"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, mars 31, 2008

ISRAEL
AUSALON
DEPARIS


ECHO DU SALON


SUCCES CONFIRME POUR
LA LITTERATURE ISRAELIENNE
AU SALON DU LIVRE DE PARIS

Le succès, au Salon International du Livre de Paris, se confirme de jour en jour. Le public a répondu présent au rendez-vous de la littérature israélinne. Les salles où ont lieu les débats avec les auteurs sont bondés. Le public est venu faire la "hora" autour de la créativité israélienne.
Les responsables de Gibert Joseph, le chaïne de librairie du Boulevard St Michel se disent satisfait des résultats des deux premiers jours d'ouverture au public. Leur objectif est déjà atteint en attendant le bilan en fin de salon.

Bernard Koch
SONDAGE
Source : la newsletter
du site www.lapaixmaintenant.org
diffusée le 15 mars


Sondage dans les territoires palestiniens
Dr Nabil Kukali
Traduction : Gérard pour La Paix Maintenant

Ceci n'est qu'un résumé. Pour voir le sondage dans son intégralité, se reporter sur http://www.pcpo.ps.
Sondage réalisé entre le 22 février et le 6 mars 2008 par le PCPO.
Echantillon représentatif de la société palestinienne : 1220 personnes âgéesde plus de 18 ans, de Cisjordanie, Gaza et Jérusalem Est. Entretiens en face-à-face au domicile des personnes interrogées. Marge d¹erreur : ± 2.8 %.


Principaux résultats ­ :
73% des Palestiniens sont en faveur d¹une période d¹accalmie entre Israël et les Palestiniens.­
49,4% estiment que les attentats suicides à l¹intérieur d¹Israël desservent la cause palestinienne. 40,1% sont d¹un avis contraire.­

67,4% soutiennent l¹appel de militants du Hamas récemment libérés à leur direction à Gaza à renoncer à sa stratégie militaire­

72,5% considèrent que leur situation économique est mauvaise­

64% sont pour la levée de l¹interdiction aux institutions du Hamas departiciper à l¹Autorité palestinienne Popularité de certaines personnalités ­ Celle de Marwan Barghouti a monté d¹1,5% depuis notre dernier sondage(septembre 2007). Elle se situe aujourd¹hui à 24,3%­ Mahmoud Abbas (Fatah) a perdu 3%. Il se situe à 23,1%­ Ismaïl Haniyeh (Hamas) a perdu 7,3%. Sa côte de popularité, aujourd¹hui, est de 12,4%


Autres questions

Passages frontaliers :
55,4% des personnes interrogées soutiennent l¹appeldu président Mahmoud Abbas au Hamas à renoncer à sa position sur lespassages frontaliers.

34% sont opposés. Réunion du Conseil national palestinien : à la question « Les effortspalestiniens sont actuellement tournés vers une réunion du Conseil nationalpalestinien à Amman dans les mois qui viennent. Pensez-vous que cetteréunion réussira à réorganiser l¹OLP ? »,

47,9% des personnes interrogéesont répondu par l¹affirmative, 45,7% par la négative.


Déploiement d¹une force :
9,2% y sont opposés, 39,4% favorables.


Action de l¹Autorité palestinienne :
à la question « Dans quelle mesureêtes-vous satisfait de l¹action du président
Mahmoud Abbas ? », 56,7% se déclarent très ou plutôt satisfaits, 19,6% très ou plutôt insatisfaits.A la même question sur le Premier ministre Salam Fayyad, 41,% des personnesinterrogées jugent son action satisfaisante, 31,4% insatisfaisante.


Paix entre Palestiniens et Israéliens :
à la question « Pensez-vous qu¹il y aura la paix entre Palestiniens et Israéliens quand vos enfants auront votre âge ? », 2,5% ont répondu « absolument », 19,8% « probable », 16,7% «possible », 23,4% « peu probable », 34,2% « absolument pas ».


Importance de l¹aide économique étrangère :
93,3% la jugent importante, àdes degrés divers.


Sécurité personnelle :
68,5% des personnes interrogées se déclaren tinquiètes pour leur sécurité.


L¹avenir :
même en ne tenant pas compte de la situation politique et économique immédiate,
80,1% se disent « pessimistes », 34,7% « optimistes »,


Les préoccupations essentielles :
sécurité (35,9%), emploi et argent (25%), l¹avenir (20,3%) et la santé (17,5%).


Le bonheur en général :
sur une échelle croissante de 1 à 10, les personnesinterrogées se sont situées en moyenne à 3,98.
SALONDULIVRE
DEPARIS

ECHOS DU SALON


Le Grand Prix du Jury RTL/LIRE a été attribué cette après-midi, au Salon du Livre de Paris, au livre de l'auteur d'origine algérienne, Boualem Sansal, "LE VILLAGE DE L'ALLEMAND" paru aux Editions Gallimard. Boualem Sansal à travers le récit de deux frères à la recherche de leur mémoire d'algériens découvre que leur père a servi dans Allemagne nazi. Ils découvrent aussi l'horreur de la Shoah. Boualem Sansal met en parallèle le système nazi et l'Islamisme radical.
Boualem Sansal est l'un des rares écrivains arabes à rejeter le boycott du Salon des Pays Arabes, en raison de la présence d'Israël en invité d'honneur.


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On annonce pour ce week-end la venue au salon de Tariq Ramadan décidé à rencontré les écrivains israéliens.
SHIMONPERES
FACEAUXJUIFS
DEFRANCE

DIASPORABLOG A ÉTÉ LE PREMIER MEDIA FRANCAIS DE SENSIBILITÉ JUIVE A PERCEVOIR UNE MONTEE DE LA VIOLENCE ENVERS LES DIRIGEANTS ELUS DE L'ETAT D'ISRAEL ET A PRÉVENIR LES RESPONSABLES DE LA COMMUNAUTÉ JUIVE ORGANISÉE EN FRANCE.
AUCUN D'ENTRE EUX N'A CRU BON DE S'OPPOSER A CET INQUIÉTANT VIRAGE D'UNE PARTIE NON NÉGLIGEABLE DE LA COMMUNAUTÉ JUIVE EN FRANCE.

Bernard Koch


Compte-rendu de la soirée de rencontre organisée par le CRIF, entre Shimon Pérès, Président de l'Etat d'Israël et la communauté juive de France publié ce matin sur le site du Nouvel Obs.


REAGISSEZ, DONNEZ-NOUS VOS COMMENTAIRES


Vif incident
entre Shimon Peres
et de jeunes juifs
lors d'une soirée du Crif


13 réactions

Alors que le président israélien faisait allusion lors d'une soirée du Crif à la mort des 8 jeunes juifs d'une Yeshiva tués par un terroriste palestinien, un jeune l'a interrompu en criant "c'est de ta faute s'ils sont morts", relayé par une dizaine d'autres personnes scandant en hébreu "traître".


Alors qu'il faisait allusion, jeudi 13 mars, dans un discours devant des membres de la communauté juive, à la mort des huit jeunes juifs de la Yeshiva de Jérusalem, assassinés la semaine dernière par un Palestinien, le président israélien Shimon Peres a été interrompu par une poignée de jeunes militants qui l'accusent d'être responsable du drame. Au cours d'une soirée au Palais des Congrès, à Paris, organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), un premier jeune a interrompu Shimon Peres au début de son discours en criant "c'est de ta faute s'ils sont morts", relayé par une dizaine de manifestants scandant en hébreu "traître". "Je ne sais pas qui vous êtes pour dire qui est traître et qui ne l'est pas mais si vous parlez si fort cela montre que vous êtes une infime minorité", a répondu le président israélien, acclamé par la salle. Le petit groupe a été évacué par le service d'ordre et la soirée a repris son cours.


L'attitude de la France en 1948

Dans la suite de son discours, Shimon Peres a rappelé l'attitude de la France au moment de la première guerre israélo-arabe de mai 1948. "Beaucoup de pays qui avaient voté en faveur de la création d'un Etat juif refusaient de nous fournir des armes, la France, à ce moment-là, s'est tenue à nos côtés de façon extraordinaire et inoubliable. C'était la France de la Résistance et c'était Israël qui défendait sa vie. Je veux dire au peuple français, aux dirigeants français, merci, merci de tout cœur".Le boycott du Salon du LivreA propos du boycott par des pays arabes du Salon du Livre qu'il venait d'inaugurer, Shimon Peres a résumé: "si encore ils boycottaient seulement les livres, mais qu'ils ne boycottent pas les Dix commandements, y compris 'tu ne tueras point".Le président israélien a affirmé, répondant encore aux jeunes qui l'avaient interpelé peu avant, qu'être juif c'est "ne pas vouloir dominer les autres et chercher la fraternité et l'égalité entre les hommes".Richard Prasquier, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), dans son discours de bienvenue, avait souligné que la communauté juive de France, "assume avec d'autant plus de joie sa double fidélité (à la France et à Israël) que le regard porté sur Israël par la France est de nouveau un regard de sympathie et de compréhension".Salle combleLe Palais des Congrès de la porte Maillot a fait salle comble (3.700 places) pour cette soirée.Après les discours de bienvenue, Serge Moati a présenté un documentaire consacré à Shimon Peres et à l'histoire d'Israël.

Plusieurs artistes se sont succédé sur scène à l'occasion de cette soirée, dont Enrico Macias, Orlika, Ishtar, Sarith Haddad, Hugues Aufray... etc.Parmi les nombreuses personnalités venues à cette soirée figuraient notamment Bertrand Delanoë, Jean Sarkozy, Pierre Lellouche ou encore Roger Hanin.
ISRAEL
AUSALON
DULIVRE
DEPARIS



DU 14 AU 19 MARS 2008

STAND ISRAEL
T92/U91


LARGE SUCCES DU STAND ISRAEL
AU SALON INTERNATIONAL DE PARIS
LORS DE L'OUVERTURE DE CETTE

PRESTIGIEUSE MANIFESTATION
DEDIE AU LIVRE.


Manifestement, la satisfaction, le bonheur se lisaient sur tous les visages des gens présents, hier soir, au stand d'honneur d'Israël, l'invité du ce Salon à la Porte de Versailles à Paris, véritable caverne d'Ali-Baba, de la littérature mondiale, toujours captivant à suivre. Ils étaient tous au rendez-vous de cet évènement historique. 40 écrivains israéliens, des plus anciens (Amos Oz, A. B. Yehosha, David Grossmann,...) aux plus récents mais tout aussi brillants (Edgar Keret). Sourires radieux des organsiateurs (l'Ambassade d'Israël en France) de cette vaste ralliement de la création littéraire israélienne et un public enthousiaste.
Parmi les nombreuses animations programmées autour de l'hôte du Salon, notons trois moments importants : plusieurs rencontre entre les auteurs israéliens et les élèves des écoles de Seine St Denis, un débat sur sur "Israël, les Juifs et le monde" organisé par la revue LIRE et l'hebdomadaire L'EXPRESS, le bi-mestriel MAGAZINE LITERRAIRE qui publie depuis hier une nouvelle maquette organise une débat sur le thème "Existe-t-il une litérrature juive". Le MAGAZINE LITTERAIRE pour sa nouvelle formule consacre sa une à son dossier central LES JUIFS ET LA LITTERATURE. Nous y reviendrons.

L'Art et la litérrature, la culture israélienne, font partie intégrante de l'Etat d'Israël. Certains, y compris dans la communauté juive, cherchent à vouloir séparer la matière première de la motrice. Ils sont pourtant l'image-même d'un Israël en pleine et constante effervescence, actif et dynamique. Toujours en mutation. Le miroir fidèle de la société israélienne et les meilleurs et les plus sûrs ambassadeurs que puissent avoir l'Etat juif. Bien mieux qu'une diplomatie

Bernard Koch



LEPETIT
EDITO


Diasporablog vous invite à découvrir les points de vue d'auteurs arabes - Boualem Sansal dans LE FIGARO, Salah Gemriche dans LE MONDE- hostiles à la fâcheuse décision prise par les Pays Arabes de ce couper du monde littréraire en s'opposant à la présence d'Israël comme invité d'honneur de ce Salon. Cette fois, la force de la propagaande arabe a montré ses limites et a dévoilé les véritables arrières-pensées de ceux qui manipulent cette propagande. Elle reflète, preuve à l'appui, que l'esprit d'intolérance du monde arabe organisé est bien plus fort que l'Islam dans le texte. L'esprit dépassant, ici, la lettre. Ce n'est pas l'Islam qui est un danger pour l'humanité, mais les autoriéts des pays arabes et les mouvements d'extrême-gauche qui les cautionnent et qui sont leurs courroies de pensée de leur philosophie de haine. C'est ainsi que ceux-là même tentent de créer ce fameux choc des cultures rejetés par une bonne partie de l'Occident.

Alors que la culture, et la culture israélienne, la littérature israélienne en particulier est un hâvre de paix et d'ouverture à l'autre. Nous sommes là, enfin au coeur du conflit. C'est pourtant bein par la culture que passera la force de la paix. Qu'on le veuille ou non.

Bernard Koch
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A PARTIR D'AUJOURD'HUI ISRAEL EST L'INVITE D'HONNEUR
DU SALON INTERNATIONAL DU LIVRE DE PARIS
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SOUTENIR ISRAEL DANS LA DOULEUR, C'EST BIEN!

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ON OUBLIE DANS LA COMMUNAUTE JUIVE EN FRANCE,
QU'ISRAEL, C'EST AUSSI LA TECHNOLOGIE, L'INDUSTRIE, LA RECHERCHE,
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ISRAEL, C'EST AUSSI LA MUSIQUE, LES ARTS PLASTIQUES, LE CINEMA,
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SOYEZ NOMBREUX A VOUS RENDRE AU SALON INTERNATIONAL DU LIVRE DE PARIS
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SOYEZ NOMBREUX A LEUR RENDRE VISITE

samedi, mars 29, 2008

ISRAEL
AUSALON
DULIVRE
APARIS
Source : lenovelobs.com en ligne le 15 mars


Kouchner "regrette" le boycott
du Salon du Livre


26 réactions


"Certains éditeurs arabes ont boycotté, mais ils ne boycotteront pas les idées", a déclaré le ministre des Affaires étrangères alors qu'il recevait le président israélien Shimon Peres.

Bernard Kouchner a "regretté" jeudi 13 mars le boycott par certains pays et éditeurs arabes du Salon du Livre de Paris parce qu'Israël en est l'invité d'honneur, et a estimé qu'on ne pouvait pas "boycotter les idées"."Certains éditeurs arabes ont boycotté, mais ils ne boycotteront pas les idées", a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères, qui recevait au Quai d'Orsay le président israélien Shimon Peres."J'espère qu'ils ne boycottent pas, par là même, la paix nécessaire", a-t-il ajouté, en référence au conflit israélo-palestinien.Shimon Peres de son côté s'est déclaré "tout à fait désolé" par ce boycott. "Je pense que ce n'est pas très intelligent. Ceux qui boycottent, et bien, ils se boycottent eux-mêmes", a ajouté le président israélien.

Exposition en honneur de Peres

Shimon Peres, en visite d'Etat en France depuis lundi, doit participer à l'inauguration du Salon du Livre de Paris dans l'après-midi, où une quarantaine d'auteurs israéliens sont annoncés, mais qui est boycotté par plusieurs éditeurs et pays arabes, notamment le Liban, pilier de la francophonie au Proche-Orient.Shimon Peres s'est fait présenter lors de sa visite au Quai d'Orsay une exposition préparée en son honneur, et consacrée aux documents d'archives du ministère sur les origines de l'Etat d'Israël.Cette exposition comprend notamment des cartes d'époque, des télégrammes diplomatiques ainsi que des lettres échangées entre les responsables français et des personnalités du mouvement sioniste, puis avec les premiers dirigeants de l'Etat d'Israël.
TERRORISME
Source : lenouvelobs.com en ligne le 15 mars



Les Etats-Unis détiennent
un proche de Ben Laden

Un porte-parole de la CIA a assuré qu'il s'agit d'un des proches de ben Laden, auxquels ce dernier faisait le plus confiance.

Un proche d'Oussama ben Laden, qui avait facilité sa fuite en 2001 de Tora Bora dans l'est de l'Afghanistan, est détenu par les Etats-Unis, a fait savoir le Pentagone, vendredi 14 mars, sans préciser depuis quand ni les conditions de sa capture par la CIA.La Centrale de renseignement américaine a remis ce détenu, Mohammed Rahim, au Pentagone, a dit Bryan Whitman, porte-parole du ministère américain de la Défense. Il a été transféré cette semaine sur la base américaine de Guantanamo (Cuba), où les Etats-Unis détiennent les suspects terroristes.Le porte-parole n'a pas précisé depuis combien de temps l'Afghan était détenu par la CIA.Il a assuré qu'il s'agit d'un des proches de ben Laden, auxquels ce dernier faisait le plus confiance. C'était "un spécialiste de l'intendance". "Il a aidé à faire de Tora Bora un repaire pour Oussama ben Laden. Il a aidé l'exode d'Al-Qaïda du secteur fin 2001", a fait valoir Bryan Whitman.

DIASPORABLOG
accueille...

LE CRIF

Titre de la Rédaction de Diasporablog :
"Ce CRIF se désolidarise des fauteurs de troubles lors de la soirée en hommage à la venue de Shimon Pérès, Président de l'Etat d'Israël, à Paris"

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La communauté juive de France
unanime autour de Shimon Peres


Le CRIF, le Consistoire central et le FSJU se félicitent du succès de la soirée populaire organisée par le CRIF au Palais des Congrès jeudi 13 mars au cours de laquelle quatre mille amis d’Israël ont rendu hommage à l’Etat d’Israël et à son Président Shimon Peres.

Le CRIF, le Consistoire central et le FSJU condamnent les agissements des voyous qui ont tenté de perturber le discours du Président Peres lors de cette soirée.

Ils ne représentent qu’une infime minorité, clairement identifiée, qui par ses actes contraires aux valeurs du judaïsme se met elle-même à l’écart de la société.

Le CRIF, le Consistoire central et le FSJU demandent à toutes les organisations juives de n’accepter aucune relation avec de tels individus.


ISRAEL
AUSALON
DULIVRE
DEPARIS
Source : la newsletter d'Evene.fr
diffusée le 15 mars


PORTRAIT D'AMOS OZ


L'écrivain qui rêvait de devenir livre



Son nom, Oz, est celui qu'il s'est lui-même choisi à l'âge de 14 ans. En hébreu, il signifie “force” et “courage”. Et il en a fallu au jeune Amos pour devenir le grand écrivain et intellectuel qu'il est aujourd'hui.

Né à Jérusalem en 1939, le jeune Amos Oz perd sa mère à l'âge de 12 ans et ne tarde pas à entrer en conflit ouvert avec un père intellectuel à qui il s'opposera farouchement en choisissant de devenir paysan et d'intégrer un kiboutz. Cette rébellion marquera profondément la vie mouvementée de l'écrivain ainsi que son oeuvre composée d'une vingtaine de romans et de près de 450 articles et essais. Jouissant d'une renommée internationale, très apprécié par la critique, lauréat de plusieurs prix dont celui de la Paix en 2002, Amos Oz ne cesse pourtant de revendiquer farouchement son statut de simple “raconteur d'histoires ordinaires”.


Les liens du sang

Des histoires qu'il raconte d'ailleurs admirablement bien, souvent en se jouant des formes et en empruntant les chemins escarpés de la poésie et du lyrisme. “La langue, c'est mon outil. Je suis un ouvrier, je travaille les mots, comme les menuisiers le bois. Tous les jours, je les renifle, je les essaie, les change, je joue avec eux. J'estime avoir une certaine responsabilité à l'égard des mots”, explique-t-il. (1) Et lorsqu'on lui demande de résumer son oeuvre en un mot, c'est le mot “famille” que choisit l'écrivain israélien. Un thème au coeur même de sa problématique littéraire qu'il a toujours tenu à distinguer très nettement de son activité politique engagée en 1978, à travers le Mouvement pour la paix. Une organisation née en 1949, pour s'opposer aux guerres, à l'arme nucléaire et soutenir une forme de relations internationales fondées sur la justice, la démocratie et la coopération entre les peuples, et qui agit pour le désarmement, en particulier nucléaire, mais aussi contre la production et les transferts d'armements, pour la réduction des budgets militaires.Depuis ‘Là où hurlent les chacals’ sorti en 1965 jusqu'à ‘Vie et mort en quatre rimes’ qui vient de paraître en France, c'est à l'examen de la nature humaine et des liens familiaux conflictuels que l'écrivain consacre son oeuvre. Avec en toile de fond l'histoire mouvementée d'Israël. Une histoire violente, douloureuse dont il est en partie le produit. Comme beaucoup d'Israéliens juifs, Amos Oz a rejoint Tsahal où il a servi à la fin des années 1950 dans l'unité Nahal, près de la frontière syrienne. Pendant la guerre des Six Jours en 1967, il se trouvait dans une unité de tanks dans le Sinaï et pendant la guerre du Kippour de 1973, il servit sur le plateau du Golan.

Après l'expérience de la guerre, Amos Oz entame des études de philosophie et de littérature hébraïque et commence à écrire à l'âge de 22 ans, publiant en moyenne un livre par an. Sa passion, son application à effacer les lignes de démarcation entre prose et poésie, littérature et musique, morts et vivants, écrivains et personnages trouve magistralement son application à travers son oeuvre, notamment dans son dernier roman qui pose la question centrale de ce que c'est d'être écrivain aujourd'hui. “Si la littérature devait avoir un rôle à jouer, se serait celui de dire l'histoire, estime Amos Oz, elle n'est pas faite pour glorifier, sanctifier ou pontifier... Elle a un rapport direct à l'histoire.” Car pour Amos OZ, la littérature parle d'abord de l'intime, de l'individuel et du local et cela nonobstant la langue ou le pays. Celui qui a longtemps rêvé durant son enfance de devenir livre admire Tchekhov, son modèle et son mentor en littérature.Un acteur de la réconciliationC'est avec une simplicité presque déconcertante qu’Amos Oz résume son oeuvre, celle d'un écrivain de son temps dont les livres ont été traduits en 35 langues. Mais loin d'être circonscrite au domaine propre de la littérature, l'activité de Amos Oz est diverse, le plaçant au rang des intellectuels les plus influents de son pays. Une notoriété qu'il mettra d'ailleurs au service de ses convictions politiques en soutenant sans relâche la paix entre Israéliens et Palestiniens, en dénonçant la politique de colonisation israélienne et surtout en plaidant pour la création de deux Etats distincts.

“Mon propos politique est celui du compromis, ce n'est pas une capitulation mais un compromis, c'est-à-dire aller à la rencontre de l'autre et je crois pertinemment qu'il peut y avoir un compromis applicable et viable entre Israéliens et Palestiniens”, déclare Oz qui estime que les deux peuples vivent une véritable tragédie face à laquelle le monde demeure malheureusement impuissant. Pour lui, Israël, “rêve devenu réalité” est en tant que tel décevant. Amos Oz n'a d'ailleurs de cesse de s'insurger contre la manière dont les médias présentent le conflit en noir et blanc, alors qu'il s'agit d'une confrontation tragique entre deux justes causes. “Aucun des deux peuples n'a d'autre terre, il n'y a pas d'alternative à part celle de s'entendre et de partager cette terre”, juge-t-il. La solution selon lui ne demande ni réconciliation, ni fraternité, ni amour universel. La paix à laquelle il n'a cessé d'appeler n'est pour lui pas très complexe, elle demande juste des sacrifices de part et d'autre. Mais il semblerait à la lumière de ce qui se passe aujourd'hui dans cette partie du monde que les sacrifices demeurent vains. Amos Oz, dont la participation au Salon du livre de Paris en 2008 a fait l'objet d'une vive polémique médiatique, vite désamorcée par l'auteur lui-même, aura sûrement le loisir de revenir sur ce conflit qui de jour en jour prend les contours du tragique devant le regard béat du monde. “Ne faites pas l'amour mais la paix”, aime-t-il à répéter souvent.(1) Les citations sont extraites d’une interview accordée à Evene lors du Marathon des mots de Toulouse en juin 2007.



Monia Zergane pour Evene.fr

vendredi, mars 28, 2008

LES
EDITOS

Article paru dans le numéro di MONDE
daté du 14 mars


Le Salon en otage


Avant même d'ouvrir ses portes, jeudi 13 mars, le Salon du livre de Paris a été pris en otage. C'était prévisible : Israël en est, cette année, l'invité d'honneur, et cela suffit, plus que jamais, à déclencher les soupçons, les passions et les interdits, pour ne pas dire les fatwas.
Plusieurs pays arabes, qui sont pourtant tout sauf des champions de la liberté de penser et d'écrire, l'Organisation de la conférence islamique, pour qui l'existence même d'Israël est un sacrilège, mais aussi des éditeurs et écrivains de langue arabe, mais encore quelques écrivains israéliens et jusqu'à l'une des plumes les plus prestigieuses du supplément littéraire du quotidien israélien Haaretz, Benny Ziffer : de tous côtés, des voix se sont élevées pour appeler au boycottage de cette manifestation.

C'était inévitable, donc. On aura beau dire que c'est la littérature et les écrivains d'un pays et non ce pays lui-même qui sont traditionnellement les hôtes privilégiés du Salon, la distinction est trop ténue pour éviter les amalgames : en 2002, par exemple, alors que l'Italie était invitée, des incidents avaient éclaté lors de la visite de deux ministres du gouvernement Berlusconi.
En outre, la concordance de cette invitation avec le soixantième anniversaire de la création de l'Etat d'Israël - soulignée par la visite d'Etat en France du président israélien Shimon Pérès, qui devait inaugurer le Salon jeudi soir - ne pouvait que cristalliser un peu plus la colère des protestataires. Mais ceux-ci ne se seraient certainement pas montrés plus conciliants si ce Salon avait eu lieu une autre année. Enfin, le fait que tous les auteurs officiellement invités écrivent en hébreu aiguise un peu plus les tensions, puisqu'elle exclut les communautés israéliennes d'expression russe ou arabe.

Pour autant, cette prise en otage de la littérature par la politique est absurde et choquante. Quoi qu'il exprime du réel, le livre est d'abord l'expression d'une singularité individuelle. Aussi enraciné soit-il dans l'Histoire, l'écrivain est d'abord héraut de liberté, de rencontre et de partage. Boycotter les livres, voire récuser une langue, a toujours été l'arme des dictatures.
Et il est d'autant plus paradoxal - mais absolument logique pour les adversaires irréductibles d'Israël - de récuser ce Salon que la plupart des écrivains israéliens qui y participent sont parmi les avocats les plus forts de la cause d'un Etat palestinien viable et indépendant, à côté de l'Etat d'Israël. Cela ne les empêche pas d'être viscéralement attachés à leur pays et à leur langue. Mais tout autant à la paix. C'est cette paix, dans les livres comme sur le terrain, qui paraît malheureusement, plus que jamais, menacée par les partisans de la politique du pire.

jeudi, mars 27, 2008

ISRAEL
AUSALON
DULIVRE
DEPARIS
Nous prions Pierre Assouline de bien voulor nous excusez, à titre exceptionnel, d'avoir emprunté la totalité de ses propos sur le boycott des Pays Arabes publiés son excellent blog litérraire LA REPUBLIQUE DES LETTRES tant il nous ait apparu nécessaire de le republier pour élargir sa diffsuion. LE MONDE l'a repris à son compte.







Boycottage : beaucoup de bruit pour rien


Il s’en est fallu de peu. Hier en fin de journée, lors de l’inauguration du Salon du livre de Paris, on a frôlé l’incident. Ca s’est passé au moment précis où les délégations officielles prenaient place dans le stand de l’invité d’honneur, la française avec la ministre Christine Albanel accompagnée de ses collaborateurs et de travailleurs culturels de l’Elysée, l’israélienne avec le président Shimon Peres à la tête d’une quarantaine d’écrivains et compatriotes, les deux solidement escortées par une noria de photographes et cameramen et encadrées par un vigilant dispositif de sécurité. Alors que les discours convenus allaient commencer à ne pas se faire entendre (Peres réussissant à placer une citation de Flaubert), un plafond flottant se décrocha de la structure et s’effondra sur les délégations. Ce fut aussitôt le tohu-bohu et la panique. Un sacré balagan assez perturbateur. Des gardes du corps s’ensanglantèrent les mains à relever le morceau criminel afin de dégager les victimes tandis que l’on se demandait déjà si c’était purement accidentel ; car enfin, l’attentat à la poutre piégée eut lieu là et pas ailleurs, et juste à l’heure H… Les organisateurs eurent beau expliquer que la pression de la foule avait dûébranler la structure, le doute subsistait. Une autre interrogation s’y superposait : qui était visé, Peres ou Sarkozy ? En ce cas, les terroristes charpentiers étaient bien mal renseignés car l’on savait depuis hier que le président s’était fait excuser pour cause de sommet européen à Bruxelles. N’empêche que plusieurs personnes furent contusionnées, Dominique Antoine, le conseiller de l’Elysée pour l’Education, s’en tirant de justesse avec des ecchymoses au front. Dans l’affaire, les blessés auront au moins appris comment s’écrivait le mot “Israël” en hébreu. C’est ce qu’on pouvait lire sur le panneau qu’ils ont reçu sur la tête.




Les éditeurs français, harcelés de questions par les médias sur la question du boycottage, n’en craignent pas moins qu’elle n’empoisonne l’atmosphère et ne gâche la fête du Salon du livre . “Il suffirait d’une alerte à la bombe ce week-end pour que la fréquentation baisse” déplore l’un d’eux. Ne pas oublier que leur présence à cette “plus grande librairie de France” leur coûte cher et que bien peu rentrent dans leurs frais. Aussi, rajouter cette menace planante, et le renforcement des mesures de sécurité qu’elle impose, à la finale de rugby France-Galles et au second tour des élections, c’est de trop pour certains. Ce charivari autour de l’invitation lancée à la littérature israélienne était pourtant prévisible : j’en avais parlé dès le 8 décembre dernier dans une chronique du Monde 2, et à nouveau le 4 février dans un billet sur ce blog. On remarquera au passage que les intellectuels français, si prompts à se mobiliser pour les causes lointaines et exotiques, se sont faits remarquablement discrets alors que la liberté d’expression d’écrivains en France était menacée par un chantage (eux ou nous) doublé d’une prise d’otages (si c’est eux, vous êtes complices). Sans trop se mouiller, puisque c’est aussi le problème, il leur suffisait de rappeler que lorsque la littérature néerlandaise était l’invitée du Salon, les Pays-Bas n’avaient emmené dans leurs bagages que la partie flamande de la Belgique et tout le monde trouvait cela normal ; qu’Israël a un stand au Salon de Paris depuis une dizaine d’années, en un temps où le général Sharon était à la tête du pays et où la seconde intifada faisait rage, et l’on se souvient pas que cela ait jamais scandalisé les belles âmes ; et qu’enfin, les écrivains israéliens, pas plus que les autres écrivains du reste du monde, ne sont les ambassadeurs de la politique de leur pays, surtout pas ceux-là qui dans leur majorité ne cessent de la critiquer. Oui, vraiment, très discrets pour une fois les intellectuels français et plus particulièrement parmi eux les éditeurs : dans leur majorité, ils semblent avoir oublié qu’il est de leur devoir de défendre leurs auteurs -et pas seulement les Français de leur catalogue. Ils devraient se souvenir que dans les premiers temps de la fatwa de mort lancée contre Salman Rushdie, ses traducteurs et ses éditeurs, Christian Bourgois s’était senti un peu seul. C’est d’autant plus regrettable que l’édition française a généralement très bien joué le jeu en publiant des dizaines de livres de qualité (avec des traductions largement subventionnées par le CNL, il est vrai). Que n’ont-ils été jusqu’au bout de leur démarche en lançant, dans l’esprit du texte d’Olivier Rolin du Seuil et d’Olivier Rubinstein de Denoël, un appel collectif au boycottage du boycottage ! (désolé, mais je le redis, boycott est anglais quand “boycottage” est français, tant pis pour les oreilles)




Le fait est que l’initiative de la Ligue arabe a fait un bide. Elle ne s’est traduite que par quelques annulations de stands. Tout ça pour ça. Qui a répondu favorablement à l’appel ? Des ministères et des institutions gouvernementales du monde arabe, ce qui ridiculise l’initiative lorsqu’on songe au mépris d’Alger, de Sanaa, de Tunis ou de Ryad pour la littérature comme en témoigne la situation de leurs propres écrivains généralement censurés (c’est encore le cas ces jours-ci de l’algérien Boualem Sansal), bâillonnés ou emprisonnés ; ajoutons-y hors du monde arabe Téhéran, mais cela allait sans dire puisque son président ne cesse de répéter qu’il veut rayer Israël de la carte, alors ses écrivains… Toujours est-il que leurs libraires et leurs auteurs ne s’y sont pas trompés qui seront bien au rendez-vous du Salon de Paris. En fait, même les plus bruyants boycotteurs tels que le romancier égyptien Alaa-Al-Aswany, le théologien suisse Tariq Ramadan et le journaliste israélien Benny Ziffer seront au Salon ! Le seul écrivain notoire à avoir été parfaitement cohérent avec lui-même en appelant au boycottage et en demeurant chez lui, quand les autres veulent être à la fois dedans et dehors, n’est autre que l’Israélien, juif et de langue hébraïque (les précisions s’imposent dans ce contexte !) Aharon Shabtaï. Un comble !




C’est bien le seul de la bande qui mérite qu’on l’écoute, même et surtout si l’on n’est pas d’accord avec lui. Au moins le poète est-il droit dans ses bottes. Ce paradoxe a le mérite d’illustrer l’idée développée dans une tribune par l’écrivain algérien Salah Guemriche : il faut rencontrer les écrivains d’Israël et leur parler car il y a parmi eux, et d’une manière générale dans les milieux politiques, culturels et religieux de leur pays, des personnalités dont l’esprit critique et l’antisionisme radical sont d’une violence sans commune mesure avec celle, bien timorée en regard, des intellectuels arabes. Insoupçonnables d’antisémitisme et décomplexés vis à vis d’Israël contrairement aux Juifs de la diaspora, ils n’en sont que plus désinhibés. Libres. Ce qui est effectivement assez original dans la bande de terre qui va de Rabat à Beyrouth.




LESIMAGES
DINFOLIVETV
Source : la newsletter d'Infolive Tv
diffusée le 13 mars


http://www.infolive.tv/fr/infolive.tv-19755-israelnews-exclusif-infolive-tv-la-derniere-interview-du-commandant-du-jihad-is
ISRAEL
AUSALON

DEPARIS
Source : le blog de Gille Kepel en ligne le 12 mars


LE BOYCOTT ARABE


Salon du livre de Paris :
le boycott est inopportun,
mais l'inauguration par Shimon Pérès
pourrait perturber le débat.


La semaine dernière, un journaliste de la BBC en langue arabe m’a demandé de m’exprimer dans une interview sur la question du boycott du salon du livre de Paris à cause de la présence d’Israël comme « invité d’honneur ». Je lui ai expliqué que le boycott me semblait inopportun, et appartenait à un autre âge des relations entre Arabes et Israéliens – qui n’avait abouti qu’à l’impasse. Il n’y aura de perspective de paix au Proche-Orient que si des espaces de dialogues entre les sociétés israélienne et arabes sont préservés, tout particulièrement entre les hommes et les femmes de la plume et de l’écrit. C’est justement dans les périodes d’extrême tension, où le dialogue politique semble impossible ou presque, que les universitaires et les écrivains ont tout leur rôle social – et politique – à jouer en exerçant leur capacité critique face aux décisions des gouvernants et des Etats. La répression à Gaza, les enfants palestiniens tués par l’armée israélienne, ont suscité l’indignation dans le monde entier – comme la mort d’un Israélien à Sderot tué par une roquette Qassam (qui a déclenché la répression) puis l’assassinat d’élèves d’une yeshiva à Jérusalem par un Palestinien (qui voulait la venger).

L’indignation est parfaitement normale et légitime – même si beaucoup, en fonction de leurs sympathies préalables, seront portés à faire le deuil des leurs et à traiter par l’indifférence ou l’hostilité le deuil des autres. Mais ceux qui font profession d’écrire et de réfléchir ne peuvent s’en tenir là : il leur faut aussi comprendre le deuil des autres, et c’est là le rôle social des intellectuels et des écrivains en l’occurrence. C’est le préalable à la paix. Tel est le type de débat que l’on doit pouvoir mener au salon du livre, notamment avec les auteurs israéliens – et c’est la position que je défendrai lors du débat auquel je prendrai part dimanche (vous trouverez les références dans l’agenda).

En revanche, je ne suis pas partisan de l’inauguration du salon par le président israélien, Shimon Pérès, dans les circonstances présentes. Ni sa personnalité ni sa visite officielle en France ne sont en cause, mais je regrette que notre espace de débats fasse l’objet d’une récupération politique par le chef d’un Etat qui est justement au centre de la discussion critique à laquelle les participants au salon vont prendre part. Cela risque de faire peser sur les débats une ombre tutélaire qui les fausse. Or il est important que ceux-ci soient parfaitement libres d’influence : c’est la condition de leur crédibilité, et du refus de boycotter le salon. Bien sûr, dans les faits, l’inauguration par Shimon Pérès n’interdira à personne de s’exprimer comme il le désire ; mais la dimension symbolique de cet acte politique est fâcheuse, et le Proche-Orient est déjà assez saturé de symboles malheureux. C’est du dialogue et du débat qu’il a d’abord besoin, et c’est à cela que l’Europe doit pouvoir contribuer par excellence – comme j’y insiste dans la postface de Terreur et Martyre, et que j’appelle « relever le défi de civilisation ».
SUR
RADIOJ














Le Grand Rabbin de France, Jospeph Sitruck, sera ce vendredi de 14h à 15h, sur Radio J, l'invité-témoin de Michel Zerbib, Directeur de la Rédaction de cette station. Il évoquera quelques un de ses souvenirs, et racontera des anecdotes inédites. Un Grand Rabbin de France sous un nouveau jour. Comme on ne l'a pas encore connu ainsi.



mercredi, mars 26, 2008

DECES
D'ADAM RAYSKI
Source : lemonde.fr en ligne le 12 mars


Mort d'Adam Rayski,
figure de la résistance juive
et cofondateur du Crif














Le résistant d'origine juive polonaise Adam Rayski, ancien dirigeant de la section française de la MOI (Main d'oeuvre immigrée), est mort mardi à son domicile parisien à l'âge de 95 ans, ont annoncé mercredi le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et son fils l'historien Benoît Rayski.

Il était le dernier survivant des fondateurs du Crif, créé en 1943 par les responsables de la communauté juive, en pleine période d'Occupation.
Né à Byalistok en Pologne, engagé très jeune dans les rangs du parti communiste clandestin, il émigra en France dans les années 30, où il devint rédacteur en chef d'un quotidien communiste en langue yiddish.

Il était arrivé en 1932 à Paris et avait entrepris des études de journalisme à la Sorbonne. En 1934 il entre au quotidien yiddish "la presse nouvelle" avant de rejoindre la rédaction de l'Humanité.

Basé à Paris sous l'Occupation, il fut nommé responsable politique de la section juive du PCF et fut l'un des dirigeants des "Francs-tireurs et partisans - Main-d'Oeuvre immigrée" (FTP-MOI), la section immigrée des FTP, mouvement armée de la résistance communiste à l'Occupation nazie en France.

En 1943, il participe à la fondation du Crif dont la première mission fut de porter assistance aux Juifs en leur fournissant des faux papiers ou en les aidant à quitter la France occupée.
Décoré de la médaille de la Résistance et de la croix de Guerre pour ses actes de résistance, il rentra après la guerre en Pologne où il devint responsable d'éditions de la presse communiste.
Revenu en France en 1957, il rompit avec le Parti communiste polonais et se consacra dès lors à l'histoire de la résistance juive en France.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont "Nos illusions perdues" (1985 - Balland) sur le communisme et l'engagement politique, "Le sang de l'étranger - les immigrés de la MOI dans la Résistance" (1989 - Fayard) et "le choix des Juifs sous Vichy - Entre soumission et résistance" (1992 - La Découverte). Il a également écrit avec d'autres historiens "Qui savait quoi?" (La Découverte).
Il a continué jusqu'à la fin de sa vie à militer pour les droits de
l'homme.

Ses obsèques auront lieu jeudi à 14H00 au cimetière du Père Lachaise, indique le Crif.


Nous adressons à son épouse Annie Rappaport Rayski, et à son fils, le journaliste Benoît Rayski, nos plus sincères condoléances. tout en partageant toute leur tristesse et leur douleur.
Bernard Koch
ISRAEL
AUSALON
DULIVREDE PARIS
Source : lemonde.fr en ligne le 11 mars


Les écrivains israéliens à Paris, une chance,

par Olivier Rolin et Olivier Rubinstein*


L'invitation d'Israël au Salon du livre de Paris suscite une vague de commentaires habituels dès lors qu'il s'agit de ce pays. L'appel au boycottage de cette manifestation culturelle par la plupart des pays arabes est certes regrettable mais tout à fait attendu, Israël y est rompu depuis belle lurette, quel que soit le contexte politique du moment. Le boycottage, au-delà des faux-semblants, est un appel à la négation pure et simple d'une identité, d'un Etat dont l'existence ne cesse d'être remise en question.

Ce qui surprend en revanche, c'est le silence assourdissant de l'ensemble de la communauté des écrivains et éditeurs français qui participe de fait au Salon du livre. Pas un mot, pas une ligne pour souligner que cette manifestation offre justement la possibilité de se parler par-delà les pesanteurs diplomatiques habituelles. Pas un mot, pas une ligne pour dire la formidable opportunité que nous donne cette manifestation pour découvrir, échanger, polémiquer, voire comprendre ! Pas un mot, pas une ligne pour rappeler que ce ne sont pas des représentants officiels d'un Etat qui sont invités, mais des écrivains !

Nous regrettons profondément aussi l'attitude (devrions-nous dire la posture ?) de la plupart des écrivains arabes appelant au boycottage d'un pays coupable, selon eux, de "crimes contre l'humanité". La belle affaire ! Outre que ces écrivains ont l'indignation sélective, nous aurions aimé entendre, par exemple, l'écrivain égyptien Alaa El Aswany nous donner son sentiment sur les centaines de milliers de Darfouris assassinés sur le territoire d'un pays voisin du sien, le Soudan, dont nombre de survivants, comble de l'ironie, se réfugient en Israël après avoir été traités comme du bétail humain par l'Egypte !
Le monde arabe est malheureusement criblé d'exemples de ce genre. Les intellectuels arabes qui ont le courage de les dénoncer sont menacés physiquement dans leurs propres pays. Qui en parle ?


LE SALON N'EST PAS L'ONU

On a tout à fait le droit de critiquer la politique du gouvernement israélien, nombre d'auteurs de ce pays n'ont pas attendu les contempteurs habituels, c'est même un sport national et c'est plutôt la preuve d'une vigueur démocratique assez rare dans la région. Regardez, lisez les romans, les témoignages, les livres d'historiens publiés sur les différentes guerres qu'a connues Israël aussi bien que sur la société civile et ses injustices, vous y trouverez les critiques, les interrogations, les oeuvres les plus aiguës, les plus talentueuses. On aimerait en lire d'équivalentes provenant de l'autre camp. Faut-il ici rappeler que les vingt-deux pays arabes réunis traduisent moins de titres étrangers que la Grèce ?
Ce Salon du livre n'est pas l'ONU ou un TPI, c'est, ce devrait être, le lieu de tous les possibles. Mais l'écrivain qui se fait porte-voix de son gouvernement, quel qu'il soit, est un idéologue, non un créateur ; l'écrivain égyptien, par exemple, qui entend profiter de cette manifestation pour "distribuer des photos d'enfants palestiniens victimes de la politique israélienne" instrumentalise grossièrement le malheur au lieu d'essayer de le penser, ce qu'on serait en droit d'attendre de lui.
Aussi nous saluons nos confrères arabes qui bravent courageusement les menaces et interdiction qui leur sont faites de participer au Salon du livre par leurs gouvernements respectifs, qu'ils soient ici les bienvenus. Et nous serons ravis, demain, nous l'espérons, de participer à un Salon du livre où l'Etat palestinien, libre et démocratique, sera l'invité d'honneur de la France, où toutes les sensibilités littéraires et intellectuelles de ce pays en devenir seront représentées et pourront s'exprimer en toute liberté.


Olivier Rolin est écrivain.
Olivier Rubinstein est éditeur (Denoël).
PASSERELLE


NOTRE ENNEMI PRINCIPAL

Par Sami Alrabaa,
professeur de
et commentateur des affaires arabes.
Jerusalem Report daté du 18 mars 2008


Traduit par Albert Soued,
www.chez.com/soued/conf.htm
pour www.nuitdorient.com



Nous autres Arabes, du moins nos régimes et nos médias, saisissons toute occasion pour dépeindre Israël comme le pire Mal au Moyen Orient. Un exemple récent, en janvier dernier, nous avons condamné Israël lorsque les Gazaouis ont fui en Egypte le blocus qui leur était infligé. Personne n'a mentionné les raisons du blocus.

Pendant plus d'1/2 siècle, les Arabes ont décrit Israël comme leur ennemi principal, une "force impérialiste", soutenue par les Américains, qui, en permanence, inflige aux Palestiniens "un génocide, la famine et les violations des droits de l'homme". Mais soyons sérieux, alors que nous déplorons l'existence de cet Etat, nous, les régimes arabes, nous sommes au fond très content qu'Israël existe. Nous avons un coupable à blâmer de la misère et de la confusion de nos peuples. Si Israël n'existait pas, nous serions dans l'obligation d'inventer un autre ennemi à accabler, par exemple, en demandant la restitution de terres arabes à la Turquie (Province d'Iskanderoun) ou à l'Iran (province de l'Arabstan).

Israël a cessé d'occuper Gaza et le Liban-Sud. Et pourtant, pour le Hamas et le Hezbollah, ce n'est pas assez! L'Egypte a récupéré jusqu'au dernier m2 toute sa terre, mais elle continue, à travers ses médias et ses porte-parole à tenir un discours hostile et provocateur à l'égard d'Israël. L'animosité des Arabes est devenue un article de foi, une forme de "religion": Israël est un mal inacceptable et les Arabes en sont les victimes. Cela dépasse la logique, la nécessité d'une realpolitik et toute preuve tangible. Des cinglés comme moi qui croient dans la coexistence font l'objet de la fureur des médias arabes et sont menacés de "la colère divine".

Les médias arabes ont concocté toutes sortes de théories de conspiration. Israël n'occupe pas seulement une terre arabe et n'affame pas seulement les Palestiniens, il provoque toute sorte d'animosité entre les Arabes. Dans l'hebdomadaire du Caire Al Ahram (les Pyramides), Hassan Nafaa écrit le 26/01/08: "En persistant dans sa détermination à créer la zizanie entre les Arabes, Israël a été à l'origine des dissensions entre le Fatah et le Hamas. Il n'a pas ménagé ses efforts pour inciter l'Autorité Palestinienne à reprendre Gaza et éliminer le Hamas et le Jihad Islamique de la Cisjordanie… Tel Aviv n'a jamais été sérieux à propos d'une solution pacifique du conflit et reste ferme dans son double objectif de garder la terre et de diviser les Arabes"
Combien de fois Tel Aviv n'a-t-il pas demandé au régime Baa'thiste de Syrie de revenir à la table des négociations? Les Syriens ont à chaque fois refusé l'offre et ont insisté pour la récupération du plateau du Golan – "après on verra" disent-ils. Même si la Syrie récupère le Golan, le régime Baa'thiste de Damas restera provocant, soutenant les milices telles que le Hezbollah ou le Hamas.
Dans le même numéro d'Al Ahram, on trouve les résultats d'un sondage mené par "le Centre de recherche al Moustaqbal" de Gaza d'après lesquels le Hamas reste toujours populaire parmi les Palestiniens, alors que son rival le Fatah est en déclin, notamment en Cisjordanie. Essam Adwan, professeur de science politique à l'Université d'al Aqsa à Gaza n'est pas surpris disant "Bien que le niveau de vie des Gazaouis ait sérieusement chuté sous le gouvernement du Hamas, de larges secteurs de l'opinion palestinienne continuent de soutenir le Hamas, simplement parce qu'il est en guerre contre Israël!"
Cela n'est pas surprenant. Qui ose dire ouvertement qu'il s'oppose au Hamas ? Il serait abattu sur le champ.

En fait le Hamas et tous les régimes arabes ont pris en otage leur population. Personne n'ose plus s'opposer à ces régimes autoritaires, risquant d'être traité de traître, emprisonné ou tué. Les régimes autoritaires ont besoin d'un ennemi extérieur. Les périls extérieurs, réels ou fictifs, garantissent le soutien de la population. Hitler et d'autres dictateurs ont procédé de la même manière et les despotes arabes continuent le processus. Jusqu'à leur chute. En attendant que la démocratie et la liberté de parole soient introduites dans les pays arabes, que des partis d'opposition soient autorisés à s'exprimer, que le discours agressif et venimeux soit éliminé des écoles et des médias, la flamme de la haine continuera à flamber et les forces radicales continueront à l'animer.

Lorsque vous parlez aux gens en privé, ils vous disent qu'ils sont fatigués et malades de leurs régimes. Ils veulent la paix avec Israël. Si des consultations libres et transparentes étaient tenues, la majorité voterait pour une complète coexistence avec Israël. Et parmi eux à Gaza, on pourrait trouver peut-être Ali, Nidal, Tawfiq et Moufid (qui ont refusé de donner leur nom de peur de représailles), qui ont dit à un journaliste allemand que ceux qui ont défoncé la frontière avec l'Egypte essayaient de fuir le Hamas, la vie sous sa férule étant devenue insupportable.
ISRAEL
AUSALON
DULIVRE

DEPARIS

DERNIERE MINUTE

L'écrivain Yann Quéfélec, invité, à l'occasion de l'ouverture, cet après-midi, du Salon International du Livre de Paris, était l'invité des matinales d'Europe 1 animées par Jacques Pradel.
L'auteur de "Pouvoirs criminels" qui vient de publier aux Editions Gallimard s'est exprimé au sujet du boycott des Pays Arabes du Salon du Livre en raison de la présence cette année de la littérature israélienne. "C'est un honneur de recevoir les auteurs israéliens à ce salon" a-t-il dit ajoutant qu'il saluait la présence d'Israël, invité d'honneur de cette prestigieuse manifestation.
ISRAEL
HAMAS
Source : la newsletter de Guysen News International
diffusée le 13 mars


Selon des sources palestiniennes, l'accord trouvé entre le Hamas et Israël grâce à une médiation égyptienne prévoit le déploiement de soldats de la garde présidentielle de l'Autorité palestinienne aux points de passage entre la Bande de Gaza et Israël, Karni, Sufa et Kerem Shalom, ainsi qu'au point de passage de Rafah, frontière entre l'Egypte et le territoire contrôlé par le mouvement terroriste.

mardi, mars 25, 2008

LACOMMUNAUTE
JUIVESEMOBILISE


CE SOIR,
PLACE DE LA RÉPUBLIQUE à PARIS


UNE MANIFESTATION "UNITAIRE"
RÉDUITE EN PEAU DE CHAGRIN



Si on se place dans l'esprit unitaire que voulaient donner les organisateurs de la manifestation, ce soir à la Place de la République à Paris, en souvenir des huit étudiants de la Yechiva de Jérusalem tués dans un massacre perpétré par un terroriste du Hamas, force est de constater que le nombre n'y était pas.

On ne comptait pas plus de 500 à 700 personnes environ, 7000 selon les organisateurs. Il n'y aurait eu que 7000 manifestants face à l'unité de façade que présentaient les Présidents d'associtions à la tête de de cette manifestation -il manquait quelques grosses organisations juives, grandes fournisseuseuses de militants, en général, dans ces circonstances-là, la Wizo, le Bnéi Brith, l'UEJF, les associations de gauche, visiblement écartées, et les trois autres radios de la fréquence juive- que ce chiffre officiel ne tiendrait pas face à la réalité. Il représente un tout petit peu plus de 2% sur l'ensemble de la population juive Paris-Ile-de-France.


A premère vue, le public était composé religeux fervents, de la frange droitière de la communauté juive et de quelques mouvements de la jeunesse juive, Tikvatenou, mouvement religieux, en tête.


Le Grand Rabbin de France, Joseph Sitruk était venu rallumer la flamme juive tout en exhortant, à plusieurs reprises, la communauté juive à rester digne, calme et respectueuse, et de ne surtout pas répondre aux provocations "surtout, je vous demande de ne pas déborder" a-t-il martelé devant une foule restreinte sous la pluie fine. Il a aussi rappeler les valeurs essentielles qui fondent le judaïsme "l'amour du prochain, de la tolérance envers autrui et le respectde la Thora", sans oublier de rappeler le soutient que la communauté juive devait avoir à l'égard de l'Etat d'Israël en toutes circonstances.


Ce thème de la dignité et de la sérenité a été repris par la plupart des intervenants parmi lesquels, Joël Mergui, Président du Consistoire de Paris.


Ces multiples appels au calme et à à la retenue venant des responsables communautaires sont signicatifs de la crainte qui monte, aujourd'hui, de leur part, de voir une poignée d'irreductibles, près à sortir des rangs pour en découdre. Il suffit d'entendre certaines conversations dans le public manifestant, en apparté, une vive hostilité vis-à-vis du gouvernement israélien. Il suffit d'entendre, ici ou où, de la bouche de certains manifestants, le mot "traître" visant le Chef de l'Etat d'Israël, Shimon Pérès, actuellement en visite officielle en France, et le Premier Ministre, Ehud Olmert, partisans d'un compromis avec les Palestiniens, pour s'en rendre compte. Ce religieux, sans titre, qui a prononcé ce qualificatif, sans rire, a fait croire à une petite assistance qu'"Itshak Rabin n'a pas été aasassiné par Yigal Shamir, c'est un mesonge" a-t-il dit, faisant la démonstration de cette "fausse interprétation" qu'on a faite de ce crime. "Certains soldats de Tsahal, a-t-il même poursuivi, souhaiteraient même en finir, leur rentrer dedans une bonne fois pour toute, mais ils en sont empêchés par leurs supérieurs". Concluant : "partout ailleurs ces responsables israéliens seraient jugés par un tribunal et pendus".


C'est dans cette ambiance de suspicion à l'égard du gouvernement élu d'Israël, dans les discussions entre les militants présent, que s'est déroulée cette manifestion réduite à vrai dire, pour une manifestation qui se voulait "unitaire", à sa plus simple expression.
Désunie et décomposée. Le reflet de sa propre image.

Bernard Koch
DANS
LABOBINE


LE COUP DE COEUR
DE DIASPORABLOG


"DANS LA VIE"

Un film de Philippe Faucon

Une comédie CASHER et HALLAL

Sortie en salles
le 12 mars 2008




Dans la vie
envoyé par gotti57
SHIMONPERES
APARIS
Source : lenouvelsobs.com en ligne le 12 mars



Peres soutient à 100%
l'Union pour la Méditerranée




"Pourquoi ne pas coopérer sur ce qui est possible?", s'est demandé le président israélien, au sujet du projet initié par Nicolas Sarkozy, qui engloberait les pays maritimes du Maroc à Israël, en passant par la Turquie.

Shimon Peres, le président israélien, qui effectue en visite d'Etat en France, a indiqué mercredi 12 mars sur Europe 1, qu'il soutenait "à 100%" le projet de l'Union pour la Méditerranée, voulue par Nicolas Sarkozy."Tout le gouvernement israélien est en faveur de cette initiative bien sûr", a déclaré Shimon Peres, qui effectue une visite d'Etat en France jusqu'à vendredi."Les pays européens du nord, les pays maghrébins au sud, au milieu les pays arabes, pourquoi ne pas coopérer sur ce qui est possible?", s'est interrogé Shimon Peres, rappelant que "l'Europe a commencé par se faire avec le charbon et l'acier".Sommet fondateurUn sommet fondateur est prévu à Paris le 13 juillet avec les pays du sud pressentis pour lancer cette Union, du Maroc à Israël, en passant par la Turquie.Le sujet sera abordé jeudi lors d'un sommet de l'UE à Bruxelles.

Evoquant sa rencontre avec Nicolas Sarkozy lundi, Shimon Peres a indiqué lui avoir donné quelques conseils politiques, notamment ne pas avoir "peur des critiques en début de route". "Il faut toujours voir l'objectif en fin de parcours", a déclaré Shimon Peres.La popularité en berne"La popularité, c'est un peu comme la météo, le climat. Je ne connais personne qui soit collectionneur de prévisions météo. Qu'est-ce que vous voulez en faire?", a demandé le président israélien.Shimon Peres, arrivé lundi en France, devait se rendre mercredi à Lyon pour visiter notamment le Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD).Il inaugurera jeudi soir le Salon du Livre de Paris, dont Israël est l'invité d'honneur, et que de nombreux pays arabes et musulmans ont décidé de boycotter.Interrogé sur ce boycott, le président israélien a répondu: "C'est la chose la plus stupide que j'ai entendu de ma vie", et a réaffirmé qu'il était contre les "autodafés".Shimon Peres est le premier dirigeant étranger à être reçu avec le protocole d'une visite d'Etat depuis l'élection du président Nicolas Sarkozy en mai 2007.

ISRAEL
HAMAS
Source : lenouvelobs.com via l'Agence Reuters
en ligne le 13 mars à 8h 56
sur Diasporablog à 9h 30



Tirs de roquette sur Israël
et raid israélien à Beït Hanoun

Par Nidal al Moughrabi


GAZA (Reuters) - Le Djihad islamique a tiré dans la nuit de mercredi à jeudi une douzaine de roquettes de la bande de Gaza sur Israël, mettant fin à la trêve officieuse qu'il observait depuis une semaine.
Le groupe islamiste affirme avoir voulu apporter une "réponse initiale" à la mort de quatre de ses militants tués mercredi à Bethléem et Toulkarem, en Cisjordanie, par des commandos israéliens.
Les roquettes, qui ont visé le secteur de Sdérot, n'ont pas fait de victime mais ont endommagé une maison, a fait savoir l'armée israélienne.
En représailles à ces tirs, les Israéliens ont mené un raid aérien contre la ville de Beït Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza. L'attaque n'a fait ni mort ni blessé.
Sur fond de médiation égyptienne, le Hamas, qui contrôle depuis juin la bande de Gaza, a officiellement posé mercredi ses conditions à un cessez-le-feu avec Israël, exigeant la fin des raids de Tsahal dans les territoires palestiniens et la réouverture des points de passage avec la bande de Gaza.

"Israël doit s'engager à mettre fin à ses agressions contre notre peuple, aux assassinats, aux tueries et aux attaques, à lever le siège (de Gaza) et à rouvrir les points de passage", a déclaré l'ancien Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh.
Israël refuse de rouvrir les points de passage avec Gaza si le Hamas se voit confier une quelconque responsabilité dans leur fonctionnement.
Le nombre de roquettes tirées de la bande de Gaza sur le sud d'Israël avait fortement diminué depuis la fin, il y a neuf jours, d'une offensive de Tsahal dans le territoire côtier, au cours de laquelle 120 Palestiniens ont été tués, dont une moitié de civils.
La fermeture des frontières de la bande de Gaza, décidée par Israël après sa prise de contrôle par le Hamas il y a neuf mois, a aggravé la situation humanitaire du million et demi de Palestiniens qui vivent dans le territoire côtier.
En cas de réouverture, Israël souhaite confier la gestion du point de contrôle de Rafah au Fatah de Mahmoud Abbas mais doute des chances de réussite d'une telle solution.



Version française :
Guy Kerivel
SHIMONPERES
APARIS




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DISRAEL
MAGAZINE
Source : la newsletter d'Isrël Magazine
diffusée le 12 mars

Titre de Diasporablog :
AVEUX D'IMPUISSANCE
DES AUTORITES ISRAELIENNES
FACE AU TERRORISME


"Nous n’avons pas pour l’instant, les moyens
d’empêcher les tirs de roquettes sur Ashkelon»

Ce n’est pas très rassurant, mais c’est néanmoins ce qu’a déclaré le Premier ministre Ehoud Olmert venu rendre visite hier aux habitants d’Ashkelon. Olmert a réaffirmé qu’aucun accord de cessez le feu n’avait été signé avec le mouvement Hamas, comme l’avait déclaré avant-hier le chef de l'Autorité palestinienne, Abou Mazen, mais que la relative trêve venait du fait de la présence de Tsahal autour de la bande de Gaza. Olmert s’est également rendu à l’hôpital Barzilai, a rencontré les forces de police, les pompiers, la Défense passive et les équipes de la MADA, puis s’est rendu dans une école de la ville pour rencontrer des élèves. Il a également été soutenir la famille du jeune soldat Liran Banai. Environ une heure après la visite, deux roquettes Kassam, les premières depuis quelques jours d'accalmie, se sont abattues dans la zone industrielle de la ville, sans faire, par chance, ni blessés ni dégâts. « Comment voulez-vous que l’on se sente sécurisés face aux missiles ? », fut la question posée par un enfant au Premier ministre.

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Quand le requin et le poisson se rencontrent pour la première fois…

Des musiciens juifs, musulmans et druzes se sont réunis hier à Kfar Avlin pour chanter, ensemble, pour la libération du soldat Guilad Shalit. Le musicien Youvel Dor a lu, puis a adapté en chanson, l’histoire qu’avait écrit le jeune Guilad alors qu’il était en CM2, « Quand le requin et le poisson se rencontrent pour la première fois ». Puis il a demandé au musicien Djamel Mossa de traduire et adapter la chanson en langue arabe. « Nous sommes tous des êtres humains, nous avons tous une mère et nous ressentons tous l’horreur que peut ressentir un homme qui croupit dans une prison sans aucun contact avec le monde extérieur ».

TREVE
ENTREISRAEL
ETLEHAMAS
Source : 20minutes.fr via l'AFP



Proche-Orient:
accord d'Israël de ne pas frapper Gaza
si les roquettes cessent


Israël a accepté de ne pas lancer de nouvelles attaques dans la bande de Gaza si les tirs des roquettes palestiniennes contre son territoire cessent, a affirmé mardi un responsable israélien.
Israël a transmis cette position à l'Egypte qui mène une médiation entre Israël et les Palestiniens en vue de parvenir à une trêve des violences, a affirmé le responsable du ministère de la Défense qui a requis l'anonymat.
"Israël a conclu un accord avec les Egyptiens en vertu duquel il s'abstiendra de lancer des raids contre la bande de Gaza tant qu'il n'y a pas de tirs de roquettes à partir de ce territoire", a-t-il dit.
Ce responsable a cependant précisé qu'Israël se réservait le droit d'intervenir à Gaza pour empêcher toute attaque que des activistes palestiniens s'apprêteraient à lancer.
"Si des activistes transportent des roquettes en vue de les tirer ou si des préparatifs en vue d'une attaque sont constatés, Israël sera libre d'agir", a-t-il dit.
"Israël a accepté de ne pas lancer de vaste opération terrestre ou de raids aériens sauf dans des cas ponctuels", a-t-il ajouté.

L'Egypte s'est de son côté engagée à faire tout son possible pour empêcher la contrebande d'armes à partir de son territoire vers la bande de Gaza, a encore dit ce haut responsable.
Les tractations en vue d'une trêve sont menées par l'entremise du Caire puisque Israël refuse de parler au Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste, alors que le président palestinien Mahmoud Abbas a coupé les ponts avec le mouvement islamiste qui l'a évincé du pouvoir à Gaza en juin 2007.

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait nié lundi que des négociations étaient en cours en vue de parvenir à un cessez-le-feu avec le Hamas. Les précédentes trêves des violences ces dernières années avaient été conclues entre Israël et l'Autorité de M. Abbas mais engageaient théoriquement tous les mouvements palestiniens, y compris le Hamas.
M. Abbas a pour sa part fait état lors d'une visite à Amman lundi d'un "accord de principe", sur le fait qu'une trêve doit se traduire par un arrêt des tirs de roquettes palestiniennes et des attaques israéliennes ainsi que par un allègement des restrictions israéliennes imposées à la bande de Gaza.

"C'est le marché qui pourra être annoncé dans les tout prochains jours", a-t-il ajouté.
Plus de 130 Palestiniens ont été tués depuis le 27 février dans des attaques israéliennes à Gaza en représailles à des tirs de roquettes sur Israël depuis le territoire palestinien.
Cinq Israéliens, dont quatre soldats, ont été tués dans ces violences.
Une trêve tacite entre Israël et les Palestiniens est toutefois observée depuis samedi se traduisant par une baisse très sensible de la violence.