"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, novembre 30, 2006

DERNIEREMINUTE
infodiasporablogj


Première grande interview sur France 2 ce soir, pour Nicolas Sarkozy, premier candidat à se présenter à l'investiture de son Parti dont il est le Président,l'UMP, pour la course à l'Elysée en 2007.
Sans donner de date, Nicolas Sarkozy s'engage à quitter ses fonctions de Ministre de l'Intérieur dès que la campagne présidentielle se sera élancée.
DIASPORABLOGJ
VOUS RECOMMANDE...


"L'INSOUCIANCE d'ADELE"
de Chantal Osterreicher
Editions DORVALEDITIONS
DERNIEREMINUTE
infodiasporablogj

DIEUDONNE SUR RADIO-COURTOISIE

Ceux qui auraient encore des doutes sur les objectifs politiques de Dieudonné seront très certainement rassurés de savoir qu'après avoir serré chaleureusement la main de Le Pen lors de la Fête du FN au début de ce mois, leur "leader" tant aimé, Dieudonné vient de franchir le dernier pas de son parcours politique en participant à l'émission la plus raciste et antisémite de cette radio proche de l'extrême-droite, Radio-Courtoisie, animée par Serge de Beketch, condamné à plusieurs reprise pour ses propos dérapants, et Patrick Gufman, juif converti au FN, diffusé le mercredi soir. Cette fois, Dieudonné a été pardonné de tous ses pêchés, même pour s'être présenté, à Dreux dans les années 90 contre Marie-France Stirbois (FN) et a reçu son baptême de feu.

A quand une interview dans cette émission du leader de la Ligue de Défense Juive présent aussi au BBR cette année.


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Enfin,un coin du monde où le juif peut vivre en toute tranquilité, sans être inquiété et montré du doigt à chaque coin de la rue : en Chine. C'est ce que sont venus dire les intervenants, hier soir, au Centre Rachi à Paris. Soirée qui fut organisée, par Frédéric Viey, spécialiste de la Chine juive, avec l'appui du Fonds Social Juif Unifié.
Nous avons appris, de la bouche de Maurice Ohana, Président de la Communauté juive chinoise, que la 1ère Chaîne de télévision chinoise, après avoir diffusée "Holocauste", "Shoah" de Claude Lanzmann, s'apprête à réalsier une série de 29 épisodes consacrée à l'Histoire du peuple juif à travers une fiction qui sera suivi par 500 millions de télespectateurs. Le projet est quasiment bouclé.

On imagine mal un tel projet en France.

mardi, novembre 28, 2006

PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'AFP
en ligne le 28 novembre


Titre de la rédaction
de diasporablogj :
"Voici l'Iran, Etat responsable vu par le Ministre français des Affaires Etrangères, Philippe Douste-Blazy"


L'Iran organise une conférence
sur l'holocauste
les 11 et 12 décembre


L'Iran organise une conférence internationale les 11 et 12 décembre "pour permettre aux historiens de clarifier les aspects cachés" de l'holocauste des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, a affirmé mardi le site internet du ministère des Affaires étrangères iranien.
Cette conférence vise à "créer des opportunités (...) pour une recherche scientifique à propos des aspects cachés et non cachés du plus important événement politique du 20e siècle pour qu'il soit plus transparent", ajoute le site.
L'Iran, qui ne reconnaît pas Israël, soutient les historiens révisionnistes qui mettent en doute la réalité ou l'ampleur de l'holocauste.
L'Institut des études politiques internationales (IPIS) du ministère des Affaires étrangères a invité les historiens et les chercheurs à envoyer leurs articles pour participer à la conférence.
La conférence intitulée "Etudes sur l'holocauste : perspective mondiale" coïncidera avec la journée internationale des droits de l'Homme, le 10 décembre.
"Cette conférence respecte totalement la religion juive et est loin de toute politisation et propagande", ajoute le communiqué.
Les thèmes retenus sont notamment : "antisémitisme, nazisme et sionisme"; "nazisme et sionisme : collaboration ou coopération"; "les chambres à gaz, négation ou confirmation"; "l'holocauste et l'exode des juifs en Palestine"; "les lois contre les négationnistes", etc.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié à plusieurs reprises l'holocauste des juifs de "mythe" et affirmé qu'Israël était condamné à "disparaître".
Un journal iranien et la Maison de la caricature ont lancé en février un concours international de caricature sur l'holocauste en réponse aux caricatures sur le prophète Mahomet publiées dans la presse occidentale. Des prix ont été attribués aux gagnants du concours en novembre.
INFOCOM

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CHAMPS

SAVANTS

A la veille de la soirée qui sera consacrée à la communauté juive de Chine, au Centre Rachi à Paris, nous extrayons un paragraphe de l'étude que l'historien de cette communauté, Frédéric Viey nous a confiée cette été et que nous publions chaque mois :

"LES JUIFS DE L'EMPIRE DU MILIEU"

Nous publions dans cette page l'extrait qui fait le lien direct avec le thème de la table ronde de demain. Nous reviendrons le mois prochain à la suite chronologique de l'Histoire de Chine.

Historique

de la Communauté Juive de Kaifeng.

Le premier document écrit, découvert sur les Juifs de Chine, est un fragment de lettre en Judéo-persan datant de 718 av. J.C. Cette lettre émanant d'un marchand juif à son frère, est découverte à Handan Uiliq, un caravansérail sur la Route de la Soie. Dans les chroniques arabes, on apprend que des juifs et des musulmans vivent ensemble et en bonne intelligence dans de grandes villes chinoises. A Canton (identifiée comme tel), près de 10.000 juifs, arabes, chrétiens et autres croyants auraient été massacrés par les Conquérants en 877/878. Généralement les ''Adorateurs de la Croix'', autre nom de la secte des Nestoriens (Secte chrétienne créée au IIIème siècle) sont assimilés aux Juifs ou convertis au Judaïsme de fraîche date.

Ibn Battuta en visitant Hangchou en 1346 constate que de nombreux chrétiens, de marchands turcs et de Juifs vivent dans cette ville dont une des portes s’appelle : ''La Porte des Juifs".

C'est sous les Song, sans doute en 968 que l'Empereur Zhao-Kuang-Gyin donne à un groupe de marchands juifs l'autorisation de s'installer dans sa toute nouvelle capitale Kaifeng (ou Pien Liang) dans la province du Honan en plein cœur de cet Empire du Milieu qui est aussi le berceau de la Chine. L'Empereur leur accorde l'octroi d'un quartier entre la rue du ''Marché de terre'' et celle du ''Sanctuaire du Dieu du Feu''.

Au début du Xème siècle, la Communauté Juive commence à prendre doucement son essor, c'est ce que nous savons grâce à la stèle commémorative de 1489 qui atteste de leur installation dans cette ville et de la (re)construction de la synagogue en 1163. Cette stèle énumère les noms de familles juives en chinois dont les principaux sont: Shi, Ai, Kao, Chin, Chang, Chao et Li. Précisons que le nom de famille chinois se place avant le prénom. Dans un livre mémorial ayant appartenu à un clan juif on y trouve la généalogie de quelques familles retranscrites en hébreu et en chinois.

A l'époque de Tian Shun (1457-1465), après la destruction de la synagogue, Shih Pin, Lin Jung, Kao Chiei et Chang Hsuan, Juifs de Kaifeng, réussissent à obtenir la copie d'une Thora à Ning-po (Port sur le Yang-Tse-Kiang).

La stèle de 1663 raconte l'histoire de l'élaboration et de la construction de la nouvelle synagogue sous la direction de An-Tu-La (il s'agit sans doute d'Abdulla) et du rabbin (Ou-Se-Ta) Lie Wei (Levy???). Cette stèle narre également la manière dont Li Zichen, un seigneur de guerre ennemi des Ming, inonde Kaifeng en 1642 en brisant toutes les digues du Fleuve Jaune. La synagogue est à cette époque une fois encore détruite. C'est de cette inondation qu’est fut sauvé, entre autre, le rouleau de Thora, aujourd'hui conservé par le ''Hebrew Union Collège'' de Cincinnati, et qui servit à réécrire douze autres rouleaux à l’époque.

La synagogue est malheureusement détruite plusieurs fois, soit par des causes naturelles: inondations, incendies ou par des guerres et des révoltes. Elle fut reconstruite à chaque fois; ses membres de la Communauté sont riches à ces époques là. A la lecture des différentes stèles commémoratives, il a été possible, aux personnes qui étudiaient cette communauté, de connaître les dates de reconstruction de ce bâtiment: 1279, 1421, 1445, 1480, 1512 et durant le XVIIème siècle en 1653. Entre 1465 et 1488, il y est ajouté trois salles au corps de bâtiment.

La première réussite d'un Juif dans la société chinoise se situe en 1421, quand An San (sans doute Hassan) reçoit le nom de Tchao Tcheng avec un grade des plus hauts rangs de l'Armée. Le plus grand succès est celui de Tchao Yin Tchen (Moshé Ben Abraham) qui reçoit en 1646 le titre de Docteur avec la fonction de Vice-commissaire, une situation importante dans la hiérarchie des postes gouvernementaux. Avec son frère, Tchao Ying Teou, il est l'artisan de la reconstruction de la synagogue en 1653.

De nombreux de Juifs, notamment Ai Tian qui rencontre le Jésuite Mattéo Ricci, atteignent le rang de mandarin soit par examen soit par achat de la charge.

Compte tenu de leur implantation dans la société chinoise les Juifs s'insèrent également dans tous les corps de métiers chinois.

Quand les Jésuites visitent la Communauté, ils proposent aux fidèles de leur acheter un rouleau de Thora, mais ceux-ci refusent en répondant: ''Vendre la Thora, c'est comme vendre notre Seigneur''. La Thora est aussi appelée: ''Etz Hayyim'', l'Arbre de Vie. Les Proverbes (3.18) disent: '' Elle est un arbre de vie pour ceux qui s'en rendent maître; s'y attacher c'est assurer sa félicité''. Ne pouvant se procurer ce matériel, les Jésuites, bien que pas très hébraïsant, font la copie des noms des livres et des inscriptions se trouvant dans la synagogue.

En 1800, le rabbin meurt et hélas il n'y a plus personne pour diriger les offices, expliquer la religion et enseigner l'hébreu aux membres de la Communauté. Vers 1851, les Juifs de Kaifeng, dans un état de dénuement extrême, se décident à vendre leurs livres de prières et leurs Thorot pour subsister. Le Révèrent Georges Smith achète pour sa part des livres hébraïques pour un prix de 400 taëls d'argent soit à l'époque 130 pounds.

En 1849, une dernière fois la synagogue est partiellement détruite. En 1863, les juifs étant trop pauvres, conséquence de la révolte des ''Tai Ping Tian Guo'' (du Royaume Céleste de la Paix) et de la deuxième guerre de l'Opium, sont contraints à démonter pierre par pierre le restant de leur édifice religieux et les vendre pour en tirer quelques gains.

Une des stèles commémoratives, écrite recto-verso, se trouve dans le Musée Municipal de Kaifeng ainsi qu'un bassin de pierre provenant de la cour de la synagogue.

CHRONIC
d'Alain SUIED


SAW...CIETE


Le fim SAW 3 a été interdit aux moins de 18 ans : le Ministre de la Culture a eu raison de signaler qu'une limite a été franchie...

La trilogie Saw fonctionne sur le sadisme et l'auto-mutilation,sur la pulsion nue - et parfois sans "scénario" (ce qui ne justifierait rien ,n'en déplaise à certains "critiques" ou personnes se réclamant de cette profession) et évoque un "serial killer"...Comme dans les "séries" programmées à 20H50 sur les chaînes de MONSIEUR TOUT LE MONDE...


ADORNO avait évoquée la VIE MUTILEE ,signe et conséquence de la "modernité" et du TOUT POUR L'ARGENT (Tiens,la Civilisation catholique s'est "rabibochée" avec la matérialité...17 siècles d'antisémitisme pour ça!).
De la "carte NAVIGO" aux viols de la vie privée et du "secret médical" par certains "médecins-contrôleurs" de la "Sécu",de la "puce de "carte bleue" aux caméras installées dans les TOILETTES de certaines entreprises....NE CROIRAIT-ON PAS QUE L'HOMME POST-MODERNE DOIT ....MUTILER quelque chose de sa vie,de son individualité pour vivre dans nos SAWCIETES?


LE PAYS DE SADE CELINE GENET CHIRAC devrait s'intéresser au phénomène
SAW avant les prochains incidents "fascistes" de cette année "électorale"...
Et s'interroger sur le refoulé sadique-anal que tout ça met en jeu...
librement MAIS INTERDIT AUX MOINS DE DIX-HUIT ANS.
Comme le vote?

Non,espérons un sursaut...DEMOCRATIQUE.C'est à dire un refus massif et populaire de l'injustice,de la mise-en-fiches, de la MEDEFISATION du monde!
Face aux dangers sans limites de l'Islamisme et du Nationalisme.


ALAIN SUIED

lundi, novembre 27, 2006

TOUSENSEMBLE

LE DRAME DU PARC DES PRINCES


Le Président du Mouvement Pour la France ne nous avait pas habitué à se prononcer contre les agitateurs venant de son extrême-droite. Plus occupé à s'en prendre à l'Islam et à ses adeptes, ainsi qu'à la population émigrée.
Monsieur de Villiers vient de se rendre compte que la violence pouvait aussi provenir de la frange la plus nostalgique de la société française, et qu'il n'y avait pas que la violence des banlieues.
Cette partie-là de son discours n'est qu'une légère variante de son discours habituel. Elle ne marque pas un virage de sa part, juste un bref étonnement.
C'est pourquoi, pour l'information de nos internautes, nous avons voulu publier sa réaction à la suite du drame survenu devant le Stade d'Auteuil du Parc des Princes, bien que nous soyons en total désaccord avec ses prises de position sur l'immigration.

Nous avons souhaité que Philippe de Villiers donne son avis sur les propos méprisants de Georges Frèche à l'égard de certains joueurs de l'Equipe de France de football. C'est la responsable de son service de communication qui s'est chargée de rappeler la position du MPF à ce sujet, reprenant le point de vue de son Président, au soir de la victoire en Coupe du monde de l'Equipe de France en 98, en réplique à Jean-Marie Le Pen : "Non, la France n'est pas Black, Blanc, Beurre. Elle est bleu, blanc, rouge".

Voici donc les deux réactions :


« PARIS, 25 nov 2006 (AFP) -


Le président du Mouvement pour la France Philippe de Villiers a appelé samedi à la dissolution des clubs de supporters qui rassemblent "des petits barbares", après le drame qui a coûté la vie jeudi soir à un supporter du PSG."Tous ces clubs de supporters qui rassemblent des petits barbares doivent être dissous, purement et simplement", a-t-il déclaré à la presse en marge d'un rassemblement de jeunes de son parti à Paris."On ne peut pas accepter que à l'abri des clubs de supporters
s'organisent des bandes de voyous", a déclaré M. de Villiers, selon lequel il y a maintenant "un risque physique à la sortie des stades".
"Une fois de plus", le drame de jeudi "est un signe de la résurgence d'une violence qu'on croyait disparu dans notre pays", a ajouté M. de Villiers, en faisant allusion à l'antisémitisme: "c'est un jeune de Tel Aviv" qui était pourchassé au départ, a-t-il rappelé.
"Il y a aujourd'hui des jeunes qui sont sur le territoire français qui n'ont qu'une idée, c'est de casser tout ce qui est autour d'eux", a-t-il déploré.


Le point de vue de Clémence Délebèque, chargée de communication au MPF sur les propos tenus par Georges Frêche :
"Nous les condamnons, et nous n’avons pas changé de position depuis la coupe du monde où M. Le Pen avait tenu des propos similaires.
Nous considérons que l’équipe de France n’est pas Black Blanc Beur, mais Bleu Blanc, Rouge, car être Français n’est pas une question de couleur de peau.
Selon le principe de la méritocratie républicaine, le sélectionneur ne doit avoir qu’un unique critère pour former son équipe : choisir les meilleurs."

TOUSENSEMBLE

LE DRAME DU PARC DES PRINCES

NOUVEAU COMMUNIQUE DU CRAN
Conseil Représentatif des Associations Noires


Décès au cours du match de football
PSG-Hapoël Tel Aviv:


Le CRAN exige la dissolution sans délai des groupes ultra-violents du PSG, et entend rencontrer les responsables du club pour élaborer avec eux des politiques de lutte contre la violence et l’intolérance dans les stades

La mort, jeudi 23 novembre, d'un supporter du Paris Saint-Germain illustre une nouvelle fois la nécessité de dissoudre les groupes violents et intolérants dans les stades de football en général et au PSG en particulier.

Selon le procureur de la République de Paris, des insultes racistes et antisémites ont été proférées jeudi soir par les agresseurs d'un supporteur et d'un policier à l'issue du match de Coupe de l'UEFA perdu par le PSG contre l'Hapoël Tel Aviv. Le fonctionnaire de police, d'origine antillaise, a fait usage de son arme, tuant un agresseur et en blessant un autre.
Le supporter décédé était apparemment membre des Boulogne Boys, un des clubs du PSG, réputés proches de l’extrême droite. Ces groupuscules sévissent en toute quiétude sur les gradins du PSG. Comme le supporter décédé, Maxime Brunerie, auteur d’un coup de feu contre le président de la République le 14 juillet 2002, fréquentait les groupes d'extrême droite du club de football parisien.

L’évènement de jeudi dernier vient rappeler que depuis des années, le PSG tolère en son sein des insultes racistes, antisémites, sexistes et homophobes.
Les officiels du PSG déconseillent à certains supporters en raison de leurs appartenances réelles ou supposées, de prendre place dans ou à proximité de cette tribune.
La tribune Kop Boulogne du Parc des Princes est ainsi un lieu quasi officield’apartheid en France.

Au Parc des Princes, les dirigeants semblent fort bien s’accommoder de l’inacceptable.
Ils restent sourds aux cris de singe proférés par des personnes que l’on peine à nommer « supporters ». Ces cris font pourtant fréquemment écho aux propos antisémites et aux insultes racistes sexistes ou homophobes.

Quant à lui, le ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy s’est empressé d’annoncer qu’il recevrait les supporters du PSG. Il s’était ému il y a quelques mois de la violence de certains supporters et avait en janvier de cette année promis d’exiger des « hooligans » qu’ils pointent au commissariat au moment des matches de football pour rendre efficace leur interdiction de stade.
Le CRAN demande que les résultats de cette promesse du ministre d’Etat soient communiqués.

Le PSG et les pouvoirs publics doivent maintenant tirer toutes les leçons de ce drame . Pour les y aider, une loi pour prévenir les violences lors des manifestations permet depuis le 5 juillet 2006, la dissolution d'associations de supporters dont les membres commettent de façon récurrente des actes violents ou racistes.

Il convient que les groupes déviants soient dissous dans les plus brefs délais.

Le CRAN demande donc des explications aux responsables du PSG , et souhaite les rencontrer dès que possible afin d’élaborer avec eux des moyens efficaces pour lutter contre les comportements racistes, antisémites, sexistes ou homophobes.

Enfin, le CRAN réclame des pouvoirs publics, en particulier du Maire de Paris et du Ministre de l’Intérieur, qu’ils assument pleinement leurs responsabilités en matière de sécurité publique.

Pour le CRAN
Patrick Lozes, Président
DIASPORABLOGJ
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PASSERELLE
Source : la newsletter du figaro.fr
datée du 27 novembre

Ce texte a été lu par son auteur
lors de la seconde soirée de soutien à Robert Redeker à Paris.


L'affaire Redeker et la blessure de la liberté

par Alain Finkielkraut,
philosophe.


La France était le pays de Voltaire écrasant l'Infâme. Elle n'était heureusement pas que cela, mais elle était cela aussi. Ces dernières semaines, je me suis anxieusement demandé si la France ne devenait pas le pays où l'Infâme pouvait écraser Voltaire, comme si de rien n'était ou, du moins, avec des circonstances très, très atténuantes.

Pour avoir mis en cause, sans prendre de gants, la violence de l'islam, le philosophe Robert Redeker a perdu la liberté d'enseigner et celle d'aller et venir. Menacé de mort par des fanatiques sans frontières, il vit protégé, c'est-à-dire prisonnier. Cette séquestration épouvantable, cette menace Internet, cette intimidation de la vie de l'esprit, cet affront sans précédent à la souveraineté nationale ont suscité certes des réactions, mais des réactions embarrassées, des réactions timides, un soutien du bout des lèvres à l'homme traqué. On l'a défendu avec les pincettes du dégoût. Tout le monde ou presque a répété que la liberté d'expression était un droit imprescriptible, mais le premier réflexe du ministre de l'Éducation nationale, bientôt relayé par son collègue de la culture, a été de rappeler à ce fonctionnaire effervescent son devoir de réserve, tandis que la Ligue des droits de l'homme jugeait ses idées « nauséabondes » que Le Canard enchaîné se déchaînait contre lui et que l'islamologue Olivier Roy écrivait dans la revue Esprit qu'« on ne peut pas distinguer un mauvais racisme (l'antisémitisme de Dieudonné) d'un bon comme serait celui de Redeker », et surenchérissait en déclarant au journal Libération que « ceux qui s'amusent délibérément à chatouiller la fatwa » ne doivent pas s'étonner des réactions suscitées par leur provocation débile. Quant au journaliste et romancier Gilles Martin-Chauffier, il a lâché la bride au dégoût et écrit ceci : « Il faut être d'une malhonnêteté intellectuelle stupéfiante pour signer une chronique aussi haineuse que celle de Robert Redeker. Et c'est cracher à la figure de la liberté de pensée que de prendre la défense de ce simplet qui ne songe qu'à acquérir la notoriété ouvrant la porte des grands éditeurs. » Afin de ne pas jeter de l'huile sur le feu, on a jeté, à pleines poignées, le discrédit sur le fauteur de troubles.

Moins d'un an après l'affaire des caricatures, on n'a rien trouvé de mieux, de tous côtés, que de lui faire grief d'être caricatural. Il est donc temps et plus que temps de libérer le oui à Redeker du mais qui l'entrave, qui l'étouffe et qui finalement le bâillonne. Si nous ne voulons pas laisser s'instaurer dans l'espace public le règne de l'autocensure, notre soutien doit être inconditionnel. Il n'y a pas de mais qui tienne, car ce mais conduirait demain à expurger les librairies et les bibliothèques d'oeuvres aussi islamiquement incorrectes que Jusqu'au bout de la foi de Naipaul ou Tristes Tropiques de Levi-Strauss.

La critique de l'islam esquissée par Redeker est-elle pertinente ? Ce n'est pas l'invalider, en tout cas, que de vouloir, au nom du Coran, punir de mort celui qui affirme que le Coran est violent. Et quand bien même il aurait tort, son argument n'est pas raciste, contrairement à ce que disent Olivier Roy, la direction actuelle du Mrap et les mouvements vigilants armés, pour nous faire marcher droit, du gourdin de la lutte contre l'islamophobie. Redeker ne s'en prend pas à une communauté, il dénonce ce qu'il croit être l'intolérance et le bellicisme d'une doctrine. Aux esprits férus de justice sociale que sa véhémence indigne parce que cette doctrine est la religion des pauvres, rappelons que la même logique compassionnelle faisait dire à Sartre, en pleine glaciation stalinienne : « Tout anticommuniste est un chien. » Si nous voulons empêcher la victoire de l'Infâme, il faut en finir avec l'idée que ceux qui ont le label de l'humilié, du dominé, du damné de la terre, sont innocents même quand ils sont coupables, et que les « dominants » sont coupables même quand ils sont innocents.

Et puis, on l'oublie trop souvent : la liberté d'expression n'est pas une sinécure. Ce droit de l'homme n'est pas seulement mon droit. L'homme, c'est moi, mais ce n'est pas que moi. L'homme, c'est aussi les autres hommes et leur droit insupportable de dire des choses que je n'ai pas envie d'entendre, des choses qui m'énervent, qui m'effraient, qui me blessent, qui m'accablent, qui m'écorchent vif, qui me font mal. Dans une société ouverte, aucune conviction n'est souveraine, ce qui fait qu'elles sont toutes en colère. « Ma liberté n'a pas le dernier mot, je ne suis pas seul », écrit Emmanuel Lévinas.

Voilà sans doute pourquoi la liberté d'expression est si fragile. Il y a des gens qui ont envie d'être seuls ou, plus exactement, d'être seuls à être. Il nous incombe d'inhiber ce désir, de le vaincre en nous et hors de nous. C'est visiblement une question de vie ou de mort.
PASSERELLE
Source : la newsletter
de Guysen Israël News
daté du 27 novembre


ECONOMIE ISRAELIENNE




Une importante délégation chinoise est arrivée en Israël pour intensifier ses relations avec l'Etat juif. La coopération porterait sur l'eau, l'agriculture et la sécurité en vue des Jeux Olympiques de Pékin en 2008. La délégation, reçue par Tsipi Livni, envisage également durant son séjour de signer des accords avec de grandes compagnies israéliennes.

Parmi les sociétés israéliennes qui ont lancé des négociations avec la Chine, on recense Datang Telecom Technology Co. Ltd., Comsys Communications et Signal Processing Ltd, Semiconductor Manufacturing International Corp., Applied Materials Israel Ltd.et Applied Materials Inc.
DIASPORABLOGJ
YETAIT....

PREMIERE CONVENTION DU C.R.I.F


PREMIERE CONVENTION DU CRIF :

A REFAIRE!


Port-Marly. Un cadre plutôt luxueux, agréable, à l’ombre de la forêt de St Germain en Laye, éloigné de l'effervescence de la Capitale, une météo accueillante. C’est sous cette atmosphère bienveillante que débuta, le dimanche 16 novembre 2006, la 1ère Convention du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France
Mais, après une journée marathon, passant d’un atelier à l’autre, d’une table ronde à l’autre, très vite une impression d’inachevée, de travaux de classe trop vite expédiés, apparaissait.
Si Roger Cuckierman, Président du CRIF, en créant cette nouvelle initiative, souhaitait entendre l’avis des membres de la communauté juive sur les sujets qui la préoccupe, force est de constater, que le but n’a pas été parfaitement atteint. Le débat, l’échange entre le public et les personnalités invitées, n’a pas vraiment eu lieu. Sans doute le choix et l'abondance des intervenants (Alexandre Adler, Dominique Moïsi, Olivier Rafowicz, Didier Epelbaum,…) y sont pour beaucoup. La plupart sont habitués aux estrades et podium de la communauté. Leurs voix, leurs points de vue sont connus, leurs écrits aussi. Il y a entre eux et la communauté juive assez peu de divergences. On est plus prêt du consensus unitaire que de la voie discordante.

Les interventions de la sociologue Sonia Sarah Lipsyc sur la place de la femme juive dans le judaïsme, du Rabbin Serfaty sur les relations entre Juifs et Musulmans en France, et l’atelier qui tenta, dans une petite salle surchauffée, une esquisse d’explications, sur la manière de traiter dans les médias les conflits du Proche-Orient, plus spécifiquement celui qui oppose Israéliens et Palestiniens, apportèrent dans cette ambiance un peu molle, trop feutrée même, un peu d’air frais. Un vent nouveau. Un petit air de liberté, allant de la remise en cause de certaines pratiques dans la communauté, de la contestation à l’invitation à un brin d’optimisme.


LES DOUTES DE BHL

C’est le philosophe Bernard-Henri Lévy qui ouvrit le bal de cette convention, CRIF new look.
Son intervention, par certains côtés, ne manqua pas de prendre ses fidèles admirateurs par surprise. Certes, rien de bien révolutionnaire dans ses propos, mais des pistes inattendues.
De cette image d’intellectuel altier, ancré dans ses certitudes, –sur l’ex-Yougoslavie, sur le Pakistan, pour ne citer que ces exemples-, Bernard-Henri Lévy s’est, cette fois, montré plus réservé, plus prudent, allant jusqu’à émettre des doutes sur certains aspects du phénomène du terrorisme islamique. En substance, et en résumant les différentes hypothèses sur lesquelles repose ses réflexions sur ce sujet, l’auteur de « L’Idéologie Française », bien qu’il considère que « le terrorisme islamique soit une guerre sans champs de bataille, ni frontière », qui s’est élancée du Sri-Lanka et du Pakistan, appelle à ne pas faire « d’amalgame entre Islam et terrorisme ». Il n’est pas certain qu’il y ait des liens entre ces deux axes. Bref, un ton mi-conservateur, mi-innovateur qui rompt, un tant soit peu, avec la ligne que nous conservions de ce « nouveau » philosophe jusqu’à ce jour. C’est sans doute une des séquences phares de cette première convention.

Au total, une journée qui laisse sur sa faim et qui n’a, par conséquent, pas pu dégager la moindre conclusion, ni répondre clairement à la question au centre de cette réunion : « Etre juif en 2007 en France, quels sont les enjeux ? »

Devoir à refaire.

Bernard Koch

dimanche, novembre 26, 2006

DEVOUSAMOI

L'EDITO DE DIASPORABLOGJ


LE DRAME DU PARC DES PRINCES :

EN France,
RETOUR DE LA BETE IMMONDE ?




Bien sûr, toute mort par balle d’un individu est insupportable, inadmissible, répréhensible . Or quand celle-ci n’est que la conséquence calculée, à la seconde près, d’une légitime défense, reconnue et admise par tous, témoins, collègues, qui plus est, venant à la suite d’injures violemment racistes, les doutes sur les mobiles qui ont causé cette mort, ne sont plus de mise et disculpe sans ambiguité « l’agresseur ». La future victime sait parfaitement le risque qu’elle encourre en provoquant cette chasse sanglante et sauvage au faciès, juif ou noir. Que ces graves incidents qui ont marqué, jeudi dernier, devant le Stade du Parc des Princes, l’après-match de foot, comptant pour la Coupe de l’UEFA, opposant l’équipe israélienne l’Hapoël Tel-Aviv et l’équipe parisienne du Paris St Germain, se soient soldé, somme toute, par un bilan limité –un mort, un blessé grave, tous deux des éléments des mouvements d’extrême – droite, racistes, antisémites et xénophobes-, permet de prendre plus de hauteur sur les vrais responsabilités de ce drame.
Mais que n’aurait-on pas dit si, sans le geste courageux de l’agent de l’ordre en civil, d’origine martiniquaise, cherchant à protéger une jeune juif partisan de l’équipe Hapoël, le bilan avait été plus sévère ?

Ceci est une première réflexion et non des moindres puisque les médias dès le début de cette affaire, -à l’exception, il faut le reconnaître, de la chaîne de radio d’informations continues, FRA NCE-INFO- se sont empressés d’en faire un nouveau drame de la bavure policière. On revivait, le temps d’une matinée, un novembre 2005 des banlieues. Bien vite, les médias, en milieu d’après-midi, ont dû faire demi-tour, se ressaisissant et devenant tout à coup plus raisonnables.

Aux responsables du Paris St Germain et au Ministre de l’Intérieur de régler les problèmes de sécurité à l’intérieur et à l’extérieur du Stade. Non, ce qui inquiète, c’est la prolifération de ces bandes de « racailles » qui rêvent d’une France pure, d’une Europe « rasée » de ses « poux » : les Juifs, les Noirs, les Arabes. « Une France aux Français ». « Une Europe aux Européens ».

Comment ces groupuscules ont pu passer des intentions à l’acte ? Non pas, ici ou là, par telle ou telle ratonnade ou agression antisémite plus ou moins clandestine ! Mais par des actions visiblement concertées, planifiées, identifiées comme celles dont on vient d’assister.

Comme par hasard, quelques jours avant ce qui a bien failli devenir une nouvelle « Nuit de Cristal » près de Paris, un Président de région, vêtu de son costume de socialiste, a vivement dénoncé le trop plein de Noirs –de nationalité française, pourtant- dans l’Equipe de France de football ne « reflétant pas, selon lui, la société française tel qu’elle est ». Un Front National qui se présente plus que jamais en trouble-fête de la prochaine élection présidentielle. En position d’être à nouveau au second tour en 2007. Voilà des terreaux d’où germent et se propulsent les nazillons de demain. Ceux qui veulent en finir une bonne fois pour toute avec un monde multicolore et multiconfessionnel.

Attention ! Qu’on ne s’y trompe pas ! On s’est inquiété jusqu’à maintenant, à juste titre, d’une montée inexorable d’un Islam radical et agressif, sans se rendre compte que derrière cet arbre se cache une forêt non moins importante d’où des milliers, si ce ne sont pas des millions de vieux démons peuvent à tout moment faire resurgir la bête immonde !

Le télescopage, la confrontation entre ces deux idéologies, politiques et religieuses, quasiment copie conforme l’une de l’autre, complices objectifs, montre le visage d’une France qui va mal, une France qui tangue, qui perd ses valeurs, ses illusions, et se laisse entraîner, dominer par des forces obscures.

Il est temps que se dresse un immense rempart s’appuyant sur toutes les forces démocratiques du pays, capable de repousser cette vague vert-brune qui s’apprête à déferler sur la société française.

C’est à cela que nous invite les évènements dramatiques qui viennent de se produire au pas du Parc des Princes. Une invitation à revenir à soi. A revenir à l'essentiel : l’homme.


Bernard Koch
TOUSENSEMBLE


Une chasse aux Juifs et aux Noirs s'est déroulée, hier soir, aux abords du stade du Parc des Princes, après l'un des matchs de Coupe de l'UEFA qui a opposé l'équipe israélienne Hapoël Tel-Aviv et l'équipe parisienne du Paris St Germain. Un agent de l'ordre en civil, voulant protéger un supporteur de l'équipe d'Israël, a dû user de son arme, en légitime défense, selon les premiers éléments de l'enquète, menacé par une horde de "Hooligans" vociférant des insultes racistes et antisémites ("Sale nègre!", "La France aux Français!", "Les Juifs aux fours!"). L'un de ses assaillants a été tué, un autre blessé.

Sur ces graves évènements qui montrent que le France est en train de glisser progressivement vers de dangereuses dérives, nous y reviendrons.


INFODERNIERE
info diasporablogj


LE CRAN CONDAMNE LA REACTION DU PSG
ET DEMANDE QUE LE RACISME
ET L'ANTISEMISME SOIENT COMBATTU
AVEC LA PLUS GRANDE DETERMINATION


Voici les premières réactions des associations directement concernées par ces incidents qui relèvent plus de la crapulerie que de l'esprit sportif.

Diasporablogj vient à l'instant même de recevoir la réaction du Conseil Représentatif des Associations Noires (le CRAN), et vous la communique
en temps réel :

"Drame du match de Football PSG-Hapoël Tel Aviv : Le CRAN condamne la réaction du PSG et demande que le racisme et l’antisémitisme dans les stades soient enfin combattus

Hier 23 septembre 2006 à l'issue d'un match Paris SG/Hapoël Tel-Aviv, un policier en civil a tué par balle un supporteur de l'équipe parisienne et en a grièvement blessé un second. Le policier s’était retrouvé face à une foule hostile qui proférait des insultes racistes et antisémites.

Outre les insultes « sale juif », « sale nègre », il a été rapporté que des cris de singe et des saluts nazis ont été lancés par des groupes de supporters apparemment habitués des gradins du Paris-Saint-Germain.

Après ce drame, le PSG a tenu à "exprimer sa profonde compassion à la famille et aux proches du supporter décédé". En outre, il "souhaite de tout coeur que son camarade blessé et hospitalisé se rétablisse le plus vite possible".
Le communique du Paris Saint-Germain ne mentionne aucunement les circonstances de ce drame. Il ne dit pas non plus l’origine martiniquaise du policier et omet que l e racisme et l’antisémitisme sont les vraies raisons de ce drame épouvantable .
Selon Asociated Press, certains des agresseurs ont effectué le salut nazi, tandis que d'autres criaient "Le Pen président", selon des témoins cités par le procureur.

Le CRAN condamne la réaction indigne du Paris Saint-Germain dont la responsabilité dans ce drame n’est pas négligeable.
Depuis des années en effet, le PSG supporte sans trop s’émouvoir, d’infâmes manifestations de racisme et d’antisémitismes.

Depuis des années malgré les promesses des pouvoirs publics, le racisme et l’antisémitisme croissent dans les stades et dans la société.

Le CRAN appelle le Président du PSG ainsi que la Mairie de Paris et le Ministère de l’Intérieur à engager enfin, un véritable plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme et à communiquer régulièrement les progrès obtenus.

Après les propos ignobles de M. Frêche et ce dramatique accident, les atermoiements et les faux semblant ne sont plus acceptables.

Il est maintenant temps d’engager une lutte sans merci contre les insultes et les comportements racistes et antisémites.



Pour le CRAN
Patrick Lozes, Président

TOUSENSEMBLE

REACTION DU CONSEIL REPRESENTATIF
DES INSTITUTIONS JUIVES DE FRANCE (CRIF)

FACE AUX VIOLENTS INCIDENTS RACISTES
ET ANTISEMITES, JEUDI SOIR,
DEVANT LE STADE DU PARC DES PRINCES.




Le CRIF face à un nouveau drame
du racisme

Le CRIF est choqué par les incidents dramatiques survenus à l’issue du match du Parc des Princes Paris Saint-Germain-Hapoël Tel Aviv, jeudi 23 novembre 2006, au cours desquels « des insultes de sale juif, sale nègre, des cris de singe et des saluts nazis ont été lancés par une meute » selon le Procureur de Paris.

Le CRIF condamne le comportement ouvertement raciste et antisémite de ces supporters du PSG dont l’attitude violente a finalement entraîné la mort d’un homme.

Le CRIF appelle les pouvoirs publics et les dirigeants du PSG à prendre toutes les mesures nécessaires pour endiguer ces expressions inacceptables de racisme et d’antisémitisme.

Ces violences montrent la nécessité d’un grand effort national de tous les citoyens en vue d’instaurer un climat de respect mutuel et de « vivre ensemble ».
TOUSENSEMBLE
LE DRAME
DU PARC DES PRINCES

REACTIONS
(SUITE)


COMMUNIQUE DE PRESSE COLLECTIF


JEUDI NOIR AU PARC DES PRINCES

Le jeudi 23 novembre 2006, l’antisémitisme et le racisme anti-Nègre ont fait, en France, de nouvelles victimes. Agressé par un groupe de supporteurs racistes du PSG après le match de football opposant le PSG à l’Hapoël Tel Aviv, un jeune français israéliViolemment pris à partie par ces « supporteurs » aux cris de « sale nègre, sale juif » ce dernier fut contraint de se servir de son arme faisant alors deux victimes dont l’une fut mortellement atteinte. Le racisme anti-Nègre et l’anti-sémitisme sont deux plaies qui rongent la société française et qui doivent être combattues sans aucune concession. Nous saluons le courage exemplaire de ce policier antillais qui au péril de sa vie a défendu un juif. Nous lui assurons notre soutien sans faille. Il est le digne héritier de Frantz Fanon qui disait dans les damnés de la Terre: « Quand vous entendez dire du mal des juifs, prêtez l’oreille, on parle de vous». Nous déplorons ce nouveau drame raciste ayant entraîné mort d’homme. Nous appelons les membres des communautés antillaise, afro-française, juive et l’ensemble de la communauté nationale à faire preuve de calme mais aussi de vigilance quant aux réactions des groupes racistes d’extrême droite. Nous demandons que les autorités judiciaires punissent avec la plus grande sévérité les auteurs de ces agressions racistes Nous exigeons enfin que la direction du PSG et les services de police s’attèlent réellement à la lutte contre le racisme dans les associations de supporteurs de football, en particulier en démantelant les groupes racistes et fascistes qui y sont infiltrés.

Serge Romana,
Président du Comité Marche du 23 mai 1998,
http://www.cm98.org/

Patrick Karam, Ancien Président du CollectifDom,
http://www.collectifdom.com/

Cheik Doukouré, Président de l'Amitié judéo-noire,
http://www.amitiejudeonoire.com/
Yves Kamami, Vice-Président de l'Amitié judéo-noire,
http://www.amitiejudeonoire.com/

ce communiqué fait suite aux différents communiqués du CRIF et du CRAN:

TOUSENSEMBLE
Une chasse aux Juifs et aux Noirs s'est déroulé, hier soir, aux abords du stade du Parc des Princes, après l'un des matchs de Coupe de l'UEFA qui a opposé l'équipe israélienne Hapoël Tel-Aviv et l'équipe parisienne du Paris St Germain.Un agent de l'ordre en civil, voulant protéger un supporteur de l'équipe d'Israël, a du user de son arme, en légitime défense, selon les premiers éléments de l'enquète, menacé par une horde de "Hooligans" vociférant des insultes racistes et antisémites ("Sale nègre!", "La France aux Français!", "Les Juifs aux fours!"). L'un de ses assaillants a été tué, un autre blessé.Sur ces graves évènements montrant que le France est en train de glisser progressivement vers de dangereuses dérives, nous y reviendrons.


COMMUNIQUE DU CRAN:
LE CRAN CONDAMNE LA REACTION DU PSG
ET DEMANDE QUE LE RACISME ET L'ANTISEMISME
SOIENT COMBATTU AVEC LA PLUS GRANDE DETERMINATION

Lire le communiqué du CRIF, et celui du CRAN publié en avant-première sur DIASPORABLOGJ. Tous deux mis en ligne le vendredi 24 novembre.

Nous les remettons en tête du blog.

samedi, novembre 25, 2006

AVERTISSEMENTS :

1°) Depuis plusieurs semaines, GOOGLE ADSENSE, le service de liens sponsorisés du célèbre moteur de recherche GOOGLE publie, sans notre autorisation, des bulles publicitaires incompatibles et indésirables avec le contenu de nos pages. Nous en sommes désolés et vous prions de bien vouloir nous en excuser. Nous ne cessons de faire part à GOOGLE ADSENSE de notre plus vif mécontentement en leur envoyant, pour constatation, les pages où ces annonces non désirées restent visibles. A ce jour GOOGLE n'a pas exécuté notre demande ferme.

Nous le regrettons. Nous réiterrons cette demande publiquement. Nous demandons à GOOGLE ADSENSE de retirer, sans plus tarder, de nos pages, les annonces à caractère pornographique actuellement en place et qui nuisent à l'image de notre blog.

_______________________________

2°) Vous avez pu sans doute contaster, la semaine dernière, nous avons fait circuler à notre tour une information provenant d'un site en apparence dépendant d'opposants iraniens, affirmant qu'une sanglante répression vise, depuis plusieurs semaines, la communauté juive en Iran. Nous l'avons publiée, il est vrai à chaud, avec un certain doute toutefois avant qu'elle ne soit publiée. Compte-tenu de la vive tention entre le Président, la communauté juive et Israël, cette information, à chaud, ne nous paraissait, dans une première lecture, trop rapide, convenons-en, avoir un air de crédibilité. D'où notre précipitation à la publier. Nous avons été alerté par un certain nombre de nos confrères qui suivent ces affaires de près, que cette information était fausse. Après mûres réflexions, espérant de ces confrères plus de détails sur ce faux, nous avons décidé, quelques jours plus tard, à le supprimer purement et simplement.

L'éthique journalistique est pour nous une règle intangible à laquelle nous n'avons pas le droit de faillir. A aucun moment. Qu'elles viennent de notre propore source et des sources de nos confrères, nos informations que nous mettons en ligne sont 100% vérifiées et vérifiables. Nul n'est à l'abrit d'un moment de panique. Même les grands médias tombent parfois dans ce sentiment de panique et diffusent des informations parfois erronées ou exagérées.

Acceptez donc nos excuses. Nous vous promettons d'accentuer encore notre vigilance.

Bernard Koch
POéTiC

DIASPORABLOGJ
VOUS RECOMMANDE.....

L'AVIS D'ALAIN SUIED


Lina CHEMOUNY-CHITEBOUN

LES RACINES DU SOLEIL

EDITIONS BENEVENT
100P. 11,50 E.



MEMOIRE JUIVE TUNISIENNE


LINA CHEMOUNY-CHITEBOUN est née à SFAX - et son livre baigne dans le bleu des souvenirs et dans les senteurs d'orange et de jasmin...On ne s'en étonnera pas...Ce paysage "mental" habite le coeur de tous les exilés de Tunisie...que leur "culture" soit chrétienne,juive,musulmane ou athée:le coeur a ses secrets...
Elle nous conte l'histoire de sa famille (son oncle Jacob est mort pour la France lors de "boucherie" ...humaine de 14-18) et les péripéties de son exil,ses voyages,ses visites en ISRAEL...
Par des poèmes et des litanies de descriptions,elle nous confie ses peurs et ses craintes,face à la complexité du monde mais aussi face à l'inconnu....à notre "condition humaine" indéchiffrable...

Ce livre concerne tous ceux qui ont perdu les liens avec le pays de leur naissance,qui en ont été chassés dans l'indifférence .... mais aussi tous ceux qui veulent entendre la voix chaleureuse et aimante d'une femme et d'une mère qui nous rappelle que les expériences humaines sont semblables,de génération en génération,de "communauté" en "communauté".

Un rayon de soleil de Tunisie...


Alain SUIED

Editions Benevent

B.P. 4049

06301 Nice Cedex 4

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MUSIQUEZ-
VOUS

DIASPORABLOGJ VOUS RECOMMANDE
LE GROUPE AZAD

CONCERT
DIMANCHE 26 NOVEMBRE
à 16h 30

aux 7 LEZARDS*

Le groupe Azad est, à ce jour, l'une des meilleures formations de musique klezmer en France. Ce groupe réunit, des musiciens de divers horizons et de différentes cultures, autour de la personnalité de la clarinettiste Claudine Movsessian. La musique klezmer sert de point de rencontres où convergent la musique arménienne, la musique des Balkans, la musique du contour méditérannéen. Un vaste survol de cette musique, à travers des mélodies et des ballades raffinées aux sons fluides, qui savent toucher à notre sensibilité la plus profonde. Claudine Movsessian redonne de l'harmonie et de l'esthétique à cette musique de tradition et chargée d'histoire.

Pour diasporablogj, Claudine Movsessian parle de son parcours exceptionnel :


J'ai toujours voulu pratiquer de la musique depuis toute petite mais mes parents ne voulaient pas et voulaient que je fasse des études.Pour ma grand-mère le métier de musicien est un déshonneur pour la famille. Elledisait "Quoi tu vas faire le troubadour de ville en ville? C'est un statut de mendiant!"

Je n'ai pu commencer la musique que très tard en 6ème grace à mon professeur de musique du lycee Lamartine qui demandait à tous les élèves de pratiquer la flute à bec.Pour moi, jouer de n'importe quel instrument de musique c'était de la magie. Je prenais donc ma flute chaque soir et j'écoutais les publicités ou les génériques des émissions de télévision -avant que mes parents soient de retour- en essayant de reproduire à la flute les airs, puis je les notais comme je pouvais sur une feuille de papier où je dessinais des portées.

En 4è, mon professeur de musique, Pierrette Germain organise un concert avec un orchestre de flutes à bec et un piano interprétant "Petrouchka" d'Igor Stravinski, réunissant toute la classe. Beaucoup de mes camarades se désistèrent au dernier moment. Je me retrouve à jouer pratiquement tous les thèmes de flute à bec .A l'issue du concert, ce professeur convoque ma mère et lui dit que j'ai un don pour la musique et recommande que je commence par pratiquer un un instrument. De préférence un instrument à vent, car pour le violon ou le piano,il fallaitdébuter plus tôt.

L'année suivante, ma mère m'inscrivit au conservatoire en classe de clarinette.J'ai choisi la clarinette en écoutant en classe la SYNPHONIE FANTASTIQUE d'Hector Berlioz. Dans cette oeuvre, beaucoup de caractères et de couleurs différentes sont exprimées par la clarinette. Berlioz disait d'ailleurs dans son traité d'orchestration :"la clarinette reflète l'ame humaine". Dans mon lycée, j'ai eu la chance que se crée la section f11 techniciens de la musique en liaison avec le CNR de Paris. J'ai été admise sur concours en flute à bec :j'ai joué une sonate d'Haendel.
Pour moi ces trois années au lycéé étaient une chance inespérée de rattrapper mon retard d'apprentissage musical.Il y avait une excellente ambiane entre les élèves.Nous avions des cours d'histoire, de lamusique, de l'analyse musicale, du solfège, musique de chambre,déchiffrage plus mes deux instruments flute à bec etla clarinette. Je pris également à partir de laseconde des cours particuliers de piano avec Myriam Birger (dont la mère était une amie de la famille ). Au CNR, je n'avais pas le droit de pratiquer un troisième instrument.
J'ai obtenu mon bac f11 et à mon grand étonemmentet à celui de mon professeur d'histoire de la musique, mon professeur declarinette me fait savoir que je n'ai aucun don pour cet instrument et que de toute facon les femmes n'ont aucune chance de faire carrière dans ce domaine.
Pour faire plaisir à mon père, je m'inscris à la Sorbonne en cours de musicologie tout en prenant des cours au Conservatoire du XIIè à Paris avec un clarinettiste que j'ai choisi après avoir écouté sur France Musique l'un de ses enrengistrement, un concerto de Weber.Il s'agit de Maitre Guy Deplus, soliste à l'Opéra de Paris et professeur au CNSM Paris.
A19 ans je rentre au CNSM Paris en classe d'histoire de la musique niveau supérieur devant des agrégés! Là, je suis virée au bout de deux ans car chaque année (cursus de trois ans) l'on passe le concours et le coeficient à l'oral est très élevé, plus qu'à l'écrit.Mes professeurs me donnent comme explication "la France c'est une question de présentration et de mise enforme" (lors de ces concours je m'habillais tout en noir, les autres en costume ou tailleur bcbg). Ceci explique probablement la qualité médiocre des émissions de Radio France:la plupart sont mes camarades de l'époque et me rasurent en me disant que de toute facon je réussirai en clarinette.
Lorsque j'étais en licence à la Sorbonne, un professeur organise un concours de composition pour un échange avec une universié de Londres, je compose une pièce pour clarinette et je suis enfin selectionnée.
A l'issue du concert de selection, une chanteuse prend contact avec moi, pour monter un groupe autour d'oeuvres pour voix et clarinette, tous styles. Elle me fait découvrir des disques de musiques traditionelles dont les chansons Yiddish.
A cette époque,ce qui m'interessait, c'était la notion d'arrangement écrit ou non, l'improvisation et la composition. Je suivais aussi des classes d'écriture : harmonie, analyse. Lorsque j'ai voulu suivre des cours de composition : j'ai fait écouté mes pièces, qui étaient d'écriture contemporaine, et mon professeur m'a dit que j'avais déjà un style très personnel et que par conséquent je n'avais pas besoin de cours.J'avais beaucoup de mal à comprendre cette opinion C'est cette chanteuse qui m'a recommandée de protéger, au plus vite, mes oeuvres à la SACEM et à continuer à composer.
Ce qui m'interéssais le plus et encore aujourd'hui, c'ést de jouer sur scene la clarinette (comme un comédien capable de tout interpréter), peu importe le répertoire du moment qu'il y a un aspect qualitatif, et esthétique...

J'ai beaucoup appris avec Didier Delettre, selon moi, le meilleur professeur de France. J'ai fait des études de clarinette, en parallèle, ce qui me sauvais le mental c'était de jouer 1ou2fois par semaine, des duos ou des trios en repertoire classique et musique contemporainece. Ce qui me passionnait le plus, c'était la richesse des possibilités qu'offre le repertoire contemporain et c'est par la musique contemporaine que j'airencontré des compositeurs étrangers qui, chacun, à tour de rôle, m'ont fait découvrir les musiques traditionelles de leur pays et me faisaient rencontrer des musiciens autodidactes qui jouaient réellement d'oreille. ces musiques. Je prenais plaisir d'improviser avec eux dans le cadre d'une fête.

En fait les groupes avec les quels j'ai réalisé les disques traditionnels :le 1er étant le black yiddish trio avec Pierre Cleitman .j'appréciais beaucoup chez lui l'émotion qu'il dégageait et l'art de la scene qu'il possédait.Dans le groupe Azad à géométrie variable tous les musiciens sont compositeurs et chacun vient d'un horizon mùusical différent et je trouve que c'est cela qui est interessant.
Nous avons réalisé deux CD de musique klezmer et c'est plutot ce programme que je chercher à défendre. Musicalement et géographiquement, il y a une variété de styles musicaux alliée à une certaine spiritualité juive.dans le cadre de l'année de l'Arménie, nous avons décidé de monter un programme de musique traditionelle arménienne avec le groupe Azad. J'avais beaucoup de réticences au début car cette musique est belle, maistrès triste. Je conservais en mémoire les mélodies lentes interminables qui illustraient toujours les commémorations de génocide. Je n'avais très envie de jouer cette musique. Nous avons, par conséquent, fait des recherches et interprété les themes en ajoutant une part de festivité, présent également dans la musique klezmer et grecque eten improvisant beaucoup tout en faisant des recherches sur le son en rapport avec le jazz et les musiques improvisées. Au lycée déjà, j'avais constitué un groupe fusion jazz/chansonfrancaise/rock.

En résumé, je pense que tous les styles de musique sont interesants, mais la difficulté est de trouver des musiciens avec qui l'échange artistique est possible. C'est souvent une question de relations humaines comme dans toute autre équipe .

Claudine MOVSESSIAN

vendredi, novembre 24, 2006

SIGNAL
D'APPEL

DIASPORABLOGJ
APPORTE SON SOUTIEN A "PAROLES DE FEMMES"
DE NOTRE AMIE OLIVIA CATTAN POUR SES ACTIONS
EN VUE DE RENDRE AUX FEMMES LA PLACE
QUI LEUR AIT DU TANT AU SEIN DE LA SOCIETE CIVILE
QU'AU SEIN DE LA VIE RELIGIEUSE.
TOUTES RELIGIONS CONFONDUES.



Association « Paroles de Femmes »


Réclamer l’égalité hommes-femmes dans notre société comme dans nos religions. Donner la parole aux femmes au sein des Institutions, associer les femmes à la réflexion afin d’ouvrir les religions à plus de tolérance et d’humanité. Tels sont les combats de l’Association Paroles de femmes. Notre association apolitique, laïque, ouverte à la mixité et non communautariste, souhaite ouvrir le débat et être à l’initiative de la plus grande révolution de notre temps. Fédératrice de tous les combats féminins, « Paroles de femmes » réunira les femmes de tout pays, de toute origine ethnique, sociale et professionnelle afin de promouvoir le statut de la femme et d’en finir avec l’inégalité, la discrimination, la soumission et la violence.

L’un de nos premiers objectifs est de faire entendre nos voix aux Institutions communautaires et religieuses. Notre volonté est de sensibiliser hommes et femmes de toutes confessions sur un sujet resté trop longtemps intra-communautaire : le droit aux femmes juives de posséder en toute égalité le droit de divorce afin de ne plus être otage de la bonne grâce du mari en cas de séparation. De nombreuses femmes, en France comme ailleurs, attendent depuis des années, leurs guets (libellé de divorce) afin de recommencer à vivre. Les femmes d’aujourd’hui réclament à leurs instances religieuses de réparer cette injustice au nom de l’égalité, hommes-femmes. Les femmes travaillent comme les hommes et occupent les mêmes postes à responsabilité. Elles sont ministres, artistes, journalistes, avocates, médecins, ouvrières. Elles ont le droit de vote tout comme les hommes. La République nous permet d’être égaux devant le mariage et de divorcer en toute égalité, les religions doivent se faire l’échos de cette loi républicaine.

A ceux qui nous répondent que les textes de la Thora sont immuables, nous leur objectons que la religion juive a déjà su, dans le passé, évoluer vers plus d’équité et abolir la polygamie ou la lapidation des femmes adultères.

Le célèbre précepte talmudique « dina de malkouta dina » nous enseigne que « La loi du Royaume est la loi » alors qu’il en soit tenu compte !

Olivia Cattan, Présidente de « Paroles de femmes ».

Siège social de l’Association Paroles de femmes : 228 bld saint denis.
92400 Courbevoie FRANCE.
Site internet : www.parolesdefemmes.org
www.judeocite.fr

Voici les signataires de ce collectif :
Isabelle Adjani, Jannick Alimi, Fadela Amara, Yves Azeroual, Leïla Babès, Elisabeth Badinter, Yvonne Benessiano, Sylvie Bensaïd, Dr Daniel Bensoussan, Laurence Bensoussan , Marisa Berenson, Fanny Bijaoui, Dr Boukris, Dounia Bouzar, Cristina Canet, Pia Cohen, Martine Dassault, Amar Dib, Frédéric Encel, Morad El Hattab, Jean-Louis Fellous, Luc Ferry, Déborah Fitoussi, Céline Florea, Emilie Frèche, Eric Giacometti, Huguette Guedj, Marc Guedj, Marek Halter, Sandra Karas, Roland Kluger, Marilyn Korngold, Kenza, François Léotard, Corinne Lepage, Yvan Levai, Marc Levy, Isabelle Lévy, Jacqui Jakubowitz, M. l’Ambassadeur Philippe Lévy, Chantale Maas, Eric Nakache, Marie-Claude Pietragalla, David Reinhart, François Riaïl, Tilla Rudel, Dr Simon Sadoun, Hélène Schumann, Evelyne Sitruck, Maître Valérie Smadja, Amanda Sthers, Jacques Tarnero, Muriel Touaty, Rita Toubin, Martine Vidal, Rika Zaraï, Nathalie Zylberman, Bernard Koch.
PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'AFP
en ligne le 24 novembre



Entretien entre le chef du Hamas
et le patron des renseignements égyptiens



Le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal, a rencontré le patron des services de renseignements égyptiens Omar Souleimane au sujet de la formation d'un cabinet d'union nationale et d'un éventuel échange de prisonniers avec Israël, a rapporté vendredi l'agence de presse Mena.
Pendant l'entretien, qui a duré "plus de deux heures" jeudi soir au Caire, le chef du mouvement islamiste Hamas qui dirige le gouvernement palestinien, et M. Souleimane ont discuté "des problèmes entravant la formation d'un gouvernement palestinien d'union nationale, ainsi que des obstacles empêchant la conclusion d'un accord sur un échange de prisonniers" avec l'Etat hébreu, précise l'agence.
La formation du gouvernement "achoppe sur le partage des portefeuilles entre le Hamas et le Fatah", mouvement du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, selon Mena.
"Le Hamas insiste pour garder le portefeuille de l'Intérieur, tandis que le Fatah tient à le reconquérir", a indiqué à l'AFP une source palestinienne proche des négociations.
Par ailleurs, un éventuel échange de prisonniers palestiniens contre un soldat israélien, Gilad Shalit, enlevé dans la bande de Gaza en juin, bute sur le nombre de Palestiniens à libérer, selon cette même source.
"Israël veut réduire, autant que possible, le nombre de Palestiniens qui seraient échangés contre Shalit, tandis que nous voulons obtenir la libération du maximum possible", a-t-elle ajouté, refusant de préciser les chiffres négociés.
La branche armée du Hamas est l'un des trois groupes ayant revendiqué la capture du soldat israélien. L'armée israélienne a lancé depuis une vaste série d'opérations meurtrières dans la bande de Gaza.
Le chef du Hamas, qui est accompagné de deux autres membres du mouvement islamiste, a abordé les mêmes sujets jeudi avec Moustafa Osmane Ismaïl, le conseiller du président soudanais Omar al-Béchir, dont le pays préside actuellement le sommet arabe, ajoute Mena.
"Nous allons poursuivre nos discussions avec MM. Abbas et Mechaal pour remédier au manque de confiance entre le Fatah et le Hamas et éliminer les obstacles entravant la formation d'un gouvernement d'union", a déclaré M. Ismaïl à la Mena à l'issue de l'entretien.
Le président palestinien et le Premier ministre palestinien issu du Hamas Ismaïl Haniyeh se rencontrent régulièrement sur la formation de ce cabinet mais ne sont pas encore parvenus à un accord.
ROND-POINT
DESCULTURES


Vendredi 24 novembre
et Samedi 25 novembre à 20h 30

Musique au Musée Dapper

Xtrem'Jam

10 invitations par soir offertes à nos adhérents.
Contactez-nous(en nous précisant votre numéro d'adhérent)

Jeff Baillard est l'un des musiciens martiniquais les plus doués de sa génération. Sa route a croisé celles de Cheik Tidiane, Salif Keita, Joe Zawinul, Santana et de nombreux musiciens antillais, africains ou indiens.
De retour au pays, cet agitateur-guitariste, chercheur de sons électro-acoustiques, invite Victor Treffre, l'une des dernières grandes voix du bèlè (culture rurale martiniquaise ancestrale, symbiose du chant et de la danse).Xtrem'Jam impulse une musique « trans bèlè », rencontre de la ruralité et de la modernité où séquenceurs, jungle, drum et bass font écho à la tradition.Énergique, sincère, vivifiant, Xtrem'Jam intègre ses racines musicales aux sonorités mondiales, à l'opposé des clichés exotiques.
Avec Jeff Baillard (guitares, claviers), Victor Treffre (chants), Micky Telephe (percussions), Lawrence Clais (all drums).
Manifestation organisée avec le soutien de la DRAC Martinique

Renseignements et réservation :
01 45 00 91 75

Informations complémentaires :
Musée Dapper
35 rue Paul Valéry
75116 Paris
01 45 00 91 75

Tarifs : 13 € ;
étudiants, demandeurs d'emploi, intermittents : 10 €
Les Amis du musée Dapper: 8 €.

Site Internet : www.dapper.com.fr
Le Musée Dapper est membre de Gens de la Caraïbe
PASSERELLE
Source : la newsletter
de Guysen Israël News


EXTRAIT DE L'EDITORIAL
DE GUY SENBEL

Pierre Amine Gemayel, un crime syrien


Cette semaine, nous voudrions attirer l’attention de nos lecteurs sur un événement particulièrement grave, l’assassinat de Pierre Amine Gemayel, ministre libanais de l’industrie, chrétien maronite et symbole de l’opposition à l’hégémonie syrienne sur le pays du Cèdre. C'est lors d'un déplacement le 21 novembre 2006 dans sa circonscription électorale à Jdeideh, un quartier de la banlieue nord de Beyrouth, que la voiture du ministre est percutée par un autre véhicule, dont sortent trois individus armés. Ils tirent avec des armes automatiques munies de silencieux sur la voiture de Pierre Gemayel. Grièvement blessé à la tête, il décède peu de temps après son admission en urgence à l’hôpital. Fils de l’ancien Président de la république Amine Gemayel, neveu de l’ancien Président de la république Béchir Gemayel et petit-fils du fondateur du parti "Kataëb", Pierre Amine Gemayel était un homme tranquille et simple. Il refusait les escortes, et conduisait lui-même sa voiture non blindée. Il entre dans la vie politique libanaise en 2000, lors des élections législatives qu’il remporte au Metn. Il s’oppose à la reconduction du mandat du Président Emile Lahoud et prend part à la "Révolution du cèdre" après l’assassinat de Rafiq Hariri en février 2005. Lors des élections de 2005, il est le seul membre de la liste de "l'Alliance du 14 Mars" à gagner un siège au Parlement. En juillet 2005, il était nommé ministre de l’Industrie.

Les obsèques de Pierre Amine Gemayel se sont transformées en un immense rassemblement anti-syrien. Car le dirigeant druze Walid Joumblatt, chef du parti socialiste progressiste libanais et le chef de la majorité parlementaire Saad Hariri, fils de l'ancien Premier ministre assassiné Rafik Hariri, ne sont pas les seuls libanais à mettre directement en cause la Syrie dans l'assassinat de Pierre Gemayel.Quant au peuple libanais, il soupçonne la complicité de Lahoud. Les larmes qu’il versait quand Israël attaquait le Hezbollah ont séché depuis. Cela veut-il dire que l’on avait malheureusement raison de se lancer, certes mal préparés, certes désemparés, dans une folle, mais inévitable guerre, celle d’attaquer une milice terroriste qui a réussi à pénétrer le système politique libanais dans l’optique de le renverser ? Mais Nasrallah n’a pas gagné la guerre. Les agressions contre Israël n’ont pas suffi à renverser le régime du Liban. La stratégie nouvelle consiste donc à commettre des crimes politiques pour isoler définitivement les acteurs de l’opposition.Pour mener à bien ses crimes, de Gaza à Beyrouth, partout Damas s’essaie à la théorie des dominos.

Un changement idéologique dans un pays peut provoquer le même changement dans les pays voisins. La propagation de la violence par la contagion d’une idéologie de la haine ne s’apparente plus aux gestes révolutionnaires que l’on accomplit pour une cause. L’idéologie n’est plus une idéologie de la libération, c’est une idéologie de la mort. Que penser dans ces conditions de l’ouverture de l’ambassade syrienne à Bagdad, fermée depuis 26 ans ?


La Syrie provoque la guerre, elle saurait aussi faire la paix ?

Israël a autant besoin de diplomatie que de politique étrangère. Dany Shek, ambassadeur d’Israël en France, se devait de rappeler les liens forts qui unissent la France et Israël. Dan Gillermann, ambassadeur d’Israël aux Nations Unies, n’avait pas moins tort de décrier "les fleurs que la France envoie aux terroristes", et de lui reprocher ainsi de précipiter l’Europe entière dans une condamnation de principe de son droit à la sécurité.

jeudi, novembre 23, 2006

DIASPORABLOGJ
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PROMO

"LES SECRETS
DU GENOCIDE RWANDAIS
ENQUÊTE SUR LES MYSTERES
D'UN PRESIDENT"

de CHARLES OHANA

Editions Duboiris

Un livre aujourd’hui conforté
par l’enquête du juge Bruguière

Avant les conclusions du juge antiterroriste, plusieurs experts, dont le commandant en chef des Casques bleus belges à Kigali, l’ancien patron des services secrets du maréchal Mobutu et des avocats du TPIR (Tribunal Pénal International pour le Rwanda), avaient démontré l’implication personnelle de Paul Kagame et de son mouvement (le Front patriotique rwandais) dans cet attentat. Ils avaient également révélé comment le TPIR se bat depuis sa création pour étouffer la vérité sur le premier crime qui a ouvert la porte de l’horreur en 1994 au Rwanda…
Le 6 avril 1994, un missile SAM 16 russe tiré sur l’avion transportant les présidents rwandais Juvénal Habyarimana et burundais Cyprien Ntaryamira, a entraîné leur mort et celle de trois Français, membres de l’équipage, au-dessus de l’aéroport de Kigali, capitale du Rwanda. Cet attentat terroriste est, selon les Nations Unies, l’événement déclencheur du génocide rwandais. Plus de dix ans après les faits, ce dossier est devenu encombrant pour l’ensemble de la communauté internationale. Pourquoi cet attentat commis au début de la tragédie rwandaise, met-il le TPIR mal à l’aise ? Pourquoi ce crime sème-t-il la panique chez les autorités rwandaises actuelles ? Au terme de six années d’enquête dans les archives américaines, belges et celles du TPIR, plusieurs experts, sous la direction du journaliste d’investigation, Charles Onana*, ont brisé la loi du silence sur ce qui était devenu l’omerta du génocide rwandais. Les auteurs expliquent comment et pourquoi le TPIR refuse, par tous les moyens, d’aborder ce dossier qui relève pourtant de sa compétence.

Informations : www.editionsduboiris.com ou 06 61 11 20 78

* Charles Onana est l’auteur de : « Les secrets du génocide rwandais. Enquête sur les mystères d’un président » (2002, 220 pages, 16 fac-similés en annexe), le premier livre qui mettait en cause le président Kagame dans l’attentat du 6 avril 1994. Le chef de l’Etat rwandais et l’Etat rwandais avaient alors porté plainte pour diffamation devant la 17ème chambre du tribunal de Paris. Ils avaient retiré leur plainte, deux jours avant le procès, après le dépôt par l’auteur de près de 3000 offres de preuves. Il a récemment publié « Les secrets de la justice internationale. Enquêtes truquées sur le génocide rwandais », qui produit les preuves des manipulations qui ont cours au sein du TPIR. Le procureur Carla del Ponte y livre son premier témoignage accablant à l’encontre du président Kagame et de l’ONU (2005, 456 pages, 22 fac-similés en annexe).
PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'AFP
en ligne le 22 novembre



Kirk Douglas participe au repas
de Thanksgiving des SDF à Los Angeles



L'acteur américain de légende Kirk Douglas a participé mercredi au repas de la fête nationale de Thanksgiving, offert par des associations humanitaires à des centaines de sans-abri au centre de Los Angeles, a constaté un journaliste de l'AFP.
"C'est un jour merveilleux, avec des gens de toutes les religions et de toutes les couleurs", a déclaré Douglas, l'un des derniers monstres sacrés d'Hollywood, après avoir aidé les volontaires à servir de la purée aux SDF, au côté du maire de Los Angeles Antonio Villaraigosa.
Le repas annuel de la Mission de Los Angeles est organisé à la veille de la journée d'action de grâces, quand les Américains se retrouvent en famille pour manger une dinde en mémoire d'une moisson fructueuse au temps des premiers colons et des indiens.
Kirk Douglas, qui aura 90 ans en décembre, est l'inoubliable interprète de "Spartacus", "La vie passionnée de Vincent Van Gogh" ou "20.000 lieues sous les mers". Père de l'acteur Michael Douglas, il a reçu en 1996 un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.
DISPARITION
DERNIEREMINUTE

Source le journal de France 2 de 20h

diffusé le 23 novembre

LE DERNIER MONSTRE SACRE DU CINEMA ET DU THEATRE FRANCAIS

PHILIPPE NOIRET VIENT DE SALUER UNE DERNIERE FOIS SON PUBLIC

PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'AFP
en ligne le 23 novembre

Titre de la rédaction de Diasporablogj :
"PREMIERES SANCTIONS CONTRE L'IRAN"


La FIFA suspend
la Fédération iranienne de football

Le comité d'urgence de la Fédération internationale de football (Fifa) a décidé mercredi de suspendre la Fédération iranienne de football (IRIFF) de toute "activité internationale relative au football", selon un communiqué publié jeudi à Zurich.

La FIFA explique sa décision par "l'interférence du gouvernement iranien dans les affaires du football" et par la violation des statuts de la Fifa.

Le comité d'urgence de la Fifa, composé du président de cette dernière et d'un représentant de chacune des 6 confédérations, a aussi approuvé une feuille de route concernant la Fédération iranienne.

L'IRIFF doit ainsi installer une "commission de normalisation" en son sein, dont la composition sera déterminée par la Fifa et la Confédération asiatique de football (AFC).
La Fédération iranienne doit aussi adopter de nouveaux statuts conformes aux règles de la Fifa et organiser de nouvelles élections sous l'égide de la Fifa et de l'AFC.
La "levée" de la suspension décidée mercredi va dépendre "de l'acceptation, par les autorités de Téhéran" de cette feuille de route et de sa mise en oeuvre.

La Fifa et l'AFC avaient fixé en août 2006 à l'IRIFF une date limite, soit le 15 novembre, pour la réinstallation de son président, Mohamed Dagdan, que l'organisation internationale juge légitime, et pour l'harmonisation de ses statuts avec ceux de la Fifa.

Ce délai "n'a pas été respecté", conclut la Fifa.

mercredi, novembre 22, 2006

PASSERELLE
Source : la newsletter d'Israelinfos.net
daté du 22 novembre



Justice

La Cour suprême a reconnu le droit des couples homosexuels, mariés à l'étranger, de faire enregistrer leur union par l'état-civil israélien. Se fondant sur une jurisprudence remontant aux années 60 et qui reconnaissait la validité d'un mariage civil célébré hors d'Israël entre conjoints juif et non-juif, les juges ont estimé que la même mesure devait s'appliquer à une union entre conjoints homosexuels, s'il était légal dans le pays où il avait été célébré. «Cela ne signifie pas pour autant que ce type d'union doit être reconnu en Israël » ont précisé les magistrats, qui ont approuvé la requête. Un seul juge, Eliakim Rubinstein, s'est opposé à la décision de ses pairs.
PASSERELLE
Source : la newsletter du CRIF
daté du 22 novmbre



L’indignation est sélective


Philippe Val annonce que le procès de Charlie Hebdo, poursuivi à la suite de la publication des 12 caricatures de Mahomet, doit avoir lieu les 7 et 8 février 2007. L’hebdomadaire rappelle que la première plainte a été déposée par la Grande Mosquée de Paris défendue par l’avocat personnel du président de la République. « Il ne s’agit donc plus d’un procès technique sur la liberté de la presse en France, mais d’un procès politique aux enjeux multiples. Les plus évident sont à la fois les relations que le pouvoir politique actuel entend entretenir avec les musulmans les plus radiaux, et celles que l’on a avec nos partenaire iranien, saoudien, algérien, etc », commente Philippe Val.
Par ailleurs, il remarque que « l’indignation est sélective » et constate que la rencontre entre Dieudonné et le Pen, qui aurait normalement dû susciter des manifestations notamment dans le monde arabe, n’a engendré aucune réaction. Il explique cela par le fait que « la passion antisémite, la haine de la démocratie et la fascination pour le fascisme, islamique ou non, des uns et des autres, est plus fort que le racisme anti-maghrébin et anti-noir ».
DEBATTONS


Programme du colloque
« La République face aux communautarismes »


Organisé par l'Observatoire du communautarisme et le Comité Laïcité République, le colloque « La République face aux communautarismes » va poser dans le débat public la question de la pérennité des institutions républicaines face aux développement des revendications communautaristes, des lois mémorielles, des politiques de discrimination positive et des atteintes au principe de laïcité. Les inscriptions sont closes.
Colloque du vendredi 24 novembre 2006 de 13h à 18h, tenu au Sénat, salle Monnerville, 15 ter rue de Vaugirard 75006 Paris (présenter une pièce d'identité à l'entrée). Consulter le plan d'accès à la salle Monnerville sur le site mappy.com Entrée libre sous réserve de votre inscription sur ce formulaire. (Les inscriptions sont closes) Avec :

Ouverture des débats par Julien Landfried, directeur de l'Observatoire du communautarisme
Laïcité, identités, intégration, propos introductif de Gérard Delfau, sénateur PRG

Définition du communautarisme, par Pierre-André Taguieff, philosophe, politiste et historien des idées, directeur de recherche au CNRS (CEVIPOF, Paris), auteur de La République enlisée. Pluralisme, "communautarisme" et citoyenneté (Éditions des Syrtes, janvier 2005)

A propos des politiques de discrimination positive, par André Bellon, initiateur du groupe de réflexion République !, co-auteur du Mémento du républicain (Mille et une nuits, 2006)

Altermondialisme et gauche radicale face au différentialisme, par Jean-Yves Camus, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste des extrémismes politiques, auteur de Extrémismes en France, faut-il en avoir peur ?, (Editions Milan, 2006)

Contre la révision de la loi de 1905, par Henri Pena-Ruiz, philosophe, maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris, auteur de Qu'est-ce que la laïcité (Gallimard, 2003)

La concurrence des victimes et les lois mémorielles, par Paul Thibaud, initiateur de la pétition "La liberté de débattre", ancien directeur de la revue Esprit

Multiplier les "phobies" pour pénaliser les débats et réduire la liberté d'expression : l'exemple de la loi dite anti-homophobie, par François Devoucoux du Buysson, co-fondateur de l'Observatoire du communautarisme, auteur des Khmers roses (Editions Blanche, 2004)

Les ethno-régionalismes et la Charte des langues régionales et minoritaires, par Françoise Morvan, auteur du Monde comme si Nationalisme et dérive identitaire en Bretagne (Babel / Actes Sud, 2005)

Conclusion des travaux par Patrick Kessel, président d'honneur du Comité Laïcité République Les débats seront présentés par l'Observatoire du communautarisme et le Comité Laïcité République


Site de l'Observatoire du Communautarisme :
www.communautarisme.net
PASSERELLE
Source : lemonde.fr via l'AFP
en ligne le 22 novembre



Gaza:
le cabinet de sécurité d'Olmert
doit se réunir ce mercredi



Le cabinet israélien de sécurité doit se réunir mercredi matin pour examiner les moyens de réduire le nombre de tirs de roquettes contre Israël depuis la bande de Gaza et la contrebande d'armes dans cette région à partir de l'Egypte, a indiqué une source officielle à Jérusalem.
"Le cabinet de sécurité doit se réunir ce matin (mercredi) pour examiner les moyens de réduire le nombre de tirs de (roquettes) Qassam à partir de la bande de Gaza et la contrebande d'armes vers cette région depuis l'Egypte", a affirmé à l'AFP Miri Eisin, porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert.
"Des plans d'action doivent être soumis par les responsables de la sécurité, et il est possible que des décisions soient prises aujourd'hui même", a ajouté Miri Eisin.
Mardi, le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz, a procédé à des consultations sécuritaires, a indiqué son ministère.
Interrogé à la radio publique israélienne, le vice-Premier ministre Shimon Peres a déclaré: "Il faut simultanément renforcer la protection contre les tirs de roquettes, frapper ponctuellement les terroristes, développer des moyens technologiques (pour intercepter les roquettes), et rechercher un règlement politique".
Le ministre de l'Agriculture, Shalom Simhon, a de son côté estimé à la radio que "la situation qui prévaut depuis six ans ne peut pas continuer. Nous ne pouvons pas admettre que les tirs palestiniens de roquettes continuent, et en fin de compte nous n'aurons pas d'autre choix que de lancer une opération (militaire) d'envergure".
Un Israélien est mort mardi soir des suites de ses blessures infligées dans la matinée par un tir de roquette Qassam contre le secteur de Sdérot, et deux autres de ces engins se sont abattus en soirée sans faire de blessé sur cette ville du sud d'Israël.

lundi, novembre 20, 2006

SOUTIEN
à...

Robert Redecker



Pourquoi je soutiens Robert Redeker ?


Par Mohamed Sifaoui. *

Je suis mal à l’aise à chaque fois que je dois mettre en avant mes croyances personnelles.
Mais le contexte national et international illustré, entre autres, par la désormais « affaire Redeker » me pousse à m’exprimer aussi en tant que musulman et croyant. Le citoyen que je suis a depuis longtemps fait savoir sa position à l’égard de l’intégrisme. En tant que journaliste et écrivain j’ai également fait connaître mon opinion à travers divers travaux.
Mais qu’en pense le musulman que je continue d’être ? La question mérite d’être posée. Je peux être en total désaccord avec Robert Redeker – et ce n’est pas le cas – et le soutenir. C’est d’abord pour moi une position de principe. Mais au-delà, il y a une autre raison, de fond celle-ci, qui me conforte dans le fait qu’il est impératif, vital, et peut-être surtout pour un musulman, de soutenir Robert Redeker. Dans son article publié par Le Figaro, le philosophe pose une question fondamentale : « Face aux intimidations islamistes, que doit faire le monde libre ? ». Fondamentale cette question l’est parce que les sociétés, musulmanes ou occidentales, rejetant l’islamisme ainsi que les dirigeants des pays musulmans ou ceux des pays démocratiques ne savent toujours pas quelle attitude adopter face à ce fascisme, qu’est l’islamisme.
Force est de constater, en effet, que lorsqu’ils ne sont pas pétrifiés par le phénomène, les dirigeants européens notamment, mais aussi certains « intellectuels », s’accommodent assez facilement de l’intégrisme musulman. Pour peu qu’il soit jugé, par eux, comme « modéré », il n’y a plus alors aucun problème. Pour peu que leur interlocuteur taille sa barbe, laisse tomber la djellaba pour le costard cravate et prétend honnir Ben Laden, cela suffit à certains pour adouber et cautionner les pourfendeurs des principes laïcs.
Lorsqu’un islamiste « modéré » exige d’un maire l’aménagement de plages horaires pour les femmes, il sape les fondements même de la République. Et lorsque le maire accède à sa demande il se rend forcément complice d’un acte ignoble contre la laïcité : faire passer la « loi de Dieu » avant celle des hommes. Lorsqu’un responsable politique soutient une attaque en justice contre la liberté d’expression – comme cela a été le cas lors de l’affaire des caricatures – il se rend complice d’un travail de sape visant un principe fondamental d’une démocratie : la liberté de la presse et le droit – oui le droit – de critiquer les religions et les dogmes, toutes les religions et tous les dogmes.
Ainsi, de ce point de vue, Robert Redeker avait raison de poser sa question à l’opinion publique. Mais on nous dira qu’il n’avait pas à « insulter » le Prophète. Ou est l’insulte contre Mahomet ? Critiquer, quand bien même d’une manière erronée voire injuste, un Prophète ou bien tuer au nom de ce même Prophète ? Ou est l’insulte contre le Coran ? Dire que le Livre sacré des musulmans est d’une « inouïe violence » ou tuer, lapider et excommunier au nom de ce même Livre pour le rendre d’une inouïe violence. Ou est l’insulte contre l’islam ? Dire que le Pèlerinage à la Mecque met « en scène une foule hystérisée flirtant avec la barbarie », ou faire de la Mecque la base de lancement de cette idéologie fasciste qu’est le salafisme.
Ou est l’insulte contre les musulmans ? Leur ouvrir le débat qu’ils n’osent pas aborder eux-mêmes, ou constater la barbarie et la sauvagerie qui s’abat sur le monde devant le silence assourdissant des « dignitaires musulmans ». Ou est l’insulte ? Une tribune d’un professeur de philosophie ou les menaces de mort qui ne cessent de s’abattre sur lui mais aussi sur tout ceux qui osent aujourd’hui parler de l’islam, condamner l’islamisme et dénoncer le terrorisme ?
J’aimerais bien que les musulmans, notamment les religieux, qu’ils soient de la Mosquée de Paris ou de l’UOIF, qu’il soient en djellaba ou en costard cravate, j’aimerais bien qu’ils me donnent une explication claire, cohérente et logique qui me permettrait de dormir en paix et de comprendre leur silence au lendemain des attentats de Londres, Madrid, New York, Charm Echeïkh, Istanbul, Alger, Casablanca, Bali, Djerba et j’en passe. Pourquoi sont-ils si silencieux lorsque des « illuminés », nous dit-on, menacent Redeker et si prompts à poursuivre en justice Charlie Hebdo pour un simple coup de crayon ? Pourquoi organisent-ils, ou laissent-ils s’organiser, des manifestations pour le voile et devenir subitement boiteux lorsqu’il s’agit de manifester contre la barbarie terroriste qui s’applique au nom de l’islam donc en leur nom aussi ?
Il est temps de rompre avec les thèses bien-pensantes. Les « musulmans modérés » ou plutôt les musulmans laïcs existent. Mais ils n’existent vraiment que lorsqu’ils exprimeront leur condamnation claire et limpide à l’égard de l’intégrisme qui tue, menace, lapide, harcèle, intimide, viole, pille, violente tout en préférant l’obscurantisme à la lumière, l’archaïsme à la modernité et la mort à la vie.
Si je devais faire un reproche à Robert Redeker, il n’y en aurait qu’un et il n’y en a qu’un, je pense que le philosophe n’a pas le droit de se cacher, n’a pas le droit de délaisser son travail et n’a pas le droit d’avoir peur. Robert Redeker est dans son droit, ce n’est pas à lui de se cacher, c’est aux criminels islamistes. Robert Redeker n’a pas à avoir peur, ce sont les tueurs fanatiques qui devraient comprendre, une fois pour toute, que les femmes et les hommes libres, les musulmans laïcs et tout ceux qui restent attachés aux principes démocratiques et républicains ne comptent pas céder devant leurs lâches intimidations.
Des Redeker, il y en a et il y en aura partout. Il y en a en Algérie, il y en a au Maroc mais aussi en France, au Danemark, en Grande-Bretagne, au Pakistan ou en Égypte. Et la résistance à l’obscurantisme ne doit pas cesser. Elle ne cessera d’ailleurs pas.
A ce propos, le ministre égyptien de la culture vient d’annoncer que « le port du voile est une régression », ceci au moment où deux députés français comptent proposer des « lois contre le blasphème ». Quel paradoxe, sacré bon Dieu !


* Mohamed Sifaoui
journaliste et un écrivain

Dernier ouvrage paru :
"L'AFFAIRE DES CARICATURES
Dessins et manipulation"
Editions PRIVE