"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, janvier 31, 2009

GAZA,
ETAPRES?
Source : levif.be en ligne le 31 janvier


Contrebande d'armes vers Gaza:
l'Egypte installe des caméras



L'Egypte a installé des caméras de surveillance le long de sa frontière avec la bande de Gaza, pour lutter contre la contrebande d'armes vers le territoire palestinien, a indiqué samedi un responsable égyptien de la sécurité.

La lutte contre les tunnels de contrebande qui, selon Israël, servent à faire passer des armes mais aussi de la nourriture et des médicaments, est une étape essentielle pour que l'Etat hébreu accepte une trêve à Gaza. "Des systèmes d'alarme et des caméras de surveillance ont été installés la semaine dernière sur les 14 kilomètres de frontière", a affirmé ce responsable sous le couvert de l'anonymat. Il s'agit de la première étape de la mise en place d'un dispositif de technologie de pointe, avec l'aide des Etats-Unis notamment, pour lutter contre la contrebande d'armes, a-t-il précisé. Cette démarche s'inscrit dans le cadre des efforts de l'Egypte pour "consolider le cessez-le-feu (à Gaza) et en finir avec les tunnels ainsi qu'avec les allégations d'Israël sur la contrebande d'armes d'Egypte vers la bande de Gaza via les tunnels", a-t-il ajouté. (GFR)
PAIX!
PEACE!
SALAM!

SHALOM!
Source : ouestfrance.fr en ligne le 31 janvier


Un arbre pour la paix planté
dans le parc du Thabor à Rennes


Un olivier a été planté, ce samedi après-midi, dans le parc du Thabor, à Rennes, en présence d’élus, de membres de l’antenne rennaise de France Palestine et de l’association Clair Obscur qui organise le festival Travelling consacré à Jérusalem.
Cet arbre représente "le souhait d’une paix juste et durable en Palestine et en Israël", a dit Daniel Delaveau, maire de Rennes.
La cérémonie a été filmée par une équipe de la chaîne de télé Al Jazeera, venue spécialement de Paris.
GAZA,
ETAPRES?
Source : 7sur7.be en ligne le 31 janvier



L'Egypte lutte contre la contrebande d'armes



L'Egypte a installé des caméras de surveillance le long de sa frontière avec la bande de Gaza, pour lutter contre la contrebande d'armes vers le territoire palestinien, a indiqué samedi un responsable égyptien de la sécurité.La lutte contre les tunnels de contrebande qui, selon Israël, servent à faire passer des armes mais aussi de la nourriture et des médicaments, est une étape essentielle pour que l'Etat hébreu accepte une trêve à Gaza.

"Des systèmes d'alarme et des caméras de surveillance ont été installés la semaine dernière sur les 14 kilomètres de frontière", a affirmé à l'AFP ce responsable sous le couvert de l'anonymat.Il s'agit de la première étape de la mise en place d'un dispositif de technologie de pointe, avec l'aide des Etats-Unis notamment, pour lutter contre la contrebande d'armes, a-t-il précisé.Cette démarche s'inscrit dans le cadre des efforts de l'Egypte pour "consolider le cessez-le-feu (à Gaza) et en finir avec les tunnels ainsi qu'avec les allégations d'Israël sur la contrebande d'armes d'Egypte vers la bande de Gaza via les tunnels", a-t-il ajouté.

Le Caire dément que les tunnels servent à faire passer des armes depuis son territoire vers Gaza.Les Etats-Unis ont promis pour 25 millions d'euros d'équipements à l'Egypte pour l'aider à détecter les passages souterrains. Le corps du génie de l'armée américaine fournit depuis quelques temps une assistance technique au gouvernement égyptien pour la détection de ces tunnels, selon le Pentagone.L'Allemagne, la France et le Royaume-Uni se sont aussi déclarés disposés à contribuer à la lutte contre la contrebande d'armes, en particulier avec des moyens maritimes. Paris a ainsi dépêché une frégate pour patrouiller dans les eaux internationales au large de Gaza.Lors de la guerre de Gaza (27 décembre-18 janvier), l'armée israélienne a bombardé et détruit des tunnels à la frontière entre Gaza et l'Egypte. L'un des objectifs affichés de cette offensive était d'empêcher le Hamas de s'approvisionner en armes.
TOURNEE
DELEMISSAIRE
DUPRESIDENTOBAMA
AUPROCHEORIENT
Source : dépêche AFP diffusée le 31 janvier à 14h 50
sur Diasporablog à 15h 39


Abdallah II défend devant Mitchell
la solution à deux Etats au Proche-Orient


AMMAN (AFP) — La Jordanie a déclaré samedi à l'émissaire américain George Mitchell qu'elle n'attendait pas de l'administration Obama une nouvelle initiative de paix au Proche-Orient, mais la relance des discussions et l'application de la solution à deux Etats, israélien et palestinien.
Ce message a été communiqué par le roi Abdallah II à M. Mitchell lors d'une rencontre au palais royal d'Amman, alors que la Jordanie est encouragée par l'engagement de l'administration de Barack Obama à remettre sur les rails le processus de paix qui a stagné sous la présidence de George W. Bush achevée le 20 janvier.
"Le roi Abdallah II a insisté auprès de M. Mitchell sur l'importance de relancer les négociations de paix sur la base de deux Etats, palestinien et israélien, soulignant qu'il ne faut pas commencer un nouveau processus" de paix, a indiqué à l'AFP un responsable du palais royal.
Abdallah II, un allié des Etats-Unis, doit effectuer dans les prochaines semaines une visite à Washington pour rencontrer M. Obama, indique-t-on dans son entourage.

M. Mitchell, mandaté par M. Obama, a eu un entretien avec le roi autour d'un déjeûner de travail élargi aux deux délégations, et axé sur la relance du processus de paix entre Israël et les Palestiniens. Il s'est ensuite entretenu en tête-à-tête avec Abdallah II, selon le palais.
"Il faut agir vite, sans perdre de temps pour des négociations basées sur deux Etats et ne pas s'engager dans de nouvelles propositions et négociations de paix", a dit le roi à M. Mitchell, selon ce haut responsable au palais royal.

"Le roi a exprimé son appréciation pour l'action rapide de la nouvelle administration américaine en direction du Proche-Orient", a-t-il ajouté.
La décision du président Obama d'envoyer immédiatement M. Mitchell au Proche-Orient "et le choix de l'émissaire sont des signes encourageants et beaucoup d'Arabes y voient une opportunité que les Etats-Unis redeviennent des médiateurs objectifs", a pour sa part estimé le sénateur Taher Masri.
"Mais pour avancer dans le processus, il faut que la Ligue arabe oeuvre à réconcilier les Palestiniens" du Hamas au pouvoir à Gaza et l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, dont l'autorité se limite à la Cisjordanie, a relevé M. Masri, ancien Premier ministre et lui-même d'origine palestinienne.
"Les Arabes doivent aider la mission de Mitchell en rapprochant les points de vue entre Palestiniens, et idéalement parvenir à la formation d'un gouvernement d'union nationale", a-t-il ajouté.

La tournée de M. Mitchell intervient alors que règne depuis le 18 janvier un cessez-le-feu fragile à Gaza, après une offensive israélienne meurtrière de 22 jours.
La Jordanie, jadis alliée des Palestiniens modérés et en guerre ouverte avec les extrémistes, a entamé il y a quelques mois un dialogue avec le Hamas.
"La donne a changé. La Jordanie, qui a des contacts avec le Hamas, est aujourd'hui plus ouverte à l'idée d'un gouvernement d'union nationale, même si elle favorise le Fatah modéré", à l'instar du royaume qui a signé la paix avec Israël en 1994, a indiqué à l'AFP un analyste politique.
Les Occidentaux et Israël considèrent le mouvement islamiste comme une organisation terroriste avec qui on ne peut pas discuter.

Après la Jordanie, M. Mitchell doit se rendre en Arabie saoudite et en Europe. Il avait auparavant fait étape en Egypte, Israel et Cisjordanie.
LEGYPTEFACE
AUXMOUVEMENTS
TERRORISTES
Source : global.net en ligne le 31 janvier à 10h 30
sur Diasporablog à 10h 47



L’Egypte accuse Nasrallah
d’être «un agent de l’Iran»


alquds alarabi - L’Egypte a accusé vendredi Hassan Nasrallah, «d’être un agent de l’Iran » et « d’obéir aux ordres de Téhéran » et ce en réponse aux déclarations faites par le SG du Hezbollah où il a souligné que le régime égyptien « ferme encore le point de passage de Rafah et ment au monde arabo-musulam lorsqu’il en prétend l’ouverture".

Une source égyptienne autorisée a indiqué dans un communiqué que les déclarations faites par le SG du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah jeudi ont comporté des critiques envers l’Egypte qui prouvent encore une fois, d’une manière qui ne laisse aucun doute, qu’"il est à la solde de l’Iran et qu’il obéit aux ordres de Téhéran".

Le communiqué ajoute que le SG du Hezbollah n’a pu joué aucun rôle pour soutenir Gaza car ses alliés régionaux ne lui ont pas permis de le faire, histoire de ne pas brouiller leurs calculs.Et cette source égyptienne de poursuivre : "Nasrallah tend encore à partir de sa tanière et en élevant la voix de présenter ce qu’il croit être un soutien aux Palestiniens, en ce sens qu’on lui a imposé de ne pas jouer un rôle autre dans cette tragédie que celui-là".

Nasrallah avait critiqué jeudi, lors d’une conférence de presse tenue via écran géant au Liban Sud, l’Egypte qui continue à fermer le point de passage de Rafah notant que "tout ce qui a été dit au sujet de l’ouverture d’un point passage ici et un autre la bas, est du mensonge".
Il a considère le régime égyptien "complice dans le blocus contre Gaza" et est un "médiateur oppressant ". Et d'ajouter : "je doute qu’il soit un médiateur honnête. L’Egypte essaie d’exercer des pressions sur les Palestiniens et de leur imposer des conditions", qualifiant " la fermeture du point de passage comme l’un des plus grands crimes historiques".

Le communiqué égyptien affirme que les «les critiques de Nasrallah à l’encontre de l’Egypte ne peuvent être comprises que selon un cadre plus large dont elles s’inscrivent, et dont les dimensions ont été dévoilées dernièrement à travers les demandes formulées par certaines factions palestiniennes à l’Egypte de mettre fin au traité de paix qu’il a signé avec Israël et d’entrer dans une confrontation militaire après des décennies de paix".

Le communiqué note encore que "le plan évoqué dans les déclarations ou les allusions au sujet de l’ouverture du point de passage pour les personnes et les armes et le soutien à ce qui est appelé le choix de la résistance, est une question claire pour l’Egypte dès le départ et il n’était pas question que le Caire y adhère derrière une poignée d’aventuriers naïfs qui marchandent avec le sang des civils innocents pour servir l’intérêt de parties régionales qui jouent avec leur destin et les utilisent comme carburant dans leur confrontation avec les grandes puissances, en vue de servir des causes qui n’ont rien à voir avec la cause palestinienne".

La source égyptienne a conclu que "l’Egypte restera fidèle à ses politiques et ne prêtera à aucun moment attention aux dépassements de ceux-ci. Elle sera fidèle à ses engagements dans le soutien de ses frères palestiniens et de leur cause juste, en vue de préserver leur vie et leur droit à des lendemains meilleurs".
Par ailleurs, l’Egypte a annoncé officiellement qu’elle abritera en mars prochain, en totale coordination avec l’autorité palestinienne, une conférence internationale sur la reconstruction de Gaza.

Nasrallah avait auparavant considéré qu’"assortir la reconstruction de Gaza à des conditions de réconciliation ou de trêve, revient à une extorsion politique amorale et humiliante qu’il convient de condamner". Il a appelé à fournir directement. les aides au gouvernement de Gaza, aux factions palestiniennes, et au peuple palestinien
ANTISEMITISME
Source : kipa-apic.ch en ligne le 30 janvier



Déterminée à combattre toute forme d’antisémitisme et de racisme


Suisse:
La Fédération des Eglises Protestantes
dénonce les "diffamations antisémites"


Berne, 30 janvier 2009 (Apic)

Face aux "diffamations antisémites" et aux lettres de menaces envoyées à la communauté juive de Suisse dans le contexte des bombardements de Gaza, la Fédération des Eglises Protestantes de Suisse (FEPS) a exprimé jeudi sa solidarité à la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI). La FEPS déclare dans son communiqué de presse être déterminée à combattre toute forme d’antisémitisme et de racisme en Suisse.
DEGAZA
AURACISME
ENPASSANTPAR
LANTISEMITISME
Source : liberation.fr en ligne le 31 janvier



TITRE DE LA REDACTION DE DIASPORABLOG :
"UNE EXCELLENTE INITIATIVE
D'UN GRAND QUOTIDIEN FRANCAIS"


Rendez-vous avec la mémoire



DÉBAT - Manifs pro-palestiniennes et rassemblement pro-Israël ; polémique sur l'avertissement donné à une journaliste du Progrès pour avoir rapporté des propos entendus ; procès Siné contre la Licra ; procès de Jean-Marie Garcia, meurtrier de Chaïb Zéhaf… Hasard et coïncidences de l'actualité, LibéLyon a cette semaine traité de nombreux sujets autour des questions du racisme et de l'antisémitisme dans notre société. A la suite de ces articles, les débats ont été nombreux, souvent vifs, et parfois houleux, entre nos lecteurs.

Globalement cependant, le taux de commentaires non validé est resté très faible, compte tenu de la sensibilité actuelle des sujets. Pour prolonger et mettre en perspective une partie des questions posées ici, nous ne saurions trop conseiller cette conférence de samedi à la bibliothèque de la Part-Dieu, autour de l'ouvrage "Les Guerres de mémoires" (éditions de La Découverte). Pascal Blanchard, historien et spécialiste du fait colonial, Isabelle Veyrat-Masson, historienne et sociologue des médias, et Michelle Zancarini-Fournel, historienne, professeur d'histoire contemporaine, font partie des 25 chercheurs qui ont participé à la rédaction de cet ouvrage. Ils viendront débattre des problèmes mémoriels et tenter de sortir du dilemme entre trop-plein communautariste et déni.


Entrée libre.

Samedi 31 janvier à 14h30.
Bibliothèque de la Part-Dieu,
Lyon 3è.
LEFFET
OBAMA
Source : dépêche AFP diffusée le 29 janvier


Etats-Unis:
un Noir élu à la tête du parti républicain


WASHINGTON (AFP) — Les républicains ont élu pour la première fois vendredi un Noir, Michael Steele, pour diriger leur parti, dix jours après l'investiture du premier président noir des Etats-Unis Barack Obama.
"C'est fantastique, c'est avec grande humilité et le sens du devoir que j'accepte" cette nomination, a déclaré Michael Steele, 50 ans, un ancien gouverneur adjoint du Maryland (est), devant les membres du parti réunis après le vote.
"Merci à vous tous de m'offrir la chance d'être le nouveau président national" du parti, a-t-il ajouté, après son élection après six tours de scrutin.

Michael Steele, né en 1958 dans le Maryland, a été séminariste pendant trois ans mais a finalement choisi une carrière de juriste. Il est diplômé en droit de l'université de Georgetown et est actuellement associé du cabinet Dewey & LeBoeuf à Washington.
Elu gouverneur adjoint du Maryland en 2003, il avait émergé sur la scène politique lors de la convention républicaine en 2004, où il avait été repéré par le président George W. Bush, selon un communiqué du camp républicain.

Il s'est engagé vendredi devant les républicains à "faire grandir le parti, renforcer le parti", minoritaire dans les deux chambres du Congrès américain, et qui a perdu la Maison Blanche le 4 novembre, avec l'élection du démocrate Barack Obama.
"Nous sommes fiers d'être le parti conservateur des Etats-Unis. Et nous allons nous assurer que nous travaillerons dur pour garantir que ces principes, ces valeurs, qui ont fait de nous le parti de Lincoln soient prises en compte, font partie des politiques mises en oeuvre pour aider à donner une nouvelle direction à ce pays", a-t-il déclaré.

Abraham Lincoln, le président qui a aboli l'esclavage au XIXe siècle et prôné l'union par delà les divisions de la guerre de Sécession (1861-1865), est le modèle en politique du président Obama.

Il était républicain.
NEGATIONNISME
DANSLEGLISE

CATHOLIQUE
SAMEDI 31 JANVIER 10h 15


INFO
DERNIERE



LES PROPOS NEGATIONISTES
DE Mgr WILLIAMSON "ME BLAISSENT A MOI
AUTANT QU'AUX JUIFS" A DIT
CE MATIN SUR RTL,
LE CARDINAL PHILIPPE BARBARIN,
PRIMAT DES GAULES


"Il aurait mieux fait de se taire" a-t-il ajouté. Réagissant aux regrets adressés à ceux que Mgr Williamson a blessé, le Cardinal Barbarin observe avec austérité qu'"il n'y a pas eu d'excuses de sa part, et demande, qu'il se rétracte.

NEGATIONNISME
DANSLEGLISE
CATHOLIQUE

Source : lacroix.com en ligne le 29 janvier



Mgr Santier assure la communauté juive
de son "engagement" contre l'antisémitisme



Mgr Michel Santier, évêque de Créteil, a exprimé vendredi son "engagement" contre toute forme d'antisémitisme après les propos négationnistes de Mgr Richard Williamson et la levée de l'excommunication de quatre évêques intégristes.
"Les propos de Mgr Williamson sont inacceptables et inadmissibles, un déni de la vérité historique, et nous ne pouvons admettre sur ce point aucune concession", écrit Mgr Santier, dans un communiqué.

"Nos frères juifs, habitant dans le Val-de-Marne (l'une des plus importantes communautés juives de France, ndlr), peuvent être assurés de mon engagement et de celui de l'Eglise diocésaine à combattre toute forme d'antisémitisme, comme toute forme d'exclusion vis-à-vis d'autres communautés croyantes, ou toute forme de racisme, et je partage leur émotion", poursuit-il.

L'évêque de Créteil appelle également à "distinguer" les déclarations de Mgr Williamson et la décision du pape Benoît XVI de lever l'excommunication de quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre, celle-ci ayant pour but d'"ouvrir le chemin du dialogue en vérité et de la réconciliation".
"Le trouble est accentué par la simultanéité" des deux événements, souligne-t-il.

vendredi, janvier 30, 2009

FRANCE
ISRAËL
LABROUILLE
Source : europe1.fr en ligne le 30 janvier


Le malaise grandit entre la France et Israël


5 commentaires




La France a rapatrié une station d'eau potable prévue pour Gaza, bloquée depuis dimanche en Israël, a annoncé vendredi le ministère des Affaires étrangères, en exprimant l'incompréhension de Paris face à l'impossibilité d'acheminer cette aide humanitaire. Ce blocage de la station d'eau par Israël a été l'une des deux raisons, avec deux tirs de semonce mardi contre un convoi diplomatique, qui ont conduit, fait rare, à la convocation mercredi au ministère de l'ambassadeur israélien en France.

Des accrocs entre la France et Israël se multiplient. La France a rapatrié une station d'eau potable prévue pour Gaza, bloquée depuis dimanche en Israël, a annoncé vendredi le ministère des Affaires étrangères. Si un volume important d'aide humanitaire a pu être acheminé, "malheureusement, pour des raisons qu'on a toujours du mal à s'expliquer, (une) station de potabilisation de l'eau n'a pas pu entrer", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Eric Chevallier. "Nous avons décidé de la rapatrier à grands regrets" car elle "nous paraissait utile pour les populations civiles", a-t-il ajouté. D'une capacité de 2.000 m3 d'eau par jour, le système représente un volume de 93 m3 et devait être mis en oeuvre par 51 membres de la sécurité civile française, selon le ministère.

En réaction, le Quai d'Orsay a convoqué mercredi, fait rare, l'ambassadeur israélien en France. Paris lui a fait part de son "mécontentement et de sa surprise", selon Eric Chevallier. Et d'ajouter que la France attend toujours des explications officielles. Par ailleurs, la France a aussi signifié son mécontentement après des tirs de semonce ayant visé mardi un convoi diplomatique européen au point de passage d'Erez entre Gaza et Israël. Le convoi mené par le consul général de France à Jérusalem, Alain Rémy, et incluant des diplomates européens, a été bloqué "plus de 6 heures" au point de passage alors qu'il revenait de Gaza. Il "a essuyé deux tirs de semonce en provenance des soldats israéliens", a expliqué Eric Chevallier. "Il a été très clairement indiqué à l'ambassadeur d'Israël en France que nous protestions contre cet incident inacceptable", a ajouté le porte-parole.

Au-delà de cette tension ponctuelle, "il y a un raidissement, une petite dégradation" des relations entre les deux pays par rapport à il y a quelques mois, selon Didier Billion de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris). Après des années de méfiance, l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir en France en mai 2007 a coïncidé avec un réchauffement des relations entre la France et Israël. Selon le chercheur, la présidence française était "persuadée de pouvoir influencer la politique israélienne" en se fondant sur des relations qui se voulaient meilleures que dans le passé avec "des amis à qui on peut dire la vérité". Mais le conflit de Gaza a prouvé "qu'il n'en était rien", a-t-il dit. L'équation de la relation s'en est trouvée modifiée: la France a en particulier modifié son langage à l'égard du mouvement islamiste Hamas, désormais considéré comme un "interlocuteur" possible par Paris, qui pousse pour un gouvernement palestinien d'union nationale.
COMMUNAUTARISME
Source : lefigaro.fr en ligne le 30 janvier à 22h 04
sur Diasporablog à 23h 32


En France, le Crif dénonce le communautarisme


Cécilia Gabizon

Nicolas Sarkozy a reçu vendredi les représentants de la communauté juive.


En un mois, les services de police ont recensé une centaine d'actes antisémites. De Gaza aux agglomérations françaises, le feu a pris, témoignant, selon le Crif, d'un «antisémitisme très fortement installé dans une partie de la population, notamment chez les jeunes» Une haine «qui s'exprime de façon extrêmement rapide et brutale dès qu'une étincelle est allumée quelque part», a déclaré vendredi Richard Prasquier sur le perron de l'Élysée, à l'issue d'une réunion avec le chef de l'État . Le Crif s'inquiète de voir des éléments isolés, souvent dé­structurés, profiter d'événements internationaux pour habiller leur violence de motifs politiques.
D'autant que le climat est «trouble», selon le Crif, qui dénonce une «espèce de culture antisé­mite, de culture du mensonge», jugeant notamment «insuppor­table cette façon de décrire l'opération de (l'armée israélienne à) Gaza comme un génocide» . Les représentants de la communauté juive croient voir émerger, au sein des pacifistes de la cause palesti­nienne, un front simplement antisioniste, hostile autant aux Israéliens qu'aux Français de confession juive. Ces dernières semaines, l'humoriste Arthur a vu son spectacle perturbé par des militants propalestiniens, sous prétexte qu'il serait un soutien actif de l'armée israélienne : une rumeur lancée par Dieudonné et qui lui avait valu une condamnation.


À son tour, Enrico Macias a vu son spectacle annulé à l'île Mau­rice, sous le même prétexte. Il y a quarante ans, en 1968, le Liban l'avait déjà boycotté pour sionisme affiché. «On ne peut pas criminaliser les liens entre les Juifs et Israël», a estimé Richard Prasquier, visant au passage les responsables de l'UOIF (Union des organismes islamiques de France), proche des Frères musulmans. Ils avaient accusé le Crif de nourrir l'amalgame par son soutien affiché à l'État hébreu.


Dialogue interreligieux

Depuis l'opération «plomb durci», le dialogue interreligieux fonctionne mieux au plan local qu'au sommet. Sur le terrain, les représentants juifs, catholiques et musulmans ont prôné l'apaisement. Mais ces efforts sont menacés par des dérapages. Les propos négationnistes de l'évêque Williamson n'ont pas calmé les esprits, alors que Benoît XVI vient de lever l'excommunication de son groupe d'intégristes. Pour «manifester son émoi», le B'nai B'rith, organisation humaniste juive, appelle à un rassemblement silencieux demain à Paris devant la représentation du Vatican.
GAZA,
ETAPRES?
Source : ouestfrance.fr en ligne le 30 janvier



Notre correspondant à Gaza répond
aux lecteurs d'Ouest-France


Journaliste palestinien, Radjaa Abou Dagga, 41 ans, a couvert pour notre journal les 22 jours de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza.


De Jean-François Battaglini :
Le fait d'être journaliste et palestinien dans le territoire de Gaza, où l'état de droit est limité, vous permet-il d'aborder les sujets politiques sans risques pour votre propre vie? Pouvez-vous nour dire si les Palestiniens de la rue de Gaza souhaitent la réconciliation Hamas-Fatah ou s'ils soutiennent simplement leur gouvernement à Gaza ?


"C'est un choix à faire que de faire passer l'information et de travailler comme un journaliste. S'il se passe quelque chose à Gaza, il faut témoigner. Effectivement, il n'y a plus de multilatéralisme, il y a un pouvoir unique. Avant, on pouvait jouer de la contradiction entre les deux, aujourd'hui on se sent plus sous surveillance. Malgré des pressions, des menaces parfois, on arrive à travailler. Il nous arrive d'avoir peur, d'avoir des petits problèmes, mais c'est un choix."Cette guerre a aggravé les tensions: le Hamas accuse Abou Mazen d'avoir soutenu l'opération, les gens du Fatah sont victimes de la répression du Hamas et accusent d'avoir exécuté certains des leurs pendant la guerre... Mais les gens de la rue, vraiment, espèrent une réconciliation".


De Hervé Brissieux (Trégueux) :
Quelle est la part du peuple palestinien qui soutient réellement le Hamas? Celui-ci s'est-il servi de la population comme d'un bouclier humain? Les dirigeants du Hamas sont-ils unanimes dans leur volonté de destruction d'Israël? Y a-t-il encore un petit espoir de dialogue entre le Hamas et le Fatah ?

"Quand les esprits sont calmes -c'est à dire pas en temps de guerre - on peut dire qu'un tiers de la population soutient le Hamas et autant le Fatah."C'est vrai que les combattants du Hamas étaient habillés en civil. Vrai que dans un village proche de Khan Younès, ils ont demandé à des gens de retourner chez eux malgré les opérations israéliennes. Mais le Hamas n'a pas utilisé les gens comme boucliers humains. J'ai de la famille, des amis dans toute la bande de Gaza, je n'ai rien entendu de tel. Aucun proche de civil tué ne m'a rapporté de telles choses.


De Jean-Luc Chopin:
Pensez-vous que le Hamas, élu par les habitants de Gaza (qui paient le prix d'avoir élu des terroristes) change de politique afin de reconnaître Israël et d'arrêter les tirs de roquettes?(aucun pays n'accepterait cela de son voisin sans lui faire la guerre).

"Non, le Hamas ne reconnaîtra pas Israël sur la terre de Palestine. C'est ainsi qu'il formule les choses. Mais il n'est pas opposé à l'idée d'un Etat palestinien dans les frontières d'avant 1967, assortie d'une trêve de longue durée avec Israël. C'est Mahmoud Zahar, l'un de ses leaders, qui l'a dit. C'est à ces conditions qu'il arrêtera ses tirs de roquettes.


De Derek Granet:
Pouvez-vous décrire la situation économique locale? Les reportages décrivent Gaza comme misérable, en Etat de crise humanitaire... Je m'étonne donc de voir (à la télévision) tant de voiture si modernes et des passants d'un calme qui jure avec les propos du "journaliste" qui commente.

Au maximum 20% des Palestiniens ont une voiture. Aucune voiture nouvelle n'est entrée à Gaza depuis 2005 à cause du blocus et du fait que plus personne ne travaille en Israël et n'a assez d'argent. Ceux qui en ont une bricolent pour la garder dans le meilleur état possible. Une Subaru de 1982 vaut 7000 dollars sur le marché! La réalité, c'est que 80% des gens de Gaza vivent sous le seuil de pauvreté, 55% sont au chômage, selon les chiffres de l'Onu. Les gens ont l'air calme? Par résignation: tout le monde a déjà des morts et des blessés dans sa vie, la plupart des Palestiniens pensent que le pire est encore à venir. Au 17e jour de la guerre, j'étais en duplex et les bombes pleuvaient, des enfants qui venaient de quitter leur maison rasée continuaient de jouer dans la rue. Les gens s'adaptent.


De Khalid Mansou (Landéhen):
Les habitants de la bande de Gaza (1,5 million sur un territoire large de 35 km et long de 10 km) viennent de vivre trois semaines de guerre. Combien sont, aujourd'hui, dans la bande de Gaza assiégée, des Palestiniens qui n'ont plus de maison et ont perdu leurs enfants sous les décombres et qui n'ont pas de travail et sont réfugiés dans leur propre pays ?

Il y a 45 000 Palestiniens qui se sont réfugiés dans les écoles de l'Onu, 5000 maisons complètement détruites, rasées, 20 000 maisons partiellement détruites et inhabitables. Ils sont logés chez des amis. En sortant de Gaza, j'ai croisé des convois de l'Onu qui amenaient des matelas en éponge. Depuis deux ans, les meubles manquaient, il n'y a plus de bois pour construire des meubles... Pour les gens qui ont tout perdu en une nuit, c'est terrible.


De Jean-Denis Gauthier :
Beaucoup d'observateurs estiment que le Hamas va bénéficier d'un plus grand soutien ou d'une plus grande adhésion des Palestiniens à cause de l'attaque israélienne ?

Oui, mais cela restera un soutien mesuré, car il n'y a pas eu d'exploit militaire du Hamas. Il avait promis des surprises aux Israéliens, qui n'ont pas eu lieu. Disons que les gens sont résignés à vivre sous le Hamas, car il n'y a pas d'autre choix.


De Eric Granet:
Comment expliquez vous le décompte extraordinairement polémique de différents médias concernant les victimes du conflit, tant du côté des Palestiniens que du côté des Israéliens ? Etant sur place, vous devriez pouvoir nous dire ce qu'il en est réellement de la ration alimentaire d'un Gazaoui ?

"Côté palestiniens, voici les sources: 1 ) les morgues des hôpitaux, où les entrées sont toutes répertoriées de manière précise (nom, âge, sexe, lieu, circonstances)et centralisées. Un bilan était publié chaque jour sous l'autorité du Dr Mouawiya Hassanein; 2 ) le ministère de la Santé; 3) la police; 4) les journalistes qui vérifiaient par téléphone. C'était recoupé."Il ne faut pas imaginer que tous les Gazaouis ont faim. Il y a du pain, un minimum: on ne peut en acheter plus de cinq. Les gens font du pain à la maison avec de la farine, mais elle commence à manquer. Les tunnels ont beaucoup fourni, mais c'est très cher. Il y a six mois, la viande était à 10 euros le kilo, aujourd'hui c'est deux fois plus. Les fruits n'arrivent que d'Israël, c'est donc par intermittence: toutes les orangeraies de Gaza ont été rasées par les Israéliens. Pour faire des courses, l'argent manque: il y en a sur les comptes, mais on ne peut le retirer, les banques manquent de liquide.


De Silvia Kersusan:
Est-ce que les Palestiniens de Gaza reconnaissent le droit des Israéliens à se défendre et d'avoir un pays en sécurité ?

"Le droit de se défendre est légitime pour tous les individus. A Gaza, simples civils comprennent bien qu'il y a une guerre entre les militaires israéliens et le Hamas, mais se demandent pourquoi ce sont toujours eux qui paient à la fin. Après, c'est toujours l'éternelle question de qui a tiré le premier et commencé les hostilités. Israël dit que c'est le Hamas, le Hamas dit que c'est Israël.


De Mathieu Verger :
Il y a eu très peu de réactions en Cisjordanie pendant l'attaque contre Gaza par Israël. Cela ne montre-t-il pas une réelle dislocation de la société palestinienne, résignée à ne jamais voir sa condition s'améliorer?

Non, les manifstations étaient interdites par l'Autorité palestinienne, qui a eu peur d'être déstabilisée en Cisjordanie. La presse a été mise sous contrôle. Et les seules manifestations qui ont eu lieu étaient organisées et encadrées.


De Philippe Voisin (Vertou).
Les médias ont annoncé que l'intervention israélienne avait causé la mort de 1300 Palestiniens dont 450 enfants. Pourquoi autant d'enfants ?

A cause de la densité humaine de Gaza, 360 km2 seulement. Les combats ne se sont pas tenus dans des champs ouverts, mais en zone urbaine. Pour la première fois par exemple, Israël a bombardé des mosquées, 31 au total, en disant qu'elles servaient de dépôts d'armes. Or quand vous bombardez une mosquée dans un quartier populaire, les maisons autour sont touchées et cela tue. Il y a eu des bavures et des bombardements délibérés, comme celui contre la maison de la famille Sammouni à Zeitoun: les Israéliens avaient ordonné à 110 personnes de s'y réfugier. J'ai des photos de mères et d'enfants calcinés dans des maisons visées chez eux en pleine nuit. En fait, c'est à l'armée israélienne qu'il faut poser cette question.


D'Yves et Irène Dréan (Vannes).
Que pouvons nous-faire pour convaincre l'Union et l'Européenne qu'il ne suffit pas de verser des fonds pour reconstruire ce que d'autres s'acharnent à détruire et pour s'occuper perpétuellement de réfugiés, mais qu'il faut une solution politique ?

Les Palestiniens n'ont besoin que d'une chose: l'application des résolutions de l'Onu et une force pour les faire appliquer. Ils ont besoin que l'Union européenne pèse dans ce sens et impose une solution sur cette base, car l'expérience montre qu'on ne peut faire confiance aux Américains. Nous avons besoin d'un projet clair et qui serait soumis à tous, Israéliens et Palestiniens, par référendum.
ISRAËL,
APRESLOFFENSIVE
CONTRELEHAMAS
Source : lexpress.fr en ligne le 30 janvier à 12h 13
sur Diasporablog à 12h 51



Le destin d'Israël
Par Vincent Hugeux,


La guerre à Gaza est venue le rappeler: l'utopie sioniste a mal résisté à l'épreuve du réel. Afin de la ranimer, les héritiers de Ben Gourion devront s'affranchir du culte de la suprématie militaire et changer le regard qu'ils portent sur le monde. En réinventant une identité nationale.
"Où va Israël?", "Israël peut-il survivre?", "Quel Israël demain?": une volée d'étagères suffirait à peine à archiver la ribambelle d'essais et de magazines ainsi titrés depuis trente ans. Les réponses à ces interrogations rhétoriques, elles, tiennent sur un Post-it.
En savoir plus...
Notre dossier complet sur Israël, après la guerre à Gaza.



Où va Israël? On le saura quand le pays aura retrouvé sa boussole et sa longue-vue. Israël peut-il survivre? Bien sûr. Reste à deviner sous quelle forme, dans quel état et dans quel Etat. De l'avant-poste démocratique à la citadelle hautaine et autiste, les pythies proche-orientales ébauchent mille scénarios. Mais aucun, sans doute, ne comblerait Theodor Herzl, père du sionisme moderne, ou David Ben Gourion, l'éclaireur de l'indépendance. Jeune sexagénaire, l'Etat juif tâtonne, tiraillé entre l'utopie d'hier et les périls de demain, entre l'idéal humaniste et l'ivresse de puissance, entre son histoire, épique et sombre, et cette géographie que rien ne saurait abolir.



Une offensive à l'efficacité encore indéchiffrable


Le 10 février, à la faveur d'un scrutin législatif anticipé, les électeurs se choisiront non un capitaine sûr de son cap - tous les partis en manquent - mais un chef de quart au verbe martial. Loin de dégager l'horizon, la "guerre de Gaza" l'aura nimbé d'une brume d'euphorie éphémère et trompeuse. La loi des armes est un alcool fort; gare à la gueule de bois. La victoire en trompe l'oeil, aux dépens des islamistes du Hamas, restaure moins la "capacité de dissuasion" de l'armée, sapée à l'été 2006 par l'échec de l'aventure libanaise, que l'image qu'Israël se fait de lui-même. C'est à cette aune qu'il faut juger l'unanimisme patriotique - indiscutable - qu'a suscité une offensive à l'efficacité encore indéchiffrable.

Un signe: le zèle des réservistes, sourds aux appels à l'insoumission. Seuls trois rappelés ont brièvement tâté du gnouf pour refus de servir. Nul doute que les soldats de Tsahal, ulcérés par la pluie de roquettes Qassam lâchées depuis huit ans sur des cibles civiles, brûlaient d'en découdre.

Mais leur triomphalisme, au retour d'une bande de Gaza écrasée sous un déluge de fer et de feu, avait quelque chose de puéril et de malsain. Ils se vantent volontiers d'avoir été "brutaux" ou "sauvages". Et regrettent amèrement un cessez-le-feu jugé prématuré.
Nul doute que les soldats de Tsahal brûlaient d'en découdre

La "rage contrôlée" que préconisait l'état-major ne le fut pas toujours. Pour preuve, ces familles palestiniennes décimées par des bombardements hasardeux. "Une guerre bestiale, aveugle et inutile", fulmine un éditorialiste du quotidien Haaretz. "Le plus lourd bilan civil depuis le pilonnage de Beyrouth en 1982, souligne en écho l'historien Tom Segev. David contre Goliath? Soit. Mais, ces jours-ci, David parle arabe."

En réponse, la hiérarchie galonnée invoque les procédés "monstrueux" du Hamas: immeubles piégés, boucliers humains, miliciens planqués dans des écoles ou des hôpitaux. De même, "l'armée la plus éthique du monde" jure avoir tout fait pour épargner les civils, informés des frappes imminentes par téléphone, par sms ou par tracts. "On a même piraté les radios locales pour diffuser nos messages", insiste un gradé. Il n'empêche. Faut-il être cynique, ou obtus, pour soutenir, comme cet officier cité par le Jerusalem Post, que "ceux qui voulaient sauver leur maison n'avaient qu'à empêcher les terroristes de les bourrer d'explosifs"!

La formule, fameuse ici, fleurit souvent au son du canon: "Yorim ve-Bokhim [On tire et on pleure]." Mais, si l'on tire à balles réelles, voire des obus au phosphore, on verse des larmes de crocodile. A entendre les porte-parole de Tsahal, tout soldat se bat le fusil M-16 dans une main et la convention de Genève dans l'autre. "Nous avons cette manie de prétendre tuer et soigner en même temps, peste Gideon Levy dans Haaretz. C'est impossible."

Dotée depuis dix ans d'un "code éthique", l'armée planifie ses opérations avec le concours de sa division "droit international" et d'un aréopage de conseillers juridiques, quitte à ignorer au besoin leurs avis. A la clef, un mélange très israélien de férocité et de juridisme, afin de se prémunir contre les foudres de la justice internationale, déjà saisie de plaintes pour crimes de guerre. Et la censure militaire interdit aux médias de divulguer l'identité des commandants de l'opération "Plomb durci", pour mieux les couvrir. Quant au chef du gouvernement sortant, Ehud Olmert, il a ordonné à son ministre de la Justice de coordonner la défense de l'Etat d'Israël. "Notre image, tranche le président, Shimon Peres, compte moins que nos vies."
ANTISEMITISME
AUSOMMET
DELETATBELGE


DIASPORABLOG
accueille...

LE C. C. L. J.



Les soldats israéliens ne sont pas
des tueurs en série


Le Centre communautaire laïc juif (CCLJ) condamne sans réserve les propos tenus par Bert Anciaux, ministre de la culture du gouvernement flamand, comparant sur son blog la tuerie des enfants de Termonde à la dernière offensive israélienne à Gaza.
Si des civils palestiniens figurent malheureusement parmi les victimes de l’intervention israélienne, on ne peut pas pour autant déclarer que les soldats israéliens se soient comportés comme des tueurs en série cherchant à tuer volontairement des enfants.

En comparant la tragédie de Termonde à ce qui s’est passé dans la bande de Gaza, Bert Anciaux reprend les codes d’une vieille tradition antisémite assignant aux Juifs le rôle d’ennemi absolu du genre humain : le tueur d’enfants. L’indignation légitime que suscite une guerre auprès des démocrates européens ne doit pas les entraîner dans une dérive faite d’amalgames grossiers.
Que des responsables politiques soient à l’origine de telles dérives nous inquiète. Ce n'est pas par ses déclarations incendiaires et offensantes que le ministre Bert Anciaux contribuera à une meilleure compréhension du conflit israélo-palestinien. Un responsable politique, ministre de la culture de surcroît, ne peut ignorer que les mots ont leur importance et qu’ils peuvent ressasser des clichés inacceptables visant à stigmatiser un groupe d’individus.
BEDE
Source : bibliobs.com en ligne le 30 janvier


L'HUMORISTE FRANCAIS GAD EL MALEH
A L'AFFICHE DU "SECRET DE LA LICORNE" SOUS LA DIRECTION DE STEVEN SPIELBERG, ADAPTATION D'UN ALBUM DE TINTIN DU DESSINATEUR BELGE HERGE.




D'Angoulême au chevalier de Guaino.

Billet du jour


Tintin superstar

Par Grégoire Leménager



Avec ou sans Milou, il est partout, cet increvable aventurier octogénaire. Résumons. Le 10 janvier dernier, un journaliste anglais non dénué d'humour nous assurait que Tintin était (évidemment) gay.

De son côté, Steven Spielberg vient de démarrer le tournage du «Secret de la Licorne» avec Daniel Craig, Gad Elmaleh, et Jamie Bell dans le rôle du héros. Et à Angoulême, pas plus tard que ce jeudi 29 janvier, les responsables du futur musée Hergé ont annoncé qu'ils y exposeraient «le plus grand nombre d'originaux possible»: ce qui est naturellement fort inattendu et néanmoins louable dans un musée Hergé de 3600 m2, dont la construction a coûté 15 millions d'euros à Fanny Rodwell (la seconde épouse d'Hergé) , qui espère accueillir environ 200.000 visiteurs par an, et qui sera inauguré le 22 mai prochain (date anniversaire d'Hergé lui-même), avant de s'ouvrir au public le 2 juin à Louvain-la-Neuve (c'est près de Bruxelles).

Mais ce n'est pas tout.Le triomphe de Tintin, c'est d'abord chez les écrivains qu'on le mesure. Et l'on ne parle pas ici de ces journalistes qui s'amusent à intituler leurs articulets Tintin au pays du CRAN, Tintin au pays du MRAP, ou On a marché sur la tête. On ne fait pas même allusion ici aux «Aventures de Saint-Tin et son ami Lou», de plaisantes parodies potaches signées Hervé ou encore Gordon Zola, et que publie ces jours-ci le Léopard Démasqué avec cet avertissement au lecteur:

«Toute ressemblance avec des faits ou des personnes n'ayant jamais existé pourrait éventuellement se concevoir à l'explicite condition de ne pas en abuser à des fins qui ne justifieraient pas forcément les moyens mis en œuvre pour assurer une défense digne de ce nom... et réciproquement.»

Non, il s'agit bien ici d'écrivains, et parfois des plus recommandables, qui puisent dans le formidable réservoir de lieux communs forgés par Hergé pour les récupérer, les détourner, les contester. Cela va du «Tibet sans peine» (2008), où Pierre Jourde ne manquait pas d'observer «l'influence» exercée sur son imaginaire par telle aventure au pays du Migou, au dernier roman d'Olivier Rolin, qui à l'automne dernier multipliait les références aux aventures de Tintin pour raconter celles de son «Chasseur de lion».

Mais allez savoir pourquoi, le phénomène semble particulièrement sensible dans les livres de ce début d'année 2009. Les amateurs de pelforth du «Black Bazar» d'Alain Mabanckou débattent des mérites de ce jeune reporter venu jusqu'au Congo. Jérôme Garcin note que Clément Rosset, dans ses essais, «persiste à convoquer, entre deux citations de Heidegger, Tintin et Milou, Courteline et Marcel Aymé, Séraphin Lampion et Buster Keaton» («les Livres ont un visage», p. 137).

Catherine Clément, elle, se souvient dans «Mémoire» (Seuil) d'avoir choisi jadis, pour illustrer un article sur Bernard-Henri Lévy, un dessin tiré de «l'Etoile mystérieuse» où «traîne un prophète fou du nom de Philippulus qui parcourt les rues en chemise en frappant sur un gong. ‘‘La fin des temps est venue!''» [=> Beau comme BHL]. Et cela va jusqu'au brillant chevalier de Guaino mis en scène par Patrick Rambaud: chez lui, pour expliquer à «notre Glorieux Leader» les coutumes du calife de Tripoli en visite à Paris, aucune grille de lecture ne vaut la page 6 de «Coke en stock».

Lorsqu'on en aura fini avec le procès de «la Princesse de Clèves», celui d'Hergé et de son impactsur nos imaginaires pourra donc toujours être repris: le pathétique narrateur du passionnant «Journal intime d'un marchand de canons», que publie Philippe Vasset aux éditions Fayard, avoue qu'il y a, à l'origine de sa vocation, «cet homme en gabardine qui, dans une aventure de Tintin, vend indifféremment chars et avions au San Théodoros du général Alcazar et au Nuevo Rico du général Mogador, qu'une guerre mortelle oppose» (p. 46).


LACTIVITE
DIPLOMATIQUE
DELAFRANCE
AUPROCHEORIENT
Source : french.xinhuanet.com en ligne le 29 janvier


BEYROUTH, 29 janvier (Xinhua) -- Philippe Marini, envoyé du président français Nicolas Sarkozy, en visite à Beyrouth, a déclaré que le président syrien Bachar al-Assad a empêché le Hezbollah de mener des actions de représailles pendant l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, a rapporté jeudi le quotidien libanais As-Safir.
"Le président Assad m'a dit avoir utilisé son influence pour s'assurer que le Hezbollah fasse preuvre de retenue et adopte une attitude responsable durant l'offensive israélienne contre Gaza", a dit Marini.
"La Syrie a eu une attitude juste, le conflit ne s'est pas étendu", a dit l'émissaire français, qui s'est rendu à Damas avant d'aller au Liban.
Le Hezbollah chiite libanais et Israël se s'étaient livrés à une guerre de 34 jours en 2006 et l'on craignait que l'opération israélienne de janvier 2009 contre la bande de Gaza n'entraîne des attaques du Hezbollah contre Israël.
Le Hezbollah, soutenu par la Syrie et l'Iran, lutte depuis longtemps contre Israël.
LENEGATIONNISME
DANSLEGLISE
CATHOLIQUE
Source : lenouvelobs.com en ligne le 29 janvier


Un prêtre Italien affirme que les chambres à gaz
ont servi "à désinfecter"


45 réactions



"Je sais que les chambres à gaz ont existé au moins pour désinfecter mais je ne saurais dire si elles ont causé des morts ou non", déclare ce prêtre intégriste.
Après le scandale suscité par l'évêque intégriste Richard Williamson, un prêtre intégriste italien affirme que les chambres gaz ont servi "à désinfecter" indiquant "ne pas savoir si elles ont fait des morts"". Mercredi, le pape s'est démarqué des propos négationnistes en exprimant sa "solidarité" avec les juifs. "Les chambres à gaz dans les camps de concentration ont servi "à désinfecter", a affirmé un prêtre italien intégriste, précisant "ne pas savoir si elles ont fait des morts", dans une interview jeudi 29 janvier au quotidien La Tribune de Trévise."Je sais que les chambres à gaz ont existé au moins pour désinfecter mais je ne saurais dire si elles ont causé des morts ou non car je n'ai pas approfondi la question", a déclaré le prêtre Floriano Abrahamowicz, responsable de la communauté intégriste catholique de la Fraternité Saint Pie X pour le nord-est de l'Italie.

Cette interview a été réalisée après le scandale suscité par l'évêque intégriste Richard Williamson dont l'excommunication a été levée par le pape bien qu'il ait tenu des propos négationnistes."Suprématie par rapport aux autres génocides"Dans un entretien à la télévision suédoise diffusé il y a une semaine, l'évêque intégriste avait affirmé: "Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...) Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz".
"Williamson a certainement été imprudent en se prononçant sur des questions techniques", poursuit Floriano Abrahamowicz qui, mettant en avant ses origines juives, assure qu'il est "vraiment impossible pour un catholique d'être antisémite".Le prêtre italien voit dans cette polémique une manoeuvre "contre le Vatican"."La critique que l'on peut faire sur la tragédie de l'Holocauste est qu'on lui donne la suprématie par rapport aux autres génocides. Si Mgr Williamson avait nié à la télévision le génocide de 1,2 million d'Arméniens par les Turcs, je ne pense pas que les journaux auraient parlé de ses déclarations de la même manière", a ajouté le prêtre italien.


Le Pape se démarque

Mercredi, Benoît XVI s'était démarqué des propos négationnistes de l'évêque intégriste réintégré dans l'Eglise catholique. Le pape a exprimé, lors de son audience générale hebdomadaire, sa "solidarité" avec les juifs à l'occasion de l'anniversaire de la libération d'Auschwitz et condamné la négation de la Shoah.Il a rappelé s'être rendu à plusieurs reprises à Auschwitz, "un des camps où s'est perpétré le massacre effrayant de millions de juifs, victimes innocentes d'une haine raciale et religieuse aveugle"."La Shoah doit être pour tous un avertissement contre l'oubli, la négation et le réductionnisme", a-t-il ajouté, sans cependant faire référence aux déclarations de l'évêque intégriste Richard Williamson.

jeudi, janvier 29, 2009


MILLEFEUILLES
Source : lefigaro.fr en ligne le 29 janvier



Le livre du Livre des livres


Voici un grand livre. On s'apercevra bientôt de l'importance de Jacques Attali. Cela fait trente ans que les médiocres le jalousent. Heureusement, les puissants lui auront apporté ce que les impuissants tentent, à chaque nouvel opus, de lui enlever.

Faire aimer le judaïsme, tel est ici le but de Jacques Attali : cela lui permettra peut-être, espérons-le, de faire aimer les Juifs. L'actualité montre chaque jour que le monde, dans un aveuglement inouï qui dure depuis trois mille ans, ne les aime toujours pas. Dictionnaire amoureux du judaïsme permet, avant toute chose, d'insister sur ce point : il y a un judaïsme par personne. Le génie du judaïsme est, loin de vouloir fabriquer des religieux, de tenter d'inventer des hommes, mieux : de faire en sorte que les hommes s'inventent eux-mêmes. Le judaïsme est toujours sur mesure. C'est pourquoi Attali s'octroie tous les droits : il ne parle pas la langue des rabbins orthodoxes mais, en même temps, il est bien trop subtil pour n'être qu'athée.

Le judaïsme, Levinas le dit, est extrêmement proche de l'athéisme. C'est de l'athéisme avec Dieu dedans, avec Dieu au milieu. C'est la seule « religion » qui permette l'athéisme. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas qu'une religion. C'est la culture d'un peuple, sa carte d'identité, son histoire. Attali montre à merveille à quel point les Juifs oeuvrent dans, par et pour l'universel. On connaît l'universalisme grec, que nous n'avons toujours pas quitté : mais il est politique.

Ce que propose le judaïsme, c'est un universel extra-politique, branché sur une autre temporalité, une autre longueur d'onde. Or, l'obsession d'Attali, c'est le temps. Histoires du temps, La Vie éternelle, Mémoire de sabliers l'ont prouvé. Attali a toujours eu deux vies : l'une située dans le temps de l'histoire (celle du Juif sécularisé, sherpa de Mitterrand et conseiller économique), l'autre située dans un temps immémorial, non pas anachronique mais a-chronique, anhistorique, déconnecté des calendriers de la cité et de la marche du monde. Et c'est cet Attali-là, irrémissiblement juif dans son être, son sang, infiniment concerné par son être-juif, et concentré sur lui, qui a écrit ce dictionnaire. L'Attali d'un temps parallèle, intime, involable et inviolable, où il pense à sa place dans le monde : et à la place de l'homme dans le monde. Alors il y va : il nous invite, très simplement, très convivialement, à comprendre ce que signifie exactement shabbat ou la Chekhinah.

Il définit ce qu'entend le judaïsme par Pessah ou ce que représente Ève à ses yeux : c'est écrit dans la joie, on dirait un ami juif qui nous parle, nous prête une kippa pour la soirée, et voudrait s'assurer que, le temps d'une conversation du moins, on n'assimile pas mécaniquement Jésus et le Messie.
Avec une modestie totale, et une proximité émouvante, Jacques Attali, contemporain simultané de tous ces ancêtres, nous accompagne pas à pas dans un univers qui est toujours biblique, c'est-à-dire : vivant. Rien n'est moins mort, n'est moins passé, n'est moins dépassé, n'est moins démodé que la Bible. Elle renferme les mots avec lesquels a été bâti le monde. Un peuple pour qui le monde est non seulement issu d'un livre, mais est un livre, ne peut que concerner, aider, sauver une civilisation où l'écrit disparaît, où les volumes disparaissent au profit des écrans, où la culture fond comme neige au soleil du profit. Lire la suite page 2
«Attali ne parle pas la langue des rabbins orthodoxes mais il est trop subtil pour n'être qu'athée»
Car la Bible est l'autre nom, plus laïc pour ceux que le judaïsme religieux rebuterait, du livre tout court. De la culture classique : le judaïsme, c'est aussi préférer passer une soirée avec Balzac plutôt que devant Julie Lescaut. Bien sûr, je n'aurais pas fait les mêmes choix que Jacques Attali (et c'est pourquoi précisément son dictionnaire m'est précieux) : j'aurais oublié Leo Perutz, mais pas Gershom Scholem ; j'aurais délaissé Gerson Bleichröder, Superman et Jacob Warburg mais pour rien au monde n'aurais omis Franz Rosenzweig, Emmanuel Lévinas ou mon cher Benny Lévy, théoriciens puissants de la notion de Retour, ici absente.
Qu'importe : j'aurais adoré, mais c'est trop tard, m'initier au judaïsme par ce livre, qui est un cadeau inestimable fait aux Juifs et aux autres, qui sont juifs eux aussi dès qu'ils préfèrent la justice à tout le reste, la vie humaine aux éternités de l'au-delà, le temps chargé de mémoire au temps vidé de passé, la lenteur à la course et l'instant retenu à l'action frénétique. Je voudrais que toutes les bibliothèques du monde possèdent au moins un exemplaire de ce livre.



Dictionnaire amoureux du judaïsme
de Jacques Attali,

Plon/Fayard, 544 p., 34 €.
INCIDENTS
AUSOMMET
DEDAVOS
Source : dépêche AFP diffusée le 29 janvier à 21h 20
sur Diasporablog à 22h 27


Davos: Peres présente des excuses auprès d'Erdogan,
selon une agence turque

















DAVOS (AFP) — Le président israélien Shimon Peres a présenté jeudi des excuses au téléphone au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan après que ce dernier eut quitté un débat sur le conflit à Gaza après l'intervention de M. Peres à Davos (Suisse), a rapporté l'agence Anatolie.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a laissé éclater sa colère jeudi au cours d'un débat sur Gaza à Davos, quittant un débat public en reprochant aux organisateurs de l'empêcher de parler après une longue intervention du président israélien Shimon Peres.
"Je ne pense pas que je reviendrai à Davos", a lancé M. Erdogan en quittant l'estrade où figuraient également le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, un geste rarissime dans l'enceinte très select du Forum économique mondial (WEF).

Le dirigeant turc souhaitait répondre à un plaidoyer enflammé de M. Peres, assis à côté de lui, sur l'intervention israélienne à Gaza, mais le journaliste qui animait la rencontre l'a interrompu avec insistance pour lui signaler que le débat était terminé.
Passant outre le refus de l'animateur, M. Erdogan a pris la parole après M. Peres pour reprocher au public d'avoir applaudi l'intervention du président israélien.
"Je trouve très triste que des gens applaudissent parce que beaucoup de gens sont morts. Je pense qu'ils ont tort d'applaudir des actions qui ont tué des gens", a-t-il dit faisant allusion à Gaza, thème du débat.

Des applaudissements ont également retenti quand M. Erdogan a quitté la scène de la grande salle du Forum, devant des centaines de participants.
M. Peres avait auparavant défendu avec véhémence l'intervention armée de son pays dans la bande de Gaza, s'emportant plusieurs fois dans une enceinte peu habituée aux éclats de voix.
S'adressant à lui, M. Erdogan a lancé: "je pense que vous devez vous sentir un peu coupable. C'est pourquoi vous avez parlé si fort". "Vous avez tué des gens. Je me souviens des enfants qui sont morts sur des plages", a-t-il également dit en faisant allusion aux plus de 1.300 morts de l'offensive israélienne.

M. Peres avait pour sa part interpellé son voisin en lui demandant: "que feriez-vous si vous aviez toutes les nuits des dizaines de roquettes qui tombaient sur Istanbul?"
"Israël ne veut tirer sur personne, mais le Hamas ne nous a pas laissé le choix", avait-il dit également.
Au cours du débat, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a demandé à Israël "de faire preuve d'un maximum de retenue pour préserver le cessez-le-feu".
Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa s'est calé dans son fauteuil et s'est abstenu ostensiblement de porter son regard vers le président israélien pendant toute l'intervention de ce dernier.

M. Erdogan a par la suite, au cours d'une conférence de presse, reproché à l'animateur, le journaliste du Washington Post David Ignatius, de ne lui avoir accordé que 12 minutes de temps de parole, contre 25 à M. Peres.
"J'ai du respect pour M. Peres et pour son âge" (85 ans) et "ma réaction était dirigée envers l'animateur", a déclaré M. Erdogan.

Quant à un retour prochain à Davos, M. Erdogan a laissé la question ouverte en assurant que cela serait discuté avec les organisateurs du Forum.
La Turquie, pays musulman mais Etat laïque, est le principal allié régional d'Israël. Tous deux ont noué des liens économiques étroits depuis qu'ils ont signé un important accord de coopération militaire en 1996.

Ankara a notamment parrainé l'an dernier des discussions indirectes entre Israël et la Syrie en vue d'un possible rapprochement.
M. Erdogan fustige toutefois quasi-quotidiennement l'offensive menée par Israël à Gaza en décembre et janvier, au point d'être accusé par une partie de la presse turque d'être en faveur du mouvement islamiste Hamas qui contrôle ce territoire.
PAUSE


UN DUO MEMORABLE

RIKA ZARAÏ/PATRICK BRUEL
YEROUSHALAÏM CHEL ZAHAV


LESJUIFSNOIRS
DEFRANCEINTERPELLENT
LENOUVEAU
GRANDRABBINDEFRANCE
Source : le site de la Fraternité Judéo-Noire de France
en ligne le 29 janvier



Prise de fonction du grand rabbin de France :
la FJN en attente des actes concrets.


Par Guershon Nduwa

Lors de son éléction au mois de juin dernier, le Grand rabbin Gilles Bernheim, nouvellement élu avait rassuré les membres de la fraternité Judéo Noire de la prise en compte de la diversité au sein de la communauté.
La prise de fonction du grand rabbin Gilles Bernheim suscite de nombreux espoirs dans la communauté juive de France et de Navarre.
En cette période où la communauté juive de France va mal , les espoirs suscités par Gilles Bernheim sont immenses.
La FJN restera donc particulièrement attentive à l’attitude de la nouvelle administration rabbinique conformément à son engagement dans le courrier qu’il a adressé aux membres de notre association :

« Le peuple d’Israël est un. Les Juifs noirs de France ont toute leur place dans la communauté juive. Aucune entrave, consciente ou inconsciente, à leur épanouissement au sein des différentes communautés juives en France ne doit être tolérée. Soyez convaincu que je serai particulièrement attentif durant mon mandat de Grand Rabbin de France à ce que ce principe soit respecté. Laisser faire serait renoncer au fondement même de nos valeurs. Permettez moi enfin de vous dire combien le travail de votre organisation est important pour que notre communauté puisse être respectueuse de chacun et s’enrichir de l’ensemble de ses composantes. »

Nous esperons que ces propos du Grand Rabbin ne sont pas un catalogue d’intenions pieuses, contraires aux idéaux de la Torah. Le Grand Rabbin devrait redéfinir des mécanismes d’intégration dans la communauté qui permettent de sortir les juifs de France de la bipolarité qui génère des exclusions au sein de notre peuple car la FJN souhaite que cette crise soit l’occasion de penser le vivre-ensemble qui a montré ses limites dans le passé et qui doit maintenant tenir compte de la diversité des origines et des besoins de durables pour l’acceptation des uns et des autres.

Car en matière de promotion de ses minorités, le retard de la communauté juive de France la place au ban des pays comme ISRAEL, les USA, et l’ANGLETERRE.
Si aux Etats-Unis, plusieurs milliers des juifs ont pu s’accepter, alors nous le pouvons aussi en France. La FJN place beaucoup d’espoir dans la nouvelle période qui s’ouvre, avec de nouveaux responsables communautaires. La FJN présentera un programme à la communauté, dans les mois à venir, la mise en place d’un lieu de culte ouvert à tous et à toutes dont l’objectif sera de favoriser , tout en assurant la promotion de l’unité de notre peuple quelle que soit l’origine.
DIALOGUES

"Ensemble pour le Dialogue"


AJMF et AJCF Paris,


Dimanche 1er février à 19h30


Les deux associations de dialogue inter-religieux, l’Amitié judéo-musulmane de France (AJMF) et l’Amitié judéo-chrétienne de France (AJCF) s’associent pour une soirée "Ensemble pour le Dialogue" le dimanche 1er février de 19h30 à 21h15.De nombreuses voix en constituent le programme: personnalités, paroles de jeunes ,la chorale de Bondoufle et Rose Bacot (Psaumes et clarinette basse).


Lieu : salle Rossini, Mairie de Paris, 6 rue Drouot 75009 Paris
LANOUVELLE
DIPLOMATIEAMERICAINE
ENMARCHE
Source : lefigaro.fr en ligne le 29 janvier


Le projet de lettre d'Obama aux Iraniens


Selon The Guardian, l'administration américaine travaille à la rédaction d'une lettre que Barack Obama souhaite adresser à la République islamique pour tourner la page de leurs relations tumultueuses.

Trois jours après la «main tendue» de Barack Obama à Téhéran, Washington semble plus que jamais déterminé à rompre avec la politique pratiquée par George W. Bush à l'égard de la République islamique et à relancer un dialogue bilatéral, en berne depuis trente ans.
Selon The Guardian, l'administration Obama plancherait sur la rédaction d'une lettre destinée à apaiser ses relations avec la République islamique et ouvrir la voie à un nouveau dialogue bilatéral.

Ce courrier pourrait être adressé au peuple iranien et envoyé au Guide suprême Ali Khamenei ou encore prendre la forme d'une simple lettre ouverte.
D'après le quotidien britannique, le Département d'Etat n'a pas attendu la nomination d'Hillary Clinton à sa tête pour se mettre à l'œuvre : il a commencé à travailler sur ce texte dès l'élection du nouveau président américain, le 4 novembre dernier, pour répondre au message de félicitations envoyé par le président iranien, deux jours après la présidentielle.
Au moins trois moutures de lettre auraient d'ores et déjà été rédigées.

Selon des officiels du Département d'Etat, Washington y donne notamment l'assurance qu'il ne cherche pas à renverser le régime islamique, sur un ton conciliant. En échange, les Américains réclament tout de même un changement de comportement de la part de l'Iran, et lui demandent de ne plus se présenter comme un Etat sponsor du terrorisme.

Une autre version du texte conseille également à la République islamique de réfléchir à tous les bénéfices qu'elle pourrait tirer en abandonnant son statut de paria aux yeux des Occidentaux.
Dennis Ross, émissaire spécial en Iran
Un responsable du département d'Etat a précisé que pour l'instant la question de la politique à l'égard de l'Iran faisait l'objet d'un examen et a refusé de faire des commentaires sur le projet de lettre.

Le quotidien britannique ne fait pas mention de référence au problème du nucléaire iranien dans le texte. Ce dossier préoccupe pourtant beaucoup les Américains et leurs alliés européens qui soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous le couvert d'un programme civil, ce que réfute l'Iran.
D'après The Guardian, la reprise des relations diplomatiques revêt d'ailleurs une certaine urgence, dans la mesure où Israël pourrait lancer des opérations unilatérales contre les installations nucléaires iraniennes.

Par ailleurs, l'idée d'impliquer l'Iran dans les efforts de stabilisation en Afghanistan gagne du terrain, apparaissant comme un autre moyen d'ouvrir le dialogue.
L'existence d'un tel projet de lettre est révélée au lendemain d'un discours assez ferme de Mahmoud Ahmadinejad à l'égard des Etats-Unis. Le président iranien, qui a annoncé mercredi qu'il était candidat à sa succession lors des élections de juin, a notamment énuméré une longue liste de griefs contre le «Grand Satan». Pour autant, le président n'aura pas le dernier mot en la matière : ce sera au guide de la révolution, l'ayatollah Ali Khamenei de décider ou non d'une inflexion de la politique étrangère iranienne.

Face à un dossier aussi complexe, Barack Obama devrait d'ailleurs annoncer la nomination d'un émissaire spécial pour l'Iran, rattaché à Hillary Clinton dans les jours à venir. L'expert du Moyen-Orient et ancien collaborateur Clinton Dennis et de George H.W. Bush, Dennis Ross, semble tout désigné pour le poste.
GAZA,
ETAPRES?
Source : lenouvelobs.com en ligne le 29 janvier


Kouchner redoute une reprise du conflit


"C'est très préoccupant, parce qu'à partir d'un tir de roquette ou à partir d'une réaction israélienne on peut reglisser dans la guerre", déclare le ministre des Affaires étrangères après les échanges de tirs dans la bande de Gaza mercredi soir.
Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, craint une reprise du conflit dans la bande de Gaza.



Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner s'est déclaré, "préoccupé" par le regain de tensions à Gaza. "C'est très préoccupant, parce qu'à partir d'un tir de roquettes ou à partir d'une réaction israélienne on peut reglisser dans la guerre", a-t-il déclaré jeudi 29 janvier à des journalistes en marge du Forum économique mondial de Davos, dans les Alpes suisses.Une rencontre entre Kouchner et Mitchell ce lundiBernard Kouchner a également salué les efforts de l'émissaire américain George Mitchell, qui devait rencontrer jeudi le président palestinien Mahmoud Abbas après s'être rendu en Israël et en Egypte.

"Il apporte une vue nouvelle et une implication américaine nécessaire", a-t-il déclaré en ajoutant qu'il devait rencontrer George Mitchell lundi à Paris.Tirs disparates Deux roquettes ont été tirées mercredi soir et jeudi matin par des combattants palestiniens depuis la bande de Gaza contre le sud d'Israël, sans faire de victime, selon l'armée israélienne.Il s'agit des premières roquettes tirées vers Israël depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu ayant mis fin à l'offensive israélienne qui a fait plus de 1.330 morts palestiniens et dévasté la bande de Gaza entre le 27 décembre et le 18 janvier.L'aviation israélienne a réagi en lançant une attaque nocturne dans la zone des tunnels de contrebande reliant le sud de la bande de Gaza à l'Egypte. Elle a aussi mené un raid qui a blessé un policier du Hamas circulant à moto et cinq autres personnes dont quatre écoliers, selon des témoins.
POLEMIQUE
AUTOUR
DUNEGATIONNISTE
DELEGLISECATHOLIQUE
Source : liberation.fr via l'AFP en ligne le 29 janvier


Benoît XVI condamne le négationnisme,
mais pas l'évêque négationniste


Le pape a condamné la négation de la Shoah, sans toutefois se désolidariser d'un évêque intégriste dont il a levé l'excommunication bien qu'il ait, il y a une semaine, nié l'existence des chambres à gaz.


151 réactions



Une semaine après les propos de Mgr Richard Williamson, qui a nié l'existence des chambres à gaz et affirmé que la Shoah avait fait «200.000 à 300.000 morts», Benoît XVI amorce une timide critique. Le souverain pontife a exprimé ce mercredi sa «pleine et indiscutable solidarité» avec les juifs et a condamné la négation de la Shoah.

Il a rappelé s'être rendu à plusieurs reprises à Auschwitz, «un des camps où où s'est perpétré le massacre effrayant de millions de juifs, victimes innocentes d'une haine raciale et religieuse aveugle». Toutefois, Benoît XVI n'a pas directement fait référence aux déclarations de l'évêque britannique Richard Williamson.

Celui-ci, dans un entretien à la télévision suédoise diffusé jeudi dernier, avait affirmé: «Je crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz (...) Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz».
Ces propos avaient suscité une vive émotion dans la communauté juive, d'autant que samedi dernier, Benoît XVI avait levé les excommunications prononcées en 1988 contre quatre évêques intégristes, dont Mgr Williamson.

Par ailleurs, un autre évêque intégriste dont l'excommunication vient d'être levée, Mgr Bernard Fellay, a hier demandé pardon au pape pour les propos de Mgr Williamson. Il a interdit au prélat britannique toute prise de position publique sur des questions politiques ou historiques, au nom de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, à laquelle les deux hommes appartiennent.
Le Conseil permanent des évêques de France a lui jugé «inacceptables et scandaleuses» les déclarations de Mgr Williamson, estimant également que la «levée de l'excommunication n'est pas une réhabilitation».
GAZA,
ETAPRES?
Source : lepoint.fr avec agence en ligne le 29 janvier à 11h 05
sur Diasporablog à 11h 40


Israël brandit la menace
après des tirs de roquettes



De nouveaux combats ont lieu entre Israël et la bande de Gaza


Le cessez-le-feu précaire en vigueur depuis le 18 janvier entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza a vécu. Sur le terrain, les combats ont repris mardi et la tension est à son comble. Lepoint.fr vous propose de retrouver les principaux événements de la journée de jeudi 29 janvier.


Reconstruction.

L'ONU va lancer un appel de fonds de 613 millions de dollars pour venir en aide aux habitants de la bande de Gaza affectés par l'offensive israélienne, annonce jeudi à Davos le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.


La menace Netanyahu .

"Nous constatons avec regret que le Hamas poursuit ses activités terroristes. Il est clairement engagé dans la poursuite de sa mission fanatique de destruction d'Israël. Il continue d'importer des armes par les tunnels de contrebande" entre la bande de Gaza et l'Égypte, déclare jeudi à Davos, en Suisse, le chef de l'opposition israélienne de droite Benjamin Netanyahu, favori des sondages pour devenir Premier ministre. "Tôt où tard, Israël va devoir régler cela. Nous ne pouvons pas laisser nos citoyens sans protection face à cette pluie de roquettes", affirme-t-il. Escalade ? Une nouvelle roquette est tirée jeudi matin par des Palestiniens depuis la bande de Gaza. L'engin a explosé dans le sud d'Israël, sans faire ni victime ni dégât.


Tir d'une roquette palestinienne, réponse israélienne.

"Une roquette a été tirée en direction d'Ofakim, dans le sud d'Israël. Nous n'avons pas encore trouvé l'engin qui, apparemment, est tombé dans un terrain vague", déclare le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld, mercredi soir. Dans la nuit, l'action a été revendiquée par les Brigades El-Aqsa, branche armée du Fatah, parti du président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas. En réponse, un avion israélien a bombardé dans la nuit de mercredi à jeudi la zone des tunnels de contrebande reliant le sud de la bande de Gaza à l'Égypte.
POLEMIQUE
AUTOURDUREPORT
DUSALONDUTOURISME
ISRAELIENAPARIS

Les propos malintentionnés de certains responsables d'associations de la communauté juive françaises, dont l'Union des Patrons Juifs de France dirigé par Claude Baruch, ont alimenté, sans fondement, les tensions autour de l'Hotel Intercontinental, Place de l'Opéra à Paris, où devait avoir lieu la manifestation.
Elles ont accusé la Direction de cet Hotel de luxe de la capitale d'avoir déliberément décidé l'anulation de l'évènement en raison de l'offensive israéélienne à Gaza. Or, il n'en est rien. Un communiqué de l'Office du tourisme israélien à Paris confirme le communiqué de la Direction de l'Hotel Continental, et confirme que le Salon du Tourisme Israélien à Paris aura bien lieu. A une date ulturieure.
Une polémique une fois de plus inutile.

Diasporablog




COMMUNIQUÉ DE L'OFFICE NATIONAL ISRAELIEN DE TOURISME - PARIS

mercredi 28 janvier 2009

Suite aux messages infondés circulant à propos de la prétendue « annulation du Salon du Tourisme Israélien en France – STIFE 2009 – le 15 janvier dernier, nous souhaitons rétablir les faits. Il n'a jamais été question d'annuler ce Salon ; nous l'avons reporté à une date ultérieure et dans le même lieu.
Cette décision a été prise d'un commun accord avec l'ensemble de nos partenaires afin de bénéficier d'une période beaucoup plus sereine et propice au développement immédiat du tourisme vers Israël auprès du grand public.
Le Grand Hôtel et la chaîne Intercontinental n'ont jamais annoncé à notre Office de Tourisme qu'ils « décidaient d'annuler notre Salon » comme l'ont diffusé certains milieux malveillants.
En conséquence, il n'y a pas lieu d'entreprendre une campagne d'ostracisme ou de boycott contre Le Grand Hôtel et la chaîne Intercontinental avec lesquels nos relations professionnelles demeurent pleines et entières.

NON,
AUNEGATIONISME
DANSLEGLISE



Déclaration des membres catholiques de l'Amitié Judéo-Chrétienne de France, avec l'approbation de l'ensemble du Comité Directeur


Paris, le 27 janvier 2009


Le pape Benoît XVI vient de lever l'excommunication (décision juridique) des quatre évêques qui avaient été excommuniés par Jean-Paul II en 1988. Il le fait sur la demande de Mgr Fellay qui déclare reconnaître « l'autorité du pape, l'enseignement de l'Église dans un esprit filial, tous les conciles jusqu'à Vatican II » mais, dans ce dernier cas, avec des réserves. « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu'à Vatican II au sujet duquel nous émettons des réserves » affirme Mgr Fellay. Nous n'avons pas de peine à deviner lesquelles : la réforme liturgique, la liberté religieuse, le dialogue œcuménique, l'ouverture aux autres religions. La déclaration Nostra Ætate est donc visée, et en particulier son chapître 4, sur les relations avec le peuple juif ce qui risque de porter atteinte au dialogue. Certes, la levée de l'excommunication ne supprime pas le schisme ; ces quatre évêques, et leurs prêtres, devront reconnaître Vatican II pour entrer en pleine communion dans sa totalité.

Après la prière pour les Juifs du Vendredi Saint qui leur a été concédée, un nouvel événement nous choque : l'un des quatre évêques, Mgr Williamson, se révèle être négationniste. D'un point de vue seulement canonique, nous voulons bien croire que cela n'a rien à voir avec la levée de l'excommunication, mais il faudrait être absolument aveugle et sourd pour affirmer qu'il n'y a « rien à voir » ni à entendre entre la levée de l'excommunication et l'affirmation du négationnisme. L'indignation générale soulevée par les propos de Mgr Williamson prouve le contraire. Avec le négationnisme, nous plongeons dans l'abîme de l'idéologie des Nazis qui, voulant anéantir jusqu'à la racine le peuple porteur de la révélation du Dieu Un, ont tout tenté pour montrer non seulement que leur crime n'en était pas un, mais aussi qu'il n'avait pas existé et cela porte nécessairement atteinte au dialogue entre Juifs et Chrétiens.

Nous, membres catholiques de l'Amitié Judéo-Chrétienne de France, attendons de l'Église une attitude moins ambiguë en ce qui concerne les relations avec le peuple juif. Cette volonté de favoriser la pleine unité à l'intérieur de l'Église catholique, légitime en soi, risque de causer des déchirures beaucoup plus grandes que celles qu'elle veut réparer. Et nous sommes certains qu'elle fait du mal à tous ceux d'entre nous qui s'efforcent de maintenir et de faire progresser un véritable dialogue, amical et respectueux, entre Juifs et Chrétiens.



Déclaration de l'AJCF de Lyon au sujet de la levée de l'excommunication d'un évêque négationniste


Lyon, 27 janvier 2009


Le groupe de Lyon de l'Amitié Judéo-Chrétienne de France s'indigne du fait que, sous couvert de restaurer l'unité de l'Église catholique, les autorités du Vatican acceptent de lever la sanction qui frappait un ecclésiastique, Richard Williamson, alors que celui-ci ose tenir des propos négationnistes, sans la moindre hésitation. Au minimum, les autorités du Vatican auraient dû séparer son cas de celui des autres personnes nommées dans cette décision.
Nous condamnons fermement les propos tenus par Richard Williamson, et regrettons qu'ils aient pu être formulés par un homme d'Église "car ce ne sont pas les propos d'un chrétien" (comme l'a dit le cardinal Barbarin dans son entretien au Figaro).




Réaction d'un membre catholique du Conseil d'Administration de l'Amitié Judéo-chrétienne de Lyon

Le pape Benoît XVI vient de réintégrer dans l'Église catholique quatre évêques schismatiques qui avaient été excommuniés par Jean-Paul II en 1988. Il le fait sur la demande de Mgr Fellay qui déclare reconnaître « l'autorité du pape, l'enseignement de l'Église dans une esprit filial, tous les conciles jusqu'à Vatican II » mais, dans ce dernier cas, avec des réserves. « Nous acceptons et faisons nôtres tous les conciles jusqu'à Vatican II au sujet duquel nous émettons des réserves » affirme Mgr Fellay. Il n'est pas difficile de deviner lesquelles : la réforme liturgique, la liberté religieuse, le dialogue œcuménique l'ouverture aux autres religions. La déclaration Nostra Ætate est donc visée, et en particulier son ch. 4, sur les relations avec le peuple juif. Certes, la levée de l'excommunication ne supprime pas le schisme ; ces quatre évêques, et leurs prêtres, devront reconnaître Vatican II pour entrer en pleine communion.

Mais la levée de l'excommunication est un grand pas fait en ce sens comme le souligne le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi. Un pas en réalité inquiétant : après la prière pour les Juifs qui leur a été concédée, des initiatives en faveur d'une béatification de Pie XII, voici que l'un de ces quatre évêques, Mgr Williamson, se révèle être négationniste. « Le père Lombardi a assuré que le geste "bienveillant" du pape en direction du petit groupe ultraconservateur et les propos négationnistes de l'évêque Robert Williamson n'ont "rien à voir", ajoutant que la FSSPX a d'ailleurs "pris ses distances" avec lui sur ce point » (LEMONDE.FR avec AFP).

D'un point de vue seulement canonique, cela peut se comprendre. Mais il faudrait être absolument aveugle et sourd pour affirmer qu'il n'y a « rien à voir » ni à entendre entre ces deux faits. L'indignation que leur conjonction soulève prouve le contraire. L'un des évêques dont l'excommunication est levée affirme que la Shoah n'a pas existé ! Nous plongeons dans l'abîme idéologique des Nazis qui, voulant anéantir jusqu'à la racine le peuple Juif et avec lui la révélation du Dieu Un dont il est porteur, ont tout tenté pour montrer non seulement que leur crime n'en était pas un, mais aussi qu'il n'avait pas existé.

Il est urgent que l'Église catholique adopte une attitude moins ambiguë en ce qui concerne les relations avec le peuple juif. Mgr Williamson est peut-être le seul intégriste de la Fraternité Sacerdotale St Pie X qui soit négationniste ; mais il appartient à un courant susceptible d'entraîner de telles dérives. Cette volonté de favoriser la pleine unité à l'intérieur de l'Église catholique risque de causer des déchirures beaucoup plus grandes que celles qu'elle veut réparer. Et il est certain qu'elle fait du mal à tous ceux qui s'efforcent de maintenir et de faire progresser un véritable dialogue, amical et respectueux, entre Juifs et chrétiens.



Lyon, 27 janvier 2009


Père Jean Massonnet