"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, juillet 20, 2006

HOMMAGE
A...

GERARD OURY


LE "PERE" DE RABBI JACOB
EST DECEDE


PASSERELLE

Source : lefigaro.fr via l'AFP
en ligne le 20 juillet

Gérard Oury est décédé


Gérard Oury. (AFP./J.Guez)

C'est le réalisateur français qui a eu le plus grand succès commercial en France depuis le milieu des années 60. Son film la « Grande Vadrouille » est resté à la tête du box-office pendant plus de 30 ans. Il est mort jeudi à l'âge de 87 ans.

Gérard Oury, qui vient de décéder à l'âge de 87 ans, est le réalisateur français qui a eu le plus grand succès commercial dans l'Hexagone depuis le milieu des années 60. Avec plus de 17 millions d'entrées, son film le plus célèbre, « La grande vadrouille » (1966), a occupé la tête du box-office pendant plus de trente ans, détrôné seulement en 1998 par le « Titanic » de James Cameron. Au total, ses six films les plus populaires ont attiré plus de 50 millions de spectateurs.
Un cinéma Populaire
Cette carrière triomphale fut pourtant presque accidentelle, Gérard Oury n'étant passé derrière la caméra qu'au tournant de la quarantaine, après avoir mené pendant plus de vingt ans une carrière de comédien en demi-teinte. Le tournant de son existence se situe en 1958, avec sa collaboration au scénario du « Miroir à deux faces », d'André Cayatte. Après l'échec relatif de trois films « noirs », il s'essaie au genre comique sur les conseils de Louis de Funès. Il connaîtra aussitôt un triomphe, « Le corniaud » (1964), avec Bourvil et de Funès, attirant 11,5 millions de spectateurs dans les salles. Le réalisateur a ainsi trouvé d'emblée une recette qui fera ses preuves à de nombreuses reprises: un scénario soigneusement ciselé, bâti autour de thèmes historiques ou d'actualité, de colossaux moyens techniques, le tout au service de duos d'acteurs a priori disparates.
Après « La grande vadrouille », qui reste le film français le plus populaire, Gérard Oury a encore réalisé quatre films qui ont dépassé les 5 millions d'entrées: « Le cerveau » (1968), avec Bourvil et Jean-Paul Belmondo, « La folie des grandeurs » (1971), avec de Funès et Yves Montand, « Les aventures de Rabbi Jacob » (1973), avec de Funès, et « L'As des As » (1982), avec Belmondo.
Auteur également d'une pièce de théâtre (« Arrête ton cinéma », 1977), il a publié son autobiographie en 1988, intitulée « Mémoires d'éléphant ». Fait commandeur de la Légion d'honneur par François Mitterrand en 1991, le réalisateur a été élu à l'Académie des Beaux-arts en mars 1998.
Père de Danièle Thompson et compagnon de Michèle Morgan
Né le 29 avril 1919 dans le 16ème arrondissement de Paris, d'un père violoniste et d'une mère critique d'art, Gérard Oury - de son vrai nom Max Gérard Houry - s'est d'abord tourné vers la comédie. Après le célèbre cours Simon, il entre au conservatoire en 1938 et obtient un an plus tard son premier rôle à la Comédie-Française, dans «Britannicus».
Etant juif, la guerre le contraint à fuir Paris avec sa compagne, la comédienne Jacqueline Roman, d'abord en zone « libre », puis à Monaco et enfin à Genève. C'est dans la Principauté que naît, en 1942, sa fille unique, devenue célèbre sous le nom de Danièle Thompson. D'abord co-scénariste avec son père, elle a mené depuis une carrière à part entière de scénariste, puis de réalisatrice. En 1946, Gérard Oury fait sa première apparition au grand écran dans «Antoine et Antoinette» de Jacques Becker. Mais, malgré un passage à Hollywood, Gérard Oury ne parvient pas à percer à l'écran.
Le tournant de son existence se situe en 1958, grâce à sa collaboration au scénario du «Miroir à deux faces», mais aussi à sa rencontre avec Michèle Morgan, dont il partagera la vie jusqu'à la fin de ses jours. Pendant une quarantaine d'années, tous deux ont offert une vision très moderne du couple, vivant en union libre et préservant chacun leur indépendance.
« Un formidable créateur de mythes »
« Réalisateur et scénariste immensément populaire, acclamé par le public, maître du rire et de la bonne humeur, il était aussi bien plus que cela: un formidable créateur de mythes », a salué le président Jacques Chirac. « Je perds un ami et la France perd l'un de ses plus grands cinéastes, une grande figure du cinéma français », a pour sa part déclaré le Premier ministre, Dominique de Villepin. « Des films comme La grande vadrouille, Le corniaud ou encore Rabbi Jacob sont dans toutes les mémoires et font partie du patrimoine des familles françaises, de ces films que l'on voit et que l'on revoit avec un bonheur identique, comme au premier jour », a-t-il ajouté. « Il a offert aux plus grands talents du cinéma français certains de leurs plus beaux rôles comiques : Bourvil, Louis de Funès, Yves Montand, Alice Sapritch, Coluche, pour ne citer que ceux qu'il est allé rejoindre aujourd'hui », a déclaré le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres.
« Au Panthéon du cinéma populaire de haute qualité, Gérard Oury figure en première place », a affirmé l'ex-ministre socialiste de la Culture Jack Lang. « Aujourd'hui encore, sa filmographie conserve une étonnante vitalité ». Le Centre national de la cinématographie (CNC) « salue la mémoire d'un grand homme de cinéma qui a offert à la culture française des oeuvres majeures »,
Gérard Oury sera enterré à Paris lundi 24 juillet au matin, dans le caveau familial du cimetière Montparnasse.

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