR
DERAISONNABLE
Source : Ouest-france.fr en ligne le 25 juin



La Guadeloupe et la France : je t'aime,
moi non plus


La crise n'a pas seulement mis sur la table des revendications sur les bas salaires. Elle a aussi révélé les relations compliquées entre les Antilles et la République.



Reportage

POINTE-À-PITRE (de notre envoyé spécial). Quand il cherchait un appartement à louer, il avait beau montrer son passeport (français !!!), on lui demandait toujours une carte de séjour. Timalo a fini par revenir en Guadeloupe. À 35 ans, il a créé son entreprise d'informatique et s'est lancé dans le slam en langue créole. « Nous sommes des citoyens de seconde zone, gronde-t-il. La République ne nous a rien donné. Ce qu'on a, on l'a pris. »

Il fait partie de cette nouvelle génération qui cingle sans complexe. « Pour un smic au même niveau qu'en Métropole, il a fallu attendre 1995. L'école de la République en Guadeloupe ? Ce sont 55 % des jeunes qui sortent sans diplôme. » Quant à l'évocation récurrente que l'île serait sous perfusion, voilà qui irrite sérieusement. « La Corrèze est plus sous perfusion que la Guadeloupe, sauf que la Corrèze a donné un président à la France », ironise Patricia Blafran-Trobo, universitaire et auteur d'essais sur la société guadeloupéenne.

La crise qui a tourneboulé l'île durant quarante-quatre jours en début d'année n'a pas seulement mis sur la table des revendications sur les bas salaires ou le prix exorbitant des produits de première nécessité. Elle a aussi braqué une lumière blanche, crue, sur le drôle de noeud qui lie les Antilles à la République. Celle-là même qui, par deux fois, en 1794 et en 1848, a aboli l'esclavage, mais qui n'accordera le statut de département à l'île qu'en 1946.


« Et si j'étais préfet en Bretagne ? »

« Relations compliquées, ambiguës, confirme le philosophe Jacky Dahomay. Les Guadeloupéens ne veulent pas l'indépendance, ils veulent rester Français et, en même temps, ils veulent manifester leur guadeloupéanité. »

De 2002 à 2008, Jacky Dahomay a siégé au Haut conseil à l'intégration. Avant d'en démissionner. « L'intégration, selon moi, ne vise qu'à demander à tous les Français une culture politique commune. Mais la République doit reconnaître une diversité au plan culturel. Et ça, en France, ça passe très mal. »

Le philosophe pointe un État qui « n'applique pas pleinement ses propres lois », plutôt relâché même quand il s'agit de lutter contre la discrimination à l'embauche.

« Prenez la préfecture de Pointe-à-Pitre, tout le staff est blanc, constate Patricia Blafran-Trobo. Le premier à donner le mauvais exemple, c'est l'État. Imaginez que je sois nommée préfet en Bretagne et que j'arrive avec tout mon staff de Guadeloupéens d'origine africaine. Comment les Bretons le comprendraient-ils ? » Pendant longtemps, rappelle-t-elle, « dénoncer la discrimination, c'était tabou, on était taxé d'indépendantiste ».


« Du bruit aux Régionales »

Le mouvement de février est loin d'avoir tout réglé. Au moins, chacun s'accorde sur la « fierté retrouvée des Guadeloupéens ». Pour Élie Domota, le porte-parole du LKP (Liyannaj kont pwofitasyon, Ensemble contre la profitation), « l'idée qui a progressé, c'est que le peuple a désormais son mot à dire sur son avenir ».

Patricia Braflan-Trobo rebondit : « Ce peuple est en train de grandir, de se construire, de s'approprier son territoire, de s'identifier. Laissons lui le temps de la maturité. Dans cinq, dix, quinze ans, il donnera naissance à la classe politique qu'il faut pour conduire la Guadeloupe, qui sera peut-être toujours un département français. »

Une génération de jeunes diplômés émerge, capable de contester « nos élus qui se sont tellement tournés vers la France pour réussir qu'ils ont oublié la Guadeloupe ». Cette génération pourrait « faire du bruit aux Régionales », l'an prochain. C'est Timalo qui le dit.


Marc PENNEC.
CONTRELEBOYCOTT
DESPRODUITS
MADEINISRAËL


DIASPORABLOG
accueille...

L'ASSOCIATION FRANCE-ISRAËL



Boycott de la société israélienne Agrexco à Sète



Répondant à l'appel d'associations palestiniennes, un groupe d'associations se croit autorisé à développer une campagne de boycott de la société israélienne Agrexco, en cours d'installation dans le port de Sète.

Ce boycott outre qu'il constitue une attitude gravement délictuelle, dont les auteurs seront poursuivis par les voies de droit, est également la démonstration, dans le meilleur des cas, d'une ignorance profonde du problème israélo-arabe et plus vraisemblablement l'expression d'une haine obsessionnelle d'Israël et de son identité juive.

Rappelons que 99% des produits distribués en Europe par Agrexco sont cultivés en Israël. 1% des fruits et légumes proviennent des territoires palestiniens. La société Agrexco, en outre, commercialise depuis trente ans des produits d'agriculteurs palestiniens sous le label Coral : les relations avec ceux-ci sont excellentes et la diffusion de ces produits par Agrexco est le choix des Palestiniens.

Le traitement douanier de l'origine des produits est parfaitement transparent et conforme à la législation européenne. Enfin, les produits d'Agrexco ne sont pas en concurrence avec la production française. Deux cents emplois directs seront crées dans le port de Sète qui devient le point de pénétration pour l'ensemble de l'Europe, sans compter toutes les incidences économiques positives de cette présence.

Les responsables des associations en faveur du boycott seraient mieux inspirés de se soucier des graves manquements aux Droits de l'Homme et au sens de l'humain que l'on peut observer partout dans le monde, par exemple les assassinats interpalestiniens, les massacres au Darfour, le viol de la démocratie en Iran, etc….

Ils seraient également plus dans leur rôle en favorisant l'emploi à Sète et le développement de l'économie régionale, à l'instar de la région du Languedoc-Roussillon en synergie avec la seule véritable démocratie du Moyen-Orient : Israël.
FRANCE
ISRAËL
UNEFRANCHEAMITIE

Source : lefigaro.fr en ligne le 26 juin


France-Israël :
une fermeté de ton dans un climat amical


Georges Malbrunot



Au deuxième jour de sa visite à Paris, Benyamin Nétanyahou a rencontré son homologue français, François Fillon, jeudi à Matignon.


Les divergences sur la colonisation n'ont pas plombé la visite officielle de Benyamin Nétanyahou à Paris.

De nouveau, jeudi, la France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a rappelé son opposition à la poursuite de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens. «Nous avons souligné au premier ministre nos attentes pour une reprise rapide des négociations avec les Palestiniens», a fait savoir le Quai d'Orsay, dans un communiqué publié à l'issue de la rencontre entre les deux hommes. La veille déjà, Nicolas Sarkozy avait demandé à Benyamin Nétanyahou «un gel total» de la colonisation, suivant ainsi Barack Obama sur cette question. «Mais la fermeté de ton française s'est exprimée dans un climat amical», se réjouissait jeudi un membre de la délégation israélienne, à l'issue de la première visite officielle en France du premier ministre de l'État hébreu, depuis son retour aux affaires.

«Nicolas Sarkozy a dit très clairement à Nétanyahou qu'il fallait arrêter avec cette colonisation, rapporte un témoin de leur entretien à l'Élysée. Mais il l'a fait en le tutoyant. Le climat n'était pas à l'hostilité. Sarkozy lui a parlé en ami, en lui disant : tu dois faire bouger les choses, tu dois aller de l'avant», poursuit ce témoin, surpris par «la maîtrise du dossier» affichée par le président français. Benyamin Nétanyahou reconnaît ces «divergences» sur la colonisation. Mais, devant ses hôtes, il a cherché à établir une distinction entre «gel territorial et gel démographique». Le chef du gouvernement israélien consent à respecter le premier, c'est-à-dire à ne pas construire de nouvelles implantations. Il a affirmé, en revanche, qu'il lui était difficile d'empêcher une quelconque croissance de la démographie dans les colonies. Un distinguo qui n'a pas convaincu ses interlocuteurs.


Convergences sur l'Iran

«Bibi» peut être, en revanche, satisfait d'avoir obtenu un blanc-seing de Nicolas Sarkozy sur au moins une de ses exigences pour reprendre les pourparlers avec les Palestiniens. Il s'agit de la reconnaissance par ces derniers du caractère juif de l'État d'Israël, préalable auquel le président français aurait souscrit. Pour Israël, une telle reconnaissance lui permet de rendre caduc un quelconque droit au retour, pourtant reconnu par la résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations unies, à des centaines de milliers de réfugiés (ou à leurs descendants), chassés de la Palestine historique en 1948 à la création de l'État hébreu.

En revanche, Nétanyahou n'a pas réussi à «vendre» son idée d'État palestinien démilitarisé. «L'histoire fournit peu d'exemples où de nouveaux États acceptent une complète démilitarisation», lui aurait répondu Nicolas Sarkozy. Ce dernier a toutefois rappelé que la future Palestine «ne pourra en aucune manière constituer une menace à la sécurité d'Israël». Quant à la conférence internationale proposée par Paris, Nétanyahou, hostile à cette idée, a très habilement renvoyé son «ami» vers Barack Obama, lui non plus pas très chaud pour un tel forum. Enfin, les deux hommes ont affiché une convergence de vues sur le dossier iranien. Nétanyahou a rappelé la nécessité que la communauté internationale adopte «rapidement des sanctions qui fassent mal» à l'Iran, accusé de vouloir se doter de l'arme nucléaire à des fins militaires.
LAMARTINIQUE
ENPISTEPOUR
LAUTONOMIE
Source : nouvelobs.com via l'Associated Press
en ligne le 26 juin


"Défendre le statu quo serait incompréhensible",
déclare Nicolas Sarkozy à la Martinique



Nicolas Sarkozy a confirmé jeudi soir vouloir bousculer le statu quo des départements d'outre-mer lors de la présentation de l'état des travaux des Etats généraux organisés à son initiative à la fin des conflits sociaux aux Antilles en janvier, février et mars derniers.

"Défendre le statu quo serait incompréhensible. Le statu quo, c'est la pérennisation d'un système partisan, injuste et non-transparent", a-t-il indiqué aux élus présents et aux rapporteurs de ces ateliers.

Le président a indiqué que le mois d'octobre serait le mois de "l'annonce des décisions", une fois les résultats des débats tenus lors des Etats généraux analysés et disséqués.

"Mais, on ne peut pas appeler à bousculer le statu quo pour tout le monde et pas pour l'Etat. À une réorganisation économique, sociale, politique et culturelle doit aussi correspondre une organisation différente de nos préfectures".

Il a émis l'idée, en cas d'accord des élus martiniquais, de transformer ces Etats généraux de l'outre-mer en un comité de suivi dès le mois d'octobre "avec une publication tous les ans de ce que nous avons fait ensemble".

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy s'est engagé à faire preuve de "transparence" sur les éléments de formation des prix dans l'île, en demandant à plusieurs reprises aux Martiniquais de "lui faire confiance".

Cette question des prix trop chers aux Antilles ainsi que celle du pouvoir d'achat avaient été à l'origine des mouvements sociaux en Guadeloupe et en Martinique il y a quatre mois.

"Je n'ignore pas cette question du pouvoir d'achat mais avant de l'aborder, je pense qu'il est nécessaire d'avoir une formation pour vos jeunes afin d'obtenir un emploi. Je prends l'engagement d'un internat d'excellence, je souhaite en créer en France mais le territoire martiniquais pourrait être un lieu d'expérimentation très intéressante", a indiqué le chef de l'Etat.

Après l'inauguration de l'aéroport Aimé-Césaire ce vendredi matin, Nicolas Sarkozy s'envolera pour la Guadeloupe.
LATOURNEE
INTERNATIONALE
DELHUMORISTE
GADELMALEHPASSE
PARLERLIBAN
Source : dépêche AFP diffusée le 25 juin


Liban :
tollé sur des liens présumés
de l'humoriste Gad Elmaleh avec Israël



BEYROUTH



L'agent de l'humoriste français Gad Elmaleh, qui doit se produire en juillet au Liban et dont les liens présumés avec Israël font un tollé dans ce pays, a démenti jeudi que le comédien soit un sympathisant de l'Etat hébreu.

L'affaire a éclaté lorsque des sites internet et des médias libanais, notamment la chaîne du Hezbollah, Al Manar, ont présenté M. Elmaleh, en tournée au Liban du 13 au 15 juillet dans le cadre du festival international de Beiteddine (sud-est de Beyrouth), comme un ancien soldat israélien.

Des sites ont même publié une photo présumée
de l'artiste en soldat.

"Certains médias libanais ont diffusé hier (mercredi) de fausses informations selon lesquelles l'humoriste Gad Elmaleh serait un sympathisant de l'Etat d'Israël", affirme Gilbert Coullier, producteur des spectacles de l'artiste dans un communiqué transmis au Comité du festival de Beiteddine et obtenu par l'AFP.

"Gad Elmaleh n'a jamais fait partie de l'armée israélienne. Il est évident que ce n'est pas Gad Elmaleh qui figure sur cette photo, quiconque connaissant un minimum l'artiste pourra le constater sans peine", a souligné M. Coullier, qualifiant l'affaire de "canular de mauvais goût".

Selon lui, Gad Elmaleh, d'origine marocaine et de confession juive, "est le seul artiste a avoir été sollicité par le public libanais pour une représentation supplémentaire (trois au lieu de deux)", dans le cadre du festival de Beiteddine.

"L'attaque dont il est l'objet n'a entaché en rien son enthousiasme, sa joie et l'honneur qu'il ressent de se produire devant ce public", a conclu l'agent.