"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, avril 27, 2009

JUDAÏSME
Source : www.republicain-lorrain.fr
en ligne le 27 avril



Gilles Bernheim :
«le judaïsme se transmet par la vie de famille»


Pour le Grand rabbin de France, si aujourd’hui les synagogues apparaissent très vides, c'est parce que de très nombreux oratoires se sont multipliés dans les villes moyennes.
Joël Mergui, président du consistoire central de France et Gilles Bernheim, Grand rabbin de France, étaient hier à Thionville à l’occasion de la Journée de la déportation. Tout un symbole.


De passage à Thionville pour la Journée de la déportation, le Grand rabbin de France a inauguré la place Henri-Levy. Gilles Bernheim a également tenu une conférence autour du thème de la famille qu'il replace au coeur du débat sur la tradition rabbinique.


Aujourd’hui, Journée de la déportation vous pouviez vous rendre dans une des 36 000 communes de France, pourquoi Thionville ?

Gilles BERNHEIM :
«Nancy, Metz, Strasbourg ont une place ou une rue située devant la synagogue qui porte le nom d’un déporté. Aujourd’hui, c’est un acte de justice d’inaugurer une place au nom du rabbin Henri Levy qui a officié pendant dix-huit ans à Thionville et qui a été déporté à Auschwitz. Cela imposait le déplacement.»


Pourquoi avoir choisi le thème de la famille pour votre conférence ?
«Le judaïsme se transmet par la vie de famille. Et les familles juives comme toutes les familles de France rencontrent aujourd’hui toutes formes de bouleversements. La famille dans tous ses états, comme l’indique le titre d’un livre. Il est important de les observer, exprimer ce que la tradition rabbinique peut apporter comme réponses. Il s’agit de réfléchir de la naissance à la mort, en abordant les sujets tels que la procréation médicalement assistée, la famille monoparentale, la famille recomposée, l’accompagnement en fin de vie, les demandes de suicides assistés qui concernent tout le monde. Les familles juives ne sont pas imperméables à ces changements.»


Les synagogues comme les autres lieux de culte de France
se désertifient. Qu’en pensez-vous ?
«Le système se recompose différemment. Les synagogues ne se vident pas. Avant, les synagogues étaient très grandes. Aujourd’hui, elles apparaissent très vides car de nombreux oratoires se sont multipliés dans les villes moyennes. Les gens se retrouvent en fonction de leur vie, de leur culture, de leurs communautés. On ne va pas vers une récession, seulement les gens se répartissent dans des synagogues plus petites.»


Vous avez été officiellement investi dans vos fonctions
en janvier 2009, on dit de vous que vous êtes
un homme d’ouverture…
«La plupart des gens se définissent comme des hommes d’ouverture. La grandeur d’une religion ne réside pas dans son pouvoir de contrainte et surtout pas de coercition, la grandeur d’une religion réside dans sa capacité à donner à penser à ceux qui ne croient pas en cette religion. Le judaïsme vis-à-vis des autres croyances et les autres croyances envers le judaïsme. La réciprocité est évidente.»



Propos recueillis par RIMLINGER-PIGNON.

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