"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, mars 31, 2011

EN ATTENDANT QUE BLOGGER VEUILLE BIEN REGLER LE PROBLEME TECHNIQUE JE VOUS INVITE A VOUS RENDRE SUR http://pourtoutdire.wordpress.com VOUS Y RETROUVEREZ LES ARTICLES HABITUELLEMENT PUBLIES SUR DIASPORABLE DE FACON PLUS LISIBLES. EN M'EXCUSANT DE VOUS FAIRE FAIRE CE DETOUR

mercredi, mars 30, 2011

NON AUDEBAT SURLISLAM! «N’ajoutons pas de la confusion dans la période trouble que nous traversons» lire la suite : http://parlons-nous.blogs.lalibre.be

mardi, mars 29, 2011

RACISME ANTISEMITISME COUPDEFILET DANSLEMILIEU SKHINEAD Source : lalsace.fr en ligne le 29 mars Cimetières profanés : 15 interpellations dans la mouvance skinhead D’après une source proche de l’enquête, les autorités ont procédé à 15 interpellations ce matin dans l’agglomération strasbourgeoise et dans le Bas-Rhin, dans le cadre de l’enquête sur les profanations de tombes juives et musulmanes à Strasbourg l’an dernier. Les suspects appartiendraient à la mouvance skinhead et était surveillés depuis un certain temps déjà par les enquêteurs, à la suite d’investigations minutieuses et difficiles menées depuis plusieurs mois. Aucune précision sur l’âge des personnes interpellées ni sur les cimetières dans lesquels ces personnes auraient opéré n’a été communiquée. Des détails supplémentaires sur cette affaire pourraient être donnés à l’issue des gardes à vue, demain ou plus probablement jeudi. Trois cimetières juifs et musulmans avaient été profanés à Strasbourg en 2010 : 30 tombes juives à Cronenbourg, le 27 janvier, jour de la commémoration de la libération des camps nazis ; 17 tombes musulmanes fin juin à la Robertsau ; 36 tombes musulmanes en septembre à la Meinau. 27 tombes juives à Wolfisheim avaient aussi été profanées en juillet. Des stèles avaient été renversées et des croix gammées dessinées sur les tombes et au sol. D’autres actes racistes et antisémites avaient été dénombrés la même année avec des dégradations de domiciles de personnalités juives et musulmanes par des croix gammées et des inscriptions racistes, islamophobes ou antisémites. En octobre, pour réagir à ces accumulation de faits, le maire de Strasbourg Roland Ries avait lancé un appel à un front républicain de refus de l’inacceptable qui a été signé par plusieurs milliers de personnes. Les autorités religieuses alsaciennes catholiques, protestantes, juives et musulmanes s’étaient également élevées contre ces actes en adoptant une déclaration commune. Malgré cela, le début de l’année 2011 a été marqué par de nouvelles agressions. Les plus graves ont eu lieu fin janvier, avec l’incendie volontaire de deux maisons habitées par des familles d’origine turque à Hoenheim. Là encore, des croix gammées avaient été dessinées sur une voiture et la façade d’une maison. Geneviève Daune-Anglard
ENTREJUIFS LERE DELACALOMNIE L'EDITO DE... JACQUES BENILLOUCHE L'AUTOFLAGELLATION lire la suite sur : http://pourtoutdire.wordpress.com
LABANQUE DISRAËL FREINELAMONTEE DELASPECULATION IMMOBILIERE Source : lesechos.fr via l'AFP en ligne le 29 mars lire la suite sur : http://pourtoutdire.wordpress.com

dimanche, mars 27, 2011

SYRIE COALITION CONTREBACHARELASSAD CESTAVOIR! Source : lefigaro.fr en ligne le 27 mars Pas d'intervention militaire en Syrie (US) La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a assuré dimanche que les Etats-Unis n'avaient pas l'intention de lancer une opération militaire en Syrie, malgré les accrochages extrêmement violents dans le pays entre manifestants et forces de l'ordre. Interrogée sur la chaîne CBS pour savoir si les Etats-Unis avaient l'intention de lancer en Syrie une opération militaire comme celle en cours actuellement en Libye, Mme Clinton a répondu par la négative. "Non, chacune de ces situations est unique", a-t-elle dit. Mme Clinton a cependant indiqué que si une coalition internationale, avec l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU, condamnait de manière "universelle" les violences en Syrie, une intervention militaire pourrait être envisagée. "Mais cela ne va pas se produire, parce que je ne pense pas que nous sachions exactement ce qui se passerait, ce que ça déclencherait", a-t-elle ajouté, soulignant les différences entre les situations syrienne et libyenne. *Tout en condamnant la répression du mouvement de contestation en Syrie, elle a ainsi jugé que la situation dans le pays n'avait rien à voir avec celle de la Libye, où il était nécessaire d'intervenir selon elle. "Ce qui s'est passé ces dernières semaines (en Syrie) est très inquiétant", et l'usage de la force par les forces syriennes est allé "bien au-delà" de ce que les Etats-Unis auraient souhaité: "Mais il y a une différence entre faire appel à son aviation pour mitrailler et bombarder sans distinction ses propres villes et des actions de police", a-t-elle justifié. Des accrochages extrêmement violents se sont produits samedi en Syrie. Ils ont fait douze morts, dont des membres des forces de sécurité, des civils et deux insurgés.
LALICRA ETLESELECTIONS CANTONALES Source : licra.org en ligne le 23 mars La LICRA appelle les partis politiques à donner des consignes de vote claires et sans ambiguité Depuis sa création en 1927, la LICRA inscrit sa lutte contre le racisme et l’antisémitisme au-dessus de tout esprit partisan, indépendamment de tout parti politique. Ainsi, il n’est pas dans la tradition de la LICRA de s’immiscer dans les choix électoraux des citoyens ; elle ne serait pas légitime à le faire. Elle ne dérogera pas à ce principe pour le second tour des élections cantonales, mais estime de son devoir de rappeler que le discours raciste et xénophobe du Front National, qu’elle combat depuis près de 40 ans, contrevient gravement à la cohésion sociale de notre pays. Comme l’a écrit le président de la LICRA, Alain Jakubowicz, dans le journal Le Monde daté du 17 mars 2011 : « Souvenons-nous qu’en quelque lieu et en quelque temps où elle est parvenue à prendre le pouvoir, l’extrême droite n’a été pourvoyeuse que de haine, de malheur et de trahison. » La LICRA appelle les partis politiques à prendre leurs responsabilités et à donner des consignes de vote claires et sans ambigüité, mettant fin à la cacophonie politicienne qui préside au débat public ces derniers jours. Dimanche, le temps ne sera malheureusement pas au débat d’idées, pourtant indispensable pour le bon fonctionnement de notre démocratie, mais à la défense des valeurs de la République qui nous rassemblent. Alors que la France connaît actuellement une forte poussée du Front National, il revient à nos gouvernants d’apporter, d’ici les élections présidentielles, des réponses adéquates aux inquiétudes légitimes de nos concitoyens, sans rien céder aux thèses populistes et dangereuses de l’extrême-droite. Information : 01.45.08.08.08.
LYBIE AVANCEES SIGNIFICATIVES DESREBELLES Source : lefigaro.fr en ligne le 27 mars Les rebelles se dirigent vers le fief de Kadhafi Les opérations aériennes de la coalition ont permis aux insurgés de reprendre Ajdabiya et Brega. Ils visent maintenant la ville de Syrte. • Les insurgés progressent vers l'ouest Après avoir repris samedi les villes stratégiques d'Ajdabiya et Brega dans l'est de la Libye, premières victoires majeures depuis le début de l'intervention militaire internationale contre le régime de Mouammar Kadhafi, les rebelles libyens avancent rapidement vers l'ouest. Ils sont arrivés dimanche à Oukaïla et ont repris Ras Lanouf. Le terminal pétrolier avait été repris aux insurgés le 12 mars par les forces loyalistes. Les rebelles se dirigent maintenant vers Syrte, la ville natale du colonel Kadhafi, et vers Sebha, plus au sud. Des habitants de Syrte fuyaient la ville dimanche soir dans la crainte de raids aériens internationaux et de l'arrivée des rebelles qui progressent rapidement vers l'Ouest, a constaté un journaliste de l'AFP. Samedi soir, la coalition internationale a mené des raids aériens intensifs sur les 400 km de route menant d'Ajdabiya à Syrte, afin de leur ouvrir la voie. L'état-major de l'armée a annoncé que les avions de chasse français avaient détruit au moins cinq avions et deux hélicoptères des forces loyalistes «qui se préparaient à mener des opérations dans la région» de Misrata (à 200 km à l'est de Tripoli). Selon le Pentagone, les avions de la coalition ont effectué 160 sorties samedi, contre 153 vendredi. • Les forces de Kadhafi «sur la défensive» Un porte-parole de la rébellion en Libye a affirmé samedi à Benghazi, fief des insurgés dans l'est, que les forces fidèles au colonel étaient maintenant «sur la défensive». « Elles n'ont plus de puissance aérienne ni d'armes lourdes», après une semaine d'attaques aériennes menées par la coalition, a-t-il dit. Il y aurait par ailleurs des «défections» parmi les proches de Kadhafi , selon Hillary Clinton et Robert Gates, respectivement à la tête de la diplomatie et de la défense américaines. Samedi, les forces de Mouammar Kadhafi ont pourtant à nouveau pilonné Misrata, grande ville de 300.000 habitants aux mains des insurgés, et n'ont cessé leurs tirs que lorsque sont apparus des avions de la coalition. En une semaine, 115 personnes ont été tuées à Misrata où des tireurs embusqués ouvrent le feu, à partir des toits du centre, contre la population, a déclaré un habitant de cette ville située à 200 km à l'est de Tripoli. • L'opération «réussit», dit Obama, qui se veut rassurant Barack Obama, a assuré samedi que la mission militaire en Libye était claire, ciblée et limitée et qu'elle avait permis de sauver la vie «d'innombrables civils». Lors de son allocution radiophonique hebdomadaire, Obama a déclaré que les défenses anti-aériennes de la Libye avaient été anéanties et que les forces de Kadhafi ne progressaient plus. Une semaine après le début de l'opération «Harmattan», l'amiral Philippe Coindreau, commandant de la Task force 473 - comprenant l'ensemble du groupe aéronaval, porte-avions Charles-de-Gaulle compris -, n'hésite pas à parler de «succès total». «Etant donné le temps qui nous sépare aujourd'hui du déclenchement de notre mise en alerte et le niveau opérationnel auquel nous sommes, je réponds ‘oui, c'est un succès total'», dit-il. • Tripoli accuse les frappes d'avoir tué une centaine de civils Ces deux derniers jours, le gouvernement libyen a conduit des journalistes dans un hôpital pour leur montrer des corps présentés comme ceux de victimes civiles et militaires. Au moins 114 personnes ont été tuées et 445 blessées de dimanche à mercredi par les raids de la coalition internationale sur la Libye, a annoncé vendredi soir un responsable du ministère libyen de la Santé, sans préciser la proportion des victimes civiles dans ce bilan. Un premier bilan provisoire donné jeudi par le porte-parole du régime, Moussa Ibrahim, avait fait état d'«environ 100 morts» parmi les civils. Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a accusé les forces du colonel Kadhafi de disposer les corps de leurs victimes sur des sites bombardés par la coalition pour faire croire qu'il s'agit de civils tués par les alliés • Sarkozy veut une solution diplomatique À l'issue d'un sommet européen à Bruxelles vendredi, Nicolas Sarkozy a annoncé que Paris et Londres préparaient une initiative en vue d'«une solution politique et diplomatique» pour la Libye. «Il y aura certainement une initiative franco-britanique pour bien montrer que la solution n'est pas seulement militaire», a-t-il dit. Le président Sarkozy n'en a pas précisé le contenu mais a affirmé qu'il aimerait y «associer l'Allemagne». Plus tôt en marge du sommet, il avait justifié l'intervention militaire, arguant du fait qu'elle avait «évité des milliers et des milliers de morts». Cette opération n'a pas pour but de destituer Kadhafi, a assuré le chef de l'État, mais le leader libyen devra, «s'il est convaincu de crimes contre l'humanité», être déféré devant un tribunal international. «Ce qui se passe en Libye crée une jurisprudence, et peut créer la confiance» chez les peuples arabes, a-t-il affirmé. Vendredi, le régime Kadhafi s'est dit prêt à accepter un plan africain prévoyant la cessation des combats et un dialogue en vue d'une «transition» démocratique. Mais les rebelles ont rejeté l'initiative africaine. «La seule façon de résoudre ce conflit est que Kadhafi et ses fils soient déférés devant la justice pour crimes contre l'humanité», a déclaré un porte-parole des insurgés. Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, maintient une attitude de défi et refuse de s'en aller. • L'Italie propose un exil de Kadhafi Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a présenté dans un entretien à la Repubblica une proposition de solution à la crise en Libye prévoyant l'exil du colonel Kadhafi. «Clairement en cas d'exil de Kadhafi, les choses seraient différentes...Même à l'intérieur du régime, il y a des gens qui travaillent à cette solution», a expliqué le ministre italien. Franco Frattini a indiqué que l'Italie présenterait son plan mardi à Londres lors de la réunion prévue du groupe de contact politique sur la Libye. • L'Otan aux manettes Les représentants des 28 pays de l'Otan ont conclu un compromis laborieux tard jeudi soir, qui va les voir prendre le relais de la coalition pour imposer la zone d'exclusion aérienne, mais pas encore les frappes au sol contre des cibles libyennes menaçant les populations civiles. «En l'état actuel, vont subsister une opération de la coalition et une opération de l'Otan», a reconnu le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen. Les discussions se poursuivent pour «élargir» le mandat de l'alliance aux missions encore dévolues à la coalition, a-t-il ajouté. Cet élargissement est d'ores et déjà acquis, a cependant assuré une source très haut placée dans l'administration américaine. «L'Otan est parvenue à un accord politique pour inclure dans sa mission et son commandement tous les autres aspects» de la résolution 1973 de l'ONU, selon elle. «Nous allons devoir approuver le plan opérationnel final, ce qui va se passer pendant le week-end, et puis nous l'exécuterons», a-t-elle ajouté. Côté français, on continue à minimiser l'importance de l'Alliance atlantique. «Chacun doit comprendre que la coordination doit rester éminemment politique, même si elle reposera sur la machinerie de l'Otan», car des pays arabes non membres de l'alliance participent à l'intervention en Libye, a indiqué jeudi soir le président français Nicolas Sarkozy. Les Emirats arabes unis ont d'ailleurs annoncé vendredi qu'ils mettraient douze avions de chasse à disposition des opérations militaires en cours.
LECANADAMANIFESTE ENFAVEUR DUSOULEVEMENT DUPEUPLEARABE Source : branchez-vous.com en ligne le 27 mars Montréal: manifestation pour le soutien des populations arabes Plus de 150 personnes ont manifesté dans les rues de Montréal, samedi, en guise de soutien aux populations arabes qui se révoltent pour obtenir une démocratie. Les manifestants ont commencé le mouvement au métro Atwater, au centre-ville, pour se rendre jusqu'au consulat des États-Unis. Ils réclamaient l'aide de ce pays et du Canada pour éliminer les régimes politiques qui sévissent présentement à Bahreïn, au Yémen, en Arabie Saoudite et en Libye. Un Algérien organisateur de l'événement, Mourad Ben Fasi, a confié à Radio-Canada qu'il trouvait injuste que les puissances mondiales interviennent dans certains pays, comme la Libye, mais pas dans d'autres, comme en Arabie Saoudite, par intérêt. par Marie-Andrée Chalifour
LEBAHREIN ACCUSE LEGROUPEISLAMISTE DE NASRALLAH Source : la newsletter de Guysen International News diffusée le 27 mars Bahreïn accuse le Hezbollah d'avoir commandité les violences La ministre du Développement social du Bahreïn, Fatima Albalooshi, s'exprimant vendredi à Genève, a accusé le Hezbollah d'avoir orchestré les violences dans son pays. "Ces violences sont commanditées par le Hezbollah", a dit Mme Albalooshi, et d'ajouter que "bien sûr, ce qui arrive au Bahreïn est également lié aux évènements survenus dans le monde arabe" et que "la paix et la sécurité sont revenues dans le pays depuis quelques jours".

samedi, mars 26, 2011









BOB
ZIMMERMAN
LEROIDELAFOLG'SONG
ETDUCOUNTRY

ENMEGA-CONCERT
ENIRSAËL
Source : israelvalley.com en ligne
le 26 mars


NO BOYCOTT ! LE CHANTEUR
MYTHIQUE BOB DYLAN
AIME TOUJOURS
CHANTER EN ISRAËL.



IL DONNERA UN MEGA-CONCERT


LE 20 JUIN 2011
DEVANT PLUS DE 40 000 FANS.



Un article récent paru dans Le Figaro.fr annonce la venue de Bob Dylan à Tel-Aviv. Les commentaires des internautes qui figurent sous l’article mentionnent (une véritable maladie en France) bien souvent son nom de famille juif (Zimmerman). Les mêmes internautes n’hésitent pas, tout en restant dans le respect de la loi, à commenter : “cela ne nous étonne pas qu’il aille chanter chez les sionistes”. Ce chanteur mythique n’a jamais lâché Israël et n’est pas prêt de le faire, comme le souhaitent les antisionistes.

Le Figaro : “Bob Dylan donnera un concert unique en Israël le 20 juin. Le chanteur américain, qui aura 70 ans en mai, se produira au stade de Ramat Gan, près de Tel-Aviv. Ce stade, le plus grand du pays, peut accueillir plus de 40.000 fans. Ce concert est une des étapes de la tournée mondiale de Dylan qui commence dans deux semaines à Taïwan et se terminera l’été prochain en Californie. Bob Dylan a déjà chanté en Israël en 1987 et 1993”.


ISRAELVALLEY PLUS
La famille de Bob Dylan est originaire d’Europe de l’Est. Ses grands-parents paternels étaient des juifs d’Odessa. Ils ont émigré aux États-Unis en 1905. Ses grands-parents maternels, arrivés aux États-Unis en 1902, étaient des juifs lituaniens.

Bob Dylan (né Robert Allen Zimmerman le 24 mai 1941 à Duluth, Minnesota) est un auteur-compositeur-interprète, musicien, peintre, poète américain qui est une des figures majeures de la musique populaire depuis cinq décennies. Son style musical a évolué au fil des années : rock, folk, country, blues illustrent la diversité de son œuvre. La plupart de ses œuvres les plus célèbres datent des années 1960, quand il fut d’abord un chroniqueur informel des troubles américains. Certaines de ses chansons comme Blowin’ in the Wind et The Times They Are a-Changin’ sont devenues des hymnes anti-guerre, en particulier anti-guerre du Vietnam et des mouvements civils de l’époque.

L’un des derniers albums studio de Dylan, Modern Times, publié en 2006, est entré directement à la première place dans le classement Billboard et a été nommé Album de l’année par le magazine Rolling Stone.

Dans ses premières chansons Dylan a abordé les questions sociales, et trahissait une forte influence philosophique et littéraire défiant les ‘’existants’’ de la musique pop classique, et il faisait généralement appel à la contre-culture de l’époque. Tout en élargissant et en personnalisant les styles musicaux, il a montré une grande dévotion à de nombreuses traditions de la musique américaine, folk, country, blues, gospel, rock’n’roll et rockabilly, ainsi qu’à la musique folk anglaise, écossaise et irlandaise, et du plaisir pour le jazz et le swing.
LIBYE
MISRATA
AUXMAINS
DUPEUPLELIBYEN
ENREVOLTE

Source : europe1.fr avec Agences
en ligne le 26 mars à 20h 16
sur Diasporablog à 20h 55



Libye :
fin du bombardement de Misrata



Par Europe1.fr
avec Emmanuel Renard,
envoyé spécial en Libye, et agences



Selon les rebelles, les forces de Kadhafi sont samedi "sur la défensive"



Les rebelles semblent gagner du terrain en Libye grâce à l'intervention aérienne de la coalition. La ville d'Ajdabiya, encore aux mains des forces de Kadhafi en début de semaine, est passée samedi sous le contrôle de l'opposition. Vendredi, Nicolas Sarkozy a annoncé que Paris et Londres préparaient une initiative en vue d'"une solution politique et diplomatique" pour la Libye. Et L'Otan a estimé de son côté que l'intervention pourrait durer trois mois.


20h16 :
Arrêt du bombardement de Misrata. Le bombardement de Misrata, ville libyenne aux mains des insurgés, par les forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi a cessé samedi lorsque des avions de la coalition occidentale sont apparus dans le ciel au dessus de la ville, a déclaré à Reuters un insurgé.


20h09 :
Sept appareils détruits par l'armée française. L'aviation française a détruit "au moins" cinq avions et deux hélicoptères, a rapporté samedi l'état-major français.
REVOLTES
DESPEUPLESARABES
REVOLTEDUPEUPLE
SYRIENENPLEINE
EXPANSION
Source : lefigaro.fr en ligne le 26 mars


Syrie :
des détenus libérés,
nouvelles manifestations


Le régime syrien, confronté à un mouvement de colère, tente toujours de calmer l'opposition. Après un train de réformes annoncé dans la semaine, ce sont des dizaines de détenus politiques, dont des islamistes, qui ont été libérés.

La situation se tend davantage chaque jour en Syrie. A Deraa, au lendemain d'une grande journée de manifestations réclamant plus de liberté et à nouveau réprimées, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés sur la place centrale de la ville où la veille, une statue d'Hafez al-Assad, père de l'actuel président, avait été déboulonnée. De jeunes hommes torse nu se sont hissés sur les restes de la statue pour brandir des pancartes portant le slogan: «Le peuple veut la chute du régime». En fin d'après-midi, les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants, a dit un témoin.

Dans une autre ville du sud du pays, à Tafas, des villageois ont incendié un siège du parti au pouvoir, le Baas, et une station de police. A Lattaquié, sur la côte méditerranéenne, la confusion est grande. deux personnes ont été tuées et deux blessées samedi par des francs-tireurs non identifiés, selon un responsable syrien. Des «groupes armés ont pris position sur les toits d'immeubles et ont tiré sur les passants», a ajouté le responsable sans autre précision.


Appel à «une révolte populaire»

Un nouvel appel à manifester a été lancé samedi sur Facebook. Un texte publié sur le réseau social mais non signé appelle à «une révolte populaire» dans tout le pays et notamment dans le sud. La volonté de changement semble se maintenir malgré la violente repression engagée par les autorités.

Vendredi, les manifestations avaient donc continué à Deraa, où des dizaines de personnes ont péri depuis le 18 mars, et avaient gagné d'autres villes, dont Sanamein, Daael, Damas la capitale, Douma, Banias et Hama. Des militants syriens rapportent qu'environ 200 manifestants ont été arrêtés dans la nuit de vendredi à samedi alors qu'ils participaient à un sit-in près de Damas.

Les autorités syriennes ont accusé des opposants armés de participer aux manifestations et ont estimé que, dans certains cas, l'usage de la force était justifié. Après les condamnations de Washington, Paris et Londres, l'Union européenne a dénoncé à son tour la «brutale» réponse syrienne aux «exigences légitimes» des contestataires.


260 détenus libérés

Le pouvoir, en place depuis 1963, tente néanmoins de répondre politiquement à ce mouvement. Des réformes ont été annoncées (augmentation des salaires des fonctionnaires, levée envisagée de l'état d'urgence, davantage de liberté de la presse, etc.) Dernier geste en date : la libération d'environ 260 détenus politiques, en grande majorité des islamistes, selon Abdel Karim Rihaoui, président de la Ligue syrienne de défense des droits de l'Homme, basée à Damas. Ce geste «s'inscrit dans le cadre des promesses qu'elles avaient annoncées récemment pour améliorer les libertés publiques en Syrie», a-t-il dit.

Cependant, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) basé à Londres, a regretté que plusieurs personnes arrêtées lors des récentes manifestations contre le régime soient toujours détenues dans les locaux des services de sécurité, comme le jeune étudiant et blogeur Ahmad Khadifi, arrêté le 23 mars, et le manifestant Mohammad Houriyé, interpellé le 15 mars.
ISRAËL
HAMAS
UNJEUDEDUPES
Source : 20minutes.fr en ligne le 26 mars
à 19h 15

sur Diasporablog à 20h 12


Hamas:
Les Palestiniens prêts
à un cessez-le-feu avec Israël
sous conditions


A Gaza City, des jeunes palestiniens peignent une fresque pour les six ans de la mort de Yasser Arafat.




Plusieurs tirs de roquettes
ont eu lieu cette semaine...
Les groupes armés de la bande de Gaza qui ont repris cette semaine les tirs de roquettes sur Israël sont prêts à cesser le feu si l'armée israélienne met fin à ses raids dans l'enclave palestinienne, a annoncé samedi le Hamas.

Ismaïl Roudouane, porte-parole du Mouvement de la résistance islamique qui contrôle Gaza depuis juin 2007, s'exprimait après une rencontre entre les dirigeants du Hamas et les chefs des différents groupes palestiniens à Gaza.


Roquettes
Deux roquettes tirées de la bande de Gaza se sont abattues samedi en territoire israélien. Une maison a été endommagée par un des deux projectiles tirés avant l'aube. L'autre roquette a explosé dans une zone inhabitée.

Le général israélien Tal Russo, qui dirige les opérations dans le sud d'Israël, avait appelé les dirigeants du Hamas à «revenir à la raison» pour éviter une escalade de la violence. Cette semaine, plusieurs roquettes ont été tirées sur Israël et Tsahal a mené plusieurs raids sur la bande de Gaza en réponse à ces attaques. Cinq militants palestiniens et quatre civils ont été tués dans ces opérations.
REVOLTES
DESPEUPLESARABES
LAREVOLTE
DUPEUPLESYRIEN
SAMPLIFIE
Source : dépêche AFP diffusée le 26 mars



Syrie:
appel sur Facebook
à une "révolte populaire"
dans tout le pays



DAMAS


Un appel à une "révolte populaire" samedi dans les toutes provinces syriennes a été posté sur Facebook au lendemain des manifestations sanglantes qui ont eu lieu dans les principales cités du pays, spécialement dans le Sud.

"Aujourd'hui, samedi, une révolte populaire dans tous les gouvernorats syriens", affirme le texte ponctué par une expression populaire arabe intraduisible employée par les insurgés syriens luttant contre le mandat français, et repris dans un feuilleton très célèbre diffusé actuellement dans le pays.

Selon un responsable syrien, les manifestations de vendredi ont fait 13 morts, dont deux pompiers et un employé tués par des protestataires, alors que militants des droits de l'homme font état d'au moins 25 morts.

Les protestations ont continué à Deraa, épicentre de la contestation où des dizaines de personnes ont péri depuis le 18 mars, et ont gagné Sanamein, Daael, Damas, Douma, Banias et Hama où une révolte des Frères musulmans fut réprimée dans le sang en 1982, selon des militants des droits de l'homme.

Les protestations contre le régime en Syrie se sont étendues vendredi à de nombreuses villes faisant plus de 10 morts, malgré l'annonce par les autorités de mesures sans précédent de démocratisation.

Parallèlement, des milliers de personnes ont défilé à Damas pour apporter leur soutien au président Bachar al-Assad, qui a succédé à son père Hafez à la tête du pays en 2000, et la télévision d'Etat a montré des images des manifestations pro-régime dans les principales villes.

L'annonce des mesures de démocratisation -possible annulation de l'état d'urgence, mesures anti-corruption, libérations d'opposants et augmentation des salaires des fonctionnaires, ne semblent pas avoir calmé la contestation populaire du régime autoritaire en place depuis 40 ans.

Les protestations ont continué à Deraa, épicentre de la contestation où des dizaines de personnes ont péri depuis le 18 mars, et ont gagné Sanamein, Daael, Damas, Douma, Banias et Hama où une révolte des

Frères musulmans fut réprimée dans le sang en 1982, selon des militants des droits de l'Homme.

Des vidéos sur Youtube ont montré aussi des manifestations à Homs (nord-est) où des photos de Hafez al-Assad ont été déchirées, et à Lattaquieh, alors que des opposants ont fait état de protestations à Deir el-Zor et à Raqa (nord-est).

Dix personnes ont été tuées à Sanamein lors d'affrontements avec les forces de sécurité, a affirmé un haut responsable sous couvert de l'anonymat, sans vouloir donner de détails sur les heurts dans cette ville proche de Deraa, à une centaine de km au sud de Damas.

Selon un témoin, 20 manifestants y ont été tués. Il a expliqué que les protestataires avaient lancé des pierres sur le QG de la Sécurité militaire et les militaires avaient riposté en ouvrant le feu.

Des heurts ont également éclaté à Deraa, a indiqué un témoin en faisant état de quatre morts et au moins 20 blessés.

Selon un militant des droits de l'homme et un témoin, les forces de sécurité ont ouvert le feu lorsque les manifestants ont déboulonné la statue de l'ancien président Hafez al-Assad, père de l'actuel président Bachar al-Assad, et l'ont brûlée. Ils ont aussi arraché un portrait de Bachar el-Assad.
PREMIER
COUAC

POURCAUSEANTISEMITE
AUFRONTNATIONAL
UNCANDIDATFACHO
SUSPENDU
Source : lepoint.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 26 mars



Un candidat FN suspendu
pour avoir fait le salut nazi



PARIS


Le Front national a suspendu un de ses candidats aux cantonales après la publication sur le site internet du Nouvel Observateur d'une photo où on le voit faire le salut hitlérien, a-t-on appris samedi auprès du FN.

Le candidat est "suspendu du FN et d'ores et déjà, ne représente pas le FN au second tour des cantonales", a-t-on déclaré à la direction du parti de Marine Le Pen.

Une photo publiée vendredi par le NouvelObs.com, non datée, montre un homme ressemblant à Alexandre Gabriac, candidat FN dans le canton de Grenoble-6, faisant de la main gauche le salut hitlérien devant un drapeau nazi, un coup de poing américain sur la main droite.

Plusieurs autres photos ont par la suite été postées sur la Toile, où l'on voit à nouveau cet homme faisant le même geste.

"C'est un montage. On ne me reconnaît pas sur cette photo où j'ai les yeux masqués", s'est défendu Alexandre Gabriac, 20 ans, qui est le plus jeune conseiller régional de France.

"J'avais reçu il y a quelque temps une lettre anonyme m'avertissant que des montages effectués par des anarchistes circuleraient", a-t-il dit au NouvelObs.com.

Mais le candidat ne semble pas avoir convaincu sa direction.

"C'est allé beaucoup trop loin. On ne veut pas de gens comme ça au FN. On n'a autre chose à faire que de s'occuper de crétin pareil", a dit le secrétaire général du FN Steeve Briois au site internet Le Post.

"S'il s'avère que cette photographie ne soit pas, comme l'affirme M. Gabriac, un montage, celui-ci sera immédiatement exclu du Front National", avait déclaré pour sa part Marine Le Pen dans un communiqué.

"Il faut que chacun sache que le Front national n'admettra pas en son sein ce type de comportement inadmissible porteur d'une idéologie répugnante", a-t-elle ajouté.

Pour SOS-Racisme, Alexandre Gabriac "montre là le vrai visage du parti de Marine Le Pen".

C'est "un parti viscéralement gangréné par le racisme et l'antisémitisme au point que ses membres ne semblent pas hésiter à se mettre en scène de la façon la plus immonde en choisissant pour arrière-fond un drapeau nazi", écrit l'association dans un communiqué.


Gérard Bon,
édité

par
Henri-Pierre André
MANIFESTATION
DESOUTIENAPARIS
AUPEUPLELYBIEN


DIASPORABLOG SOLIDAIRE
DE CETTE INITIATIVE



Appel du Collectif de solidarité
avec le peuple libyen


Rassemblement de solidarité
avec le peuple libyen
en lutte pour les libertés,

l'Etat de droit et l'intégrité du pays


Samedi 26 mars 2011,

à 15 heures

place de la République



- Protection des populations civiles – quel qu'en soit le lieu –, ainsi que des résidents étrangers et des migrants
- Vigilance sur l’escalade de guerre, et sur tous les dévoiements possibles de la résolution 1973 votée par le Conseil de sécurité de l'ONU
- Vigilance sur la duplicité des gouvernements occidentaux et de la Ligue arabe, et sur l'intégrité de la Libye et les tentatives de division du peuple libyen
- Arrêt des livraisons d’armes au dictateur, et sanctions contre les Etats qui s’y livreraient
- Reconnaissance du Conseil national de transition intérimaire, seul représentant légitime du peuple libyen
- Justice exemplaire contre les crimes de Kadhafi
- Solidarité avec le peuple libyen en lutte pour les libertés et la démocratie
- Soutien aux révolutions et luttes des peuples du monde arabe




Premiers signataires

- Collectif libyen du 17 février, Collectif tunisien Sidi-Bouzid, Comité marocain de suivi du 20 février, Collectif d’Algérien(ne)s de soutien à la lutte en Algérie pour le changement et la démocratie
- ASDHOM, ATF, ATMF, ATTAC, CEDETIM, CFDA, Cimade, CRLDHT, Etoile nord-africaine, FTCR, LDH, Manifeste des libertés, Mouvement de la paix, MRAP, Sortir du colonialisme, UNEF, Union syndicale Solidaires
- Europe Ecologie-les Verts, Gauche unitaire, MJS, PCF, PG
- Ettajdid France (Tunisie), PDPS et CDCF France (Syrie)


Cette marche est dédiée aussi
au peuple syrien en lutte contre le régime dictatorial de Bachar el-Assad
LIBYE
PREMIERPAYSARABES
AREJOINDRE
LACOALITION
LEQATAR
Source : romandie.com via l'AFP
en ligne le 25 mars



Première mission de Mirage qataris
dans le ciel libyen



Deux Mirage 2000 qataris, accompagnés de deux Mirage 2000 français, ont réalisé vendredi la première mission aérienne du Qatar dans le ciel libyen, a annoncé l'état-major français des armées.

"Il s'agit du premier engagement aérien d'un pays de la Ligue arabe dans le cadre des opérations multinationales en Libye", a souligné l'état-major sur son site internet.

Les appareils français et qataris, stationnés sur la base aéronavale de La Sude (Souda), en Crète, ont réalisé une "mission d'interdiction aérienne", autrement dit participé à la surveillance de la zone d'exclusion aérienne décrétée par l'ONU pour empêcher tout mouvement des avions militaires des forces loyales au dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

Le Qatar a déployé quatre avions militaires en Crète, les deux Mirage 2000 ainsi que deux avions de transport C-17. Ils étaient arrivés mardi soir sur la base aéronavale.

Trois Mirage 2000 français ont été redéployés dans le même temps sur cette base pour effectuer ces patrouilles communes.

Toujours selon l'état-major des armées à Paris, d'autres appareils qataris devraient rejoindre prochainement La Sude.

Paris et Doha entretiennent depuis des décennies des relations étroites. La France fournit ainsi près de 80% du matériel des forces armées du Qatar et mène régulièrement des exercices militaires communs avec ce pays.

Un second Etat arabe, les Emirats arabes unis, a annoncé vendredi qu'il entendait engager "dans les prochains jours" douze avions de combat, six F-16 et six Mirage, pour contribuer aux opérations dans le ciel libyen, sans préciser les modalités de ce déploiement.

Selon l'état-major à Paris, une trentaine d'appareils français ont été engagés dans les opérations de la coalition vendredi.

vendredi, mars 25, 2011

Alexandre Gabriac, à droite sur la photo, est membre du Comité Central du FN.

nouvelobs.com



LEFRONT
NATIONAL

NOUVELLEFORMULE
NOUBLIEPAS
SESRACINES
Source : lexpress.fr en ligne le 25 mars



Des saluts nazis au FN?


Après la publication par le site Internet du Nouvel Obs d'une photo d'un candidat FN faisant le salut nazi, Marine Le Pen menace de l'exclure si elle est authentique.

"Le FN n'est ni antisémite, ni raciste, ni xénophobe", assurait Marine Le Pen, il y a quelques semaines. Difficile à croire à voir certaines photos représentant l'un de ses membres.

Comme le révèle le site Internet du Nouvel Obs, Alexandre Gabriac, jeune élu régional FN en Rhône-Alpes et candidat au second tour des cantonales à Grenoble, affiche un profil qui laisse peu de doute sur ses convictions.

On l'y voit en train de faire le salut nazi devant un drapeau frappé de la croix gammée.


Selon le site antifasciste Reflexes, Alexandre Gabriac (à gauche, le bras tendu) participait en 2008 à une réunion de l'extrême droite en Espagne.


Contacté par le site Internet de l'hebdomadaire, ce membre du Comité Central du FN a répondu: "Je ne suis pas du tout au courant de ces photos. [...] "Cela ne me dit rien du tout. De toute façon, j'avais reçu il y a quelques temps une lettre anonyme m'avertissant que des montages effectués par des anarchistes circuleraient".

La réaction du FN n'a pas traîné. Le parti frontiste va ouvrir une enquête pour déterminer si ces photos sont authentiques. Si tel est le cas, Marine Le Pen sévira contre ce proche de Bruno Gollnisch.

"S'il s'avère que cette photographie ne soit pas comme l'affirme Monsieur Gabriac, un montage, celui-ci sera immédiatement exclu du Front National. Il faut que chacun sache que le Front National n'admettra en son sein ce type de comportement inadmissible porteur d'une idéologie répugnante", explique la présidente du parti.

Bizarrement, Alexandre Gabriac a déjà été condamné pour apologie de crime contre l'humanité, injures à caractère raciste et violences volontaires ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours, en juillet 2009.


Edouard de Brisoult, passionné par l'armée allemande?
Un autre candidat FN, encore en lice pour le second tour des cantonales dans le Rhône, présente un profil Facebook particulièrement intéressant. Edouard de Brisoult semble en effet passionné par l'histoire de la Seconde guerre mondiale puisque son profil regorge de photos en lien avec l'Allemagne (drapeau nazi, reproduction d'Hiltler et de Pétain, affiche de soldats SS). Détail: il se présente comme un "national-socialiste"...
FACEALATTENTAT
AJERUSALEM
LEPREMIERMINISTRE
ISRAELIENMET
LAPEDALEDOUCE
Source : lefigaro.fr en ligne le 25 mars


Nétanyahou calme le jeu
après l'attentat à Jérusalem

Par Marc Henry



Il faut agir de «façon responsable et intelligente», a affirmé mercredi Benyamin Nétanyahou.


Le premier ministre israélien résiste aux pressions de ceux qui veulent une riposte d'ampleur contre le Hamas.

Benyamin Nétanyahou paraît décidé à ne pas se laisser entraîner dans une aventure militaire. Après l'attentat à la bombe près d'une station d'autobus à Jérusalem mercredi, qui a coûté la vie à une ressortissante britannique et la poursuite des tirs de roquettes de la bande de Gaza vers le sud d'Israël, le premier ministre affirme sa «volonté de fer face au terrorisme». Mais dans la foulée, il précise bien qu'il faut agir de «façon responsable et intelligente». Une réponse claire aux pressions exercées par les «durs» de sa majorité tels qu'Avigdor Lieberman, son chef de la diplomatie ainsi que par une partie de l'état-major de l'armée qui prône une invasion de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas ou, à défaut, une campagne systématique d'éliminations ciblées visant les dirigeants de ce mouvement islamiste.

Cette prudence se constate sur le terrain. L'armée israélienne a reçu ordre d'éviter une escalade et de se contenter de lancer des représailles «habituelles». Autrement dit après chaque tir de roquettes ou d'obus de mortier vers le territoire israélien, les avions ou les drones attaquent des bâtiments que les activistes du Hamas ont déjà évacués ou des tunnels de contrebande reliant le sud de la bande de Gaza à l'Égypte. En général ce genre de raids fait rarement des victimes et reste dans les limites des «règles du jeu» qui ont permis à un calme relatif de prévaloir après l'opération «Plomb durci» au début de 2009. À l'époque, pour répliquer à une pluie de roquettes, qui avaient fait 21 morts en sept ans, l'armée israélienne avait envahi pendant trois semaines la bande de Gaza. Mais les dévastations et le très lourd bilan humain, avec quelque 1 200 morts palestiniens, avaient valu à Israël de très dures critiques.


Bonne volonté fragile

Comme le soulignent la plupart des commentateurs, le premier ministre est d'autant moins enclin à donner son feu vert à l'armée pour une telle offensive qu'Israël est actuellement totalement isolé sur le front diplomatique. Benyamin Nétanyahou est en effet tenu pour responsable du gel des négociations avec Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, en raison de son refus de geler la colonisation en Cisjordanie et dans la partie arabe de Jérusalem. «Il ne dispose d'aucun crédit, d'aucune marge de manœuvre à l'étranger», soulignait jeudi la deuxième chaîne de télévision privée.

De son côté, le Hamas semble aussi vouloir jouer la carte de l'apaisement en pressant le Djihad islamique, un petit groupe extrémiste responsable de la plupart des tirs de roquettes de ces derniers jours de se calmer. «Notre position est inchangée : préserver la stabilité et œuvrer à rétablir le statu quo qui prévalait ces dernières semaines», a assuré Taher al-Nounou un porte-parole du gouvernement du Hamas. Comme le résume le quotidien israélien Maariv, une offensive de grande envergure israélienne «conduirait les deux camps à revenir à la case zéro et à payer, une fois de plus, le prix du sang».
LEDEBAT
SURLALAÏCITE
ETLISLAM
ENFRANCE
TOURNEAURIDICULE
Source : lexpress.fr en ligne le 25 mars



Jusqu'où doit aller le respect de laïcité?





Claude Guéant veut publier un "code de la laïcité" pour réunir les textes de loi à ce sujet. Selon vous, quelle place accorder à la laïcité?

Où s'arrête la libre pratique de la religion, où commence le respect de la laïcité? Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, a annoncé la création d'un "code de la laïcité": un recueil destiné à réunir les textes de loi sur le sujet afin de clarifier les pratiques.


Le Code de laïcité prévu par Claude Guéant doit rassembler les lois, décrets, circulaires et jurisprudences sur le sujet.

Depuis le début du mois, les polémiques s'enchaînent. Claude Guéant a estimé ce jeudi sur i>Télé que les agents des services publics comme les usagers du service public "ne doivent pas porter de signes religieux, manifester une quelconque préférence religieuse." "A l'hôpital il y a un certain nombre de femmes qui refusent des soins prodigués par des hommes. Eh bien, ce n'est pas admissible", a tranché le ministre.

La veille, un débat avait vu le jour sur le port de robes longues par des lycéennes musulmanes. Enfin, la semaine dernière,Luc Chatel assurait qu'une mère d'élève voilée ne pouvait pas accompagner les enfants en sortie scolaire.

Ces déclarations apparaissent quelques jours avant le débat sur la laïcité et l'islam de l'UMP prévu le 5 avril.

Et vous? Que pensez-vous de ces idées?

Faut-il davantage de laïcité selon vous?

Où doit-elle s'arrêter?
MARINELEPEN
LESJUIFSDEFRANCE
ETLEFRONTNATIONAL
UNSPECIALISTEDE
LEXTRÊME-DROITE
DEMONTRETOUTE
LAPERVERSITE
DECETTEALLIANCE
Source : le site La Règle du Jeu en ligne
le 24 mars



Débattre avec Marine Le Pen


Jean-Yves Camus


L’invitation de Marine Le Pen sur une radio juive n’est peut-être que partie remise. Elle aurait lieu d’ici à la présidentielle de 2012. « Cette interview de fond et que je voudrais intransigeante », explique le journaliste qui devait la conduire, serait devenue possible « après ses déclarations au Point, où elle qualifiait la Shoah de « summum de la barbarie ». Elle aurait pour objectif de déterminer si « son évolution est une posture opportuniste » ou s’il s’agit « d’un réel aggiornamento à la Gianfranco Fini? ». Ces explications appellent deux remarques. La première est que la présidente du Front national n’a jamais évoqué la Shoah. La seconde est que quiconque connaît la vie politique italienne sait que la comparaison entre Marine Le Pen et le président de la Chambre des députés à Rome n’a pas lieu d’être.

Sur la question de la Shoah, Marine Le Pen n’est pas son père : elle n’est ni antisémite ni négationniste, de toute évidence. Cependant reportons-nous à son interview publiée par l’hebdomadaire Le Point le 3 février 2011. Son titre est : « Les camps ont été le summum de la barbarie ». Marine Le Pen déclare exactement : « Tout le monde sait ce qui s’est passé dans les camps et dans quelles conditions. Ce qui s’y est passé est le summum de la barbarie ». Ce qui s’y est passé précisément, elle ne le dit pas. A supposer qu’elle ne veuille pas utiliser le mot « Shoah », elle aurait pu parler de « l’extermination des juifs dans les camps nazis », cette phrase aurait été sans ambiguité. En ne le faisant pas, elle perd une occasion de nommer la singularité du génocide des Juifs. Elle commet d’autre part l’erreur d’utiliser le vocable ambigu de « camps », qui peuvent être de concentration ou d’extermination. Elle admet qu’il s’y déroula « le summum de la barbarie » mais elle n’énonce pas en quoi celle-ci a consisté. Ces choses ne sont pas mineures s’agissant d’un parti dont nombre de cadres ont ouvertement adopté les thèses de la secte négationniste, à commencer par deux de ses fondateurs, François Duprat et François Brigneau.

Pour être précis, c’est le journaliste du Point qui, dans une question, utilise le terme « Shoah ». Il lui demande exactement si elle est « agacée » par « ceux qui font preuve d’ambiguïté sur la Shoah ». La réponse est qu’ils « l’agacent au plus haut point ». Pourquoi cette retenue ? Qu’est-ce qui « bloque » encore, dans la vision du monde frontiste, pour que Marine Le Pen n’appelle pas les négationnistes par leur nom, ne dise pas que ce sont des antisémites qui nient la réalité historique d’un fait évident. Pour qu’elle dise enfin qu’ils la révulsent, que leurs théories sont stupides et qu’elle ne veut plus d’eux au sein du parti qu’elle dirige ?

La réponse est sans doute que le FN est toujours au milieu du gué sur ces questions. En Italie après la mutation du MSI néo-fasciste en 1995, Fini s’est séparé des nostalgiques, il a payé le prix politique de son évolution. Marine Le Pen n’a toujours pas fait ce travail, qu’elle ne le veuille pas ou qu’elle ne le puisse pas (pas encore ?). Toute interview à venir qui se veut intransigeante pourrait donc évoquer les faits suivants :

Bruno Gollnisch, qui est toujours membre du bureau politique et Hugues Petit, qui était encore en 2010 président du Conseil scientifique du Front National, ont signé la pétition pour l’abrogation de la loi Gayssot et la libération du négationniste Vincent Reynouard [1]. On peut, c’est un choix philosophique, vouloir l’abrogation des lois mémorielles. On ne peut associer à cette demande celle de libérer avant qu’il ait purgé sa peine un négationniste condamné par les tribunaux.

L’élection de Marine Le Pen à la présidence du FN a donné lieu à quelques départs individuels mais les éléments nationalistes radicaux y militent toujours. Ainsi le FN présente aux élections cantonales un candidat pour qui les Protocoles des sages de Sion sont « prémonitoires »[2] (Yvan Benedetti, membre du comité central, candidat dans le Rhône) ?

Marine Le Pen devrait dire si, comme son père l’affirme dans l’hebdomadaire VSD la semaine passée, elle croit que François Duprat, mort dans un attentat non élucidé en 1978, a pu être éliminé par le Mossad en raison de ses écrits niant la Shoah. Que pense-t-elle des propos de son père qui décrit Duprat comme étant au FN « une sorte de vice-président sans responsabilités particulières » ?

Thierry Maillard, pour le coup « mariniste » déclaré et candidat aux cantonales dans la Marne, écrit que « plusieurs aspects du Francisme trouvent leur place dans l’originalité du Front National »[3]. Or le Francisme était un mouvement collaborationniste, dont le chef Marcel Bucard a été fusillé le 19 mars 1946. Quels sont les aspects qui sont communs aux deux mouvements ?

Voyons maintenant l’étrange manie qui consiste, de ce côté des Alpes, à se convaincre que peut-être, Marine Le Pen serait une sorte de Gianfranco Fini français. Pour que cela soit vrai, il faudrait au minimum que la présidente du FN fasse des déclarations équivalentes à celles du dirigeant de l’ancien mouvement néo-fasciste italien, aujourd’hui à la tête du parti Futuro e Liberta per l’Italia. Qu’à dit Fini, lors de son voyage en Israël en 2003 ? Que le fascisme fût le « mal absolu » du siècle dernier : le fascisme dans son entier, pas seulement les camps. Que le régime de Mussolini fût « un chapitre honteux de l’Histoire de notre peuple » : on attend la même phrase sur Vichy. Rappelons également qu’en 2008, Fini a déclaré à propos des lois antisémites italiennes de 1938 : « Il faut se demander pourquoi la société italienne s’est conformée dans son ensemble aux lois contre les Juifs et pourquoi, à part de rares exceptions, il n’y a eu aucune manifestation particulière de résistance. Même pas, et cela me fait mal de le dire, de la part de l’Église catholique. Concluons avec cette citation de Fini, parlant le 27 janvier 2011 au musée de la Shoah à Rome: ”Le fondement nécessairement éthique de l’action politique prend la forme, dans la tradition de la culture politique juive, comme le résultat d’une tension constante de médiation entre la Torah et la «polis»”. Insister davantage sur la dissemblance entre les deux discours serait cruel, et on ne peut jamais préjuger de l’avenir. Insister davantage sur la myopie de tous ceux qui se persuadent que le Front national marche dans les pas de Fini serait plus cruel encore…




------------------------------------------------------------

[1] Sans doute fidèle de la tendance psychiatrique de l’antisionisme/antisémitisme contemporain, l’initiateur de cette pétition, Paul-Eric Blanrue, vient de confirmer sa conversion à l’islam en expliquant : « Comme ce qui s’est passé au Liban entre le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, et le président du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun, il faut faire une alliance stratégique rapprochant cathos et musulmans. C’est ce que les sionistes redoutent le plus »


[2] éditorial dans le journal Droite ligne, juin 2011. Citation : « Tout comme la suppression des frontières et des monnaies nationales, l’immigration massive et le métissage ont été annoncés dans un livre prémonitoire publié en 1905, les Protocoles des sages de Sion ».

[3] Cf. Un modèle national révolutionnaire oublié : Marcel Bucard, voxnr.com, 6 septembre 2002
ISRAËL
TENSION
DANSLESSOCIETES
RELIGIEUSES
Source : la newsletter d'israel-infos.net
diffusée le 25 mars


Le ministre des Affaires religieuses
contre les courants
du judaisme non-orthodoxes



par
David Koskas


Le ministre des Affaires religieuses, Yaakov Margi, a contesté la légitimité des mouvements religieux non-orthodoxes en Israël, et demandé la promulgation d'une loi à leur encontre....

Margi s'exprimait mardi à la Knesset à l'occasion des 90 ans de la création du Rabbinat

Il a mis en garde contre l'affaiblissement de l'autorité du Rabbinat en Israël, en accusant des "organismes extra-parlementaires" d'y participer, comme des "mouvements de femmes", les mouvements réformés et massoratim, et même des organisations rabbiniques tel le mouvement orthodoxe moderne Tzohar, qui propose de célébrer des mariages.

D'après Margi, certains remettent également en cause l'autorité du Rabbinat en prônant une pratique encore plus orthodoxe, comme quelques rabbins qui n'ont pas reconnu des conversions validées par le Rabbinat au moment d'enregistrer des mariages.

Margi a demandé une loi pour établir "qu'il n'y a pas plusieurs courants dans le Judaïsme, mais un seul qui nous a été transmis de génération en génération".

Le Rabbinat a également perdu de son pouvoir de façon institutionnelle, lorsqu'en 2003 le ministère des Affaires religieuses fut supprimé et les organes administratifs qui en dépendaient dispersés sous d'autres autorités au sein du gouvernement.

Le Rabbinat est alors passé sous l'autorité du bureau du Premier ministre, et les cours rabbiniques sous celle du ministère de la Justice.

Ce modèle a été conservé, même après le rétablissement du ministère des Affaires religieuses en 2008.
LEPOUVOIR
DELADYNASTIE
ELASSAD
EBRANLE
Source : lefigaro.fr en ligne le 24 mars



Le «printemps syrien» fait vaciller Assad



Sibylle Rizk,
Beyrouth


L'hôpital de Deraa a reçu des cadavres qui portaient des traces de balles.


Damas promet des réformes politiques tout en réprimant dans le sang la contestation à Deraa, faisant des dizaines de victimes.

Sur Facebook, «The Syrian Revolution 2011» appelle à des manifestations massives, ce vendredi, dans toutes les villes de Syrie contre le président Bachar al-Assad. Les mesures annoncées jeudi soir par le régime restent insuffisantes aux yeux de l'opposition. Dans la journée, des milliers de manifestants ont enterré les victimes de la répression à Deraa, une petite ville du sud, théâtre de violents affrontements depuis plusieurs jours.

Le rendez-vous de ce vendredi s'annonce comme un test pour le pouvoir, selon un observateur syrien qui, comme beaucoup de ses compatriotes, se demande si la vague des révolutions arabes emportera à son tour un régime en place depuis quarante ans. «Pour l'instant, aucune des grandes villes du pays n'est concernée et les manifestations sont très localisées», témoigne une habitante d'Alep. Alors que de petites manifestations rapidement dispersées se sont produites depuis le 15 mars dans plusieurs localités, dont la capitale Damas, le mouvement a subitement pris de l'ampleur à Deraa, 120 km au sud, où tous les ingrédients du cocktail explosif des «printemps arabes» sont réunis : chômage, corruption, inflation, libéralisation économique incontrôlée, enrichissement éhonté des membres du «clan» au pouvoir, privation des libertés… C'est l'arrestation d'enfants, auteurs de graffitis antirégime, qui a mis le feu aux poudres. Le bilan de la répression se compte en dizaines de morts.

Confrontées à une contestation sans précédent depuis la sanglante répression de la révolte des Frères musulmans à Hama en 1982, les autorités syriennes cherchent à calmer le jeu. Leur stratégie énoncée jeudi par Bouthaina Chaaban, conseillère du président, se résume en trois points : les médias étrangers exagèrent ce qui se passe à Deraa ; des éléments «extérieurs» manipulent les manifestants - dont les demandes sont cependant qualifiées de «lé­gitimes» - dans le but de «déstabiliser» la Syrie ; le président Assad va mettre en œuvre «immédiatement» une série de réformes. Après le limogeage du gouverneur de Deraa et la création d'une commission d'enquête pour sanctionner les responsables des tueries, Bouthaina Chaaban a annoncé un relèvement des salaires dans la fonction publique et des mécanismes «efficaces» de lutte contre la corruption. Elle a surtout indiqué que la levée de l'état d'urgence était «à l'étude».

Par ces gestes, Bachar el-Assad se pose en président à l'écoute de son peuple. Car, contrairement à Moubarak, Ben Ali ou Kadhafi, le jeune dirigeant n'a pas entièrement épuisé son crédit auprès de la population. Une partie continue d'espérer qu'il peut être l'homme de la réforme, et dirige ses critiques vers des figures honnies comme son cousin Rami Makhlouf. Mais les morts de Deraa pourraient avoir entamé cette image. «La majorité des Syriens ne sait pas encore sur quel pied danser», témoigne un intellectuel damascène sous couvert d'anonymat. Rares sont les élites ouvertement en dissidence : les visages de l'opposition sont soit des anonymes - la jeunesse Twitter -, soit de vieilles figures militantes comme Riyad el-Turk, soit des exilés.

D'après un jeune Syrien dont le père a passé des années en prison, le régime est condamné à plus ou moins brève échéance : «C'est la fin de l'exception syrienne» théorisée par Assad, dit-il. Pour d'autres, le poids de la peur est plus complexe en Syrie qu'ailleurs : «Si la crainte de la répression s'est atténuée, les minorités communautaires ( notamment les chrétiens), mais aussi la communauté des affaires, ont peur que le pays plonge dans le chaos et les violences confessionnelles à l'irakienne. Ce sentiment est savamment entretenu par le régime, qui est issu de la minorité alaouite dans un pays à majorité sunnite», note un analyste à Damas.

jeudi, mars 24, 2011

REVOLTES
DESPEUPLESARABES
PASENAVANT
DUNMINISTREISRAELIEN
Source : lepoint.fr via l'AFP

en ligne le 24 mars à 17h 29
sur Diasporablog à 17h 38



Ehoud Barak juge les révoltes arabes
"positives à long terme"


Le ministre de la Défense israélien a jugé le phénomène "émouvant et exaltant".



Le ministre israélien de la Défense Ehoud Barak a estimé jeudi que les révoltes dans les pays arabes étaient un "phénomène extrêmement positif" à "long terme". Israël doit être vigilant quant à l'instabilité dans les pays arabes, mais "à long terme, il s'agit d'un phénomène extrêmement positif", a déclaré Ehoud Barak lors d'une conférence de presse à Tel-Aviv avec le secrétaire américain à la Défense Robert Gates.

"Historiquement parlant, c'est un phénomène émouvant, exaltant", et "encourageant pour l'avenir du peuple arabe, pour la nouvelle génération dans le monde arabe", a ajouté le ministre israélien. Ehoud Barak a estimé important que les pays extérieurs à la région soutiennent les éléments garants de la stabilité, afin de "minimiser le risque que des groupes extrémistes prennent le pouvoir". Le Moyen-Orient et le Maghreb sont touchés par une vague de contestation sociale et politique sans précédent depuis plusieurs semaines, qui a notamment poussé au départ les présidents tunisien et égyptien.
SYRIE
REPRESSION
IMPITOYABLE
CONTRELAPOPULATION
SYRIENNE
IMAGES
Source : la newsletter du site

memrieurope diffusée le 24 mars




L´Union des tribus syriennes
déclare la révolution contre
le président Bachar Al-Assad





Voir des images du massacre perpétré par le régime syrien dans la ville de Deraa. Avertissement - images très dures :


http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2872.htm


Cheikh Ali Issa Al-Ubeidi : Au nom d´Allah, le Clément, le Miséricordieux. Ceci est un communiqué de l´Union des tribus arabes syriennes. Nous déclarons une révolution contre le régime.

[...]

Les vents de la libération et du changement ont soufflé contre le régime dictatorial communautaire de ce pays. 41 ans de règne illégitime de la famille Al-Assad se sont écoulés. Ce régime a tourmenté notre peuple syrien de la plus horrible des manières : en tuant, torturant, emprisonnant, déplaçant, violant l´honneur de la population et usurpant ses biens publics et privés. Le bilan des victimes de ce régime criminel dépasse les 100.000 martyrs, avec autant de disparus, et trois millions de déplacés.

En outre, ce régime a démoli l´économie nationale, pillé les ressources du pays, dont il a fait la propriété privée de la famille Al-Assad, de la famille Makhlouf, de la famille Shalish, de la famille Al-As´ad et de la famille Al-Akhras.

Le régime a affamé le peuple syrien, afin qu´il demeure occupé à chercher du pain, au lieu de s´engager dans la politique et de demander au régime des comptes pour les crimes commis.

[...]



[Les tribus que nous représentons], qui constituent plus de 50% de la population syrienne, déclarent une révolution contre le régime corrompu d´Al-Assad. Nous nous sommes engagés devant Allah à mener une révolution contre le dictateur – ainsi que contre ses assistants et mercenaires – afin de nous débarrasser de lui une bonne fois pour toutes.

[...]

La victoire appartient au grand peuple syrien, alors que la honte et l´humiliation seront le lot de ce [régime] de la tyrannie, de la domination et de la corruption.

Le secrétariat général de l´Union des clans et des tribus arabes syriens.

Alep, le 21 mars 2011.

Le Secrétaire général de l´Union des Clans et tribus arabes syriens, Cheikh Ali Issa Al-Ubeidi, avocat.
ISRAËL
QUELLERIPOSTE
APRESLATTENTAT
AJERUSALEM
Source : la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël



La dissuasion s’émousse


Alex Fishman
Yediot Aharonot



L’armée pousse à l’escalade. Israël, affirme Tsahal, doit entretenir sa capacité de dissuasion qui s’est émoussée depuis Plomb Durci. Et la prochaine étape, hormis une offensive militaire générale ou une opération terrestre, est la reprise des éliminations ciblées contre la direction du Hamas et du Jihad islamique.

Tandis que le Premier ministre se posait hier la question de savoir si le contexte politique et international actuel rendraient possible une escalade dans la bande de Gaza, l’attentat de Jérusalem a limité sa marge de manœuvre.

Pour l’instant, nul ne prend le temps de se demander s’il existe un rapport entre la bombe posée à Jérusalem et la détérioration de la situation dans le sud du pays. Il est peu probable que ce soit le cas. La région de Jérusalem souffre encore de nombreuses infiltrations. Il est probable que ce soit l’acte de réseaux qui profitent de l’excès de confiance et de la routine qu’ont créés plusieurs années de calme à Jérusalem.

Les Palestiniens menacent de déclarer unilatéralement l’indépendance de leur Etat en septembre. Plus on approchera de cette date, plus s’exprimera la protestation des Palestiniens. Mais, vu les capacités actuelles des organisations palestiniennes en Cisjordanie, il est peu probable que les mois à venir ressemblent à ce qu’on a vu durant la seconde Intifada, lorsque des bus explosaient chaque semaine au cœur des villes.



En cinq jours, Tsahal a tué dans la bande de Gaza quinze Palestiniens, dont quatre civils. L’attentat d’hier ne ressemble pas aux représailles habituelles du Hamas ou du Jihad islamique, mais il y a tout de même une succession d’événements. Et si on ajoute cet attentat à celui d’Itamar et aux tirs de roquettes Grad vers Béer Shéva et Ashkelon, cela ressemble à une escalade. Aujourd’hui on ne parle plus en Israël d’apaisement et d’erreurs, même si des erreurs ont été commises par la nouvelle équipe du chef d’état-major et du commandant de la région sud.
ISRAËL
QUELLERIPOSTE
APRESLATTENTAT
AJERUSALEM?
Source : la revue de presse de l'Ambassade
de France en Israël


Netanyahu a décidé :

Une réaction ferme
mais pas d’opération d’envergure


Eli Berdenstein
Maariv



Le Premier ministre a décidé de réagir à l’attentat à Jérusalem et aux tirs de roquettes en provenance de Gaza par une série d’actions militaires contre le Hamas et le Jihad islamique, dans la bande de Gaza et, peut-être, en Cisjordanie, mais il n’a pas l’intention de lancer une opération d’envergure qui risquerait de provoquer une escalade dans la région.

« Nous agirons avec fermeté, responsabilité et sagesse pour préserver le calme et la sécurité qui ont régnés au cours des deux dernières années », a déclaré hier M. Netanyahu peu avant d’embarquer en direction de Moscou.

La décision concernant la manière d’agir a été prise au terme de consultations qu’a eues le Premier ministre à l’aéroport avec le ministre de la Défense, Ehud Barak, le ministre chargé de la protection de la population civile, Matan Vilnaï, le directeur du Shabak, Yuval Diskin, et le chef d’état-major, Benny Ganz.

Selon des responsables politiques, le Premier ministre Netanyahu veut trouver le juste milieu entre une riposte dure qui adresserait un message clair et les pressions qu’il subit de la part de Washington et de certains ministres, comme Ehud Barak, qui lui demandent de faire preuve de modération pour éviter que la situation ne dégénère.

M. Netanyahu rencontrera aujourd’hui le président russe, Dmitri Medvedev, et le Premier ministre, Vladimir Poutine. Leurs entretiens porteront essentiellement sur des questions stratégiques et les bouleversements au Moyen-Orient.


Une quatrième roquette Qassam depuis ce matin, Tsahal aurait attaqué dans la bande de Gaza – YNET (site internet du Yediot Aharonot)



Les échanges de tirs se poursuivent dans le sud du pays. Une roquette Qassam tirée a partir du nord de la bande de Gaza s’est abattue jeudi en milieu de journée dans une zone inhabitée de la région Shaar Hanéguev sans faire de blessé ni de dégât. Selon les Palestiniens, Tsahal aurait attaqué des cibles d’organisations terroristes à l’est de Gaza. Cette attaque aurait fait des victimes.



Plus tôt dans la matinée, deux autres roquettes se sont abattues au sud d’Ashkelon et dans la région d’Eshkol, là aussi sans faire de dégât. Dans la nuit, Tsahal a bombardé dans le nord de la bande de Gaza des activistes qui, selon le porte-parole de l’armée, s’apprêtaient à tirer des roquettes.
LAREPRESSION
SANGLANTE
SACCENTUE
ENSYRIE
Source : lepoint.fr en ligne le 24 mars


Syrie

Cent personnes auraient été
tuées par la police à Deraa



Des militants affirment que les forces de l'ordre ont tiré à balles réelles et qu'il y a "plus de cent morts".

Les manifestants poursuivent leur mouvement dans les rues de Deraa.



Au moins 100 personnes ont été tuées mercredi par la police à Deraa, dans le sud de la Syrie, théâtre de manifestations sans précédent contre le pouvoir, ont indiqué jeudi des militants des droits de l'homme et des témoins. "Il y a sûrement plus de cent morts, et la ville a besoin d'une semaine pour enterrer ses martyrs", a affirmé Ayman Al Assouad, militant des droits de l'homme, joint au téléphone à Deraa depuis Nicosie.

Ayman Al Assouad a accusé les forces de l'ordre d'"avoir utilisé des balles réelles" contre les manifestants. Un autre militant des droits de l'homme a affirmé que le nombre des tués à Deraa et dans les localités voisines dépassait "les 150 morts". Un précédent bilan fourni mercredi par des militants des droits de l'homme et des témoins faisait état de quinze morts dans cette ville tribale de quelque 75 000 habitants, à 120 km au sud de Damas, en proie à des protestations depuis le 18 mars.

Les autorités ont imputé les heurts à un "gang armé", l'accusant d'avoir tué quatre personnes et d'"emmagasiner des armes dans la mosquée" al-Omari à Deraa. Un mouvement de contestation sans précédent a débuté le 15 mars en Syrie à la suite d'un appel via une page Facebook, intitulée "La révolution syrienne contre Bachar al-Assad 2011", à des manifestations pour "une Syrie sans tyrannie, sans loi d'urgence ni tribunaux d'exception". De petites manifestations ont été dispersées depuis le 15 mars dans la capitale, puis le mouvement s'est étendu au sud.
ATTENTAT
AJERUSALEM
COMDAMNATIONS
UNANIMES
Source : guyseninternationalnews
en ligne le 24 mars



Après l'attentat,
la communauté internationale
soutient Israël


Par
Astrid Ribois



L'attentat au colis piégé perpétré mercredi 23 mars dans le centre de Jérusalem, qui a coûté la vie à une personne et fait des dizaines de blessés, a été fermement condamné par l'ensemble de la communauté internationale. Benyamin Netanyahou a affirmé qu'après l'attaque, l'armée israélienne avait ''une volonté de fer'' de défendre l'Etat hébreu.


Benyamin Netanyahou, le chef du gouvernement israélien, a déclaré qu'Israël réagirait de manière ferme, responsable et sage à la récente vague de violence palestinienne. ''Le gouvernement, les forces de défense israéliennes et le public israélien ont une volonté de fer de défendre le pays et ses citoyens'', a indiqué B. Netanyahou avant de s'envoler pour la Russie.

''Israël réagira de manière ferme, responsable et sage pour préserver le calme et la sécurité qui ont prévalu ici ces deux dernières années'', a-t-il assuré.

Les déclarations du Premier ministre israélien sont intervenues quelques heures après que l'attentat au colis piégé ait causé la mort d'une dame âgée de 59 ans à un arrêt d'autobus à Jérusalem.

''Nous avons établi une politique claire concernant la question de la sécurité – une réaction résolue à chaque tentative de blesser nos citoyens et des mesures préventives systématiques contre le terrorisme'', a-t-il continué.

De son côté, le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, a menacé le Hamas de représailles. ''Nous ne tolèrerons pas (les attaques perpétrées) à l'encontre des citoyens israéliens, que ce soit dans le sud (d'Israël) ou à Jérusalem'', a-t-il expliqué avant d'aouter que le ''Hamas est responsable des tirs de roquettes à Beer Sheva et cette responsabilité à un prix''.

Au sein de la Bande de Gaza, le Jihad islamique s'est félicité de l'attentat. ''Si c'est effectivement une faction de la résistance palestinienne qui est responsable de cette explosion, cela signifie qu'un nouveau front, une nouvelle manière de réagir contre les attaques israéliennes ont été trouvées par la résistance, a déclaré Daub Shehab, un terroriste du mouvement. Désormais, la résistance va réagir, se défendre et agir contre les attaques israéliennes et les crimes contre le peuple palestinien à Gaza, en (Judée-Samarie) et à Jérusalem''.

La communauté internationale a toutefois rapidement condamné l'attentat. Le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad a ainsi qualifié l'attentat de terroriste, mais, comme pour le massacre d'Itamar, a refusé de dire qu'il s'agissait là d'une attaque palestinienne. ''Bien que nous n'ayons pas suffisamment d'information concernant l'attentat, je condamne sévèrement cet attentat terroriste, peu importe qui l'a perpétré'', a ainsi déclaré S. Fayyad, en souhaitant un prompt rétablissant à tous les blessés.

Il a également souligné que ces actes étaient ''en contradiction complète avec l'aspiration du peuple palestinien à parvenir à la liberté par des moyens pacifiques''. Mahmoud Abbas n'a lui dénoncé qu'à demi-mots l'attentat. Le numéro un de l'Autorité palestinienne a condamné l'attaque terroriste de Jérusalem, mais en insistant sur les morts survenus au cours des raids de l'aviation israélienne sur la Bande de Gaza.

A Washington, le Président Barack Obama a condamné non seulement l'attentat mais également les tirs de mortiers tirés sur le territoire israélien depuis la Bande de Gaza. ''Je condamne, dans les termes les plus fermes, l'attentat à la bombe de Jérusalem, ainsi que les roquettes et les mortiers tirés depuis Gaza ces derniers jours. Je présente, avec le peuple américain, mes condoléances les plus profondes à ceux qui ont été blessés ou tués'', a ainsi déclaré le chef d'Etat américain.

Et d'ajouter : ''Il n'y a aucune justification possible pour le terrorisme. Les Etats-Unis appellent les groupes responsables à cesser ces attaques (…) et nous soulignons qu'Israël, comme toutes les nations, a un droit à la légitime défense''.

L'Union européenne a également soutenu Israël et ceux qui ont été touchés par l'attentat. ''La nouvelle d'une explosion (à proximité) d'un bus à Jérusalem est choquante et profondément navrante, a ainsi déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague. Je présente mes sincères condoléances à tous ceux qui ont été touchés et ma sympathie au peuple d'Israël''.

''L'attaque semble avoir été un acte terroriste cynique et répugnant dirigé contre des civils innocents et je condamne l'attentat sans réserve. Je tiens à exprimer le soutien indéfectible du Royaume-Uni envers Israël face à ces actes horribles'', a-t-il ajouté.

En France, Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, a lui aussi fermement condamné l'attentat, le qualifiant de ''terrorisme aveugle''. Il a notamment réaffirmé la solidarité de la France avec ''le peuple palestinien meurtri par cet acte odieux''.

Enfin, le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-moon a qualifié l'attaque d'''inacceptable''. ''J'appelle à la fin immédiate des actes de terrorisme et de violence contre les civils, afin de prévenir une escalade de la violence et (d'empêcher) les pertes en vies humaines''.
REVOLTES
DESPEUPLESARABES
OUSONTPASSES
LES
SOUTIENSACESREVOLTES?
Source : nouvelobs.com en ligne le 24 mars



Et où est la solidarité
vis-à-vis des révolutions arabes
comme il y en eut en faveur
de Solidarnosc ?


Par

Jean-Marcel Bouguereau

SYRIE, 18 Mars 2011,

Manifestation à Darra dans le Sud près de la frontière jordanienne
Alors que la situation restait incertaine en Libye où les forces aériennes de Kadhafi semblent hors de combat, pendant la bataille entre les forces fidèles au dirigeant libyen et les rebelles faisait rage mercredi près d'Ajdabiya, la « révolution arabe » continuait de faire tache d'huile. Ce qui est frappant c'est que ces révolutions ont commencé dans trois pays qui sont de « vrais » pays, l'Iran, la Tunisie et l'Egypte, où existent des classes moyennes modernes, qui sont des nations disposant d'un passé et d'une culture, alors que maintenant elles touchent des sociétés où le tribalisme et les divisions religieuses règnent en maître, comme au Yémen où existe la dizaine de milliers de tribus se regroupent en deux grandes confédérations, les Hached et les Bakil, qui englobent l'essentiel de la population du Yémen du Nord.

Cela signifie qu'au Yémen, les tribus sont imbriquées dans l'Etat et l'Etat est imbriqué dans les tribus. Vendredi 18 mars a été la journée la plus sanglante depuis le début du soulèvement au Yémen, il y a près de deux mois. Lundi, Ali Muhsen, un haut commandant de l'armée yéménite, considéré comme le second commandant militaire le plus influent après le Président Saleh, a déclaré soutenir "la révolution pacifique des jeunes et leurs revendications." Dans la même journée, il a été suivi d'une large vague de démissions de hauts responsables yéménites, ambassadeurs, généraux et parlementaires...

La puissance pétrolière de l'Arabie Saoudite et la solidarité sunnite face à l'Iran chiite ont conduit les Arabes à rester cois face à la répression à Bahreïn tandis qu'ils protestaient bruyamment contre l'écrasement de la révolte en Libye




A Bahreïn ce sont les divisions religieuses qui dominent où une minorité de sunnites, 30 % de la population, domine une majorité de shiites. A part une minorité de « sushis », c'est-à-dire de familles mixtes, nées d'union entre shiites et sunnites, et qui ont une identité moderne, favorable à une évolution démocratique, la majorité n'est pas prête à une telle évolution, ce qui explique que la famille régnante ait immédiatement sorti les armes : La puissance pétrolière de l'Arabie Saoudite et la solidarité sunnite face à l'Iran chiite ont conduit les Arabes à rester cois face à la répression à Bahreïn tandis qu'ils protestaient bruyamment contre l'écrasement de la révolte en Libye. Le 14 mars, l'Arabie saoudite avait dépêché un millier de soldats pour soutenir le régime, et deux jours plus tard la police bahreïnie a chassé les protestataires qui campaient depuis un mois dans le centre de Manama, pour exiger une monarchie constitutionnelle. "Personne n'a intérêt à se montrer hostile à l'Arabie Saoudite et aux pays du Golfe. Les Occidentaux comme les Etats arabes ont besoin de leur pétrole et de leurs immenses ressources financières", explique Bourhane Ghalioune, directeur du Centre des études arabes et de l'Orient contemporain à la Sorbonne.

Syrie : un mouvement de contestation sans précédent a ainsi débuté à la suite d'un appel d'une page Facebook à des manifestations pour "une Syrie sans tyrannie, sans loi d'urgence ni tribunaux d'exception"

Mais le plus étonnant c'est ce qui se passe en Syrie où la famille Assad régnait d'une main de fer sur le pays, étendant sa domination sur le Liban. Mais après la mort de son père et l'arrivée au pouvoir de Bachar el-Assad en juillet 2000, les militants pour les droits de l'homme ont espéré une certaine libéralisation du pays ; c'est ce qu'on a appelé le printemps de Damas. Un printemps n'a pas duré longtemps, moins d'un an lorsque les services de sécurité ont gelé l'activité des forums intellectuels, culturels et politiques, par la poursuite des militants pour les droits de l'homme et leur emprisonnement. Dans cette courte période de 6 mois, le printemps de Damas a vu des débats politiques et sociaux intenses, d'une part, et d'autre part il a conservé un écho qui sonne encore dans les débats politiques, culturels et intellectuels jusqu'à aujourd'hui en Syrie, comme le voit avec les manifestations de Deraa, dans le sud, où l'on comptait 15 morts hier et où le gouverneur a été limogé. Tandis que les actualités affirment que les contestataires ont ensuite incendié des bâtiments publics, internautes et activistes soutiennent que ce sont les forces de sécurité d'état qui y ont mis le feu. Pendant ce temps, nombreux sont ceux qui assurent sur Twitter que Deraa sera le Sidi Bouzid syrien, la ville d'où est partie la révolution tunisienne. La Syrie est le dernier en date des pays à rejoindre la vague de contestation qui soulève le Moyen-Orient. Tandis que de précédents appels à manifester étaient restés sans effet, une nouvelle mobilisation pour le 15 mars est arrivée à faire descendre dans les rues plusieurs centaines de personnes dans de nombreuses villes, y compris la capitale, Damas, et Alep. Un mouvement de contestation sans précédent a ainsi débuté à la suite d'un appel d'une page Facebook, intitulée "la révolution syrienne contre Bachar al-Assad 2011", à des manifestations pour "une Syrie sans tyrannie, sans loi d'urgence (depuis 1963) ni tribunaux d'exception". "Les nombres de manifestants peuvent paraître modestes, mais c'est un précédent très important en Syrie où les manifestations contre le gouvernement sont inusitées et où le moindre signe de contestation est écrasé d'une main de fer », constate Global Voices qui relaie l'information des bloggeurs du monde arabe.




Et même à Gaza où le Hamas a du faire face à des dizaines de milliers de manifestants
Alors des dizaines de milliers de Palestiniens ont manifesté pour la "fin des divisions" entre l'Autorité palestinienne et le Hamas, forçant les chefs des deux camps à exprimer leur soutien à la mobilisation, une majorité d'habitants de Gaza se dit prête à manifester pour un changement de régime dans le territoire palestinien contrôlé par le Hamas, à l'inspiration des soulèvements arabes, révèle un sondage publié mardi.




Maroc : une nouvelle journée de manifestations a eu lieu dimanche dernier pour réclamer, entre autres, des mesures contre la corruption.
Au Maroc, malgré le discours qui se voulait conciliant du roi, la contestation ne s'est pas tarie. "On sent une impatience chez les manifestants et une volonté de faire pression pour que leurs revendications aboutissent concrètement", note Mohamed Madani, politologue à l'université de Rabat, en estimant qu'une sorte de "dynamique" s'est instaurée entre le pouvoir et la rue. Le 9 mars, le souverain chérifien a prononcé un discours dans lequel il annonçait une révision constitutionnelle soumise à referendum et prévoyant la séparation des pouvoirs et un renforcement des pouvoirs du Premier ministre et du Parlement. Ce discours est intervenu peu après des manifestations qui avaient vu des dizaines de milliers de personnes descendre dans les rues du pays le 20 février. Hier, une centaine de journalistes de l'agence marocaine MAP, se sont rassemblées à Rabat pour revendiquer "l'indépendance éditoriale" et l'amélioration de leurs conditions de travail, une première depuis la création de cette agence. "Nous voulons une agence d'information et non pas une agence de propagande", scandaient les journalistes. Une nouvelle journée de manifestations, au moins aussi importantes et pacifiques, a eu lieu dimanche dernier pour réclamer, entre autres, des mesures contre la corruption. "Ce qu'ont montré ces dernières manifestations c'est que le discours royal n'a pas répondu aux attentes majeures du mouvement et donc celui-ci continue pour arracher le maximum de concessions", dit M. Madani, notant que la rue veut des mesures rapides. Signe des temps, dimanche, des pancartes et des slogans visaient personnellement deux personnalités très proches du roi, Fouad El Himma, accusé d'exercer une influence excessive dans le domaine politique, et Mohamed Mounir Majidi, secrétaire particulier du monarque, dans le domaine des affaires.




Comment se fait-il que ces événements n'aient pas suscité chez les Français un vaste élan de fraternité et de solidarité, comme il y en eut en faveur de Solidarnosc dont l'importance est semblable?
Cette contagion qui ne semble pas vouloir s'arrêter devrait nous rendre modestes, alors que certains préfèrent, à l'instar de Claude Guéant, parler de croisade et défendre un débat indigne sur l'Islam. Comment se fait-il que ces événements n'aient pas suscité chez les Français un vaste élan de fraternité et de solidarité, comme il y en eut en faveur de Solidarnosc dont l'importance est semblable? Parce que la patrie des droits de l'homme fait la différence entre les « bons » Européens et ces populations que l'on continue, avec ce débat sur l'Islam, à mépriser quand on ne veut pas les karchériser.