"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, avril 30, 2009

UNMINISTREISRAELIEN
FORTCONTESTE
APARIS
Source : lexpress.fr en ligne le 29 avril



Avigdor Lieberman (très) bientôt à Paris





Le passage à Paris du controversé ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, annoncé par nos amis du Nouvel Obs pour le 18 mai, pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine.

Selon nos informations, il sera en Europe dès dimanche, le 3 mai. Après une première étape à Rome, il devrait se rendre, dans le désordre, à Paris, à Berlin et à Prague, où il doit rencontrer Javier Solana, haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC).
En France, il sera reçu par Bernard Kouchner, comme le prévoit le protocole, mais pas à l'Elysée. L'ex-chef de la diplomatie israélienne, Tzipi Livni, avait rencontré Nicolas Sarkozy. Il est vrai que beaucoup voyaient en elle, à l'époque, une candidate crédible pour succéder à Ehud Olmert comme Premier ministre.

Peu d'observateurs prédisent un avenir comparable à l'ultranationaliste Lieberman, longuement interrogé par la police il y a quelques semaines dans le cadre d'une enquête pour corruption, fraude, blanchiment d'argent et abus de confiance.

Ceci explique peut-être pourquoi il compte adopter un profil bas, sur le Vieux continent, et refusera, sauf surprise, les demandes d'interviews. Avec son homologue français, il s'agirait avant tout d'une "prise de contact".
LEPROCES
DESMEURTRIERS
DILANHALIMI
Source : lefigaro.fr en ligne le 29 avril


Crime antisémite :
pourquoi le huis clos du procès se justifie



Par
Yves Thréard



Il n'y a pas plus d'antisémitisme crapuleux qu'il n'existe d'antisémitisme idéologique. Il y a l'antisémitisme, un point c'est tout. Ce mal irrationnel qui frappe toutes les couches de la société, des plus modestes aux plus aisées. Cette tare injustifiable et injustifiée qui n'a pas d'autre explication que l'ignorance, la bêtise et l'ignominie.

Alors, pourquoi vouloir entourer de publicité le procès de Youssouf Fofana, cet odieux individu accusé de l'enlèvement, de la séquestration et de l'assassinat d'un jeune Juif ? Qu'apporterait à la conscience collective le témoignage haineux de ce barbare ? Quel intérêt éducatif aurait sa logorrhée dans une époque où la provocation et l'insulte sont des modes d'expression souvent pris pour de l'originalité ?

Les insanités de quelques rappeurs médiatisés sur Internet suffisent à nos oreilles pour comprendre que l'antisémitisme reste une réalité dans notre société. Qu'il se maquille d'un style célinien ou pas, il est toujours débile. Il convient de le combattre sans répit. Mais en se gardant d'en exagérer l'ampleur.

Les minutes qui ont précédé, à l'audience, la décision de huis clos du procès Fofana, appelé à durer onze semaines, ont montré que l'accusé voulait profiter de l'occasion pour faire le fanfaron. Pour continuer à salir les origines de sa victime. Pour cracher un salmigondis islamiste d'emprunt, lui qui n'est animé que par la cupidité et la stupidité. Rendre sa parole publique aurait ajouté la confusion à l'horreur. D'autant que ses deux avocats, Isabelle Coutant-Peyre, épouse du terroriste Carlos, et Emmanuel Ludot, seul défenseur français de Saddam Hussein, avaient affiché leur tactique. Selon la première, Fofana a été « maltraité par une campagne de marketing politique et religieux ».

La décence exigeait que la mémoire d'Ilan Halimi soit épargnée de l'injure, de la manipulation, de la récupération. Sa mère souhaitait la levée du huis clos afin que tout le monde puisse connaître les motivations du barbare. Malheureusement, dans ces conditions, la lutte contre l'antisémitisme n'y aurait sans doute rien gagné.

Aux côtés de Fofana, chef de gang, ils sont vingt-six à devoir répondre de leurs faits et gestes, de leur responsabilité, dans le calvaire infligé à la victime. Parmi eux, deux mineurs, dont la présence explique, au terme de l'ordonnance de 1945, le huis clos ; et le gardien de l'immeuble dans la cave duquel Ilan Halimi a été enfermé et torturé pendant plus de vingt jours. Il savait, mais il a, semble-t-il, laissé faire. Il n'a rien dit.

On souhaiterait savoir pourquoi. La publicité des débats aurait pu effectivement nous éclairer sur quelques points. Les raisons de la connivence liant les protagonistes : l'appât du gain, l'obsession de l'argent, la peur du caïd, l'omerta régnant dans les cités... Elle aurait également permis de revenir sur les méthodes d'investigation de la police. Avertie dès la disparition d'Ilan Halimi, elle n'a pas voulu communiquer, alors même que certains journalistes étaient informés.
Là sont les clés de cette tragédie antisémite.
GRIPPEPORCINE
ENISRAËL
LEVOLUTION
Source : romandie.com en ligne le 30 avril à 17h 20
sur Diasporablog à 17h 50


Israël a élevé le degré d'alerte à la grippe porcine



JERUSALEM


Israël a élevé le niveau d'alerte à la grippe porcine au degré 5, soit celui précédant le maximum, a annoncé jeudi un communiqué du bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.
Selon ce texte, M. Netanyahu, qui assume aussi les fonctions de ministre de la Santé, a ordonné que des médicaments soient achetés à l'étranger pour couvrir les besoins éventuels de 30% de la population en cas de propagation de la maladie.
Actuellement, le stock de médicaments disponibles ne permettrait de soigner que 16 à 17% de la population.

En vertu du dispositif adopté jeudi, des vérification systématiques de température sont faites à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv sur les passagers ayant séjourné au Mexique.
Le degré maximal d'alerte prévoit notamment l'interdiction des rassemblements, la fermeture des écoles, des universités et des lieux de loisirs tels que cinémas et théâtres.
Selon le ministère de la Santé, Israël a jusqu'ici enregistré deux cas avérés de la maladie chez deux Israéliens récemment rentrés du Mexique.

Deux autres personnes également revenues du Mexique ont été hospitalisées jeudi pour examens, selon le ministère de la Santé.
ISRAËL
SEFÂCHE
Source : la revue de presse de l'Ambassade de France
en Israël diffusée le 30 avril


Le ministère des Affaires étrangères proteste
contre les critiques en Europe



Le Haaretz révèle que Rafi Barak, sous-directeur Europe du ministère israélien des Affaires étrangères, s’est entretenu il y a quelques jours au téléphone avec les ambassadeurs de plusieurs pays européens en Israël, dont l’ambassadeur de France, l’ambassadeur de Grande-Bretagne et le chargé d’affaires de l’ambassade d’Allemagne.

M. Barak a vivement protesté auprès des diplomates européens contre les critiques qu’ont fait entendre récemment plusieurs ministres et responsables de l’Union européenne à l’encontre du gouvernement Netanyahu. Il s’en est pris notamment à la commissaire européenne chargée des relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, qui a évoqué un gel du rehaussement des relations entre l’Union européenne et Israël. « Cela fait plusieurs semaines que nous demandons à tous nos interlocuteurs européens de laisser au gouvernement israélien le temps d’élaborer sa nouvelle politique et de ne pas se lancer dans une guerre des mots dans les médias », a déclaré Rafi Barak tout en soulignant qu’aucune décision officielle n’avait été prise par l’Union européenne concernant le rehaussement des relations avec Israël. « Nous voulons que l’Union européenne soit un partenaire mais il est important que le! dialogue se déroule de manière adulte et calme et non par des déclarations publiques », a-t-il ajouté.
Le directeur-adjoint du ministère des Affaires étrangères a enfin mis en garde que si, en lieu d’un dialogue apaisé, les responsables européens continuent à faire des déclarations critiques vis-à-vis d’Israël, « l’Europe ne pourra intervenir dans le processus de paix ce qui sera une perte pour tout le monde ».

Selon le Maariv, le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, effectuera la semaine prochaine un déplacement de cinq jours en Europe, le premier depuis sa prise de fonctions. Le chef de la diplomatie israélienne partira dimanche pour l’Italie avant de se rendre en France, en République tchèque et en Allemagne où il rencontrera ses homologues européens. Au-delà de la question des relations entre l’Union européenne et Israël, M. Liberman devrait évoquer avec ses interlocuteurs européens le dossier nucléaire iranien.

Par ailleurs, le président Shimon Pérès partira lui en fin de semaine pour les Etats-Unis où il participera à la réunion annuelle de l’AIPAC, le lobby pro-israélien. Après une rencontre avec la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, le président Pérès sera reçu lundi à la Maison Blanche par le président Barack Obama. Hier, M. Pérès a convenu avec le Premier ministre, Binyamin Netanyahu, des dossiers qui seront évoqués au cours de cette rencontre. M. Netanyahu rencontrera lui le président Obama le 18 mai prochain.
ISRAËL
SYRIE
Source : la newsletter de Guysen International News
diffusée le 30 avril



Le Premier ministre Binyamin Netanyahou conduira de '' sérieuses négociations '' avec les Syriens et les Palestiniens annonce Binyamin Ben-Eliezer, le ministre de l'Industrie et du Commerce issu du Parti travailliste, dans une interview au quotidien Haaretz.
ISRAËLLÂCHE
SESCERVEAUX
Source : israelvalley.com via Jpost en ligne le 30 avril


LA FUITE DES CERVEAUX DES CHERCHEURS
VERS LES USA :

un chercheur israélien sur dix part à l'étranger.


Si Israël a été le berceau de découvertes scientifiques impressionnantes, il se montre cependant incapable de retenir aujourd’hui la crème de ses cellules grises puisqu’un chercheur israélien sur dix part à l’étranger, le plus souvent aux Etats-Unis.


JPost : “La faute au manque de conditions de travail attractives : bas salaires, laboratoires mal équipés, fonds de recherche insuffisants… Et les dernières coupes budgétaires effectuées par l’Etat sur la recherche scientifique et médicale ne permettent pas de présager de nouveaux lauréats israéliens du prix Nobel.

Par ailleurs, choisir les plus grandes découvertes et innovations scientifiques israéliennes depuis la création de l’Etat hébreu n’est pas une science exacte: certaines disciplines, considérées autrefois comme spectaculaires, sont aujourd’hui perçues comme obsolètes. Néanmoins, de nombreuses avancées ont su résister à l’épreuve du temps”.
PERFORMANCES
DELARECHERCHE
MEDICALEENISRAËL
Source : israelvalley.com via le Jpost via ligne le 39 avril


UN BILAN DE LA RECHERCHE MEDICALE
ISRAELIENNE.


Les médecins israéliens sont à l'origine
d'un grand nombre de premières médicales.



JPost: “1964 : une équipe de l’UNIVERSITE HEBRAIQUE DE JERUSALEM réalise pour la première fois l’opération chirurgicale délicate du double pontage sur un cœur humain. A peine trois ans plus tard, ils enchaînent avec la première greffe de rein réussie, suivie en 1977 de la première greffe de moelle osseuse. Il faudra encore six années de plus avant qu’ils n’arrivent à effectuer la première greffe de cœur, puis de poumons.

Les médecins israéliens sont égalementdes pionniers en matière de fécondation in vitro : il y a vingt-sept ans naissait en Israël le premier bébé éprouvette.
Plus récemment, en 2003, une personne atteinte de la leucémie en Italie a pu être guérie grâce à l’application d’une méthode de greffe de moelle osseuse particulière, développée par le prof Yaïr Reisner de l’Institut Weizmann.


Dépistage précoce

En 1956, le biologiste israélien Leo Sachs et ses collègues publiaient un article d’une importance cruciale : leurs recherches ont conduit au développement de l’amniosynthèse – procédé par lequel le liquide amniotique est extrait de l’utérus d’une femme enceinte afin de détecter d’éventuels problèmes génétiques chez l’embryon.Il y a six ans, le professeur Hadassa Degani de l’Institut Weizmann marchait dans les pas de son prédécesseur et mettait au point une méthode de diagnostic non-invasive basée sur l’imagerie à résonance magnétique (IRM) pour dépister les cancers du sein et de la prostate. Basée sur l’imagerie par résonance magnétique qui offre une vue en deux ou trois dimensions d’une partie du corps, la méthode a été approuvée par l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (la FDA, qui autorise ou non la commercialisation d’un médicament sur le sol américain).

Au 21e siècle, le rythme des avancées médicales d’Hadassah a connu une accélération impressionnante : identification du gène responsable de la dystrophie musculaire; insertion d’un stent (tube métallique maillé) – plus connu sous le nom de “ressort” – dans une artère coronaire bouchée, prévenant ainsi les attaques cardiaques ; et enfin la preuve qu’un simple vaccin peut réduire les risques du développement du diabète juvénile chez les enfants.

Les médecins du centre médical de l’Université d’Hadassah ont aussi été les premiers au monde à identifier le gène lié aux troubles du stress post-traumatiques et à découvrir, en 2005, qu’un test sanguin pouvait suffir à dépister ces pathologies.


Médicaments

L’Université hébraïque de Jérusalem – classée aujourd’hui parmi les plus grandes universités du monde d’après des sondages réalisés aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou même en Chine – a reçu un tiers des récompenses de concours de recherche en Israël. Son budget de recherche annuel – 100 millions de dollars – est l’un des plus élevés du pays. L’une de ses découvertes scientifiques les plus remarquables est probablement celle qui concerne l’élaboration de médicaments et de traitements capables de combattre la maladie d’Alzheimer, de Parkinson, certains cancers et la sclérose en plaques.

On peut citer le Copaxone, premier médicament mis au point en Israël, fruit de 25 ans de recherches menées par une équipe de scientifiques de l’Institut Weizmann. Depuis qu’il a été approuvé par la FDA (Food & Drug Administration)en 1993, il minimise la fréquence et la sévérité de la sclérose en plaques chez des patients du monde entier. Autre remède : la rasagiline (nom commercial : Azilect), élaboré par le professeur Moussa Youdim du Technion de Haïfa. Ce médicament atténue les symptômes de la maladie de Parkinson en augmentant le niveau de dopamine dans le cerveau des malades”.—
GRIPPE
MEXICAINE
Source : le jdd.fr en ligne le 30 avril


L'Egypte envisage d'abattre ses porcs


L'Egypte, très touchée par la grippe aviaire, envisage l'abattage de centaines de milliers de porcs à titre de précaution alors que des cas de grippe porcine ont été signalés en Israël. Une telle mesure ne devrait pas empêcher le virus H1N1 de sévir puisqu'il se propage d'homme à homme et que les porcs égyptiens ne sont pas contaminés. Mais agir contre les porcs, considérés par les musulmans comme un animal impur, pourrait éviter un sentiment de panique.
UNMINISTREDES
AFFAIRESETRANGERES
QUIIRRITE
Source : lefigaro.fr en ligne le 29 avril



Avidgor Lieberman,
ministre peu diplomate



Adrien Jaulmes,
correspondant à Jérusalem


Le ministre des Affaires étrangères israélien en fonction depuis un mois hérisse déjà la plupart de ses interlocuteurs étrangers. Mais ses positions dures bénéficient du soutien tacite de la classe politique.

Dans le jeu délicat de la diplomatie proche-orientale, Avigdor Lieberman se comporte depuis un mois comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Tenant plus de Cambronne que de Talleyrand, le ministre des Affaires étrangères israélien a, depuis l'investiture du cabinet Nétanyahou, multiplié les sorties incendiaires, réussissant l'exploit de mécontenter à peu près tous les partenaires d'Israël en un laps de temps réduit.

Il commence par les Américains. Dès son discours d'investiture, Lieberman met Washington dans l'embarras en estimant que la déclaration d'Annapolis ne liait aucunement Israël. Cette conférence de la dernière heure organisée fin 2007 par l'Administration Bush et signée par Ehoud Olmert n'avait pas réussi à relancer un processus de paix moribond. Mais elle avait été entérinée par une résolution des Nations unies et avait engagé officiellement les États-Unis à la création d'un État palestinien. Obama, alors en visite officielle en Turquie, réaffirme aussitôt son attachement à une solution à deux États et au processus d'Annapolis.

Lieberman continue avec les pays arabes modérés, partenaires indispensables d'Israël. L'envoyé spécial du président américain, George Mitchell, déclare à ses interlocuteurs israéliens son intérêt pour l'initiative de paix arabe. Ce plan, proposé par l'Arabie saoudite en 2002 et entériné par la Ligue arabe, est vue à Washington comme un moyen de rassembler les pays arabes modérés contre la menace iranienne et de faire avancer le processus de paix. Lieberman déclare alors que cette proposition est «dangereuse» et «une recette pour la destruction d'Israël», notamment parce qu'elle prévoit le droit au retour des réfugiés palestiniens.

Puis vient le tour de la Syrie. L'Administration américaine cherche à détacher Damas de Téhéran par une politique d'ouverture. Dans une interview à un journal autrichien, Lieberman dit qu'il ne peut «voir dans la Syrie un réel partenaire pour quelque accord que ce soit» et refuse la restitution du Golan.

Pour ses adversaires, Lieberman n'a rien compris à ses nouvelles fonctions, et ne réalise pas que la portée de ses déclarations dépasse à présent celle d'un simple meeting électoral d'Israël Beitenou. Mis en cause dans une affaire de corruption et de blanchiment d'argent, le tribun populiste continuerait à la tête de la diplomatie israélienne à se comporter comme un bateleur d'estrade.


Plus subtil que sa caricature

La réalité est sans doute plus complexe. Lieberman n'a jusqu'à présent pratiquement pas été désavoué par Benyamin Nétanyahou, qui lui aurait juste recommandé de réfléchir un peu avant de parler. Ehoud Barak mis à part, aucun membre de son gouvernement très à droite n'est en désaccord sur le fond avec le tonitruant ministre. Tous sont opposés à la création d'un État palestinien, aucun ne considère le droit au retour des réfugiés palestiniens comme une option, ni la Syrie comme un partenaire fiable, ni n'envisage de restituer le Golan.

Derrière sa faconde, Lieberman est aussi réputé être un personnage plus subtil que sa caricature. Lors de la visite la semaine dernière en Israël du général égyptien Omar Souleimane, Lieberman s'est montré plus accommodant, après l'affront qu'il avait commis l'an dernier en vouant au diable Hosni Moubarak. Tenue secrète jusqu'à la dernière minute, sa rencontre avec le puissant chef des services de renseignements, chargé de la plupart des dossiers délicats avec Israël, se serait déroulée dans un climat plutôt détendu. Lieberman a aussi déclaré qu'il n'existait pas de solution militaire au programme nucléaire iranien, appelant les États-Unis à durcir les sanctions à l'égard de Téhéran.

Lieberman présente aussi l'avantage de libérer Nétanyahou de la pression de sa coalition, et de s'abstenir de toutes déclarations fermes en matière de politique étrangère. Aussi dommageables soient-elles pour les relations extérieures d'Israël, les sorties de Lieberman n'ont jusqu'à présent pas eu beaucoup d'influence sur la politique du gouvernement. Le premier ministre israélien doit rencontrer Barack Obama le 18 mai prochain à Washington et lui présenter ses propositions.

Ehoud Barak, ministre de la Défense et seul personnage vraiment influent du cabinet, puisqu'il forme depuis un mois avec Nétanyahou un tandem surprenant, compte tenu des rivalités passées des deux hommes, a même laissé entendre mardi que le premier ministre pourrait se révéler plus souple vis-à-vis de la création d'un État palestinien.

Quel que soit son rôle réel, «méchant policier» ou «pompier pyromane», Lieberman n'est en tout cas pas le chef de la diplomatie.

mercredi, avril 29, 2009

LEPROCES
DESMEURTRIERS
DILANHALIMI
Source : ladepeche.fr en ligne le 29 avril



FOFANA RISQUE LA RECLUSION
A PERPETUITE


http://www.ladepeche.fr:80/article/2009/04/29/599476-Gang-des-barbares-Fofana-risque-la-reclusion-criminelle-a-perpetuite.html
LEPROCES
DESASSASSINS
DILANHALIMI
Source : 20minutes.fr en ligne le 29 avril



Fofana fanfaronne avant le silence du huis clos


Retour sur la première matinée d'audience...

Il est entré le premier dans le box des accusés de la cour d’assises de Paris, une cage en verre blindé héritée du procès Ferrara. A 10h40 ce mercredi matin, Youssouf Fofana, 28 ans, crâne rasé, collier de barbe et ample sweat d’un blanc immaculé, sourit. Il agite plusieurs fois le doigt vers le ciel et crie «Allah Akbar», Dieu est grand, nouvelle provocation pour montrer tout le bien qu’il pense de la justice des hommes.

Le public, où se mêlent témoins, jurés pas encore triés, proches et familles de la victime comme des accusés, ne bronche guère. Le cerveau du «gang des barbares», 26 ans, apprécie les bravades. Il a déjà usé une trentaine d’avocats et été condamné pour délit d’outrage à magistrat.La salle d’audience tressaillit un peu plus tard quand Fofana se lève en sursaut pour la présentation d’usage. «Mon nom est ‘'Africaine barbare armée révolte salafiste''. Je suis né le 13 février 2006 à Sainte-Geneviève-des-Bois.» Le jour, le lieu précis où Ilan Halimi, torturé et mourant, a été retrouvé après ses trois semaines de séquestration.

Un silence glacé enveloppe le tribunal, avant que la présidente Nadia Ajjan ne calme Fofana d’une répartie toute aussi froide: «Ces informations sont erronées, mais vous êtes libre de vous exprimez de la sorte». Assise au premier rang sur un banc sans dossier ajouté à la hâte, juste devant la mère de Fofana, Ruth Halimi ne détourne pas son regard, aimanté par les accusés.

Mais la mère d’Ilan, petite dame constamment entourée de ses filles et de son gendre, stoppe un instant le basculement régulier, d'avant en arrière, qui animait son corps depuis son entrée dans le tribunal.


«Le huis clos n’est que la suite d’une affaire qui a toujours été gérée dans le secret»

La suite du face-à-face se déroulera à huis clos. Deux des 27 accusés, dont Emma, l’appât, étaient mineurs au moment des faits et l’ordonnance de 1945 prévoit un public restreint dans un tel cas. Me Francis Spizner, l’avocat de la famille Halimi, tente bien de plaider pour l’ouverture des débats. L’avocate d’un des mineurs concernés, sans aller jusqu’à désavouer son jeune client, constate que le «huis clos n’est que la suite d’une affaire qui a toujours été gérée dans le secret. Je comprends la démarche».

Par le biais d’un de ses défenseurs, Fofana fanfaronne. Après avoir souhaité la publicité du procès tôt le matin, il se rétracte deux heures plus tard. L’avocat général Philippe Bilger conclut avec rudesse: «Si respecter la loi, c’est mettre en péril la justice, je me demande dans quelle époque on vit».

Peu après midi, une fois les jurés choisis (5 femmes et 4 hommes, qui ont tous plus de trente ans), la présidente Nadia Ajjan fait évacuer la salle. Dans le hall d’entrée du Palais de justice, une quinzaine de jeunes juifs, certains portant des kippas colorées, s’en prennent à des proches de Fofana. Avant de scander, à s’en rompre la voix et la sérénité des lieux, «Justice pour Ilan» devant les caméras. Celle-ci sera rendue derrière les lourdes et sourdes portes de la cour d’assises des mineurs. Le procès doit durer jusqu’en juillet.
LEPROCES
DESASSASSINS
DILANHALIMI
Source : lepost.fr en ligne le 29 avril



Procès du "gang des barbares":
les provocations de Youssouf Fofana


Par tian le 29/04/2009,

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126


Info d'un chroniqueur invité par Le Post.
L'opinion exprimée n'engage que son auteur.



Youssouf Fofana pour son premier jour de procès a joué la provocation.

En arrivant ce matin dans le box des accusés de la cour s’assises des mineurs de Paris, le cerveau présumé du gang des barbares a fait un signe à la salle où se trouvaient la famille et les proches de Ilan Halimi.Puis Youssouf Fofana a regardé le ciel en lançant « Allah vaincra ».

Puis au moment où la présidente du tribunal a vérifié son identité, Youssouf Fofana a déclarer s’appeler « Africaine armée barbare révolution salafiste».

Pour sa date de naissance, l’accusé a déclaré être né le 13 février 2006 à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne.C’est le jour et l’endroit où Ilian Halimi est mort.A l’extérieur du tribunal des groupes de jeunes scandaient « Ilan justice ! »



Le procès doit se dérouler à huis clos.
PROCES
DESASSASSINS
DILANHALIMI
Source : France24.com en ligne le 29 avril


À l'heure du procès Fofana,
le meurtre d'Ilan reste tabou à Bagneux


http://www.france24.com:80/fr/20090421-reporters-affaire-halimi-fofana-gang-barbares-bagneux
GRIPPEPORCINE
GRIPPEMEXICAINE?
Source : Romandie.com en ligne le 29 avril



La grippe porcine ne changera finalement pas
de nom en Israël


JERUSALEM


La grippe porcine, dont deux cas ont été confirmés en Israël, gardera finalement cette appellation dans le pays après des protestations mexicaines contre le terme "grippe du Mexique" proposé par un responsable pour éviter toute mention d'un animal considéré comme impur.
"Je préfère parler de grippe du Mexique, pour ne pas avoir à prononcer le mot +porc+", avait déclaré lundi le vice-ministre israélien de la Santé, l'utra-orthodoxe Yaakov Litzman, le porc étant considéré comme un animal impur par le judaïsme.

Cette proposition a suscité une protestation officielle de l'ambassadeur du Mexique en Israël, Frederico Salas, a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien.
Elle a également été critiquée par l'ambassadeur israélien à Mexico, a-t-il ajouté.
"L'ambassadeur (du Mexique) a déclaré qu'il s'était senti offensé lorsque le vice-ministre de la Santé l'a appelée grippe du Mexique", a-t-il déclaré. "Israël n'a pas l'intention de donner à la grippe de nouveau nom. Ce n'était rien de plus qu'un dérapage verbal", a-t-il ajouté.

La consommation de viande de porc est interdite dans le judaïsme et cet animal a une image négative dans la tradition juive, étant devenu le symbole de l'impureté.
La grippe porcine se traduit en hébreu par "la grippe des porcs".
Deux cas de grippe porcine ont été confirmés mardi en Israël, les premiers au Proche-Orient, chez deux hommes âgés de 26 et 49 ans, rentrés récemment du Mexique.
Par ailleurs, une fille de cinq ans, la nièce de l'un des deux hommes malades, a été placée en observation de crainte qu'elle ne soit elle aussi atteinte du virus.
La grippe porcine aurait fait plus de 150 morts au Mexique, foyer de l'épidémie, et s'est étendue sur le continent américain, en Europe, au Proche-Orient et dans le Pacifique.
LEPROCES
DESASSASSINS
DILANHALIMI
Source : europe1.fr en ligne le 28 avril



Les moments clés de l'enquête


De la découverte d'Ilan Halmi à l'agonie au procès qui s'ouvre mercredi, en passant par l'arrestation de Youssouf Fofana en Côte d'Ivoire, voici les dates clés de l'affaire.


13 février 2006. Ilan Halimi est retrouvé agonisant à Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). Il meurt pendant son transfert à l'hôpital.

14 février. "Un gang organisé" est à l'origine de l'enlèvement, déclare le procureur de Paris.

17 février. La photo de Youssouf Fofana, "cerveau des barbares", est diffusée.

19 février. Une manifestation à la mémoire d'Ilan est émaillée de violences à Paris. Le lendemain, le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) parle d'"agissements indignes visant à lyncher Noirs et Arabes".

20 février. Le juge d'instruction retient la circonstance aggravante de crime commis "en raison de l'appartenance à une religion".

23 février. Youssouf Fofana est arrêté à Abidjan et incarcéré.

26 février. Des dizaines de milliers de personnes manifestent en France. A Paris, personnalités de droite et de gauche sont réunies derrière une banderole "La France contre le racisme et l'antisémitisme".

4 mars. Fofana est extradé, mis en examen pour "assassinat".

5 avril. Premier interrogatoire de Fofana qui reconnaît "un rôle de meneur" mais conteste le caractère antisémite" de l'enlèvement.

17 octobre 2007. Fofana est condamné à un an d'emprisonnement pour outrages à magistrat, après avoir envoyé des courriers injurieux à deux juges.

18 février 2008. Fofana et ses complices présumés (deux d'entre eux mineurs au moment des faits) sont renvoyés devant la cour d'assises des mineurs.

29 avril 2009. Ouverture du procès de 27 personnes. L'audience, prévue sur dix semaines, doit se tenir à huis clos et s’achever le 10 juillet.
OBAMA
ACCUEILLE

SHIMONPERES
ALAMAISONBLANCHE
Source : lexpress.fr via l'AFP en ligne le 28 avril


Le président israélien rencontre Obama
la semaine prochaine à Washington


JERUSALEM



Le président israélien Shimon Peres va rencontrer la semaine prochaine à Washington le président américain Barack Obama, le premier contact de ce niveau entre les deux alliés depuis l'entrée en fonction de la nouvelle administration américaine, a annoncé mardi son bureau.


"Le président Peres partira ce week-end pour Washington afin de représenter Israël à la conférence de l'AIPAC (The American Israel Public Affairs Committee)", a indiqué son bureau dans un communiqué.
"Durant son séjour à Washington, il aura des entretiens avec le président Barack Obama", a-t-il ajouté sans avancer de date précise pour la rencontre.
M. Peres, prix Nobel de la paix, sera le premier dirigeant israélien à rencontrer M. Obama depuis l'entrée en fonction de la nouvelle administration américaine en janvier et depuis les élections générales en Israël en février qui ont porté au pouvoir le chef de la droite Benjamin Netanyahu.

Le président israélien, dont la fonction est principalement protocolaire, a coordonné cette rencontre avec M. Netanyahu et les deux dirigeants israéliens doivent se voir mercredi pour discuter des questions que M. Peres soulèvera avec M. Obama, a ajouté le bureau du président.
Selon des responsables israéliens, M. Netanyahu devrait se rendre autour du 18 mai à Washington pour rencontrer M. Obama.

Le processus de paix israélo-palestinien semble encore plus mal en point depuis l'investiture le 31 mars de M. Netanyahu, qui écarte l'option de deux Etats, israélien et palestinien, comme moyen de régler le conflit. Il se dit prêt à parler de paix avec les Palestiniens mais sur la base d'un plan privilégiant leur développement économique.
M. Obama a répété au contraire qu'une résolution du conflit passait par la création d'un Etat palestinien coexistant avec Israël.

Le 21 avril, la Maison Blanche a annoncé les visites prochaines, probablement avant début juin, de M. Netanyahu, du président palestinien Mahmoud Abbas et du président égyptien Hosni Moubarak.
Ces visites indiquent une nouvelle phase dans laquelle M. Obama va s'impliquer personnellement et fortement dans la résolution du conflit israélo-palestinien, un investissement important pour les pays arabes.

Lors de sa dernière mission au Proche-Orient à la mi-avril, l'émissaire américain George Mitchell, chargé par M. Obama de relancer le processus de paix, avait réaffirmé l'engagement des Etats-Unis en faveur d'une solution à deux Etats.

mardi, avril 28, 2009

100JOURS
DOBAMA
Source : lemonde.fr en ligne le 28 avril



VUS DE MOSCOU, JERUSALEM,
PEKIN, ET RIO


http://www.lemonde.fr:80/ameriques/panorama/2009/04/28/les-100-jours-d-obama-vus-de-moscou-jerusalem-pekin-et-rio_1185156_3222.html
LES100JOURS
DOBAMA
Source : tf1.fr en ligne le 28 avril



LE MEILLEUR BILAN DEPUIS ROOSEVELT

http://tf1.lci.fr/infos/monde/ameriques/0,,4395317,00-100-jours-d-obama-le-meilleur-bilan-depuis-roosevelt-.html
DESBONUS
POURLESPATRONS
MÊMEENISRAËL
Source : israelvalley en ligne le 28 avril


TROP GROS BONUS
POUR LE PATRON DE COMVERSE ?

Malgré les licenciements,
le PDG de Comverse reçoit un bonus
de 500 000 dollars.


Par M.F.


Le PDG de Comverse, André Dahan, a reçu vendredi dernier un bonus de 500.000 dollars pour l’exercice 2008.
Ce bonus s’ajoute à son salaire d’1 million de dollars et une subvention de 420.000 unités d’actions différées.
Chaque unité d’actions différées deviendra une action « traditionnelle » de Comverse après une période spécifiée.
Le Conseil d’Administration a approuvé le bonus de Dahan deux semaines après l’accord de verser des primes de 619000 dollars pour trois cadres.

Le salaire de Dahan restera inchangé en 2009. 80% de sa prime dépendront de la performance de Comverse en 2009 et 20% dépendront de la performance personnelle de Dahan.
Pour rappel, le 6 mars dernier, Comverse Technology a annoncé le licenciement de 400-500 employés. Ces licenciements toucheront les employés israéliens, même si le nombre de postes touchés en Israël n’a pas été encore déterminé.Ces derniers mois, entre 20 et 30 personnes ont déjà été licenciées en Israël. Sur ces dernières années, le bilan est encore plus négatif puisqu’il ne reste plus que 4500 employés sur les 5050 auparavant. La filiale israélienne représente l’implantation la plus forte, avec près de 2600 employés.—



M.F
LEROIABDALLAH
DEJORDANIEDEMANDE
AUXETATSUNISPLUS
DIMPLICATIONSURLEDOSSIER
DUPROCHEORIENT
Source : la revue de presse de l'Ambassade de France
d'Israël diffusée le 28 avril



Abdallah de Jordanie appelle les Etats-Unis
à intervenir


Le roi Abdallah de Jordanie a appelé hier le Président américain, Barack Obama, à jouer un rôle plus central dans le processus de paix israélo-palestinien ; il a ajouté que si aucune avancée significative n’a lieu au cours des dix-huit prochains mois, une nouvelle guerre risque de se déclencher au Proche-Orient.

Le Haaretz rapporte que lors de son apparition sur la chaîne américaine NBC, le souverain hachémite a affirmé que le conflit israélo-palestinien était le problème fondamental de la région et que sa résolution aidera les Etats-Unis à traiter le problème iranien et à combattre l’attrait exercé par des organisations radicales telles qu’al-Qaïda. « Si on laisse cela entre les mains des Israéliens et des Palestiniens, on n’arrivera à rien. Une avancée ne sera possible que sous le parapluie américain et avec un Président américain déterminé », a-t-il déclaré.

Hier, ajoute le Maariv, le ministre de la Défense, Ehud Barak, a réagi aux propos du ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, qui, dans une interview accordée à un journal autrichien, a déclaré ne pas considérer la Syrie comme un véritable partenaire pour la paix. Lors du conseil des ministres d’hier, M. Barak a déclaré : « Il est dans l’intérêt d’Israël de parvenir à un accord concernant ses relations avec la Syrie tout en protégeant ses intérêts vitaux, militaires et autres. Pour cela, des pourparlers seront nécessaires et la possibilité que de tels pourparlers aient lieu doit être prise en compte par Israël ».

Le ministre de la Défense a également évoqué la politique américaine face à l’Iran : « Israël n’est pas en position de pouvoir décider pour les Etats-Unis s’ils doivent ou non dialoguer avec l’Iran, mais Israël estime qu’il faut limiter ce dialogue dans le temps, l’accompagner de sanctions et être prêt à durcir ces sanctions de manière draconienne afin de mettre un terme au programme. Néanmoins, nous disons et répétons : Nous n’excluons aucun option et conseillons aux autres de faire de même ».

Le Yediot Aharonot rapporte par ailleurs que la Turquie et la Syrie doivent entamer aujourd’hui, pour la première fois, un exercice militaire commun de trois jours auquel participeront les forces terrestres des deux pays. Le ministre de la Défense, Ehud Barak, a déclaré hier que le déroulement de cet exercice préoccupe beaucoup Israël tout en soulignant que la Turquie est une alliée militaire d’Israël.
OBAMA
LESPERANCE
DELEUROPE
source : Ouest-France.fr en ligne le 28 avril



Obama et les espoirs des Européens


Quel bilan tirer des cent premiers jours de Barack Obama à la Maison-Blanche sur le plan des relations de l'Amérique avec l'Europe ? On entend souvent dire qu'avec lui les convergences de vue entre les États-Unis et le Vieux continent seraient devenues naturelles et marqueraient une grande différence avec la présidence Bush.


La réalité n'est pas si simple.

D'abord, tous les Européens ne font pas le même constat sur Obama. En Europe de l'Ouest, sa popularité est à la hauteur des énormes attentes de changements à Washington.

Le nouveau Président américain est vu comme le leader qui accepte enfin de parler de régulation de l'économie mondiale.En diplomatie, sa popularité vient du fait qu'il est perçu comme voulant réconcilier l'Occident avec le reste du monde par le dialogue. Mais cette « obamania » ouest-européenne n'est pas forcément partagée avec la même intensité par les Polonais, les Tchèques ou les Baltes.

Malgré la crise qui les frappe de plein fouet, le mot régulation réveille, chez ces derniers, les soupçons d'économie planifiée. De même se méfient-ils d'un Obama qui, en prônant le dialogue avec la Russie, cautionnerait un nouveau « syndrome munichois ». D'une certaine manière, la politique sécuritaire de Bush rassurait les Centre-Européens, alors que la nouvelle politique étrangère d'Obama les plonge dans l'incertitude.


Une nouvelle relation transatlantique

Ils ont sans doute tort, tout comme les Européens de l'Ouest se trompent en attendant trop de changements d'Obama. En soutenant l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, il a montré qu'il n'avait parfois pas d'autre choix que de s'inscrire dans cinquante ans de politique étrangère américaine.En Afghanistan, sa priorité n'est pas de retirer les troupes, mais bien de gagner la guerre avec l'aide du contribuable américain et d'alliés européens pourtant hésitants. Il n'a échappé à personne que le bataillon de gendarmes français envoyé à Kaboul fut une réponse minimale aux attentes de Washington. Quant au dialogue qu'Obama préconise avec l'Iran, à propos de son programme nucléaire, pourra-t-il le poursuivre longtemps si les mollahs se montrent ambigus, comme souvent dans le passé ?

La nouvelle relation transatlantique entre Europe et États-Unis est donc loin d'être acquise. Raison de plus pour ne pas oublier que chacun des partenaires partage un héritage commun indissociable : celui d'être des démocraties dans un monde loin de ne compter que des démocrates. Cela explique certainement qu'une majorité des Français aient considéré légitime la décision de Nicolas Sarkozy d'une réintégration complète de la France dans les structures militaires de l'Alliance atlantique.(*) Directeur du Ceri, Sciences Po Paris.



Christian Lequesne (*)
LEPROCES
DESASSASSINS
DILANHALIMI
Source : le site bondyblog en ligne le 28 avril


Le procès de toutes les craintes

par Antoine Menusier


Vingt-sept accusés, Youssouf Fofana en tête, comparaissent à partir de demain devant la cour d’assises des mineurs de Paris pour l’assassinat du jeune juif Ilan Halimi. Itv en + du rabbin Michel Serfaty.

C’était au début de 2006. A peine sortie des émeutes de banlieues, la France plongeait dans la contestation radicale d’un projet de loi censé favoriser l’emploi des jeunes, le CPE. Le 20 janvier, Ilan Halimi, juif employé par une agence de téléphonie portable à Paris, était enlevé par le « gang des barbares », avec, à sa tête, Youssouf Fofana. Les ravisseurs exigeaient une rançon de 450 000 euros à ses proches. Détenu pendant plusieurs semaines dans une cave de la cité Pierre-Plate, à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine, il était retrouvé le 13 février, agonisant près d’une voie ferrée. Il avait 23 ans. Son corps portait des traces de tortures. Un crime atroce, un crime sans nom.

Sans nom ? C’est tout l’enjeu du procès fleuve – deux mois et demi d’audience – qui s’ouvre mercredi devant la cour d’assises des mineurs de Paris. Outre la culpabilité ou le degré de culpabilité des protagonistes présumés de cet assassinat, les jurés devront se déterminer sur sa qualification : antisémite, comme le retient l’accusation, ou pas ? Pour les parties civiles, dont la famille du disparu, représentée par une gloire du barreau, Me Francis Szpiner, le caractère antisémite du meurtre ne souffre aucun doute. La mère d’Ilan Halimi souhaite à ce propos un procès public aux « vertus pédagogiques », mais il pourrait se tenir à huis-clos en raison de la présence de deux accusés qui étaient mineurs au moment des faits.

Assassinat antisémite, parce que, selon l’accusation et d’après les déclarations de plusieurs complices de Youssouf Fofana, Ilan Halimi aurait été enlevé en tant que juif : « Les juifs sont solidaires entre eux et ils paient », aurait dit le chef au reste de la bande. La défense fera sans doute valoir que dans d’autres tentatives d’enlèvement imputées au « gang », les personnes visées n’étaient pas juives mais simplement supposées riches.

La déposition d’un des geôliers d’Ilan Halimi, enregistrée par la Brigade criminelle de Paris le 18 février 2006, donne un aperçu du calvaire enduré par la victime : « On m’a demandé un cutter pour prendre une photo d’Ilan [à envoyer à sa famille]. (…) Il était enroulé dans deux couettes blanches sans housse. Son visage était toujours scotché à l’exception d’une partie en dessous du nez et des oreilles qui était visible. (…) Sans prévenir Ilan pour qu’il ne stresse pas, je lui ai mis un coup de cutter sur cinq ou six centimètres sur la joue gauche. Malgré le sparadrap, cela a saigné vite dans sa barbe qui n’avait pas été rasée. Ilan a eu un mouvement de recul mais n’a pas crié. »

Les récits d’horreur se succéderont à la barre. Seront-ils porteurs, comme le voudrait la mère d’Ilan Halimi, de vertus pédagogiques pour chacun de ceux qui les entendront, au tribunal ou rapportés par les médias ? Rien n’est moins sûr. Ce procès est aussi, qu’on le veuille ou non, un procès politique qui charrie des passions. Alors que la guerre faisait rage à Gaza au début de l’année, un jeune Français d’origine maghrébine confiait : « J’appréhende le procès Halimi. Je n’en peux déjà plus. Ils [les juifs] vont en faire tout un plat, alors que d’autres crimes horribles ont lieu dont on ne parle pas. Vous verrez, ils vont une fois de plus passer à la télé un documentaire sur la Shoah pour bien nous mettre dans l’ambiance. »

Mercredi dernier, France 2 diffusait « Einsatzgrüppen », un documentaire remarquable sur la Shoah par balles...
La remarque de ce jeune homme illustre l’état de tension et d’incompréhension entre les « communautés » juive et arabo-musulmane de France. Certains, chez les seconds, verront dans le procès des assassins présumés d’Ilan Halimi une instrumentalisation de la douleur visant à occulter celles des Gazaouis bombardés par les Israéliens.

Il est difficile, dans ce contexte, d’œuvrer au « dialogue ». Jean-Claude Tchicaya, de Bagneux, s’y emploie dans le cadre de l’APCEJ (Association pour la promotion de la citoyenneté, des enfants et des jeunes). Il intervient dans les établissements scolaires de Seine-Saint-Denis « sur les questions de racisme, d’antisémitisme et d’islamophobie ». L’enjeu de sa mission : parler de toutes les mémoires pour éviter la « concurrence mémorielle ». Il organise également des voyages éducatifs à Auschwitz, sur l’île de Gorée et en Martinique.

Son engagement ne date pas d’aujourd’hui. En 1994, à Bagneux, il avait monté une pièce de théâtre intitulée « A la rencontre de notre histoire ». « Nous étions 87 sur scène. Le spectacle évoquait l’Afrique avant l’esclavage, puis l’esclavage, la Shoah, Israël, la Palestine, nous chantions en hébreu, en arabe, en créole », raconte-t-il. Cette bonne volonté affichée n’a pas suffi à empêcher des drames, ni la recrudescence des préjugés antisémites. Elle a peut-être contribué à accroître, même, la concurrence victimaire, alors qu'en principe, elle est porteuse du contraire.

Lorsqu’il était animateur de jeunesse, Jean-Claude Tchicaya a côtoyé une partie de ceux qui comparaîtront dès demain sur les bancs de la cour d’assises des mineurs de Paris. « Je connais des familles des accusés. Je peux vous dire, car il est important de ne pas simplifier les choses, que certaines d’entre elles combattaient le racisme, qu’elles faisaient tout sauf inciter leurs enfants à quelque haine que ce soit. Bagneux est traumatisé par ce qui est arrivé à Ilan Halimi. J’espère que les premières paroles des accusés seront pour demander pardon
à sa famille. »


Antoine Menusier
AHMANINEJAD
ESTILANTISEMITE?
Source : blogs.lexpress.fr en ligne le 27 avril


DEBATTONS


Pourquoi cette unanimité à traiter
d'antisémite Mahmoud Ahmadinejab ?


Renaud Revel


Comme chaque lundi, Philippe Gavi revient sur un fait d'actualité de son choix.
J’ai, comme vous tous, suivi la troisième conférence de l’ONU sur le racisme qui s’est tenu à Genève. Avec en point d’orgue, le discours de Mahmoud Ahmadinejad , président de la République islamique d’Iran,.

Je suis atterré. Notre presse unanime a qualifié d’antisémite le discours de la bête noire des occidentaux. “ Un antisémite à l’ONU ”, titrait Libération. Qu’a t-il dit d’antisémite ? A lire les comptes rendus, rien. A savoir d’ailleurs s’il a dit ce qu’il a dit, car de toute évidence se pose un gros problème de traduction; ce qui est regrettable, car les mots pèsent lourd, ils sont même mortels...

Dans Libé Mahmoud Ahmadinejad a dit ceci : “ Après la Seconde Guerre Mondiale, sous prétexte de la souffrance des juifs et de l’Holocauste, un peuple a été chassé et des migrants venus d’autres lieux du monde se sont installés en Palestine ” ? Dans Le Monde, il a dit cela : “ Sous prétexte des souffrances des juifs et de la question ambiguë et douteuse de l’Holocauste, ils (les alliés) ont eu recours à l’agression militaire pour priver de terres une nation entière ”.

Les adjectifs « ambiguë » et « douteuse » traduisent-ils correctement ce qu’il a dit ? Aucune garantie. Quoiqu’il en soit, le présumé coupable ne s’en est jamais pris aux juifs. Il s’en est pris, violemment, à Israël et aux grandes puissances amies d’Israël. Qu’y a-t-il d’antisémite à voir en Israël un “ état raciste ”, pratiquant “ l’apartheid ” vis à vis des Palestiniens, à condamner “ un sionisme mondial qui personnifie le racisme ”, à contester l’existence même de l’Etat juif. ?

Dès la première attaque contre « l’état raciste d’Israël », les représentants de l’Union Européenne, celui de la France en tête, ont quitté la salle. L’Europe qui nous représente a donc pris parti pour le camp israélien ; ce n’est pas ainsi que j’aurais aimé qu’elle parle pour moi. Elle a avalisé le discours propagandiste de guerre selon lequel antisionisme égale antisémitisme, au prétexte que le camp adverse tient un discours inverse : sionisme égale racisme. Qu’un antisioniste puisse être antisémite, et un sioniste raciste, ça ne fait pas de doute. C’est de cela dont il aurait dû être discuté à cette conférence contre le racisme..

Nos médias sont libres, les titres stigmatisant le chef d’Etat iranien ne leur ont pas été soufflés par un lobby pro israélien. Les mêmes journaux n’ont d’ailleurs pas hésité à rapporter les monstruosités commises par Tsahal à Gaza. Au point que voilà peu, un annonceur a retiré sa pub au Monde, accusé de faire de la propagande pro palestinienne.

A-t-on là un cas de ce que Jean François Kahn appelle la pensée unique ? Le lecteur, focalisé sur Israël, ne sait toujours pas ce que précisément Mahmoud Ahmadinejad a dit sur le racisme. Si ce n’est qu’il a invoqué “ les prophètes du monothéisme, de la fraternité, de l’amour et de la dignité humaine ”, pour soutenir que le combat contre le racisme passait par un retour aux valeurs morales et spirituelles et à la dévotion de Dieu. Ca fait de Mahmoud Ahmadinejab un dangereux illuminé, mais pas un antisémite. Il se dit aussi défenseur des droits de l’homme ; là encore sa vision n’est pas la notre.

Le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), qui réunit 57 pays musulmans, a récemment voté une résolution autorisant les pays musulmans à censurer les médias pour délit de “ diffamation religieuse ”. Le document final de Durban II, après une âpre négociation, n’a pas retenu ce concept, préférant celui d’“ incitation à la haine religieuse ”, ce qui, dans la pratique, revient à peu prés au même. Le bafouement total en Iran des droits de l’homme, tels que nous les aimons, montre la perversité du discours islamique. Ca fait de Mahmoud Ahmadinejab un dangereux antidémocrate, mais toujours pas un antisémite.



Philippe Gavi

lundi, avril 27, 2009

PASDEGRIPPE
PORCINEENISRAËL
MAIS...
Source : le nouvelobs.com en ligne le 27 avril


La grippe porcine pas casher en Israël


2 réactions


Ce sera finalement le terme de "grippe mexicaine" qui désignera la maladie, le porc étant considéré comme un animal impur dans le judaïsme.



En Israël on ne parlera pas de grippe porcine mais de "grippe du Mexique" a annoncé lundi 27 avril le vice-ministre israélien de la Santé, l'utra-orthodoxe Yaakov Litzman, en raison du caractère impur de l'animal conféré par le judaïsme. Le vice-ministre ne préfère pas prononcer le mot porc. La grippe porcine se traduit en hébreu par "la grippe des porcs".
"Les services sont prêts à toute éventualité"Yaakov Litzman, du parti "Judaïsme pour la Torah", a par ailleurs tenu à rassurer le public, affirmant qu'aucune propagation de la maladie en Israël n'était à craindre dans l'immédiat et ajoutant que "les services se tiennent prêts à toute éventualité".

Un homme de 40 ans, revenu récemment du Mexique et présentant des symptômes de grippe a été hospitalisé lundi et mis en quarantaine à l'hôpital Meïr de Kfar Saba, dans le centre du pays. Un autre homme de 26 ans avec des symptômes identiques après son retour du Mexique a été hospitalisé dimanche dans un autre établissement.La consommation de viande de porc est interdite dans le judaïsme et cet animal a une image négative dans la tradition juive, car symbole de l'impureté.
LESABSENTS
DEDURBAN2


LES PERDANTS DE DURBAN2

http://www.lesquotidiennes.com:80/politique/les-perdants-de-durban-ii-les-homosexuels-les-femmes-et-plusieurs-minorités.html
FRANCE/ISRAËL
ECONOMIE
Source : israelvalley.com en ligne le 27 avril



LES PME FRANCAISES DEVRAIENT
PLUS TRAVAILLER EN ISRAËL
ET SE MEFIER DES FAUSSES IDEES


Par
Gilles Mangin


Les chiffres et les considérations pragmatiques sur le niveau de technologie atteint par Israël dans tous les domaines et en particulier « High-tech » (Biotechnologies, Nanotechnologies, Aéronautique et spatial, Télécommunication, la nouvelle Silicon Valley…) ne semblent pas suffisants pour convaincre les entrepreneurs français

Les PME françaises ont du mal à s’exporter… Ce n’est pas un fait nouveau, en effet il est toujours difficile pour le patron d’une PME de trouver le temps de s’informer, d’analyser, de veiller puis de prendre le risque d’investir dans une action de « business développement » dont la durée ne correspond souvent pas aux constantes de temps de l’économie de son entreprise. Ces patrons sont alors contraints d’attendre des opportunités ou de s’adosser à des grands groupes. Si en plus on parle d’Israël, on est souvent pris pour un farfelus !

Et pourtant, le tissu industriel israélien correspond parfaitement à ces PME en terme d’échelle, les économies française et israélienne sont tout à fait comparables à un facteur 10 près (en Israël une entreprise de 50 personnes est déjà une PMI). De plus, ce tissu industriel à forte croissance qui couvre tous les secteurs d’activité est particulièrement ouvert aux échanges internationaux, conscient des enjeux de la globalisation. Pour plus de précisions, la lecture du rapport « Israel 2028: Vision and Strategy For Economy and Society in a Global World » disponible à l’adresse http://www.usistf.org/download/Book_2028_eng.pdf donne une bonne approche de la problématique socio-économique israélienne et des axes de progrès envisagés.

Cependant les chiffres et les considérations pragmatiques sur le niveau de technologie atteint par Israël dans tous les domaines et en particulier « High-tech » (Biotechnologies, Nanotechnologies, Aéronautique et spatial, Télécommunication, la nouvelle Silicon Valley…) ne semblent pas suffisants pour convaincre les entrepreneurs français, aussi peut être faut il parler de ce qui est parfois ancré dans le subconscient collectif, ces petites phases que l’on reçoit quand on est consultant :
1. « C’est un pays en guerre, l’endroit est dangereux et l’économie instable »Les chiffres de l’économie et du tourisme devraient parler d’eux même mais il est en effet difficile d’aller à l’encontre de la médiatisation qui est faite. Même le Quai d’Orsay préconise la vigilance : « région dont la visite est possible mais nécessite une vigilance particulière », et déconseille les lieux publics et transports en commun. Seule une visite en Israël peut ramener à la réalité.

2. « Si on est pas juif, c’est pas la peine d’y penser »C’est faux. L’appartenance à la communauté juive permettra uniquement une facilité d’accès au réseau professionnel. Mais ce réseau est ouvert, et passé ce cap tout le monde sera à la même enseigne. Il faut bannir l’idée d’une condescendance communautaire, lorsqu’il est question d’affaires il n’y a plus de religion ou d’amis. Les israéliens font généralement preuve d’une dualité impressionnante dans leur relationnel suivant que l’instant soit privé ou professionnel. Enfin les codes culturels dont il faudra tenir compte lors d’une discussion ou d’une négociation sont plus liés à la société israélienne qu’à l’identité religieuse.

3. « Tout ce qui intéresse les israéliens c’est de me piquer ma techno »C’est vrai. Tout comme dans n’importe quel pays industrialisé, les innovations suscitent des convoitises. Les israéliens n’échappent pas à la règle et usent des moyens traditionnels pour essayer de s’approprier des technologies nouvelles. Il suffit pour s’en prémunir d’appliquer les règles de bon sens comme n’importe où ailleurs.

4. « Ce n’est pas un marché » Certes le marché domestique est réduit, c’est pour répondre à cette contrainte que l’économie israélienne s’est tournée vers la haute technologie et l’exportation de son savoir faire. La « globalisation » de l’économie est une évidence pour les entreprises israéliennes qui, pour ce fait, ont besoin de partenaires étrangers qui ne sont pas si faciles à trouver. C’est dans ces partenariats que se trouve le plus grand potentiel d’affaires pour les PME françaises.

5. « ils ont déjà tout »Il est vrai qu’Israël n’est pas un pays du tiers monde et que les besoins domestiques sont largement couverts par l’industrie traditionnelle locale. Cependant cette industrie traditionnelle souffre d’avoir été délaissée au profit de la « High Tech ». Elle est exposée aux productions des pays émergeant, montre un faible taux de productivité et est à l’origine d’un risque de bipolarisation de la société (riches/pauvres). C’est un des axes de progrès décrit dans le rapport cité ci-avant.

En conclusion, le mot clef pour les PME françaises en Israël reste le « partenariat ». Ce partenariat peut s’envisager sous toutes ses formes, Co-développement de technologie, accord de commercialisation, joint venture,… Même pour ce qui concerne l’achat et le transfert de technologie, il sera préférable de privilégier le partenariat. Les israéliens de culture orale et demeurant plus orientés « métiers » que « process » s’appuient beaucoup sur le « savoir faire » et tout n’est pas écrit. Le potentiel est présent et attend les ambitieux. De nombreuses aides sont à la portée et à la disposition des PME ; Organismes publics ou privés tels que la CCIF, UBI France, MATIMOP… qui permettrons de lever le voile, puis les consultants indépendants qui assureront non seulement le « défrichage » des informations (étude de marché, veille technologique, prise de contact) mais aussi l’accompagnement culturel nécessaire
JUDAÏSME
Source : www.republicain-lorrain.fr
en ligne le 27 avril



Gilles Bernheim :
«le judaïsme se transmet par la vie de famille»


Pour le Grand rabbin de France, si aujourd’hui les synagogues apparaissent très vides, c'est parce que de très nombreux oratoires se sont multipliés dans les villes moyennes.
Joël Mergui, président du consistoire central de France et Gilles Bernheim, Grand rabbin de France, étaient hier à Thionville à l’occasion de la Journée de la déportation. Tout un symbole.


De passage à Thionville pour la Journée de la déportation, le Grand rabbin de France a inauguré la place Henri-Levy. Gilles Bernheim a également tenu une conférence autour du thème de la famille qu'il replace au coeur du débat sur la tradition rabbinique.


Aujourd’hui, Journée de la déportation vous pouviez vous rendre dans une des 36 000 communes de France, pourquoi Thionville ?

Gilles BERNHEIM :
«Nancy, Metz, Strasbourg ont une place ou une rue située devant la synagogue qui porte le nom d’un déporté. Aujourd’hui, c’est un acte de justice d’inaugurer une place au nom du rabbin Henri Levy qui a officié pendant dix-huit ans à Thionville et qui a été déporté à Auschwitz. Cela imposait le déplacement.»


Pourquoi avoir choisi le thème de la famille pour votre conférence ?
«Le judaïsme se transmet par la vie de famille. Et les familles juives comme toutes les familles de France rencontrent aujourd’hui toutes formes de bouleversements. La famille dans tous ses états, comme l’indique le titre d’un livre. Il est important de les observer, exprimer ce que la tradition rabbinique peut apporter comme réponses. Il s’agit de réfléchir de la naissance à la mort, en abordant les sujets tels que la procréation médicalement assistée, la famille monoparentale, la famille recomposée, l’accompagnement en fin de vie, les demandes de suicides assistés qui concernent tout le monde. Les familles juives ne sont pas imperméables à ces changements.»


Les synagogues comme les autres lieux de culte de France
se désertifient. Qu’en pensez-vous ?
«Le système se recompose différemment. Les synagogues ne se vident pas. Avant, les synagogues étaient très grandes. Aujourd’hui, elles apparaissent très vides car de nombreux oratoires se sont multipliés dans les villes moyennes. Les gens se retrouvent en fonction de leur vie, de leur culture, de leurs communautés. On ne va pas vers une récession, seulement les gens se répartissent dans des synagogues plus petites.»


Vous avez été officiellement investi dans vos fonctions
en janvier 2009, on dit de vous que vous êtes
un homme d’ouverture…
«La plupart des gens se définissent comme des hommes d’ouverture. La grandeur d’une religion ne réside pas dans son pouvoir de contrainte et surtout pas de coercition, la grandeur d’une religion réside dans sa capacité à donner à penser à ceux qui ne croient pas en cette religion. Le judaïsme vis-à-vis des autres croyances et les autres croyances envers le judaïsme. La réciprocité est évidente.»



Propos recueillis par RIMLINGER-PIGNON.
FAIT
DIVERS
ENISRAËL
Source : la newsletter de Guysen International News
diffsuée le 27 avril


Des inconnus ont lancé dimanche soir une grenade incapacitante dans la maison d'un membre du conseil municipal d'Ashdod. Aucun blessé n'a été signalé. La semaine passée, une grenade du même type avait déjà été jetée dans la maison du maire de la ville. La police a ouvert une enquête.

dimanche, avril 26, 2009

LIEBERMAN
NARGUE
LESUSA
Source : letemps.ch en ligne le 26 avril


Lieberman provoque à nouveau Washington
Serge Dumont



L’ultranationaliste chef de la diplomatie israélienne envisage d’annexer des terres palestiniennes pour créer une implantation géante près de JérusalemLe ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a confirmé dimanche que son pays envisage d’annexer 1200 hectares de terres palestiniennes de Cisjordanie. Celles-ci sont situées entre les colonies de Maalé Adoumim (banlieue de Jérusalem) et de Keidar.

Cette annexion créerait une implantation géante, l’Etat hébreu achevant l’encerclement des quartiers arabes de Jérusalem. Il couperait également la Cisjordanie en deux et allongerait le tracé du mur de séparation empêchant la création d’un Etat palestinien viable.
DRÔLEDECONCOURS
AUTECHNION
DEHAÏFA
Source : israelvalley.com en ligne le 26 avril



Le Technion a accueilli cette semaine
le concours scientifique
d’objets volants TechnoRosh.



Mercredi dernier les bouteilles ont volé dans le ciel de Haïfa. L’Institut Israélien de Technologies, le Technion, accueillait le concours annuel TechnoRosh.
Ce concours passionne les étudiants scientifiques qui doivent défier les lois de la physique en propulsant en l’air une bouteille de soda d’1,5 litre.

Chaque année, le concours présente un nouveau problème technologique à résoudre. Les résultats sont jugés par un groupe de scientifiques et d’ingénieurs. Cette année, les candidats devaient placer un objet sur le bouchon. Le gagnant était celui dont la bouteille restait le plus longtemps dans les airs avec la charge utile la plus lourde et possédant des caractéristiques esthétiques et visuelles uniques.


Sébastien Fortin
AHMADINEJAD
TENTEDECORRIGER
SONIMAGE
Source : rtlinfos.be en ligne le 26 avril à 19h 20
sur Diasporablog à 20h 04




Ahmadinejad opère une légère inflexion
sur la reconnaissance d'Israël


Le président ultra conservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad a opéré une légère inflexion dans son discours contre Israël dimanche en affirmant qu'il n'empêcherait pas les Palestiniens de reconnaître l'Etat juif dans le cadre d'une solution à "deux Etats".


Le président ultra conservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad a opéré une légère inflexion dans son discours contre Israël dimanche en affirmant qu'il n'empêcherait pas les Palestiniens de reconnaître l'Etat juif dans le cadre d'une solution à "deux Etats". "Quelle que soit la décision qu'ils prennent, c'est d'accord avec nous, nous n'allons pas l'empêcher, quelle que soit la décision qu'ils prennent, nous la soutiendrons", a-t-il expliqué dans un entretien avec la chaîne américaine ABC, sous-entendant que, si les Palestiniens reconnaissaient Israël, Téhéran se plierait à leur décision. "Pour nous, il s'agit d'un droit pour le peuple palestinien et nous espérons que les autres pays le pensent aussi", a-t-il ajouté, sans préciser ce qu'il entendait par "peuple palestinien". Mais, tout en laissant entendre que c'était aux Palestiniens de décider du sort d'Israël, le président iranien, qui a dit plusieurs fois qu'il souhaitait voir l'Etat juif "rayé la carte", est resté fidèle à son discours. (GFR)
LAVISITE
DUPAPEENISRAËL

SOUSHAUTESECURITE
Source : lefigaro.fr via l'AFP en ligne le 26 avril



Israël refuse à Benoît XVI la "papamobile"


Le Shin Beth, le service de sécurité intérieure israélien, s'oppose à ce que le pape Benoît XVI utilise la papamobile lors de sa visite à Nazareth en mai prochain, selon un document présenté dimanche au gouvernement.Selon ce document a obtenu une copie, le Shin Beth "s'oppose totalement à que le pape se déplace à l'aide de la papamobile à Nazareth", de crainte pour sa sécurité."La visite du pape est une opération importante et très sensible", a expliqué un responsable des services de sécurité."

Tous les endroits que le pape doit visiter ont été coordonnés entre le Vatican et les autorités de sécurité israéliens, ainsi que les endroits où il va utiliser la papamobile. Certains lieux sont plus sensibles que d'autres", a-t-il ajouté sous couvert de l'anonymat.Il a précisé que nombre de magasins et boutiques devront être fermés en raison de leur proximité avec le chemin que le pape doit emprunter à Nazareth.Benoît XVI se rendra du 8 au 11 mai en Jordanie et du 11 au 15 mai en Israël pour son premier voyage en Terre sainte. Il doit célébrer le 14 mai une messe à Nazareth avant de visiter la grotte de l'Annonciation.
OBAMA,
100JOURS
PLUSTARD
Source : le nouvelobs.com via l'Associated Press
en ligne le 26 avril



Obama: 100 jours de rupture tous azimuts



Fidèle à son slogan de campagne, Barack Obama s'est attelé au changement dès son arrivée à la Maison Blanche, il y aura 100 jours mercredi. De l'économie aux guerres en Irak et en Afghanistan en passant par la place des Etats-Unis dans le monde, le nouveau président a ouvert tous les dossiers, avec une détermination qui redonne l'espoir à certains Américains mais en laisse d'autres réticents.

En attendant, pour la première fois depuis la capture de l'ancien président irakien Saddam Hussein en janvier 2004, une majorité d'Américains (48% contre 44%) pensent que leur pays a retrouvé la bonne voie, selon un sondage de l'institut GfK pour l'Associated Press. Et 64% de ses concitoyens (seulement 24% des républicains) approuvent l'action de Barack Obama.

L'opposition républicaine a de son côté mal pris le désir du chef de l'Etat de gouverner avec les deux camps et estime que sa politique d'ouverture a affaibli la position des Etats-Unis sur la scène internationale, après huit ans d'un George W. Bush dominateur. La gauche trouve M. Obama encore timoré sur le social et les tenants de l'orthodoxie budgétaire s'effraient pour leur part du déficit galopant.

Dans la tourmente économique, le fait historique que Barack Obama soit le premier président noir des Etats-Unis est presque oublié. Pour l'historien des présidences américaines Andrew Polsky, enseignant au Hunter College de New York, "on peut difficilement trouver un autre président qui, face à de tels défis, ait agi avec autant d'intelligence et de détermination". "Bien sûr, est-ce que cela va marcher, c'est une autre question, et il est trop tôt pour y répondre", nuance-t-il.

Force est de constater que Barack Obama a réellement engagé la rupture, à la fois par conviction et poussé par les circonstances.
Il y a ce plan de relance économique colossal qui lui permettra d'investir des milliards de dollars dans ses priorités comme la sécurité sociale et les énergies renouvelables; une loi étendant la couverture de santé à quatre millions d'enfants supplémentaires; une autre loi facilitant les poursuites contre les discriminations au travail; l'assouplissement des conditions de la recherche sur les cellules souches par rapport à l'époque Bush; la divulgations des techniques d'interrogatoire des terroristes présumés; l'envoi prévu du 21.000 soldats supplémentaires en Afghanistan; ou le limogeage orchestré par la Maison Blanche du PDG du constructeur automobile au bord de la faillite General Motors.

D'autres signes du changement sont plus discrets: Barack Obama est le premier président à avoir accueilli à la Maison Blanche le dîner traditionnel marquant la Pâque juive; des billets ont été spécifiquement réservés aux parents gays et lesbiens pour participer à la chasse aux oeufs de Pâques dans la résidence présidentielle; M. Obama est le premier président en exercice à avoir participé à l'émission "Tonight" sur NBC; son allocution radiophonique hebdomadaire est diffusée sur le site YouTube.

Autant de nouveautés qui n'ont pas empêché quelques ratés: Barack Obama a dû s'y reprendre à trois fois pour nommer son ministre du Commerce, deux fois pour la Santé, et a présenté des excuses après avoir déclaré que ses talents de joueur de bowling le cantonneraient aux Jeux paralympiques...

Mais dans le contexte de crise mondiale, l'économie sert de baromètre à l'action présidentielle. Face à la crise qui a vu 598.000 emplois détruits en janvier, 651.000 en février et 663.000 en mars, il a misé sur la dépense, injectant des milliards de dollars dans l'économie avant de proposer un budget qui devrait se traduire par des déficits de 9.300 milliards de dollars (7.022 milliards d'euros) d'ici 2019.

Le chef de file des républicains à la Chambre des représentants, John Boehner, a dénoncé cette "fièvre de dépenses jamais vue dans notre pays", tandis qu'environ la moitié des Américains se déclaraient "très inquiets" de voir grimper la dette qui pèserait sur les générations suivantes, selon le sondage GfK pour l'AP. A la mi-avril heureusement, le Dow Jones avait repris des couleurs et Barack Obama disait voir des "lueurs d'espoir".

S'il a consacré beaucoup d'énergie à l'économie, le président en a aussi gardé pour redorer le blason des Etats-Unis à l'étranger. "Les Américains ne sont pas vos ennemis", a-t-il lancé sur une chaîne arabophone, tandis qu'en Europe et en Amérique latine il martelait sa volonté d'établir une relation d'égal à égal, tendant la main à Cuba ou au président vénézuélien Hugo Chavez, bête noire de l'administration Bush. Les républicains n'ont pas manqué d'y voir un signe de faiblesse, mais si M. Obama reconnaît qu'il "s'est planté" sur le choix initial de son secrétaire de la Santé, "là, je pense que j'ai raison", dit-il au sujet d'Hugo Chavez.

Barack Obama, qui a hérité de deux guerres et d'une économie en crise, évoque souvent l'enjeu des décisions pour l'avenir des Etats-Unis, mais parle rarement des implications pour lui. "Je devrais rendre des comptes", a-t-il toutefois déclaré quelques semaines après ses débuts à la Maison Blanche. Et d'ajouter: "Vous savez, j'ai quatre ans (...) Si je n'ai pas fait tout ça d'ici trois ans, cela risque d'être une mission d'un seul mandat".
PASDATTAQUES
DISRAËL
CONTRELIRAN
Source : guysen international news en ligne le 26 avril



Israël n’attaquera pas l’Iran même si les sanctions internationales contre Téhéran échouent à convaincre le président Mahmoud Ahmadinedjad d’abandonner ses ambitions nucléaires a affirmé le ministre des Affaires étrangères israélien.

Il répondait à une question du journal australien ‘Kleine Zeitung’ posée au cours d’une interview.
« Nous ne parlons d’attaque militaire. Israël ne peut pas résoudre militairement tous les problèmes du monde », a-t-il affirmé.

« Je pense que les Etats-Unis, en tant que plus grande puissance du monde, ont la responsabilité de résoudre la question iranienne », a-t-il ajouté.
« Le meilleur moyen d’arrêter le programme nucléaire iranien est de multiplier les sanctions et leur sévérité », a-t-il dit.

« Les résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU sont insuffisantes. Ce n’est pas acceptable d’un chef d’Etat, un membre de l’ONU appelle à la destruction de l’Etat d’Israël. La coopération de l’Iran avec la Corée du Nord, Hugo Chavez et la Syrie forme le diable incarné, mais ce n’est pas notre problème, c’est le problème de la communauté international », a-t-il conclu.
NEGOCIATIONS
SANSCONDITIONS
POURAVIGDORLIEBERMAN
Source : le nouvelobs.com via l'Associated Press
en ligne le 26 avril à 8h 08
sur Diasporablog à 9h 10


Lieberman s'oppose à tout préalable
avant d'éventuels pourparlers avec Damas



Le nouveau chef de la diplomatie israélienne, le dirigeant extrémiste Avigdor Lieberman, s'est dit dimanche prêt à entamer dès à présent des pourparlers de paix avec la Syrie, mais uniquement si Damas n'y pose pas de conditions préalables.

La Syrie s'était il y a peu dite d'accord pour reprendre des discussions indirectes avec le nouveau gouvernment israélien, si elles portent sur un retrait total du plateau du Golan, qu'Israël a capturé en juin 1967 et annexé depuis.
"Je serais ravi de négocier avec la Syrie, ce soir même, mais sans préconditions", a déclaré Avigdor Lieberman à la radio d'Israël.
"Ils disent, revenez d'abord aux lignes de 67 et renoncez au Golan. Si nous acceptons, que resterait-t-il à négocier?", a-t-il lancé.
Le nouveau Premier ministre Benjamin Nétanyahou et son ministre des Affaires étrangères sont actuellement en train de formuler la politique étrangère du nouveau gouvernement israélien.

L'Etat hébreu avait tenu plusieurs rounds de pourparlers avec les Syriens, dont le dernier, indirect, via la médiation de la Turquie, l'année dernière, a été suspendu en raison des élections anticipées en Israël. En 2000, les pourparlers avaient échoué sur l'ampleur d'un retrait israélien, et l'année dernière, l'Etat hébreu réclamait également à Damas de mettre un terme à son soutien au Hezbollah libanais et au Hamas palestinien.

Dans un entretien publié ce week-end par le journal autrichien "Kleine Zeitung", Lieberman disait en outre "ne pas voir la Syrie comme partenaire sincère dans quelque sorte d'accord que ce soit", en raison de ses liens avec l'Iran et de son soutien à ces mouvements.
Au chapitre palestinien, Lieberman a déclaré qu'il ne voyait pas pourquoi entamer des négociations sur un accord final avec les Palestiniens: "je ne crois pas qu'il faille accepter immédiatement des négociations sur un accord final. Le processus politique doit commencer au commencement, pas à la fin", a-t-il déclaré sur les ondes de la radio de l'armée. AP

samedi, avril 25, 2009

LEMINISTRE
ISRAELIENDES
AFFAIRESETRANGERES
APARISLE MOIS PROCHAIN
Source : le nouvelobs.com en ligne le 24 avril


Avigdor Lieberman sera à Paris en mai



Selon deux bonnes sources, le très controversé nouveau ministre des Affaires étrangères d'Israël, Avigdor Lieberman, se rendra très probablement à Paris aux alentours du 18 mai.

Avigdor Lieberman profitera d'une réunion du Conseil de l'association UE-Israël à Bruxelles qui se tiendra à cette date pour organiser une tournée dans plusieurs capitales européennes, dont Paris où, selon toute probabilité, il rencontrera Bernard Kouchner.

A l'Elysée, on dit ne pas encore savoir s'il sera reçu par Nicolas Sarkozy.
UNIONEUROPEENNE
ISRAËL
LESRELATIONSSECRISPENT
Source : lefigaro.fr en ligne le 24 avril


Entre l'UE et Nétanyahou,
le courant passe mal



De notre correspondant à Jérusalem,
Adrien Jaulmes

Le premier ministre israélien n'entend pas laisser les Vingt-Sept lui poser des conditions.

Le premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, dont le pays occupe la présidence tournante de l'Europe, a évoqué jeudi avec son homologue israélien les préoccupations de l'Union quant à l'expansion des colonies juives en Cisjordanie. Benyamin Nétanyahou lui a répondu qu'il n'avait «aucune intention de construire de nouvelles colonies», mais, a-t-il précisé, «si quelqu'un veut bâtir dans une implantation existante, je ne pense pas que ce soit un problème».
«La paix n'est pas moins l'intérêt d'Israël que celui de l'Europe, a poursuivi le premier ministre israélien, et il n'est pas nécessaire de lier le rapprochement avec Israël au processus de paix.» «Ne nous im­posez pas de conditions», aurait aussi ajouté le premier ministre israélien au Tchèque, selon le quotidien israélien Haaretz.

L'Union européenne avait lancé à la fin de l'année 2008 sous la présidence française un processus de rapprochement avec Israël. Une «pause» dans ce rapprochement a été décidée par le Parlement européen en janvier pendant l'opération contre le Hamas à Gaza. Depuis l'investiture du gouvernement Nétanyahou le 31 mars dernier, qui refuse de se prononcer en faveur de la création d'un État palestinien, ce processus visant à établir des liens plus étroits avec l'Union est toujours gelé, et un sommet prévu en juin entre les Européens et Israël a été suspendu. Le commissaire européen aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, a dit «espérer un arrêt de toutes les activités qui entravent notre objectif - une solution à deux États - et cela inclut en particulier l'expansion des colonies, qui se poursuit quotidiennement. La balle est dans le camp d'Israël


Refus d'un État palestinien

L'Europe est un important partenaire commercial pour Israël, qui souhaite renforcer ses liens avec l'un de ses plus gros marchés à l'exportation.
Elle est aussi l'un des principaux contributeurs financiers de l'Autorité palestinienne et participe à l'entraînement des forces de sécurité palestiniennes en Cisjordanie, qui se sont déjà déployées dans plusieurs villes. Quelque 100 milliards d'euros sont versés chaque année au budget palestinien. Ces sommes servent à payer les salaires des fonctionnaires, policiers et enseignants. Ces dépenses sont, selon le droit international, à la charge de la puissance occupante, et la contribution européenne allège considérablement le coût de l'occupation pour Israël.

Mais les Européens considèrent ces importantes sommes comme une contribution à la création d'un État palestinien, et non pas comme une subvention à fonds perdus de l'occupation de la Cisjordanie. Le refus du gouvernement Nétanyahou de se prononcer pour la création d'un tel État gêne un certain nombre d'États de l'UE, réticents à accorder des facilités douanières à des produits en provenance des colonies. Les déclarations peu encourageantes du nouveau ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman, qui vit lui-même dans une colonie, n'ont rien arrangé.

La Suède, l'un des importants contributeurs européens, s'apprête à prendre en juin prochain la présidence tournante de l'UE. Elle a récemment rappelé au gouvernement Nétanyahou qu'un rapprochement avec Israël serait examiné en fonction des progrès du processus de paix.
Le Belge Marc Otte, l'envoyé de l'UE au Moyen-Orient, a fait part des inquiétudes de Bruxelles au sujet des positions du nouveau gouvernement israélien. «Vous disiez que la solution de deux États était dans l'intérêt d'Israël, a-t-il rappelé à ses interlocuteurs israéliens, maintenant on nous informe qu'une coalition considère que la solution du conflit n'est plus aussi importante. Pire encore, en étendant les colonies et dépossédant les Palestiniens de leurs terres, vous rendez la solution de deux États géographiquement et topographiquement impossible.»