ISRAËL
FLOTILLETURQUE
OUI,POURDESREGRETS
Source : la revue de presse de
l'Ambassade de France en Israël
diffusée le 28 décembre
Netanyahu :
Nous ne présenterons pas d’excuses
à la Turquie,
nous sommes d’accord
pour exprimer nos regrets
Barak Ravid, Mazal Mualem,
Yehonathan Lis et Zvi Zerahya
Haaretz
Le Premier ministre Binyamin Netanyahu a affirmé hier que le refus des Palestiniens de mener des pourparlers est la raison pour laquelle il n’a pas présenté de plan de paix. « Si les Palestiniens reconnaissent l’Etat juif et abandonnent l’idée du droit au retour, je suis prêt à annoncer ici et maintenant que j’irai jusqu’au bout et aucune considération de politique intérieure ne m’arrêtera ». Il est possible, a ajouté M. Netanyahu, que le processus diplomatique n’aboutisse qu’à un accord provisoire.
Dans une interview accordée hier à la chaîne 10, le Premier ministre a déclaré : « Il pourrait y avoir une situation – et c’est quelque chose dont nous avons parlé ces deux dernières années au sein du Forum des sept – dans laquelle les discussions se heurtent à un mur concernant Jérusalem et les réfugiés. Il se pourrait alors que le résultat soit un accord provisoire. C’est possible. Si on dit d’avance que c’est cela l’objectif, il n’est pas certain que les Palestiniens acceptent facilement de mener des pourparlers. Cela pourrait être le résultat du processus diplomatique mais je ne suis pas certain que cela puisse être son objectif initial ».
Ces propos de M. Netanyahu font suite au plan qu’élabore ces jours-ci le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, et qui a pour but de parvenir à un accord provisoire à long terme avec les Palestiniens. M. Liberman a présenté les grandes lignes de ce plan au Premier ministre et souhaite que le Forum des sept et le cabinet restreint de sécurité en débatte.
Interrogé sur les propos qu’a tenus le ministre des Affaires étrangères dimanche lors de la conférence des ambassadeurs, le Premier ministre s’est abstenu de critiquer Avigdor Liberman : « Il ne m’humilie pas, il exprime son opinion. Dans le régime politique israélien, les ministres expriment toujours leur opinion. Dans des gouvernements précédents aussi, il est arrivé que des ministres des Affaires étrangères et des Premiers ministres, parfois du même parti, expriment des opinions divergentes. L’opinion déterminante est celle qui ressort des décisions du conseil des ministres et celle qu’exprime le Premier ministre ».
Concernant les relations avec la Turquie, le Premier ministre a rejoint la position d’Avigdor Liberman, affirmant qu’il n’est pas prêt à présenter des excuses pour les événements de la flottille. « Nous ne voulons pas présenter des excuses. Nous sommes prêts à exprimer des regrets pour les pertes humaines et nous voulons, avant tout, protéger les soldats qui sont accusés d’être des criminels de guerre. Nous voulons que la Turquie reconnaisse qu’Israël n’a pas agi avec malveillance et que les soldats ont agi ainsi par légitime défense ».
Dans un contexte de tension de plus en plus forte dans la bande de Gaza, M. Netanyahu a indiqué que la capacité de dissuasion face au Hamas et aux autres organisations terroristes reste forte : « Nos ennemis savent qu’il ne faut pas me chercher. S’ils tirent, il y a une riposte immédiate ». A propos de Guilad Shalit, le Premier ministre a déclaré : « Les contacts concernant sa libération ne sont pas suspendus. Nous tentons de parvenir à un accord qui permettra d’obtenir sa libération mais envisageons aussi d’autres solutions ».
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