"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, janvier 29, 2009

INCIDENTS
AUSOMMET
DEDAVOS
Source : dépêche AFP diffusée le 29 janvier à 21h 20
sur Diasporablog à 22h 27


Davos: Peres présente des excuses auprès d'Erdogan,
selon une agence turque

















DAVOS (AFP) — Le président israélien Shimon Peres a présenté jeudi des excuses au téléphone au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan après que ce dernier eut quitté un débat sur le conflit à Gaza après l'intervention de M. Peres à Davos (Suisse), a rapporté l'agence Anatolie.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a laissé éclater sa colère jeudi au cours d'un débat sur Gaza à Davos, quittant un débat public en reprochant aux organisateurs de l'empêcher de parler après une longue intervention du président israélien Shimon Peres.
"Je ne pense pas que je reviendrai à Davos", a lancé M. Erdogan en quittant l'estrade où figuraient également le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, un geste rarissime dans l'enceinte très select du Forum économique mondial (WEF).

Le dirigeant turc souhaitait répondre à un plaidoyer enflammé de M. Peres, assis à côté de lui, sur l'intervention israélienne à Gaza, mais le journaliste qui animait la rencontre l'a interrompu avec insistance pour lui signaler que le débat était terminé.
Passant outre le refus de l'animateur, M. Erdogan a pris la parole après M. Peres pour reprocher au public d'avoir applaudi l'intervention du président israélien.
"Je trouve très triste que des gens applaudissent parce que beaucoup de gens sont morts. Je pense qu'ils ont tort d'applaudir des actions qui ont tué des gens", a-t-il dit faisant allusion à Gaza, thème du débat.

Des applaudissements ont également retenti quand M. Erdogan a quitté la scène de la grande salle du Forum, devant des centaines de participants.
M. Peres avait auparavant défendu avec véhémence l'intervention armée de son pays dans la bande de Gaza, s'emportant plusieurs fois dans une enceinte peu habituée aux éclats de voix.
S'adressant à lui, M. Erdogan a lancé: "je pense que vous devez vous sentir un peu coupable. C'est pourquoi vous avez parlé si fort". "Vous avez tué des gens. Je me souviens des enfants qui sont morts sur des plages", a-t-il également dit en faisant allusion aux plus de 1.300 morts de l'offensive israélienne.

M. Peres avait pour sa part interpellé son voisin en lui demandant: "que feriez-vous si vous aviez toutes les nuits des dizaines de roquettes qui tombaient sur Istanbul?"
"Israël ne veut tirer sur personne, mais le Hamas ne nous a pas laissé le choix", avait-il dit également.
Au cours du débat, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a demandé à Israël "de faire preuve d'un maximum de retenue pour préserver le cessez-le-feu".
Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa s'est calé dans son fauteuil et s'est abstenu ostensiblement de porter son regard vers le président israélien pendant toute l'intervention de ce dernier.

M. Erdogan a par la suite, au cours d'une conférence de presse, reproché à l'animateur, le journaliste du Washington Post David Ignatius, de ne lui avoir accordé que 12 minutes de temps de parole, contre 25 à M. Peres.
"J'ai du respect pour M. Peres et pour son âge" (85 ans) et "ma réaction était dirigée envers l'animateur", a déclaré M. Erdogan.

Quant à un retour prochain à Davos, M. Erdogan a laissé la question ouverte en assurant que cela serait discuté avec les organisateurs du Forum.
La Turquie, pays musulman mais Etat laïque, est le principal allié régional d'Israël. Tous deux ont noué des liens économiques étroits depuis qu'ils ont signé un important accord de coopération militaire en 1996.

Ankara a notamment parrainé l'an dernier des discussions indirectes entre Israël et la Syrie en vue d'un possible rapprochement.
M. Erdogan fustige toutefois quasi-quotidiennement l'offensive menée par Israël à Gaza en décembre et janvier, au point d'être accusé par une partie de la presse turque d'être en faveur du mouvement islamiste Hamas qui contrôle ce territoire.

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