"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, novembre 24, 2006

PASSERELLE
Source : la newsletter
de Guysen Israël News


EXTRAIT DE L'EDITORIAL
DE GUY SENBEL

Pierre Amine Gemayel, un crime syrien


Cette semaine, nous voudrions attirer l’attention de nos lecteurs sur un événement particulièrement grave, l’assassinat de Pierre Amine Gemayel, ministre libanais de l’industrie, chrétien maronite et symbole de l’opposition à l’hégémonie syrienne sur le pays du Cèdre. C'est lors d'un déplacement le 21 novembre 2006 dans sa circonscription électorale à Jdeideh, un quartier de la banlieue nord de Beyrouth, que la voiture du ministre est percutée par un autre véhicule, dont sortent trois individus armés. Ils tirent avec des armes automatiques munies de silencieux sur la voiture de Pierre Gemayel. Grièvement blessé à la tête, il décède peu de temps après son admission en urgence à l’hôpital. Fils de l’ancien Président de la république Amine Gemayel, neveu de l’ancien Président de la république Béchir Gemayel et petit-fils du fondateur du parti "Kataëb", Pierre Amine Gemayel était un homme tranquille et simple. Il refusait les escortes, et conduisait lui-même sa voiture non blindée. Il entre dans la vie politique libanaise en 2000, lors des élections législatives qu’il remporte au Metn. Il s’oppose à la reconduction du mandat du Président Emile Lahoud et prend part à la "Révolution du cèdre" après l’assassinat de Rafiq Hariri en février 2005. Lors des élections de 2005, il est le seul membre de la liste de "l'Alliance du 14 Mars" à gagner un siège au Parlement. En juillet 2005, il était nommé ministre de l’Industrie.

Les obsèques de Pierre Amine Gemayel se sont transformées en un immense rassemblement anti-syrien. Car le dirigeant druze Walid Joumblatt, chef du parti socialiste progressiste libanais et le chef de la majorité parlementaire Saad Hariri, fils de l'ancien Premier ministre assassiné Rafik Hariri, ne sont pas les seuls libanais à mettre directement en cause la Syrie dans l'assassinat de Pierre Gemayel.Quant au peuple libanais, il soupçonne la complicité de Lahoud. Les larmes qu’il versait quand Israël attaquait le Hezbollah ont séché depuis. Cela veut-il dire que l’on avait malheureusement raison de se lancer, certes mal préparés, certes désemparés, dans une folle, mais inévitable guerre, celle d’attaquer une milice terroriste qui a réussi à pénétrer le système politique libanais dans l’optique de le renverser ? Mais Nasrallah n’a pas gagné la guerre. Les agressions contre Israël n’ont pas suffi à renverser le régime du Liban. La stratégie nouvelle consiste donc à commettre des crimes politiques pour isoler définitivement les acteurs de l’opposition.Pour mener à bien ses crimes, de Gaza à Beyrouth, partout Damas s’essaie à la théorie des dominos.

Un changement idéologique dans un pays peut provoquer le même changement dans les pays voisins. La propagation de la violence par la contagion d’une idéologie de la haine ne s’apparente plus aux gestes révolutionnaires que l’on accomplit pour une cause. L’idéologie n’est plus une idéologie de la libération, c’est une idéologie de la mort. Que penser dans ces conditions de l’ouverture de l’ambassade syrienne à Bagdad, fermée depuis 26 ans ?


La Syrie provoque la guerre, elle saurait aussi faire la paix ?

Israël a autant besoin de diplomatie que de politique étrangère. Dany Shek, ambassadeur d’Israël en France, se devait de rappeler les liens forts qui unissent la France et Israël. Dan Gillermann, ambassadeur d’Israël aux Nations Unies, n’avait pas moins tort de décrier "les fleurs que la France envoie aux terroristes", et de lui reprocher ainsi de précipiter l’Europe entière dans une condamnation de principe de son droit à la sécurité.

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