"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, janvier 31, 2013

ISRAËL
SONDAGE
LEMAL-ÊTRE
DESJEUNESISRAELIENSSource : israel-infos.net en ligne le mardi 29 janvier 2013



Israël :
Les jeunes israéliens
se sentent seuls au monde



par
Mylène Sebbah


Plus de la moitié des jeunes israéliens ont une vision pessimiste de la perception qu'a le monde de leur pays.

Ils sont ainsi 57% à penser que "le monde entier est contre nous et nous n'avons personne sur qui compter que nous-mêmes ".

Ces chiffres ressortent d'une enquête de l'Institut Massuah qui évalue annuellement l'impact de la Shoah sur la jeune génération et ses réflexes identitaires.

Pour la directrice de l'Institut Massuah, Aya Ben Naftali, "ce sentiment rappelle celui qui prévalait dans les années 1950 et 60.

Il avait été remplacé dans les années 80 et 90 par des expressions d'appartenance et de solidarité internationale, dans le cadre de l'adhésion au processus de paix mais visiblement cela ne fonctionne plus. ".

Les jeunes Israéliens affirment à 93% qu'ils ont déjà rencontré le racisme à différents niveaux en Israël.

La menace iranienne en revanche ne semble pas les obséder ; ils ne sont que 29 % à penser que cela pourrait conduire à un nouvel Holocauste, contre 53% qui ne le pensent pas.

En revanche, il semblerait que l'impact de la connaissance de la Shoah s'amoindrisse sur cette génération.

Si, pour eux, le témoignage des survivants est le facteur le plus important dans le cadre de l'étude de la Shoah, seulement 2% disent que cette étude les a amenés à s'identifier à la souffrance d'autres populations persécutées, et la même proportion qui déclare en avoir tiré une leçon sur le sens de l'engagement à préserver les valeurs démocratiques.

Précisément, le fait démocratique n'est important que pour 12% d'entre eux quand 23 % privilégient le fait qu'Israël soit un État juif.

Seul un cinquième d'entre eux s'accorde à dire que la chose la plus importante pour Israël est de vivre en paix avec ses voisins et qu'il y ait égalité complète entre ses citoyens.

L'enquête a porté sur plus de 1000 jeunes au cours des trois derniers mois.





mercredi, janvier 30, 2013

ISRAËL
APRES
LESEISMEPOLITIQUE
SEISMEDANS
LEMONDECONOMIQUE
Source : courrierinternational.com via The Jerusalem Post 
en ligne le mercredi 30 janvier 2013


ISRAËL

• Stanley Fischer quitte son poste
à la tête de la Banque centrale




"Stanley Fischer démissionne après huit ans à la tête de la BOI [Banque d'Israël]", titre The Jerusalem Post, au lendemain de l'annonce faite par le gouverneur lui-même dans un communiqué. Le départ inexplicable et précipité de l'économiste – son mandat s'achevait en 2015 – survient alors que le nouveau gouvernement, en cours de formation après les législatives du 22 janvier, doit procéder à des coupes budgétaires importantes. "Fischer est perçu comme celui qui a su guider l'économie d'Israël de manière régulière à travers des eaux troubles", note le quotidien.



LESJUIFS
ETSARKOZY
DESLIENSQUIVALENT
UNEMINED'OR
Source : temps.nouvelobs.com en ligne
le mercredi 30 janvier 2013



La conférence de Sarkozy
à 150.000 euros
crée la polémique


L'ex-président est intervenu dans un gala devant la communauté juive suisse. Mais ses propos ont fortement déplu à l'assistance…


Il est arrivé en avion privé, enrhumé, mal rasé et visiblement d'humeur massacrante. La participation de Nicolas Sarkozy au gala du Keren Hayessod organisé le jeudi 24 janvier au soir dans un palace de Genève avait été tenue secrète. De leur côté, les responsables du principal organisme de collecte de fonds pour Israël avaient mis les petits plats dans les grands pour accueillir l'ancien président français. Quant au cachet de 150.000 euros, il avait été réglé par la milliardaire monégasque Lily Safra.



Attaque en règle

Mais l'intervention de Nicolas Sarkozy, prévue pour durer 45 minutes, ne s'est pas déroulée comme prévu. Devant 450 membres de la communauté juive suisse triés sur le volet, il s'est en effet livré à une attaque en règle du gouvernement israélien, accusé d'"enfermer l'Etat hébreu dans les murailles de Jéricho". La diaspora juive et la communauté internationale doivent faire pression sur Israël pour l'obliger à reprendre les négociations avec les Palestiniens, a-t-il également expliqué en substance.

Des propos qui n'ont pas du tout plu à l'assistance, qui a bruyamment manifesté son mécontentement. C'est dans cette ambiance plus que fraîche que Nicolas Sarkozy a terminé son discours, avant de filer sans demander son reste ni accorder une minute de plus à ses hôtes.

De son côté, l'entourage de Nicolas Sarkozy dément : "Il n'y a pas eu d'incidents, pas de 'mécontentements' lors de cette soirée. Par ailleurs, nous contestons le montant de 150.000 euros payés pour cette soirée" - les proches de Nicolas Sarkozy refusant d'indiquer le montant exact, selon eux, des émoluments de l'ancien président pour cette soirée.

Le président de Keren Hayessod, Joe Tugendhaft, qui organisait le gala, renchérit : "il n'y a pas eu de réflexions négatives, cela s'est même terminé par des applaudissements et une standing ovation. Bien sûr, on invite des personnalités qui ont des choses à dire, qui suscitent le débat, et je ne peux affirmer que 100% des invités étaient d'accord avec le discours de M. Sarkozy, mais dans l'ensemble le public a adhéré aux points de vue du président".

Joe Tugendhaft conteste le montant du cachet de Nicolas Sarkozy et réfute la participation financière de Lily Safra : "cinq donateurs environ" ont mis la main à la poche pour inviter l'ex président, selon les organisateurs.

Pour sa part, la porte-parole de la monégasque Lily Safra "dément entièrement" que la milliardaire ait versé un cachet de 150.000 euros à Nicolas Sarkozy pour cette soirée.

L'entourage de Nicolas Sarkozy affirme détenir un "enregistrement audio" de l'intervention, pour prouver que son intervention n'a pas suscité de réactions de mécontentements. Mais ne souhaite pas divulguer la bande sonore "car la réunion se déroulait à huis clos".

Le "Nouvel Observateur" maintient l'intégralité de ses informations, et note que les propos de Nicolas Sarkozy sur la politique d'Israël n'ont pas été démentis par les proches de l'ancien hôte de l'Elysée. Contrairement à ce qu'avance l'entourage de Nicolas Sarkozy auprès de certains de nos confrères, le "Nouvel Observateur" n'a pas obtenu ses informations du "Times of Israel", qui ne précise pas, par exemple, l'identité de la généreuse donatrice de cette soirée.



Hadrien Gosset-Bernheim

COUPDETHEÂTRE
DANSCEMOYEN-ORIENT
COMPLIQUE
LEHAMASDISPOSE
AADMETTRELASOLUTION

DEDEUXETATS
Source : haaretz.com en ligne le mercredi 30 janvier 2013



Report:
Meshal says Hamas accepts
a two-state solution




Hamas political leader in Damascus reportedly authorized King Abdullah of Jordan to convey his acceptance of two states for two peoples, based on the 1967 borders, to U.S. President Barack Obama.

 Khaled Meshal, head of the Syrian branch of Hamas’ political bureau, has reportedly accepted the idea of a two-state solution to the Israeli-Palestinian conflict, and has authorized King Abdullah of Jordan to convey the message on his behalf to U.S. President Barack Obama. His new stance marks a dramatic shift in Hamas' position on the long-standing conflict.

The revelation comes according to a report in the Saudi newspaper "Al-Sharq," which cited Jordanian sources, who said Meshal accepted the idea during a meeting this week with the Jordanian king.

The meeting is also said to have covered Palestinian reconciliation and relations with Jordan. So far neither Hamas nor Jordan has officially verified the Saudi report, but Meshal’s public statement after the meeting, in which he said, “Jordan is Jordan, and Palestine is Palestine, and any talks about relations between a Palestinian state and Jordan will only be held after the establishment of a Palestinian state,” more than hint at an essential change in Hamas’ position.

To date, Hamas has rejected the two-state solution, although it welcomed the Arab peace initiative whose core was the existence of two states based on the 1967 borders. In the past, however, Meshal has stressed that the 1967 borders are only a first step in the ultimate liberation of all of Palestine. This change in position is an extension of a previous shift in orientation in which Hamas, after fierce opposition, decided to support Mahmoud Abbas’ effort to gain international acceptance of Palestine as a non-member observer nation in the United Nations.

Saeb Erekat, the Palestinian official in charge of negotiations with Israel, responded to the report and said he is taking Meshal's statement very seriously. He said he welcomed Hamas' acceptance of the two-state solution, adding that "the change in position stems from the fact that Hamas understands that joining the PLO obligates it to act on the basis of the PLO’s political program, whose starting point is the two-state solution in the 1967 borders with East Jerusalem as its capital.”

Using King Abdullah as an intermediary, Erekat added, makes a great deal of sense.

“The world must understand that Jordan is the Palestinians’ partner and we welcome the king’s meetings with Palestinian leaders,” he said. Erekat also made a demand of Hamas, insisting that this new position serve as a joint platform underpinning negotiations with the Israeli government.

King Abdullah and President Obama are scheduled to meet in February, and the king is expected to convey Meshal's message at that time.

Should the report be verified, it will present one of the highest hurdles yet for intra-Palestinian reconciliation, which has been fractured by a deep rift between Hamas and Fatah figures for several years.

At the next stage, the two sides would have to agree to resolve another fundamental principle: the electoral process. Fatah's Abbas is demanding an election and the establishment of a Palestinian government before Hamas joins the PLO, whereas Hamas is demanding that a government be established before an election, allowing the organizations to first apportion areas of responsibility and resolve the issue of joint military mechanisms.


But given the heavy pressure that both Egypt and Qatar are exerting on Hamas to move forward with Palestinian reconciliation, the problem may be solved in the near future. The Palestinians also have a vested interest in presenting a united front to both the United States and Israel before Israel forms its new government. Such an accomplishment, should the Palestinians be able to achieve it, would likely affect the coalition talks.



COUP
DEPROJECTEUR
SUR
LECINEMAISRAELIEN
Source : cinema.nouvelobs.com en ligne
le mercredi 31 janvier 2013



« Invisible »,
les blessures assassines




Par
Nathalie Hamou


Réputée pour ses documentaires incisifs, la réalisatrice israélienne Michal Aviad* signe « Invisible », une première fiction sur le traumatisme de deux femmes, victimes du même violeur en série. Interview.



Vous êtes-vous appuyée sur des faits réels ?

Michal Aviad. – Oui, sur l’histoire d’un violeur qui sévissait à Tel-Aviv à la fin des années 1970. On le surnommait « le violeur courtois » parce qu’il parlait pendant des heures à ses proies avant de passer à l’acte, et cela, à plusieurs reprises. J’ai, d’ailleurs, utilisé le témoignage de quelques-unes de ses victimes.



Pourquoi avoir choisi le biais de la fiction ?

Je ne voulais pas réaliser un film sur le viol – sujet traité à maintes reprises au cinéma – mais sur les séquelles qu’il génère. Dans « Invisible », les deux personnages exhument leur passé vingt ans après l’agression. Si le documentaire permet d’entendre le récit des victimes et de restituer ce qu’elles ont enduré, il peut difficilement capter leur état de choc émotionnel au moment où le traumatisme ressurgit.



Vous vous abstenez de montrer les scènes de viol…

Il s’agissait, pour moi, d’un parti pris essentiel. De nombreux films sur le viol ne mégotent pas sur l’aspect visuel. C’est sans doute plus « vendeur ». L’un des producteurs français avec lequel nous avons été en contact voulait même nous en imposer…



Lily, l’une des deux héroïnes, est une activiste qui milite dans une association de défense des Palestiniens. Etait-il important d’ancrer le film dans le conflit israélo-palestinien ?

A mes yeux, « l’occupation » [des territoires palestiniens par l’armée israélienne, NDLR] et les dilemmes qu’elle suscite, sont la quintessence de la réalité israélienne. De plus, les victimes de viol ont souvent tendance à épauler d’autres victimes, au lieu de panser leurs propres plaies. Elles extériorisent leur colère et la transfèrent sur d’autres agresseurs. Dans le cas de Lily, cette tentative de catharsis ne fonctionne pas. Elle doit soigner sa blessure enfouie.



Lily et Nira ne disent rien à leur entourage…

Et ce silence a des effets à long terme sur les relations familiales. Le non-dit qui s’instaure entre la femme violée, ses parents ou ses enfants, n’efface pas – bien au contraire – le sentiment de honte, de culpabilité, d’humiliation ou d’injustice. Les conséquences sont intergénérationnelles.



Vous avez choisi deux actrices – Ronit Elkabetz et Evgenia Dodina – qui sont toutes deux des icônes en Israël. Est-ce une façon de « sensibiliser » le public ?

Je voulais surtout mettre en scène les deux actrices les plus reconnues du pays. Lily dissimule à ses interlocuteurs palestiniens le fait que son fils serve dans l’armée israélienne ; Nira, réalisatrice, réduit son périmètre à sa fille et son écran vidéo, comme pour se protéger du monde extérieur. Il me fallait montrer des personnages qui ne soient pas sans défaut, tout en évitant d’en faire des hystériques. Le viol est un fléau. Une statistique, publiée en 2007, par les Nations unies, montre qu’une femme sur cinq, dans le monde, est victime d’un viol ou d’une tentative de viol au cours de sa vie.



Le sujet est-il devenu moins tabou en Israël depuis la condamnation, en 2011, pour deux viols de l’ancien président de l’Etat hébreu, Moshé Katsav ?

A cause de cette condamnation, fruit d’un travail de longue haleine mené par les mouvements féministes et un certain nombre de femmes juristes, on me demande souvent, lorsque je présente le film à l’étranger, si les cas de viols sont nombreux en Israël. Mais Israël est la seule démocratie au monde à avoir fait incarcérer un leader politique inculpé pour viol.




*Repères

1955. Naissance à Jérusalem.
1992. « The Women Next Door ».
1997. « Jenny & Jenny ».
2001. « Ramleh ».
2002. « For My Children ».



mardi, janvier 29, 2013

JOURNEEMONDIALE
ENMEMOIREDE
DESVICTIMESDE
L'HOLOCAUSTE
LESENEGAL
PARTENAIREACTIF
Source : lesoleil.sn en ligne le mardi 29 janvier 2013



Journée de l’holocauste :
La jeunesse sensibilisée
à la culture de la tolérance


En souvenir aux victimes de l’extermination de près de 6 millions de juifs durant la seconde Guerre mondiale, étudiants et élèves ont été sensibilisés sur la culture de la différence et de la tolérance.


Holocauste, Shoa, Génocide… La cruauté de ces maux (mots) a raisonné, hier, à l’amphithéâtre de l’Ucad 2. A l’initiative de l’Ambassade d’Israël au Sénégal en collaboration avec le Département d’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, la Commission nationale sénégalaise pour l’Unesco et le Centre d’information des Nations unies, la Journée internationale de l’Holocauste a été commémorée, lundi 28 janvier.

Cette journée du souvenir est dédiée aux victimes de l’extermination de près de 6 millions de juifs durant la 2nde Guerre mondiale. Pour la circonstance, étudiants et élèves (1ère et Terminale) des lycées de Dakar et sa banlieue ont été sensibilisés sur cette tragédie et ses conséquences, sur les violations de droits de l’homme, les génocides de toute autre forme de violence pouvant porter atteinte à la dignité de l’homme.

Dans son discours, l’ambassadeur d’Israël au Sénégal a rappelé que cette commémoration est un événement spécial qui a une grande signification pour l’humanité. Dr. Eli Ben Tura se souvient : « Quand j’étais petit, je n’avais pas compris la signification de l’Holocauste et l’importance de l’existence d’Israël, raconte le diplomate. Mais aujourd’hui, je me suis rendu compte que l’Etat d’Israël, qui fut rétabli pour la troisième fois dans l’histoire, a donné une assurance au peuple juif que personne ne peut plus les heurter ». Le diplomate a rappelé que suite à la naissance de ce petit Etat, de nombreuses victimes sont arrivés : ils sont des orphelins, handicapés, malades ou personnes souffrant de traumatisme psychologique. « Ils ont tous trouvé un abri qu’ils pouvaient réhabiliter. On peut donc dire que l’Etat hébreux constitue un exemple de renaissance et une force de l’être humain », rappelle l’ambassadeur d’Israël. Aujourd’hui, estime-t-il, la deuxième et troisième génération de ces réfugiés arrivés en Israël, même s’ils ont grandi dans un pays libre et démocratique, subissent encore les séquelles de leurs parents victimes de l’Holocauste.



Echanges culturels

E. Ben Tura relève que cet événement est unique car c’est la seule fois dans l’histoire ou le génocide fut industrialisé et cela constitue une leçon. Selon lui, l’ignorance est la principale source de la haine, du préjudice et du stéréotype. C’est la raison pour laquelle, suggère-t-il, il est recommandé à nous tous d’être ouvert, tolérant afin de pouvoir nous rapprocher l’un de l’autre. Dr. Eli Ben Tura mise sur l’éducation, le développement et les échanges culturels à la place de l’ignorance.

Sur la même ligne, l’ambassadeur du Rwanda au Sénégal a évoqué un autre génocide qui s’est déroulé en 1994 au pays des mille collines. A l’époque, les massacres en masse visant principalement l’ethnie tutsie avaient emporté plus d’un million d’innocents de toute catégorie : nourrissons, enfants, adultes, vieillards… Au sortir de cette tragédie, l’ambassadeur Gérard Ntwari insiste : « Le génocide nous a enseigné que la dignité de l’être humain et le respect des droits de l’homme sont des principes intangibles. Le génocide nous a aussi appris de nouvelles valeurs telles que la cohésion nationale, la paix et la stabilité. » Pour G. Ntwari, cette page sombre de l’histoire de son pays invite à mettre chaque jour en pratique l’harmonie, l’amour et la fraternité qui sont des valeurs que tous les Africains partagent.



E. Massiga FAYE



DESPRÊCHEURS
DEHAINE
ENROUTEVERSLASORTIE
Source : newsletter de linternaute.com diffusée
le mardi 29 janvier 2013



La France va expulser
plusieurs imams
et prédicateurs étrangers,
annonce Valls


Le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, a annoncé mardi l'expulsion "dans les prochains jours" de plusieurs prédicateurs et imams radicaux étrangers.

"Plusieurs prédicateurs radicaux étrangers vont être expulsés dans les prochains jours", a annoncé M. Valls lors d'une conférence internationale à Bruxelles sur la lutte contre les extrémismes violents.

Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la prévention du processus de radicalisation et de la lutte contre l'islamisme radical et le "jihadisme global", a-t-il dit.

M. Valls a insisté sur la nécessité d'éviter les amalgames.

"Je ne confonds pas cet islamisme radical avec l'islam de France mais il y a un environnement religieux, il y a des groupes qui se réclament du salafisme, qui sont dans un processus politique, qui visent tout simplement à s'accaparer à la fois le monde associatif, les processus scolaires, au fond à mettre la main sur les consciences d'un certain nombre de familles", a-t-il expliqué.

"Nous expulserons tous ces imams, tous ces prédicateurs étrangers qui s'en prennent à la femme, tiennent des propos contraires à nos valeurs, font référence à la nécessité de combattre la France", a-t-il averti.

"De ce point de vue là, il faut être extrêmement ferme et je le serai", a-t-il conclu.

Le ministère de l'Intérieur n'a pas souhaité en dire plus pour l'instant.

La procédure d'expulsion vise trois personnes, dont un imam de Seine-Saint-Denis notamment mis en cause pour des propos homophobes, a toutefois indiqué à l'AFP une source proche du dossier.

"Ce n'est pas quelqu'un de dangereux, il n'a jamais pris de position sur les questions internationales comme la Palestine ou le Mali", a commenté le secrétaire général de l'Union des associations musulmans du 93, M'hammed Henniche.

"Cet imam est très charismatique et populaire auprès des jeunes", a-t-il ajouté, en manifestant sa "grande surprise".

Un arrêté d'expulsion peut être pris quand un étranger représente une menace grave pour l'ordre public. S'il y a urgence ou si l'étranger est protégé (ambassadeur...), l'arrêté émane de l'Intérieur, sinon il est signé par le préfet de son lieu de résidence.

L'étranger doit être informé par un "bulletin spécial", qui le convoque devant une commission d'expulsion. Celle-ci doit rendre un avis consultatif motivé. La personne peut alors être reconduite hors de France.

Depuis 2002, au moins 125 arrêtés d'expulsion ont été pris contre des islamistes radicaux, selon une source proche du dossier.

L'imam tunisien Mohamed Hammami, expulsé le 31 octobre, est le dernier en date. Imam de la Mosquée Omar dans le XIème arrondissement de Paris, il était accusé d'avoir appelé au "jihad violent", à la violence contre les femmes et à l'antisémitisme.

Dans ce dossier, Manuel Valls avait appliqué la décision d'expulsion prise par son prédécesseur Claude Guéant.

Début avril, ce dernier avait également ordonné l'expulsion de trois imams (malien, saoudien et turc) et de deux militants islamistes (algérien et tunisien), dans la foulée des tueries de Toulouse et Montauban et à 20 jours de la présidentielle.

Parmi eux, Ali Belhadad, Algérien de 44 ans, en France depuis 20 ans et en situation régulière, avait été présenté comme condamné pour son rôle dans les attentats de Marrakech en 1994. Ce qui s'était révélé faux.





UNEVOIX
LIBRE











La chanteuse d’origine tunisienne
en tournée en France 

C’est elle qui a choisi le quartier : Montmartre. Et le lieux : un café au charme parisien typique. Emel Mathlouthi attend dans un angle. Discrète. Les cheveux attachés, emmitouflée dans un épais manteau, elle sirote un thé bien chaud. A première vue, la jeune femme de 31 ans d'origine tunisienne est loin de l'image qu’on se peut se faire d'elle. Celle d’une chanteuse militante, engagée, volcanique.

Révélée au grand public en 2006, après avoir été lauréate du concours RMC Moyen-Orient, Emel Mathlouthi, a vécu son enfance, son adolescence et une partie de sa vie artistique sous l'autorité de Ben Ali. Elle a connu la censure, omniprésente. Hormis les artistes de cours et ceux appérciés du pouvoir, difficile d’exprimer librement son talent.

Très vite, Emel Mathlouthi est écartée des plateaux de télévision, des radios. Pour cause : un de ses titres, « Kelmti Horra » (Ma parole est libre), résonne comme un hymne à la liberté d’expression dédié au peuple tunisien.

Impertinente, c’est en France, où elle atterrit en 2007, que la chanteuse continue à réclamer liberté et démocratie en Tunisie. Notamment ce 14 juillet 2007, lorsqu’elle chantera « Kelmti Horra » place de la Bastille, à l’occasion du Bal africain.

Sa notoriété éclate à l’heure où la jeunesse tunisienne affronte la police du régime. En pleine révolution, entre décembre 2010 et janvier 2011, la chanteuse donne de la voix. On l’entend alors, guitare en bandoulière, rendre hommage à Mohamed Bouazizi à Tunis. Sa chanson, « Kelmti Horra » devient l’un des emblèmes de la révolution. « Nous sommes des hommes libres qui n’ont pas peur. Nous sommes des secrets qui jamais ne meurent. Et de ceux qui résistent nous sommes la voix », entonne-t-elle.

Le 14 janvier, Ben Ali prend la fuite. La Tunisie respire. La jeune femme aussi. « Ça été très compliqué pour moi de m'exprimer pendant la révolution. Les autorités ont fermé ma page Facebook... Mais encore aujourd'hui, le nouveau pouvoir nous fait savoir lorsque l’on dérange. Sauf que maintenant, on peut parler et s’exprimer dans la presse… »

A part ça, Emel Mathlouthi n’aime pas que l’on s’attarde sur la révolution, las d’être trop souvent réduite à ce fragment de son histoire. Si elle n’est pas que « la chanteuse de la révolution », elle admet néanmoins que celle-ci « a donné une plus grande dimension à [s]a musique ».


Mais c’est surtout dans sa musique que la révolution a opéré « Cela a donné à cet album une dimension humaine et engagée qui sont indissociables. » Un prochain album est en préparation. Pour ce prochain opus, la chanteuse explique qu'elle s'est nourrie d'influences aussi variées que celles de CharlEli Couture, Jean-Jacques Milteau.ou encore Tricky ou Meï Teï Shô, un groupe lyonnais au style afro-électro.

« Je ne pourrais pas concevoir ma musique sans les influences des artistes qui m’entourent », dit-elle, ajoutant que « contrairement au premier album, cette fois, j’ai voulu travailler de manière différente, en assemblant des musiques minimalistes, des musiques ambiantes. Tout ceci avec des arrangements travaillés au millimètre près ». Et une furieuse envie de voyager.

Celle qui a fait vibrer la Tunisie au rythme de sa révolution s’apprête à jouer à la Cigale devant un public parisien. Sur scène, elle sera « connectée à [s]on pays ».
ISRAËL
LESELECTIONS,
ETAPRES?
Source : la newsletter de Guysen International News 
distribuée le mardi 29 janvier 2013



Yaïr Lapid :
 Je serai
le prochain Premier ministre




Yaïr Lapid, chef du parti « Yesh Atid » n’a pas encore choisi le portefeuille auquel il souhaite être affecté dans le gouvernement de Binyamin Netanyahou mais a déjà déclaré que son but était d’être le prochain Premier ministre d’Israël dans une interview donnée pour la deuxième chaîne de télévision israélienne : « Je suis certain d’êt re élu Premier ministre aux prochaines élections ».             Benett envisage une union
avec les ultra-orthodoxes ?



De hauts responsables du parti « HaBeit HaYehudi » (« Le Foyer juif ») ont déclaré dans une interview radio que Naftali Benett était entré en contact ces derniers jours avec les leaders des partis « Shaas » et « Yahadout HaTorah » afin de les convaincre de s’unir en cette période de négociations pour la prochaine coalition. Toujours selon ces responsables, les partis ultra-orthodoxes auraient refusé cette proposition.

ARIELSHARON
ANCIENPREMINISTRE
ISRAELIEN
DANSUNCOMA"EVEILLE"
Soutce : bfmtv.com en ligne le lundi 28 janvier 2013



Israël:
Ariel Sharon,
les signes d'une
"activité cérébrale importante"



L'ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon, dans le coma depuis 2006, a fait l'objet d'un scanner révélant une activité cérébrale insoupçonnée.


Une sortie du coma dans lequel il est plongé depuis 2009 n'est pas envisagée pour l'instant mais Ariel Sharon présente bel et bien le straces d'une activité cérébrale.

Dans un communiqué, l'Université Ben Gourion de Beersheva (sud d'Israël) a indiqué que son équipe de neuroscientifiques et le chef du service d'imagerie médicale de l'hôpital de Soroka à Beersheva ainsi qu'un neurochirurgien de l'Université de Los Angeles, le professeur Martin Monti, avaient conduits des tests avancés pendant deux heures sur l'ex-homme fort d'Israël.


"Etat végétatif présumé"

"Ariel Sharon, présumé être dans un état végétatif depuis 2006 en raison d'une hémorragie au cerveau, a fait l'objet d'un examen au scanner afin de déterminer l'étendue et la qualité de l'activité de son cerveau, en utilisant des méthodes récemment développées par le Pr Monti et ses collaborateurs", selon le texte.

"Les scientifiques ont montré à M. Sharon des images de sa famille, lui ont fait écouter la voix de son fils et ont eu recours à des stimulations tactiles pour savoir jusqu'à quel point son cerveau réagissait à des stimuli extérieurs", a-t-il ajouté.

"A leur surprise, une importante activité cérébrale a été observée à chaque test dans des zones spécifiques du cerveau", a relevé le communiqué. "Toutefois, les éléments recueillis n'ont pas indiqué clairement si M. Sharon percevait de façon consciente ces informations", a souligné le professeur Monti.


"Une indication positive"

Ariel Sharon, 84 ans, avait été transféré jeudi de l'hôpital Tel-Hashomer à Tel-Aviv, où il est hospitalisé depuis 2006, à celui de Soroka pour des examens par résonance magnétique (IRM). Il a été ramené le jour-même dans son établissement hospitalier de Tel-Aviv.

L'un de ses anciens collaborateurs, Raanan Gissin, a déclaré vendredi que les tests avaient donné "une indication positive", sans autre précision.

L'ex-général Sharon, pilier de la droite israélienne, a été terrassé par une attaque cérébrale le 4 janvier 2006. Il est depuis dans le coma, ses fils ayant décidé de le maintenir en vie sous assistance médicale. Il n'a jusqu'à présent manifesté aucun signe de réveil.



lundi, janvier 28, 2013

ISRAËL
ELECTIONS
LEGISLATIVES2013
AFFAIBLISSEMENT
DENETANYAHOU
PREMIEREREACTION
DUPRESIDENTDUCRIF



RESULTATS DES
ELECTIONS LEGISLATIVES
DU 22 JANVIER 2013
EN ISRAËL
AU CRIF,

COMME UN MALAISE


Le CRIF, pourtant, allié objectif du Gouvernement israélien en place n'avait, sur sa newsletter quotidienne, très peu, ou pas évoqué ces élections comme il aurait dû le faire en tant qu'institution, si le débat sur la politique israélienne avait été libéré. On en est loin. C'est à déplorer. L'antisémitisme, oui. Montrer du doigt un certain adversaire à longueur de courriel, A volonté. Mais Israël, surtout pas. Chasse gardée.

A lire donc, la première réaction du CRIF, par son Président actuel, Richard Prasquier, qui vient de nous arriver, il y a comme un malaise. Un coup de massu pour unee institution toute attachée à Benjamin Netanyahou, Premier Ministre de droite, associé à l'extrême-droite d'Avigdor Liebermann qui, si éloigné de la vie politique israélienne, n'avait pas vu arriver ces élections, rêvant sans aucun doute d'une continuité qui, comme on sans doute, repousserait dans les Calandres grecques  l'existence durable d'une Paix entre Israéliens et Palestiniens. N'ayant pas, non plus; saisi toues les ficelles et les mécanismes de la société israélienne, le CRIF a tourné le dos à cette société, en étant plus préoccupé par la sécurité d'Israël que par les problèmes sociaux qui se posent à cette société.

Il démontre  ainsi, une fois encore, que la communauté juive en France, toute fervante militante qu'elle est -à juste titre d'ailleurs- à l'égard d'Israël, Israël comme Etat juif, est à mille lieux de la réalité des citoyens de ce pays. A l'autre bout du monde. D'une totale ignorance et incompréhension à son sujet.

Une remise en question de ce lien opaque, mal perçu par une opinion publique à la charge, entre la communauté juive française et Israël ne devrait pas être esquivée face à l'évolution politique de celui-ci, et à quelques semaines de la fin du mandat de Richard Prasquier.

Bernard Koch




Voici donc la réaction de Richard Prasquier, Président du CRIF, au lendemain des élections législatives en Israë, tirée de la newletter de cette organisation :




"Elections israéliennes.
Une nouvelle donne ?





Les résultats définitifs du scrutin seront présentés officiellement la semaine prochaine, mais ils ne modifieront les chiffres actuels qu’à la marge. Nous avons entendu bien des commentaires sur la dérive à droite – ou plutôt à l’extrême-droite – de l’électorat israélien… De fait si on ajoute le nombre de députés de l’ensemble Likoud, Israel Beitenou, Ha Bayit Hayehoudi),on voit que de 2009 et 2013 il y a plutôt une légère diminution (31+11 contre 42+3). Bien entendu, il faut tenir compte de la droitisation des élections primaires à l’intérieur du Likoud qui ont fait disparaitre une grande partie de l’aile « modérée » du parti (Meridor, Begin parmi eux…) de la liste des élus potentiels. Mais les faits sont là : une fois de plus les instituts de sondage font partie des grands vaincus des élections législatives israélienne.



Richard Prasquier





Le score extraordinaire de Yech Atid (19 sièges) dépasse nettement ceux des « troisièmes partis » historiques tels le Dash de Yigal Yadin en 1977 (15 sièges) et le Shinoui de Tommy Lapid en 2003 (également 15 sièges). Ces deux partis avaient vite disparu, ce qui est une autre spécialité israélienne : personne ne le sait mieux que l’ancien journaliste et grande surprise de ces élections, Yair Lapid.

« It’s the economy, stupid » ! On se souvient du slogan de Bill Clinton dans sa campagne contre Bush père. C’est probablement aussi l’économie qui a été l’élément déterminant du vote massif des électeurs israéliens, avant les inquiétudes vis-à-vis du blocage du processus de paix avec les Palestiniens, la géopolitique locale ou vis-à-vis de la nucléarisation militaire de l’Iran. Les perspectives économiques plus moroses que par le passé, les protestations contre les disparités sociales et les difficultés des classes moyennes (dont Lapid se veut le porte-parole) ont joué dans ces élections un rôle majeur et ont rappelé que les mouvements de juillet 2011 n’avaient pas disparu de la mémoire populaire.

Ce n’est que dans quelques semaines que nous connaitrons la composition du nouveau gouvernement israélien. De fait, plusieurs schémas de coalitions sont possibles : les plus vraisemblables associent Naftali Bennett et Yair Lapid dans un même gouvernement et posent la question de la présence des partis religieux (Shas et Yahadout). Yair Lapid n’a pas envers eux l’évidente animosité qu‘avait son père mais ses positions sur leur participation à la défense du pays sont claires.

A la suite de ces élections, bien qu’on ait dit qu’elles représentaient pour lui une victoire à la Pyrrhus, Benjamin Netanyahou reste le seul Premier Ministre possible. Il a plusieurs choix pour composer son gouvernement et d’une certaine façon ses coudées sont plus franches que dans d’autres configurations. En tout cas le remplacement vraisemblable de Avigdor Lieberman, dont les positions abrasives avaient tant irrité, par un autre Ministre des Affaires Etrangères fera probablement plaisir à plusieurs Chancelleries et contribuera favorablement à l’image d’Israël. Cela se traduira-t-il un changement des positions israéliennes ou des réactions de ces Chancelleries par rapport à ces positions ? C’est une autre histoire, mais en matière de politique extérieure, les enjeux de 2013 sont lourds…."



Richard Prasquier
Président du CRIF







        .     
BHL
SOUTIENTLAFRANCE
AUMALI


INFO
DIASPORABLOG



Sur Europe 1, ce matin, le philosophe Bernard-Henri Lévy qui engagea la France en Libye, en 2010, soutient l'intervention militaire de la France au Mali face aux actions djihadistes. Il déplore le silence "insoutenable" de l'Europe.  
GUERREAUMALI
LESOUTIENDUMAROC
ALARMEEFRANCAISE
DENONCEE
Source : la newsletter d'aufaitmaroc diffusée
le lundi 28 janvier 2013





L'appui du Maroc apprécié
diversement



Le Royaume a exprimé son appui à l'intervention française au Mali, à l'issue de la rencontre quadripartite, qui a réuni vendredi à Rabat le Maroc, l'Espagne, la France et le Portugal. Le soutien du Maroc a été salué par le chef de diplomatie malienne, alors que le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane parle le même langage que les salafistes marocains qui dénoncent cet appui.

La réunion quadripartite, vendredi à Rabat, regroupait les ministres de l'Intérieur marocain, français, espagnol et portugais. /MAP

Le ministre de l'Intérieur, Mohand Laenser, a exprimé vendredi pour la première fois, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français Manuel Valls, l'appui “sans réserve” du Maroc à l'intervention française au Mali.

“Nous considérons que l'intervention française est opportune, pertinente, car elle vise à défendre l'intégrité territoriale du Mali. Grâce à l'intervention française, le Mali a été sauvé. Le Maroc appuie bien sûr la France sans aucune réserve”, a dit Mohand Laenser, à l’issue de la rencontre sur la sécurité.

Présent vendredi à Rabat dans le cadre de cette rencontre quadripartite (Maroc, France, Espagne et Portugal), le ministre de l'Intérieur français, Manuel Valls, a défendu l'action “légitime” de Paris, que plusieurs dignitaires salafistes marocains ont récemment qualifiée de “croisade”.

“Si la France n'avait pas répondu rapidement à l'appel au secours (...), Bamako serait entre les mains des groupes terroristes.”


Pour sa part, le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Tieman Hubert Coulibaly, a salué le soutien “important” qu'accorde le Maroc à son pays.

“La solidarité maroco-malienne ne s'est jamais démentie à travers l'histoire et sur tous les plans culturel, éducatif, économique et politique. Aux premières heures de la crise que traverse notre pays, le Maroc a été au chevet du Mali”, selon Tieman Hubert Coulibaly.

Ce dernier de souligner que le Royaume a été le premier pays à envoyer une aide humanitaire au Mali, et que son pays a “plus que jamais” besoin du Maroc.



Al Adl Wal Ihsane du même côté que les salafistes

Après le buzz créé la semaine dernière par les leaders salafistes marocains, qui avaient qualifié de “croisade” l’intervention française au Mali, le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane s’est aussi interrogé sur “les motifs de cette initiative”. Elle est “menée à part et d’une manière empressée, qui vise un pays souverain dont les forces vives et la majorité sont contre cette intervention”, soutient la Jamaâ.

“Nous affirmons aussi notre condamnation des politiques de soumission et de dépendance aveugle adoptées par les autorités marocaines qui ont ouvert l’espace aérien du pays à des forces qui ne font pas de distinction entre les civils et les militaires.”


Extrait du communiqué d’Al Adl Wal Ihsane.

La Jamaâ a appelé les forces militaires françaises et leurs alliés à se retirer et à “laisser les parties maliennes entamer un dialogue national”, estimant qu’il faut fédérer les efforts pour empêcher que le Mali devienne une nouvelle Somalie.


Yassine Benargane avec agences



LE PREMIER MINISTRE
TUNISIEN
A LA COMMERATION
DU 30è ANNIVERSAIRE
DE L'ATTENTAT CONTRE
LE PELERINAGE
DES JUIFS TUNISIENS
A DJERBA


dimanche, janvier 27, 2013

DIASPORABLOG
VOUS PRESENTE....


UNE OEUVRE DE

FAROUK BECH*


 
 
 
*Médecin tunisien,
peintre amateur 
 
 
 

samedi, janvier 26, 2013

LISLAM
LARELIGION
MAL-AIME
DESFRANCAIS
Source : lemonde.fr en ligne le jeudi 24 janvier 2013



La religion musulmane fait l'objet
d'un profond rejet
de la part des Français


Par
Stéphanie Le Bars



Infographie "Le Monde"
Ipsos

Rarement la défiance envers l'islam aura été aussi clairement exprimée par la population française. 74 % des personnes interrogées par Ipsos estiment que l'islam est une religion "intolérante", incompatible avec les valeurs de la société française. Chiffre plus radical encore, 8 Français sur 10 jugent que la religion musulmane cherche "à imposer son mode de fonctionnement aux autres". Enfin, plus de la moitié pensent que les musulmans sont "en majorité" (10 %) ou "en partie" (44 %) "intégristes", sans que l'on sache ce que recouvre ce qualificatif.

Ces proportions varient certes en fonction de l'âge et de l'appartenance politique des sondés, mais, signe de l'enracinement de ces opinions dans l'imaginaire collectif, elles restent largement majoritaires dans toutes les catégories. Ainsi, 61 % des sympathisants de gauche et 66 % des moins de 35 ans jugent que l'islam n'est pas compatible avec les valeurs républicaines.



Sondage après sondage, les résultats montrent que l'image de l'islam se dégrade fortement depuis une dizaine d'années. Les raisons de ce rejet massif sont à la fois externes et internes, comportent une part de fantasmes mais reposent aussi sur des inquiétudes objectives. La visibilité accrue des musulmans dans la société au fil des années, l'émergence de nouvelles revendications se sont accompagnées de discours alarmistes sur "l'islamisation" supposée de l'Europe et une instrumentalisation politique de ces questions.



"AMALGAME"



Au-delà de demandes jugées légitimes par les pouvoirs publics, – construction de mosquées, prise en compte de l'islam dans l'armée, les prisons, les hôpitaux, condamnation des actes antimusulmans... –, d'autres sont toujours jugées exorbitantes par une partie de l'opinion, car perçues comme une atteinte à la laïcité : port du foulard, demande de restauration halal, pratique religieuse sur le lieu de travail... Ainsi, 72 % des sondés s'opposent aux repas adaptés aux convictions religieuses à l'école.



La situation géopolitique et des événements tels que l'affaire Merah alimentent aussi les inquiétudes face aux dérives terroristes de groupes se réclamant de l'islam. Jusqu'à présent, les autorités musulmanes se sont contentées de demander que soit évité "l'amalgame entre l'islam modéré et l'islamisme", plaidant même récemment pour l'abandon de ce terme dans le discours public.



"Au-delà d'un contexte d'angoisse diffuse ou d'un fond irréductible d'intolérance, ces chiffres constituent un avertissement aux musulmans ; ils doivent s'interroger de façon critique sur l'islam, juge le philosophe, spécialiste de l'islam et de la laïcité, Abdennour Bidar. Mais ils sont aussi le résultat de la doxa multiculturaliste, qui a laissé l'extrême droite se saisir de ces sujets. Pourtant, la gauche et la droite républicaine peuvent trouver un équilibre entre le refus de stigmatiser les musulmans et le fait de demander des comptes à l'islam par rapport à la tradition républicaine."



GAZA
LAVERITE
AUFOND
Source : source elwattan.com en ligne
le vendredi 25 janvier 2013



Ces tombes si vitales
à la survie des Ghazaouis



Du bétail, du carburant, des médicaments et surtout... des...

Eboulements, écroulements, bombardements... Les tunnels qui relient Rafah à Ghaza sont de véritables tombes. Fermés depuis le 14 janvier, ces tunnels, improvisés au lendemain du blocus israélien en 2007, constituent l’ultime solution de survie à Ghaza.


Les tunnels de contrebande creusés par les Palestiniens sous la frontière avec l’Egypte sont fermés depuis le 14 janvier dernier, sur ordre de la direction de la police des frontières du gouvernement du Hamas. Plusieurs tunnels s’étaient effondrés la deuxième semaine de janvier, suite à des intempéries. Un jeune travailleur a été tué et trois autres blessés le 13 janvier après avoir été surpris par l’écroulement du tunnel dans lequel ils faisaient passer de la marchandise. Six autres jeunes travailleurs sont toujours portés disparus dans d’autres tunnels qui n’ont pas résisté aux fortes pluies tombées sur Rafah.

Mais ces drames ne seront pas les derniers tant que le blocus israélien de la bande de Ghaza, imposé depuis 2007, ne sera pas totalement levé. Mais cela est loin de suffire. S’il est difficile de préciser leur nombre exact, on estime qu’il existe entre 900 et 1000 tunnels, dont certains atteignent 1500 m et 15 m de profondeur. Et il faut débourser entre 30 et 50 dollars pour les emprunter. Tout dépend de la «classe» du tunnel : plus il est solide, plus le client paie cher. Par effondrement, électrocution, incendie, manque d’oxygène… Des milliers de jeunes Palestiniens, poussés à y travailler dans des conditions extrêmes à cause de la pauvreté et de l’absence de meilleures opportunités, ont perdu la vie dans ces gigantesques tombes creusées de façon très archaïque et devenues à peine plus sûres avec l’évolution des méthodes de forage et de fortification. Autre cause de décès : les frappes israéliennes.


100 dollars jour

Israël accuse, en effet, depuis longtemps le mouvement Hamas et d’autres factions palestiniennes de se fournir en armes à travers ces gigantesques boyaux. Plus de 15 000 personnes y travailleraient encore. «J’ai 30 ans et je n’ai pas trouvé d’autre travail pour faire vivre ma femme et mes trois enfants. Je sais que je risque ma vie à chaque fois que je descends dans ce puits. J’ai personnellement vu beaucoup de personnes mourir ou au mieux s’en sortir avec de graves blessures. Mais je reviens à chaque fois à mon poste, car je n’ai pas d’autre solution», témoigne un jeune père de famille qui se déplace tous les jours de Deir El Balah, au centre de la bande de Ghaza, vers la zone des tunnels, au sud de Rafah.

«On ne trouve pas facilement du travail dans la bande de Ghaza. Même les diplômés sont au chômage. J’ai travaillé auparavant dans la menuiserie, mais avec le blocus, c’est devenu difficile et notre patron nous a demandé de rester chez nous. Les tunnels étaient la dernière solution pour mes enfants et moi.» Quant à Mahmoud, un jeune de 18 ans, qui travaille dans les tunnels depuis l’âge de 14 ans, il s’est trouvé plongé malgré lui dans un monde où même les adultes ont du mal à s’adapter. «Je connais toutes les fonctions pratiquées dans les tunnels. La première fois que j’y suis descendu, j’avais très peur, mais avec le temps, je m’y suis habitué. J’ai dû arrêter mes études pour aider mon père, malade, et subvenir aux besoins de ma famille. Je suis l’aîné de quatre frères et sœurs. A l’époque, les tunnels payaient bien. Je n’ai pas trop réfléchi avant de prendre ma décision. On y gagnait 100 dollars par jour, précise-t-il. Aujourd’hui, les salaires sont beaucoup plus bas. Le commerce n’est plus aussi actif, surtout depuis qu’Israël a allégé le blocus. Si j’avais pu choisir, jamais je ne serais devenu un travailleur des tunnels. J’ai toujours rêvé d’être médecin, mais il est trop tard pour moi. J’espère que mes frères et sœurs pourront poursuivre leurs études. Je ne veux pas qu’ils soient forcés à travailler aussi durement dans des conditions où la mort vous guette à tout moment.»



Les tunnels en chiffres :

-10 000 employés directs
-40 000 à 50 000 travailleurs «indirects».
-15% de taxes sont prélevées par le Hamas sur les marchandises acheminées par les tunnels
-10 à 15% du budget du Hamas sont générés par l’activité des tunnels
-5000 piétons, environs, les empruntent tous les jours
-2 milliards de dollars C’est l’estimation du chiffre d’affaires généré par les tunnels
-13 000 voitures auraient emprunté les voies souterraines avant de rejoindre Ghaza ville en 2011

Fares Chahine Correspondant de Ghaza



GUERREAUMALI
POLEMIQUEENTRE
UNOBSERVATEURMALIEN
ETARIQRAMADAN
Source : saphirnews.com en ligne le vendredi 25 janvier 2013




Occupation du Nord-Mali :
l’autre vrai paternalisme occulté
par Tariq Ramadan

Par
Bakary Sambe*


Rédigé par Bakary Sambe
Vendredi 25 Janvier 2013



À supposer que Tariq Ramadan ait un différend personnel voire politico-idéologique avec la France, cela frôle l’indécence de vouloir régler ses comptes pendant que se déroule sous nos yeux un véritable drame du peuple malien. Il a saisi cette opportunité pour s’attaquer à la politique africaine de la France, dont l’armée s’est mobilisée pour libérer le Nord-Mali à une période cruciale.

Sans prendre la défense d’un pays qui a ses choix et ses orientations que nous ne partageons pas totalement, il faut tout de même admettre que si la France n’était pas intervenue, il aurait fallu deux jours de plus pour que les troupes d’occupation sous couvert d’« islamisation » arrivent à prendre Bamako et continuer allègrement leur chemin afin d’instaurer, sur une bonne partie de l’Afrique de l’Ouest, l’émirat « islamique » longtemps rêvé par Mokhtar Belmokhtar.

Pour dire que l’enjeu majeur pour nos pays n’est pas la résurgence de ce discours refuge de Ramadan cherchant habilement à rallier aussi bien la gauche traditionnelle africaine que les néo-islamistes galvanisés par les victoires en demi-teinte des Frères musulmans du Maghreb et de l’Égypte. Peut-être ignorait-il que la nouvelle génération africaine avait dépassé ce débat et se préoccupait plus d’avenir.


Un impérialisme idéologique

L’article de Tariq Ramadan est, certes, intéressant sous plusieurs aspects, y compris, la critique du suivisme intellectuel de nos élites et de la faiblesse de nos États et régimes qui ont fait qu’avec tout le poids historico-symbolique nous ayons encore besoin de la France pour libérer le Nord du Mali. Mais je reste persuadé que François Hollande, sous le feu des critiques de la presse française et d’une certaine opinion, avait tellement à faire en politique intérieure qu’il se serait bien passé d’une guerre dans un contexte aussi morose.

La réflexion de Tariq Ramadan serait plus complète et crédible s’il avait, avec la même vigueur, dénoncé le processus historique et les constructions idéologiques qui amenèrent Ansar Dine et ses membres à s’attaquer au patrimoine de Tombouctou.

Mais il n’a pas pu ni voulu dénoncer avec la même vigueur cet impérialisme idéologique des pays et organisations du monde arabe, qui, sous couvert, d’islamisation de l’Afrique, financent et appuient des mouvements et ONG remettant, aujourd’hui, en cause l’existence même de l’État malien. Et, on peut légitimement se demander, à qui le tour demain ?

Il faut garder présent à l’esprit que des mouvements comme Ansar Dine et leurs alliés d’AQMI ont pour but déclaré de réislamiser le Sahel africain comme si l’islam ne s’y était pas répandu depuis le Moyen Âge dans le cadre d’un long processus constructif et harmonieux attesté par toutes les sources historiques.

C’est cette croyance à une infériorité spirituelle du musulman africain qui est à la base de l’activisme de nombre d’ONG et de pays arabes au « secours » de l’« Afrique musulmane ». En d’autres termes, un impérialisme sur le lit d’un paternalisme d’un autre genre que Tariq Ramadan n’a pas voulu dénoncer. Peut-être même ne le perçoit-il pas, certainement emporté par les lieux communs de l’idéologie d’une « internationale musulmane », dont les adeptes africains sont aussi des inféodés d’un autre impérialisme.


L’infériorisation du nègre
dans l’historiographie arabe

L’attaque au patrimoine de Tombouctou par des phalanges venues du nord du Sahara est un retour de l’Histoire. Elle s’inscrit dans la même logique que celle qui avait animé le sultan marocain Mansour Al-Dhahabi, en 1595, lorsqu’il mobilisa son armée pour, disait-il, islamiser le Songhaï alors que Tombouctou était le centre d’un bouillonnement intellectuel depuis le XIIe siècle. L’épisode qu’en a retenu l’historiographie arabe est encore plus sinistre et plus révélateur de l’état d’esprit d’infériorisation du nègre : les armées d’Al-Mansour capturèrent comme esclave l’un des plus grands oulémas de son temps, Ahmed Baba, déporté finalement à Marrakech.

Mais, au-delà des faits, ce sont le discours et l’idéologie qui sont tout aussi « impérialistes » et réducteurs. En réalité, dans le subconscient arabe, au Maghreb comme au Machrek, il n’a jamais été considéré que l’Africain puisse être « bon » musulman. La perception « folklorique » qu’avaient donnée à l’islam « noir » certains commis coloniaux devenus « chercheurs » dans l’Afrique de l’entre-deux-guerres, perpétuée, ensuite, par des africanistes hexagonaux et certains de leurs disciples africains, a fortement déteint sur la manière qu’ont les Arabes musulmans de regarder leurs « frères » du sud du Sahara.

Mieux, l’image d’une Afrique « sans civilisation, terre de l’irréligion » (ad-dîn ‘indahum mafqûd) rejointe par les théories de la tabula rasa, véhiculée par Ibn Khaldoun (Muqaddima) et noircie par l’intellectuel syrien Mahmoud Shâkir, dans son Mawâtin shu’ûb al-islâmiyya, est restée intacte dans certains imaginaires. Ce dernier auteur, à titre d’exemple, présente le Sénégal, qu’il n’a peut-être jamais visité, comme un pays avec ses « sauvages et cannibales » dépourvu de toute pratique ou pensée islamique « respectables ».

Le massacre du patrimoine de Tombouctou par ces bandes armées financées par des pays et organisations arabes me conforte davantage dans l’idée que, derrière le bannissement systématique des pratiques religieuses des communautés originaires d’Afrique, il y avait le mépris d’une catégorie de musulmans qui n’auraient que le choix d’une posture mimétique s’ils voulaient rester « dans la communauté ». L’expression la plus parfaite de la négation de l’apport de l’Afrique à la civilisation islamique. On dirait revivre les pires moments de la théorie ayant orienté l’entreprise coloniale, dont Tariq Ramadan critique sélectivement les résidus. Mais il ne s’attaque pas à la substance de ce paternalisme arabe sous couvert d’islamisation qui veut arriver à bout des équilibres sociaux comme de l’harmonie longtemps louée des sociétés africaines musulmanes.

En fait, il est passé parmi les choses admises qu’il y a une éternelle mission islamisatrice dont les Arabes, cette minorité dominante du monde musulman, seraient naturellement investis. Le Qatar a son « croissant rouge », qui appuie Ansar Dine à Gao, et le Koweït son Agence des musulmans d’Afrique comme l’Arabie Saoudite pilote, par milles officines, la World Association of Muslim Youth (WAMY), généreuse donatrice de la célèbre mosquée de Goodge Street, à Londres, bastion du jihadisme européen.


Un islam « africain » plus « folklorique » ?

Cette croyance est tellement ancrée qu’elle marque l’attitude de mépris de la part des intellectuels du monde arabe vis-à-vis de l’islam africain et de sa production. J’en fus témoin irrité, c’est dans l’enceinte de la prestigieuse université de Californie, à Los Angeles, qu’un haut responsable de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), dont Tariq Ramadan est la star préférée, avait laissé entendre que l’islam « africain » était plus « folklorique » que « spirituel », répondant, ainsi, à un chercheur américain encore intéressé par l’enrichissante diversité de l’islam !

Le plus grave est que ce paternalisme arabe sur les musulmans de « seconde zone » que seraient éternellement les Africains se nourrit d’un vieil imaginaire savamment entretenu. C’est incroyablement, encore Ibn Khaldoun, pourtant esprit éclairé de son temps, qui les traitait de « wahshiyyûn » (sauvages) cannibales « ya’kulu ba’duhum ba’dan » ignorant toute notion de civilisation « tamaddun, hadâra ».

La pensée religieuse n’a pas été en reste lorsque dans la Risâla d’ibn Zayd al-Qayrawânî, faisant encore curieusement référence dans nos pays, il fut mentionné dans un esprit foncièrement esclavagiste qu’il était banni (yuharramu) de commercer avec les habitants du Bilâd Sûdân (pays des Noirs) qui sont des « impies » (kuffâr).

Comme aujourd’hui, l’Afrique subsaharienne d’alors devait être le dindon de la farce théologico-politique entre le kharijisme « banni » et un sunnisme dominant contrôlant les points d’eau sur les routes du commerce caravanier. Dans des relents de pure nostalgie Khalîl al-Nahwî pleure encore l’Afrique musulmane qui ne saurait avoir de personnalité propre que par les « profondes influences » de ce qu’il appelle la « civilisation arabo-musulmane » (Ifrîqiyya-l-Muslima ; Al-Huwiyya-d-dâ’i‘a ; L’Afrique musulmane, l’identité perdue).


L’avenir de l’Afrique subsaharienne

C’est cette vision qui accompagne l’entreprise de déstabilisation de l’Afrique de l’Ouest par la prédication d’une forme de religiosité née des contradictions ayant eu cours dans un monde arabe qui a longtemps valsé entre arabisme et islamisme pour en arriver à sa présente impasse.

Je crois personnellement qu’il était mal venu de la part de Tariq Ramadan de vouloir transposer ses différends avec la France ou l’Occident qu’il dit « meurtri et mourant de ses doutes et des crises économiques, politiques et identitaires qui le traversent ». Soit.

Mais le véritable enjeu pour les pays africains, loin des idéologies importées et des modèles qu’on voudrait y plaquer, est une réflexion sur l’avenir des entités politiques aujourd’hui menacées par cet activisme dont ne parle point Tariq Ramadan.

Pouvait-il ignorer ce vieux projet de zone d’influence d’un islam wahhabite radical clairement identifiable aujourd’hui ? Cette ligne Érythrée-Khartoum encerclant l’Éthiopie « chrétienne », en passant par Ndjaména et traversant les actuelles provinces du Nord-Nigeria appliquant la « sharî‘a », le Niger et le Mali, sous effervescence islamiste, pour aboutir au Sénégal, seul pays d’Afrique noire ayant accueilli par deux fois le sommet de l’OCI et siège régional de la Ligue islamique mondiale entre autres ? Ou bien, dans la démarche ramadanienne, la critique et la dénonciation des complots et conspirations sont aussi sélectives ?

À moins qu’on accorde à Tariq Ramadan le bénéfice d’un doute sur sa connaissance des réalités subsahariennes !

Mais serait-ce même la seule raison si l’on sait que, sur cette question précise de l’intervention française au Mali, Tariq Ramadan adopte la même position que le chef spirituel et idéologue d’Ennahda, le tunisien Rachid Ghannouchi, le Premier ministre marocain Benkirane, le président égyptien issu des Frères musulmans Mohamed Morsi, rejoints plus tard par l’emblématique Yusuf Qaradâwî, le prédicateur sous les ordres du Qatar, qui a financé Mokhtar Belmokhtar le nouvel émir autoproclamé de l’Afrique subsaharienne ?

En tout état de cause, dans cette prise de position énigmatique de Ramadan, aussi bien l’occultation du paternalisme arabe savamment drapé du prétexte d’islamisation que la troublante coïnci-concordance avec les déclarations des leaders du panislamisme les plus en vue donnent le tournis aux plus optimistes quant à sa sincérité.





* Dr. Bakary Sambe est enseignant-chercheur au Centre d’études des religions (CER), UFR des Civilisations, Religions, Arts et Communication, université Gaston Berger, Saint-Louis du Sénégal.





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Du même auteur :
Musulmans d’origine « subsaharienne » dans l’islam de France : contre un paternalisme d’un nouveau genre

  http://www.saphirnews.com/Occupation-du-Nord-Mali-l-autre-vrai-paternalisme-occulte-par-Tariq-Ramadan_a16120.html?preaction=nl&id=18849213&idnl=129453&



ISRAËL
UNEDEMOCRATIE
REXCEPTIONNELLE
MÊMEPOUR
LESARABESISRAELIENS
Source : la newsletter de Guysen International News
diffusée le samedi 26 janvier 2013



La Ligue arabe revendique
la liberté des Arabes en Israël


Mardi dernier, la Ligue arabe a appelé les électeurs arabes d’Israël, soit 20% de la population, à voter massivement aux élections législatives israéliennes. La Ligue arabe appelle rarement les populations musulmanes à jouir de ses droits de citoyens. Cet appel constitue, de facto, une reconnaissance de la démocratie de l’Etat d’Israël que la Ligue arabe ne cesse pourtant pas de condamner. Pour rappel, la Knesset devrait compter cette fois 12 députés arabes
ISRAËL
UNEDEMOCRATIE
EXCEPTIONNELLE
Source : la newsletter de Guysen International News
distribuée le samedi 26 janvier 2013



Israël
ou la Fête de la Démocratie




Mardi, c'était le Shabbaton en Israël. C'est un jour férié, un jour chômé, sabbatique comme d'autres prennent une année sabbatique. C'est-à-dire que nous ne sommes pas vraiment en vacances, nous prenons, pendant ces 24 heures, un peu de recul. Et c'est bien nécessaire pour nous permettre de voter.

C'est un jour très agréable, les enfants ne vont pas à l'école puisque celles-ci sont réquisitionnées comme bureaux de vote.

Les rues sont bondées, les terrasses des cafés sont pleines à craquer, les familles qui respectent le Shabbat peuvent prendre leur voiture et aller se balader dans les parcs nationaux ou dans les centres commerciaux qui proposent des promos.

C'est une journée qui ressemble à celle de Yom Haatsmaout, la fête de l'Indépendance.

C'est la fête de la démocratie, c'est la fête d'Israël. Ce n'est pas un substantif de circonstance : on ressent vraiment la fête.

Cette journée de scrutin électoral n'a rien à voir avec celles qu'on connait en France.

Elle a toujours lieu le mardi, car on ne peut pas voter pendant le jour de repos, le Shabbat, comme on le fait en France le dimanche, puisque la population respectant le Shabbat ne serait pas en mesure de voter.

Les présidents et les assesseurs des bureaux de vote étant rétribués et même plutôt grassement, il n'y a donc jamais de difficultés pour recruter des postulants.

Et comme toujours ici, pas de solennité ni de gravité comme en France.

Tout se fait dans la bonne humeur, la décontraction et ce qu'on croit être le désordre.

Avant d'entrer dans l'école où se trouve votre bureau de vote, vous devez passer devant les tentes de chaque parti avec des militants qui distribuent des tracts, qui tentent de vous convaincre à la dernière minute, avec des voitures recouvertes d'affiches électorales dont les haut-parleurs scandent à tue-tête les slogans et les jingles.

Et tout se déroule sans incident. La tente de Lapid est voisine de celle de Shass, celle d'Avoda côtoye celle du Likoud, un militant du Foyer juif plaisante gentiment avec un autre de Meretz.

On entre dans la salle avec les gosses, et ce sont même eux, très souvent, qui introduisent l'enveloppe dans l'urne, ce qui est strictement interdit en France.

Pourquoi pas ? C'est au contraire l'occasion d'une magnifique leçon d'éducation civique, la démocratie ce n'est malheureusement pas inné.

Comme les votes par correspondance ou procuration sont interdits, il y a des urnes mobiles pour les personnes hospitalisées.

Les militants des différents partis affrètent des véhicules pour transporter les personnes ne pouvant pas se déplacer. On lance des appels pour des volontaires prêts à aider des survivants de la Shoah à exercer leur droit de citoyens.

En Israël, si le vote est bien entendu secret, on affiche ouvertement ses préférences.

Il n'est pas incongru de demander à quelqu'un pour qui il vote et il est tout à fait courant qu'il vous réponde.

Et d'ailleurs pourquoi devrait-on se cacher ? C'est le signe d'une démocratie forte où personne n'est jugé en fonction de ses choix politiques, où la relation humaine va bien au-delà de choix partisans.

La démocratie sioniste est si solide qu'on en arrive même à des bizarreries et des paradoxes inconcevables dans tout autre pays.

Ainsi la venue en grande pompe du chef de la dynastie hassidique de Satmar, le rabbin Zalman Leib Teitelbaum, l'avant-veille du scrutin. Afin de lui permettre de haranguer ses fidèles et de promettre à chacun d'eux 100 dollars pour ne pas aller voter et participer à la "foire" sioniste, la police de Jérusalem ferme pendant plusieurs heures à la circulation, des axes centraux de Jérusalem !!!

Si les sondages sont interdits à la publication à partir du Shabbat précédant le scrutin, les candidats peuvent néanmoins continuer à faire campagne le jour même de la consultation électorale. Ils font ainsi la tournée des bureaux de vote, encouragent les militants, discutent avec le public, téléphonent personnellement aux électeurs pour tenter de les convaincre de se déplacer et d'aller voter.

Les télévisions ne sont pas en reste. Les analystes politiques décryptent non seulement le taux de participation toutes les deux heures, mais invitent les candidats à s'exprimer.

On diffuse des émissions dans lesquelles on voit de célèbres journalistes interviewer des leaders politiques interrompus par des humoristes déguisés en simple quidam, qui démolissent le programme politique des candidats, le tout se terminant par des éclats de rire.


Au fur et à mesure qu'on se rapproche de la clôture du scrutin à 22H, les responsables politiques qui sentent que les objectifs n'ont pas été atteints, rabattent leurs troupes et lancent des appels aux derniers électeurs indécis ou ne s'étant pas encore déplacés.

Enfin, les bureaux de vote sont clos et la soirée électorale commence.

Et comme toujours, les électeurs israéliens nous réservent des surprises. Dans leur grande sagesse, ils ont affecté à chaque parti ce qu'il méritait vraiment.

La coalition Likoud-Beteïnou a été incontestablement une erreur de stratégie de Netanyahou.

Shelly Yechimovitch qui a déçu, a démontré qu'elle n'a pas les épaules suffisamment solides pour se présenter en alternative à Netanyahou.

Lapid ("torche" en hébreu) qui triomphe, à juste titre, ne sera-t-il pas un de ces feux de paille dont les élections israéliennes ont le secret, disparaissant (comme Kadima) à la prochaine consultation ?

Habayt Hayehoudi (Foyer juif) de Naftali Bennett n'a-t-il pas été trop présomptueux s'imaginant être déjà la deuxième formation derrière le Likoud ?

Shass n'a-t-il pas payé le prix d'une campagne trop agressive en particulier à l'égard du Likoud et du Foyer juif traité de "parti de goyim" par le rabbin Ovadia Yossef?

Quand à Tzipi Livni sa stratégie est toujours aussi étonnante : elle est prête aujourd'hui à entrer dans une coalition Netanyahou avec 6 mandats, en position de faiblesse alors qu'elle refusait de le faire lorsqu'elle était en position de force avec 28 mandats en 2009.

Les Israéliens ont décidé mardi et tout le monde s'accorde à le dire, Netanyahou en tête, qu'ils ont exprimé leur choix d'une Union nationale sioniste aussi large que possible.

Tiens, cela me rappelle le titre de mon éditorial de la semaine dernière.

Au fait, et si on regardait comment cela se passe chez nos voisins quand ils veulent des changements ?

Vaut mieux pas : les printemps arabes ont l'odeur du sang.

Savourons : qu'il est bon et doux de vivre dans cette démocratie sioniste qu'est Israël.

Que les politiciens se mettent au travail, mais que la fête de la démocratie continue.



Marc Femsohn
redaction@guysen.com

LEGYPTE
ANOUVEAU
SOUSHAUTE-TENSION
Source : lexpress.fr en ligne le samedi 26 janvier 2013



Egypte:
ce qu'il faut savoir
des émeutes à Port-Saïd



Près de 30 morts et plus de 300 blessés - Port-Saïd est à feu et à sang après la condamnation à mort de 21 supporters de foot. Comment cela a-t-il pu se produire? Où en est la situation? On fait le point.





L'origine

21 personnes, des supporters du club local d'Al-Masry, ont été condamnées à mort pour leur implication dans des violences ayant suivi un match de football en février 2012.

74 personnes étaient mortes à Port-Saïd après un match entre le grand club cairote d'Al-Ahly et Al-Masry. Ce drame, le plus meurtrier du football égyptien, s'est produit après la victoire d'Al-Masry, dont des centaines de supporteurs avaient envahi le terrain et lancé des projectiles vers ceux d'Al-Ahly. Les "Ultras" d'Al-Ahly avaient menacé les autorités de "chaos" si le verdict n'était pas assez sévère.

Ces affrontements interviennent au lendemain du deuxième anniversaire du début du soulèvement ayant conduit au départ de Hosni Moubarak, lui-même marqué par des violences entre manifestants et policiers qui ont fait neuf morts et plus de 530 blessés à travers le pays, selon des sources médicales.


Le déroulement

A Port-Saïd, dans le nord-est du pays, les violences ont débuté quelques minutes après la condamnation à la peine capitale des 21 supporteurs.

Des proches des personnes condamnées ont tenté d'envahir la prison dans laquelle se trouvaient ces dernières, tandis que des assaillants inconnus ont fait usage d'armes automatiques en direction de la police qui a riposté avec du gaz lacrymogène, d'après des témoins.

Deux postes de police ont été pris d'assaut et des tirs nourris se faisaient entendre à travers la ville, où les magasins avaient baissé leurs rideaux, selon un correspondant de l'AFP.

Port-Saïd est située à l'entrée nord du canal de Suez, mais l'organisme de gestion de cette voie d'eau stratégique pour le commerce mondial a indiqué que le trafic n'était "pas affecté". Néanmoins, selon le ministère grec des Affaires étrangères, un ferry grec, ancré à Port-Saïd, a essuyé des tirs qui n'ont pas fait de blessé. Il a depuis repris la mer.

A Suez, où huit personnes sont mortes vendredi lors de manifestations hostiles au président islamiste Mohamed Morsi, de nouveaux heurts se sont produits samedi. Parallèlement, au Caire, des accrochages qui avaient débuté jeudi entre groupes de manifestants hostiles au président et policiers aux abords du ministère de l'Intérieur, près de la place Tahrir, ont repris de manière sporadique.



Le bilan

Au moins 30 personnes ont été tuées et 312 blessées, selon des sources médicales, qui ont précisé que les décès avaient été provoqués par des balles réelles. Deux policiers figurent parmi les tués, d'après le ministère de l'Intérieur.


Les appels au calme

Un général de l'armée a annoncé le déploiement des militaires pour "rétablir le calme" et protéger les installations publiques. Mohamed Morsi, qui a demandé dans la nuit ses compatriotes de "rejeter la violence", a participé samedi à une réunion du Conseil national de défense qui a appelé au calme et au dialogue national pour sortir de la crise.

Alors que la tension est extrêmement vive dans le pays, l'opposition aux islamistes, regroupée au sein du Front du salut national (FSN), a fait monter la pression sur le chef de l'Etat en réclamant une "solution globale" à la crise politique incluant notamment la formation d'un "gouvernement de salut national".

L'opposition laïque et le pouvoir sont à couteaux tirés depuis novembre, date à laquelle Mohamed Morsi s'est doté temporairement de pouvoirs exceptionnels afin d'accélérer un projet de Constitution rédigé par une commission dominée par les islamistes. Des manifestations tournant parfois à la violence avaient déjà eu lieu à l'époque contre cette Constitution, adoptée par référendum en décembre.



GUERREAUMALI
ILSSONTMALIENS
ETMANIFESTENTENFAVEUR
DELAPRESENCEFRANCAISE
Source : lexpress.fr via l'AFP en ligne le samedi 26 janvier 2013
à 18h 47
sur Diasporablog à 19h 24



Les partisans
de l'opération française
au Mali manifestent
à Montreuil




MONTREUIL
(Seine-Saint-Denis)


Quelque 800 personnes, selon la police et les organisateurs, ont manifesté samedi à Montreuil en soutien à l'opération française au Mali, à l'appel de la communauté malienne de France.

"Nous voulons soutenir l'action de la France au Mali. Merci d'être venus, nous sommes reconnaissants", a déclaré Mariam Dramé, de l'amicale de Montreuil, l'une des associations organisatrices de la marche.

Dans un communiqué, les organisateurs avaient appelé à une "manifestation pour l'intégrité, l'unité et la paix et contre la barbarie des viols, amputations, enrôlement d'enfants, mariages forcés et le trafic d'humains, de drogues ou d'armes".

"Depuis des mois, on partageait l'inquiétude, l'espoir des familles franco-maliennes de Montreuil devant les viols, les amputations, la terreur, le démantèlement de l'économie, le pillage. Le soulagement ici est très important, avec l'intervention française", a commenté le maire (EELV) de Montreuil Dominique Voynet.

"Certains évoquent la Françafrique, mais (...) on sait bien que les pays africains ne pouvaient pas intervenir, on sait bien que la France a dû y aller", a-t-elle ajouté, défilant, avec d'autres politiques et des membres d'associations de soutien au Mali, derrière une banderole saluant une "guerre juste pour l'intégrité du Mali et contre le terrorisme".

Selon des organisateurs, quelque 10.000 personnes de la communauté malienne de France vivent à Montreuil, soit environ 10% des habitants de cette commune de l'est parisien.

Le ministère de la Défense a annoncé dans la soirée que la ville de Gao a été reprise samedi par les armées française et malienne et que des "contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relais des forces" françaises.

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait affirmé auparavant que les "troupes françaises et maliennes" se trouvaient "autour de Gao et bientôt près de Tombouctou", et répété que la France "n'avait pas vocation à rester, bien entendu" au Mali.



LAGUERREAUMALI
LARMEEFRANCAISE
ETLARMEEMALIENNE
APPROCHENT
DETAMBONCTOU
Source : lexpress.fr en ligne le samedi 26 janvier 2013


LES DERNIERES INFOS



L'armée française a repris
l'aéroport de Gao.


Les terroristes veulent négocier la libération d'un otage français.


18h45 :

Quelque 800 personnes, selon la police et les organisateurs, ont manifesté samedi à Montreuil en soutien à l'opération française au Mali, à l'appel de la communauté malienne de France.


"Nous voulons soutenir l'action de la France au Mali. Merci d'être venus, nous sommes reconnaissants"  Mariam Dramé, de l'amicale de Montreuil, l'une des associations organisatrices de la marche 18h14 :

Gao a été reprise par les armées française et malienne, des contingents africains arrivent, annonce le ministère de la Défense.


17h31 :

Jean-Marc Ayrault assure qu'il ne veut pas "rentrer dans des logiques de chantage" pour les otages français.
"On ne rentre pas dans les logiques de chantage. Ce n'est pas du tout notre vision des choses et ce n'est pas la vision ni des Maliens, ni des autorités africaines"

Jean-Marc Ayrault


17h10 :

Jean-Marc Ayrault affirme que les "troupes françaises et maliennes" se trouvaient "en ce moment" "autour de Gao et bientôt près de Tombouctou".
L'objectif, c'est que la force multinationale africaine, qui est en préparation - plusieurs milliers de soldats sont déjà là, d'autres arrivent, l'état-major est à Bamako - puisse prendre le relais et que le Mali puisse engager un processus politique de stabilisation
Jean-Marc Ayrault, lors d'un discours devant la communauté française de Santiago du Chili.

jeudi, janvier 24, 2013

DIASPORABLOG
VOUS
RECOMMANDE....
programe




LES JOURNEES SEPHARADES

Du Dimanche 27 au Mercredi 30 Janvier 2013 de 14h à 19h



Mairie du 11ème arrondissement de Paris 
Salle Olympe de Gouge



Expositions

• Les Grandes figures Sépharades

• La Communauté Judéo-Espagnole

• La Communauté Judéo-Tunisienne

• La Communauté Judéo-Algérienne

• La Communauté Judéo-Marocaine

• La Communauté Judéo-Egyptienne

• Les Sépharades d’ailleurs : Inde, Yémen

• Le grand voyageur sépharade du 12ème siècle Benjamin de Tudela




Conférences


Dimanche 27 Janvier – 16h30 (Salle annexe)

• Benjamin de Tudela
ou La Mémoire des Communautés Sépharades
(Robert LANQUAR)


Lundi 28 Janvier – 16h30 à 19h (Salle annexe)

• Les Juifs d’Afrique du Nord :
Algérie, Tunisie, Maroc & Libye
(Simon SKIRA – Albert MAAREK – Serge
MOATI – Giséle SARFATI – Jean CORCOS
– Didier NEBOT – Janine GDALIA)

• Les Juifs Judéo-Espagnols (Henri NAHUM)

• Les Juifs de Smyrne – La HAKETIA,
langue judéo-espagnole du Maroc (Line AMSELEM)



Mardi 29 Janvier – 16h30 à 19h (Salle annexe)


• Les Juifs d’Egypte :
« Les Juifs d’Egypte au 19ème
et au 20ème siècles »
(Ilios YANNAKAKIS)

• Les communautés sépharades d’ici
et d’ailleurs (Jean-Pierre ALLALI)



Dédicaces
Les auteurs présenteront et dédicaceront leurs ouvrages


Lundi 28 & Mardi 29 Janvier -14h à 17h (Salle annexe)


Spéctacle et Films

• Spectacle sur les juifs d’Egypte
(Isabelle de BOTTON) (1h30) Lundi 28 Janvier -20h

P.A.F Sur réservation écrire à: aspcje@gmail.com ou à: ajoe.redac@orange.fr



Film : Rhodes nostalgie (1h) Lundi 28 Janvier – 21h30

Film Témoignages (Mme TRIGANO)
Suivi d’un débat (Schmuel TRIGANO) Mardi 29 Janvier 2013 – 20h



Mairie du 17ème arrondissement de Paris – Auditorium


Mercredi 30 Janvier 2013 à 20h


Concert

Musique Judéo-Andalouse (Haïm LOUK & Yechiel NAHARI) Mercredi 30 Janvier 2013 à 20h

P.A.F Sur réservation au Centre Rambam Tel : 01 45 74 52 80


Centre Rambam

Du Jeudi 31 Janvier 2013 au Dimanche 3 Février 2013

Film

Nouba – Films de Izza GENINI sur le Maroc Jeudi 31 Janvier – 17h30


Conférences

Jeudi 31 Janvier – 20h30

La difficile écriture de l’histoire des Juifs d’Orient
(Georges BENSOUSSAN)


Dimanche 3 Février – 15h

Le Judaïsme Sépharade : passé, présent, futur
(Raphaël DRAï – Michel ABITBOL)


Shabbat Communautaire

Vendredi 1er Février et Samedi 2 Février