"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, juillet 30, 2009

LACRISEENIRAN
LOPPOSITIONDEFIE
LEGOUVERNEMENT
DAHMANINHEJAD
Source : lexpress.fr via l'agence Reuters
en ligne le 30 juillet


La police iranienne bloque une manifestation,
une autre surgit



TEHERAN

La police iranienne a étouffé dans l'oeuf jeudi le rassemblement prévu par l'opposition dans un cimetière de Téhéran mais des centaines de contestataires se sont ensuite rabattus sur un immense lieu de prière du centre de la capitale.

Celui-ci, le Grand Mossala, était le lieu initialement prévu pour la démonstration de force des leaders de l'opposition, l'ancien Premier ministre Mirhossein Moussavi et l'ex-président du Majlis Mehdi Karoubi, mais le ministère de l'intérieur avait interdit ce rassemblement.

Du coup, Moussavi et Karoubi, candidats réformistes malheureux face au sortant Mahmoud Ahmadinejad à l'élection présidentielle contestée du 12 juin, avaient donné rendez-vous à leurs partisans au cimetière de Behesht-e Zahra.

Il s'agissait de rendre hommage, à l'invitation de sa mère, à Nada Aghan-Soltan, une étudiante de 26 ans tuée il y a quarante jours lors d'affrontements avec des policiers et miliciens, et devenue le symbole de la contestation contre le régime.

Les autorités assurent que la jeune femme, dont la mort a été filmée et les images ont été diffusées sur internet, n'a pas été tuée par des balles des forces de sécurité et insinuent que l'incident pourrait être le fruit d'une manipulation destinée à discréditer le pouvoir.

Mais la police a fait avorter la réunion au cimetière en refoulant Mirhossein Moussavi et en dispersant ou arrêtant les centaines de personnes voulant rendre hommage à Nora Aghan-Soltan et aux autres victimes des manifestations qui ont suivi la réélection du chef de l'Etat radical.


FISSURES AU SEIN DU RÉGIME

Mercredi, le chef du puissant corps des gardiens de la Révolution, le général Abdollah Araghi, avait lancé une très sérieuse mise en garde contre tout attroupement, amenant le site internet de Moussavi à défier les gardiens de la Révolution d'intervenir.

"Nous ne plaisantons pas", a-t-il ajouté. "Nous nous dresserons contre tous ceux qui luttent contre le pouvoir clérical". Celui-ci connaît depuis la réélection d'Ahmadinejad, que Moussavi et Karoubi dénoncent comme truquée, sa pire crise depuis la Révolution islamique de 1979.

Ses fissures internes apparaissent désormais au grand jour.

Certains religieux radicaux soutiennent Ahmadinejad, mais d'autres dignitaires chiites, dont l'ayatollah Hossein Ali Montazeri, dénoncent le déroulement du scrutin du 12 juin et la répression de l'opposition qui s'est ensuivie.

Mahmoud Ahmadinejad est critiqué dans son propre camp pour avoir tenté d'imposer comme premier vice-président le beau-père de son fils, Esfandiar Rahim Mashaie, qui avait soulevé un tollé l'an dernier en assurant que l'Iran était l'ami du peuple israélien, à défaut de son gouvernement.

Il a dû faire machine arrière à la demande expresse du "guide suprême" Ali Khamenei, qui a entériné sa réélection, mais sa décision de garder Mashaie comme chef de cabinet n'a pas apaisé certains dirigeants radicaux, dont le ministre du Renseignement.

Le limogeage de ce dernier par Ahmadinejad n'a fait que jeter de l'huile sur le feu. "Les mesures que vous avez adoptées ces dernières semaines ont surpris vos partisans. Si de telles actions continuent, nous vous demanderons fermement de nous redonner nos voix", écrit l'hebdomadaire radical Ya Lesarat.

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