"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, août 30, 2007

PASSERELLE
Source : la newsletter
de l'Ambassade d'Israël à Paris
diffusée le 30 août


Visite en Israël
d'un chef religieux musulman d’Inde
IsraëlValley, 20 août

Une délégation de chefs religieux musulmans, conduite par le plus grand représentant de l’Islam en Inde, Mulana Eliassi, est arrivée il y a quelques jours en Israël. Au cours de sa visite, elle a notamment rencontré les deux grands rabbins d’Israël, le Rav Shlomo Amar et le Rav Yona Metzger, en vue d’un dialogue interconfessionnel. Les leaders musulmans ont également été reçus par le président de l’Etat Shimon Pérès, par la ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni, par des députés de la Knesset et par d’autres dirigeants religieux, juifs et musulmans.

Mulana Eliassi a déclaré : « Nous avons pour objectif, dans cette visite historique en Israël, d’ouvrir un dialogue entre juifs et musulmans sur le continent indien où vivent plus de 40 pour cent de la population musulmane mondiale. Notre rencontre avec les dirigeants de nos frères israéliens et palestiniens devrait poser les jalons d’une future coopération »…Lire tout l’article
PASSERELLE
Source : la newsletter d'Infolive.TV
diffusé le 30 août


Les enfants sacrifiés
à l'effort terroriste palestinien

Au lendemain de la mort accidentelle de trois enfants palestiniens, lors d’une action israélienne de représailles dans la bande de Gaza qui visait trois terroristes responsables de tirs de roquettes sur Israël, les responsables militaires pointent un doigt accusateur en direction des Palestiniens. Selon eux, les terroristes dans la bande de Gaza auraient « adopté une technique propre au Hezbollah qui consiste à placer des enfants comme boucliers humains. » 30/08/07

mardi, août 28, 2007

PASSERELLE
Source : la newsletter d'Infolive.TV
diffusée le 28 août
DERNIERE MINUTE


Le monde arabe modéré
et l'Occident planifient
l'assassinat de Nasrallah


Selon des sources sécuritaires dans le monde arabe, une tentative d’assassinat sur la personne Hassan Nasrallah aurait été planifiée pendant la seconde guerre du Liban, par l’Etat d’Israël, certains pays arabes modérés et les Etats-Unis. L’objectif étant de mettre à mal les intérêts syriens et iraniens au Proche-Orient.

Le Hezbollah n’a pas tenu à commenter cette information. En revanche le QG du mouvement chiite aurait été transféré de Beyrouth à un endroit encore tenu secret.
Une partie de la presse libanaise titrait ce mardi au sujet des dernières déclarations du président français concernant la politique étrangère de la France. « Je suis l’ami d’Israël », a déclaré Nicolas Sarkozy.
Ce qui permet à certains éditorialistes libanais de spéculer quant à une éventuelle participation de Paris, bien que Sarkozy n'était pas encore aux affaires, dans la tentative d’assassinat sur la personne de Hassan Nasrallah, l’année dernière.

Click here for more information.
DANS
LALUCARNE

SUR…



MARDI 28 Aoüt
à 20h 40

THEMA


CES ISLAMISTES QUI DISENT NON A L’ISLAMISME


L’information que nous venons de reprendre à l'instant, publiée ce soir sur lemonde.fr via l’AFP, montre que l’affaire des caricatures de Mahomet, qui a mis l’Islam Radical à feu et à sang en 2005 et qui a bien failli créer un « choc des cultures », n’est pas prête de s’éteindre et peut encore à tout moment rebondir.

Le journaliste d’origine algérienne, de confession musulmane et qui vit en France aujourd’hui, Mohamed Sifaoui a fait de la lutte contre l’Islamisme, son cheval de bataille. Son dernier ouvrage, justement, démonte, avec une parfaite concision, en déployant tout au long de son investigation un grand sens de l’acuité, toute la formidable machinerie à manipuler qui a entouré « L’AFFAIRE DES CARITURES DE MOHAMET » et qui a empoisonné, pendant plusieurs mois, l’atmosphère entre les pays occidentaux et une partie de l’Islam réactionnaire, entre les partisans d’une indépendance exigeante de la presse et les partisans d’un respect pointilleux des dogmes religieux.
C’est à ses risques et périls, sans jamais se laisser ébranler par les menaces dont il fait l’objet que Mohamed Sifaoui poursuit ses enquêtes sur l’Islam radical avec pugnacité et opiniâtreté. Toujours à la limite de l’équilibre.


Le premier reportage du THEMA, que la chaîne culturelle ARTE propose ce mardi à ses téléspectateurs, lui est consacré. Le journaliste algérien, qui a débuté sa carrière au quotidien francophone d’Alger, LE SOIR, détruit par un attentat, est l’archétype même du musulman refusant, sans démagogie aucune, et en connaissance de cause, tout amalgame entre Islam et Islamisme. Mohamed tente, à travers ses enquêtes journalistiques, ses livres, ses conférences, de mettre en garde tous ceux qui –gouvernements européens entre autres- se laisseraient endormir par le double langage distillé par les dirigeants d’un l’Islam obscurantiste et sectaire.
Le documentaire d’Antoine Vitkine et de Fabrice Gardel, d’une facture fort classique, une sorte d’ «enquêteur enquêté », en faisant ce rapide croquis d’un « fin limier » de l’Islamisme de la terreur, met en lumière toute la difficulté de la démarche et les risques qu’elles comportent par celui la pratique. Ce qui compte, pour ces Musulmans de l’ombre, qu’on qualifie de modérés, c’est que, longtemps exclus des médias, ils puissent enfin reprendre le flambeau de la parole, et dire à ceux qui ont pris les chemins de travers en éliminant la vie des autres au nom d’une cause religieuse : « Ca suffit ! Plus jamais ça !»


Ce THEMA exceptionnel faisant place à «CES MUSULMANS QUI REFUSENT L’ISLAMISME », précédé le matin, d’un supplément de huit pages du Quotidien LIBERATION, ressemble, comme à s’y méprendre, à un tournant, dans les médias français, sur la manière de traiter de l’Islam. Avec d’un côté, un Islam ouvert, tolérant, bien intégré dans un cadre démocratique et républicain, et en face, un Islam pervers et agressif.
Cette approche nouvelle mérite qu’on s’y intéresse de près et d’être approfondie.

Ainsi, notre rapport à l’Islam perdrait pas mal de son caractère conflictuel et nauséabond.

Saluons ARTE pour cette première tentative.

Bernard Koch



Ce reportage sera suivi d'un documentaire "LE PROPHETE MAHOMET ET LES FEMMES" et d'un débat en direct mené par Daniel Leconte.

lundi, août 27, 2007

PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'AFP
en ligne le 27 août à 20h 35

Titre de la Rédaction de Diasporablogj :
"Une nouvelle affaire de caricatures de Mahomet?"


Téhéran proteste contre la publication
d'une caricature du prophète Mahomet



Suite à la publication dans un journal suédois, d'un dessin représentant Mahomet avec un corps de chien, Gunilla von Bahr, chargée d'affaires suédoise en Iran, "a été convoquée au ministère iranien des affaires étrangères aujourd'hui pour recevoir une protestation du gouvernement iranien", selon Stockholm. Les autorités iraniennes ont signifié à Mme von Bahr que ce dessin était "une offense au prophète Mahomet", a précisé une porte-parole du ministère des affaires étrangères, refusant de donner d'autres détails de la rencontre.

Cette caricature du dessinateur suédois Lars Vilks avait été publiée le 18 août 2007 par le journal suédois Nerikes Allehanda. Ce journal local du centre du pays avait choisi ce dessin, refusé par plusieurs galeries d'art, pour accompagner un éditorial sur l'autocensure et la liberté de religion. Il l'avait préféré à un autre dessin du même auteur représentant le Christ avec un corps d'éléphant.


MANIFESTATION DE SOIXANTE MUSULMANS

"L'éditorial critiquait le fait que les dessins de Vilks avaient été rejetés de peur des réactions qu'ils pourraient provoquer", a déclaré à l'AFP le rédacteur en chef du Nerikes Allehanda, Ulf Johansson. Samedi 25 août, une semaine après la publication, un groupe d'environ soixante musulmans avaient manifesté contre la publication de cette caricature.
Les caricatures de Mahomet, publiées en septembre 2005 dans le plus grand quotidien danois Jyllands-Posten, avaient soulevé en janvier et février 2006 de violentes protestations dans le monde musulman et entraîné un boycottage des produits danois.
PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 27 août à 21h 46



YouTube accusé en Allemagne
d'héberger des vidéos néo-nazies


FRANCFORT (Reuters) - Le site internet YouTube est l'objet de vives critiques en Allemagne, où il est accusé d'avoir hébergé des vidéos incitant à la haine raciale, selon un reportage qui devait être diffusé sur une chaîne publique lundi soir.
Le site de partage de vidéos aurait notamment hébergé des extraits d'un film de propagande antisémite de 1940, "Le Juif Süss", et deux clips du groupe de rock allemand d'extrême droite Landser, qui utilisent des images d'opérations militaires nazies de la Seconde Guerre mondiale.

Selon un communiqué des responsables de l'émission "Report Mainz", qui diffusent le reportage, le député social-démocrate Dieter Wiefelspütz a jugé scandaleux d'héberger ces vidéos sur YouTube en Allemagne.
"Diffuser ces vidéos contribue à encourager ces personnes", a fait valoir Wiefelspütz.
Par ailleurs, le vice-président du Conseil central juif d'Allemagne, Salomon Korn, envisage des poursuites contre Google Allemagne, selon le communiqué de Report Mainz. Le moteur de recherches Google a racheté YouTube l'an dernier.
Toujours d'après Report Mainz, l'organisme allemand de protection de la jeunesse Jugendschutz.net s'est plaint plus de cent fois en vain auprès de Google Allemagne et a demandé au groupe de retirer ces vidéos.
Certaines d'entre elles sont restées en ligne presqu'un an.
Google Allemagne s'abstient de commenter ces informations pour le moment.
Près de 60 ans après la Shoah, l'Allemagne fait face à une résurgence des idées nazies. Les violences néo-nazies y atteignent leur niveau le plus élevé depuis la réunification du pays en 1990.
PASSERELLE
Source : la newsletter d'Infolive. TV
diffusée le 27 août


Inde-Israël:
des relations plus fortes que jamais

L'Inde était à l'honneur lors des célébrations, organisées par la municipalité de Holon, du soixantième anniversaire de son indépendance et du quinzième anniversaire des relations israélo-indiennes. Les deux pays entretiennent des relations économiques, technologique et humaine de premier ordre. Explications en images.

dimanche, août 26, 2007

DANS QUELQUES HEURES...

L'ARRIVEE
DU DIASPORABLOGJ NOUVEAU
SUR VOTRE ECRAN!
DE VOUS A MOI

L’Edito de DIASPORABLOGJ


LES JUIFS DE FRANCE
PERDENT LEUR LATIN


Ici, la présence d’un membre du Hezbollah libanais, élu du peuple du pays du Cèdre venu participer à une réunion sur la situation de son pays, là une négociation, interminable certes, mais dont le but est, enfin, d’aboutir à la création d’un Etat palestinien dans les trois prochaines années. Ici, Khadafi, l’un d’un des ennemis les plus hostiles de l’Etat d’Israël, redevenu personnalité fréquentable, là des milliers de survivants de la Shoah traités comme quantités négligeables. Ici, un ancien Cardinal de Paris disparaît en laissant, avec force, des traces de son judaïsme lors de la cérémonie de ses obsèques. Là, des spécialistes, la main sur le cœur, promettent un nouvel été chaud, avec d’un côté, un conflit imminent entre la Syrie et Israël – alors qu’on parle plutôt d’une velléité de dialogues entre les deux pays en guerre- ou une répétition du conflit de l’an dernier entre le Hezbollah et l’armée israélienne. Les oiseaux de mauvaises se seraient-ils trompés ou leur prédiction serait-il à usage interne? Toujours est-il que ces noires prévisions, bien heureusement, ne ce sont pas encore produites. Dieu nous en préserve.
Pour couronner le tout, et sans doute, ne pas chercher à contrarier un peu plus une communauté juive française déjà bien éprouvée, le meilleur allié d’Israël, les U.S.A, vient d’apporter une aide sans précédent à cet état, conditionnant cette aide à l’aide qu’ils ont octroyé aux pays du Golfe, plus particulièrement à l'Arabie Saoudite. Preuve plus que probante –en fallait-il une ?- de la dépendance d’Israël vis-à-vis de son mentor américain.
En un mot comme en cent, un monde sens dessus-dessous, un monde en folie. Disons un monde en pleine mutation dans lequel les évènements prévisibles ou imprévisibles se succèdent et se précipitent à la vitesse d’un supersonique. Un train en marche à grande vitesse que les Juifs ont bien du mal à arrêter, ni même à le prendre en marche.
Un film sans fin sur l’histoire de ce monde du XXIè siècle, insensé, insondable qu’ils n’arrivent plus à suivre, ni à saisir. Il semble bien qu’ils aient complètement loupés plusieurs épisodes précédents. Ils en ont tout simplement perdu le fil.

Le duo Sarkozy-Kouchner est-il entrain de trahir la communauté juive en recevant les responsables du Hezbollah au parlement libanais ? Certains commencent à le penser et s’interrogent sur la loyauté du Président de la République sur la question du conflit proche-oriental à l’égard de la communauté ? Pourtant, tant de juifs ont souhaité et soutenu sa victoire ! Quelle ingratitude ! Et, oh ! Surprise ! Pour comble de leur malheur, on apprend que la France va offrir à la Libye, en échange de ses bons et loyaux services qui ont permis, après huit ans de sévices, la libération, au début de cet été, des infirmières bulgares et du médecin palestinien, de quoi se payer une somptueuse centrale nucléaire. Sur la conduite des affaires étrangères de la nouvelle équipe de France, Israël n’a pour l’instant pas eu à manifester, officiellement sa désapprobation, ni, exprimer publiquement du moins, sa moindre divergence. Y aurait-il entre les Juifs de France et la politique gouvernementale israélienne le début d’une fissure ou les Juifs de France, certains d’entre eux, seraient-ils les porte-voix d’une partie du gouvernement israélien ou de l’opinion israélienne ? Un bout d’explication se trouverait dans la première hypothèse. Auquel on pourrait ajouter sa parfaite ignorance du fait étranger. Entre la communauté juive de France et la politique étrangère d’où qu’elle vienne, c’est nuit et brouillard !
Comment réagir, aussi, à l’attitude des Américains dans cette partie du monde alors que les liens, quelque soit la sensibilité politique du Président en exercice, qui unissent Israël aux Etats-Unis, sont de notoriété publique depuis que l’Etat d’Israël est né. Mais à condition que le protecteur américain puisse agir à sa guise, selon ses propres intéressés. Et parmi ses sources d’intérêts le consolidation de ses relations diplomatiques et commerciales avec les pays arabes modérés dont le plus influent d’entre eux, l’Arabie Saoudite.
Quand aux obsèques du Cardinal Lustiger, étranges absences des principaux dirigeants religieuses de la communauté juive et peu de réactions de leur part, si l’on excepte le point de vue dans une page OPINIONS du Figaro du l’ancien Grand Rabbin de Paris, Alain Goldman et celui bien timide et bien tardif réaction de Joël Mergui, Président du Consistoire de Paris.


UN FIASCO !

Que dire de toutes ces opérations, souvent coûteuses, qui visent à aider à la libération des soldats israéliens des mains de leurs geôliers, Hamas ou Hezbollah ! Un fiasco ! Il leur manque vraisemblablement une Cécilia.

On le voit! Le navire juif français est entrain de perdre le Nord et ses occupants leur…latin.

Mais qui, quelle personnalité aura le courage de venir à leur rescousse !

Il serait temps !


Bernard Koch

samedi, août 25, 2007

PASSERELLE
Source : la newsletter d'Infolive.TV

Khaled Meshaal :
« Guilad Shalit est en vie »

Le chef du bureau politique du Hamas, en exil à Damas, est revenu vendredi dans un entretien accordé à CNN, sur la condition du soldat israélien Guilad Shalit, détenu par les Palestiniens de la bande de Gaza depuis de le 25 juin 2006. Selon Meshaal, « Guilad Shalit serait en vie et son état de santé serait bon ». Des propos qui se veulent rassurant quelques mois après l’enregistrement du caporal israélien, envoyé à ses parents et qui dénotait une grande fatigue de la part de Guilad Shalit. Or « si les négociations n’avancent pas en vue de faire libérer le soldat israélien, c’est de la faute d’Israël », a ajouté Meshaal. Pour le chef du mouvement islamiste, les autorités israéliennes « ne feraient pas suffisamment pour faire libérer Guilad Shalit ». Des négociations sous médiation égyptienne se poursuivraient et le Hamas aurait pris contact avec le père de Guilad « pour le rassurer et afin de transmettre au soldat israélien les lunettes de vue qu’il a exigées ».
PASSERELLE
Source : la newsletter du CRIF
diffusée le 24 août


Les combats inter-palestiniens
« plus traumatisants pour les enfants
que l’occupation israélienne »


Courrier international de la semaine du 23 août reproduit un article du site Internet palestinien Miftah qui évoque la situation des enfants palestiniens confrontés aux combats entre factions palestiniennes.
L’auteur de l’article évoque ces «jeunes bouches innocentes qui répètent comme des perroquets les paroles empoisonnées de nos dirigeants, taxant tel ou tel mouvement de « traître », insultant des gens qui, il y a quelques années, auraient pu être leurs amis. »
PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 25 août à 8h 34


Michel Rocard dénonce
la "déshérence de la gauche française"

L'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard affirme dans une interview dans Le Parisien de samedi que "le PS français n'est plus pour un paquet d'années en situation de gouverner".
Il explique qu'il prendra la parole dimanche devant l'université d'été des Gracques - groupe de hauts fonctionnaires de gauche ayant appelé à un rapprochement entre le PS et l'UDF - parce que, "dans la déshérence de la gauche française, il faut des lieux où on pense et cela ne peut pas être dans les partis".

Le Parti socialiste "est né en 1905 sur une ambiguïté qui n'a jamais été levée: il ne sait toujours pas s'il doit accepter l'économie de marché ou s'il veut tout casser", affirme Michel Rocard.
L'ancien Premier ministre de François Mitterrand déplore par ailleurs que son parti ne parle plus de sa "dimension internationale" et "n'ose plus parler de capitalisme", un système qui, selon lui "vit une crise foudroyante et suicidaire à moyen terme pour l'humanité".

vendredi, août 24, 2007

MILLEFEUILLES

L'AVIS DE DIASPORABLOGJ


HENRI RACZYMOW
DIX JOURS « POLONAIS »
Récit

Editions Gallimard
103 pages 11 Euros



A LA RECHERCHE
DE LA POLOGNE JUIVE PERDUE

« Dans ma mémoire familiale, la « Pologne » était un pays que nous avions fui. Que nous n’avions pas seulement quitté….Nous avions fui la « Pologne », en y laissant rien, ni regret ni nostalgie ». Alors s’y rendre, pourquoi faire ? Dans quel but ? « Fouler la terre polonaise me ferait renouer avec le temps d’avant mon temps, mon temps préhistorique, , ma généalogie intime, mon archéologie honteuse, de vieilles couches sédimentaires. Renouer avec d’anciens fils. Renouer le fil. Le fil d’Ariane. M’y retrouver ». Mais aussi « non pas pour apprendre, mais désapprendre ».
Ce voyage auquel nous convie l’auteur de ce récit , Henri Raczymow, n‘est pas un voyage comme les autres. Ni voyage touristique. Ni voyage de complaisance. Ce voyage a tous les airs d’une quête. Une quête de mémoire. « Une quête obsédante de mémoire », écrit-il, dans son récit. Tenter par cette visite impromptue, inopinée, de ce vaste lieu de mémoire encore bien vivace dans la conscience de tout un peuple, de reconstruire, de reconstituer le puzzle dont les morceaux ont été dispersés ou tout simplement, broyés, anéantis par les vicissitudes de l’Histoire et la négation de l’homme.
Ce travail de reconstruction de la mémoire en dix jours prend pour point de départ l’immeuble où habitaient ses grands-parents jusqu’aux années 20, avant qu’ils ne viennent s’installer en France. Puis il poursuit et sillonne, une à une, les rues, ul (diminutif d’ulica, qui signifie « rue » en polonais) de Varsovie, puis de Cracovie, avant de se rendre à l’Umschlagplatz, lieu où l’on rassemblait les Juifs avant de les jeter dans les camps de la mort.
Mais au fil de ce trajet, au fil de ses rencontres, le narrateur fait un sombre constat. A quelque rares exceptions, ici ou là, la « Pologne » a vidé près de mille ans du passé juif de son Histoire. « Un tiers de la population de Varsovie était juif » rappelle l’auteur. Et il poursuit : « Imaginez un tiers de Paris. Et plus tard ce « rien » qu’ils ont laissé derrière eux est devenu moins que rien. Puis survint l’effacement de rien même, avec la guerre ».
C’est si vrai que dans sa pérégrination, l’auteur de « 10 JOURS « POLONAIS » va vite se rendre-compte de la mascarade qu l’attendait dans cette « terre vide », ce pays de « nulle part » pour paraphraser Alfred Jary dans UBU ROI .
Il existe bien à Cracovie un théâtre yiddish, mais entièrement tenu par une compagnie de comédiens non-juifs à l’accent yiddish qui laisse-à-désirer, qui n’a pas d’autres vocations que d’attirer le touriste qui passe. Cette vocation à caractère purement lucrative est aussi celles des restaurants et des pâtisseries des anciens quartiers juifs de Cracovie. Kazimiercz, par exemple, où si ces lieux des plaisirs gourmands portent des noms à consonance juive et les mets rappellent la cuisine juive, c’est un leurre, un guet-apens. « C’est juste bidon. Ces noms ne représentent rien, ni personne. C’est ici pour la couleur locale. Faux noms de fausses personnes aux faux métiers».
A quelques pages de la conclusion du récit, Raczymow vide son sac et son jugement sur cette « Pologne » qui a effacé toute trace juive de sa mémoire est sans appel : « Il y a eu d’autres pays peuplés de Juifs. L’ Espagne par exemple. On peut y parcourir des Juderias, y visiter d’anciennes synagogues. Mais une telle mascarade ? Une telle supercherie ? Un tel trompe-l’œil ? Je ne vois que les Polonais pour l’oser ».
« Vers quelle vérité je me dirige » s’interroge au milieu de son récit, Raczymow. « La vérité, précise-t-il, seul le livre l’établirait. La vérité, c’est le livre ».
Cette vérité est bien la matière centrale de ce livre court, concis, ciselé comme de la broderie d’art. Le sujet est aussi prenant, captivant que le verbe. Deux éléments solidement charpentés dans cette trajectoire de retour au passé. L’un ne pouvant se passer de l’autre. Inséparables. Indissociables. Et même pourrait-on dire complices l’un de l‘autre, tant la langue de Raczymow foisonnante, créative et riche en saveur multiple, se marie aisément avec l’esprit de cette soif de quête absolue de sa propre identité.

De plus en plus rares sont ces œuvres littéraires, aujourd’hui, qui réussissent le subtil alliage de la lettre et de l’esprit, où une espèce de magie met en parfaite harmonie tous les ingrédients qui forment l’esthétique de ces œuvres et rendent au lecteur le plaisir de les lire.
DIX JOURS « POLONAIS » d’Henri Raczymow s’inscrit pleinement dans cette veine-là.
Un livre court, rapide, mais un grand exercice littéraire à la recherche d’une mémoire ensevelie sous les décombres d’un système.


Bernard Koch


CHALEUREUSEMENT RECOMMANDE
PAR DIASPORABLOGJ

jeudi, août 23, 2007

PASSERELLE
Source : la newsletter d'Infolive. TV
diffusée le 23 août


Taux de croissance impressionnant
pour 2007

Avec une croissance qui frise les 7% pour l'exercice en cours, l'Etat d'Israël fait preuve d'une solidité singulière sur le plan économique et ce, malgré la tendance à la baisse des places boursières principales dans le monde ces derniers temps. Retour en images sur une économie qui a fait ses preuves.


Infolive.tv en Jordanie
Tourisme

Le tombeau de Aharon Hacohen, le rocher d’où Moïse fit jaillir la source, Har Névo, ou encore l’antique synagogue de Jerash : les sites Juifs ne manquent pas sur l’autre rive du Jourdain. Notre guide et conteur préféré, Eliahou Atlan en revient justement. Bien connu du public francophone pour ses conférences, ses articles et ses livres érudits (notamment le riche ouvrage sur la ville de Hébron), en matière d’histoire juive et de géographie d’Eretz Israël, Eliahou a toujours de l’inédit et du passionnant à nous conter.
PASSERELLE
Source : la newsletter
de bourdinandco.rmc.fr
en ligne le 23 août



Patrick Gaubert, président de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) et député européen apparenté UMP.
Il était l’un des médiateurs l’année dernière pour dénouer l’affaire de Cachan et propose une réponse européenne au sujet de l'immigration.

Retrouvez son interview audio sur :
http://bourdinandco.rmc.fr/214930/Immigration/
VERSION
DOUBLE


L'AGENCE DE VOYAGE D'AL QAEDA
L'aéroport international de Damas
est la plaque tournante du terrorisme

Par Joseph Lieberman,
Sénateur indépendant du Connecticut,
ex-candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis
Paru le 20 août dans Opinion Journal,
émanation du Wall Street Journal.
Traduit par Albert Soued*, pour www.nuitdorient.com


Enfin, les Etats-Unis sont en progrès significatif contre al Qaeda en Irak. Mais le chemin vers la victoire nécessite de couper son approvisionnement vers l'Irak, via Damas. Grâce à la nouvelle stratégie contre l'insurrection du général David Petraeus et aux aptitudes et à la détermination des soldats américains qui se battent en Irak, al Qaeda a été mis en déroute dans ses ex-fiefs des provinces d'Anbar et de Diyala. Entre temps, la plupart des Irakiens sunnites ont conjugué leurs forces contre al Qaeda, aliénés par la brutalité et les méthodes barbares de leurs anciens alliés.
Comme l'a dit récemment le général Petraeus à propos d'al Qaeda d'Irak "Nous les avons mis hors du coup!" Mais cela signifie que nous devons poursuivre notre pression et notre offensive contre leurs chefs et leur infrastructure à l'intérieur de ce pays. Et nous devons aussi viser avec force les liens qu'ils ont établi avec leur réseau global et condamner les routes que suivent leurs combattants pour venir en Irak.
Une information récemment rendue non secrète révèle combien al Qaeda en Irak dépend pour sa survie du soutien reçu des réseaux extérieurs. Et surtout, comment ce soutien se déverse en Irak, à travers un seul pays, la Syrie.
Al Qaeda d'Irak n'existe que par un réseau de contrebande organisé pour amener chaque mois entre 60 et 80 candidats au suicide venant de divers pays des Proche et Moyen Orient et d'Europe, à travers des "passeurs" en Syrie… Bien que ne représentant que de modestes effectifs, ces "kamikase" islamistes sont un atout vital et stratégique pour les actions de déstabilisation d'al Qaeda qui consistent à tuer d'une façon visible et spectaculaire le maximum de gens, civils ou militaires, dans des attentats massifs, comme on l'a vu récemment dans un village kurde appartenant à la foi minoritaire des yézidis. En fait les autorités militaires américaines estiment que 80/90% des attentas-suicide sont le fait de candidats étrangers qui provoquent la majeure partie des décès dans cette guerre (1). Sans eux, al Qaeda serait certainement éliminée d'Irak.
C'est la raison pour laquelle nous devons interrompre ce flux de candidats au suicide. Cela signifie que nous devons nous intéresser en particulier à la Syrie à travers laquelle transite la majorité des "kamikase". Même les candidats venant de pays frontaliers (Jordanie, Arabie, Koweit) transitent par la Syrie, vu la permissivité du gouvernement de ce pays à l'égard des terroristes. La Syrie refuse de renforcer son système d'octroi des visas de transit à travers son territoire.

Les forces de la coalition ont consacré beaucoup de temps et d'énergie à essayer de protéger la frontière syro-irakienne contre les infiltrations. Mais étant donné la topographie et l'étendue de la frontière, ces efforts semblent pour le moins vains, surtout avec un voisin aussi peu coopératif que la Syrie.
Selon nos services de renseignement, avant de parvenir à la frontière Irakienne, ces "kamikase" étrangers passent généralement par l'aéroport international de Damas. Cet aéroport est devenu ainsi la plaque tournante des terroristes d'al Qaeda au Moyen Orient. C'est aussi le point de passage le plus vulnérable de cette nébuleuse dans sa guerre contre l'Irak et les Etats-Unis.
Soyons sérieux, le président syrien Bashar al Assad ne peut pas prétendre qu'il ne peut pas contrôler efficacement le principal aéroport de son pays, d'autant plus que son régime policier ne subsiste que grâce à un vaste réseau de renseignements et de nombreux services secrets. Personne ne peut croire un seul instant que des terroristes peuvent passent inaperçus à travers l'aéroport de Damas.
Et ce n'est pas la première occasion pour le terrorisme international. Les armes iraniennes à destination de la Syrie et du Hezbollah transitent par cet aéroport, en violation des résolutions du Conseil de Sécurité de l'Onu. Il en est de même des armes à destination des agents d'al Qaeda au Liban….

Il est grand temps de demander à la Syrie d'arrêter de jouer à l'agence de voyage d'al Qaeda pour l'Irak. Lorsque le Congrès se réunira le mois prochain, nous devrions mettre de côté nos différences d'opinion sur la guerre d'Irak et envoyer un message clair au régime syrien. De la même manière que nous l'avons fait au régime iranien le mois dernier. Nous ne pouvons pas accepter le transit des terroristes d'al Qaeda par la Syrie dans leur voyage vers le suicide en Irak. Il faut que cela cesse! Et nous, au gouvernement américain, nous devrions commencer à examiner d'éventuelles mesures de rétorsion contre l'aéroport de Damas, à moins que le gouvernement syrien ne s'en occupe lui-même, et très rapidement.
Nous devons demander aux transporteurs aériens responsables de cesser leurs vols vers Damas International, aussi longtemps que cet aéroport reste le point de transit du terrorisme international. Cet aéroport est aujourd'hui encore desservi par des compagnies non américaines, comme Air France, Alitalia et British Airways. Interrompre le flot de candidats étrangers au suicide du jihad contre l'Irak et la coalition, signifie qu'on réduit sensiblement le nombre d'attentats et de victimes innocentes, assassinées par un ennemi barbare. Au moment où le réseau d'al Qaeda est soumis à une forte pression par les récentes opérations militaires irakiennes et américaines, assécher le flux de "kamikase" mettrait fin à al Qaeda en Irak.

En résumé, pour les Etats-Unis et nos alliés Irakiens, la défaite d'al Qaeda en Irak passe par le bouclage de la "Porte ouverte" aux terroristes, l'aéroport international de Damas. Il est grand temps que la Syrie le fasse!


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Al Qaeda's Travel Agent
Damascus International Airport
is a hub for terrorists.
BY JOSEPH LIEBERMAN,
an Independent Democratic senator
from Connecticut.

August 20, 2007
opinion journal

The United States is at last making significant progress against al Qaeda in Iraq--but the road to victory now requires cutting off al Qaeda's road to Iraq through Damascus.
Thanks to Gen. David Petraeus's new counterinsurgency strategy in Iraq, and the strength and skill of the American soldiers fighting there, al Qaeda in Iraq is now being routed from its former strongholds in Anbar and Diyala provinces. Many of Iraq's Sunni Arabs, meanwhile, are uniting with us against al Qaeda, alienated by the barbarism and brutality of their erstwhile allies.
As Gen. Petraeus recently said of al Qaeda in Iraq: "We have them off plan."
But defeating al Qaeda in Iraq requires not only that we continue pressing the offensive against its leadership and infrastructure inside the country. We must also aggressively target its links to "global" al Qaeda and close off the routes its foreign fighters are using to get into Iraq.
Recently declassified American intelligence reveals just how much al Qaeda in Iraq is dependent for its survival on the support it receives from the broader, global al Qaeda network, and how most of that support flows into Iraq through one country--Syria.
Al Qaeda in Iraq is sustained by a transnational network of facilitators and human smugglers, who replenish its supply of suicide bombers--approximately 60 to 80 Islamist extremists, recruited every month from across the Middle East, North Africa and Europe, and sent to meet their al Qaeda handlers in Syria, from where they are taken to Iraq to blow themselves up to kill countless others.
Although small in number, these foreign fighters are a vital strategic asset to al Qaeda in Iraq, providing it with the essential human ammunition it needs to conduct high-visibility, mass-casualty suicide bombings, such as we saw last week in northern Iraq. In fact, the U.S. military estimates that between 80% and 90% of suicide attacks in Iraq are perpetrated by foreign fighters, making them the deadliest weapon in al Qaeda's war arsenal. Without them, al Qaeda in Iraq would be critically, perhaps even fatally, weakened.
That is why we now must focus on disrupting this flow of suicide bombers--and that means focusing on Syria, through which up to 80% of the Iraq-bound extremists transit. Indeed, even terrorists from countries that directly border Iraq travel by land via Syria to Iraq, instead of directly from their home countries, because of the permissive environment for terrorism that the Syrian government has fostered. Syria refuses to tighten its visa regime for individuals transiting its territory.
Coalition forces have spent considerable time and energy trying to tighten Syria's land border with Iraq against terrorist infiltration. But given the length and topography of that border, the success of these efforts is likely to remain uneven at best, particularly without the support of the Damascus regime.
Before al Qaeda's foreign fighters can make their way across the Syrian border into Iraq, however, they must first reach Syria--and the overwhelming majority does so, according to U.S. intelligence estimates, by flying into Damascus International Airport, making the airport the central hub of al Qaeda travel in the Middle East, and the most vulnerable chokepoint in al Qaeda's war against Iraq and the U.S. in Iraq.
Syrian President Bashar al Assad cannot seriously claim that he is incapable of exercising effective control over the main airport in his capital city. Syria is a police state, with sprawling domestic intelligence and security services. The notion that al Qaeda recruits are slipping into and through the Damascus airport unbeknownst to the local Mukhabarat is totally unbelievable.
This is not the first use of the Damascus airport by terrorists. It has long been the central transit point for Iranian weapons en route to Hezbollah, in violation of United Nations Security Council sanctions, as well as for al Qaeda operatives moving into and out of Lebanon.
Now the Damascus airport is the point of entry into Iraq for most of the suicide bombers who are killing innocent Iraqi citizens and American soldiers, and trying to break America's will in this war. It is therefore time to demand that the Syrian regime stop playing travel agent for al Qaeda in Iraq.
When Congress reconvenes next month, we should set aside whatever differences divide us on Iraq and send a clear and unambiguous message to the Syrian regime, as we did last month to the Iranian regime, that the transit of al Qaeda suicide bombers through Syria on their way to Iraq is completely unacceptable, and it must stop.
We in the U.S. government should also begin developing a range of options to consider taking against Damascus International, unless the Syrian government takes appropriate action, and soon.
Responsible air carriers should be asked to stop flights into Damascus International, as long as it remains the main terminal of international terror. Despite its use by al Qaeda and Hezbollah terrorists, the airport continues to be serviced by many major non-U.S. carriers, including Alitalia, Air France, and British Airways.
Interrupting the flow of foreign fighters would mean countless fewer suicide bombings in Iraq, and countless fewer innocent people murdered by the barbaric enemy we are fighting there. At a time when the al Qaeda network in Iraq is already under heavy stress thanks to American and Iraqi military operations, closing off the supply line through which al Qaeda in Iraq is armed with its most deadly weapons--suicide bombers--would be devastating to the terrorists' cause.
Simply put, for the U.S. and our Iraqi allies, defeating al Qaeda in Iraq means locking shut Syria's "Open Door" policy to terrorists. It is past time for Syria to do so.


*ALBERT SOUED
"QUAND LE MOYEN-ORIENT
VERRA-T-IL LA LUMIERE"
Editions Publibook

mercredi, août 22, 2007

PASSERELLE
Source : la newsletter d'Infolive.TV


Exclusif:
L'unité de sécurité
des Transports Publics,
gilet pare-balles de la nation

Le ministère des Transports, la compagnie Egged et la police israélienne sont farouchement opposés à la décision gouvernementale de faire cesser l'action de l'unité de sécurité des Transports Publics. Une unité qui depuis 2002, a évité de nombreux attentats kamikazes et autres actions terroristes. La journaliste Margot Dudkevitch a accompagné les gardes de sécurité lors de leurs rondes à Jérusalem.

SUR
LABOBINE

L'AVIS DE DIASPORABLOGJ


3 AMIS
Un film de Michel Boujenah
avec
Mathilde Seigner
Pascal Elbé
Kad Mérad


Un humour de potaches


Passer d’un premier film, reconnu par ses qualités, à un deuxième film est, pour un nouveau ou un jeune réalisateur, une tâche pas facile à entreprendre, au demeurant, un exercice toujours plus périlleux. Le second film de Michel Boujenah n’échappe pas à la règle.
Autant « PERE ET FILS » était une œuvre fine, méticuleusement construite, fignolé aux petits oignons, dans lequel le tandem humour-tendresse fonctionnait à merveille, autant le deuxième ouvrage de l’un de nos humoristes préférés, Michel Boujenah, perd l’éclat et le naturel du précédent. Au point d’en perdre l’équilibre. La comparaison entre ces deux films se justifie d’autant plus qu’un point commun les relie : la présence de Philippe Noiret, sa dernière apparition au cinéma.
Sans doute que l’addition des personnalités des trois principaux commédiens, Mathilde Seigner, Kad Mérad et Pascal Elbé, fait que, sur ce coup, la sauce prend moins bien. Ce qui force chacun à jouer sur son propre registre, façon café-théâtre et accentue le trait des personages qu'ils incarnent. Ajoutons à cette constatation un peu amère, un scénario, bien moins inspiré que « PERE ET FILS », tirant trop souvent sur de la grosse ficelle de potaches. Gags téléphonés, dialogues attendus et on obtient, au bout du compte, un film en-deçà de ce qu’on attendait. La déception est d’autant plus grande que les comédiens que Michel Bopujenah a su réunir, on les aime. Ils sont séduisants, attachants, et donnent envie qu’on y croit. L’histoire d’amitié que leur ont concocté Michel Boujenah et Pascal Elbé, si elle part d’un bon sentiment, ne leur permet pas de déployer suffisamment tout leur talent.
Reste qu’il y a bien chez Michel Boujenah, une graine de réalisateur en devenir, entre un Roberto Bengnigni et un Frank Capra.

Un cinéma, où, face à une réalité parfois cruelle, à une société sans pitié, le rêve, l’imagination, finissent par relèver le défi.


Bernard Koch

mardi, août 21, 2007

A NOS INTERNAUTES

DEPUIS SA CREATION A CE JOUR

DIASPORABLOGJ

A PUBLIE 1 500 PAGES SUR DES SUJETS

LES DIVERS DIVERS.

A QUELQUES JOURS
DE SON 2è ANNIVERSAIRE,
DIASPORABLOGJ FRANCHIT
UN NOUVEAU CAP.

PLUS DE DETAILS
DANS MOINS D'UNE SEMAINE.

Bernard Koch
CULTUREZ
-VOUS

PASSERELLE
Source : la newsletter de Commeaucinema.com
distribuée le 15 août



B.O. de luxe pour I’M Not There

Le biopic sur le légendaire Bob Dylan dispose d’un casting royal pour sa bande originale, constituée par des reprises du chanteur américain.Ce long-métrage biographique, dont la direction est assurée par Todd Haynes (Loin Du Paradis), met en scène six personnages interprétant Dylan à différents moments de sa vie. Ce projet est le seul à avoir bénéficié de l’accord du mythique musicien, qui a également abandonné ses royalties pour boucler le budget du film.Si Bob Dylan a donné son approbation à ce biopic, le casting – tant des acteurs que des chanteurs – n’y est sans doute pas étranger. On retrouvera devant la caméra des acteurs de renom : Cate Blanchett, Heath Ledger, Richard Gere, Julianne Moore, Christian Bale ou encore Charlotte Gainsbourg (également chanteuse pour la B.O.). Et pour la musique, un grand nombre d’artistes prestigieux avec entre autre Sonic Youth, Cat Power, Eddie Veder (Pearl Jam), Jack Johnson, the Black Keys ou encore Yo La Tengo.Pour l’enregistrement de cet album, les artistes ont créé une nouvelle formation musicale, The Million Dollar Bashers. Le groupe est constitué de Steve Shelley (Sonic Youth), Tom Verlaine (Televison), Nels Cline et Smokey Hormel (Wilco), John Medeski et Tony Garnier.L’album, qui compte 34 titres, dont beaucoup sont interprétés par The Million Dollar Bashers, sortira aux Etats-Unis le 31 octobre, tandis que le film – présenté en compétition au Festival de Venise à la fin du mois d’août – sera sur les écrans nord-américains le 21 novembre. Pour le moment, aucune date de sortie n’a encore été précisée pour la France.

lundi, août 20, 2007

PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 20 août à 21h 52



François Fillon en Martinique
et Guadeloupe mercredi et jeudi


PARIS (Reuters) - Le Premier ministre, François Fillon, ira mercredi et jeudi en Martinique et en Guadeloupe, touchées par l'ouragan Dean.
Le Premier ministre se rendra dans les zones affectées par le passage de l'ouragan avec le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, Christian Estrosi, lit-on dans un communiqué de Matignon.
Christian Estrosi, qui a passé le week-end sur place, a évalué le montant des dégâts entre 170 et 250 millions d'euros, tout en restant prudent sur la facture finale des intempéries qui ont détruit en grande partie les plantations de bananes.
Interrogé sur France Inter, il a déclaré que l'Etat ne laisserait personne "au bord du chemin".

Quelque 190 maisons ont été détruites et 4.000 endommagées, la plupart de ces dernières ayant perdu leur toiture, a-t-on appris auprès de la préfecture de la Martinique.
Environ 800 personnes sont hébergées dans des structures municipales, tandis que les autres sinistrés ont été accueillis par des proches, a-t-on précisé.
EDF a annoncé dans un communiqué que l'électricité avait été rétablie pour la moitié des 180.000 clients affectés par des pannes de réseau en Martinique.
L'entreprise "se fixe pour objectif de rétablir 70% des foyers encore privés d'électricité d'ici la fin de la semaine et la quasi-totalité en fin de semaine prochaine", poursuit le communiqué.
France Télécom a annoncé de son côté que 50.000 clients étaient toujours privés de ligne téléphonique fixe en Martinique.
Dans un communiqué, l'opérateur annonce également l'arrivée de techniciens supplémentaires sur l'île ainsi que de milliers de poteaux et de dizaines de groupes électrogènes.
Le gouvernement a décidé d'enclencher la procédure de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, qui permettra aux particuliers ayant souscrit un contrat d'assurance de dommages d'être indemnisés rapidement.
Après avoir fait neuf morts dans les Caraïbes, dont deux en Guadeloupe et Martinique, l'ouragan Dean devrait s'abattre mardi sur les côtes mexicaines.
PASSERELLE
Source : la newsletter d'Infolive. TV
diffusée le 20 août

Rentrée scolaire houleuse à Sderot

Dans moins de deux semaines, les écoliers vont reprendre le chemin de l'école. Mais cette rentrée s'avère problématique dans les villes du nord d'Israël, régulièrement touchées par des tirs de roquettes kassam, notamment à Sderot. Malgré la décision de la Cour de Justice de sécuriser toutes ces écoles d'ici le premier septembre, seules quatre écoles sur neuf le sont à Sderot. Dans certains cas, les écoliers devront retourner dans des écoles sécurisées en partie seulement: certaines salles de classes mettent les élèves à l'abri des tirs de roquettes, d'autres ne sont absolument pas sécurisées. Les élèves de ces secondes salles de classe doivent aujourd'hui se rendre en hâte dans les premières, dès que retentit une alerte. Ils disposent pour cela de 15 secondes... un laps de temps qui ne leur laisse pas nécessairement le temps d'aller d'une salle à l'autre. L'association de parents d'élèves de Sderot a envoyé une lettre au ministre de l'Education, menaçant de lancer dans les écoles, "une grève qui durera aussi longtemps que la situation n'aura pas changé".

PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 20 août 9h 27


Israël autorise la reprise
de l'approvisionnement
de fioul pour la bande de Gaza

Le terminal de Nahal Oz, où transitent les approvisionnements en fioul utilisé pour produire une partie de l'électricité de la bande de Gaza, a été réouvert, dimanche 19 août, selon un porte-parole de l'armée israélienne. Il avait été fermé jeudi "pour des raisons de sécurité", provoquant de nombreuses coupures de courant.

Selon le général Nir Press, chef de l'unité de liaison pour la bande de Gaza, la faute de ces coupures revient aux Palestiniens, qui "n'ont pas renouvelé à temps leurs réserves auprès de la compagnie privée israélienne Dor Allon qui les fournit en carburants" à hauteur de 70 %.
Après avoir arrêté trois des quatre générateurs de sa centrale, Rafiq Maliha, directeur de la compagnie d'électricité palestinienne, avait averti qu'un "arrêt total de la production d'électricité" était à prévoir dimanche matin si l'approvisionnement en fioul n'était pas rétablit.

dimanche, août 19, 2007

PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 19 août à 21h 22


Les USA vont entraîner
la garde présidentielle palestinienne

WASHINGTON (Reuters) - Des responsables de la sécurité américaine commenceront cette année à entraîner la garde présidentielle palestinienne afin de soutenir le gouvernement du président Mahmoud Abbas, a annoncé dimanche le département d'Etat.
En vertu d'un accord signé ce mois-ci par la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice et le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, des officiers de la garde présidentielle suivront des stages de formation et effectueront des exercices liés à la protection des personnalités publiques sous la férule du Bureau de la sécurité diplomatique du département d'Etat.

Rice s'est rendue début août en Cisjordanie, six semaines après la prise de contrôle de la bande de Gaza par les islamistes du mouvement Hamas, pour donner des assurances à Abbas et à son gouvernement lié au Fatah, ainsi que pour militer en faveur de la tenue cette année d'une conférence pour la paix au Proche-Orient.
L'entraînement des membres de la garde présidentielle, qui interviendra entre l'automne prochain et le début de 2008, s'inscrit dans les efforts de Washington et de la communauté internationale pour renforcer les milieux de la sécurité palestiniens et stabiliser la situation intérieure, indique le département d'Etat.
L'administration Bush a promis environ 80 millions de dollars pour les forces de sécurité palestiniennes.
BONNESFEUILLES


ALBERT SOUED

QUAND LE MOYEN-ORIENT
VERRA-T-IL LA LUMIERE?

Editions Publibook*
26 Euros


Albert Soued est connu des internautes. Chaque semaine, depuis plusieurs années, il envoie à des milliers d'exemplaires à travers le monde sa newsletter. On y trouve une sélection des meilleures signatures de la presse anglophone traduite en français. Un vrai travail de fourmi et une traduction au plus près de la version originale comme vous pourrez le constater dans la page qui suit celle-ci.Dans quelques semaines, Albert Soued publie un ouvrage de réflexion sur le Proche-Orient compliqué et ses retombées sur la région.Sans concession, mais sans polémique. En observateur fort avisé et réfléchi! Il nous avait déjà fait l'honneur, en juin dernier, de nous prêter en avant-première, la 4è de couverture. Nous remercions Albert Soued de nous avoir autorisé au moment de sa sortie en librairie, à publier, en exclusivité dans un média juif, quelques bonnes feuilles de son ouvrage qui nous vous feront découvrir en deux parties.

La première vous sera présentée en troisième paragraphe de cette page, juste après la présentation ci-dessus du livre. La seconde sera en ligne ce week-end. Les deux parties regroupées, vous pourrez les retrouver dès la fin de la semaine prochaine sur Diasporablog qui s'offrira, alors, un nouvel habillage permettant plus d'inter-activités grâce aux nouvelles fonctionnalités qu'il proposera aux internautes qui nous rejoindrons.


Plus de détails dans quelques jours.

Lancement de Diasporablog, newlook, nouvelle adresse, jeudi 23 août dans la journée.

B. K.



Quand le Moyen-Orient verra-t-il la lumière ?














Organisés autour de dix chapitres – sur la terreur, la désinformation, l’arabité, les erreurs et les désillusions, l’ONU et l’Irak, notamment – Albert Soued recueille aujourd’hui des articles qu’il a écrits parfois pendant la première Guerre du Golfe et jusqu’en 2006. Quelquefois livrés tels quels, souvent réactualisés, ils prouvent que le Moyen Orient connaît les mêmes problèmes depuis vingt ans et que l’Occident est loin d’apporter des solutions convaincantes et efficaces. Loin de l’hypocrisie ambiante, quitte à donner un coup de pied dans la fourmilière onusienne, il nous dévoile ses pensées, ses opinions, toujours argumentés, toujours justifiés. Lui ne fera naître aucune polémique, mais sera sûrement à l’origine de nombreux débats.Fin connaisseur de la Bible, Albert Soued est aussi un analyste avéré et un témoin intransigeant de la situation au Moyen-Orient depuis 1990. Dans son nouveau livre, il décrypte des problèmes que beaucoup seraient prêts à oublier et révèle au grand public des faits avérés que quelques-uns préfèreraient garder secrets. Subtil et sans langue de bois, précis et argumenté, peut-être polémique maisjamais offensant, un livre qui alterne articles de fond et enquêtes d’investigation. Pour enfin mieux comprendre une crise qui trouve ses racines avant les années 1990 et menace toujours plus de s’amplifier.


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QUAND LE MOYEN-ORIENT VERRA-T-IL LA LUMIERE ?
EXTRAITS

1ère PARTIE


DANGER ! L'IMAGINATION DEPASSE LA RAISON

Le 20 décembre 2006

Ahmed Sheikh est le rédacteur en chef de la télévision par satellite Al Jazeera qui émet de Doha à Qatar dans le monde entier. Il est d'origine palestinienne et il a été interviewé récemment par Pierre Heumann, un journaliste de l'hebdomadaire suisse Die Weltwoche.
En substance, il affirmait que la création de l'état d'Israël était à l'origine du non développement économique du monde arabe, de la disparition de ses classes moyennes, de son manque d'écoles et d'hôpitaux, de sa non évolution démocratique etc…bref de tous les maux qui affectent ce monde. Et la raison qu'il a invoquée n'a rien de rationnel. "L'existence d'un état juif prospère et fort heurte l'ego arabe et le paralyse dans son élan vers le développement". (1)
Ce qui est inquiétant c'est que, prisonnier de sa culture et de l'éducation reçue, ce responsable d'un grand média arabe, au lieu de décrire objectivement la réalité du terrain, nous sert la rengaine du "bouc émissaire".

Depuis la déclaration Balfour en 1917, préconisant la création d'un état Juif en Palestine-Jordanie, les médias arabes locaux ont commencé petit à petit à se déchaîner contre leurs voisins juifs provoquant même des pogroms en 1927, 1929 et 1936. Depuis la renaissance de l'état d'Israël en 1948, le ton est monté progressivement jusqu'à des niveaux qui peuvent être considérés aujourd'hui comme intolérables en Occident. Il faut ajouter à cela l'avilissement du Juif dans l'éducation donnée dans les écoles arabes, sans parler des madrassas et des sermons du vendredi. Pour l'arabe de la rue, aujourd'hui, le Juif et, en particulier le Juif israélien, est un non-être, une vermine à écraser ou le Mal à éradiquer (2). Le summum est atteint par un non-arabe qui s'est érigé en défenseur de l'Islam, Mahmoud Ahmedinejad, président iranien qui vient de réunir un forum antisémite et antisioniste mettant en doute la réalité de l'Holocauste Hitlérien (3). Une façon de prendre le relais du monde arabe dans celui de l'Islam non arabe et y diffuser encore plus fort la haine antijuive. Dans le but d'assouvir de noirs desseins à terme.


*www.publibook.com
BONNESFEUILLES

QUAND LE MOYEN ORIENT
VERRA-T-IL LA LUMIERE?

un livre d'Albert Soued
Editions Publibook*



2è Extrait

Chapitre 6
CHRONIQUE D'UNE GUERRE D'USURE
2000-2002

RETOUR D'ISRAËL

8 décembre 2000

Cette synthèse est personnelle; elle découle d'une lecture attentive du Jerusalem Post et de Haaretz depuis plusieurs mois et de l'écoute d'une cinquantaine de personnes sur place pendant près d'un mois, allant du président de l'Etat ou du chef d'Etat Major au citoyen ordinaire qu'il soit à Tel Aviv, à Gilo, à Kiryat Shmona ou à Efrat.


Le premier ministre Barak

Beaucoup de gens du peuple et même parmi ses proches ne comprennent rien à sa stratégie, ni même au but réel poursuivi. Il donne des dates limites ou des ultimatums qu'il ne peut respecter. Ses tergiversations et ses volte-face donnent l'impression qu'il ne sait pas où il va. De deux choses l'une: ou bien sa façon de faire est volontaire "pour tromper l'ennemi" en termes militaires, l'écran de fumée servant à cacher un dessein secret, ou bien c'est un homme indécis, très peu sûr de lui, subissant les influences contradictoires dans son parti. Dans les deux hypothèses, l'homme du peuple est dérouté car il ne comprend pas les finasseries et les calculs politiques d'un haut gradé de l'armée. Le premier ministre n'obtient ni la cohésion, ni l'adhésion d'une nation difficile à gouverner. Le pays manque sérieusement de leadership, en ces moments difficiles sinon cruciaux. Beaucoup sont d'accord pour penser que la vie politique ne peut être confiée toujours à un militaire aussi gradé qu'il fût.


L'armée

Les militaires semblent très motivés malgré les déboires enregistrés depuis quelques années.
En effet un manque de cohésion et de coordination dans l'armée a entraîné de sérieux accidents et une mise en échec devant des groupes terroristes. De ce fait l'armée a perdu une partie de sa crédibilité en tant que force de dissuasion dans la région. Ceci s'ajoute à un départ précipité du Liban qui a été interprété comme une faiblesse.
Le chef d'Etat Major Mofaz semble être un bon gestionnaire. En effet, il a consacré son temps à réorganiser et à moderniser l'armée. Celle-ci est prête à toutes les éventualités. Elle a réussi à contenir la guerre d'usure, avec des pertes militaires limitées.


Les partis

Les élus et les responsables politiques semblent plus intéressés par leur avenir personnel que par celui du pays. La mentalité pionnière serait révolue. Elle subsiste pourtant dans certains coins, cités ci-dessous. L'esprit de clan règne. L'ouverture d'une période électorale de six mois ou plus, dans des circonstances dramatiques pour la nation, semble indécente. La confusion s'est installée dans la démocratie, au point qu'un député arabe siégeant à la Knesset (Hashem Mohamed) ose écrire "un pays aussi plein de contradictions est condamné à disparaître!"

*www.publibook.com


Retrouvez les deux extraits rassemblés sur http://www.diasporablog.unblog.fr/
le blog multimédia que nous lançons jeudi 23 août dans la journée.

samedi, août 18, 2007

PASSERELLE
SOURCE : rue89.com
en ligne le 17 août


L'Egypte, porte d'entrée vers Israël
pour les réfugiés soudanais
Par Stéphanie Floray (Journaliste) 15H45 17/08/2007


(Du Caire) Condamnés à vivre en marge d’une société hostile, de plus en plus de réfugiés du Darfour tentent de quitter clandestinement l’Egypte pour Israël. Parfois au péril de leur vie.
Pour Ekhlas, le "voyage" aura duré 35 jours. L’espoir d’une "vie meilleure", à peine quelques heures. Réfugiée au Caire depuis trois ans pour fuir le massacre de sa famille au Darfour, elle décide un soir de juillet de rejoindre clandestinement Israël, avec son mari et ses enfants. "On a traversé l’Egypte dans une vieille 504, cachés sous des couvertures. Au moment de passer, mon fils s’est blessé et est resté coincé. Mon mari a continué le chemin. Moi et ma fille avons repassé la frontière dans l’autre sens. Je ne pouvais pas abandonner mon fils", raconte-t-elle. A peine le temps d’apercevoir au loin les lumières d'Israël, que la police égyptienne les arrête: interrogatoire, jugement militaire. Condamnée d’abord à un an de prison et 300 euros d’amende, Ekhlas a finalement pu revenir au Caire après 25 jours de captivité. Avec ses enfants, mais sans son mari. Lui, a échappé aux autorités israélienne et est désormais entre les mains de l’ONU.
En quelques mois, ces expéditions clandestines vers la Terre promise sont devenues quotidiennes. Depuis juin, ils seraient près de 400 à avoir rejoint Israël, contre seulement 60 en 2006. Tandis qu’au moins 220 africains, en majorité originaires du Darfour, ont été arrêtés à la frontière égyptienne depuis début juillet, selon le gouvernement. Certains, comme Ekhlas ont regagnés le Caire, beaucoup sont toujours détenus. Une rumeur serait à l’origine de cet afflux soudain. Dans les rues, on raconte qu’une centaine de soudanais ont trouvé un travail dans la station balnéaire d’Eilat. "On nous parle de leur salaire, de leur bonheur, on nous dit que les soldats israéliens nous aident à passer. J’ignorais que ce serait si difficile", avoue Ekhlas, dans son modeste appartement de la périphérie du Caire.

En théorie, les Soudanais ont le droit de travailler
Pourtant, depuis juillet, au moins quatre candidats au départ seraient morts aux portes du Sinaï, victimes de tirs ou passages à tabac de la police égyptienne. Selon Gasser Abdel Razek, directeur du bureau régional de Human Rights Watch au Caire, "ce drame est symptomatique de la façon dont sont traités les réfugiés africains et en particulier les soudanais. Ce n’est pas la première fois qu’il y a des morts." Le 30 décembre 2005, une manifestation de réfugiés regroupés depuis des mois dans un parc, à quelques pas du siège du Haut commissariat aux réfugiés, est dissoute par la police. Bilan: 26 morts. Ils protestaient contre la décision du HCR d’annuler tous les entretiens destinés à statuer sur le sort des demandeurs d’asile, suite aux accords de paix passés au Sud Soudan. Pour beaucoup, cette décision met un terme brutal à leur dernier espoir: être reconnus comme réfugié en Egypte pour obtenir ensuite l’asile dans un pays tiers.
"Quand on arrive ici, on ne pense pas y rester. J’ai fait une demande il y a quatre ans pour aller vivre en Australie. Mais j’attends toujours d’être entendu", regrette Abaker, originaire du Sud Soudan. Selon un rapport publié en juillet 2006, par le Centre d’études sur les réfugiés et les migrations forcées de l’Université américaine du Caire, l’Egypte compte entre 120 000 et 150 000 africains ayant fui leur pays. Parmi eux, 37 000 sont recensées comme réfugiés (dont 75% de Soudanais), mais seuls 1% peuvent espérer trouver une place d’accueil à l’étranger. La plupart, sont condamnés à vivre aux marges d’une société hostile, qui les considère comme des concurrents, dans un contexte économique et démographique déjà très délicat. "L’Egypte a signé la convention de 1951 sur les réfugiés, mais imposé des restrictions, notamment sur l’accès au travail, aux soins et à l’éducation, explique Tarek Mahrous, avocat dans une association d’aide aux réfugiés. D’autres accords existent, mais il manque des lois pour les appliquer. En théorie, les Soudanais ont le droit de travailler, mais ils sont considérés étrangers, et doivent fournir un contrat de travail. Or très peu d’entreprises en délivrent ici."

"Malheureusement cela génère beaucoup de racisme"
Beaucoup pointent l’absence de politique claire du gouvernement, qui laisse leur sort aux mains de l’ONU. Le père Simon, responsable de l’église de Sakakini qui vient en aide aux réfugiés, tempère: "Le pays est asphyxié par un taux de chômage d’au moins 30%, les écoles publiques sont pleines à craquer, les hôpitaux aussi. C’est difficile pour tout le monde. Malheureusement cela génère beaucoup de racisme." Même si le discours officiel éyptien a tendance à le nier. La semaine dernière une des enseignantes de l’école de Sakakini, a décidé de partir en Israël, elle aussi. "On l’appris le lendemain et depuis on n’a plus de nouvelles", raconte le père Simon. Pourtant, ici, tous savent désormais le danger qu’ils courent. "Israël et le Soudan sont des pays ennemis. Si tu pars là-bas tu ne reverras pas ta famille, et tu as toutes les chances de te retrouver en prison", estime James, enseignant.
Devant ce drame humanitaire qui se joue à leurs frontières, l’Egypte et Israël tergiversent. Si Olmert a promis d’étudier le cas des 1 200 clandestins soudanais sur son sol, il prévoit aussi de renvoyer les nouveaux migrants en Egypte. Or, Le Caire s’oppose à leur retour. "Heureusement, la société civile israélienne commence à plaider en leur faveur. Il faut espérer que le gouvernement va finir par s’adoucir", estime le père Simon.
Correction 17/08/2007: corrigé Israël à la place de Tel Aviv au deuxième paragraphe.
TOUS
SOLIDAIRES

PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 18 août


Les Antilles, frappées par Dean,
appellent à l'aide


Le président Sarkozy a promis samedi l'aide de l'Etat aux victimes de l'ouragan Dean en Guadeloupe et en Martinique, où les plantations de bananes, de canne à sucre, le réseau électrique et l'habitat précaire ont connu des dommages sans précédent depuis plus de 20 ans.
L'Union des producteurs de bananes des deux îles, principale activité agricole locale, a estimé les dégâts entre 100 et 120 millions d'euros et réclamé des crédits pour relever les plantations.

Le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer Christian Estrosi s'est rendu samedi en Martinique, où il devait annoncer les premières mesures d'urgence.
"Je veux sans attendre exprimer à chacun d'entre vous ma profonde sympathie et mon soutien personnel. Je veux aussi que vous sachiez que l'Etat sera présent à vos côtés car la France de métropole et la France d'Outre-mer constituent une unité indivisible", dit le président dans un message aux habitants de Guadeloupe et Martinique, diffusé par son cabinet.
"Nous partageons, ensemble, les joies comme les peines. La solidarité nationale s'exercera donc pleinement à votre égard", ajoute-t-il. Le locataire de l'Elysée devait rentrer dans la soirée à Paris après deux semaines de vacances aux Etats-Unis et a prévu de réunir ses principaux ministres lundi.
Eric de Lucy, président de l'Union des producteurs de bananes des deux îles, a demandé dimanche sur France info l'aide de l'Etat en jugeant les ravages dramatique pour les planteurs.
"Ce sont des conséquences considérables pour ce secteur économique, puisqu'il ne reste plus un seul pied de banane debout en Martinique, et que la bananeraie est touchée à plus de 80% en Guadeloupe", a-t-il assuré.
Le secteur - 15.000 à 18.000 emplois selon les sources, est le premier employeur privé des Antilles - est soutenu financièrement par l'Union européenne dans le cadre de la politique agricole commune et tente depuis plusieurs années d'enrayer une crise.
Les bananes des Antilles fournissent environ 10% du marché communautaire, selon des chiffres publiés en 2006. Selon Eric de Lucy, il faudra sept mois pour revenir en production, et plus longtemps pour retrouver son potentiel de 300.000 tonnes annuelles.


DEUXIÈME MORT

Outre les plantations de bananes, Dean a fait deux morts et six blessés. Une femme de 76 ans a été découverte morte à son domicile samedi, ont rapporté des médias.
La veille, un homme de 90 ans avait déjà été retrouvé à son domicile, décédé d'une crise cardiaque à son domicile.
Le cyclone a détruit environ 70% des plantations de canne à sucre et gravement endommagé le réseau électrique et l'habitat précaire de l'île, selon un bilan établi vendredi soir.
Selon Météo France, les rafales les plus fortes de Dean, devenu un ouragan de catégorie 3, ont atteint 200 km/h sur l'île. Il s'est éloigné des côtes martiniquaises en milieu d'après-midi vendredi pour poursuivre sa route dans la mer des Caraïbes en direction de la Jamaïque.
Plusieurs dizaines de milliers de foyers restaient privés d'électricité dimanche, l'alimentation de l'île ayant été presque totalement coupée au plus fort de l'ouragan.
Si les constructions en dur de la Martinique ne semblent pas avoir trop souffert du cyclone, l'habitat précaire, où vit toujours une part importante des 400.000 habitants de l'île, est très gravement endommagé en Martinique.
Quelque 2.450 fonctionnaires ont été mobilisés pour organiser les secours et déblayer les routes bloquées.

Soixante pompiers militaires sont partis samedi matin de Paris ainsi que 30 pompiers des Alpes-Maritimes.
L'île voisine, la Guadeloupe, devait de son côté envoyer 65 pompiers. Elle a été touchée plus faiblement par l'ouragan qui y a néanmoins privé d'électricité 10.000 foyers.
Un numéro vert d'information, le 0 800 836 019, a été mis à la disposition des familles par le gouvernement.

vendredi, août 17, 2007

PASSERELLE
Source : lefigaro.fr en ligne le 17 août


Les États-Unis renforcent
leur aide militaire à Israël


L'État hébreu va bénéficier d'un coup de pouce de près d'un quart des subsides versés par les États-Unis.

Revers de la médaille : l'influence déjà envahissante du grand allié américain augmente encore.

TRENTE milliards de dollars : c'est le pactole qu'Israël va recevoir sous forme de dons durant la prochaine décennie au titre de l'aide militaire américaine. Selon un protocole d'accord signé hier à Jérusalem, l'État hébreu va en effet bénéficier d'un coup de pouce de près d'un quart des subsides versés par les États-Unis.
En échange de ce cadeau de George W. Bush, Ehoud Olmert, le premier ministre, s'est engagé à ne pas tenter de faire échec à un mégacontrat de 20 milliards de dollars de ventes d'armes sophistiquées américaines à l'Arabie saoudite, tels des missiles air-air ou des bombes « intelligentes » guidées au laser.
Revers de la médaille : cette générosité accroît l'influence déjà envahissante du grand allié américain. Un exemple : sous la pression de Washington, Amos Yaron, le directeur général du ministère de la Défense, avait été contraint à la démission en août 2005 après la signature d'un contrat militaire avec la Chine, qui avait déplu au Pentagone. Selon une nouvelle procédure mise en place depuis pour éviter ce genre « d'incident », Israël doit désormais présenter des demandes préalables aux États-Unis pour ses exportations d'armes, autrement dit obtenir une permission, alors que l'État hébreu fait partie du peloton de tête dans le monde pour ce secteur.
Le bilan général est toutefois loin d'être négatif. Si les entreprises israéliennes d'armement sont bridées par Washington, elles sont aidées à l'exportation. Plus d'un quart de l'aide des États-Unis va servir à passer des commandes de l'armée israélienne auprès d'entreprises locales tandis que les trois quarts restants serviront à financer des achats auprès de groupes américains. Au total, depuis sa création en 1948, l'État hébreu a perçu 84 milliards de dollars dont une cinquantaine de milliards entièrement sous forme de dons au titre de la seule aide militaire.
Ces sommes ne comprennent pas les prêts à taux bonifiés ni les généreuses garanties bancaires accordées ces dernières années par le Trésor américain, qui ont permis à l'État hébreu de lever des emprunts dans de très bonnes conditions. Par tête d'habitant, chaque Israélien perçoit 340 dollars par an sur le compte de l'Oncle Sam.


«Un investissement pour la paix»

« Il existe effectivement une certaine dépendance d'Israël envers les États-Unis », admet Dany Ayalon, ancien ambassadeur israélien à Washington, au vu de ces chiffres. Selon lui, l'État hébreu constitue toutefois le meilleur atout « pour assurer la stabilité au Moyen-Orient et défendre ainsi les intérêts des Américains dans la région ». Une analyse que partage Nicolas Burns, le numéro trois du département d'État qui a signé le protocole d'accord à Jérusalem.
« Ces 30 milliards de dollars représentent un investissement pour la paix qui n'est possible que si Israël est fort », a souligné le diplomate américain en évoquant la nécessité de contrer l'Iran et son programme nucléaire ainsi que ses alliés de l'« axe du mal » : la Syrie, le Hezbollah libanais, les islamistes palestiniens du Hamas et du Djihad islamique ainsi que les groupes armés sunnites anti-américains en Irak. En d'autres termes, il s'agirait d'un donnant donnant.
CULTUREZ-VOUS


PASSERELLE

Source : la newsletter d'EVENE.FR

diffusée le 17 août



VILLA EPHRUSSI
DE ROTHSCHILD*

06230 Saint-Jean-Cap-Ferrat



Les fées se sont penchées sur le berceau de Béatrice de Rothschild. Fille du baron Alphonse de Rothschild, elle grandit dans le luxueux château de Ferrières, entourée des collections d'oeuvres d'art de son grand-père James. En 1883, elle épouse Maurice Ephrussi issu d'une famille de banquiers et de collectionneurs. Un de ses cousins, Charles Ephrussi, mécène les impressionnistes. En 1905, la baronne achète sept hectares de terre sur la partie la plus étroite de la presqu'île de Saint-Jean-Cap-Ferrat. De tous côtés, on voit la mer, et elle décide que sa villa et ses jardins seront comme le pont d'un paquebot ! Sept ans de travaux furent nécessaires pour créer les jardins à l'exubérance inouïe : jardin à la française, roseraie, jardin espagnol, japonais ou encore exotique. Excentrique (elle adore le rose et n'hésite pas à en être habillée de la tête au pied) , exigeante et impérieuse, elle fatigue pas moins de dix architectes et modifie sans cesse la villa. C'est pour cela qu'elle présente des influences du monde entier ; ici Venise, Florence, là le Moyen Age ou un patio espagnol ! La construction s'achève en 1912 et la villa 'Ile de France' devient le lieu de toutes les fêtes de la Riviera. Les salons et appartements privés de la villa présentent dans l'atmosphère d'une demeure habitée, les oeuvres d'art de grande qualité que Béatrice Ephrussi a rassemblées tout au long de sa vie, témoignant de son goût pour l'art et les voyages. Le Siècle des Lumières y est prépondérant avec notamment le salon Louis XVI aux boiseries provenant de l'Hôtel de Crillon à Paris ou le salon Fragonard aux peintures galantes. Outre le décor et les meubles prestigieux, la baronne a constitué une collection rarissime de porcelaine de Sèvres et de Vincennes. Pied de nez de l'excentrique propriétaire, le salon des singeries aux peintures de Huet et les statuettes en Meissen des singes musiciens, évoquent avec malice l'absurdité humaine et la comédie des apparences. Folle de ce lieu, elle séjourna peu dans ce palazzino, et n'y habita plus du tout après la mort de son mari, en 1916, préférant alors ses résidences de Monte-Carlo. Elle s'éteint en 1934 à l'âge de 75 ans, léguant sa propriété à l'académie des Beaux-Arts.



Les anecdotes
L’extravagante amirale BéatriceElle voulut que sa villa et ses jardins soient comme le pont d'un paquebot, ils le furent ! De la loggia, l'amirale Béatrice pouvait même surveiller son équipage de trente jardiniers, qu'elle faisait coiffer de bérets à pompon rouge !


Une joueuse invétérée

Grande joueuse au casino de Monte-Carlo, Béatrice de Rothschild y perdit des sommes astronomiques. C'est en venant souvent à Monaco et pour se rapprocher des tables de jeux qu'elle trouva le terrain de la villa à bâtir.




EVENEMENT EN COURS


Festival les Azuriales
[Classique & Opéra]

du 16/08/2007 au 28/08/2007

Le festival d'opéra 'Les Azuriales' qui aura lieu du 16 au 28 août 2007 à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Créé en 1997 par Sarah Holford, juriste britannique amoureuse d'opéra, ce festival inspiré des festivals d'été anglais se déroule dans le patio[...]
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*Villa Ephrussi de Rothschild

Villa et Jardins Ephrussi de Rothschild

6230 Saint-Jean-Cap-Ferrat

Tel : 04.93.01.33.09


Tarifs : Jusqu'à 9,50 euros