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Source : Guysen News International
en ligne le 27 décembre
Le cauchemar
des jeunes filles juives
Par
Diane Fink
Un phénomène de plus en plus fréquent que plus rien ne peut empêcher, pas même les attentats, se propage en Israël: de jeunes filles juives, souvent issues de familles défavorisées, partent vivre avec des Palestiniens dans les territoires. Ce qui avait commencé comme un conte de fée se transforme pourtant vite en cauchemar une fois sur place.
Selon la rabbanite Baranès elles seraient près de 30 000 jeunes juives à vivre dans les villages palestiniens, privées de toutes leurs libertés. Selon le témoignage de l'une d'elles, elles se retrouvent souvent enfermées dans leur chambre avec un entourage qui les rejette.
La rabbanite Baranès se confronte à la dure réalité de ces femmes et tente de leur redonner goût à la vie après des expériences plus tragiques les unes que les autres. Certaines ont été violées par des clandestins, d'autres sont tout simplement tombées amoureuses de jeunes arabes leur promettant une vie meilleure.
La rabbanite explique qu'au début ils sont de véritables princes aux yeux de ces jeunes adolescentes. Elle se souvient avoir rencontré une jeune fille âgée d'à peine 17 ans avec un bleu dans le cou, mais "il la gâtait, il lui offrait des présents, comme ils le font tous", précise-t-elle. Mais peu de temps après lorsque l'adolescente a voulu mettre un terme à la relation, son concubin a commencé à la frapper.
Mais ce n'est pas là le seul problème auquel elles ont à faire face. Moralement détruites, ces jeunes femmes doivent ensuite assister aux fêtes que leurs maris organisent pour célébrer les attentats contre Israël. "Et nous sommes là, et nous devons y assister en silence", se souvient l'une d'elles.
Ce genre d'histoire se répète, et le phénomène se propage à l'heure actuelle. La cause en est le manque d'attention, comme l'a bien compris Rachel Baranès.
Une des jeunes filles du foyer l'explique: "C'est bien simple, nos parents nous considèrent comme des enfant parmi tant d'autres, à l'école nous ne sommes qu'une élève parmi d'autres, et pour la société nous ne représentons rien non plus.
Et un beau jour arrive où nous représentons tout pour quelqu'un. Ici je suis un joyau alors que là-bas (en Israël, ndlr) je ne suis qu'un grain de sable. Mais une fois arrivée dans les villages, le conte de fée prend fin", raconte-t-elle.
Rachel Baranès a créé l'association Hemla et a ouvert un foyer, dans un endroit qu'elle tient à garder secret, pour recueillir ces jeunes filles désabusées. Actuellement, elle s’occupe de 25 filles qui vivent avec elle dans le foyer.
Avec l'association, elle leur procure le suivi psychiatrique et psychologique par des spécialistes, les assistantes sociales et les avocats. Partie de rien son institution est aujourd'hui une grande entreprise.
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