"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, mars 25, 2011

FACEALATTENTAT
AJERUSALEM
LEPREMIERMINISTRE
ISRAELIENMET
LAPEDALEDOUCE
Source : lefigaro.fr en ligne le 25 mars


Nétanyahou calme le jeu
après l'attentat à Jérusalem

Par Marc Henry



Il faut agir de «façon responsable et intelligente», a affirmé mercredi Benyamin Nétanyahou.


Le premier ministre israélien résiste aux pressions de ceux qui veulent une riposte d'ampleur contre le Hamas.

Benyamin Nétanyahou paraît décidé à ne pas se laisser entraîner dans une aventure militaire. Après l'attentat à la bombe près d'une station d'autobus à Jérusalem mercredi, qui a coûté la vie à une ressortissante britannique et la poursuite des tirs de roquettes de la bande de Gaza vers le sud d'Israël, le premier ministre affirme sa «volonté de fer face au terrorisme». Mais dans la foulée, il précise bien qu'il faut agir de «façon responsable et intelligente». Une réponse claire aux pressions exercées par les «durs» de sa majorité tels qu'Avigdor Lieberman, son chef de la diplomatie ainsi que par une partie de l'état-major de l'armée qui prône une invasion de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas ou, à défaut, une campagne systématique d'éliminations ciblées visant les dirigeants de ce mouvement islamiste.

Cette prudence se constate sur le terrain. L'armée israélienne a reçu ordre d'éviter une escalade et de se contenter de lancer des représailles «habituelles». Autrement dit après chaque tir de roquettes ou d'obus de mortier vers le territoire israélien, les avions ou les drones attaquent des bâtiments que les activistes du Hamas ont déjà évacués ou des tunnels de contrebande reliant le sud de la bande de Gaza à l'Égypte. En général ce genre de raids fait rarement des victimes et reste dans les limites des «règles du jeu» qui ont permis à un calme relatif de prévaloir après l'opération «Plomb durci» au début de 2009. À l'époque, pour répliquer à une pluie de roquettes, qui avaient fait 21 morts en sept ans, l'armée israélienne avait envahi pendant trois semaines la bande de Gaza. Mais les dévastations et le très lourd bilan humain, avec quelque 1 200 morts palestiniens, avaient valu à Israël de très dures critiques.


Bonne volonté fragile

Comme le soulignent la plupart des commentateurs, le premier ministre est d'autant moins enclin à donner son feu vert à l'armée pour une telle offensive qu'Israël est actuellement totalement isolé sur le front diplomatique. Benyamin Nétanyahou est en effet tenu pour responsable du gel des négociations avec Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, en raison de son refus de geler la colonisation en Cisjordanie et dans la partie arabe de Jérusalem. «Il ne dispose d'aucun crédit, d'aucune marge de manœuvre à l'étranger», soulignait jeudi la deuxième chaîne de télévision privée.

De son côté, le Hamas semble aussi vouloir jouer la carte de l'apaisement en pressant le Djihad islamique, un petit groupe extrémiste responsable de la plupart des tirs de roquettes de ces derniers jours de se calmer. «Notre position est inchangée : préserver la stabilité et œuvrer à rétablir le statu quo qui prévalait ces dernières semaines», a assuré Taher al-Nounou un porte-parole du gouvernement du Hamas. Comme le résume le quotidien israélien Maariv, une offensive de grande envergure israélienne «conduirait les deux camps à revenir à la case zéro et à payer, une fois de plus, le prix du sang».

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