"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, mars 31, 2009

TEMOIGNAGES
DESSOLDATSISRAELIENS
SURLOPERATION
PLANDURCI
FINDEPARTIE
Source : la revue de presse de l'Ambassade d'Israël
diffusée le 31 mars



Le Procureur militaire a clos l’enquête
sur les exactions à Gaza


Le Haaretz rapporte que le procureur général de l’armée, le général Avichaï Mandelblit, a ordonné hier la fermeture du dossier d’enquête sur les témoignages de soldats ayant participé à l’opération « Plomb durci », lancée début 2009 par Tsahal à Gaza. L’enquête avait été ouverte suite à la révélation de témoignages d’anciens élèves de l’école de préparation militaire Rabin. Ces élèves, qui avaient pris part à l’opération, avaient évoqué lors d’une rencontre des « exactions » qu’auraient commises leurs camarades.

Selon le procureur militaire, l’enquête a prouvé que ces récits reposaient sur des ouï-dire et donnaient une description exagérée des événements. Selon le général Mandelblit, certains des participants à la réunion ont avoué avoir cherché à impressionner l’auditoire en exagérant leur compte-rendu. Un des soldats qui décrivait, par exemple, un épisode au cours de laquelle une mère palestinienne et ses deux enfants avaient été tués par inadvertance par les soldats ayant occupé sa maison, a finalement avoué ne pas avoir été un témoin visuel de l’incident mais avoir seulement entendu des tirs alors qu’il se trouvait à l’intérieur de la maison. Le procureur militaire a enfin déploré les dommages que la publication de ces rumeurs ont causé à Tsahal sur le plan de l’image, aussi bien au niveau national qu’international.
OBAMA
ARRIVE
ENEUROPE
Source : lemonde.fr en ligne le 31 mars


Un tête-à-tête Sarkozy Obama
aura lieu à Strasbourg


Cette fois-ci, l'Elysée ne compte pas se faire devancer par Angela Merkel : Nicolas Sarkozy devrait avoir la primeur de la rencontre, la première entre les deux hommes depuis l'élection d'Obama.

Le président américain devrait d'abord venir à Strasbourg avant de participer à la première partie du sommet de l'OTAN. Son arrivée dans la capitale alsacienne est prévue vers 11 heures pour un déjeuner avec Nicolas Sarkozy au palais des Rohan. Obama doit ensuite participer à une rencontre avec de jeunes Strasbourgeois sur le modèle du "Town hall" américain, soit un discours suivi de questions ouvertes émanant de la salle.
OBAMA
ENVISITE
ENEUROPE
Source : courrierinternaional.com en ligne le 31 mars



Baptême du feu pour Obama en Europe

Le président américain entame, le 31 mars, une tournée de huit jours sur le Vieux Continent. Son objectif est à la fois de rassurer ses partenaires, d'obtenir leur soutien et de réaffirmer le


Après deux mois passés à tenter de sauver l'économie nationale au détriment des questions internationales, le président Obama fait, cette semaine, ses premiers pas sur la scène internationale. Jouissant d'une formidable popularité auprès des Européens, il n'en est pas moins confronté à une tâche difficile, puisqu'il va lui falloir soumettre ses projets aux dirigeants du Vieux Continent. Le président américain compte proposer une nouvelle approche de la guerre en Afghanistan, des mesures plus agressives pour empêcher la prolifération des armements, tout en appelant les Européens à unir davantage leurs efforts pour lutter contre la récession mondiale. Mais s'il pense que sa popularité va amener les gouvernements étrangers à se rallier rapidement à la nouvelle bannière américaine, le réveil risque d'être rude. Le gouvernement allemand a refusé de déployer d'autres unités de combat en Afghanistan.

La Russie s'oppose à un système de défense antimissiles de l'OTAN en Pologne. Et la semaine dernière, le Premier ministre tchèque a comparé les plans américains de relance économique planétaire à une "route vers l'enfer". Pour beaucoup de responsables européens, l'élection d'Obama a été synonyme d'une rupture nette avec le gouvernement du président George W. Bush, qui a courroucé bien des Etats étrangers par ce qu'ils considéraient comme une absence de respect pour leurs idées. Dans les couloirs de la Maison-Blanche, on voit dans le voyage d'Obama un moyen de relever ces "défis hérités" de l'administration Bush. L'entourage du président espère que les trois sommets auxquels il assistera aboutiront au développement de nouvelles approches afin de relancer l'économie, de lutter contre le terrorisme et de garantir la paix dans les régions instables du globe.

A en croire les spécialistes de longue date des voyages présidentiels outre-Atlantique, Obama n'a rien perdu de son aura de star, dont il s'était retrouvé paré lors de sa tournée en Europe l'été dernier, en pleine campagne présidentielle. Mais le départ de Bush au profit d'Obama n'a pas fait disparaître les profonds désaccords qui subsistent entre les Etats-Unis et l'Europe. Obama a désormais pour mission de dissiper ces doutes, entre autres en tenant ses promesses de campagne et en veillant à améliorer les relations, parfois mises à rude épreuve, entre Washington et ses alliés. Selon ses conseillers, Obama s'y est attaché dès qu'il a pris ses fonctions, appelant presque chaque jour les dirigeants de la planète. Reste à savoir si cela suffira à éveiller l'enthousiasme chez des dirigeants confrontés à leurs propres difficultés. Car enfin, les homologues d'Obama doivent faire face à des crises économiques aussi graves que celle des Etats-Unis. D'où une instabilité politique dans de nombreux pays d'Europe, qui complique les rencontres à venir d'Obama. Des gouvernements se sont effondrés en Lettonie, en Estonie, en Hongrie, en Islande et, tout récemment, en République tchèque.

"Le problème [d'Obama] est que tout le monde est faible, explique Moisés Naím, rédacteur en chef du magazine Foreign Policy. Ses principaux alliés sont très faibles. Même ses adversaires sont faibles". Si l'on en croit Moisés Naím, le danger tient au fait que les leaders européens ne sont pas en mesure de mettre en œuvre ce que veulent les Etats-Unis dans le domaine de l'économie ou de la sécurité, quel que soit leur désir de plaire au président des Etats-Unis. En outre, de nombreux leaders étrangers ont intérêt à chercher querelle au nouveau dirigeant américain, ne serait-ce que pour montrer à leur électorat qu'ils ne se laissent pas impressionner pas sa célébrité. Cela pourrait être particulièrement évident quand Obama se réunira en tête à tête avec le président russe, Dmitri Medvedev, à Londres. "Medvedev doit par ailleurs prouver qu'il est aussi intransigeant que [son Premier ministre] Vladimir Poutine", ajoute Moisés Naím. Pourtant, on s'attend à ce qu'Obama et Medvedev parviennent à un accord pouvant déboucher à terme sur un nouveau traité de réduction des armements entre leurs deux pays.

A Prague, Obama va faire un discours important sur la prolifération des armes dangereuses. Lors du sommet des leaders de l'OTAN, il va appeler à une modernisation de l'alliance afin de mieux lutter contre les menaces pour la sécurité que constituent les terroristes et les Etats voyous. A l'occasion du sommet du G20, il prônera une nouvelle stratégie visant à redynamiser l'économie mondiale par les dépenses publiques, une réglementation plus stricte des institutions financières et la libéralisation du commerce mondial.

D'ici là, la Maison-Blanche promet une série de conversations en tête à tête avec les chefs d'Etat ou de gouvernement de Turquie, d'Espagne, d'Arabie saoudite, de Corée du Sud, de Chine, d'Inde et de Grande-Bretagne. "[Ce voyage officiel de huit jours dans cinq pays] est un vrai test pour son leadership", assure Reginald Dale, membre du Center for Strategic and International Studies. "En particulier, je pense, du point de vue économique, car dans ce domaine c'est la planète entière qui est touchée. Pour le président il y a là une vraie occasion d'affirmer son leadership mondial."



Michael D. Shear
The Washington Post

lundi, mars 30, 2009

APPELALAPAIX
DUNOUVEAU
PREMIERMINISTRE
ISRAELIEN
Source : le figaro.fr via l'AFP en ligne le 30 mars


Israël veut une paix "totale et réelle"


Le premier ministre israélien de droite pressenti, Benjamin Netanyahu, a affirmé à la veille de présenter son gouvernement qu'il aspirait à une "paix totale et réelle" avec les Arabes. "Nous voulons une paix totale et réelle en vue de parvenir à une réconciliation entre les peuples arabe et juif", a affirmé Netanyahu lors d'un discours au Parlement."A chaque fois qu'Israël s'est trouvé face à un dirigeant arabe qui souhaitait sincèrement la paix, nous avons agi en conséquence", a ajouté le Premier ministre pressenti. Netanyahu doit présenter mardi son gouvernement au Parlement.

Il continuait à attribuer lundi à des membres du Likoud, son parti, les derniers portefeuilles de son cabinet, dont l'investiture suscite des inquiétudes quant à la poursuite des négociations de paix avec les Palestiniens. La coalition formée par Netanyahu réunit, outre le Likoud (27 députés), Israël Beiteinou (extrême droite nationaliste, 15), les travaillistes (gauche, 13), le Shass (orthodoxe sépharade, 11) et le Foyer Juif (colons, 3).
DECOUVREZ...

LE PIANISTE
DAVID ZOUZOUT

SUR

WWW.MYSPACE.COM/
ZOUZOUTDAVID
















VENEZ LE DECOUVRIR EN CONCERT

MARDI 31 MARS 2009

à 20h 30


SALLE DE LA FONTAINE

25, Avenue du Général Sarail
75016 Paris


RETENEZ DES A PRESENT LES DATES SUIVANTES

MARDI 28 AVRIL
ET MARDI 26 MAI à 20H 30





COUP D'OEIL
SUR DAVID ZOUZOUT


Sa conception du cheminement musical va bien au-delà de la simple interprétation d’une partition, et la virtuosité n’a de sens que lorsqu’elle sert l’émotion. La quête incessante du sens de l’oeuvre qu’il interprète conduit le musicien à chercher dans chaque son l’intensité que lui suggère sa sensibilité, à lui imprimer un sens et à le fondre dans la phrase musicale. C’est ainsi que peut naître sous ses doigts la poésie qui ouvre la porte d’un monde où il atteint l’âme de celui qui l’écoute.

David Zouzout prend ses premières leçons de piano aux USA. Arrivé en France en 1976, il suit successivement les cours de Bernard Picavet, Blandine Dumay, Pierre Sancan puis Jacqueline Bourgès-Maunoury et Françoise Thinat. Il obtient plusieurs prix de piano ainsi que le diplôme d’exécution à l’école normale de musique de Paris.

Actuellement, c’est avec Monique Deschaussées, professeur de renommée internationale, qu’il approfondit son art. Professeur de piano privé et en conservatoire, David Zouzout se produit régulièrement en province et dans de nombreuses salles parisiennes. À travers son répertoire qui s’étend de Bach à Ravel en passant par de nombreuses oeuvres des périodes classique et romantique, transparaît sa maîtrise pianistique, qui allie virtuosité et délicatesse des nuances.


Catherine Clamadieu


SON NOUVEAU CD EST EN VENTE

SUR WWW.DAVIDZOUZOUT.COM
MICHELLEOBAMA
SUPERSTAR
Source : le figaro.fr en ligne le 30 mars


Michelle Obama devient héroïne de bande dessinée

L'histoire de la vie de la First Lady fait partie d'une série consacrée aux femmes jugées hors du commun.



Non, la First Lady n'a pas de pouvoirs magiques, ni d'ennemis qui veulent sa mort. Juste des robes laissant apparaître ses fameux bras musclés et une détermination implacable. Dans la bande dessinée qui porte son nom et qui sort le 25 avril prochain, aux États-Unis, c'est l'histoire de sa vie qui est retracée, depuis son enfance dans les quartiers chauds de Southside à Chicago jusqu'à ses premiers jours à la Maison-Blanche, dans un style réaliste. Barack Obama est lui-même déjà le héros de plusieurs bandes dessinées, dont celle très populaire où il fait la rencontre de Spiderman.

La BD de Michelle Obama, elle, fait partie d'une série intitulée Female force consacrée aux femmes jugées hors du commun, plutôt en politique. Elle a été imaginée par une société de production indépendante, Blue Water Production, qui fait aussi du design multimédia. «Mme Obama est une force dynamique et l'une des femmes les plus influentes au monde. Son influence potentielle sur les décisions po­litiques en fait un personnage fascinant à illustrer. On veut vraiment des bandes dessinées avec des femmes fortes et indépendantes comme modèles d'inspiration», explique Darren Davis, le président de Blue Water.

Mais, en attendant la sortie de la BD de 22 pages sur la First Lady, son contenu reste secrètement gardé. «En créant l'image de notre First Lady Michelle Obama, mon objectif était de représenter sa classe, sa beauté et son intelligence», a fait valoir le jeune dessinateur freelance de 28 ans Vinnie Tartamella, qui a été choisi à la dernière minute pour illustrer les textes de Neal Bailey, l'auteur des cinq livres de la série, dont un à venir sur Caroline Kennedy et un autre sur la princesse Diana.

Sur la couverture, Michelle Obama apparaît devant la Maison-Blanche en robe noire à revers bleu sans manches avec un double collier de perles blanches. Elle arbore un large sourire. Les couvertures des quatre premiers livres de la série ont été réalisées par trois dessinateurs différents, mais dans le même esprit d'optimisme bon enfant.
UNROI
AUSERVICE
DELAPAIX
Source : la newsletter du CRIF diffusée le 30 mars




Le combat pour la paix du roi Abdallah


À 85 ans, le roi Abdallah d’Arabie Saoudite est hanté par l'impasse du conflit israélo-palestinien, le risque de désintégration du monde arabe et la montée en puissance de l'Iran, relate le Figaro du lundi 30 mars 2009, dans un portrait qu’il consacre au monarque.

Le roi voit en effet avec tristesse Téhéran étendre son influence dans le monde arabe grâce à ses relais en Irak, en Syrie, en Palestine avec le Hamas, au Liban avec le Hezbollah. L'ambition du souverain de faire taire les divisions de la famille arabe pour relancer la proposition de paix avec Israël dont il est l'auteur risque de se heurter une fois de plus aux réalités…
ESPOIRDEPAIX
ENTREISRAËL
ETLASYRIE
Source : la newsletter du CRIF diffusée le 30 mars



Assad prêt à parler
avec Netanyahu de la paix



Le président syrien Bashar el-Assad a déclaré au magazine New Yorker que, même si cela devait prendre du temps, la Syrie continue de croire en un dialogue de paix sérieux possible avec Israël, selon Haaretz du lundi 30 mars 2009.

« Il nous faut attendre encore un peu et observer les évolutions et les changements de la situation (avec le nouveau gouvernement de Benjamin Netanyahu) … Nous continuons de croire en la nécessité de conclure des accords de paix entre nos deux pays », a affirmé Bashar el-Assad.



Assad: Syria still believes in peace with Israel (haaretz.com)
UNEVOIX
MUSULMANEAUSECOURS
DELAVERITESURLASHOAH
Source : la newsletter du CRIF diffisée le 30 mars



Mohammed VI :
dire enfin au monde ce qu'a été la résistance
au nazisme des pays arabo-musulmans



Le Roi Mohamed VI du Maroc rappelle, dans le quotidien le Matin, lundi 30 mars 2009, aux participants et aux membres du groupe Aladin cette vérité incontournable du rôle historique et moral du Maroc face à la tragédie de la Seconde Guerre mondiale.

« D'autres que moi, souligne-t-il dans son message, sauront à juste titre vous dire à cet égard que s'agissant du Royaume du Maroc, ce propos n'est pas nouveau. Si j'en esquisse aujourd'hui le rappel, c'est justement pour qu'Aladin, votre groupe de réflexion, se fixe l'objectif prioritaire de dire enfin au reste du monde ce qu'a été la résistance au nazisme des pays qui, comme le mien, à partir de l'espace arabo-musulman, ont su dire non à la barbarie nazie et aux lois scélérates du gouvernement de Vichy.»

La résistance à la barbarie, le rejet catégorique de l'exclusion et le combat pour la dignité humaine n'ont jamais cessé de constituer le socle de l'éthique du Maroc pluriel et la règle de ses Rois.



Mohammed VI et le devoir de mémoire (lematin.ma)

dimanche, mars 29, 2009

OBAMA
POURLEUROPE
DELADEFENCE
Source : lefigaro.fr via l'AFP en lgine le 29 mars



Obama soutient l'Europe de la défense


Le président américain Barack Obama est favorable au développement des capacités de défense de l'Union européenne, l'une des priorités de la France, a assuré le secrétaire général de l'Otan Jaap De Hoop Scheffer dans un entretien au quotidien français La Croix de demain lundi.

"L'administration du président Obama soutient pleinement le développement, au sein de l'Union européenne, de la dimension sécurité et défense", a déclaré Jaap De Hoop Scheffer, qui a été reçu le 25 mars à Washington par le président américain."Une Union européenne forte est dans l'intérêt de l'Otan et, comme je l'ai dit au président Obama, dans l'intérêt des États-Unis. Mais c'est aux Européens de développer leur politique de sécurité et de défense", a ajouté le responsable de l'Otan.

"Pour donner un exemple, ce sera plus facile, avec la France pleinement engagée dans l'Otan, de discuter de la Force de réaction rapide (NRF) de l'Otan et des groupements tactiques de l'Union européenne, parce que ce sont à peu près les mêmes soldats", a-t-il précisé.Le président français Nicolas Sarkozy a officialisé le 11 mars le retour complet de la France dans la structure militaire de l'Alliance atlantique, estimant que cette réintégration pourrait servir le développement de la défense européenne, une des priorités de Paris depuis de longues années.
SHIMONPERESCHARGE
DECOMMUNICATION
DUGOUVERNEMENT
NATANYAHOU
Source : dépêche AFP diffusée le 29 mars



Peres tente de rassurer les Européens
sur le gouvernement Netanyahu


JERUSALEM


Le président israélien Shimon Peres a cherché dimanche à rassurer l'Union européenne et la communauté internationale en affirmant que le prochain gouvernement dirigé par le faucon Benjamin Netanyahu poursuivrait le processus de paix avec les Palestiniens.
"Le nouveau gouvernement est lié par les décisions du précédent gouvernement. Il y aura une continuité et la poursuite des négociations pour le processus de paix", a affirmé M. Peres à la veille d'une visite en République Tchèque, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne.

Ce voyage intervient alors que le prochain gouvernement de M. Netanyahu, auquel s'est rallié le chef du parti travailliste Ehud Barak, le ministre de la Défense sortant, doit en principe être présenté au Parlement mardi, selon une porte-parole de M. Peres.
Le séjour du chef de l'Etat israélien a dû être écourté en raison de la "traditionnelle photo de tous les ministres prévue en principe mercredi chez le président", a précisé cette porte-parole.

Présidant dimanche son dernier Conseil des ministres, le Premier ministre israélien sortant Ehud Olmert s'est déclaré convaincu pour sa part que le nouveau gouvernement ferait "tout pour réaliser le rêve politique d'Israël qui est de vivre en paix et en sécurité".

A l'approche du vote d'investiture mardi, l'Union européenne a lancé vendredi une mise en garde à M. Netanyahu, le pressant d'accepter l'idée de "deux Etats pour deux peuples", autrement dit la création d'un Etat palestinien, faute de quoi l'UE a menacé d'en "tirer les conséquences".
Le président américain Barack Obama a lui aussi estimé que le statu quo dans le conflit israélo-palestinien était "intenable", jugeant "crucial" des progrès "vers une solution à deux Etats où Israéliens et Palestiniens puissent vivre en paix côte à côte, dans leurs Etats, en paix et en sécurité".

Jusqu'à présent, M. Netanyahu s'est refusé à accepter publiquement l'idée d'un Etat palestinien souverain.
Il s'est borné à déclarer qu'il était prêt à négocier "pour la paix" avec l'Autorité palestinienne tout en évoquant une "paix économique" limitée à l'amélioration des conditions de vie des Palestiniens en Cisjordanie sur les plans économique et de la sécurité.
Réagissant à ces propos, le négociateur palestinien Saëb Erakat avait affirmé que la quête de la paix requierait "des actes et non pas des paroles".

"Tout gouvernement israélien qui gèle la colonisation, accepte un règlement basé sur deux Etats et veut négocier sur toutes les questions du statut final, y compris Jérusalem, sera considéré comme un partenaire pour la paix et, faute de cela, il ne sera pas un partenaire", avait-il prévenu.

Fin 2008, l'UE avait décidé de rehausser le niveau de ses relations avec l'Etat hébreu, en dépit de l'opposition de l'Autorité palestinienne. L'Union européenne est le principal partenaire commercial de l'Etat hébreu.
Mais ce processus de rapprochement avait été gelé à la suite du lancement de l'opération "Plomb durci" dans la bande de Gaza du 27 décembre au 18 janvier, qui s'est soldée par la mort de plus de 1.300 Palestiniens, selon un bilan palestinien.
DESARTISTES
PALESTINIENS
INDESIRABLES

DANSLESTERRITOIRES
Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 29 mars


Un orchestre palestinien dissous
pour avoir joué en Israël


DJENINE, Cisjordanie - Les autorités palestiniennes de Cisjordanie ont dissous un orchestre de jeunes basé à Djénine pour avoir joué en Israël devant des survivants de la Shoah.

Lors d'un concert de l'orchestre palestinien "Les Cordes de la liberté" devant des survivants de la Shoah, la semaine dernière, près de Tel Aviv. Les autorités palestiniennes de Cisjordanie ont dissous cet orchestre de jeunes Palestiniens, basé dans le camp de réfugiés de Djénine, pour avoir enfreint un règlement interdisant les concerts politiques. (Reuters/Gil Cohen Magen)
Adnan Hindi, responsable au camp de réfugiés palestiniens de Djénine, a indiqué dimanche que la directrice de l'orchestre avait enfreint un règlement interdisant les concerts politiques en emmenant les 18 jeunes musiciens se produire la semaine dernière près de Tel Aviv.

De nombreux Palestiniens ont le sentiment que reconnaître l'ampleur du génocide juif de la Seconde Guerre mondiale équivaut à accepter l'argument occidental pour la création de l'Etat d'Israël en 1948, qui a causé le déplacement de centaines de milliers de Palestiniens.
Hindi a accusé Wafa Younis, directrice de l'orchestre "Les Cordes de la liberté" installé dans le camp de réfugiés de Djénine, d'avoir exploité les jeunes à des fins politiques.
"Nous avons décidé de fermer son bureau. Elle n'est désormais plus autorisée à travailler dans le camp de réfugiés de Djénine", a déclaré Hindi, ajoutant que l'orchestre n'avait plus le droit de se rassembler.

Il a également indiqué que Younis, citoyenne israélienne arabe, n'était plus la bienvenue dans le camp. "Nous ne l'empêcheront pas d'entrer dans le camp de réfugiés de Djénine, mais nous ne sommes pas en mesure d'assurer sa sécurité."
Younis a indiqué que lors d'un concert donné la semaine dernière près de Tel Aviv, une dizaine de rescapées de l'Holocauste étaient présentes dans le public. L'événement était organisé par une femme d'affaires et philanthrope israélienne.
"Je n'ai aucun objectif politique", a-t-elle assuré, avant d'ajouter que la décision de dissoudre son orchestre relevait de l'ignorance et qu'elle retournerait à Djénine pour y poursuivre ses activités.
DURCISSEMENT
DESCONDITIONS
DEDETENTION
POURLESPRISONNIERS
DUHAMAS
Source : lexpress.fr en ligne le 29 mars



Israël durcit les conditions de détention
des membres du Hamas


JERUSALEM


Israël a décidé dimanche de durcir les conditions de détention des détenus palestiniens membres du Hamas pour tenter de faire pression sur le mouvement islamiste afin qu'il libère le soldat Gilad Shalit.

La prison de Ketziot, dans le sud d'Israël. Israël a décidé de durcir les conditions de détention des détenus palestiniens membres du Hamas pour tenter de faire pression sur le mouvement islamiste afin qu'il libère le soldat Gilad Shalit. (Reuters/Ronen Zvulun)
Le jeune militaire avait été capturé en juin 2006 du côté israélien de la frontière par des activistes venus de Gaza et son enlèvement a été revendiqué par trois groupes armés, dont la branche armée du Hamas.

Le Premier ministre israélien démissionnaire Ehud Olmert, qui doit céder la place mardi au chef de la droite, Benjamin Netanyahu, avait mis un point d'honneur à tenter d'obtenir avant son départ la libération de Shalit, à laquelle il subordonne la levée du blocus de Gaza.
Des tractations pour la libération du militaire, qui possède la double nationalité franco-israélienne, en échange de celle de 1.400 détenus palestiniens se déroulent par l'intermédiaire de l'Egypte.

Israël détient 11.000 Palestiniens, dont quelque 4.000 membres du Hamas, y compris 48 ministres et députés du mouvement islamiste Conseil législatif.
Selon la décision prise dimanche par le gouvernement israélien, les détenus du Hamas n'auront plus accès à la télévision, à la radio aux journaux, au téléphone et à internet. De plus, leurs bons de cantine seront réduits et le droit de visite de leurs familles limité.

Selon le ministre de la Justice Daniel Friedmann ces sanctions n'enfreignent pas le droit international et les prisonniers pourront toujours recevoir les visites de représentants de la Croix-Rouge.

Mouchir al Masri, porte-parole du Hamas, a dénoncé une décision "mesquine et provocante" qui n'aura, selon lui, aucune influence sur les négociations pour un échange de prisonniers.
FAÎTES LE MUR
CONTRE LA CAMPAGNE
DE BOYCOTT D'ISRAËL
PAR LE GROUPE ANTISEMITE
EURO-PALESTINE


DIFFUSEZ CE DOCUMENT AUSSI LOIN
QUE VOUS LE POUVEZ!


http://www.dailymotion.com/video/x8sbqb_cultivons-ensemble-la-paix_webcam
OBAMA
ENEUROPE
Source : lejdd.fr en ligne le 29 mars


L'Europe reçoit la nouvelle Amérique


Claude ASKOLOVITCH
Le Journal du dimanche



Barack Obama arrive mercredi en Europe. Le président américain sera à Londres, éternel allié de l'Amérique, avec le G20, cette instance multilatérale qui doit sauver le capitalisme. Puis à Kehl, avec l'Otan, ce vieux prolongement de l'Amérique. Obama ne vient pas en territoire conquis. Les piques se sont multipliées et de nombreuses manifestations sont prévues.


L'Amérique est de retour, comme disait Reagan il y a presque trente ans! C'est l'annonce de Barack Obama, à deux jours de son périple européen: la tournée du nouveau patron? Londres, éternel allié de l'Amérique, avec le G20, cette instance multilatérale qui doit sauver le capitalisme. Kehl, avec l'Otan, ce vieux prolongement de l'Amérique. Prague enfin, pour un face-à-face avec l'Union européenne, cette puissance indécise qui avait occupé l'espace en profitant de l'automne du bushisme, et qui doit maintenant compter avec Obama, l'homme-monde...Obama n'arrive pas en continent conquis. Il y a eu assez de piques et de jeux d'alliances - la France avec le Brésil - et de rappels aigres-doux que la crise, née du dysfonctionnement de la finance américaine, devrait forcer l'Empire, désormais, à partager les décisions. Obama l'accepte, mais sans renoncer à imposer ses vues. Il a quelque chose du Guépard de Lampedusa: que tout change pour que rien ne change! Que naisse le

Ses ruptures sont là pour le conforter. La main tendue à l'Iran, la relance afghane, le mea culpa d'Hillary Clinton au Mexique sur les mécomptes de l'Oncle Sam en Amérique latine, tout participe de la même idée: redonner du jeu à une puissance qui ne peut assumer la solitude, et doit résoudre sa propre crise.Manifestations contre le G20 et contre l'OtanObama, chez lui, commence à sentir les difficultés. "Les Américains aiment toujours ce qu'il est mais n'apprécient ni les mesures qu'il prend, ni les hommes qui l'entourent, dit le politologue Dominique Moïsi, actuellement en poste à Harvard. Son équipe est associée au monde de Wall Street, qui l'a nourri et financé." L'affaire AIG a rappelé aux Américains l'avidité du monde de la finance, et le cousinage de l'équipe Obama avec cet univers fustigé verbalement. Simple alerte ou début d'un désamour? "The economy, stupid", martelait Clinton, jadis.

Obama doit sortir son peuple de la récession. Il joue donc à l'extérieur pour garantir son redressement. Quand il demande à l'Europe d'insister sur la relance, c'est aussi pour doper son économie. Et quand l'Europe réclame plus de contrôle sur les marchés financiers, c'est pour rappeler la pierre dans le jardin américain.Obama, star mondiale, n'a pas d'immunité absolue. Les manifestations qui se préparent - ce samedi contre le G20, la semaine prochaine contre l'Otan -, rappellent que les anti-impérialistes ne font pas d'exception. Mais Obama possède un atout extraordinaire. Il incarne l'espoir de la réconciliation et d'une rédemption de la politique.

Les espoirs de la gauche française font le voyage de Washington pour apprendre ce mélange de charisme et de mobilisation populaire qui a fondé l'obamisme. On célèbre son universalisme, sa capacité à entendre et parler tous les langages. Obama possède un atout quasiment unique chez les dirigeants occidentaux; une manière d'être dans son époque et dans sa réalité. Son "chat" sur Internet avec le peuple américain, hier, en est la dernière illustration.Bush, en dehors même du fonds de sa politique, semblait parler d'une autre planète, incompris et ne comprenant rien au reste du monde. Obama, lui, semble être de partout et de maintenant. Pour guérir et apaiser, mais aussi pour faire la guerre, cet autre nom de la diplomatie.

Quand Topolanek, le Premier ministre tchèque, a expliqué que les Etats-Unis allaient "en enfer", avec leur politique de relance à fonds perdus, la Maison-Blanche a répondu avec une précision méchante, en ironisant sur les soucis intérieurs de Topolanek, pratiquement renversé par son Parlement. Obama fait de la politique, partout, tout le temps.
"BIBI"PROMET
LAPAIX
Source : lenouvelobs.com en ligne le 29 mars


Le gouvernement de Netanyahu poursuivra
le "processus de paix"




1 réaction


C'est ce qu'a assuré le président israélien Shimon Peres alors que la présentation du nouveau gouvernement au Parlement doit avoir lieu mardi.


Le président israélien Shimon Peres a assuré, dimanche 29 mars, à la veille d'une visite en République tchèque qui assure la présidence de l'UE, que le prochain gouvernement de droite dirigé par Benjamin Netanyahu poursuivrait les négociations de paix avec les Palestiniens."Le nouveau gouvernement est lié par les décisions du précédent gouvernement. Il y aura une continuité et la poursuite des négociations pour le processus de paix", a assuré Shimon Peres à la radio publique avant un voyage en République Tchèque."Aussi bien pour ce qui est soldat Gilad Shalit que pour les autres sujets, le gouvernement qui sera formé respectera les engagements pris par le précédent gouvernement", a-t-il ajouté.


Présentation probable mardi

Le soldat franco-israélien a été enlevé en 2006 à la lisière de la bande de Gaza. Il est détenu depuis par les islamistes du Hamas qui contrôlent le territoire et exigent la libération de plusieurs centaines de prisonniers pour le relâcher.Shimon Peres doit lundi se rendre en République tchèque pour une visite de 24 heures. Le séjour a du être écourté en raison de la "présentation probable du prochain gouvernement mardi au Parlement et la traditionnelle photo de tous les ministres prévue en principe mercredi chez le président", a indiqué à l'AFP une porte-parole du président.La visite de Shimon Peres survient après l'appel lancé vendredi par l'Union européenne au prochain gouvernement israélien pour qu'il accepte le principe de la création d'un Etat palestinien, faute de quoi l'UE a menacé d'en "tirer les conséquences".


Autonomie élargie

Benjamin Netanyahu parachève la formation d'un cabinet de droite, mais auquel se sont finalement ralliés les travaillistes d'Ehud Barak, le ministre de la Défense sortant.Le futur Premier ministre s'est refusé à accepter publiquement l'idée d'un Etat palestinien souverain. Il envisage uniquement pour les Palestiniens une autonomie élargie, ce qu'ils refusent catégoriquement, et évoque une "paix économique" prévoyant l'amélioration des conditions de vie des Palestiniens en Cisjordanie sur les plans économique et de la sécurité.Fin 2008, l'UE avait décidé de rehausser le niveau de ses relations avec l'Etat hébreu, mais depuis l'offensive à Gaza, ce processus est au point mort.
LENOUVEAU"DETAIL"
DELEPEN
Source : lenouvelobs.com en ligne le 29 mars


Peillon veut "expurger" Le Pen
du Parlement européen


12 réactions


"Nous pouvons laver la France et notre République de la honte que Jean-Marie Le Pen représente", a a lancé la tête de liste PS dans le Sud-Est pour les européennes.


Vincent Peillon, tête de liste PS dans le Sud-Est pour les européennes, a appelé, samedi 28 mars, les électeurs à se mobiliser massivement pour "expurger" le Parlement européen de Jean-Marie Le Pen, "une honte pour la France"."Le Pen c'est quelqu'un qui est la honte de la France. (...) Nous pouvons laver la France et notre République de la honte qu'il représente, il suffit de mobiliser massivement les électeurs pour l'expurger du Parlement européen", a déclaré Vincent Peillon, devant quelque 400 militants socialistes rassemblés près de Marseille aux Pennes-Mirabeau.


"Faire en sorte qu'il ne soit pas réélu"

Interrogé sur les moyens d'empêcher Jean-Marie Le Pen de présider, en tant que doyen, la session inaugurale du Parlement européen après les élections, Vincent Peillon a déclaré qu'"il y a(vait) quelque chose de plus simple à faire plutôt que de légiférer pour qu'il ne préside pas, c'est de faire en sorte qu'il ne soit pas réélu dans cette région". Le président du FN se représente, à 80 ans, aux élections européennes dans le Sud-Est.Les groupes politiques du Parlement européen ont donné jeudi leur feu vert à une modification de leur règlement interne, afin d'éviter que le leader de l'extrême droite puisse présider cette session. Cette réforme du règlement pourrait être votée par la plénière en avril.


"Une autre Europe"

Vincent Peillon a également jugé qu'en cas de vote sanction contre l'Europe libérale, qu'il appelle de ses voeux, "ce serait aussi un vote sanction contre Sarkozy"."On a besoin de l'Europe, aucun des problèmes que nous rencontrons au niveau économique, social, sur l'environnement, sur l'alimentation, sur la Méditerranée (...) ne peuvent être traités tout seul et tous ceux qui veulent nous faire croire qu'en fermant les frontières, ça ira mieux, nous trompent", a-t-il dit."Et en même temps, l'Europe, telle qu'elle est, est insatisfaisante, elle est dirigée par la droite et le Parlement européen n'a jamais dans son histoire été à gauche. Nous avons besoin d'une autre Europe, une Europe du centre, harmonisée socialement et fiscalement", a-t-il déclaré.
LAUTORITE
PALESTINIENNE
RENDHOMMAGE
AJACQUESCHIRAC
Source : lefigaro.fr avec l'AFP en ligne le 29 mars



Une rue «Jacques Chirac» en construction
à Ramallah


F.G.


La ville de Cisjordanie a décidé de baptiser une grande artère du nom de l'ancien président français, en remerciement pour ses «positions en faveur de la cause palestinienne».

Les travaux de construction pour percer une rue «Jacques Chirac» à Ramallah (Cisjordanie), en l'honneur de l'ancien président français, ont été lancés samedi. La cérémonie, en présence du Premier ministre palestinien démissionnaire Salam Fayyad, du Consul général de France à Jérusalem Alain Rémy et de la maire de Ramallah Janet Mikhaïl, était destinée à dévoiler une plaque marquant le lancement des travaux.

La ville de Ramallah a décidé de baptiser cette rue du nom de l'ancien chef de l'Etat français en remerciement pour ses «positions en faveur de la cause palestinienne», a déclaré Mme Mikhail.
De son côté, M. Fayyad a rappelé les incidents entre M. Chirac et le service d'ordre israélien dans la vieille ville de Jérusalem, lors de sa visite en Israël et dans les Territoires palestiniens en 1996, qui avaient marqué les esprits et avaient valu à M. Chirac d'être accueilli en héros à Ramallah.


639.000 $ de travaux

La rue, destinée à devenir l'une des artères principales de la ville, sera longue de 2,7 km et passera près de la Mouqataa, le palais présidentiel palestinien, où repose la dépouille de Yasser Arafat. Les travaux, d'un montant de 849.000 dollars (639.000 euros) et financés par le gouvernement de M. Fayyad, devraient durer quelques mois.

Les Palestiniens sont particulièrement reconnaissants à Jacques Chirac pour avoir accueilli en France Yasser Arafat pour des soins peu avant sa mort en 2004, alors que ce dernier souffrait d'une «une importante altération de (son) état général et des anomalies sanguines». Jacques Chirac a ainsi été le dernier dirigeant international à avoir vu Yasser Arafat, qui avait été auparavant assigné à résidence pendant trois ans par l'armée israélienne dans son QG de la Mouqataa à Ramallah.

samedi, mars 28, 2009

LAPOLITIQUE
DOBAMA
ENAFGHANISTAN
Source : lemonde.fr en ligne le 28 mars


Barack Obama explique "sa" guerre
en Afghanistan


Washington Correspondante


Si ce n'était pas "sa" guerre, elle l'est devenue. En dévoilant, vendredi 27 mars, sa stratégie pour l'Afghanistan et le Pakistan, le président américain Barack Obama a repris à son compte l'offensive lancée par George Bush, le 7 octobre 2001, contre les talibans. "Cette cause ne pourrait être plus juste", a-t-il dit.

Mais la nouvelle stratégie porte la "marque" Obama : structurée, complexe, très ambitieuse. Trop étroitement associé à l' Irak, le mot "surge", escalade renforcée, ne fait pas partie du vocabulaire. Mais c'est bien de cela qu'il s'agit sur le plan tant militaire que civil et diplomatique. "Barak Obama essaie de le masquer avec un langage modéré, mais il double la mise", a commenté David Brooks, l'éditorialiste conservateur du New York Times.
M. Obama appelle la communauté internationale à participer ; de l'ONU à l'OTAN, de l'Arabie saoudite à l'Iran. A une opinion qui, à 51 %, se déclare désormais "opposée à la guerre en Afghanistan", il a réexpliqué les raisons de la présence américaine : "Démanteler et vaincre Al-Qaida au Pakistan et en Afghanistan."

Dans des termes que n'aurait pas désavoués son prédécesseur, il a affirmé que les extrémistes continuaient à "préparer activement des attaques" contre le sol américain. "Aux terroristes qui sont contre nous, mon message est le même : nous vous vaincrons."
La priorité est donnée à la lutte antiterroriste, ce qui, dans la doctrine Obama, suppose un gros volet d'aide au développement. Pour ne pas effrayer les "minimalistes", il n'est pas question de "nation building", mot que l'envoyé spécial Richard Holbrooke a balayé d'un geste : "L'Afghanistan est une nation depuis de longues années."

Mais le détail des projets laisse peu d'ambiguïté. M. Obama souhaite envoyer des centaines de civils (ingénieurs, professeurs, agriculteurs) pour aider au développement du pays. Il compte sur sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, pour convaincre ses collègues d'en faire autant, mardi 31 mars à la réunion de La Haye sur l'Afghanistan. Pour une conférence sortie de son chapeau "sous l'égide de l'ONU" par le président américain, 65 pays ont répondu présent, se félicitait, vendredi, le général James Jones, conseiller à la sécurité nationale.

Sur le plan militaire, les effectifs américains passeront à 60 000 avant l'automne, soit un doublement en neuf mois. Le général David Petraeus, commandant en chef dans la région, a souligné la difficulté : "Nous devons être perçus comme des invités bien élevés, des amis qui viennent aider et pas comme des conquérants." Près de 4 000 soldats (de la 82e division aéroportée) s'ajouteront aux 17 000 annoncés mi-février pour accélérer la formation de l'armée afghane.


MAILLON CENTRAL

Avec le Pakistan, maillon central de l'instabilité dans la région, Washington est "sur le mode "restart"" (reprise), a indiqué le général Jones. Pas plus qu'à Kaboul les Américains ne veulent se mêler de politique intérieure : la page est tournée sur les video-conférences hebdomadaires entre George Bush et ses fidèles Hamid Karzaï et Pervez Musharraf. Pour convaincre le Congrès de voter une aide de 1,5 milliard de dollars à Islamabad pendant cinq ans, Barak Obama a comparé Al-Qaida à un "cancer qui risque de tuer le Pakistan de l'intérieur". Pour convaincre les Américains que l'argent ne disparaîtrait pas dans le puits sans fond de la corruption, il a promis qu'il ne ferait "pas de chèque en blanc". Le gouvernement pakistanais y étant formellement opposé, les forces étrangères ne pénétreront pas sur le sol pakistanais, a promis Richard Holbrooke. Mais les tirs de missiles par les avions sans pilote continueront sur les zones tribales et M. Obama a eu une formule elliptique signalant qu'il ne s'interdisait pas d'ordonner des frappes si Islamabad n'agissait pas contre les suspects.

Une stratégie diplomatique tous azimuts se met en place. Un sommet trilatéral (Etats-Unis, Pakistan, Afghanistan) est prévu en mai, dans la veine de celui tenu en février à Washington, à la surprise quasi générale, après que M. Holbrooke eut réussi à faire asseoir les chefs des services secrets afghan et pakistanais à la même table. Le ministre afghan de l'intérieur, venu plaider pour le renforcement des effectifs des services de sécurité (qu'il a obtenu, avec 4 000 de plus) n'en revenait pas d'avoir été consulté.

Un groupe de contact devrait enfin être créé. Son ampleur a suscité la perplexité des diplomates étrangers. Outre les alliés de l'OTAN, M. Obama y a convié la Chine, l'Iran, l'Arabie saoudite, la Russie, tous les pays avec lesquels Washington aimerait trouver des bases de discussion, à la faveur de la stabilisation de l'Afghanistan.

A part le républicain John McCain, qui a regretté que M. Obama n'ait pas dit aux Américains que le bilan des victimes risquait de s'alourdir, la classe politique a réagi de manière favorable. Les néo-conservateurs se sont déclarés "soulagés" que M. Obama poursuive l'entreprise de son prédécesseur, même s'il n'a pas parlé de démocratie. Certains critiques ont néanmoins fait remarquer que la "guerre" de M. Obama visait Al-Qaida et pas les talibans.


Corine Lesnes
LEQUIPE
DENETANYAHOU
ENISRAËL
SEMETENPLACE
Source : le jdd.fr en ligne le 28 mars


Netanyahu prêtera serment mardi


Le gouvernement israélien dirigé par Benjamin Netanyahu et dominé par le Likoud devrait prêter serment mardi, a déclaré samedi une porte-parole de "Bibi". Fort du ralliement du Parti travailliste, Netanyahu, qui dispose constitutionnellement jusqu'au 3 avril pour former son cabinet, peut théoriquement compter sur le soutien de 69 des 120 députés de la Knesset.

Mais sa majorité pourrait être moins large, car certains des 13 élus travaillistes ont publiquement fait connaitre leur opposition à l'entrée de leur formation au gouvernement.
LASSOCIATION
EUROPALESTINE
DOLIVIAZEMMOUR
POURSUITSACAMPAGNE
ANTISEMITE

Source : france-info.com via l'AFP en ligne le 28 mars


Manifestation pro-palestinienne à Paris
pour un boycott d'Israël

PARIS, 28 mars 2009 (AFP) - Une manifestation pro-palestinienne a rassemblé un centaine de personnes, samedi à Paris, pour protester contre le "soutien" de la France à l’occupation de Gaza et appeler au boycott des produits israéliens et des entreprises coopérant avec Israël.

"Boycott Israël", scandaient les manifestants, réunis à l’appel de plusieurs associations pro-palestiniennes, qui devaient défiler de la place du Châtelet à la gare de l’Est "Stop à la collaboration avec le terrorisme israélien. Boycott des produits israéliens", revendiquait également un tract distribué sur place par l’association EuroPalestine, à l’initiative du rassemblement.

Ce document comportait notamment une liste de produits israéliens, dont une marque de fruits et légumes et un laboratoire produisant des médicaments génériques. Les organisateurs appellent également au boycott de "tous les événements associant Israël", et à celui des sociétés européennes "qui collaborent avec Israël", citant notamment les entreprises françaises Alstom et Veolia. "Nous dénonçons le soutien de la France au blocus imposé à la population à Gaza, nous dénonçons le silence des dirigeants français face au développement de la colonisation", a déclaré EuroPalestine dans un communiqué. "On ne peut plus dérouler sans arrêt le tapis rouge, comme cela se voit en France, aux criminels de guerre israéliens", a déclaré à l’AFP Olivia Zemor, présidente de cette association.




DIASPORABLOG DENONCE AVEC LA PLUS GRANDE VIGUEUR LE MOUVEMENT PLUS ANTISEMITE QUE PRO-PALESTINIEN, EURO-PALESTINE D'OLIVIA ZEMMOUR POUR SA CAMPAGNE AFFLIGEANTE, HYSTERIQUE ET HARGNEUSE A L'ENCONTRE D'ISRAËL EN MANIFESTANT VIOLEMMENT, AVEC TROUBLE A L'ORDRE PUBLIC, POUR UN "BOYCOTT" ECONOMIQUE DE CET ETAT, UNIQUE DEMOCRATIE DANS CETTE REGION DU MONDE.

DIASPORABLOG DEMANDE LA DISSOLUTION PURE ET SIMPLE D'EURO-PALESTINE PAR LES POUVOIR PUBLICS. DIASPORABLOG LANCERA CES PROCHAINS JOURS UNE PETITION EN CE SENS SUR FACEBOOK.
LE"DETAIL"DELEPEN
MARINEPREND
SESDISTANCES
Source : lenouvelobs.com avec l'Associated Press
en ligne le 28 mars



"Détail" :
Marine Le Pen se désolidarise de son père




5 réactions



"Je ne pense pas que ce soit un détail de l'histoire", déclare la fille du leader frontiste qui a répété mercredi que les chambres à gaz étaient pour lui "un détail de l'histoire".


Marine Le Pen s'est désolidarisée de son père Jean-Marie, après que le leader du Front national a redit mercredi que les chambres à gaz étaient pour lui "un détail de l'histoire"."Je ne pense pas que ce soit un détail de l'histoire", déclare sa fille dans l'émission "Ripostes" qui sera diffusée dimanche 29 mars sur France 5, confiant qu'elle se serait "bien passé" de cette polémique "parce que je pense que ça permet de se détourner des vrais sujets actuels".

"Ce qui est une évidence"Condamné à plusieurs reprises pour avoir tenu de tels propos, le président du Front national avait déclaré mercredi à Strasbourg, en réponse au président du groupe socialiste au Parlement européen, Martin Schultz: "Je me suis borné à dire que les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la (Seconde) guerre mondiale, ce qui est une évidence".Marine Le Pen, vice-présidente du FN, assure que son père "n'a jamais nié aucun des événements de la Seconde guerre mondiale". Notant que "la spécificité de la Shoah en a fait un symbole en quelque sorte" de ce conflit, elle ajoute que son père, "pupille de la nation, ayant perdu son père, cherche en réalité à élargir en quelque sorte la mémoire collective à l'ensemble des victimes et le fait sûrement de manière maladroite".
VISITE
DUPAPEBENOÎTXVI
ENTERRESAINTE
Source ; radinrue.com en ligne le 28 mars à 10h 06
sur Diasporablog à 10h 28



Publication du programme du voyage
du Saint-Père en Terre Sainte


Voici le programme du pèlerinage que Benoît XVI effectuera en Terre Sainte du 8 au 15 mai. L’avion papal atterrira à Amman (Jordanie) vendredi 8 à 14 h 30’ locales. Une heure plus tard le Saint-Père visitera le centre Regina Pacis, puis se rendra au palais royal pour rencontrer le roi Abdullah II.

Le 9 mai au matin, il se rendra au Mont Nébo, visitera l’antique basilique puis bénira la première pierre de l’Université de Madaba (Patriarcat latin de Jérusalem). Le Pape visitera ensuite le Musée hachémite et la mosquée Al-Hussein Bin-Talal de Amman, où il rencontrera les chefs religieux musulmans, le corps diplomatique et les recteurs d’universités jordaniennes. De là il se rendra à la cathédrale melkite pour des vêpres avec les prêtres, religieux, séminaristes et consacrés.

Dimanche 10, le Saint-Père célébrera la messe sur le stade de la capitale et récitera le Regina Coeli. Puis il se rentra à Béthanie sur le Jourdain, lieu du baptême du Seigneur, où il posera la première pierre d’une église latine et d’une église melkite.
Le lendemain, après une messe privée à la nonciature d’Amman, Benoît XVI prendra l’avion pour Tel Aviv (Israël) où il devra arriver à 11 h locales. Dans l’après-midi, il gagnera Jérusalem pour une visite au chef de l’état, M.Shimon Peres, et ensuite le mémorial Yad Vashem, où il rencontrera les organisations engagées dans le dialogue inter-religieux.

Mardi 12 mai, le Pape se rendra sur l’esplanade des mosquées et visitera la Coupole du Rocher avec le Grand Mufti de Jérusalem. Il gagnera ensuite le Mur occidental, et rencontrer au centre Hechal Shlomo les deux Grands Rabbins d’Israël. A midi, il récitera le Regina Coeli avec les évêques de Terre Sainte dans la salle du Cénacle, puis visitera la con-cathédrale latine de Jérusalem. Dans l’après-midi, il célébrera une messe dans al vallée de Josaphat.

Le lendemain matin, Benoît XVI gagnera Béthléem où il prononcera un discours au palais du gouverneur avant de célébrer la messe à 10 h sur la place de la Crèche. Ensuite il déjeunera avec les évêques locaux et les franciscains du lieu. A 15 h 30’ le Saint-Père visitera en privé la Grotte de la Nativité avant d’aller à l’hôpital pour enfants. A 16 h 45’ gagnera le camp de réfugiés d’Aida où il prononcera un discours, puis retournera au palais pour un entretien avec le Président de l’Autorité nationale palestinienne, M.Abou Mazen. Avant de se retirer, il prononcera un autre discours.

Jeudi 14 mai à 10 h, Benoît XVI célébrera la messe à Nazareth, au Mont du Précipice, avant de déjeuner au couvent franciscain avec les évêques locaux et la communauté religieuse. En milieu d’après-midi, il rencontrera le Premier Ministre d’Israël, puis s’adressera au sanctuaire de l’Annonciation les chefs religieux de Galilée. De retour à la Grotte, il y célébrera à 17 h 30’ les vêpres avec l’épiscopat, le clergé, les ordres religieux et les agents pastoraux de la région.
Le 15, après sa messe privée au siège de la délégation apostolique de Jérusalem, le Pape participera à une rencontre oecuménique au Patriarcat gréco-orthodoxe de Jérusalem. Puis il se rendra au St.Sépulcre et à l’église patriarcale arménienne de St.Jacques. De là Benoît XVI gagnera l’aéroport de Tel Aviv d’où l’avion papal décollera à 14 h locales pour rentrer à Rome Ciampino à 16 h 50’
MARTINEAUBRY
MAIREDELILLE
BOYCOTTE
LAVILLEISRAELIENNE
DEHAIFA
Source : israelvalley.com en ligne le 27 mars



MARTINE AUBRY :
PAS D'INVITATION OFFICIELLE DE HAÏFA
A L'INAUGURATION DE EUROTECHNOLOGIES
DE LILLE



Avec surprise IsraelValley a reçu un courrier de Martine Aubry nous demandant de modifier une news parue en janvier 2009. La raison est simple : notre article annonçait la venue d’une délégation d’israéliens invitée officiellement par la ville de Lille à l’inauguration du parc Eurotechnologies. L’article d’IsraelValley reprenait en fait un extrait d’interview paru dans “La Voix du Nord” le 10 Janvier 2009.

Des organisations anti-Israël avaient repris notre article comme source première sans savoir que celle-ci était tout a fait publique et lisible sur le site internet de la “Voix du Nord”. Objectif prioritaire pour ces mouvements : créer un buzz et tenter d’écarter les coopérations de Haïfa avec Lille.

Le Président de la CCFI a déjà répondu a Martine Aubry. IsraelValley ne rentrera pas dans des polémiques stériles surtout lorsque finalement les industriels israéliens coopèrent de manière tout a fait exceptionnelle avec des laboratoires et firmes de Lille et sa région.


ISRAELVALLEY PLUS
Un site anti-Israël a mis le document ci-dessous en ligne : EXTRAIT DE LA LETTRE DE MARTINE AUBRY :

” Sachez qu’aucune invitation n’a été envoyée à la Ville d’Haïfa et qu’aucune délégation d’Haïfa ne sera présente au moment de cette inauguration. Sachez que notre programme de coopération avec la ville d’Haïfa ne comprend pas de volet économique”.
CHIRAC
COMBAT
LENEGATIONNISME
Source : lefigaro.fr en ligne le 27 mars


La charge de Jacques Chirac
contre les négationnistes


Sophie de Ravinel



Jacques Chirac a participé, vendredi à l'Unesco avec Simone Veil, au lancement du projet Aladin, initié par la Fondation de la mémoire de la Shoah.

L'ancien président de la République prône l'enseignement de la Shoah dans les pays arabes.


«Le drame de la Shoah interdit l'oubli. Il impose la pudeur. Il fait exploser la colère au cœur de chaque homme de bonne volonté, lorsque la Shoah est contestée.» Silencieux depuis plusieurs mois, Jacques Chirac a choisi de s'exprimer sur un thème qui avait déjà marqué sa présidence. Vendredi, à l'Unesco, l'ancien chef de l'État a apporté un soutien appuyé au projet Aladin initié par la Fondation de la mémoire de la Shoah. Un projet destiné à lutter contre le négationnisme, en particulier dans les pays arabes.

Jacques Chirac a insisté sur le fait qu'il ne s'agissait pas de vouloir « aire porter aux pays musulmans une culpabilité qui n'est pas la leur». Il a cependant souligné l'importance de «faire connaître la Shoah, pour la faire sortir du silence que l'on a fabriqué autour d'elle, dans beaucoup de pays». Pour lui, les raisons de ce silence sont simples : «Évoquer la Shoah risquait de susciter dans ces pays un sentiment de sympathie pour les Juifs et l'existence d'Israël. Alors, a-t-il dit, on l'a cachée.»

L'ancien président s'est inquiété du fait que «les conflits incessants du Proche-Orient servent aujourd'hui de prétexte à une nouvelle haine d'Israël. Elle est en train de devenir une nouvelle haine des Juifs ; cette haine se répand», a-t-il observé. Elle peut être le débutd'un nouveau cauchemar. Chirac insiste : «Il n'y aura pas de paix au Proche-Orient tant qu'il n'y aura pas de reconnaissance et acceptation de l'État d'Israël.» Et ajoute : «Mais il n'y aura pas reconnaissance mutuelle réelle sans assentiment des peuples (…) sans une compréhension plus intime.»

Celui qui avait reconnu la responsabilité de la France dans la déportation des Juifs de France, dans son discours du Vél'd'Hiv, en juillet 1995, estime que ce projet Aladin s'inscrit dans le cadre du combat qu'il mène à la tête de sa propre Fondation pour le dialogue entre les cultures. Ce projet, sur son site Internet, propose un contenu pédagogique en plusieurs langues, dont le turc, l'arabe ou le farsi, sur l'histoire de la Shoah et celle du judaïsme. Il est soutenu par plus de 200 personnalités arabo-musulmanes.


« Les falsifications de l'histoire »

Mais Jacques Chirac ne s'est pas seulement adressé à cette partie du monde, soulignant, dans son intervention, que «nul pays, nulle culture ne sont immunisées contre la tentation du génocide». Il a par ailleurs souligné, une nouvelle fois, que «nous ne devons jamais accepter comme démocratiques les partis qui propagent la haine». «L'accord trouvé entre libéraux, démocrates chrétiens, socialistes et communistes dans l'après-guerre pour rejeter les partis de la haine doit être considéré comme un acquis définitif de la démocratie européenne», a-t-il ajouté. Une allusion claire aux propos tenus par Jean-Marie Le Pen, mercredi, dans l'hémicycle du Parlement de Strasbourg. Le président du Front national avait réaffirmé qu'il considérait les chambres à gaz comme «un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale».

Depuis son départ de l'Élysée, Jacques Chirac, en tête des personnalités politiques dans le baromètre Ifop/Paris Match, s'en tient à des interventions peu nombreuses et exclusivement consacrées aux grands enjeux mondiaux, comme son discours sur l'accès à l'eau au Proche-Orient.

De son côté, dans un message lu par la garde des Sceaux et maire du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati, le président Sarkozy n'a pas évoqué Jean-Marie Le Pen mais fait allusion aux propos négationnistes tenus par l'évêque catholique intégriste Richard Williamson. Des déclarations qu'il a jugées «indignes, d'autant plus honteuses et condamnables, qu'elles émanent d'un homme de foi». Des déclarations qui rappellent aussi «l'urgence d'agir contre les falsifications de l'histoire».

«Toutes» les falsifications , a souligné Abdoulaye Wade, président du Sénégal et président de l'Organisation de la conférence islamique, pour qui le négationnisme ne doit pas occulter d'autres formes «d'oubli du passé ou de dénaturation des faits», relatifs, en particulier, à la colonisation.

vendredi, mars 27, 2009

PORTRAIT
DELIMAMDEDRANCY
Source : lefigaro.fr en ligne le 27 mars à 11h 14
sur Diasborablog à 11h 54


L'imam de Drancy prône l'ouverture


Cécilia Gabizon

«Je ne porte pas la barbe, je serre les mains des femmes et mes enfants sont dans le privé catholique», souligne Hassen Chalghoumi, qui organise des rencontres entre juifs et musulmans.



PORTRAIT

Installé à Drancy, Hassen Chalghoumi s'investit dans le rapprochement des religions et le dialogue entre islam et judaïsme. Un engagement qui lui vaut le soutien de beaucoup, y compris celui du président de la République, mais qui ne plaît pas à tout le monde. Ce Tunisien a été visé à plusieurs reprises par de mystérieuses représailles.

Camp de Drancy. Mai 2006. Un imam inconnu, costume élégant, français hésitant, demande la parole : «À quelques mètres d'ici, des personnes innocentes ont souffert d'une injustice sans égale, avant d'être déportées à Auschwitz, juste car elles étaient juives.» Tous les regards se tournent vers Hassen Chalghoumi lorsqu'il poursuit : «Nous repartirons de cette cérémonie le cœur lourd, mais le travail ne sera pas terminé pour autant : nous devons transmettre à notre entourage ce que nous avons retenu afin de revenir plus nombreux la prochaine fois. Je terminerai en affirmant avec certitude et amitié, qu'issus de la même famille, enfants d'Israël et d'Ismaël sont des cousins, et ce encore aujourd'hui.»

Le lendemain, la maison du jeune imam de Drancy est saccagée. Les auteurs de ce cambriolage à l'allure de représailles ne seront pas identifiés. Pour avoir reconnu publiquement la singularité de la Shoah, Hassen Chalghoumi est devenu «l'imam du rapprochement». Reçu à l'Élysée en janvier. Invité au dîner du Crif en mars. Félicité par Nicolas Sarkozy. Mais parfois décrié dans sa communauté, où ses détracteurs l'appellent «l'imam des Juifs». Soupçonné de trahison, Chalghoumi est mis à l'index dans certaines mosquées.

«Ce n'est pas très confortable», reconnaît-il. «Mais avec le temps, on y arrivera, regardez la France et l'Allemagne», répète-t-il, tout empreint d'un messianisme réconciliateur, que son parcours ne laissait pas présager. Tunisien de 35 ans, formé à l'islam en Syrie et au Pakistan, Chalghoumi arrive en France en 1996. Il rencontre celle qui deviendra sa femme, s'installe, prêche à mi-temps dans la salle de prière d'un foyer situé à Bobigny. Un lieu surveillé par les Renseignements généraux, qui soupçonnent une dérive radicale. L'autre imam fera l'objet d'une procédure d'expulsion en 2003, enrayée par les associations musulmanes de Seine-Saint-Denis. Chalghoumi intrigue les policiers. «Je n'ai pourtant jamais été un fondamentaliste», assure-t-il.

«J'ai pris un crédit pour acheter ma maison (ce que réprouve l'islam), je ne porte pas la barbe, je serre les mains des femmes et mes enfants sont dans le privé catholique», résume-t-il. Il s'établit à Drancy avec ses cinq enfants, monte une société de sécurité. Il s'instaure médiateur dans son quartier.

Lorsque le maire centriste, Jean-Christophe Lagarde, rencontre les associations musulmanes qui souhaitent édifier un lieu de culte, Chalghoumi est l'imam pressenti. Le maire décide d'avancer l'argent, 1,8 million, pour construire «cet équipement municipal, qui peut être reconverti. C'était la solution pragmatique et légale pour permettre aux musulmans de pratiquer dignement» , justifie Jean-Christophe Lagarde.

Très vite, la mosquée rassemble des milliers de personnes chaque semaine, des enfants, les mercredi, samedi et dimanche, et les 4 000 euros de loyer sont dûment versés. La «mosquée municipale» fonctionne… avec un imam taillé sur mesure pour une ville symbole comme Drancy. «Je n'ai donné aucune consigne», assure le maire, avant de concéder : «si ce n'est l'ouverture aux autres religions».

L'imam prend contact avec l'église et la synagogue voisines. Invite les responsables juifs dans sa mosquée, favorise les rencontres entre fidèles. Dans un crissement de dents : «Certains croyants n'étaient pas contents, raconte Chalghoumi. Je leur ai dit, faites connaissance et on verra.» Quelques mois plus tard, le maire assure que «les relations entre communautés se sont grandement améliorées». Localement, le bouillonnant Chalghoumi a réussi son pari. Mais ne s'arrête pas là. «Il en fait trop», susurrent ces opposants, qui lui prêtent une ambition exacerbée. «Dès que l'on agit, on est accusé d'être à la solde du maire, des Juifs, de Sarkozy», rétorque l'imam.

À l'automne, il intervient dans le XIXe arrondissement de Paris, après l'agression du jeune Rudy, laissé presque mort après une rixe entre bandes communautaires. Lorsque débute l'offensive israélienne à Gaza, fin décembre, Chalghoumi s'inquiète de voir les actes antisémites se multiplier. Il prône le contrôle des manifestations pro-palestiniennes craignant que «les radicaux ne détournent l'émotion légitime» vers la haine. «Les citoyens français juifs doivent pouvoir vivre en paix.» Ses fidèles de Drancy l'appuient. Mais ses positions agacent ailleurs. Sa voiture est recouverte d'huile de vidange. Il reçoit insultes et menaces téléphoniques. Et le soutien chaque jour plus explicite des organisations juives.

«C'est un homme sincère et indépendant», défend Samy Gozlan, du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme. «Lui n'est pas influencé par des autorités étrangères.» Le ministère de l'Intérieur et des Cultes, en peine avec son Conseil français du culte musulman, l'observe avec circonspection. «Il est isolé, glisse-t-on, n'a pas vraiment d'influence.»
Chalghoumi sait d'ailleurs, que seul, il s'épuisera. «Beaucoup d'imams veulent tendre la main aux juifs mais craignent d'être mal vus. Il faut se regrouper», répète-t-il. À l'occasion d'un dîner débat organisé par le Conseil des communautés juives du Val-de-Marne, il annonce en mars la création d'une association des imams de France. «Avec une trentaine d'imams venus principalement d'Ile-de-France et de l'Est, nous voulons échanger des expériences de terrain dans une dimension interreligieuse et citoyenne», explique-t-il. Parmi les convives, la ministre du Logement, Christine Boutin, le Grand Rabbin, Gilles Bernheim, les présidents du Consistoire et du Crif, l'évêque de Créteil, Mgr Michel Santier, et plusieurs imams du département. Mais point de Lhaj Thami Breze, le président du Conseil régional du conseil des musulmans d'Ile-de-France. Ce proche des Frères musulmans a été désinvité après ses attaques virulentes contre «la barbarie israélienne» à Gaza. Entre le Crif et l'UOIF, la guerre est ouverte désormais. Mais la relation n'est guère plus florissante avec la Mosquée de Paris. Son représentant, Djelloul Seddiki, a quitté le groupe d'amitié judéo-musulmane pendant l'opération «Plomb durci».

Désormais, sur les terres brûlées du rapprochement, il ne reste que Chalghoumi. La semaine dernière, il était en Israël et à Gaza, avec un prêtre et un rabbin. Pour un nouvel exercice d'équilibriste qui force l'admiration. Sans toujours convaincre.
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LANTISEMITISME
AUCENTRE

DELEUROPE



GRAND SYMPOSIUM SUR L'ANTISEMITISME
LUNDI PROCHAIN, 30 MARS, A BRUXELLES

AU PARLEMENT EUROPEEN

Patronné par
le Congrès Juif Européen
le C.R.I. F (Conseil Représentatif des Institutions juives de France)
le CCOJB (le Conseil Central des Organisations Juives de Belgique)


Symposium sur l'antisémitisme



Le Congrès Juif Européen et le CCOJB vous invitent à assister au symposium “Construire ensemble l’avenir de l’Europe. Le combat contre l’antisémitisme, la défense des valeurs européennes et de la coexistence” qui se tiendra au Parlement européen le 30 mars 2009, de 10h à 17h. L'événement est placé sous le patronage de la présidence tchèque de l'Union européenne, du Parlement européen et de son président Hans-Gert Pöttering et avec la participation de la Commission européenne et de son Vice-Président Jacques Barrot.

Le symposium sera consacré au thème de l’avenir de l’Europe à construire ensemble et dans le cadre duquel des députés européens, des présidents de groupes politiques, des leaders communautaires et religieux, des experts et des intellectuels se réuniront pour discuter des moyens de faire face aux défis posés par l’intolérance et des méthodes susceptibles d’apprendre aux Européens à mieux co-exister.


Ce symposium se déroulera en deux parties, l’une sur l’état actuel de l’antisémitisme en Europe, et l’autre sur le vivre ensemble en Europe, le dialogue interculturel, les valeurs communes et l’entente mutuelle.


PROGRAMME


10h Ouverture du symposium

L’antisémitisme en Europe
et le rôle du Congrès Juif Européen
Par Moshe Kantor,
Président du Congrès Juif Européen


10h15
L’Union européenne et la lutte contre le racisme,
la xénophobie et l’antisémitisme
Par Jacques Barrot,
Vice-Président de la Commission Européenne,
chargé de la Liberté, la Sécurité et la Justice

Tolérance dans l’Union Européenne
Par Aleksander Kwasniewski,
Président du Conseil Européen pour la Tolérance et la Réconciliation,
ancien Président de la République de Pologne


10h55

Etat des lieux de l’antisémitisme
dans l’Union européenne
Modérateur:
Serge Cwajgenbaum,
Secrétaire général du Congrès Juif Européen


L’Union européenne et la lutte contre le racisme,
la xénophobie et l’antisémitisme

Présentation
par Ioannis Dimitrakopoulos,
Chef de l’unité recherches et recueil des données
à l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA)

Situation de l’antisémitisme en France, et dans les pays nordiques

Richard Prasquier,
Président du Conseil représentatif d
es institutions juives de France (CRIF)

Rony Smolar,
Président de la Communauté juive de Finlande

Témoignage
de Mme Ruth Halimi,
mère d’Ilan Halimi, assassiné en France en février 2006

L’antisémitisme en Europe: chiffres et statistiques
Par Mike Whine, Directeur des affaires internationales,
Community Services Trust (CST, Grande-Bretagne),
en lien avec Ron Azoguy, directeur général du Service de Protection de la Communauté Juive de France (SPCJ)

Antisémitisme structurel, antisémitisme conjoncturel
Par Joël Kotek,
Historien, Professeur à l’Université Libre de Bruxelles


Le danger des comportements extrémistes et intolérants
Par Mohamed Sifaoui, écrivain et journaliste

12h10 › Déclarations de représentants des groupes politiques européens

12h40 › Débat

13h30 › Déjeuner


14h30 Vivre ensemble en Europe

Allocution d’ouverture
par Joël Rubinfeld,
Président du Comité de Coordination
des Organisations Juives de Belgique (CCOJB)


14h 35 Table ronde de responsables religieux
et communautaires

Modératrice:
Flo Kaufmann,
Chairman du Conseil d'administration
du Congrès Juif Européen

Hassen Chalghoumi,
Imam de Drancy (France)

Cardinal Philippe Barbarin,
Archevêque de Lyon

Tomas Sandell,
Coalition Européenne pour Israël

Haras Rafiq,
Directeur exécutif du Sufi Muslim Council (Grande-Bretagne)

Michael Schudrich,
Grand Rabbin de Pologne

Dr. Hendrik Hoet
Président de la Commission Catholique
pour les Relations avec le Monde Juif (Belgique)

Raphaël Hadad,
Président de l'Union des Etudiants Juifs de France (UEJF)


15h10 Table ronde de journalistes et intellectuels
Modérateur:
Haïm Musicant,
Directeur du Conseil représentatif
des institutions juives de France (CRIF)

Mia Doornaert,
journaliste à De Standaard (Belgique)

Jean-Philippe Moinet,
ancien journaliste au Figaro,
Président du European Civic Circle (France)

Mohamed Sifaoui,
écrivain et journaliste (France)

Boaz Bismut,
ancien journaliste au Yediot Aharonot,
éditeur d'Israel Today (Israël)


16h05 Débat


16h35 Conclusions
Présidente de séance:
Charlotte Knobloch,
Présidente de la communauté juive d’Allemagne


Allocution de clôture
par Moshe Kantor,
Président du Congrès Juif Européen


Conclusion par un représentant de la présidence tchèque
de l’Union Européenne
LEBOUMDU
CINEMAISRAELIEN
ENFRANCE
Source : liberation.fr en ligne le 26 mars


Israël amène ses bobines


A Paris, 9e édition au Lincoln.



C.A.



Festival du cinéma israélien


Cinéma Le Lincoln,
14 rue Lincoln,
75008 Paris.

Jusqu’au 31 mars.

Rens. : 01 42 25 45 80,


www.lelincoln.com,
www.isratim.co.il



Le 9e Festival du cinéma israélien s’est installé depuis hier et pour une semaine au cinéma Le Lincoln, dans le VIIIe arrondissement de Paris. C’est l’occasion de faire le point sur l’une des cinématographies les plus créatives du pourtour méditerranéen, ces dernières années. Mais aussi de découvrir des œuvres inédites, qui ne carburent pas toutes au conflit israélo-palestinien.

Pourtant, même lorsque la guerre est absente de l’histoire, elle demeure dans les cœurs et dans les corps, déchirés, traversés eux aussi par les conflits intimes, familiaux et sociaux. C’est le cinéma qui capte le mieux, en ce moment, cet état de guerre permanent, qui attache autant qu’il révolte.

La plupart des films présentés, fictions, documentaires ou courts métrages, sont inédits en France. Un hommage particulier sera rendu au réalisateur Eitan Green (Jusqu’au bout de la nuit). Ceux qui sont intéressés par le passé pourront voir la sélection de sujets historiques par Yad Vashem, le mémorial de la Shoah de Jérusalem ; et, pour l’avenir, il y a les échantillons du Vidéo Art version Tel-Aviv.


ALQUAÏDA
ENLIGNEDEMIRE
Source : le noouvelobs.com en ligne le 27 mars



Une nouvelle stratégie pour éliminer Al-Qaïda



La Maison Blanche, selon qui Oussama ben Laden planifie de nouveaux attentats terroristes depuis des refuges au Pakistan, annonce aujourd'hui une nouvelle stratégie pour l'Afghanistan et le Pakistan.


Une nouvelle stratégie visant à éliminer Al-Qaïda d'Afghanistan et du Pakistan sera annoncé vendredi 27 mars par le président américain Barack Obama. Selon la Maison Blanche, le chef du réseau Oussama ben Laden planifie, depuis le Pakistan, des attentats contre les Etats-Unis et leurs alliés.Barack Obama a fait d'une nouvelle stratégie en Afghanistan, mais aussi au Pakistan, une de ses priorités, rompant avec son prédécesseur George W. Bush dont la présidence a été dominée par la guerre en Irak."L'objectif est clair, précis et réalisable: démanteler et vaincre Al-Qaïda et éliminer ses refuges en Afghanistan et Pakistan", a déclaré un haut responsable américain sous le couvert de l'anonymat, à propos de la stratégie que le président doit formellement présenter vendredi à 13H25 GMT à la Maison Blanche, après deux mois de réexamen de la situation dans la région.


4.000 conseillers militaires

Le chef du réseau Al-Qaïda, Oussama ben Laden, planifie de nouveaux attentats contre les Etats-Unis et leurs alliés depuis des refuges au Pakistan, a-t-il ajouté.La nouvelle stratégie vise à établir des objectifs précis pour les Etats-Unis et leurs alliés concernant le Pakistan et l'Afghanistan, afin de permettre d'éventuelles corrections à mi-parcours, a précisé un autre responsable.Le président Barack Obama va envoyer 4.000 conseillers militaires pour aider le pays à construire ses propres forces, capables d'endosser une plus grande part de la sécurité du pays, d'après un haut responsable américain, ont annoncé les responsables. Le président américain va également proposer l'envoi de centaines de travailleurs civils supplémentaires, parmi lesquels des experts en agriculture ou en justice, afin de favoriser le développement du pays.Barack Obama avait ordonné, immédiatement après son investiture le 20 janvier, un réexamen de la stratégie en Afghanistan où se sont tramés les attentats du 11-Septembre et où l'insurrection connaît un regain alarmant.Il va annoncer le résultat de ce réexamen quelques jours avant un sommet de l'Otan, les 3 et 4 avril à la frontière franco-allemande, largement axé sur l'intensification des violences depuis deux ans en Afghanistan malgré la présence de 75.000 soldats étrangers.


Stratégie de sortie

Selon les responsables américains, les Etats-Unis espèrent obtenir, lors du sommet, des engagements de la part de leur alliés pour une aide militaire supplémentaire. La France s'est notamment montrée intéressée à l'idée de travailler avec la police afghane, a indiqué l'un d'entre eux.La "priorité numéro un" est de "s'assurer qu'Al-Qaïda ne peut pas attaquer le territoire américain, les intérêts américains et nos alliés", a dit Barack Obama dimanche."Au service de cette priorité", il va falloir "renforcer les capacités économiques de l'Afghanistan", "renforcer nos efforts diplomatiques vis-à-vis du Pakistan", et "avoir une approche plus régionale" du problème afghan, incluant l'Inde ou l'Iran, a-t-il dit.Mais il a aussi parlé de la nécessité d'une stratégie de sortie.


Aide financière

Barack Obama doit annoncer une hausse de l'aide financière à l'Afghanistan et un renforcement de l'armée afghane, mais devrait aussi annoncer des renforts civils et une aide accrue au Pakistan, qui sert de base arrière à l'insurrection. Il soutient également l'idée d'un renforcement de l'aide américaine au Pakistan voisin pour permettre au gouvernement en place de lutter contre l'insurrection sur son sol. Le projet prévoirait un triplement de cette aide, à 1,5 milliard de dollars par an sur cinq ans, selon ces sourcesLes Etats-Unis s'alarment aussi de voir l'activité extrémiste augmenter au Pakistan, grand pays musulman doté de la bombe atomique.L'une des grandes questions posées par la nouvelle stratégie est celle d'une tentative de dialogue avec une partie des insurgés, comme les Américains l'ont fait avec succès en Irak.Une autre question porte sur la gouvernance afghane. Le président afghan Hamid Karzaï voit son mandat expirer le 21 mai, mais la présidentielle n'a lieu que le 20 août.Les Etats-Unis ont actuellement 38.000 soldats en Afghanistan. Ils seront entre 61.000 à 65.000 d'ici mi-septembre, après les renforts annoncés.