"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, janvier 22, 2013

ISRAELIENS/PALESTINIENS
QUANDLAPAIX
ESTPOSSIBLE
Source : 20minutes.fr en ligne le mardi 22 janvier 2013



Israël:
Un kibboutz pour rebooster
la coexistence



De notre envoyé spécial
en Galilée,



Avec ses bâtiments modestes reliés par d’étroites allées au milieu de la verdure, le kibboutz Eshbal, en Galilée, a tout des vieux kibboutzim, ces communautés rurales d’inspiration socialiste qui ont fondé l’Etat d’Israël. Mais ici, pas de récolte d’oranges ou de production laitière. A Eshbal, ce n’est pas la terre que l’on cultive mais le goût d’apprendre. Des connaissances mais aussi des valeurs, transmises à la quarantaine d’ados issus de milieux défavorisés, la plupart d’origine éthiopienne, qui vivent ici.

«Les premiers kibboutzim en Israël voulaient créer une société exemplaire. Or, l’éducation est le meilleur outil pour cela», explique Gilad Perry, 35 ans, l’un des 85 éducateurs d’Eshbal. En 1998, lui et une quarantaine de jeunes décident, à l’issue de leur service militaire, de créer «un nouveau genre de style de vie pour diffuser les valeurs juives d’égalité…» Une bonne dose d’utopisme, des préfabriqués installés au sommet d’une colline et le kibboutz éducatif était né. Il en existe aujourd’hui 16 en Israël dans lesquels vivent en communauté 1.200 éducateurs.

Le modèle collectiviste, de plus en plus rare, y est préservé avec des salaires égaux et la vie en petits groupes autonomes autogérés (6 à 10 personnes à Eshbal). «Il n’est pas possible d’avoir un vrai échange dans un réfectoire de 800 personnes», estime Gilad qui rejette toutes les règles coercitives des vieux kibboutzim. Ici, seul le dialogue compte.


Revenir à l’esprit originel

«A l’origine, les kibboutzim étaient humanistes mais peu à peu, le gain a pris le dessus, témoigne Tzipi, membre d’un kibboutz «traditionnel» voisin. Ici, ils reviennent à l’esprit originel.» Outre l’éducation des ados en manque de repères, à base de pédagogie alternative (pas d’examens, pas de notes, des cours à durée adaptable selon l’intérêt des élèves) et même de dressage d’animaux, Eshbal initie des dizaines de programmes éducatifs à travers le pays, notamment de coexistence judéo-arabes mais aussi auprès des Bédoins.

Au total, 4.000 jeunes y participent. Parmi eux, «Jack», un Arabe israélien du proche village de K’far Manda. «A 14 ans, j’ai voulu connecter avec l’autre partie. J’avais une image des Juifs déformée par les médias et la politique. Je me suis rendu compte que c’étaient des enfants comme moi.» Politique, le kibboutz éducatif? «Nous croyons aux valeurs de paix et de tolérance», répond Gilad qui n’entend pas prendre position pour un parti lors des législatives du 22 janvier. Mais cet idéaliste se dit «inquiet». «Il y a un risque que nous perdions les valeurs basiques dans ce pays au moment où une bataille est en cours pour préserver son caractère à la fois juif et démocratique.»



Alexandre Sulzer

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