"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, août 23, 2007

VERSION
DOUBLE


L'AGENCE DE VOYAGE D'AL QAEDA
L'aéroport international de Damas
est la plaque tournante du terrorisme

Par Joseph Lieberman,
Sénateur indépendant du Connecticut,
ex-candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis
Paru le 20 août dans Opinion Journal,
émanation du Wall Street Journal.
Traduit par Albert Soued*, pour www.nuitdorient.com


Enfin, les Etats-Unis sont en progrès significatif contre al Qaeda en Irak. Mais le chemin vers la victoire nécessite de couper son approvisionnement vers l'Irak, via Damas. Grâce à la nouvelle stratégie contre l'insurrection du général David Petraeus et aux aptitudes et à la détermination des soldats américains qui se battent en Irak, al Qaeda a été mis en déroute dans ses ex-fiefs des provinces d'Anbar et de Diyala. Entre temps, la plupart des Irakiens sunnites ont conjugué leurs forces contre al Qaeda, aliénés par la brutalité et les méthodes barbares de leurs anciens alliés.
Comme l'a dit récemment le général Petraeus à propos d'al Qaeda d'Irak "Nous les avons mis hors du coup!" Mais cela signifie que nous devons poursuivre notre pression et notre offensive contre leurs chefs et leur infrastructure à l'intérieur de ce pays. Et nous devons aussi viser avec force les liens qu'ils ont établi avec leur réseau global et condamner les routes que suivent leurs combattants pour venir en Irak.
Une information récemment rendue non secrète révèle combien al Qaeda en Irak dépend pour sa survie du soutien reçu des réseaux extérieurs. Et surtout, comment ce soutien se déverse en Irak, à travers un seul pays, la Syrie.
Al Qaeda d'Irak n'existe que par un réseau de contrebande organisé pour amener chaque mois entre 60 et 80 candidats au suicide venant de divers pays des Proche et Moyen Orient et d'Europe, à travers des "passeurs" en Syrie… Bien que ne représentant que de modestes effectifs, ces "kamikase" islamistes sont un atout vital et stratégique pour les actions de déstabilisation d'al Qaeda qui consistent à tuer d'une façon visible et spectaculaire le maximum de gens, civils ou militaires, dans des attentats massifs, comme on l'a vu récemment dans un village kurde appartenant à la foi minoritaire des yézidis. En fait les autorités militaires américaines estiment que 80/90% des attentas-suicide sont le fait de candidats étrangers qui provoquent la majeure partie des décès dans cette guerre (1). Sans eux, al Qaeda serait certainement éliminée d'Irak.
C'est la raison pour laquelle nous devons interrompre ce flux de candidats au suicide. Cela signifie que nous devons nous intéresser en particulier à la Syrie à travers laquelle transite la majorité des "kamikase". Même les candidats venant de pays frontaliers (Jordanie, Arabie, Koweit) transitent par la Syrie, vu la permissivité du gouvernement de ce pays à l'égard des terroristes. La Syrie refuse de renforcer son système d'octroi des visas de transit à travers son territoire.

Les forces de la coalition ont consacré beaucoup de temps et d'énergie à essayer de protéger la frontière syro-irakienne contre les infiltrations. Mais étant donné la topographie et l'étendue de la frontière, ces efforts semblent pour le moins vains, surtout avec un voisin aussi peu coopératif que la Syrie.
Selon nos services de renseignement, avant de parvenir à la frontière Irakienne, ces "kamikase" étrangers passent généralement par l'aéroport international de Damas. Cet aéroport est devenu ainsi la plaque tournante des terroristes d'al Qaeda au Moyen Orient. C'est aussi le point de passage le plus vulnérable de cette nébuleuse dans sa guerre contre l'Irak et les Etats-Unis.
Soyons sérieux, le président syrien Bashar al Assad ne peut pas prétendre qu'il ne peut pas contrôler efficacement le principal aéroport de son pays, d'autant plus que son régime policier ne subsiste que grâce à un vaste réseau de renseignements et de nombreux services secrets. Personne ne peut croire un seul instant que des terroristes peuvent passent inaperçus à travers l'aéroport de Damas.
Et ce n'est pas la première occasion pour le terrorisme international. Les armes iraniennes à destination de la Syrie et du Hezbollah transitent par cet aéroport, en violation des résolutions du Conseil de Sécurité de l'Onu. Il en est de même des armes à destination des agents d'al Qaeda au Liban….

Il est grand temps de demander à la Syrie d'arrêter de jouer à l'agence de voyage d'al Qaeda pour l'Irak. Lorsque le Congrès se réunira le mois prochain, nous devrions mettre de côté nos différences d'opinion sur la guerre d'Irak et envoyer un message clair au régime syrien. De la même manière que nous l'avons fait au régime iranien le mois dernier. Nous ne pouvons pas accepter le transit des terroristes d'al Qaeda par la Syrie dans leur voyage vers le suicide en Irak. Il faut que cela cesse! Et nous, au gouvernement américain, nous devrions commencer à examiner d'éventuelles mesures de rétorsion contre l'aéroport de Damas, à moins que le gouvernement syrien ne s'en occupe lui-même, et très rapidement.
Nous devons demander aux transporteurs aériens responsables de cesser leurs vols vers Damas International, aussi longtemps que cet aéroport reste le point de transit du terrorisme international. Cet aéroport est aujourd'hui encore desservi par des compagnies non américaines, comme Air France, Alitalia et British Airways. Interrompre le flot de candidats étrangers au suicide du jihad contre l'Irak et la coalition, signifie qu'on réduit sensiblement le nombre d'attentats et de victimes innocentes, assassinées par un ennemi barbare. Au moment où le réseau d'al Qaeda est soumis à une forte pression par les récentes opérations militaires irakiennes et américaines, assécher le flux de "kamikase" mettrait fin à al Qaeda en Irak.

En résumé, pour les Etats-Unis et nos alliés Irakiens, la défaite d'al Qaeda en Irak passe par le bouclage de la "Porte ouverte" aux terroristes, l'aéroport international de Damas. Il est grand temps que la Syrie le fasse!


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Al Qaeda's Travel Agent
Damascus International Airport
is a hub for terrorists.
BY JOSEPH LIEBERMAN,
an Independent Democratic senator
from Connecticut.

August 20, 2007
opinion journal

The United States is at last making significant progress against al Qaeda in Iraq--but the road to victory now requires cutting off al Qaeda's road to Iraq through Damascus.
Thanks to Gen. David Petraeus's new counterinsurgency strategy in Iraq, and the strength and skill of the American soldiers fighting there, al Qaeda in Iraq is now being routed from its former strongholds in Anbar and Diyala provinces. Many of Iraq's Sunni Arabs, meanwhile, are uniting with us against al Qaeda, alienated by the barbarism and brutality of their erstwhile allies.
As Gen. Petraeus recently said of al Qaeda in Iraq: "We have them off plan."
But defeating al Qaeda in Iraq requires not only that we continue pressing the offensive against its leadership and infrastructure inside the country. We must also aggressively target its links to "global" al Qaeda and close off the routes its foreign fighters are using to get into Iraq.
Recently declassified American intelligence reveals just how much al Qaeda in Iraq is dependent for its survival on the support it receives from the broader, global al Qaeda network, and how most of that support flows into Iraq through one country--Syria.
Al Qaeda in Iraq is sustained by a transnational network of facilitators and human smugglers, who replenish its supply of suicide bombers--approximately 60 to 80 Islamist extremists, recruited every month from across the Middle East, North Africa and Europe, and sent to meet their al Qaeda handlers in Syria, from where they are taken to Iraq to blow themselves up to kill countless others.
Although small in number, these foreign fighters are a vital strategic asset to al Qaeda in Iraq, providing it with the essential human ammunition it needs to conduct high-visibility, mass-casualty suicide bombings, such as we saw last week in northern Iraq. In fact, the U.S. military estimates that between 80% and 90% of suicide attacks in Iraq are perpetrated by foreign fighters, making them the deadliest weapon in al Qaeda's war arsenal. Without them, al Qaeda in Iraq would be critically, perhaps even fatally, weakened.
That is why we now must focus on disrupting this flow of suicide bombers--and that means focusing on Syria, through which up to 80% of the Iraq-bound extremists transit. Indeed, even terrorists from countries that directly border Iraq travel by land via Syria to Iraq, instead of directly from their home countries, because of the permissive environment for terrorism that the Syrian government has fostered. Syria refuses to tighten its visa regime for individuals transiting its territory.
Coalition forces have spent considerable time and energy trying to tighten Syria's land border with Iraq against terrorist infiltration. But given the length and topography of that border, the success of these efforts is likely to remain uneven at best, particularly without the support of the Damascus regime.
Before al Qaeda's foreign fighters can make their way across the Syrian border into Iraq, however, they must first reach Syria--and the overwhelming majority does so, according to U.S. intelligence estimates, by flying into Damascus International Airport, making the airport the central hub of al Qaeda travel in the Middle East, and the most vulnerable chokepoint in al Qaeda's war against Iraq and the U.S. in Iraq.
Syrian President Bashar al Assad cannot seriously claim that he is incapable of exercising effective control over the main airport in his capital city. Syria is a police state, with sprawling domestic intelligence and security services. The notion that al Qaeda recruits are slipping into and through the Damascus airport unbeknownst to the local Mukhabarat is totally unbelievable.
This is not the first use of the Damascus airport by terrorists. It has long been the central transit point for Iranian weapons en route to Hezbollah, in violation of United Nations Security Council sanctions, as well as for al Qaeda operatives moving into and out of Lebanon.
Now the Damascus airport is the point of entry into Iraq for most of the suicide bombers who are killing innocent Iraqi citizens and American soldiers, and trying to break America's will in this war. It is therefore time to demand that the Syrian regime stop playing travel agent for al Qaeda in Iraq.
When Congress reconvenes next month, we should set aside whatever differences divide us on Iraq and send a clear and unambiguous message to the Syrian regime, as we did last month to the Iranian regime, that the transit of al Qaeda suicide bombers through Syria on their way to Iraq is completely unacceptable, and it must stop.
We in the U.S. government should also begin developing a range of options to consider taking against Damascus International, unless the Syrian government takes appropriate action, and soon.
Responsible air carriers should be asked to stop flights into Damascus International, as long as it remains the main terminal of international terror. Despite its use by al Qaeda and Hezbollah terrorists, the airport continues to be serviced by many major non-U.S. carriers, including Alitalia, Air France, and British Airways.
Interrupting the flow of foreign fighters would mean countless fewer suicide bombings in Iraq, and countless fewer innocent people murdered by the barbaric enemy we are fighting there. At a time when the al Qaeda network in Iraq is already under heavy stress thanks to American and Iraqi military operations, closing off the supply line through which al Qaeda in Iraq is armed with its most deadly weapons--suicide bombers--would be devastating to the terrorists' cause.
Simply put, for the U.S. and our Iraqi allies, defeating al Qaeda in Iraq means locking shut Syria's "Open Door" policy to terrorists. It is past time for Syria to do so.


*ALBERT SOUED
"QUAND LE MOYEN-ORIENT
VERRA-T-IL LA LUMIERE"
Editions Publibook

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