"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, juin 26, 2009

FRANCE
ISRAËL
UNEFRANCHEAMITIE

Source : lefigaro.fr en ligne le 26 juin


France-Israël :
une fermeté de ton dans un climat amical


Georges Malbrunot



Au deuxième jour de sa visite à Paris, Benyamin Nétanyahou a rencontré son homologue français, François Fillon, jeudi à Matignon.


Les divergences sur la colonisation n'ont pas plombé la visite officielle de Benyamin Nétanyahou à Paris.

De nouveau, jeudi, la France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a rappelé son opposition à la poursuite de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens. «Nous avons souligné au premier ministre nos attentes pour une reprise rapide des négociations avec les Palestiniens», a fait savoir le Quai d'Orsay, dans un communiqué publié à l'issue de la rencontre entre les deux hommes. La veille déjà, Nicolas Sarkozy avait demandé à Benyamin Nétanyahou «un gel total» de la colonisation, suivant ainsi Barack Obama sur cette question. «Mais la fermeté de ton française s'est exprimée dans un climat amical», se réjouissait jeudi un membre de la délégation israélienne, à l'issue de la première visite officielle en France du premier ministre de l'État hébreu, depuis son retour aux affaires.

«Nicolas Sarkozy a dit très clairement à Nétanyahou qu'il fallait arrêter avec cette colonisation, rapporte un témoin de leur entretien à l'Élysée. Mais il l'a fait en le tutoyant. Le climat n'était pas à l'hostilité. Sarkozy lui a parlé en ami, en lui disant : tu dois faire bouger les choses, tu dois aller de l'avant», poursuit ce témoin, surpris par «la maîtrise du dossier» affichée par le président français. Benyamin Nétanyahou reconnaît ces «divergences» sur la colonisation. Mais, devant ses hôtes, il a cherché à établir une distinction entre «gel territorial et gel démographique». Le chef du gouvernement israélien consent à respecter le premier, c'est-à-dire à ne pas construire de nouvelles implantations. Il a affirmé, en revanche, qu'il lui était difficile d'empêcher une quelconque croissance de la démographie dans les colonies. Un distinguo qui n'a pas convaincu ses interlocuteurs.


Convergences sur l'Iran

«Bibi» peut être, en revanche, satisfait d'avoir obtenu un blanc-seing de Nicolas Sarkozy sur au moins une de ses exigences pour reprendre les pourparlers avec les Palestiniens. Il s'agit de la reconnaissance par ces derniers du caractère juif de l'État d'Israël, préalable auquel le président français aurait souscrit. Pour Israël, une telle reconnaissance lui permet de rendre caduc un quelconque droit au retour, pourtant reconnu par la résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations unies, à des centaines de milliers de réfugiés (ou à leurs descendants), chassés de la Palestine historique en 1948 à la création de l'État hébreu.

En revanche, Nétanyahou n'a pas réussi à «vendre» son idée d'État palestinien démilitarisé. «L'histoire fournit peu d'exemples où de nouveaux États acceptent une complète démilitarisation», lui aurait répondu Nicolas Sarkozy. Ce dernier a toutefois rappelé que la future Palestine «ne pourra en aucune manière constituer une menace à la sécurité d'Israël». Quant à la conférence internationale proposée par Paris, Nétanyahou, hostile à cette idée, a très habilement renvoyé son «ami» vers Barack Obama, lui non plus pas très chaud pour un tel forum. Enfin, les deux hommes ont affiché une convergence de vues sur le dossier iranien. Nétanyahou a rappelé la nécessité que la communauté internationale adopte «rapidement des sanctions qui fassent mal» à l'Iran, accusé de vouloir se doter de l'arme nucléaire à des fins militaires.

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