"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, septembre 28, 2010

RICHARDPRASQUIER
PRESIDENTDUCRIF
CREELASURPRISEDANS
LACOMMUNAUTEJUIVE
DEFRANCE
DIALOGUEPUBLICAVEC
LAUTORITEPALESTINIENNE
APARIS
Source : leparisien.fr en ligne
le 27 septembre


UNE RENCONTRE IMPORTANTE
POUR MARQUER LES ESPRITS

Diasporablog se félicite du tournant que vient de prendre l'une des principales institutions de la communauté juive, le CRIF, que préside le Docteur Richard Prasquier. Ce dialogue entamé hier soir, lors de son passage à Paris entre le Président de l'Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas et le Président Prasquier crée un précédent fort courageux de part et d'autre, et chargé d'espoir. Cette rencontre aura fort certainement une double conséquence, sur le plan intérieur, d'abord, à la communauté, le début d'un vrai débat sur la question du conflit israélo-palestinienne, qui n'a jamais été soulevé et, sur le plan extérieur, à n'en point douter, sur les relations entre Musulmans et Juifs en France, nourries par des incompréhensions et des méfiances des deux bords.
Cette initiative aura aussi une influence, vraisemblablement, sur le sujet qui fâche la communauté juive, le développement de l'antisémitisme musulman, bien plus apparent qu'évident. Une influence constructive. Elle marquera les esprit.
Diasporablog encourage très vivement ce dialogue aux seins des institutions juive et au sein de la base, encore trop timorée.
Il se peut que cet échange entre Mahmoud Abbas et Richard Prasquier à l'avenir, un avenir proche, démolisse enfin ce "mur de Berlin" qui séparent encore aujourd'hui, une partie du monde juif à une partie du monde musulman, Palestiniens et Israéliens.
Un signe révélateur que nous laisse cette fin des fêtes de Souccoth que célèbre la communauté juive, qui ne sera pas oublié de si vite.

Bernard Koch



Le Crif délivre à Mahmoud Abbas
le message des juifs de France


Après avoir rencontré Nicolas Sarkozy et François Fillon lundi, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'est entretenu lundi soir avec Richard Prasquier, le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France).

Les deux hommes se sont retrouvés à l'hôtel Meurice, à Paris, pour un tête-à-tête qui aura duré un peu plus d'une heure au terme duquel ils se sont serré la main sur le perron de l'hôtel devant les caméras et les micros.

Venu lui «apporter le message de la communauté juive de France», et notamment «l'attachement fort des juifs vis à vis des juifs d'Israël», le président Prasquier a dit à son interlocuteur que la négociation pour la paix était «extraordinairement difficile», précisant que pour lui, les constructions n'en étaient qu'un «élément mineur» alors que le moratoire sur le gel de la colonisation n'a pas été prolongé.

«Il faut mettre en place une éducation de la paix»

«De par leur histoire, les juifs forment un peuple, tout comme les palestiniens», a encore déclaré le représentant de la communauté juive de France. «Les accords diplomatiques», a-t-il poursuivi, «ne se font pas seulement sur le papier mais aussi dans les têtes, c'est pourquoi il faut mettre en place une éducation de la paix, renoncer à l'éducation de la haine, c'est la meilleure façon de parvenir à la paix».

«A titre personnel, je lui dirai que j'admire sa ténacité dans la recherche d'une solution pacifique. C'est déjà un engagement ancien de sa part», avait souligné dans la journée le président du Crif sur RMC. Devant l'hôtel Meurice, il a répété son «profond respect» pour l'homme qui a «toujours démontré son profond désir d'arriver à une solution de paix».

«Si Israël ne poursuit pas le gel de la colonisation, le processus de paix sera une perte de temps»

Après son arrivée en France dimanche soir, Mahmoud Abbas s'était entretenu pendant près de deux heures avec une vingtaine de personnalités françaises de confession juive venues exprimer leur soutien au processus de paix israélo-palestinien. Parmi elles, le philosophe Alain Finkielkraut, les journalistes Jean-Pierre Elkabbach et Ruth Elkrief, ou encore la dirigeante de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), Arielle Schwab.

«Si Israël ne poursuit pas le gel de la colonisation, le processus de paix sera une perte de temps», avait-il déclaré à l'issue de l'entretien. Lundi, le président palestinien a déclaré qu'il ne se prononcerait, sur la poursuite ou non des négociations, qu'après le 4 octobre et la réunion de la Ligue Arabe. Un sursis pour la diplomatie.

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