"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mercredi, août 22, 2007

SUR
LABOBINE

L'AVIS DE DIASPORABLOGJ


3 AMIS
Un film de Michel Boujenah
avec
Mathilde Seigner
Pascal Elbé
Kad Mérad


Un humour de potaches


Passer d’un premier film, reconnu par ses qualités, à un deuxième film est, pour un nouveau ou un jeune réalisateur, une tâche pas facile à entreprendre, au demeurant, un exercice toujours plus périlleux. Le second film de Michel Boujenah n’échappe pas à la règle.
Autant « PERE ET FILS » était une œuvre fine, méticuleusement construite, fignolé aux petits oignons, dans lequel le tandem humour-tendresse fonctionnait à merveille, autant le deuxième ouvrage de l’un de nos humoristes préférés, Michel Boujenah, perd l’éclat et le naturel du précédent. Au point d’en perdre l’équilibre. La comparaison entre ces deux films se justifie d’autant plus qu’un point commun les relie : la présence de Philippe Noiret, sa dernière apparition au cinéma.
Sans doute que l’addition des personnalités des trois principaux commédiens, Mathilde Seigner, Kad Mérad et Pascal Elbé, fait que, sur ce coup, la sauce prend moins bien. Ce qui force chacun à jouer sur son propre registre, façon café-théâtre et accentue le trait des personages qu'ils incarnent. Ajoutons à cette constatation un peu amère, un scénario, bien moins inspiré que « PERE ET FILS », tirant trop souvent sur de la grosse ficelle de potaches. Gags téléphonés, dialogues attendus et on obtient, au bout du compte, un film en-deçà de ce qu’on attendait. La déception est d’autant plus grande que les comédiens que Michel Bopujenah a su réunir, on les aime. Ils sont séduisants, attachants, et donnent envie qu’on y croit. L’histoire d’amitié que leur ont concocté Michel Boujenah et Pascal Elbé, si elle part d’un bon sentiment, ne leur permet pas de déployer suffisamment tout leur talent.
Reste qu’il y a bien chez Michel Boujenah, une graine de réalisateur en devenir, entre un Roberto Bengnigni et un Frank Capra.

Un cinéma, où, face à une réalité parfois cruelle, à une société sans pitié, le rêve, l’imagination, finissent par relèver le défi.


Bernard Koch

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