"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, juin 30, 2008

ESPIONNAGE
AUPROFIT
DISRAËL
Source : dépêche de l'Agence France Presse
diffusée le 30 juin


Un Iranien condamné à mort
pour espionnage au profit d'Israël


TEHERAN (AFP) — Un Iranien, Ali Ashtari, a été condamné à mort après avoir été reconnu coupable d'espionnage au profit d'Israël, a annoncé lundi une source au ministère des Renseignements, citée par l'agence Fars.
L'espion aurait aussi contribué à des opérations de sabotage réussies dans des installations de recherche iraniennes.
"Le tribunal révolutionnaire a jugé Ali Ashtari, espion du régime sioniste, comme Mohareb (ennemi de Dieu sur terre), et l'a condamné à mort", a dit le chef du contre-espionnage au ministère, sous couvert de l'anonymat.
M. Ashtari, dont la télévision avait montré des images en masquant son visage la semaine dernière, a été arrêté il y a un an et demi, selon Fars. L'arrestation remonte à février 2007, selon l'agence Isna.
Il a 43 ans selon Fars, alors qu'Isna lui en donne 45.
Ce verdict survient alors que le ton est récemment entre Israël et l'Iran, au sujet d'une possible attaque israélienne contre le programme nucléaire iranien.
L'exécution de la sentence contre M. Ashtari, qui peut faire appel de ce jugement, nécessite l'accord de la Cour suprême.
"C'est un verdict initial qui nécessite un accord final (de la Cour suprême, ndlr). Le condamné peut faire appel", a dit la source citée par Fars.
L'agence a rapporté les aveux du condamné à son procès. Il s'est présenté comme le directeur d'une société spécialisée dans les télécommunications sécurisées, travaillant entre Téhéran et Dubaï pour des "clients spéciaux en Iran".
Selon M. Ashtari, son activité a "attiré l'attention de certains pays intéressés par l'identité de mes clients".
Il a dit avoir été contacté par deux personnes Jacques Charles et Tony, qui l'ont invité en Thaïlande, Turquie et en Suisse, en se présentant comme des investisseurs potentiels dans son secteur.
"Ils m'ont donné des équipements, dont un ordinateur portable et une valise satellite avec lesquels on peut envoyer des messages cryptés", a dit M. Ashtari, lors du procès, selon Fars.
Le but de l'opération était que M. Ashtari fournisse ces équipements à ses clients iraniens, ce qui aurait permis de les espionner, mais il a expliqué avoir été arrêté avant de pouvoir leur vendre.

En revanche selon le directeur du contre-espionnage iranien, M. Ashtari aurait réussi à placer des "équipements dans certaines institutions", grâce à la "confiance qu'avaient en lui l'Organisation iranienne de l'énergie atomique et des instituts de la défense".
"Certains de nos projets de recherche ont échoué à cause de la fourniture de ces équipements, et dans certains cas les échecs ont été importants et irréversibles", a dit le responsable, sans autres précisions.

La chaîne de télévision américaine CBS avait fait état en mai 2007 d'opérations de sabotages du programme nucléaire iranien par des services de renseignements occidentaux s'arrangeant pour fournir des équipements défectueux à l'Iran.
Le chef du programme atomique iranien Gholamreza Aghazadeh avait affirmé, en janvier 2007, que des équipement électriques importés de Turquie avaient été "trafiqués" et avaient été la cause de la destruction de 50 centrifugeuses d'enrichissement d'uranium à Natanz (centre) en 2006.
DEBATTONS

L'EDITO
D'OLIVIER RAFOWCZ
Directeur d'Infolive.TV
newsletter du 30 juin diffusée à 18h 40


pourquoi Israël libère
des vivants contre des morts ?



Dimanche, le gouvernement israélien a voté à une écrasante majorité en faveur de l’accord pour un échange de prisonniers contre nos deux soldats tués par le Hezbollah le 12 juillet 2006.
Il s’est avéré que par un regroupement d’informations, les services de renseignements israéliens ont eu la certitude que Eldad Reguev et Ehoud Goldvasser n’étaient plus en vie.
Cette information dramatique, connue depuis un certain temps par le Premier ministre et le cabinet de sécurité, n’a pas changé le fait qu’Israël négocie une fois encore la libération de prisonniers en échange des dépouilles de ses soldats tombés au combat.
Pour la société israélienne, les soldats qu’on appelle les fils ou les enfants d’Israël n’ont pas de prix. Portant l’uniforme de Tsahal, défendant le pays durant leur service militaire ou au cours des périodes de réserves, ces femmes et ces hommes deviennent d’une certaine façon sacrés.
Personne n’a le droit de kidnapper ou de faire prisonnier un soldat israélien et si c’est le cas, il faut tout faire pour le libérer vivant ou mort.
Pour Tsahal et pour le peuple israélien, un soldat aux mains de l’ennemi est le pire scenario envisageable. Cela remet d’abord en question la force de dissuasion l’armée, ainsi que la responsabilité de ses commandants et de ses chefs. Cela expose aussi parfois les dysfonctionnements politiques dans la prise de décision.
Dès qu’un soldat est kidnappé et retenu prisonnier, le compte à rebours commence. Chaque seconde, chaque minute, chaque jour, chaque mois est mentionné, rappelé, mémorisé pour un Etat d’Israël qui, dans ces moments là est bien plus un qu’un Etat, mais une communauté, une tribu, une famille à qui on a volé un enfant que l’on n’oublie pas.
Et si nous poursuivons dans cette logique, les membres de la tribu d’Israël ferons tout pour ramener mort ou vivant à la maison l’élément manquant.
Il me semble difficile d’expliquer aux grandes nations de ce monde qu’au début des temps, il n’y avait pas ni pays ni Etats, mais des petits groupes devenant des tribus se transformant en peuples au fil du temps.
Israël, et c’est cela qui constitue sa force, ce sont les douze tribus réunies en une seule qui ne peuvent concevoir qu’on leur vole l’un des leur.
Souvenons-nous du Capitaine Nir Poraz, officier d’élite tué dans l’opération pour libérer un soldat Nahchon Vaksman, kidnappé puis tué par ses ravisseurs du Hamas.
Aujourd’hui, Israël se réveille en sachant qu’Ehoud et Eldad sont morts, tués par le Hezbollah.
Le constat est douloureux et le prix à payer est lourd.Nous acceptons en échange des corps de nos deux soldats, de libérer Samir Kountar, un terroriste qui a assassiné de sang froid en 1979 toute une famille à Naharya. Avec lui, d’autres détenus libanais et palestiniens seront eux aussi relâchés.
Dans le même temps, nous attendons toujours la libération de Guilad Shalit.En Israël, il nous manque à tous comme si chacun l’avait fréquenté quotidiennement, l’avait écouté parler, l’avait invité à boire un café et l’avait vu grandir à coté de chez lui.
Pour lui aussi le prix sera cher, des centaines de prisonniers, parmi lesquels des assassins, des criminels seront libérés. Mais là aussi, la tribu ne peut plus attendre ou le faire attendre, lui Guilad.
Nombreux sont ceux qui expriment en terme logique, rationnel, cartésien leurs désaccords, leurs incompréhensions par rapport au fait qu’Israël échange des prisonniers vivants contre des morts. Où même que demain Israël échange des centaines de prisonniers palestiniens contre le caporal Gilad Shalit.
A cela, je pense que nous devons répondre que la force d’Israël est cette unité face à l’adversité qui la fait se transformer en tribu. Son chef dans ces moments là n’est pas tel ou tel Premier ministre, mais la tribu tout entière.
Tous les israéliens, dans leur grande majorité, acceptent le prix de l’échange et sont même près a payer de leur propre vie s’il le faut pour récupérer l un des leurs aux mains de l ennemi.
A ceux qui craignent de voir à l’avenir d’autres enlèvements qui, malheureusement, peuvent survenir de nouveau, ils doivent comprendre qu’Israël devra toujours payer un prix très cher.
Chez nous, quand un manque a l’appel, c’est toute la nation qui souffre et lorsque, comme dans le cas d’Ehoud Goldwasser et d’Eldad Regev, ce ne seront que des dépouilles que nous recevons, il y aura au moins le repos de l’âme etL’apaisement de toute une nation qui peut enfin leur offrir une sépulture juive en terre d’Israël.
Et ceci n a pas de prix.


Olivier Rafowicz



LESIMAGES
DINFOLIVETV

Source : la newsletter d'Infolive.TV
diffusée le 30 juin


http://www.infolive.tv/fr/infolive.tv-24906-israelnews-menace-sismique-majeure-sur-israel
ISRAËL
HAMAS
Source : news en français de xinhua.com
en ligne le 30 juin


Le Hamas accepte l'initiative égyptienne
sur les négociations avec Israël



GAZA, 30 juin (Xinhua) -- Le Hamas a déclaré lundi qu'il a accepté l'initiative égyptienne pour tenir des négociations directes avec Israël visant à relâcher un soldat israélien en échange de la libération de nombreux prisonniers palestiniens.
En revanche, Osama al-Muzini, un haut responsable du Hamas, a indiqué qu'il n'y avait aucune date butoir pour la tenue des négociations.
Il a expliqué que le Hamas n'accepterait pas les négociations à moins que le cessez-le-feu récemment conclu, parrainé par l'Egypte, ne couvre toute la bande de Gaza.


Le cessez-le-feu Hamas-Israël visait à lever le blocus imposé par Israël dans la bande de Gaza suite à la prise de contrôle de la région par le Hamas en juillet 2007, ainsi qu'à mettre en place un environnement durable pour les négociations sur la libération du soldat israélien, Gilad Shalit, enlevé par les combattants palestiniens il y a deux ans.
Le Hamas, qui a mené une opération transfrontalière pour capturer Gilad Shalit, demande à Israël de libérer quelque 1.000 prisonniers palestiniens, dont des femmes et des enfants, a réitéré M. al-Muzini.
ISRAËL
HEZBOLLAH
ECHANGE
DEPRISONNIERS
Source : Dépêche de l'Agence France-Presse
diffusée le 30 juin à 8h 30
sur Diasporablog à 10h 45


Israël:
mise en oeuvre d'ici 2 semaines de l'accord
avec le Hezbollah sur les prisonniers


JERUSALEM (AFP) — Des hauts responsables de la Défense israéliens estimaient lundi que l'accord sur l'échange de deux soldats israéliens présumés morts contre des détenus libanais et des corps, commencera à être mis en oeuvre dans les deux semaines.
Ce laps de temps est nécessaire pour des tests d'identification génétiques de corps, selon ces sources citées par la radio publique. Dimanche le gouvernement israélien a donné son feu vert à l'accord.

Au cours de ces deux semaines Israël doit obtenir un rapport du Hezbollah sur les informations qu'il a recueillies concernant le sort de l'aviateur Ron Arad disparu au Liban après avoir été fait prisonnier par des miliciens chiites en 1986.
De son côté Israël doit remettre des informations dont il dispose sur quatre diplomates iraniens (disparus au Liban en 1982).
Le gouvernement israélien a approuvé dimanche à une écrasante majorité un d'échange avec le Hezbollah libanais des corps de deux soldats israéliens contre des détenus libanais.

L'accord, qui prévoit le retour en Israël des corps de deux soldats capturés en juillet 2006 par le Hezbollah à la frontière, a été approuvé par 22 des 25 membres du gouvernement, selon un communiqué officiel.
Seuls les ministres des Finances, de l'Habitat et de la Justice ont voté contre l'accord.
Les chefs du service de sécurité intérieure (Shin Beth) et des services secrets (Mossad) se sont vainement opposés, devant le Conseil des ministres, à un échange de prisonniers contre des corps, bien qu'il y ait eu des précédents.
En face, le chef d'état-major, Gaby Ashkenazi, appuyé par le ministre de la Défense, Ehud Barak, a appelé les ministres à soutenir l'accord considérant que l'armée avait un devoir envers les familles.
A l'ouverture de la réunion, le chef du gouvernement, Ehud Olmert, a appelé les ministres à approuver l'accord, négocié par l'intermédiaire de l'Allemagne, tout en annonçant que les deux soldats étaient morts.
Il a déclaré qu'"il n'y avait aucune chance" pour que les deux soldats israéliens soient encore vivants, selon le communiqué.
"Nous sommes sans illusion, il y aura autant de tristesse en Israël que d'humiliation, vu les fêtes qui vont se dérouler de l'autre côté", a-t-il ajouté, en allusion au Liban.
M. Olmert a néanmoins donné son accord à un échange avec le Hezbollah des corps des soldats Eldad Regev et Ehud Goldwasser contre des prisonniers libanais, et appelé les ministres à faire de même "malgré le prix élevé" à payer.
"Israël a une obligation morale d'assurer le retour de ses soldats", a déclaré Mark Regev, le porte-parole du Premier ministre après le vote.
"Pour nous, c'est une valeur fondamentale. Pendant ces négociations, nous avons été obligés de traiter avec le Hezbollah, une organisation terroriste cynique qui n'a aucun scrupule à manipuler la douleur des familles de nos soldats", a-t-il ajouté dans un communiqué.
En échange des deux soldats, Israël va libérer cinq détenus libanais --dont le doyen de ces prisonniers Samir Kantar--, et remettre au Hezbollah les corps de huit de ses combattants inhumés en Israël, ainsi que d'autres corps de Libanais, selon une source officielle.

En outre, Israël s'engage à libérer "un certain nombre" de détenus palestiniens de son choix.
"L'échange a été bloqué pendant près d'un an parce que Nasrallah (Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah) exigeait la libération de milliers de prisonniers palestiniens, ensuite il est descendu à mille détenus. Finalement ce n'est que lorsque Nasrallah a laissé à Israël le choix du nombre et de l'identité des prisonniers palestiniens que l'accord a abouti", a déclaré le numéro deux du gouvernement Haïm Ramon.
Le président du conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine, a vu dans cet accord une victoire pour son mouvement.
"Personne au monde n'aurait été capable d'atteindre l'objectif d'Israël: récupérer les soldats, sans que la résistance (le Hezbollah) dicte ses conditions: la libération des prisonniers", a-t-il déclaré dans une allocution publique.
Selon des ministres israéliens, la mise en application de l'accord devrait prendre de dix jours à deux semaines.

Depuis plusieurs semaines, les ministres israéliens étaient soumis à une pression croissante de l'opinion publique, sensible à la douleur des familles des soldats disparus, qui ont été les premières informées.
Samir Kantar, du Front de libération de Palestine (FLP), a été condamné en 1980 à 542 ans de prison pour avoir tué un civil israélien et sa fille ainsi qu'un policier israélien en 1979 dans le nord d'Israël.
La capture des deux soldats par le Hezbollah en territoire israélien le long de la frontière libanaise avait provoqué une offensive israélienne qui avait duré 34 jours, du 12 juillet au 14 août 2006.
Le conflit, côté libanais, a fait plus de 1.200 morts, civils pour la plupart, et 160 tués côté israélien, en majorité des militaires.
DIASPORABLOG
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LA DANSE CONTEMPORAINE ISRAËLIENNE


FESTIVAL DE DANSE DE MOTPELLIER 2008


Performeuse particulière


INTERVIEW DE YASMEEN GODDER

Propos recueillis par Mathieu Laviolette-Slanka pour Evene.fr -
Juin 2008


A cheval sur les cultures, dépassant les genres classiques de la scène, Yasmeen Godder pratique l'art délicat de la performance. Invitée de l'édition 2008 du festival Montpellier Danse, elle y présente sa dernière création, 'Singular Sensation', pièce qui met en évidence les contradictions de notre société où masse et individualité s'affrontent.
La scène israélienne, de plus en plus présente en Europe, met à jour des talents que la distance culturelle avait jusqu'alors dissimulés aux yeux occidentaux. Transcendant le temps et les mots par le mouvement, des chorégraphes comme
Emmanuel Gat ou Yasmeen Godder apparaissent comme les vecteurs d'une pensée universelle, condensation de cultures et d'inspirations multiples. Lauréate de nombreux prix nationaux et internationaux, la chorégraphe développe un langage du corps bien particulier, refusant le principe d'une écoute passive de la part du spectateur. Quitte à le déranger dans ses attentes pour mieux le réveiller. Dans 'Singular Sensation', elle analyse l'acte de regarder et la place de l'individu dans un groupe où plaire est un principe, voire une nécessité.



Voir l'événement 'Singular Sensation


'Vous vous situez au croisement de nombreuses cultures. Vous sentez-vous représentative de l'une d'entre elles ?
C'est une situation intéressante. J'ai grandi en Israël et à New York, et mes grands-parents sont originaire d'Europe et du Moyen-Orient. J'ai donc toujours eu le sentiment d'être animée par une identité très complexe. C'est pour cette raison que je ne me rends pas bien compte de la portée réelle de mon influence au sein d'une "culture israélienne". Cependant, j'ai vécu pendant ces neuf dernières années en Israël, j'y ai la plupart de mes racines et je suis à la fois touchée et très impliquée dans le fait d'y vivre et d'y travailler. Donc si j'ai effectivement un rôle de figure représentative - avec laquelle je ne suis pas toujours à l'aise -, je suis surtout heureuse de pouvoir ouvrir une fenêtre sur les différents courants artistiques et les nombreuses voies culturelles qui s'élèvent dans ce pays.


2008 est le soixantième anniversaire de la fondation de l'Etat d'Israël. En voyez-vous des répercussions dans votre travail ?
Personnellement, je ne suis pas sûre que la danse, en général, soit réellement concernée par les événements politiques. Certains artistes ne peuvent assumer leur acte de création qu'en étant complètement impliqués dans une démarche de dénonciation ou d'analyse de l'actualité ; d'autres non. Il y a quelques années, j'ai monté une pièce directement inspirée d'une situation réelle : 'Strawberry Cream and Gunpowder'. Pour être exacte, c'était plus une pièce sur la représentation et la réception des événements politiques que sur ces événements mêmes.


Considérez-vous la danse comme un instrument de paix ou bien comme un combat ? Peut-être même comme un combat pour la paix ?
J'adhère tout à fait à cette notion de "combat pour la paix". Il y quelque chose dans la danse et dans les travaux que je mène qui ressemble à un rituel de purification et d'ouverture de nous-mêmes... C'est sans doute pour trouver "notre" paix. C'est comme si nous devions lutter et nous battre pendant toute l'élaboration d'un spectacle pour atteindre une sort de sérénité. Il en va de même pour le spectateur qui vient nous voir pour faire l'expérience de quelque chose qui, peut-être, ne sera pas facile à entendre ou même à comprendre mais qui, j'espère, lui permettra de s'ouvrir au monde tout comme de trouver un apaisement.


Pouvez-vous expliquer le concept du "contact-improvisation" ? Pourquoi avoir choisi de travailler à partir de cette technique ?
Ce n'est pas l'aspect le plus fondamental de mes travaux. Mais je reconnais que lorsque j'ai commencé à l'étudier, cette technique m'a ouvert des perspectives immenses, à l'instar d'autres techniques d'expression physique, comme l'utilisation du poids, de l'espace et de la dynamique d'un groupe en train de danser. J'y ai trouvé un moyen de travailler avec mes partenaires tout en développant des mouvements très personnels, en jouant avec mon poids et mon élan. Aujourd'hui, ce principe est profondément ancré en moi comme tous ceux que j'ai appris et ce sur quoi j'ai travaillé jusqu'alors. Mais je ne cherche pas particulièrement à en faire la preuve sur scène !Votre travail est construit sur la performance. Ne pensez-vous pas que le public puisse parfois avoir du mal à vous suivre dans cette voie ?Je ne crois pas que ça puisse éloigner les gens de mon travail, peut-être même au contraire. J'aime l'idée de travailler d'un endroit où tout est possible, où le corps ne se limite à rien. Le mouvement, la voix, un concept ou l'association avec d'autres éléments de la structure - des murs ou n'importe quel autre matériau - sont autant de chemins vers une nouvelle création dans le mouvement. Pour moi, c'est un moyen d'ouvrir sa perception à l'acte de la performance. Je ne veux pas me restreindre à une création réduite à la scène. Souvent, je me fais violence et tente de dépasser ma conception même de la danse. Le mouvement est un art, et cette question du déplacement en tant qu'art investit chacun de mes travaux.


suite sur :

http://www.evene.fr/theatre/actualite/interview-yasmina-godder-singular-sensation-israel-1409.php
ISRAËL
SYRIE



ISRAËL SALUE LA FRANCE
D'AVOIR INVITE BACHIR EL ASSAD



"Israël nous a félicité d'avoir fait venir le Président syrien en France" pour participer à la réunion, le 13 juillet prochain, des pays membres de la Méditerranée, a rappelé, ce matin au micro d'Europe 1, Bernard Kouchner, Ministre français des Affaires Etrangères. Une réunion de préparation en vue de créer l'Union pour la Méditerranée. Un projet cher au Président de la République.
La France qui, à partir de demain, et durant six mois, présidera l'Union Européenne.

dimanche, juin 29, 2008

ISRAËL
HEZBOLLAH,
LACCORD


LES IMAGES
D'INFOLIVE.TV


http://www.infolive.tv/fr/infolive.tv-24851-israelnews-linterminable-attente-des-familles-des-soldats
ISRAËL
HEZBOLLAH,
ACCORD
Source : lenovelobs.com avec l'AP
en ligne le 29 juin à 16h 42
sur Diasporablog à 17h 58


Le gouvernement approuve
l'échange de prisonniers


Le gouvernement a approuvé l'accord d'échange, soutenu par Ehud Olmert, qui prévoit la libération de membres du Hezbollah libanais contre le retour de deux soldats de Tsahal, enlevés en 2006 et présumés morts.

Suivant les vœux du premier ministre Ehud Olmert, le gouvernement israélien a approuvé dimanche 29 juin à une forte majorité un accord d'échange de prisonniers et de deux soldats présumés morts avec le Hezbollah libanais, selon une source gouvernementale.Vingt-trois voix se sont prononcées pour l'accord d'échange de prisonniers, alors que le gouvernement comprend vingt-cinq membres.Selon un communiqué officiel, seuls les ministres des Finances, de l'Habitat et de la Justice ont voté contre l'accord.Cinq membres du Hezbollah"En dépit de toutes les hésitations, en pesant le pour et le contre, je soutiens l'accord", avait annoncé Ehud Olmert, cité par la radio militaire, lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres.L'accord prévoit la libération par Israël de cinq membres du Hezbollah libanais, ainsi que le retour de corps de combattants chiites inhumés dans l'Etat hébreux."Sans illusion"Lors de cette même réunion, Ehud Olmert a déclaré que les deux soldats, Eldad Regev et Ehoud Goldwasser, étaient morts, selon un responsable israélien. "Nous savons ce qui leur est arrivé", a dit Olmert. "Nous sommes sans illusion, il y aura autant de tristesse en Israël que d'humiliation, vu les fêtes qui vont se dérouler de l'autre côté", a-t-il ajouté, en allusion au Liban.C'est la première fois que les autorités israéliennes disent clairement que les deux hommes ne sont plus en vie. Le Hezbollah de son côté n'a donné aucune information concernant leur état.
RETOUR DES SOLDATS ISRAËLIENS
REGUEV ET GOLDWASSER
SANS VIE

INFO
DERNIERE

Source : infolive.tv daté du 29 juin à 15h 31


Accord avec le Hezbollah,
les soldats Regev et Goldwasser sont morts

Après plusieurs heures de discussion ce dimanche, les ministres du gouvernement israélien ont finalement accepté de procéder à un échange de prisonniers avec le Hezbollah. Cet accord doit permettre le retour des soldats Ehoud Goldwasser et Eldad Regev dont la mort a été officialisé peu de temps après par le Premier ministre Ehoud Olmert. Le terroriste Samir Kuntar ainsi que plusieurs prisonniers palestiniens et libanais seront libérés en échange des dépouilles des deux soldats de Tsahal kidnappés le 12 juillet 2006.
ISRAËL
HEZBOLLAH
Source : la newsletter d'Israël Magazine
diffusée le 29 juin 2008


Journée décisive pour Goldwasser et Reguev


C’est aujourd’hui que le gouvernement va se prononcer au sujet de la transaction avec le Hezbollah, qui exige la libération de prisonniers, en échange de celle de Eldad Reguev et Ehoud Goldwasser, les deux soldats israéliens qui ont été kidnappés par le mouvement chiite depuis bientôt deux ans. Si 18 des 25 ministres au sein du gouvernement ont annoncé leur soutien à cet échange, le Premier ministre Ehoud Olmert semble hésiter à se prononcer en faveur.

Aujourd’hui, plusieurs mères vont manifester devant le bureau du Premier ministre pour l’appeler à accepter la transaction. « Je ne viens pas seulement en tant que citoyenne, mais également en tant que mère de deux enfants qui, un jour, serviront au sein de Tsahal ». Si certains, dont le rabbin au sein de l’armée israélienne, semblent être persuadés que les deux soldats ne sont plus en vie, Karni Goldwasser, la mère de Oudi, est convaincue du contraire. Interviewée ce matin par la chaîne israélienne Aroutz 10, elle déclare : « A aucun moment, je n’ai douté que nos enfants ne soient pas vivants».
ISRAËL
HAMAS
Source : lenouvelobs.com via l'Agence Reuters
en ligne le 29 juin


Israël rouvre des points de passage à Gaza


JERUSALEM (Reuters) - Israël a rouvert dimanche au moins trois points de passage à la frontière avec la bande de Gaza, à la suite d'une accalmie dans les tirs de roquettes palestiniens, a-t-on appris de source autorisée.
Un porte-parole de l'armée israélienne a déclaré que le point de passage commercial de Soufa, le site de transfert de carburant de Nahal Oz et le poste-frontière d'Erez avaient repris leur activité à 08h00 locales (05h00 GMT), avec toutefois certaines restrictions.
Peter Lerner, officier de liaison militaire israélien, avait auparavant également mentionné que le point de passage pour marchandises de Karni serait également ouvert, mais il n'a pas été possible de le confirmer dans l'immédiat.

Israël avait fermé ces points de passage mercredi à la suite d'un tir de roquette du Djihad islamique, en représailles, selon cette faction palestinienne, à la mort d'un de ses dirigeants en Cisjordanie.
La trêve, entrée en vigueur le 19 juin, implique l'arrêt par le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, des tirs de roquette, et la réouverture graduelle par Israël des points de passage.
La semaine dernière, le Hamas a appelé les autres factions palestiniennes du territoire côtier à se conformer au cessez-le-feu et assuré que des "mesures nécessaires" seraient prises envers les contrevenants.
Vendredi, Israël a autorisé la livraison de fioul à la centrale électrique de Gaza, par le site de Nahal Oz.
Depuis le début de la trêve, l'armée israélienne a ouvert le feu à au moins huit reprises en direction de la bande de Gaza, faisant deux blessés, ont indiqué des sources au sein de l'Onu.
Selon Tsahal, les activistes palestiniens ont quant à eux effectué au moins trois tirs de roquettes ou d'obus de mortier.


Dan Williams,


version française
Eric Faye
et Gregory Schwartz
AGRESSUIN
DUNJEUNEJUIF
APARIS
Source : lenouvelobs.com avec l'Associated Presse
en ligne le 29 juin


Agression du 19e :
plus de policiers et de caméras


Suite à l'agression du jeune juif à Paris, Michèle Alliot-Marie annonce le renforcement des effectifs de police dans cet arrondissement et souhaite davantage de caméras de surveillance.


La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a annoncé samedi 28 juin le renforcement par plusieurs dizaines d'agents des effectifs de police dans le 19e arrondissement de Paris, suite à l'agression, il y a une semaine, contre un jeune homme de confession juive. Elle a ajouté avoir écrit au maire de Paris pour "accélérer" la mise en place de caméras de surveillance.La ministre a précisé sur France Info que 20 policiers issus de "la compagnie de sécurisation ou de la BAC (Brigade anticriminalité, NDLR)" seraient ajoutés au quotidien, en plus d'un "renforcement supplémentaire de 50 personnes" tous les week-ends et jours fériés.


Plus de caméras de surveillance

Michèle Alliot-Marie a par ailleurs souhaité la mise en place de nouvelles caméras de surveillance dans le quartier, et a précisé avoir écrit à Bertrand Delanoë pour lui demander de faciliter la mise en place des engins."J'ai d'ailleurs écrit au maire de Paris pour lui dire que je souhaitais accélérer le plan de mise en place de 1.000 caméras supplémentaires, notamment sur ces points sensibles, et le faire très vite", a-t-elle déclaré.

samedi, juin 28, 2008

OBAMA
ENISRAËL
Source : lenouvelobs.com avec l'Associated Press
en ligne le 28 juin



Barack Obama en tournée en Europe
et au Proche-Orient cet été


Le candidat démocrate à la Maison-Blanche se rendra dans les semaines à venir en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne, mais aussi en Israël et en Jordanie. Une visite en Irak et en Afghanistan est également prévue.


Barack Obama effectuera cet été une tournée en Europe et au Proche-Orient, a annoncé, samedi 28 juin, son équipe de campagne.Le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine devrait se rendre en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne, mais aussi en Israël et en Jordanie. Une visite en Irak et en Afghanistan est aussi prévue. Pour ces deux dernières destinations, l'équipe de Barack Obama n'a pas souhaité préciser si elles feront partie de la grande tournée étrangère du candidat."S'entretenir avec des amis et alliés"Ces différentes visites visent, d'une part, à renforcer la réputation de Barack Obama en matière de politique étrangère et, d'autre part, à "évaluer la situation des pays qui sont cruciaux pour la sécurité nationale américaine et à s'entretenir avec des amis et alliés", sur des sujets tels que les défis du terrorisme, la prolifération nucléaire et le changement climatique.Pour des raisons de sécurité, les dates de ces déplacements n'ont pas été rendues publiques. La semaine dernière, le chef de campagne du candidat démocrate avait déclaré que les voyages en Irak et en Afghanistan, où l'armée américaine est engagée depuis plusieurs années, se feraient dans le cadre d'une délégation du Congrès.

Les autres déplacements seront financés par les fonds de campagne de Barack Obama.Tournée à l'étranger rareVoyager à l'étranger est un fait rare pour un candidat à la présidentielle américaine aussi peu de temps avant le jour de l'élection, prévue le 4 novembre prochain. Barack Obama avait souhaité effectuer une tournée semblable l'année dernière, mais la perspective d'une course serrée contre Hillary Clinton l'avait incité à privilégier la campagne sur le sol américain.
ISRAËL
IRAN
Source : lemonde.fr en ligne le 28 juin


Les menaces des Gardiens
de la Révolution iranienne à Israël


Cette mise en garde intervient alors que l'armée israélienne a effectué début juin des manoeuvres en Méditerranée orientale avec la Grèce. Le "New York Times", citant des responsables américains, a affirmé qu'elles semblaient destinées à préparer l'armée à une éventuelle attaque contre les installations nucléaires d'Iran.
Le chef des gardiens de la révolution iraniens, le général Mohammad Ali Jafari, a lancé, samedi 28 juin, une mise en garde à Israël, soulignant qu'en cas d'agression l'Etat hébreu se trouvait "à portée des missiles de la République islamique", rapporte le quotidien conservateur Jam-e Jam. "Notre force (de frappe) et notre capacité sont telles que la régime sioniste, en dépit de son savoir-faire, ne peut s'y confronter", a dit le général Jafari, cité par le quotidien.

"Il y a une possibilité qu'en attaquant les sites nucléaires iraniens l'ennemi veuille retarder nos activités nucléaires, mais toute interruption serait très courte (car) le savoir-faire des scientifiques iraniens est différent de ceux de Syrie ou d'Irak", a prévenu le chef des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime.
Cette nouvelle mise en garde intervient alors que l'armée israélienne a effectué début juin des manoeuvres en Méditerranée orientale avec la Grèce. Le quotidien New York Times, citant des responsables américains, a affirmé qu'elles semblaient destinées à préparer l'armée à une éventuelle attaque contre les installations nucléaires d'Iran. Le ministre iranien de la défense, Mostafa Mohammad Najar, les a qualifiées d'"opérations psychologiques", tandis qu'un porte-parole du gouvernement a assuré qu'Israël n'aurait jamais "l'impertinence" et "l'audace" d'attaquer Téhéran.

Le général Jafari a par ailleurs été interrogé par Jam-e Jam sur la réaction du Hezbollah chiite libanais et du Hamas palestinien à une agression contre l'Iran."Les révolutionnaires musulmans, qu'ils soient chiites ou sunnites, voient (toute) attaque contre l'Iran islamique comme une attaque contre le monde islamique", a-t-il avancé. Téhéran assure que le soutien du Hamas, maître de la bande de Gaza, et du Hezbollah est moral et rejette les accusations selon lesquelles il fournit des armes à ces mouvements, considérés par Washington et Israël comme des organisations terroristes.


MENACE SUR
LES APPROVISIONNEMENTS PÉTROLIERS

Parmi les possibles représailles à une agression, le chef des Gardiens de la révolution a aussi évoqué la question du pétrole. "Lorsqu'un pays est attaqué, il est naturel qu'il ait recours à toutes ses capacités contre l'ennemi, et notre contrôle du Golfe persique et du détroit d'Ormuz (en) fait clairement partie". "S'il y a un conflit", il sera "certainement élargi au pétrole, ce qui signifiera une hausse sensible de son prix (...). Cela dissuadera nos ennemis d'agir contre l'Iran", a-t-il jugé.
L'Iran est le deuxième producteur de brut au sein de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le pétrole du Golfe, qui représente le quart de l'offre mondiale, est exporté en dehors de la région via le détroit d'Ormuz
.
SCANDALE
ALAMBASSADEDEFRANCE
ENISRAËL

Source : israelvalley.com en ligne le 28 juin


ANNETTE-LEVY WILLARD, JOURNALISTE A LIBERATION, BIEN CONNUE DES AUDITEURS DE RADIO-COMMUNAUTE, L'UNE DES 4 RADIOS DE LA FREQUENCE JUIVE, DEVIENT CONSEILLERE CHARGEE DE LA CULTURE A L'AMBASSADE DE FRANCE EN ISRAËL



Nomination d'une journaliste
de Libération en poste en Israël :
une belle polémique

Par Youval Barzilaï


Le Figaro dans un “classé confidentiel” annonce de manière étonnante la nomination d’une journaliste de Libération en Israël : “Une journaliste de «Libération» entre en diplomatie. La journaliste de Libération, Annette Lévy-Willard, est sur le point d’être nommée conseiller culturel à l’ambassade de France à Tel-Aviv. Cette nomination sème la stupeur au quotidien et au Quai d’Orsay”.
Il faut savoir que Le Figaro avait été critiqué par Libération lorsque des journalistes du quotidien sont passés en “sarkozyie”.
La bio de Annette Levy-Willard dans evene : “Grand reporter au quotidien Libération, Annette Levy-Willard est journaliste d’investigation. Elle écrit des articles sur la guerre du Liban, les réseaux terroristes et la montée de l’extrême-droite.
En 1999, elle devient correspondante permanente à Los Angeles et couvre les élections présidentielles, les attentats du 11 Septembre, la guerre en Irak.
Spectatrice des moeurs des Californiens riches et bronzés, elle dresse un tableau féroce et drôle de cette société éphémère dans “Chroniques de Los Angeles” et “Chroniques de la guerre sexuelle en Amérique”. Son livre “Moi Jane cherche Tarzan” est en cours d’adaptation pour le cinéma.
Annette Levy-Willard est également professeur à l’université de Mills, en Californie, et conférencière à l’université du Texas”.


Source: http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/06/27/01001-20080627ARTFIG00655-confidentiel-sarkozy-continuera-le-septuor-.php
ISRAËL
HEZBOLLAH
Source : la newsletter du figaro.fr
diffusée le 28 juin


Israël doit statuer
sur un accord avec le Hezbollah


Le gouvernement se réunit dimanche pour décider de l'échange de prisonniers libanais contre les corps de deux soldats israéliens.

LE GOUVERNEMENT israélien doit se prononcer, dimanche, sur un échange de prisonniers avec le Hezbollah. Le projet d'accord, négocié par l'intermédiaire d'une médiation allemande, prévoit la libération de deux soldats israéliens, Ehoud Goldwasser et Eldad Regev, présumés morts, et dont la capture par le mouvement libanais à la frontière nord d'Israël avait déclenché la guerre au Liban de l'été 2006. De son côté, Israël relâcherait une dizaine de prisonniers libanais, dont Samir Kuntar, qui purge une peine de prison à perpétuité pour une opération terroriste menée en Israël en 1979.
« Quant à Oudi (Ehoud Goldwasser) et Eldad (Regev), j'ai décidé de soumettre la question à l'approbation du gouvernement au cours de sa réunion dimanche », a expliqué le premier ministre, Ehoud Olmert, au Parlement. Selon les médias israéliens, une solide majorité au sein du cabinet israélien serait favorable à l'échange. « Nous devons tout faire pour ramener nos enfants au pays », affirme le ministre des Infrastructures, Benyamin Ben Eliezer (travailliste). « Le prix de l'accord est douloureux et intolérable, mais il ne devrait pas constituer un obstacle », estime le ministre sans portefeuille Ruhama Avraham-Balila (Kadima).
Cependant, Olmert n'a pas encore fait connaître sa position et son bureau affirme que le vote n'est pas encore acquis. Il y a deux semaines, une majorité de ministres s'était dite favorable à une opération militaire à Gaza avant de finalement se prononcer pour une trêve avec le Hamas.


Avis défavorable

La semaine dernière, cet accord sur un échange de prisonniers et de corps semblait sur le point d'aboutir. Cependant, il bute depuis quelques jours sur l'avis défavorable de certains ministres et surtout de responsables de la défense. Les chefs du Shin Beth, le service de sécurité intérieure, et du Mossad, les services secrets, se sont notamment opposés à une libération de prisonniers vivant contre des corps. Le rabbin en chef de l'armée, Avihaï Ronsky, a récemment été sollicité par les autorités pour décider si Regev et Goldwasser doivent être officiellement considérés comme morts. Selon un rapport de l'armée remis au rabbin et cité par les médias israéliens, l'un est « certainement mort et l'autre très probablement ».

OBUS
CONTREISRAËL

Source : mediapart.com en ligne le 28 juin


Des activistes palestiniens de la bande de Gaza ont tiré deux obus de mortier en direction d'un kibboutz dans le sud d'Israël, sans faire de victimes. Israël a autorisé vendredi la livraison de carburant à l'unique centrale électrique de la bande de Gaza, tout en continuant à garder fermés les points de passages aux camions transportant de la nourriture et de l'aide humanitaire. L'Etat juif a pris la décision de fermer ses frontières mercredi, en réponse à plusieurs tirs de roquettes palestiniens la veille. (Reuters.)
SARKOZY
ENISRAËL
Source : lesechos.fr en ligne le 28 juin


LA CHRONIQUE DE FAVILLA

Sarkozy, Israël et l'Iran


Le président Sarkozy a été reçu à Tel Aviv en ami d'Israël. Ce qualificatif est mérité puisqu'il n'a cessé de dire combien la sécurité de l'Etat hébreu lui tient à coeur. A ce facteur psychologique s'ajoute la comparaison avec son prédécesseur qui entretenait des liens personnels avec le Liban et avait montré sur le terrain son vif agacement vis-à-vis de l'arrogance militaire israélienne.
Nicolas Sarkozy n'a pourtant pas manqué de rappeler les positions traditionnelles de la diplomatie française : création d'un Etat palestinien, instauration de Jérusalem comme capitale commune d'Israël et de Palestine, arrêt de l'implantation de colonies juives sur des terres incluses à l'intérieur des frontières du futur Etat palestinien, critique de la construction du mur de séparation entre les deux communautés. Ce rappel a été commenté favorablement par la presse des pays arabes, ce qui montre que le président français a réussi son pari d'être l'ami d'Israël tout en étant perçu par l'autre partie comme tenant une position équilibrée.


On peut se féliciter d'un tel résultat venant après les efforts de la France, mais aussi de puissants et riches pays arabes sunnites, pour dénouer la crise institutionnelle libanaise qui menaçait de livrer ce voisin immédiat d'Israël aux milices chiites pro-iraniennes. Mais après ? Chacun perçoit aujourd'hui, au Proche et au Moyen-Orient, que le dossier palestinien, s'il reste un abcès de fixation préoccupant, n'est pas ou n'est plus le problème numéro un. Ce problème c'est, bien sûr, l'Iran. Grand comme trois fois la France, ce pays aspire à devenir une puissance centrale de la région. Il en a la légitimité à plusieurs titres : il est porteur de l'une des plus anciennes civilisations qui continue de produire une intelligentsia culturelle et scientifique de haute tenue, il est le berceau de l'une des deux grandes branches de l'islam, et il est une des premières puissances pétrolières du monde. Mais quand un tel pays fait observer qu'il est frontalier d'une puissance nucléaire, le Pakistan, et qu'il est sous la menace potentielle de fusées à moyenne portée de quatre autres puissances nucléaires, l'Inde, la Chine la Russie et... Israël, sans omettre les sous-marins occidentaux qui rôdent dans le Golfe, on se pose des questions. Et lorsqu'un fanatique devient président d'un tel pays, l'inquiétude sur la destination réelle de ses centrifugeuses à uranium l'emporte sur toute autre considération.

C'est pourquoi une attaque préventive de l'Etat hébreu sur les sites nucléaires iraniens n'est plus à exclure. Pour éviter un tel scénario qui ressouderait le monde musulman contre Israël, il faut négocier avec l'Iran son statut de puissance régionale. Le sort de l'Irak et le partage des ressources énergétiques sont évidemment au coeur de cet énorme enjeu dont les Etats-Unis d'après Bush et la Russie seront les acteurs principaux. C'est sur ce plan que l'on attend de la France qu'elle dise comment elle sera l'amie d'Israël.

vendredi, juin 27, 2008

ISRAËL
PAYSARABES
Source : israelvalley.com en ligne le 26 juin


LES ISRAELIENS SONT ACTIFS
DANS DES PAYS "INTERDITS".

par Beni Issembert
à Jérusalem

Nombre de sociétés High-Tech israéliennes travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues issus de pays avec lesquels l’Etat hébreu n’entretient pas de relations diplomatiques officielles.

S’il n’existe aucune relation entre l’Etat hébreu et l’Indonésie (premier pays musulman au monde), sur le plan de la technologie les choses se présentent différemment.
Comverse Technology, l’un des géants israéliens IT vient de signer un accord avec Excelcomindo, le plus grand opérateur de téléphonie mobile en Indonésie, pour un montant qui s’évaluerait à plusieurs dizaines de millions de dollars.
Comverse aura à optimiser, entre autres, les performances de Excelcomindo en matière d’applications multimédias.
L’opérateur indonésien entend élargir l’étendue de ses services aux SMS et a arrêté son choix sur la technologie SMSC, proposée par Comverse, compatible avec les réseaux IP.
Pour le président de Comverse, Eitan Akhlo, “[Comverse] propose un produit performant qui permet aux opérateurs de réaliser leurs objectifs et aux consommateurs de vivre une expérience nouvelle”.

Pour Excelcomindo, l’idée est de permettre à la fois à ses millions de clients de jouir d’une technologie moderne, mais également de toucher davantage d’utilisateurs en proposant un service unique en Indonésie.
Si le montant du contrat signé entre les deux sociétés demeure encore secret, leur coopération devrait débuter dans les mois à venir, apprend-on de source officielle.
Nombre de sociétés High-Tech israéliennes travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues issus de pays avec lesquels l’Etat hébreu n’entretient pas de relations diplomatiques officielles, prouvant une fois de plus que l’entente peut et sûrement doit se construire, notamment autour des nouvelles technologies et du transfert des savoirs. Une idée défendue par le président israélien Shimon Peres.—
SARKOZY
ENISRAËL
Source ; israelvalley.com en ligne le 26 juin


La presse israélienne :

unanimité pour saluer

la visite de N. Sarkozy en Israël.

Les trois grands quotidiens israéliens ont consacré une large place à la visite du président de la République et notamment au discours prononcé par M. Sarkozy devant la Knesset.
Pour le Haaretz, le président a tenu hier des propos sans précédent quant à l’engagement de la France en faveur de la paix et de la sécurité d’Israël et contre le programme nucléaire iranien. Le président français, écrit le journal, n’a toutefois pas manqué de dénoncer les obstacles que pose Israël dans la cadre du processus de paix avec les Palestiniens, appelant à cesser la construction dans les colonies et déclarant que Jérusalem doit devenir la capitale de deux Etats, Israël et l’Etat palestinien.

Le Maariv et le Yediot Aharonot parlent tous les deux d’une « embrassade » du président français à l’Etat d’Israël et notent que le discours a été applaudi à de nombreuses reprises par les députés. Ils soulignent son ton particulièrement combatif concernant l’Iran et son engagement en faveur de la sécurité d’Israël et notamment la phrase : « Ceux qui appellent à la destruction d’Israël, trouveront toujours la France pour leur barrer la route »./.

AGRESSION
DUNJEUNEJUIF


INFO
DERNIERE


Sorti du coma, le jeune Rudy, victime d'une sauvage agression, samedi dernier, rue Petit dans le Nord de Paris, a pu être interrogé par les enquêteurs. Une information RTL diffusée ce matin précise qu'il ne se souvient plus de rien. C'est le trou noir!
Sa mère, deux jours auparavant, dans une conférence de presse qu'elle a donnée dans les bureaux de l'avocate de la famille, avait affirmé, aux journalistes, que son fils n'avait plus souvenir de ce qui s'était passé.

jeudi, juin 26, 2008

SYRIE
IRAN
Source : la newsletter du C.R.I.F. diffusée le 26 juin


Syrie-Iran, nouvelle donne ?


La Syrie a signalé qu'elle est prête à "revoir" ses relations avec l'Iran, a déclaré des diplomates français au journal « a-Sharq al-Awset », rapporte Haaretz. D’après eux, la Syrie et l'Iran ne sont pas d’accord sur certains points concernant les développements régionaux, ce qui pourrait provoquer une rupture entre les deux pays.
Par ailleurs, la présence d’hommes armés, au visage masqué, dans la montagne libanaise inquiète le leader chrétien Amine Gemayel, ancien président de la République libanaise et président du parti phalangiste, indique le Figaro. Selon lui des hommes coiffés de cagoules ont récemment kidnappé des vacanciers qui parcouraient la chaine montagneuse de Sannine. Le journal « An-Nahar » précise que des promeneurs en 4x4 ont été interrogés sous des tentes par des membres du Hezbollah.

French sources: Syria ready to 'reconsider' its ties with Iran (Haaretz)
AGRESSION
DUNJEUNEJUIF

APARIS

INFO
DERNIERE


Selon une information parue, cet après-midi, dans un article du quotidien LE MONDE daté de demain, la 2è division de la police judiciaire est "sur la piste des auteurs de l'agression. Ses enquêteurs seraient ainsi tout près de trouver l'un des agresseurs de Rudy qui était muni d'une béquille et s'en était servi pour le frapper".
BACHIRELASSAD
APARIS
Source : lemonde.fr pour Direct Matin en ligne le 26 juin


Un Syrien à Paris
ou les méandres de la paix au Proche-Orient


L'éventuelle présence du président de la Syrie, Bachar Al-Assad, dans la tribune présidentielle, lors du traditionnel défilé du 14 juillet, suscite des critiques et des réserves. Y compris de la part de certains membres du gouvernement. Le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, a ainsi déclaré que cette présence ne le "remplit pas d'aise". Invité au sommet qui doit porter sur les fonts baptismaux le projet d'Union pour la Méditerranée souhaité par Nicolas Sarkozy, Bachar Al-Assad est convié à assister au défilé militaire comme les autres participants. Pas en tant qu'invité d'honneur comme l'avait été l'émir du Qatar, Hamad bin Khalifa Al-Thani, en 2007.

Après des années de brouilles liées principalement au dossier libanais, la présence à Paris du fils de l'ancien président Hafez Al-Assad illustre un revirement de la politique française. Le prédécesseur de l'actuel chef de l'Etat, Jacques Chirac, qui a annoncé son intention de ne pas assister aux cérémonies, avait été à l'origine d'un refroidissement qui n'est cependant jamais allé jusqu'à la rupture des relations diplomatiques. Très proche de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, qui s'était progressivement fâché avec Damas, Jacques Chirac jugeait, en effet, le régime syrien responsable de l'assassinat de ce dernier, le 14 février 2005, au cours d'un spectaculaire attentat-suicide à la voiture piégée perpétré à Beyrouth. Il se sentait d'autant plus trahi par le régime syrien qu'il avait été le seul chef d'Etat occidental à assister aux obsèques de Hafez Al-Assad, en juin 2000. Il n'avait pas ménagé ses efforts, par la suite, auprès du jeune fils du président défunt, Bachar, plébiscité par référendum le mois suivant.
S'ajoutant à la défiance américaine vis-à-vis de Damas concrétisé par un régime de sanctions adopté en 2003, la prise de distance de la France et des principales capitales arabes avait entraîné en 2005 un isolement du régime syrien, au profit de la relation entretenue de longue date par Damas avec Téhéran. Sous cette pression internationale, la Syrie avait dû se résoudre à retirer totalement du Liban les troupes qui y stationnaient depuis la fin de la guerre civile, en 1989, et qui lui permettaient d'y imposer une tutelle de fait, imposant ou prolongeant à sa guise ses fidèles au sommet de l'Etat.

En dépit de la reculade de 2005, la Syrie a su conserver une influence au pays du Cèdre. La France en a fait le constat en renouant progressivement avec Damas après le départ de Jacques Chirac et l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, en mai 2007. Des émissaires ont été dépêchés vers la capitale syrienne, en juillet puis en novembre, dans l'espoir d'obtenir la coopération du régime syrien pour réduire la fracture entre la majorité et l'opposition libanaises qui recoupe globalement le clivage entre les anti et les pro-syriens au Liban. Après un premier échec, suivi d'une nouvelle prise de distance en décembre, la France a rouvert le canal syrien, à la suite de l'accord de Doha, conclu le 21 mai, qui a permis l'élection d'un président libanais après une vacance de près de six mois. La France a estimé que la Syrie ne s'y était pas opposée et qu'elle pouvait ainsi être "encouragée".
Jacques Chirac mis à part, les principales critiques à la venue de Bachar Al-Assad sont venues des organisations de défense des droits de l'homme et de la liberté d'expression. Le régime syrien, après une timide ouverture (le "Printemps de Damas ") à l'automne 2000, réprime en effet avec constance les rares voix dissidentes, qu'il s'agisse de l'avocat Anouar Al-Bounni, de l'intellectuel Michel Kilo ou de l'ancien député Riyad Seif. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a également désapprouvé la venue du président syrien. Le CRIF met en cause le soutien syrien apporté à la milice du Hezbollah chiite, le principal ennemi d'Israël au Liban. Par le passé, la Syrie a été également accusée, en dépit de démentis officiels, d'avoir hébergé un criminel de guerre nazi, Aloïs Brunner, qui fût, notamment, commandant du camp d'internement de Drancy (Seine-Saint-Denis) en 1943-1944.

Les critiques du CRIF surviennent au moment où Israël a pourtant reconnu avoir repris contact avec la Syrie par le truchement de la Turquie. Les deux pays avaient mis un terme à des négociations de paix en mars 2000, trois mois avant la mort de Hafez Al-Assad. Ces négociations avaient achoppé sur le tracé d'une section de la frontière qui doit séparer les deux pays, à la hauteur de la rive orientale du lac de Tibériade, au pied du plateau syrien du Golan annexé par Israël après sa conquête en 1967. Une autre relation semble aujourd'hui sur les rails.


Gilles Paris
SARKOZY
ENISRAËL
Source : courrierinternational.fr en ligne le 25 juin



FRANCE-PALESTINE •
"Merci, Monsieur Sarkozy !"


Unanime, la presse de Ramallah a salué le discours à la Knesset de Nicolas Sarkozy, qui réclamait la création d'un Etat palestinien, la fin de la colonisation et la transformation de Jérusalem en capitale de deux Etats.

Même si la comparaison met en balance les déclarations d'intention françaises et la pratique concrète américaine, on peut dire que la politique méditerranéenne de la France a plus de succès que la politique mondiale des Etats-Unis et que la politique européenne de la France a plus de succès que celle de la Grande-Bretagne. Nous, Méditerranéens arabes et plus précisément Palestiniens, nous voudrions que l'Amérique nous parle le langage politique européen et que l'Europe nous parle le langage politique français. Souhaitons donc la bienvenue à M. Sarkozy et à Mme Carla comme nous l'avions fait pour M. Chirac, le premier grand président qui était venu en visite officielle en Palestine. La France, plus que n'importe quel autre pays européen, a fait de la Palestine une "affaire d'Etat", depuis le président Mitterrand qui a reçu notre président Arafat à l'Elysée et De Gaulle et sa fameuse mise en garde à Israël après l'incroyable victoire de 1967, en disant que la France, peuple des écrivains, avait le devoir de dénoncer la vanité et l'arrogance.

Qu'elle soit gaulliste, socialiste ou de droite, c'est la France qui dirige la politique proche-orientale de l'Europe. Parfois, elle penche vers Israël, parfois vers les Arabes et les Palestiniens. Du triangle Israël-Liban-Palestine, Sarkozy voudrait faire un carré en y incluant la Syrie. Il voudrait que la France soit considérée comme un ami sur la côte Est de la Méditerranée, comme elle l'est d'ores et déjà sur la rive Sud, de l'Egypte au Maroc en passant par la querelleuse Libye. Car, depuis la fin de la guerre froide, on dit souvent que les intérêts doivent primer sur l'idéologie, conformément à la théorie de Winston Churchill selon lequel il n'y a ni amis, ni ennemis permanents mais seulement des intérêts. La France, gaulliste, socialiste ou de droite, a appliqué cette théorie, en y ajoutant une dose de justice et de morale. C'est cela qui manque à la politique des autres pays européens, comme l'Allemagne, entravée par son complexe de culpabilité vis-à-vis des Juifs, ou même la Grande-Bretagne, maître de l'opportunisme en politique, attachée à sa fidélité éternelle aux Etats-Unis.

La chancelière Angela Merkel et le président George Bush avaient rivalisé de louanges à l'occasion du soixantième anniversaire d'Israël, passant sous silence qu'Israël était le dernier Etat occupant de notre monde et qu'il ne pouvait être dissocié de la question palestinienne. Mais M. Sarkozy a présenté un discours différent dès son arrivée à l'aéroport de Lod. Non seulement a-t-il souligné que la sécurité d'Israël était conditionnée par l'établissement d'un Etat palestinien, mais encore a-t-il dit que deux capitales pour deux Etats devaient cohabiter à Jérusalem et a-t-il dénoncé le prétexte de la "croissance naturelle" régulièrement avancé pour justifier l'extension des colonies. De plus, il a respecté l'équilibre en faisant deux visites, en Israël et en Palestine, tandis que Merkel et Bush s'étaient contentés de discours prosionistes devant la Knesset. Nous savons que la France de Sarkozy a cessé de tenir tête aux Américains et qu'elle a réintégré le commandement militaire de l'OTAN. Elle a le droit d'être l'amie de tout le monde et de défendre ses intérêts partout, sans renoncer à son hostilité foncière envers les mouvements fondamentalistes, en tant que premier pays laïc du monde. En 1967, De Gaulle avait mis en garde Ben Gourion contre les risques de l'arrogance. Aujourd'hui, Sarkozy met en garde les Israéliens contre le risque de ne pas comprendre que leur sécurité est conditionnée par la liberté des Palestiniens. Autrement dit, qu'il faut libérer Israël de son occupation des Palestiniens.


Hassan Al-Batal
Al-Ayyam
BACHIRELASSAD
APARIS
Source : nouvelobs.com en ligne le 25 juin


Bachar el-Assad invité du 14 Juillet :
les Casques bleus protestent



La présence du président syrien au défilé du 14 juillet est "une atteinte à la mémoire" des soldats français tués en 1983 dans l'attentat du Drakkar au Liban, estime le président de l'association internationale des soldats de la paix.

Le président de l'association internationale des soldats de la paix (Casques bleus), Laurent Attar-Bayrou a déclaré mercredi 25 juin sur France Inter que la présence du président syrien Bachar al-Assad au défilé militaire du 14 juillet constituerait "un scandale" et '"une atteinte à la mémoire" des soldats français, tués en 1983 dans l'attentat du Drakkar, à Beyrouth au Liban. Le ministre de la Défense insiste en revanche sur la nécessité de faire revenir la Syrie dans "le jeu diplomatique"."Quand même, au Liban la France a perdu des hommes, les 58 parachutistes qui sont morts à Drakkar plus tous les morts pendant les années 80", souligne Laurent Attar-Bayrou, qui faisait à l'époque partie du contingent français de Casques bleus au Liban."C'est pour nous un scandale""Clairement il a été déterminé que la Syrie était commanditaire, fournisseur en armes, en moyens du hezbollah", poursuit Laurent Attar-Bayrou, alors qu'il n'y a "jamais eu de repentance de ce pays". "Et maintenant nous allons donner les honneurs, faire défiler nos troupes devant le représentant de ce pays. C'est pour nous un scandale, une atteinte à la mémoire de ces jeunes et de ceux qui ont contribué au rayonnement de la France et à la paix au Liban", dénonce Laurent Attar-Bayrou.Selon lui, "on demande de la morale, il faut déjà commencer par la respecter et respecter ceux qui ont servi au péril de leur vie".Le 23 octobre 1983, 58 soldats français de la force multinationale d'interposition avait été tués, dans un attentat au camion piégé contre l'immeuble du poste français Drakkar. L'attentat avait été revendiqué par le Jihad islamique.

"Avec ce genre de "raisonnement on continuerait à être l'ennemi de l'Allemagne"

Le ministre de la défense Hervé Morin (Nouveau centre) a répondu mercredi qu'il comprenait "humainement" la réaction des casques bleus mais qu'il était nécessaire de faire revenir la Syrie dans "le jeu diplomatique"."Tout cela je le comprends humainement, personnellement", a déclaré Hervé Morin sur Canal+. "Mais s'il fallait que les relations d'Etat à Etat, que les relations diplomatiques ne soient liées qu'aux moments de drames, d'incompréhensions, de malheurs, on ne changerait jamais les relations diplomatiques entre pays". Avec ce genre de "raisonnement on continuerait à être l'ennemi de l'Allemagne"."On connaît le passé de Bachar al-Assad, on sait quelle a été l'influence de la Syrie sur toute une série d'évènements dans cette partie du monde, mais de là à ne pas tenter de faire en sorte que la Syrie puisse revenir dans le jeu diplomatique...", a poursuivi Hervé Morin.Le ministre de la Défense a souligné que le président syrien assisterait au défilé du 14 juillet dans le cadre "non pas d'une invitation à la Syrie mais d'une invitation à l'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement" participant au sommet constitutif de l'Union pour la Méditerranée, le 13 juillet à Paris."L'invité d'honneur du 14 juillet ce n'est pas Bachar Al-Assad c'est Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies", a-t-il insisté.
LAGAIPRIDE
AJERUSALEM

Source : la newsletter d'Israël Magazine
diffusée le 26 juin



Gay Pride à Jérusalem

La « Marche des fiertés » réunissant homosexuels et lesbiennes aura lieu cet après-midi, à Jérusalem, malgré la colère de la population orthodoxe et le recours de militants d’extrême droite, qui a été rejeté par la Cour suprême. Elle débutera à 16 heures, au jardin Haatzmaout, défilera dans les rues Agron et David Hamele’h, le point central de ce rassemblement étant prévu ce soir, dans le « Gan Hapaamon », le jardin de la cloche, où sont attendues des milliers de personnes. Des milliers de policiers seront également présents pour couvrir l’évènement et éviter des débordements, de nombreux orthodoxes ayant l’intention, dans le même temps, de manifester sur la place du « Kikar Hashabbat ». « Nous tenterons de perturber la parade en signe de protestation contre les provocateurs qui cherchent à dégrader l'identité juive de Jérusalem», a déclaré mercredi le militant d'extrême-droite Itamar Ben Gvir. « Nous marcherons dans le calme et la fierté, pour la tolérance dans la capitale », a affirmé « La maison ouverte », organisatrice de l’événement.

mercredi, juin 25, 2008

DIASPORABLOG
AIME
LECINEMAISRAËLIEN

BANDE-ANNONCE
du film "WALTZ WITH BACHIR"
Dessin animé d'Ari Folman
Sélection officielle
au Festival International de Cannes 2008

Sortie en salles
Mercredi 25 juin



AGRESSION
DUNJEUNEJUIF

APARIS
Source : la newsletter du figaro.fr avec l'AFP et l'AP
en ligne le 26 juin


Le «caractère antisémite»
de l'agression de Rudy retenu

J.B. (lefigaro.fr)


Le procureur, qui annonce l'ouverture d'une information judiciaire, assure que le jeune juif a été blessé au cours d'une bagarre à laquelle il participait.
L'information judiciaire ouverte après l'agression d'un jeune juif, samedi dans le XIXe arrondissement de Paris, vise les chefs de «tentative de meurtre aggravée par le caractère antisémite» de l'agression et de «violences en réunion avec circonstances aggravantes», a annoncé mardi le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin.
Le procureur a précisé, lors d'un point presse, que le jeune juif de 17 ans, toujours hospitalisé et qui est sorti du coma lundi, avait été blessé au cours d'un affrontement auquel il avait participé. «De manière assez primaire, on a une sorte d'identification à une communauté présupposée africaine ou noire d'un côté, à une communauté juive de l'autre. C'est un antisémitisme par incidence», a déclaré Jean-Claude Marin.


«On ne retient pas une volonté d'agresser particulièrement une personne d'origine juive mais un membre de cette bande de jeunes juifs», a-t-il ajouté, en précisant que lors de l'agression «des insultes antisémites ont fusé de même que dans d'autres bagarres des insultes racistes».
Le cadre légal de cette information judicaire doit permettre au juge d'instruction nommé d'entendre les cinq mineurs déférés lundi soir au parquet de Paris en vue de leur éventuelle mise en examen ou placement sous statut de témoin assisté.


Plusieurs autres altercations

Depuis dimanche, la police affichait une certaine prudence face à la thèse d'une agression purement antisémite, s'intéressant également à celle du règlement de compte entre bandes sur fond de tensions communautaires dans ce quartier. Comme l'annonçait Le Figaro, le jeune Rudy a bien été interpellé le 9 décembre 2007 à l'issue d'une manifestation de soutien à des soldats israéliens enlevés par le Hezbollah, et placé en garde à vue pour «coups et blessures volontaires avec arme par destination ». Lui et ses camarades étaient porteurs de poings américains et «autres projectiles de défense». Les enquêteurs ont également appris qu'une autre bagarre entre jeunes avait eu lieu le même jour vers 16h30, quatre heures avant l'agression de Rudy. Une autre bagarre aurait eu lieu vers 17 heures.
Enfin, une troisième altercation aurait eu lieu plus tard. C'est au cours de celle-ci que Rudy aurait été agressé. Selon les témoignages, l'heure de cette bagarre diverge : 20h selon les premiers témoignages. Un peu plus tôt selon le patron d'un bar situé à proximité. Au micro de RTL, celui-ci a affirmé lundi soir : «Aux alentours de 18h-18h30, il y a un groupe de jeune juifs qui sont arrivés, ils étaient approximativement une vingtaine qui se sont dirigés vers le square au niveau de la rue Petit et qui sont allés directement agresser des jeunes et puis après, il s'en est suivi une altercation assez violente» a déclaré l'homme, qui n'a pas donné son nom mais qui affirme avoir été témoin direct de la scène. «Ils se sont tous sauvés, à priori ils auraient laissé un de leur amis à terre», a ajouté un client du bar.
Les Renseignements généraux (RG) ont fait état dans des notes et rapports, de «plusieurs tensions et vifs incidents à caractère communautaire», depuis 2006, notamment dans le quartier des Buttes-Chaumont, dans le nord-est de Paris, où le jeune homme a été passé à tabac.

NICOLASSARKOZY
ENISRAËL
Source : lematin.ma en ligne le 25 juin



Editorial


La France, Israël et le monde arabe


Ce que le président Nicolas Sarkozy a déclaré, mardi, devant les membres de la Knesset (parlement israélien) dans le discours prononcé à l'occasion de sa visite officielle de deux jours en Israël, peut satisfaire les uns et mécontenter les autres. Et de fait, le président français, du haut de la tribune parlementaire israélienne, a dit les choses comme chaque partie espérait l'entendre : des vérités annoncées avec courage et conviction.Non que son amitié profonde proclamée pour Israël en soit altérée ou simplement temporisée. Nicolas Sarkozy a toujours défendu l'existence de l'Etat et du peuple d'Israël sur une terre partagée par un vote des Nations unies en novembre 1948, portant création de deux Etats et que la France a soutenu. Mais il a fait reculer la frontière de l'attentisme et des tergiversations : il a demandé la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël.Mais il a certainement pris conscience de la nécessité de faire cohabiter deux Etats, la Palestine et Israël dans un même cadre, reconnu par les puissances et les peuples du monde. Il s'inscrit, en effet, dans la tradition de la diplomatie française.

Depuis le général de Gaulle qui n'avait pas hésité en juin 1967 à dire d'Israël que c'est « un peuple sûr de lui et dominateur », la France n'a jamais cessé de soutenir le principe de deux Etats. En choisissant la Knesset, lieu symbolique, Nicolas Sarkozy l'a solennellement réitéré.Cependant, on doit retenir deux principales choses de ce message prononcé « ex cathedra », l'impératif de création d'un Etat palestinien indépendant, reconnu par la communauté internationale dans ses frontières légitimes et le fait que la ville sainte, Al-Qods ( Jérusalem pour les Israéliens), soit la bi-capitale des deux Etats, palestinien et israélien. Peut-être, une telle affirmation lancée avec une rare conviction par un chef d'Etat occidental, heurte-t-elle plus les extrémistes israéliens qu'arabes ! Mais elle recadre bel et bien l'esprit des protagonistes à un moment où l'Union européenne, la Russie et les Etats-Unis mettent activement la main à la relance de la « feuille de route » pour des négociations décisives.Ce que le président français a affirmé s'apparente quelque peu aux décisions du Sommet d'Annapolis (Etats-Unis). Mais la France prend désormais les devants, après avoir abrité il y a quelques mois la Conférence internationale des donateurs.

L'appel solennel de Sarkozy à la création d'un Etat palestinien et à la nécessité de faire de Jérusalem une capitale aux deux Etats, a été entendu par tous les peuples comme un appel de raison, même si d'aucuns estiment, à tort ou à raison, que son cœur balance côté israélien. Il a par ailleurs recommandé l'arrêt immédiat de la politique de colonisation des terres arabes, préconisée par l'extrême-droite israélienne, ce qui est encore tout à son honneur.C'est dire que la voix de la France, à un moment où l'Amérique est entièrement plongée dans la campagne électorale, est porteuse. Du général de Gaulle au président Sarkozy, en passant par Giscard d'Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac, la France s'est évertuée à promouvoir l'équilibre– inégalé selon les uns et les autres– entre Israël et les pays arabes. On peut imaginer aujourd'hui, et le Sommet de l'Union pour la Méditerranée du 12 juillet prochain nous le dira, que Paris opère un retour sur la scène arabe et que le discours à la Knesset en constitue le premier pas difficile.






Par LE MATIN

SARKO
ENISRAËL
Source : lefigaro.fr en ligne le 24 juin


La visite de Sarkozy relance
la relation franco-israélienne

Charles Jaigu, 
envoyé spécial à Jérusalem


Le chef de l'État a voulu aussi préparer le terrain au sommet euro-méditerranéen convoqué le 13 juillet à Paris.


La visite d'Etat de Nicolas Sarkozy achevée mardi a été tout entière vouée à la célébration de la confiance retrouvée entre la France et Israël. «J'ai le sentiment que nous sommes en train de remettre enfin la relation entre nos deux pays au diapason de ce qu'elle était réellement dans les cœurs. Plus personne ne doit douter de l'attachement indéfectible de la France à la sécurité d'Israël», se réjouissait le président lundi, lors de son allocution à la communauté française venue l'écouter dans les jardins de l'hôtel King David.
Après quarante ans de relations ombrageuses, le président de la République a voulu tourner la page. À ceux qui douteraient qu'une visite d'État puisse changer la nature des relations diplomatiques, le président Shimon Pérès a répondu par avance le jour de l'arrivée de Sarkozy, soulignant qu'une seule visite, celle de Sadate en 1977, avait bouleversé la relation israélo-égyptienne.


«La Knesset était en fête»

Deux jours plus tard, mission accomplie. La presse israélienne a salué une visite «chaleureuse». «La Knesset était en fête», selon le quotidien Yedioth Ahronoth. Haaretz, le journal du centre gauche, a salué un «discours historique à la Knesset» où Nicolas Sarkozy a promis de «barrer la route à tous ceux qui menacent Israël». La demande du gel de la colonisation et de la double tutelle sur Jérusalem, qui a beaucoup rassuré les Palestiniens, a été moins relevée par la presse locale.
Le dîner d'État de 250 personnes offert lundi par Shimon Pérès à Nicolas et Carla Sarkozy a marqué le point culminant des réjouissances. Plus tard dans la soirée, on a pu voir Nicolas Sarkozy et le patron du Likoud, le «faucon» Benjamin Nétanyahou, fumer le cigare sur la terrasse de son hôtel, le King David. Tout miel avec les Israéliens, Nicolas Sarkozy a aussi séduit tous azimuts parce qu'il pense avant tout au lancement de l'Union pour la Méditerranée, qui pourrait lui apporter en France, en cas de succès, un crédit qui lui manque encore sur une initiative qui laisse pour le moment les observateurs sceptiques. «Le 13 juillet, il y aura beaucoup de monde, on parlera !», se réjouissait Nicolas Sarkozy à Bethléem, mardi, en présence de Mahmoud Abbas, le président palestinien.

PASDEDISSOLUTION
ENVUE
ENISRAËL
Source : lemonde.fr avec l'Agnce Reuters
et l'Associated Press en ligne le 24 juin


Israël :
les travaillistes renoncent à voter
en faveur d'une dissolution de la Knesset


A quelques heures du vote de la motion de l'opposition visant à dissoudre la Knesset, le Parti travailliste israélien a finalement renoncé, mercredi 25 juin, à voter en faveur de la chute du gouvernement Olmert, affaibli par sa mise en cause dans une affaire de corruption.
Le leader du Parti travailliste et ministre de la défense, Ehoud Barak, avait appelé en mai Ehoud Olmert à démissionner, soupçonné dans une affaire de transfert illégal de fonds. Il lui donnait jusqu'au 25 juin pour quitter le pouvoir ou affronter une dissolution du Parlement. Lundi, quinze des dix-neuf députés travaillistes ont annoncé leur intention de voter en faveur de cette dissolution, proposée par le leader de l'opposition Benyamin Nétanyahou.


ACCORD PROVISOIRE

Leur revirement découle d'un accord provisoire avec Kadima, le parti centriste du premier ministre, qui accepte en contrepartie d'organiser des primaires, afin de désigner son leader. Des parlementaires des deux partis ont précisé que ces primaires seraient achevées d'ici le 25 septembre.
Mardi, dans un climat de tension entre le premier ministre et son ministre de la défense, le quotidien
Haaretz soulignait "la détermination" de l'entourage de M. Olmert "à trouver tout compromis qui permettrait au gouvernement de se maintenir en place". Les deux membres de la coalition n'avaient pas intérêt à des élections anticipées dont Nétanyahou est donné grand vainqueur.
Le maintien de la coalition gouvernementale évite aussi le gel des discussions avec l'Autorité palestinienne et la Syrie.
ISRAËL
HAMAS
TRÊVEFRAGILE
Source : lemonde.fr en ligne le 24 juin


Sdérot


Des tirs de roquettes sur Israël
compliquent l'application de la trêve
avec le Hamas


En riposte aux premières violations de sa trêve avec le mouvement palestinien Hamas, Israël a décidé de ne pas rouvrir ses points de passage avec la bande de Gaza, mercredi 25 juin. Prévue à 8 heures, heure locale (7 heures, heure de Paris), cette ouverture devait permettre l'entrée dans le territoire palestinien de vivres et autres biens de première nécessité dans le cadre de la trêve négociée par l'Egypte et entrée en vigueur le 19 juin. Le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev, a indiqué que "tout tir depuis la bande de Gaza est une violation flagrante de l'accord conclu avec l'Egypte".

Mardi avant l'aube, un obus de mortier a été tiré depuis Gaza vers Israël, sans faire de victime ni être revendiqué. Le Djihad islamique a ensuite tiré trois roquettes, faisant deux blessés légers dans la région de Sderot, selon la police israélienne. Le mouvement palestinien indique que ces tirs sont une riposte à la mort de deux de ses militants, tués à Naplouse en Cisjordanie par des membres d'une unité spéciale israélienne déguisés en Palestiniens, selon des sources palestiniennes. Un porte-parole militaire israélien a confirmé la mort d'Abou Ghali, affirmant qu'il était recherché pour "avoir perpétré des attentats" anti-israéliens à la voiture piégée et soupçonné d'en préparer de nouveaux. Selon lui, il a été tué "dans un échange de tirs" avec une unité israélienne venue le capturer.


"RESPECT DE L'ACCALMIE"

Cette série d'accrochages risque de mettre à mal les efforts du premier ministre, Ehoud Olmert, pour obtenir la libération du soldat Gilad Shalit par l'entremise de l'Egypte. Israël fait de la libération de son soldat un préalable à la réouverture du principal point de passage entre la bande de Gaza et l'Egypte. M. Olmert dit avoir obtenu des garanties du président égyptien, Hosni Moubarak, sur ce point mardi lors de discussions avec le président à Charm El-Cheikh.
Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, s'est de nouveau engagé à respecter la trêve."Nous réaffirmons notre respect de l'accalmie et nos efforts pour qu'elle se poursuive et réussisse", a indiqué son porte-parole Fawzi Barhoum, appelant "l'Egypte et les parties concernées à faire pression sur l'occupant sioniste pour qu'il cesse ses crimes". A Berlin, le Quartet pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) et le premier ministre palestinien, Salam Fayyad, ont appelé séparément au retour au calme, à l'issue d'une conférence sur l'aide internationale à la police et à la justice palestiniennes.
BON
ANNIVERSAIRE
MONSIEURMANDELA
Source : france2.fr en ligne le 23 juin


Les 90 ans de Mandela en musique

Queen avec Paul Rogers, Simple Minds et Annie Lennox se produisent vendredi à Londres pour Nelson Mandela
Johnny Clegg, Papa Wemba, Amy Winehouse (si elle est sortie de l'hôpital), Razorlight, Shirley Bassey et Zuchero sont également à l'affiche de ce concert de trois heures prévu à Hyde Park en l'honneur des 90 ans de l'ancien président sud-africain et prix Nobel de la Paix.Les profits de ce concert de charité iront à la lutte contre le sida.

La diva de la soul britannique Amy Winehouse, hospitalisée il y a huit jours, souffre d'un emphysème pulmonaire mais devrait être rétablie à temps pour vendredi. La chanteuse, connue pour ses frasques alcool-drogues, a été hospitalisée après avoir perdu conscience chez elle, ce qui avait relancé les inquiétudes sur son état de santé."Vous savez tous que je suis censé être à la retraite mais mes amis et les organisations caritatives qui portent mon nom veulent profiter de l'année de mes 90 ans pour récolter des fonds pour poursuivre notre oeuvre (sa campagne contre le virus du sida) et bien sûr, je veux les aider", avait annoncé début mai Nelson Mandela."Donc, nous avons un accord: je vais à Londres et ils organisent un concert à Hyde Park", avait-il ajouté.


Quand Nelson Mandela portait
le numéro d'écrou 466

46.664 tickets sont en vente, ce qui correspond au numéro d'emprisonnement de l'ancien président de l'ANC et militant anti-apartheid Nelson Mandela dans la prison de Robben Island (466) ainsi que l'année de son emprisonnement (1964). Prisonnier politique, Nelson Mandela avait finalement été libéré le 11 février 1990 après 27 ans passés en prison.En juin 1988, un an et demi avant sa libération, un concert avait eu lieu à Hyde Park à l'occasion de ses 70 ans, avec des artistes qui seront présents à nouveau vendredi comme Simple Minds et Eurythmics, en compagnie de Sting, Dire Straits et Whitney Houston. Depuis 2002, Nelson Mandela est engagé dans une campagne contre le sida, alors que 5,5 millions de sud-africains sont aujourd'hui porteurs du virus.La présence du président américain Bill Clinton, du Premier ministre britannique Gordon Brown, des acteurs Robert de Niro, Will Smith et Forest Whitaker est annoncée aux célébrations du 90e anniversaire de Mandela.