"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, mars 30, 2007

ISRAEL
AUCOEUR


LA LITERRATURE ISRAELIENNE
INVITEE D'HONNEUR
DU SALON DU LIVRE 2008 A PARIS

lundi, mars 26, 2007

A NOS INTERNAUTES



NEUFCEGETEL :
PUBLICITE MENSONGERE

Cette page est publiée depuis un cybercafé fort sympathique, tenu par une équipe de jeunes issus de l'immigation, d'origine africaine pour la plupart. Qui a dit que l'immigation n'est pas une richesse pour la France.
Nous vous prions de bien vouloir nous excuser de cette longue interruption -depuis le 16 mars- de notre blog d'informations. Nous subissons la main de fer d'un opérateur de télécommpunications qui, en nous sanctionnant pour un règlement de facture (101, 13 E) retardé, nous a mis en "chômage technique" et met l'ensemble des activités de votre serviteur en difficultés.

Disons-le net! NEUFCEGETEL VOUS MENT.

Accueil clientèle plus que négligeable, serveurs régulièrement en défection, trifouillages sur les ligne, tarifs arnaques (29, 90 E et plus, pour trois services, alors que vous n'en avez que deux).

Mais ce que ne vous dit pas l'opérateur menteur NEUFCEGETEL, c'estce que réserve le service après-vente à sa fidèle clientèle. Même si vous prévenez à l'avance un conseiller clientèle de votre retard de paiement de facture, le couperet tombe sans crier gare. Vous régler la note comme convenu, la ligne ne vous revient plus avant 15 jours à trois semaines. Abus excessif! Non?

Pour NEUFCEGETEL, mieux vaut être riche que mal logé.

Diasporablogj vous conseille de boycotter cet opérateur.

5000 internautes avertis en valent 100 000.

Nous nous efforçons de résoudre ce lourd handicap.

Nous espérons revenir vers vous très vite.

Diasporablogj vous transmet toutes ses excuses et vous remercie de votre patience.

Nos plus sincères amitiés,


Bernard Koch

vendredi, mars 16, 2007

PASSERELLE
Source : lemonde.fr
via l'Agence Reuters



Titre de la Rédaction de Diasporablogj

"A vingt-quatre heure de la présentation devant le parlement palestinien du gouvenement réunissant le Hamas et le Fatah..."


Un officier du renseignement
fidèle à Abbas abattu à Gaza

GAZA (Reuters) - Des individus armés ont abattu un officier du renseignement fidèle au président palestinien Mahmoud Abbas, à Gaza, au lendemain de l'accord intervenu entre le Fatah d'Abbas et le Hamas sur la composition d'un gouvernement d'union nationale, apprend-on auprès de médecins et d'habitants.
Aucun groupe n'a revendiqué dans l'immédiat cette attaque perpétrée à Deïr al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, contre un véhicule où Husseïn Asserhi a été tué et un passager blessé.

jeudi, mars 15, 2007

PASSERELLE
Source ; lefigaro.fr daté du 15 mars
20h 32

INFODERNIERE


Le Figaro.fr vient de se procurer le livre volcanique d'Eric Besson, ancien Directeur du projet économique de la candidate PS à l'élection présidentielle du 22 avril et du 6 mai 2007, Ségolène Royal, violemment hostile à son sujet.
Diasporablogj reprend l'intégralité de l'article de notre confrère qui donne à l'image de la candidate de la gauche un nouvel éclairage.


Eric Besson "ne souhaite pas"
la victoire de Royal
Nicolas Barotte.


EXCLUSIF. Le Figaro s'est procuré l'ouvrage de l'ancien secrétaire national à l'économie du PS. Eric Besson accuse notamment Ségolène Royal de populisme. Morceaux choisis.

Eric Besson règle ses comptes avec la candidate et « ne souhaite pas » son élection
Dans un livre, l’ancien secrétaire national à l’économie du PS accuse Royal de « populisme ».
« Je pense en conscience que Ségolène Royal ne doit pas devenir présidente de la République. Je ne le souhaite pas pour mon pays. Je le redoute pour mes enfants. » Eric Besson ne votera pas pour la candidate du PS « ni au premier ni au second tour de l’élection. Sauf évidemment si elle était opposée à Jean-Marie Le Pen. (…) On est sur une pente très dangereuse pour la France si elle gagne ». Dans Qui connaît Madame Royal ?, à paraître le 20 mars, dont Le Figaro s’est procuré une copie, le député de la Drôme dresse un portrait assassin de la candidate. Il y a un mois, il avait démissionné de ses fonctions pour protester contre l’organisation de la campagne. « Qui connaît M Besson ? », avait alors lancé Royal, avec un « mépris hautain », selon lui.
Dans ce livre d’entretiens, il décrit le « pouvoir ultra personnel » de Royal « sans contrôle aucun». « Seule sa propre gloire la motive. Elle use et abuse de démagogie ». Royal ne serait pas de gauche à ses yeux ? Besson parle de « populisme ». « Pour rester modéré », précise-t-il. On est en France, pas en Amérique latine, même si des ressemblances sont troublantes ». « Indigné » par les « jurys citoyens », il dénonce un discours anti-élites. « C’est sa martingale. Opposer les politiques et les Français, acclimater le poujadisme dans le discours de la gauche ».
Evoquant notamment le voyage en Chine de Royal, il juge que « l’absence de maîtrise de ses propos est la marque d’une incompétence qui est quand même très lourde ». Il dénonce aussi « l’amateurisme » de la candidate ou « l’archaïsme qui sous-tend sa pensée : une détestation sourde de la modernité, de la science, de la raison et du progrès ». Il pense notamment à la position de Royal sur le nucléaire.
Au PS, il était chargé du chiffrage du projet. « Jamais programme présidentiel, à gauche, n’a été inventé dans une telle imprécision, dans un tel secret. (…) Mon boulot, et celui du PS, ce n’était plus de construire mais de cacher cette réalité ». Il dénonce la logique de « cour » autour d’elle et ses décisions « arbitraires ». Mais elle n’est pas la seule accusée : « Elle est la conséquence de notre crise [au PS] même si elle l’a tragiquement aggravée ». Besson, qui dément être un « sarkozyste honteux », « ne reviendra jamais dans ce Parti socialiste là ».

« Qui connaît Madame Royal ? » :
Eric Besson,
Grasset, 168 pages, 12,90€
PASSERELLE
Source : la newsletter d'Infolive.tv


L'histoire extraordinaire
d'un Marocain musulman en Israël

Fayce est marocain et musulman, il est âgé de 27 ans. Et c'est en Israël qu'il a décidé de s'installer il y a une dizaine d'année pour faire ses études. Son diplôme d'ingénieur en poche, il décroche un poste dans une société High-Tech de Tel Aviv. Installé avec sa fiancée israélienne et parlant un hébreu courant, tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, seulement voilà, le visa de Fayce arrive à terme. Auteur de "Fayce, le JE de la paix" préfacé par Shimon Peres et qui paraît en France, Fayce symbolise l'ensemble des espoirs de paix que porte la région.
INFOCOM

1943 : l'ultime révolteL'histoire vraie
des résistants du ghetto de Varsovie
Un film de Jon Avnet
États-Unis / 2002 / 153 min / Couleur


Dimanche 18 mars 2007 à 15h00

18 janvier 1943, les nazis entrent en force dans le ghetto de Varsovie, fermement décidés à exterminer les habitants. Mais face à l'oppresseur, la résistance juive s'est organisée. Des bombes artisanales pleuvent sur les chars allemands envahissant les rues. Pas une fenêtre ne cache un homme ou une femme armée, décidés à lutter jusqu'au bout. Le ghetto devient le théâtre d'affrontements apocalyptiques et démesurés.
P.A.F. : 6 €. Membres : 4 €.
Réservation souhaitable au : 01 47 00 14


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La chronique du ghetto de Varsovie
par Marek Edelman
Documentaire de Jolanta Dylewska
Pologne / 1993 / 60 min / NB Polonais sous-titré anglais

Dimanche 18 mars 2007 à 17h00


Une longue séquence d'archives filmées dans le ghetto, précède le témoignage sobre et très concret de Marek Edelman de ce que fut, au jour le jour, l'insurrection du ghetto, du 19 avril au 10 mai 1943.Marek Edelman fut l'un des dirigeants de l'Organisation juive de combat qui organisa le soulèvement du ghetto de Varsovie. Il fut l'un des rares qui parvinrent à échapper à la mort.
P.A.F. : 6 €. Membres : 4 €.
Réservation souhaitable au : 01 47 00 14 00

Maison de la Culture Yiddish
Bibliothèque Medem
18, passage Saint-Pierre Amelot
75011 Paris
(Métro : Oberkampf)
tél. : 01 47 00 14 00
fax : 01 47 00 14 47
ISRAEL
CULTURE


IGGY POP,
LA LEGENDE DU PUNK
EN TOURNEE EN ISRAEL

Le chanteur de rock américain Iggy Pop considéré comme le parrain de lamusique punk, a annoncé qu'il se produira l'été prochain en Israël avec songroupe The Stooges.

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Judaïsme et francophonie
Colloque,
Tel-Aviv, 19-20 mars

Depuis des siècles, les Communautés juives francophones se sont développées autour du monde : en France, en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, en Turquie, en Grèce, en Afrique du Nord, au Proche-Orient et, notamment, en Israël…
La rencontre fut féconde entre l'identité juive et la culture française dans de nombreux domaines notamment littéraire, philosophique, musical, théâtral..Cet enrichissement mutuel et la singularité de ces échanges seront au cœur des débats de ces deux journées. Ces rencontres seront animées par de nombreuses personnalités, experts, chercheurs, représentants de l'organisation mondiale de la francophonie et d'autres institutions participant au développement et à l'étude de la francophonie dans la communauté juive.
La Fondation France-Israël souhaite ainsi initier le développement d'un espace d'échange, de recherche, et de dialogue visant à mettre, en lumière et en valeur, l'héritage du judaïsme francophone.
Cliquer ici pour voir le programme détaillé

Lundi 19 mars et mardi 20 mars
Université de Tel-Aviv
Centre Académique de Netanya

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Séminaire d'été francophone
à Yad Vashem
Jérusalem,
8-17 juillet

Le séminaire ouvert en français s’adresse aux enseignants et éducateurs qui sont impliqués dans l’étude et la transmission des différents aspects de la Shoah. Enseignants d’histoire ou de philosophie, éducateurs en établissements formels ou informels, dirigeants de maisons de la culture ou journalistes, tous peuvent avoir leur place dans le séminaire s’ils sont effectivement en position de retransmission dans les domaines de l’antisémitisme et de la Shoah. Les cours ont lieu dans les locaux de l’école, sur le site de Yad Vashem à Jérusalem, du dimanche matin au vendredi après-midi. Ils comportent des aspects éducatifs comme historiques, et font alterner conférences frontales avec les meilleurs spécialistes et ateliers de travail permettant de développer les possibilités de transmission dans les domaines étudiés. Les conférences seront données en français ou en hébreu avec traduction simultanée en français. Une partie des activités du séminaire s’appuieront bien entendu sur l’utilisation du site lui-même, notamment le nouveau musée historique, le musée des arts et le centre médiatique d’information, mais les archives et la bibliothèque de Yad Vashem seront également sollicitées. Le séminaire permettra également un travail créatif en petit groupe sur des aspects choisis par les participants. Des excursions complémentaires seront proposées pour découvrir l’environnement israélien.

Candidature auprès du Docteur Alain Michel, Directeur
Ecole internationale de la Shoah, Yad Vashem, POB 3477, Jérusalem 91034 Israël.
Ou par email : alain.michel@yadvashem.org.il

Cliquer ici pour télécharger le bulletin d'inscription et pour plus de détails



Informations publiées par :

-Israelinfos.net

-la newsletter de l'Ambassade d'Israël en France
CHRONIC
d'Alain SUIED


LA GENESE
(1ère partie)


LA GENESE porte une histoire de la dépossession!
La dépossession du "droit d'aînesse" - inscription dans la CONDITION HUMAINE - les générations dévorent les générations,le Temps dévore le Temps,la vieillesse use la beauté...Seul le Shabbat peut redonner l'idée de l'autre temps....l'idée du PARADIS PERDU....IN-accessible,impossible mais "réel", pour paraphraser LACAN....
Chaque figure de la GENESE représente une "face" du kaleïdoscope ....des possibilités ouvertes par le CONFLIT ou la PERTE ....du droît d'aînesse...
N'est-ce pas aussi le destin Juif ...par rapport aux autres monothéïsmes?
SEULEMENT LE MESSAGE GENESIAQUE EST.....DE CHERCHER à EVITER LA violence PULSIONNELLE POUR LA TRANSFORMER EN symbolisation (Oedipienne...) ou si l'on veut de renoncer au "sacrifice" (humain) (en fait narcissique et totalitaire) pour développer CREATIVITE RESPONSABILITE ET CIVILITE
au prix d'une LUCIDITE DOULOUREUSE.

Une forme de dépossession (Freudienne?) de nos illusions bestiales ,prénatales qui continuent à aveugler les sociétés et les individus sur leur sort véritable, sur les limites de notre mystérieuse vie terrestre...


IN-accessible est ce mystère-là,comme la "face" infinie de la Divinité - ouvrant l'esprit à une dimension d'écoute, de partage,d'amour.


Alain SUIED

mercredi, mars 14, 2007

PASSERELLE
Source : la newsletter d'Infolive.tv


Winograd vise les têtes de l'Etat

La commission Winograd, en charge d'enquêter sur les ratés de la guerre du Liban l'été dernier a annoncé mardi qu'elle se prononcerait en avril sur la responsabilité d'Ehoud Olmert, dont l'avenir politique dépend de ces conclusions.
PASSERELLE
Source : lemonde.fr
via l'Agence Reuters



Une Polonaise, héroïne nationale
pour avoir sauvé des Juifs.
Candidate, cette année,
au Prix Nobel de la Paix


VARSOVIE (Reuters) - La Pologne a élevé mercredi une femme de 97 ans au rang d'héroïne nationale pour avoir sauvé plus de 2.500 enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Irena Sendler, qui a clandestinement fait sortir des enfants du ghetto de Varsovie en 1942 et 1943 - avant que l'occupant allemand n'envoie ces Juifs dans des camps de concentration - a été nommée cette année comme candidate au prix Nobel de la paix.

Au parlement, le président polonais Lech Kaczynski a salué son action, affirmant qu'elle symbolisait les nombreux Polonais - selon lui, plus de 6.000 - qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs sous l'occupation.
"Tous ces gens méritent d'être distingués, mais Irena Sendler mérite tout particulièrement de l'être. Elle mérite le plus grand respect de toute notre nation", a-t-il dit.
La Pologne avait la plus importante population juive d'Europe jusqu'aux années 1940. Pendant la Seconde Guerre mondiale, trois millions de Juifs polonais ont été exterminés par les nazis.
INFODERNIERE

LES ECHANGES ENTRE ISRAEL
ET LA FRANCE S'INTENSIFIENT
DANS LE DOMAINE DU RENSEIGNEMENT


Selon un information que publie, ce matin, le quotidien LA CROIX, les échanges entre la France et Israël s'accélèrent en matière de renseignement civil et militaire. Le quotidien catholique français précise : "selon une source française, le commandant des opérations spéciales au ministère de la défense était la semaine dernière en Israël. Les responsables du Shin Beth et du Mossad, les services de renseignements intérieurs et extérieurs israéliens , ont effectué ou vont effectuer des passages à Paris. Et le Sécrétaire Général à la Défense Nationale français préparerait une visite à Tel-Aviv.

mardi, mars 13, 2007

INFOCOM

Conférence

1942-1944 : Les Mazures ,
un judenlager oublié ?
Antichambre d'Auschwitz-Birkenau
pour 288 Juifs d'Anvers.

Le Centre Communautaire Laïc Juif a le privilège d’accueillir à sa tribune le chercheur et enseignant Jean-Emile ANDREUX pour une conférence historique.
Jusqu'en 2002, leur convoi était passé inaperçu des historiens belges. Le 18 juillet 1942, 288 juifs sont déportés d'Anvers à Revin pour construire aux Mazures le seul camp pour Juifs de Champagne-Ardenne. Tous s'y retrouvent astreints au travail forcé au bénéfice de l'Organisation Todt. Avant que le SD ne les fasse transférer sur Auschwitz via Malines ou via Drancy. Ce Judenlager unique fonctionnera jusqu'au 5 janvier 1944. Soutenues par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, les recherches (poursuivies depuis 2002) ont permis d'identifier ces 288 Anversois et de retracer leur destin individuel, dont 22 évadés ayant réussi ainsi à connaître la libération, 27 survivants des camps et 239 victimes de la Shoah.(…) un excellent travail de reconstitution d'un petit pan de l'histoire de la ShoahSerge KlarsfeldCette conférence-projection repose uniquement sur des archives, des documents et des témoignages originaux.

Où?: Auditorium Jacob Salik de l’Espace Yitzhak Rabin
Rue de l'Hôtel des Monnaies, 52
à 1060 Bruxelles

Quand?: Vendredi 16 mars à 21 h
P.A.F.: Membres 6 €,
Non-Membres 8 €, Etudiants et Chômeurs 3 €

Informations et réservations: au CCLJ :
02/543.02.70 ou info@cclj.be

Réserver en ligne en cliquant ici
MILLESFEUILLES

EVENEMENT LITTERAIRE
A STRASBOURG


Editeur partenaire du Prix Européen de Littérature et des Prix Nathan Katz remis chaque année au mois de mars à Strasbourg, les Editions ARFUYEN (distribution SODIS) publient à cette occasion un livre bilingue de BO CARPELAN (Finlande), Lauréat du PRIX EUROPEEN DE LITTERATURE 2007 : Dehors.

PLACE SOUS LE HAUT PATRONAGE DU CONSEIL DE L'EUROPE,
le PRIX EUROPEEN DE LITTERATURE est parrainé par la VILLE ET LA COMMUNAUTE URBAINE DE STRASBOURG
et soutenu par le magazine La Vie, la revue littéraire Europe et les éditions Arfuyen.

Il distingue, pour l’ensemble de son œuvre, un écrivain européen de stature internationale, afin de témoigner, en un lieu hautement symbolique, de la dimension culturelle de l’Europe et de promouvoir une meilleure connaissance mutuelle des peuples européens à travers leurs grandes figures littéraires. Ce Prix récompense également le travail d’un traducteur grâce à qui une œuvre européenne de premier plan peut être découverte dans le domaine francophone et accéder à une plus vaste reconnaissance internationale.

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Sortie en librairie : mars 2007

BO CARPELAN
Prix Europeen de Litterature 2007

Dehors
suivi de Credo de novembre

Traduit du suédois
et présenté par Pierre Grouix
Édition bilingue suédois-français

Collection « Neige » – 174 p – 18 €
ISBN 978-2-845-90102-5 – EAN 9 782845 901025
Diffusion CERF – Distribution SODIS



Placé sous le présidence d’honneur de Claude Vigée, le Jury du Prix Europeen de Litterature a anticipé l’an passé la reconnaissance qui a été donnée, plusieurs mois après, dans son propre pays à Antonio Gamoneda à travers les plus hautes distinctions littéraires espagnoles : le Prix Cervantès et le Prix Reina Sofia.
Le Prix Europeen de Litterature 2007 a été attribué à un autre très grand écrivain : le Finlandais Bo Carpelan pour l’ensemble de son œuvre de romancier, poète, critique et traducteur. Écrivain finlandais de langue suédoise, Carpelan est l’une des figures dominantes de la littérature nordique contemporaine : il a obtenu en 1977 le Grand Prix Littéraire du Conseil nordique. Et c’est pour son plus récent roman, Berg (2005) que Carpelan a remporté pour la deuxième fois – ce qui n’était encore jamais arrivé – le Prix Finlandia.

Le livre
« La poésie que je préfère, écrivait Bo Carpelan en 1989, est celle où la montagne redevient montagne, où l’eau est de nouveau de l’eau, où les arbres sont de nouveau des arbres. (...) Une poésie individuelle et donc universelle, apparemment simple mais forte des bonheurs et des échecs de toute une vie. » Les poèmes de Carpelan sont des paysages : frappants de netteté et de rugosité. Rien d’abstrait ni de vague. Et pourtant une impression d’étrangeté nous étreint, presque angoissante.
Pareillement, il suffit de lire les premières lignes de son chef d’œuvre romanesque, Axel (Gallimard, 1986, 500 p.) pour être saisi par une ambiance qu’on ne saurait mieux définir que par référence aux films de Bergmann. Simplicité, économie extrême de moyens. Et un sentiment de mystère qui plane avec une discrète insistance... « La langue du poème ‘‘magique’’ est toute concrète, basée sur l’expérience, sombre comme l’eau froide, claire comme l’arche infinie face à nous. Elle est aussi pratique : elle entend nous libérer. (...) Cette magie de tous les jours, les indiens Navajos l’appellent ‘‘rester au centre de l’univers’’. »

L’auteur
Bo Carpelan est né à Helsinki en 1926. Il est le principal représentant littéraire de la minorité suédophone de Finlande, à laquelle appartenait aussi Edith Södergran. Après des études de littérature à l’université d’Helsinki, puis en France, en Angleterre et aux Etats-Unis, il a commencé à travailler en 1946 comme bibliothécaire à la Bibliothèque de la ville d’Helsinki. Il y est demeuré jusqu’en 1980. Parmi ses nombreux romans, on citera les deux qui ont été traduits en français chez Gallimard : Axel (1989) et Le vent des origines (1993). Une large part de l’œuvre poétique a été traduite : par C. G. Bjurström et Lucie Albertini, puis par Pierre Grouix.


Éditions Arfuyen,
Lac Noir,
68370 Orbey

Adresse postale : 35, rue Le Marois, 75016 Paris
Tél. / Fax : 01.46.51.80.39 –

Site : www.arfuyen.fr
MUSIQUEZ
VOUS

RETOUR EN FORCE
DE LA MUSIQUE KLEZMER


Cette semaine, deux groupes, le groupe Azad de la clarinettiste Claudine Movsessian et le groupe Gefilte Swing* -une variante du met à base de carpe fort prisé par les Juifs ashkénazes- vous invitent à goûter la musique des fêtes juives, la musique klezmer, mélange d'airs traditionnels formés dans les "schtettl", les bourgs des Juifs des pays de l'Est et des Balkans, et de rythmes très "jazzy", empruntés à la musique noire américaine. Elle est jouée en majorité par des musiciens juifs, mais ces dernières années ont vu naître des groupes non-juifs s'adonnant avec bonheur à cette musique faite parfois de mélancolie, mais essentiellement de joie de vivre.

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Jeudi 15 mars à 21h 30
à L'OSMOZE CAFE*

DERNIEREMINUTE:

Le concert programmé ce soir est reporté
au Jeudi 29 mars à 21h


l'orchestre "GEFILTE SWING"

*Petit historique
et recette du "Gefilte Swing"

Le groupe

Formé en décembre 1999, GEFILTE SWING se composait alors d’une chanteuse et de quatre instrumentistes (clarinette & saxophone, trombone, guitare et contrebasse). En cinq ans, de nombreux musiciens sont venus apporter leur contribution et leur énergie au groupe. La formation a ainsi évolué, passant d’un son "manouche" à une sonorité plus proche des orchestres Klezmer et des petites formations swing des années trente. Depuis octobre 2005, et au hasard des (bonnes) rencontres, le groupe s’est agrandi et se compose maintenant de six membres : une chanteuse, un trompettiste, un clarinettiste/saxophoniste, un accordéoniste, un tubiste et une percussionniste.


La recette du Gefilte Swing

Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas encore, la recette de ce cocktail musical, le "Gefilte Swing," c’est :
Une bonne dose de musique traditionnelle Klezmer qui parcourt des thèmes de la musique yiddisho-américaine des années vingt aux années quarante.
Un soupçon de tango et une large pincée de swing servie par notre sextet.
Faites chauffer et consommez sur place ! Cinq instrumentistes et une chanteuse, venus tous d’horizons différents, vous proposent un voyage entre Odessa et New York, accommodant les différentes sauces musicales de ces contrées.Mais après tout la musique klezmer, n’est elle pas une musique de mariage ?


L'OSMOZE CAFE
36, Rue Sambre-et-Meuse
75010 Paris

Entre Libre.


Le Groupe Azad sera, à nouveau , au 7 LEZARDS, 7, Rue des Rosiers dans le 4è à Paris (M° St Paul), le Dimanche 18 mars à 16h 30.

DERNIEREMINUTE
13 mars 8h 06

Claude Allègre ne votera pas
Ségolène Royal

Ce matin, sur RTL, au micro de Jean-Michel Apathie, Claude Allègre, ancien ministre de l'Education Nationale et de la Recherche du gouvernement Jospin, "l'homme qui voulait dégraisser le "mammouth", a déclaré qu'il ne voterait pas pour Ségolène Royal lors de l'élection présidentielle du 22 avril et 6 mai prochain.
Il a avoué ne pas s'être rencontré avec la candidate du PS depuis quatre ans et qu'elle ne présentait, selon lui, aucune proposition concrète sur l'Education et la Recherche.
DIASPORABLOGJ
YETAIT...

CEREMONIE
DU BICENTENAIRE DU SANHEDRIN
A L'HOTEL DE VILLE DE PARIS



BICENTENAIRE DU CONSISTOIRE
Dimanche 11 mars 2007







Intervention
de Monsieur Joël MERGUI
Président du Consistoire de Paris

Ile de France


Chers amis …

C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai l’honneur d’introduire ce bicentenaire du Grand Sanhedrin, inaugurant ainsi les commémorations du bicentenaire des Consistoires que nous célébrerons en 2007 et 2008.

La présence dans ce lieu prestigieux d’une assistance si nombreuse et d’intervenants d’une telle qualité prouve - si besoin était – que l’institution qui représente et fait vivre la communauté juive depuis 200 ans, à savoir le Consistoire, au-delà d’être au cœur de la vie de chacun des juifs de France, est également au cœur de la société française. Et c’est peut-être déjà là le fait majeur qu’il convient de marquer et de célébrer aujourd’hui.

Je souhaiterai tout d’abord remercier chaleureusement le Président de la République, Monsieur Jacques Chirac, d’avoir accepté de placer sous son haut patronage cette cérémonie, soulignant ainsi avec force l’enracinement de la communauté juive dans la République française et les liens particulièrement étroits qui les unissent dans cette Histoire si riche qu’elles écrivent ensemble depuis 200 ans.

Je tiens également à vous remercier, Monsieur le Maire de Paris, cher Bertrand Delanoë, ami fidèle de la communauté juive, pour avoir accepté que cette cérémonie se déroule ici, à l’Hôtel de ville de Paris, à l’endroit même où le Grand Sanhédrin a été réuni en mars 1807. Par le soutien que vous apportez à cette initiative, vous confirmez toute l’attention que vous portez à notre Communauté, comme vous le faites dans les multiples tâches liées à votre fonction et qui nous amènent si souvent à travailler ensemble.

Merci enfin à tous ceux qui ont contribué au succès de cette journée. Et en particulier aux prestigieux orateurs, qui par leur savoir et leurs analyses, nous permettront de partager un moment d’histoire et de réflexion sur un thème qui nous passionne tous et porteur d’enseignements majeurs pour notre avenir commun : les juifs de France et la République.

Voilà donc très exactement 200 ans, presque jour pour jour, Napoléon 1er réunissait ici à l’Hôtel de Ville de Paris, le Grand Sanhédrin avec un projet ambitieux : « Le Sanhédrin, tombé avec le Temple de Jérusalem, va reparaître pour éclairer par tout le monde le peuple qu’il gouvernait… »


Il créait ainsi le fondement de ce qu’allait devenir un an plus tard le Consistoire véritable ossature de la Communauté juive de France.
Au cours de cette convocation historique, douze questions majeures furent posées à l’Assemblée présente, portant sur l’organisation, la vie et la fidélité de la Communauté juive.
Nous avons tenu à remettre en lumière aujourd’hui cette page mal connue et pourtant déterminante de notre histoire et de notre engagement.

C’est sous la direction rigoureuse et diplomatique du Grand Rabbin David SinZheim que des réponses furent apportées après plusieurs semaines de débats et discussions.
Ces réponses constituent ce que l’on peut qualifier de « pacte » unissant les juifs de France à la République alors naissante.

Ce pacte fondateur issu du Grand Sanhédrin, instituant la Communauté juive comme partie intégrante de la République, n’était pas qu’une simple déclaration d’intention.
Il est resté de mise pendant 200 ans.
Il prévaut encore aujourd’hui.

Et pourtant. Pendant ces 200 ans, l’histoire commune des juifs et de la France a eu ses pages sombres : Le Capitaine Dreyfus. L’occupation. Les dénonciations. Le Vel d’Hiv. La Shoah.
Et pourtant. Pendant ces 200 ans, malgré ces injustices et ces souffrances, les juifs de France n’ont jamais remis en cause le pacte conclu en mars 1807.

Pendant ces 200 ans, les juifs de France, organisés en communauté constituée et structurée sous l’égide du Consistoire, ont fait preuve en toutes circonstances, et malgré tout, d’une triple fidélité.

Fidélité aux lois et aux valeurs de la République.

Jamais les juifs de France ne les ont remises en cause ou même discutées. Plus encore, Ils ont compté parmi les plus grands initiateurs, pourfendeurs, défenseurs de ces lois et de ces valeurs : justice, droits de l’Homme, laïcité, liberté, égalité, fraternité.
Les juifs de France ont toujours été de ces combats.



Fidélité à la Patrie.

Jamais les juifs de France n’ont fait défaut à leur pays et à leurs concitoyens. Plus encore, ils ont toujours répondu présents à la France et à son histoire. De la Grande guerre, aux réseaux de résistance, en passant par la vie politique, économique, scientifique ou culturelle. Les juifs de France ont sans exception fait face à leur responsabilité. Malgré la Shoah et les 76000 juifs de France tués parce que juifs, la communauté juive de France est aujourd’hui la seule en Europe a avoir autant grandi après la guerre, sur les lieux même de l’Horreur. Peut-on imaginer une plus grande preuve de fidélité et de confiance en son pays ?

Fidélité à leur foi et à leur Histoire.

Jamais les juifs de France n’ont renié leurs valeurs, leurs traditions, leur culture. Plus encore, ils ont constitué un apport incomparable, incontournable et incontestable au judaïsme et au Peuple juif dans son ensemble. Nos communautés sur cette terre depuis près de Deux mille ans, organisées et structurées dans l’institution consistoriale depuis deux siècles, n’ont jamais cessé d’étudier, d’expliquer, d’enseigner et d’éduquer. Nos rabbins, nos synagogues, nos écoles, ont forgé et formé à travers le temps plusieurs générations de juifs fiers de leur Peuple, de la Terre de leurs ancêtres, de leur Thora. Fiers de leur judaïsme et soucieux de le transmettre à leur tour.
Preuve s’il en fallait de la complète compatibilité de notre foi avec la loi du pays.
Je voudrais ici rendre un hommage appuyé à tous nos prédécesseurs Présidents rabbins Grands rabbins qui pendant deux siècles ont fait vivre et exister notre institution
Monsieur Jean Kahn, Merci pour votre contribution essentielle à la France et au Judaïsme français.

Voilà 200 ans que le Consistoire respecte scrupuleusement le contrat conclu en mars 1807 entre les juifs et Napoléon 1er .

Voilà 200 ans que les juifs de France contribuent à la construction de leur pays, tout en protégeant, en développant et en vivant leur foi, leur culture et leurs traditions.

Voilà 200 ans que dans le cadre du Consistoire vecteur essentiel et incontournable d’intégration, les juifs de France respectent leur passé et construisent leur avenir.

C’est pourquoi le Consistoire demeure aujourd’hui l’Institution juive la plus ancienne de France et d’Europe, aussi représentative, aussi active et aussi vivante.

Depuis deux siècles, c’est toujours vers notre institution que les juifs français se tournent pour leur vie religieuse et communautaire, l’éducation spirituelle, les mariages ou les divorces , les obsèques, l’alimentation cachère. C’est en son sein que les forces armées trouvent leurs aumôniers israélites, les hôpitaux leurs visiteurs et leurs conseillers religieux.

200 ans après, l’heure doit être au bilan et aux projections vers l’avenir.

En deux siècles, et malgré les vicissitudes de l’Histoire, la communauté juive de France a changé, a grandi, a mûri. Elle fait face aujourd’hui à de nouveaux besoins, à de nouveaux défis qui l’engageront pour les décennies à venir.

Le Consistoire, vieille dame des institutions juives de France, à l’origine de la plupart d’entre-elles, possédant la sagesse et l’expérience que son âge lui confère, mais également la vitalité et la force que ses membres lui apportent, le Consistoire devra donc répondre à ces besoins et relever ces défis.
Il l’a fait hier ; il le fait aujourd’hui ; il le fera demain.

C’est avec vous tous que nous y parviendrons, pour engager ce nouvel élan, pour construire la communauté juive de nos enfants.

Avec l’ensemble des institutions juives de France.

Ce n’est qu’unissant à nouveau nos forces, nos ressources, nos atouts, que nous parviendrons à construire les bases de la Communauté juive pour les siècles à venir et être ainsi les dignes héritiers des sages du Grand Sanhédrin .

Mais également avec les pouvoirs publics et l’Etat.

Les juifs de France font à nouveau face depuis peu au retour des doutes, des craintes et des peurs.

Les actes antisémites ont ressurgi d’un autre âge. Aucune faiblesse ne pourra être admise dans la lutte acharnée contre ce fléau. L’actualité nous démontre malheureusement chaque jour que cette guerre là est encore loin d’être gagnée.

Dans le même temps, la liberté du culte et la garantie des pratiques du judaïsme ne doivent souffrir d’aucune concession.
Il en va du bon vivre des juifs dans notre pays.

Les droits n’existent que parce qu’en découlent des devoirs.

Le devoir d’avoir depuis 200 ans respecté le pacte républicain confère aux juifs de France le droit d’être exigeants et vigilants quant à leur avenir.
C’est parce que la Communauté juive n’a jamais, dans le passé, douté de sa responsabilité envers la nation, que la République ne devra jamais, dans l’avenir, transiger sur la sienne envers le judaïsme.

Deux siècles après la convocation du Grand Sanhédrin,
Deux siècles après l’instauration de ce pacte républicain historique,
Deux siècles après une histoire commune passionnée, passionnelle et passionnante,
Le Consistoire, les Juifs et la République ont à nouveau rendez-vous avec l’Histoire.
Nos enfants nous regardent, nous écoutent et nous attendent.
Ensemble, continuons à faire vivre ce pacte bicentenaire, fierté de notre passé et porteur d’espoir pour notre avenir.

lundi, mars 12, 2007

DIASPORABLOGJ
YETAIT...

CEREMONIE DU BICENTENAIRE
DU GRAND SANHEDRIN
A L'HOTEL DE VILLE DE PARIS


C'est sous les lustres scintillants de la grande salle de réception de la Mairie de Paris, là-même où Napoléon réunit deux cents ans plutôt le Grand Sanhédrin qui permit à la communité juive de l'époque de s'organiser en tant que communité religieuse tout en restant fidèle à l'Empire Français, puis plus tard à la République Française, que s'est déroulé, hier dimanche 11 mars, la célébration du Bicentenaire du Grand Sanhedrin, sur l'égide du Maire de Paris, Bertrand Delanoë, et l'initiative de Joël Mergui, Président du Consistoire de Paris. Structure crée au lendemain de cette réunion voulue par l'Empereur.

Ce fut, partagés par près de deux mille convives, de grands moments d'émotion et d'hommage à la communauté juive de France pour sa contribution à l'édifice de la nation française, comme la plupart des intervenants (Philippe Landau, le Ministre Renaud Dutreil, le Grand Rabbin de Paris, David Messas, le Grand Rabbin de France Joseph Sitruck, Bernard-Henri Lévy) l'ont rappelée, avec beaucoup, il faut bien le dire, de sincérité, au cours de leur discours.

Pour bien faire sentir, l'atmosphère chaleureuse, pleine d'affections et l'esprit de concorde dans laquelle a eu lieu cette journée, nous publions intégralement les deux principaux discours qui l'ont marquée . Celui de Joël Mergui et celui de Mme Michèle Alliot-Marie, Ministre de la Défense, emprunt de reconnaissance et de respect à l'égard des Juifs de France qui malgré "les vicissitudes que leur a fait subir l'Histoire de leur pays" comme l'a souligné Joël Mergui dans son intervention, à l'ouverture de cette célébration, ont voulu garder la France dans leur coeur en en faisant leur Patrie.

Voici donc le discours de Mme Alliot-Marie, Ministre de la Défense, dans son intégralité grâce à l'aimable autorisition du conseiller de presse au Ministre de la Défence :




Discours de Michèle Alliot-Marie,
Ministre de la Défense
prononcé le 11 mars 2007

à l’occasion du bicentenaire du Grand Sanhédrin











Le 200e anniversaire du Grand Sanhédrin commémore l’arrivée du judaïsme parmi les religions organisées et reconnues par l'Etat. C'est l’apport de la France napoléonienne au judaïsme présent dans notre pays depuis deux millénaires.
Le message du premier ministre, la présence du ministre des PME et la mienne témoignent de la part que le Gouvernement et au-delà la République tout entière prennent à cet anniversaire.
Ce colloque que les Consistoires ont organisé est l’occasion de marquer la reconnaissance de la Nation française à la communauté juive de France pour tout ce qu’elle lui a apporté, tout ce qu’elle lui apporte encore aujourd'hui, et tout ce qu’elle lui apportera.
Cette journée est aussi celle du dialogue et de l'échange, à un moment où la France, en proie aux difficultés de toute société en croissance, réfléchit sur ce qu'est sa propre identité, profitant d’une époque charnière propice au débat.
L'histoire de votre communauté, son engagement sans réserve au service de la France et de la République, dans la fidélité à ses valeurs et à sa foi, est un exemple à méditer.
Le 9 février 1806 les représentants des communautés juives présentes sur le territoire national se réunissaient pour la première fois à l'invitation de l'Empereur Napoléon 1er. Cette rencontre marquait l'acte de naissance de votre communauté en tant qu'institution. Deux cents ans plus tard, les Consistoires sont toujours présents, représentatifs et actifs.
Certes, il y a 200 ans, la Déclaration des Droits de l'homme avait proclamé l'égalité de tous, ouvrait une ère nouvelle de liberté et de tolérance pour les juifs de France, comme pour les autres minorités religieuses présentes sur notre sol. Il fallait malgré tout compter avec le poids du passé.
Dans cette France, qui s'est construite peu à peu autour de la chrétienté et de l’Etat, l'ostracisme et les préjugés à l'égard des juifs ont marqué quinze siècles d'histoire. Ce furent les règlements restrictifs et les mesures d'exception ; l'interdiction faite aux juifs d'exercer un grand nombre de métiers ; le port obligatoire et infamant de signes distinctifs, telle la rouelle imposée par Louis IX, lointain ancêtre de l'étoile jaune de sinistre mémoire. Ce furent longtemps l’incompréhension, le mépris, les préjugés.
Certes, des îlots de quiétude et de sérénité ont toujours existé. Je pense avec fierté à ma région du pays basque avec les belles et prospères communautés que l'on appelait « portugaises » de Saint Esprit à Bayonne ou Peyrorade. Je pense au Comtat Venessin où les juifs du pape avaient un statut plutôt moins défavorable qu'ailleurs. Pour autant, sur l'ensemble du territoire, la situation était loin d’être idyllique.
Faire passer dans les esprits la pleine citoyenneté des juifs de France exigeait plus que la seule Déclaration des Droits de l'Homme. Voilà pourquoi l’obstination de l’Abbé Grégoire. Voilà pourquoi de longs débats seront encore nécessaires, des débats souvent passionnés, exprimant l'ignorance de ce que sont la foi et la culture juives, mais aussi l’élan et la générosité révolutionnaires. Ce sont les seconds qui finalement, l'emporteront.
Le décret du 27 septembre 1791 reconnaît enfin la citoyenneté aux juifs de France. Ce grand pas enfin franchi suscite une profonde reconnaissance parmi les juifs. Tout n'est cependant pas encore gagné. Il reste à vaincre les mythes, les préjugés et les peurs encore ancrés dans les esprits. Il reste, pour reprendre le credo de Jules Isaac et de Jacob Kaplan, à passer de l’enseignement du mépris à celui de l’estime. Il reste à faire passer les principes et les textes dans les faits et les habitudes de vie, dans les esprits et dans les cœurs. Un long apprentissage commence.
En homme de son temps, Napoléon exprime lui aussi méconnaissance et réserve à l'égard des juifs. En héritier des Lumières, il aspire à les mieux connaître et à comprendre la religion juive. C'est pourquoi il réunit le Grand Sanhédrin. Il questionne ses éminents représentants. Il donne ainsi aux juifs la possibilité de s’adresser à l’ensemble de leurs compatriotes.
La trame des questions posées aux juifs est simple : la stricte observance des traditions et des obligations de la foi juive permet-elle l'obéissance aux lois de la France ? Permet-elle aux juifs de prendre toute leur part de la vie nationale ? Les juifs en ont-ils la volonté ? Défendront-ils la Patrie en danger ?
Ces questions, et d'autres, dont la lecture peut nous choquer aujourd'hui tant elles traduisent une volonté de mainmise de l'Etat sur une religion, un soupçon de moindre fidélité à la Patrie, les deux siècles écoulés y ont répondu autant que les réponses formulées alors.
Oui, l'Histoire témoigne de l'engagement constant des juifs de notre pays au service de la France et de la démocratie. Engagement civique d'abord, avec l'action des Consistoires. Fidèles à leur devise « Patrie et Religion », ils mèneront, grâce aux rabbins s'exprimant et pensant en français, une action exemplaire en faveur de l'usage de la langue française, pour la participation des jeunes juifs au service militaire, pour la diffusion des vertus patriotiques.
Les juifs savent que la République, c'est pour tous la possibilité de vivre pleinement sa foi, ses convictions, ses traditions, pour peu que l'on accepte et respecte ses lois. Sur le chapitre des devoirs, le Grand Sanhédrin réaffirme le « la loi de l’état est la loi », ce qui est une façon de conjuguer fidélité à la France et au judaïsme.
Engagement patriotique aussi, dès que la Nation est en péril, et chaque fois que la Nation est en péril. Que de sang versé pour la France, et en particulier au cours de la Grande Guerre ! Il suffit pour s’en convaincre de contempler en la synagogue de la Victoire le lourd alignement des quatre immenses plaques de marbres gris portant les noms de centaines de juifs de Paris qui ont donné leur vie pour la patrie.
Ce sacrifice rendra d'autant plus inimaginable pour les juifs français ce qui adviendra plus tard pendant les années sombres de la deuxième guerre mondiale.


Tous ici, nous connaissons l’extraordinaire lettre de Maître Pierre Masse à Pétain juste avant sa déportation et son assassinat à Auschwitz : « Dois je reprendre sa légion d’honneur à mon neveu, mort au champ d’honneur… ».
La voix du Président de la République Jacques Chirac lors de son discours du Vel d'Hiv en 1995, résonne encore dans nos mémoires et dans nos coeurs.
Trahissant les valeurs, le génie, la parole donnée, la mission même de la France, l'Etat français et le gouvernement de Vichy se firent les complices de l'indicible. Mais il y eut également les lumières portées par les Justes que le Président de la République a honorés au nom de la France le 18 janvier dernier au Panthéon. Ces femmes et ces hommes ont sauvé trois quart de la communauté juive de France. Ils ont également sauvé l'âme de la France.

Civique, patriotique, l’engagement des juifs français est aussi intellectuel, culturel, spirituel. La France qui créée, la France qui invente, la France qui porte haut ses couleurs au sein de l’Europe, ne serait pas ce qu'elle est sans eux. Ils ont apporté à notre pays l’humanisme, la spiritualité, l’imagination, la capacité de rêver qui sont, depuis toujours, depuis le Joseph biblique qui interprétait les rêves du Pharaon, l'essence même du judaïsme.
Quel meilleur démenti pour tous ceux qui croient que l'identité se nourrit de l'identique ! Les juifs présents depuis des siècles sur notre sol, ceux qui, plus tard, les rejoindront, venant d'Europe de l'Est, d'Afrique du Nord, qu’ils soient citoyens français comme en Algérie depuis le décret Crémieux, ou non, comme ceux du Maroc, de Tunisie et d'ailleurs, tous ont apporté avec eux leurs traditions, leur sensibilité, leur histoire, leur génie. Ils ont pleinement contribué à la diversité et à la richesse de la France, au creuset qu'est la France dont, justement en hébreu, le nom Tsarfat désigne un creuset d'orfèvre.


Mesdames et Messieurs,

L'histoire du judaïsme de France parle à chacun d'entre nous. Elle nous impose la plus extrême vigilance. Nous savons qu’il n’est pas de mots innocents. Elle nous invite toujours à l'espérance et à la confiance.
Les juifs de France montrent que l'on peut vivre sa foi, ses traditions, sa culture, transmettre ses principes et son identité, tout en se reconnaissant dans les valeurs de la République et en aimant passionnément sa patrie.
Les jeunes polytechniciens, présents ici en grand uniforme, illustrent cette fidélité à la France en ce qu'elle produit de meilleur et à leur foi, « pour la Patrie, les sciences et la gloire », selon la devise de leur école.
La France que nous aimons, que nous voulons, n'est pas et ne sera jamais une mosaïque de communautés juxtaposées. C'est une Nation ouverte, généreuse, mais inflexible sur les valeurs qui la fondent.
Parmi ces valeurs, il y a l'idéal d'intégration. Et je dis bien ici, intégration, et non assimilation. C'est ce distinguo si ténu mais si important que Napoléon lui même a eu du mal à comprendre, mais deux cent ans de pratique lui ont donné raison d'avoir organisé un culte qui a su rester fidèle à sa vocation religieuse et fidèle à la France.

Aujourd'hui, les Consistoires sont les antidotes contre le communautarisme, car votre foi ne vous rend pas moins citoyen, bien au contraire.
Comme le présentait Napoléon, les juifs ont participé à la grandeur nationale et ils le feront encore longtemps.

Après l'interprétation par les Chœurs de notre armée, que j'ai eu plaisir à faire venir, d'une pièce en hommage à Napoléon et d'une pièce en hommage à la sortie de la Thora, c'est à dire au judaïsme, je leur laisse avec la Marseillaise, le dernier mot qui nous rassemblera tous.

C'est bien la vocation de la République de rassembler tous ses enfants.
DANS

LALUCARNE

PASSERELLE :

telerama.fr en ligne le 12 mars
La Dame d'Izieu

CE SOIR

SUR TF1 à 20h 50


La dame d'Izieu

Sous-titre :

La mission

Téléfilm dramatique


Réalisateur : Alain Wermus


Acteur : Véronique Genest (Sabine Zlatin), Vincent Winterhalter (Miron Zlatin), Charles Lelaure (Léon Reifman), Gaëla Le Devehat (Léa Feldblum), Barbara Probst (Paulette Lagisquet), Thomas Blumenthal (Arnold Hirsch), Tristan Aldon (Coco Bulka), Manon Gaurin (Perla Goldenberg), Renaud Marx (le docteur Nathan), Bruno Abraham Kremer (Marcel Richert), Jean-Baptiste Marcenac (Pierre-Marcel Wiltzer), Pierre Niney (Théo Reis)

Scénario et dialogues :

Alain Wermus et Stéphane Kaminka


Plus de détails :

Année : 2006

1er primetime : OUI

Épisode : 1/2

Pays : France

Critique télérama


En 1941, en France, le gouvernement de Vichy promulgue des lois anti-juives. Sabine Zlatin, qui travaille comme infirmière militaire dans un hôpital, perd son emploi. Sabine est juive d'origine polonaise. Avec son mari, Miron Zlatin, elle décide de s'engager auprès de l'Oeuvre de secours aux enfants, un organisme qui lui donne pour mission de sauver des camps de transit du sud de la France des enfants qui ont été arrêtés avec leurs parents. Elle met tout son dévouement dans cette tâche mais se heurte à un obstacle majeur : la difficulté de trouver des familles ou des centres de placement pour ces enfants. Sabine décide d'installer certains rescapés dans une maison dont elle prend la direction. Fin 1942, face à la répression accentuée des nazis dans le département, les époux Zlatin et leurs protégés s'installent à Izieu, dans l'Ain...

dimanche, mars 11, 2007

JUIFS
DUMONDE



Des Israéliens et des Juifs
à la Foire de Canton


Après les fêtes de Pessah, la Foire de Canton ouvrira ses portes en deux sessions:du 15 au 20 avril et du 25 avril. A cette occasion, outre les quarante sept délégations, regroupant des miliers d'exposants de bonne crédibilité dont quelques israélients, de nombreux juifs français visiteront cette grande foire internationale. En plus de la traditonnelle négociation au vue des échantillons exposés, la Foire de Canton, qui fête sa 101ème session, organsie aussi d'autres activités de négocations, par exemple la foire sur Internet. Cette foire est destinée essentiellement à l'exportation. L'importation n'étant pourtant pas exclue. Canton devient un rendez-vous des hommes d'affaires du monde entier, un lieu d'échange privilègié et de communication amicale pour les activités écnomiques et culturelles. Rappelons à ce sujet que si plusieurs communautés juives s'installèrent sous les Song dans l'Empîre du Milieu, d'autres immigrèrent vers les grandes villes libérées par les anglais après 1842. Il faut aussi rappeler que la Chine fut aussi un refuge pour des Juifs venant d'Allemagne, d'Autriche ou de Lithuanie. En 1949, la plupart de ces Juifs émmigrèrent vers Israël, les Etats-Unis ou vers d'autres horizons mais restèrent tout de même le lien entre le Peuple Juif dans son ensemble et cet immense pays qui s'éveille au monde occidental.

Frédéric Viey
PASSERELLE
Source : la newletter d'Info live TV
diffusée le 11 mars


Israël libère l'un des chefs de la branche armée du Hamas

Israël aurait libéré l'un des fondateurs de la branche armée du Hamas en Judée-Samarie, le cheikh Salah el Arouri, qui était emprisonné depuis 1992, d'après des sources palestiniennes.

vendredi, mars 09, 2007

DEVOUS
AMOI

L'EDITO DE DIASPORABLOGJ


EN FRANCE,
L'ANTISEMITISME,
UNE IDEE COMME UNE AUTRE?


Que soit la Révolution Française, le Régime de Vichy, la Guerre d'Algérie, la France, contrairement à la plupart des pays européens, l'Allemagne a avec son Histoire une relation particulière, bizarre. Bizarre et non assumée. Elle n'arrive pas à couper le cordon ombilical qui la noue et l'empêche de regarder son Histoire avec suffisament de sérénité et de distance nécessaire à la fois. Son Histoire est son talon d'Achille.
Ce rapport-là, fait d'ambiguïté et d'hypocrisie, est une porte ouverte à toutes les dérives. Elle crée le Front National et permet l'existence d'un Dieudonné et d'exprimer le dédain des Juifs d'un Raymond Barre. Tant que la France ne se séparera pas de ses vieux démons, il sera toujours possible de recréer, de réinstaller une nouvelle "affaire Dreyfus" ou de préparer subrepticement une ambiance vychissoise.
Certes, Raymond Barre, Premier Ministre, n'a pas envoyé, comme Papon, des milliers de juifs à l'extermination, ou jeter des centaines d'Algériens dans la Seine. Mais, combien, si on lit entre les lignes, ses dernières sorties antisémites, Raymond Barre aurait sans aucun doute aimé, si on le lui en donnait l'autorisation, s'acquitter de cette "tâche".

On pourrait arrêter là la réflexion sur ce "dérapage controlé" d'un ancien haut dignitaire de l'Etat, si en parallèle les principaux leaders politiques avaient manifesté leur désapprobation ou se seraient désolidarisés avec ses propos infamants. Or, au grand regret, aucun de ses resposables de la choses publiques, dont certains s'apprêtent à solliciter les voix de leurs concitoyens, n'ont pris de position clair sur ce nouveau discours de haine antijuive d'un de leur collègue. Ou du moins n'ont pas manifesté unanimement leur hostilité. Leur silence nous interroge et nous rend perplexe lorsqu'ils promettent de combattre par tous les moyens, l'antisémitisme, le racisme et toutes les formes d'exclusion. Et les règles qu'ils ordonnent s'appliquent-elle uniquement qu'au quidam? Tout homme politique serait-il à ce point protogé par une espèce d'"immunité" morale, doublée d'une caution morale, elle aussi, de ses amis et collègues, de quel bord politique qu'ils proviennent?

On imagine mal les réactions de la classe politique, si ces mêmes propos auraient été prononcés par un Jean-Marie Le Pen. A moins... A moins qu'être aujourd'hui, antisémite s'est normal. A moins que l'antisémtisme soit entré dans les moeurs!
Oublié Carpentras qui avait fait descendre dans la rue des millions de personnes.

Comme si, être antisémite aujourd'hui, jeter les Juifs à la vindicte populaire, comme naguère, redevenait une idée...comme les autres. Non condamnable.

Bernard Koch

DIASPORABLOGJ
Y ETAIT....

Olivia Cattan Nicolas Sarkozy



1000 FEMMES
POUR L'EGALITE ET LA DIVERSITE


Pari gagné pour Olivia Cattan, journaliste, co-auteur d'un ouvrage à succès "Deux femmes en colère"* où elle dialogue, en tant que juive, avec Kenza, musulmane née à Bagdad, l'autre co-auteur.

C'est l'association qu'elle a créé, il y a un peu plus de trois mois, Paroles de Femmes, qui,à la veille de la Journée Internationale de la Femme, le 7 mars a ouvert le bal de cet évènement annuel, institutionalisé en 1977 par les Nations-Unis.

Cet après-midi de colloque a su allié à la qualité des débats, le choix des intervenantes (Dounia Bouzar, Sociologue, Marie-France Hirigoyen, Psychiâtre, Isabelle de rambuteau, Présidente du Mouvement Mondial des mères de France, Caroline Bongrand, Eliette Abecassis, auteurs du livre "le corset invisible" chez Albin Michel, Murielle Schor, administratrice du Consistoire de Paris, Marie-Roger Biloa, Directrice d'Africa International,....) , venant pour la plupart du monde associatif représentant à la fois tous les courants et toutes les sensibilités de la société française.

La brièveté des tables rondes organisées -trois quart d'heure par table ronde- n'empêcha pas, loin s'en faut, de faire un tour d'horizon assez complet sur la situation de la femme en France dans les domaines les plus variés. Quatre thèmes ont été choisis par l'association Paroles de Femmes : la femme au foyer, les violences faites aux femmes, les femmes face au monde du travail, le statut des femmes dans les trois religions monéthéistes. La richesse des échanges et les témoignages des femmes présentes au débat ont largement dominé cette journée placée dans une atmosphère chaleureuse, sans animosité, quasi-consensuelle. Le tout animé par des modérateurs chevronnés et de sensibilités politiques diverses, issus de la presse écrite : Annette-Levy Willard (Libération), Eric Giacometti (Le Parisien), Ivan Levaï (Tribune Juive), Moustapha Kessous (Le Monde) et Anne-Elisabeth Moutet (Présidente Déléguée de l'Institut Jean-Jacques Rousseau).

La politique n'était pas absente à ce rendez-vous. Si Christiane Taubira -lire notre information parue le mercredi 28 février- qui devait représentée la candidate socialiste à la Présidentielle 2007 , Ségolène Royal, au début de ce colloque, a décliné l'invitation au dernier moment, Nicolas Sarkozy, quant à lui, candidat de l'UMP, ne s'est pas fait prier et en bon candidat qui se respecte n'a pas manqué de faire un certain nombre de propositions, dont certaines furent approuvées par une partie de l'assistance évaluée à environ 600 personnes.

L'Association Paroles de Femmes a, elle aussi, sous forme de charte, présenté ses propres propositions, trente-deux, au candidat. Charte qui attend, en plus de sa signature, celles de ses concurrents.

Comme quoi, bien que le combat des femmes, depuis plusieurs décennies, a fait faire quelques avancées substantielles à la femme dans notre société, il reste, à ce combat-là, encore bien des étapes à franchir. Bien plus encore dans les pays où la femme est prisonnière dans le carcan des traditions culturelles, religieuses et sociales.


Bernard Koch

*"Deux femmes en colère"

Olivia Cattan et Kenza Braga

Editions Ramsay




CHRONIC
d'Alain SUIED


"Celui qu'on n'a pas perçu comme un être humain et qui pourtant est un homme,est transformé en chose afin qu'aucun de ses mouvements ne mette en cause le regard du maniaque."

ADORNO
Minima Moralia
Petite Bibliothèque Payot



BARRE :
L'IMPENSE PARANOIAQUE


Raymond Barre, ce n'est pas seulement le signe avant-coureur de "l'Horreur économique" - c'est aussi le représentant de l'Horreur administrartive, le passé mal refoulé....dont "l'impensé" est ressorti à Copernic...

Ses déclarationns favorables à PAPON ou à Gollnisch ne devraient être une surprise pour personne!

LA PARANOIA EST SANS-ISSUE.
C'est aussi le "propre" (si j'ose dire) de l'antisémite.

La douleur,l'injustice, la "Catastrophe" lui sembleront encore un signe...de quelque "manipulation" historique ; le "juif" fantasmé n'est que sa noirceur INTIME non acceptée, rien d'autre!
Heidegger,Wagne, les exemples abondent de tels phénomènes et le peuple Allemand a laissé parler des PULSIONSqui existaient dans les années dites FOLLES dans toute l'Europe. L'HYSTERIE N'A PAS DE FRONTIERES. Et contrairement à ce que FREUD pensa d'abord, PAS DE SEXE...

BARRE défend l'irresponsabilité et la collaboration ; c'est un homme du dix-neuvième siècle - mais ATTENTION:ce passén'est pas éteint.Là réside le VRAI problème en FRANCE!

Alain SUIED
PASSERELLE
Source : la newsletter du CRIF
diffusée le 8 mars



Obscenité


Ainsi un ancien premier ministre de la France, et pas n’importe lequel, celui qui fut désigné en son temps par l’ancien Président Valery Giscard D’Estaing comme étant le plus brillant économiste de France, a pu tenir des propos indignes, sans que ces propos ne suscitent d’indignation particulière autre que celles des institutions juives et de Claude Lanzmann. Que Raymond Barre ait pu justifier l’attitude de Maurice Papon au nom du sens de l’Etat est une insulte à la Résistance. C’est une obscénité jetée à la mémoire de Jean Moulin et on est étonné de l’absence de réaction des associations d’anciens résistants devant une telle infamie. Que ce même Raymond Barre dénonce l’influence néfaste du « lobby juif » relève d’une pensée que n’aurait pas renié Laval ou Darquier de Pellepoix. Que ce même Raymond Barre prenne la défense de Bruno Gollnish, sous chef du Front National apporte la confirmation idéologique de ce que l’on soupçonnait chez le grand économiste : on peut tout savoir des mécaniques économiques et fonctionner dans l’imaginaire des pires régressions antisémites. Rétrospectivement on comprend mieux ce qui fut nommé à l’époque « la directive Barre » ou la « circulaire Barre » je ne sais plus et qui favorisait, au nom de la loi de la République, le boycott arabe du commerce d’Israël. Il y avait bien une convergence torve des sympathies privées avec ce que cet homme estimait être l’intérêt de la France.
Cette histoire est lamentable mais ce qui est effrayant est bien le silence politique qui l’entoure ! Où sont les protestations indignées ? Où sont les positions vertueuses des candidats à l’élection présidentielle ? Qu’en pensent Ségolène et Nicolas, François et Olivier, Arlette et Marie Georges ? Je ne demanderai pas ce qu’en pense Jean Marie, je suppose qu’il est d’accord avec Raymond. Cette affaire révèle le très fin vernis qui recouvre les institutions de la République et on comprend mieux comment ce furent les mêmes députés de la IIIeme République qui aient pu voter les pleins pouvoirs au Maréchal en 1940.
Tout cela ne sent pas bon et si cette histoire devait être l’aboutissement du procès Papon alors on pourrait conclure que toutes les déclarations solennelles à propos du « devoir de mémoire » sont autant de paroles vaines.

Jacques Tarnero

mercredi, mars 07, 2007

MILLEFEUILLES

Pour Diasporablogj,
l'Avis d'Alain SUIED


KATZNELSON
YITSKHOK KATZENELSON

LE CHANT DU PEUPLE
JUIF ASSASSINE 160P. 9,5

Editions ZULMA

Né en BIELORUSSIE en 1886, Katzelelson s'établit à LODZ à l'âge de 13 ans - il travaille en usine et commence à rédigerdes poèmes en hébreu et en yiddish.Ses premiers poèmes paraissent à Varsovie en 1904.
Il voyage : Genève,Berne,Berlin,Palestine et Amérique...
Mais son coeur et sa poésie sont ancrés dans cette Europe de l'Est - où l'on ne finit pas de retrouver les "chaniers de la Shoah..".- qu'il rejoint bientôt.C'est la Guerre.C'est la monstrueuse période où les Polonais sont parfois des victimes et souvent des bourreaux...
Le poète lutte dans le GHETTO DE VARSOVIE durant trois ans.

1943 : il est envoyé - avec son fils - dans le camp de VITTEL en FRANCE.C'est là qu'il écrit son chef-d'oeuvre:"LE CHANT DU PEUPLE JUIF ASSASSINE".Les Français le déportent à AUSCHWITZ en avril 44 - il est gazé avec son fils...

ECRIT EN YIDDISH,ce poème de quinze chantsde quinze versets - chacun de quatre vers - donne la parole aux FANTOMES,aux malheureuses victimes du ghetto et de la Shoah,mêlant présent et passé.Morts et vivants.Espoir et perte.Enterré dans le camp de Vittel,ce manuscrit a pu en sortir en juillet 44,caché dans ...la poignée d'une valise!

Un valise:un symbole de l'Exil Juif ...qui fut parfois moqué par les antisémites hystériques évoquant "le juif à la valise".
Une valise de mots et de souffles...POUR LUTTER CONTRE LES PULSIONS SADIQUES qui se déchaînaient et qui...reviennent,dit-on...contre les préjugés....contre la Barbarie intérieure de certains qui la projettent sur un juif ou un poète...parce que la culture païenne de l'Europe n'a pas su endiguer...ses propres "fantômes"?
Une réedition urgente.

Alain SUIED
CHRONIC
d'Alain SUIED


LE PACTE SYRO-IRANIEN
DU 18 FEVRIER 2007


Le 18 fevrier 2007 EN VISITE DE DEUX JOURS à TEHERAN, AL-ASSAD
ET LES TYRANS IRANIENS ont signé un PACTE visant à déstabiliser durablement le MOYEN-ORIENT (désormais dans une nouvelle "configuration"!) ; on sait déjà l'appui criminel du régime des mollahs aux bélligérants de la guerre civile en IRAK, aux terroristes du Hezbollah;on sait le soutien de Damas au HAMAS de Mechaal...Syriens et Iraniens partagent de nombreux buts communs...
Mais la Syrie, mise au ban des Nations pour ses "actions" (financières aussi!) au Liban, a deviné que l'Iran pouvait, le moment venu,rompre ce "pacte" (de brigands?)
Al-Assad joue donc...à donner à l'ARABIE SAOUDITE des "gages" de "bonne conduite"...
----- Message d'origine ----...aussitôt imitée...officieusement par...l'Iran...

LA TECHNIQUE DU DOUBLE LANGAGE a servi aux Palestiniens pour utiliser à leurs "fins" la "politique Arabe de la France" (quelle belle réussite depuis 67!On en rit partout dans le monde islamiste...) notamment du temps de BARRE ,L'AMI DU FRANC-MACON PAPON ,et de.... Giscard qui observait ISRAEL à la jumelle...pour ne pas s'y rendre...
....Avant de déclarer,dans les années 80 à la télévision qu'Israël , ce n'était pas pour lui "l'étranger" et de réserver à ce pays millénaire son premier voyage...NON OFFICIEL...

EN ATTENDANT LA SIMPLE RECONNAISSANCE D' ISRAEL....

LA VRAIE QUESTION EST :

ENTRE LA SYRIE ET L'IRAN - ou du moins leurs régimes actuels, aliénants et cruels,quel "double langage" sera le plus "double"?

D-ouste-Blazy pourrait peut-être nous renseigner?

Mais à Paris, on est trop occupé à "banaliser LE PEN,RAMADAN,TARIQ ALI pour se poser la question!

Alain SUIED

mardi, mars 06, 2007

PASSERELLE
Source : liberation.fr
rubrique REBONDS
en ligne le 6 mars

Nous publions également trois réactions d'internautes du site de Libération suite à la publication du texte de Claude Lanzmann que nous reproduisons.


Le 1er mars, sur France Culture, l'ex-Premier ministre a défendu Papon et Gollnisch.
J'accuse Raymond Barre

d'être un antisémite

Par Claude LANZMANN
Historien et cinéaste,

Directeur des Temps modernes.

Premier ministre, M. Raymond Barre était tout en rondeurs : on pouvait aisément le regarder comme le paradigme du Français innocent, il en avait les airs, les allures, l'onction, le patelin, le débonnaire, il exsudait le bon droit, la légitimité, la satisfaction et la sûreté de soi. Même si, aujourd'hui, Raymond Barre a gagné en minceur, sa francité n'en a souffert nulle atteinte, on serait presque tenté d'ajouter «hélas». Ce qui fait problème, s'agissant de lui, c'est la confluence des deux prédicats : «Français» et «innocent». M. Barre en effet récidive : interrogé sur France Culture, le 1er mars, dans une émission intitulée le Rendez-vous des politiques, l'ex- «meilleur économiste de France» tombe carrément le masque, remplace ses rondeurs anciennes par la hargne têtue, laisse libre carrière à une vindicte qui lui fait réitérer, le jabot gonflé des satisfecit qu'il s'octroie, les proférations sinistres d'il y a vingt-sept ans.
La différence, c'est qu'en 1980, quand, après l'attentat de la synagogue de la rue Copernic, Raymond Barre déplorait la mort de «Français innocents», il le faisait «innocemment» si l'on peut dire, parlant selon sa pente naturelle, ne comprenant rien au scandale et à la condamnation unanimes qu'allaient susciter ses propos. Aujourd'hui, il sait, il ne peut pas ne pas savoir, il n'a pas un mot de regret et, voulant mettre les points sur les i, il s'enferre d'une façon aussi révoltante que comique. Que les terroristes massacrent des juifs à l'intérieur d'une synagogue n'a, pour M. Barre, rien de contraire à l'ordre du monde et au train des choses. Ce qu'il reproche aux auteurs de l'attentat, c'est de ne pas avoir assez «ciblé» l'assassinat, c'est la bavure qui a transformé l'explosion en «attentat aveugle» puisque trois «Français innocents», «pas du tout liés à cette affaire» ( sic ) y ont laissé leur vie. «Ce qui était la caractéristique de ceux qui faisaient l'attentat, c'était de châtier des juifs coupables» ( sic ), poursuit-il. Coupables de quoi ? Nul ne le sait, M. Barre ne le dit pas, mais on infère aisément : ontologiquement coupables. Tuer, comme ce fut le cas, mon amie l'Israélienne Aliza Shagrir, qui passait, elle aussi par hasard, rue Copernic, tuer des femmes juives, des enfants juifs, des vieillards juifs, comme cela arrive ailleurs dans les cafétérias et les autobus, ce n'est pas une action aveugle, mais ciblée et méditée au contraire, puisque, coupables, les juifs attirent un juste châtiment.
Ayant dit, l'ex-Premier enfile les perles dans un très cohérent délire. Après avoir longuement exonéré Maurice Papon de toute faute (la déportation des Juifs n'était pas pour lui «d'un intérêt national majeur» ; son problème, c'était de «faire fonctionner la France» ), il reprend à son compte, en la portant à son acmé, l'antienne de la collaboration : Pétain et de Gaulle étaient l'avers et le revers de la médaille France, tous deux concouraient, chacun à sa façon, à maintenir la Nation en ordre de marche. La Nation, c'est-à-dire les «grands commis» à la Papon et la sacro-sainte administration. Une extraordinaire division du travail et un génie certain de la communication font, selon Barre, que de Gaulle, dès la Libération, maintient en place et en France les fonctionnaires de Vichy pas trop compromis, tandis qu'il expédie au contraire en Allemagne, pour administrer les vaincus, «ceux qui s'étaient trop manifestés dans les voies de la collaboration» (sic). On n'avait encore jamais entendu cela, le général Pierre Koenig, vainqueur de Bir-Hakeim et premier gouverneur militaire français en Allemagne occupée, doit frémir dans son sépulcre...
Après Papon, l'ex-Premier ministre exonère Bruno Gollnisch, son ancien collègue d'université et son conseiller municipal quand il était maire de Lyon, bien connu comme négateur obstiné et pinailleur de la Shoah : «Moi, je suis quelqu'un qui considère que les gens peuvent avoir leur opinion, c'est leur opinion», ( sic ). Raymond Barre, on le voit, est large d'esprit. A la fin des fins, conclusion de tout, il nous livre à deux reprises la clé universelle des attaques portées contre lui et des maux du monde : «le lobby juif» ! Le lobby juif est un fait de nature : de même que le soleil se lève et que l'eau bout à 100 °C, il y a un lobby juif, et c'est lui le responsable. «Je vous ai parlé très franchement, dit-il à Raphaël Enthoven, le présentateur de l'émission. Que vous me fassiez passer pour un antisémite, pour quelqu'un qui ne reconnaît pas la Shoah, j'ai entendu cela cent fois et cela m'est totalement égal.» Diantre ! Entre le «lobby juif», la «conspiration des sages de Sion», la «juiverie internationale», il faut un trébuchet ultrasensible pour déceler une différence de nature.
Même si cela lui est «totalement égal», j'accuse M. Raymond Barre d'être un antisémite. Plus encore : je l'accuse de se faire le héraut de cette passion immonde, de la propager, de s'en glorifier, délit qui tombe sous le coup de la loi.



Caffein
Trop de vigilance tue la vigilanceTiens, celà me rapelle le procès d'un certain Tariq Ramadan, qui a été lynché pour moins que ça. Celui-ci est maintenant Professeur à Oxford, surement à cause de son incompétence, et aussi, c...

Mardi 06 Mars 2007 - 16:26

maelstrom
plus de religion !!Et oui, le jours où les religions disparaîtrons (je sais, l'espoir fait vivre) il n'y aura...plus de juifs, plus de mulsuman, de catho, de protestant....ce serai fout !!! Nous ne serions plus que de... Mardi 06 Mars 2007 - 16:26

alexandre
à LumbrosoVous écrivez : "R Barre ne sera pas emprisonné pour la même raison qui fait qu'il suffit d'attendre un peu pour avoir le droit de dire ce que l'on pense." Vous rendez-vous compte de ce que vous éc... Mardi 06 Mars 2007 - 16:26