"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

samedi, avril 25, 2009

UNIONEUROPEENNE
ISRAËL
LESRELATIONSSECRISPENT
Source : lefigaro.fr en ligne le 24 avril


Entre l'UE et Nétanyahou,
le courant passe mal



De notre correspondant à Jérusalem,
Adrien Jaulmes

Le premier ministre israélien n'entend pas laisser les Vingt-Sept lui poser des conditions.

Le premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, dont le pays occupe la présidence tournante de l'Europe, a évoqué jeudi avec son homologue israélien les préoccupations de l'Union quant à l'expansion des colonies juives en Cisjordanie. Benyamin Nétanyahou lui a répondu qu'il n'avait «aucune intention de construire de nouvelles colonies», mais, a-t-il précisé, «si quelqu'un veut bâtir dans une implantation existante, je ne pense pas que ce soit un problème».
«La paix n'est pas moins l'intérêt d'Israël que celui de l'Europe, a poursuivi le premier ministre israélien, et il n'est pas nécessaire de lier le rapprochement avec Israël au processus de paix.» «Ne nous im­posez pas de conditions», aurait aussi ajouté le premier ministre israélien au Tchèque, selon le quotidien israélien Haaretz.

L'Union européenne avait lancé à la fin de l'année 2008 sous la présidence française un processus de rapprochement avec Israël. Une «pause» dans ce rapprochement a été décidée par le Parlement européen en janvier pendant l'opération contre le Hamas à Gaza. Depuis l'investiture du gouvernement Nétanyahou le 31 mars dernier, qui refuse de se prononcer en faveur de la création d'un État palestinien, ce processus visant à établir des liens plus étroits avec l'Union est toujours gelé, et un sommet prévu en juin entre les Européens et Israël a été suspendu. Le commissaire européen aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, a dit «espérer un arrêt de toutes les activités qui entravent notre objectif - une solution à deux États - et cela inclut en particulier l'expansion des colonies, qui se poursuit quotidiennement. La balle est dans le camp d'Israël


Refus d'un État palestinien

L'Europe est un important partenaire commercial pour Israël, qui souhaite renforcer ses liens avec l'un de ses plus gros marchés à l'exportation.
Elle est aussi l'un des principaux contributeurs financiers de l'Autorité palestinienne et participe à l'entraînement des forces de sécurité palestiniennes en Cisjordanie, qui se sont déjà déployées dans plusieurs villes. Quelque 100 milliards d'euros sont versés chaque année au budget palestinien. Ces sommes servent à payer les salaires des fonctionnaires, policiers et enseignants. Ces dépenses sont, selon le droit international, à la charge de la puissance occupante, et la contribution européenne allège considérablement le coût de l'occupation pour Israël.

Mais les Européens considèrent ces importantes sommes comme une contribution à la création d'un État palestinien, et non pas comme une subvention à fonds perdus de l'occupation de la Cisjordanie. Le refus du gouvernement Nétanyahou de se prononcer pour la création d'un tel État gêne un certain nombre d'États de l'UE, réticents à accorder des facilités douanières à des produits en provenance des colonies. Les déclarations peu encourageantes du nouveau ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman, qui vit lui-même dans une colonie, n'ont rien arrangé.

La Suède, l'un des importants contributeurs européens, s'apprête à prendre en juin prochain la présidence tournante de l'UE. Elle a récemment rappelé au gouvernement Nétanyahou qu'un rapprochement avec Israël serait examiné en fonction des progrès du processus de paix.
Le Belge Marc Otte, l'envoyé de l'UE au Moyen-Orient, a fait part des inquiétudes de Bruxelles au sujet des positions du nouveau gouvernement israélien. «Vous disiez que la solution de deux États était dans l'intérêt d'Israël, a-t-il rappelé à ses interlocuteurs israéliens, maintenant on nous informe qu'une coalition considère que la solution du conflit n'est plus aussi importante. Pire encore, en étendant les colonies et dépossédant les Palestiniens de leurs terres, vous rendez la solution de deux États géographiquement et topographiquement impossible.»

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