INCULPATION
DEHUDOLMERT
POURCORRUPTION
Source : la revue de presse de
l'Ambassade d'Israël en France
diffusée le 31 août
« Par ses actes de falsification, de dissimulation et de tromperie, Ehud Olmert à porté atteinte à la réputation de l’Etat d’Israël » / Ofra Idelman – Haaretz
Pour la première fois dans l’histoire de l’Etat d’Israël, un ancien Premier ministre se retrouvera sur le banc des accusés. Le parquet a déposé hier un acte d’accusation contre l’ancien Premier ministre, Ehud Olmert, à qui il attribue une série de délits dont ceux d’abus de biens sociaux avec circonstances aggravantes, malversation et abus de confiance, faux en écriture et non-déclaration de revenus. Tout ceci dans le cadre de trois affaires dans lesquelles M. Olmert a été interrogé par la police au cours des dernières années, et suite à de fausses déclarations faites au Contrôleur de l’Etat concernant les fonds qu’il aurait reçus d’un citoyen américain et la véritable valeur de sa collection de stylos. Amir Dan, conseiller en communication d’Ehud Olmert, a déclaré hier en réaction : « Ehud Olmert est convaincu de son innocence. Les affaires Crémieux et banque Léumi avaient elles aussi! débuté par de gros titres, puis ont duré plusieurs années pour se terminer par rien du tout. Il en sera de même avec celles-là ».
L’ancienne assistante d’Ehud Olmert, Shula Zaken, a elle aussi été inculpée de délits semblables. Elle est également accusée d’avoir écouté illégalement des conversations téléphoniques entre Ehud Olmert et divers ministres et hommes politiques.
La première accusation concerne l’affaire RishonTours. Ehud Olmert est accusé d’avoir, de 2002 à 2006, obtenu de différentes organisations publiques ou de l’Etat le remboursement double ou triple de billets d’avion, au titre de ses frais de mission. Il aurait ainsi récupéré frauduleusement 92 164 dollars. Cet argent lui aurait ensuite servi à financer ses voyages privés ainsi que ceux de sa famille et à bénéficier de surclassements.
Dans cette affaire, M. Olmert est inculpé d’abus de biens sociaux avec circonstances aggravantes, de malversation et abus de confiance, de faux en écriture et de non-déclaration de revenus.
La deuxième accusation concerne les affaires Talansky et du Centre d’investissements. De 1997 à 2005, Ehud Olmert aurait reçu plus de 600 000 dollars du collecteur de fonds américain Morris Talanski. Ces sommes auraient été versées directement sur son compte bancaire ou en espèces, dans des enveloppes qui lui auraient été remises en mains propres ou à son assistante, Shula Zaken. Une partie de cet argent aurait ensuite été transféré vers une caisse noire tenue par l’ancien associé d’Ehud Olmert, Me Uri Messer.
Dans cette affaire, M. Olmert est inculpé de malversation et abus de confiance ainsi que d’abus de biens sociaux avec circonstances aggravantes.
Dans l’affaire du Centre d’investissements, Ehud Olmert est accusé d’avoir agi « en conflit d’intérêts flagrant » en traitant les demandes de clients de Me Messer dans des domaines qui étaient de son ressort en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce et de l’Emploi.
Amir Dan, conseiller en communication d’Ehud Olmert, a déclaré hier : « Le conseiller juridique du gouvernement et le procureur général n’avaient d’autre choix que d’inculper Ehud Olmert. Le tribunal, lui, est exempt de toute considération étrangère et c’est pourquoi Ehud Olmert est convaincu que devant le tribunal, il pourra une fois pour toutes prouver son innocence ».
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS
Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha
Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam
CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
lundi, août 31, 2009
LASUISSE
SECOURBE
DEVANTKADHAFI
Source : rue89.com en ligne le 31 août
COMMENT LA SUISSE A BAISSE
LA CULOTTE DEVANT KADHAFI
www.rue89.com/2009/08/31/comment-la-suisse-a-baisse-culotte-devant-kadhafi
SECOURBE
DEVANTKADHAFI
Source : rue89.com en ligne le 31 août
COMMENT LA SUISSE A BAISSE
LA CULOTTE DEVANT KADHAFI
www.rue89.com/2009/08/31/comment-la-suisse-a-baisse-culotte-devant-kadhafi
KADHAFI
ACCUSE
ISRAËL
Source : dépêche AFP diffusée le 31 août
Sommet de l'Union africaine:
Israël est derrière tous les maux
de l'Afrique, selon Kadhafi
De Imed LAMLOUM
TRIPOLI
Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a ouvert lundi à Tripoli le sommet extraordinaire de l'Union africaine consacré aux guerres sur le continent, en accusant Israël "d'être derrière tous les conflits en Afrique".
Une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement africains, dont le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup de poursuites internationales, ont assisté à la cérémonie d'ouverture de cette "session spéciale", qui doit notamment examiner la situation en Somalie, selon le correspondant de l'AFP.
Ce sommet, qui marque le 10e anniversaire de la proclamation de l'organisation panafricaine, se tient alors qu'une ambiance de fête règne dans la capitale libyenne, à la veille des célébrations du 40e anniversaire de l'accession au pouvoir du colonel Kadhafi.
Israël est "derrière tous les conflits en Afrique", a lancé ce dernier à la tribune du sommet, appelant à la fermeture de toutes les ambassades israéliennes sur le continent.
Israël "se sert de la protection des minorités comme prétexte pour déclencher les conflits", a-t-il dit.
"Les Israéliens forment un gang et sont derrière tous les problèmes de l'Afrique", a ajouté le colonel Kadhafi, affirmant qu'une faction rebelle du Darfour avait ouvert un bureau à Tel Aviv et son chef était protégé par Paris, en allusion au Mouvement de libération du Soudan (SLM) et son chef historique Abdelwahid Mohamed Nour qui vit en exil en France.
"Nous devons trouver des solutions entre frères africains pour couper court aux grandes forces (étrangères) qui viennent piller le continent", a-t-il encore dit.
Outre M. Béchir, poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes au Darfour, le président du Zimbabwe Robert Mugabe était également présent sous la tente géante érigée sur le port de Tripoli.
En revanche, les présidents sud-africain (Jacob Zuma), sénégalais (Abdoulaye Wade), nigérian (Umaru Yar'Adua) et ougandais (Yoweri Museveni) étaient absents, de même que le Vénézuélien Hugo Chavez, dont la présence avait pourtant été annoncée.
Selon l'ordre du jour, les chefs d'Etats doivent examiner les moyens de "soutenir davantage le gouvernement somalien de transition (TFG), au moment où le président somalien Sharif Cheikh Ahmed, présenté comme un islamiste modéré, est confronté à une vaste offensive depuis début mai des islamistes radicaux.
En ce qui concerne le Darfour, "la nécessité de renforcer la sécurité est primordiale", note l'UA, même si des hauts responsables de la Mission de paix hybride des Nations unies et de l'Union africaine (Minuad) ont affirmé récemment qu'il n'y avait "plus de guerre" dans cette région de l'ouest du Soudan.
Autoproclamé "roi des rois (traditionnels) d'Afrique", le "Guide" libyen, président en exercice de l'UA reçoit ses pairs, deux mois seulement après avoir accueilli le 13e sommet ordinaire de l'UA fin juin dans sa ville natale de Syrte.
Mardi, un défilé militaire et un spectacle haut en couleurs sont prévus pour retracer l'histoire de la Libye de Mouammar Kadhafi, à l'occasion de l'anniversaire de son accession au pouvoir le 1er septembre 1969, et célébrer l'anniversaire de l'UA proclamée le 9 septembre 1999 à Syrte.
Par l'organisation de ce sommet, "les Libyens voulaient garantir une présence de haut niveau aux festivités", a expliqué à l'AFP un ministre africain sous couvert de l'anonymat.
Mais pour le commissaire à la Paix et la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, cette session spéciale "doit envisager des mesures concrètes pour l'application des décisions que l'Afrique a déjà adoptées sur l'ensemble des conflits".
ACCUSE
ISRAËL
Source : dépêche AFP diffusée le 31 août
Sommet de l'Union africaine:
Israël est derrière tous les maux
de l'Afrique, selon Kadhafi
De Imed LAMLOUM
TRIPOLI
Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a ouvert lundi à Tripoli le sommet extraordinaire de l'Union africaine consacré aux guerres sur le continent, en accusant Israël "d'être derrière tous les conflits en Afrique".
Une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement africains, dont le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup de poursuites internationales, ont assisté à la cérémonie d'ouverture de cette "session spéciale", qui doit notamment examiner la situation en Somalie, selon le correspondant de l'AFP.
Ce sommet, qui marque le 10e anniversaire de la proclamation de l'organisation panafricaine, se tient alors qu'une ambiance de fête règne dans la capitale libyenne, à la veille des célébrations du 40e anniversaire de l'accession au pouvoir du colonel Kadhafi.
Israël est "derrière tous les conflits en Afrique", a lancé ce dernier à la tribune du sommet, appelant à la fermeture de toutes les ambassades israéliennes sur le continent.
Israël "se sert de la protection des minorités comme prétexte pour déclencher les conflits", a-t-il dit.
"Les Israéliens forment un gang et sont derrière tous les problèmes de l'Afrique", a ajouté le colonel Kadhafi, affirmant qu'une faction rebelle du Darfour avait ouvert un bureau à Tel Aviv et son chef était protégé par Paris, en allusion au Mouvement de libération du Soudan (SLM) et son chef historique Abdelwahid Mohamed Nour qui vit en exil en France.
"Nous devons trouver des solutions entre frères africains pour couper court aux grandes forces (étrangères) qui viennent piller le continent", a-t-il encore dit.
Outre M. Béchir, poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes au Darfour, le président du Zimbabwe Robert Mugabe était également présent sous la tente géante érigée sur le port de Tripoli.
En revanche, les présidents sud-africain (Jacob Zuma), sénégalais (Abdoulaye Wade), nigérian (Umaru Yar'Adua) et ougandais (Yoweri Museveni) étaient absents, de même que le Vénézuélien Hugo Chavez, dont la présence avait pourtant été annoncée.
Selon l'ordre du jour, les chefs d'Etats doivent examiner les moyens de "soutenir davantage le gouvernement somalien de transition (TFG), au moment où le président somalien Sharif Cheikh Ahmed, présenté comme un islamiste modéré, est confronté à une vaste offensive depuis début mai des islamistes radicaux.
En ce qui concerne le Darfour, "la nécessité de renforcer la sécurité est primordiale", note l'UA, même si des hauts responsables de la Mission de paix hybride des Nations unies et de l'Union africaine (Minuad) ont affirmé récemment qu'il n'y avait "plus de guerre" dans cette région de l'ouest du Soudan.
Autoproclamé "roi des rois (traditionnels) d'Afrique", le "Guide" libyen, président en exercice de l'UA reçoit ses pairs, deux mois seulement après avoir accueilli le 13e sommet ordinaire de l'UA fin juin dans sa ville natale de Syrte.
Mardi, un défilé militaire et un spectacle haut en couleurs sont prévus pour retracer l'histoire de la Libye de Mouammar Kadhafi, à l'occasion de l'anniversaire de son accession au pouvoir le 1er septembre 1969, et célébrer l'anniversaire de l'UA proclamée le 9 septembre 1999 à Syrte.
Par l'organisation de ce sommet, "les Libyens voulaient garantir une présence de haut niveau aux festivités", a expliqué à l'AFP un ministre africain sous couvert de l'anonymat.
Mais pour le commissaire à la Paix et la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, cette session spéciale "doit envisager des mesures concrètes pour l'application des décisions que l'Afrique a déjà adoptées sur l'ensemble des conflits".
DIMANCHE6SEPTEMBRE
JOURNEE
DUPATRIMOINEJUIF
Source : semaine.fr en ligne le 30 août
Metz
Un film et un livre pour illustrer
le sens des fêtes… et de la vie
Par Jean-Pierre JAGER
• Journaliste La Semaine
Sur le thème des fêtes et des traditions, les journées européennes de la culture juive seront un des rendez-vous profonds de la rentrée. Une façon, pour ceux qui appartiennent à cette communauté comme pour ceux qui vivent à ses côtés d’affirmer l’attachement à l’intelligence collective et à l’enrichissement mutuel.
Dans un programme abondant sur lequel nous reviendrons nous vous proposons de nous arrêter d’ores et déjà sur deux démarches originales : celle d’un film réalisé par Michel Gerstenhaber et celle du livre de Philippe Ancel dont une exposition est tirée qui ouvrira ses portes dès les jours prochains.
Dési Mayer est depuis de longues semaines déjà dans le stress mais aussi l’exaltation que représente la mise sur pied du programme régional des journées européennes de la culture juive. Une programmation d’une densité et d’une richesse peu commune qui s’étendra de la fin du mois d’aout à la mi-octobre. « Après plusieurs millénaires de déni en Europe, l’ Europe comprend aujourd’hui que ces acquits doivent être mis en valeur » commente Michel Gerstenhaber. Il est rejoint par Philippe Ancel : « ces journées européennes sont une merveilleuse occasion pour le judaïsme et les juifs d’exprimer publiquement ce qu’ils sont ». « Des démarches de ce type mais aussi d’autres auxquelles nous apportons notre soutien sont l’occasion de ramener au sein de la République toutes les valeurs de la religion » dit encore Desi Mayer fière des deux « perles » qui représentent cette année les contributions de Michel Gerstenhaber et Philippe Ancel à ces journées.
Fils d’un rescapé de la shoah
Opticien à Metz, passionné d’images qui voit les choses à travers sa caméra, Michel Gerstenhaber a réalisé un film sur le thème des fêtes juives. Une succession de saynètes à caractère pédagogique permettant de faire comprendre le sens de ces célébrations à un public non averti. Des reportages sur le vif comme celui de la fête des arbres à Montigny-lès-Metz, une écriture faite de textes concis écrits en collaboration avec Francine Herrmann et Desi Mayer, contribuent à présenter à la fois les reflets d’une tradition et d’une société. Une vie qui implique les enfants comme les personnes âgées et met en évidence la continuité de la transmission. La bande-son y contribue aussi. Elle est due à une reprise de la musique de Joseph Brami. Une adaptation au théâtre de ce film pourrait être envisagée. Il sera projeté en boucle le 6 septembre.
Second intervenant et créateur dont on pourra découvrir l’œuvre à l’occasion des journées de la culture juive : il s’agit de Philippe Ancel. Un regard, un sourire, une gueule. Son ouvrage « Les visages de mon peuple » vient de paraître chez Serge Domini Editeur. Ce Nancéien, fils d’un rescapé de la shoah est un passionné de dessin et de peinture. Il veut avec sa conviction et le talent que lui reconnaissent ses proches s’inscrire contre le risque de l’oubli. « J’ai pris en compte ce qu’on m’a dit ou confié comme ce qu’on ne m’a pas dit, des témoignages, des photos et j’ai voulu emmener mon lecteur dans le monde ancien du Yiddishland. J’ai voulu par ces dessins représenter, donner un visage et une image à ces gens qui ont vécu la diaspora notamment dans ces villages d’Europe orientale ». Un livre au croisement de l’imaginaire et du réel. Un travail à l’encre de Chine sur carton… des traits qui marquent autant qu’ils dessinent. Qui touchent.
Certains de ces dessins feront l’objet d’une exposition aux archives municipales de Metz du 25 août au 22 octobre.
JOURNEE
DUPATRIMOINEJUIF
Source : semaine.fr en ligne le 30 août
Metz
Un film et un livre pour illustrer
le sens des fêtes… et de la vie
Par Jean-Pierre JAGER
• Journaliste La Semaine
Sur le thème des fêtes et des traditions, les journées européennes de la culture juive seront un des rendez-vous profonds de la rentrée. Une façon, pour ceux qui appartiennent à cette communauté comme pour ceux qui vivent à ses côtés d’affirmer l’attachement à l’intelligence collective et à l’enrichissement mutuel.
Dans un programme abondant sur lequel nous reviendrons nous vous proposons de nous arrêter d’ores et déjà sur deux démarches originales : celle d’un film réalisé par Michel Gerstenhaber et celle du livre de Philippe Ancel dont une exposition est tirée qui ouvrira ses portes dès les jours prochains.
Dési Mayer est depuis de longues semaines déjà dans le stress mais aussi l’exaltation que représente la mise sur pied du programme régional des journées européennes de la culture juive. Une programmation d’une densité et d’une richesse peu commune qui s’étendra de la fin du mois d’aout à la mi-octobre. « Après plusieurs millénaires de déni en Europe, l’ Europe comprend aujourd’hui que ces acquits doivent être mis en valeur » commente Michel Gerstenhaber. Il est rejoint par Philippe Ancel : « ces journées européennes sont une merveilleuse occasion pour le judaïsme et les juifs d’exprimer publiquement ce qu’ils sont ». « Des démarches de ce type mais aussi d’autres auxquelles nous apportons notre soutien sont l’occasion de ramener au sein de la République toutes les valeurs de la religion » dit encore Desi Mayer fière des deux « perles » qui représentent cette année les contributions de Michel Gerstenhaber et Philippe Ancel à ces journées.
Fils d’un rescapé de la shoah
Opticien à Metz, passionné d’images qui voit les choses à travers sa caméra, Michel Gerstenhaber a réalisé un film sur le thème des fêtes juives. Une succession de saynètes à caractère pédagogique permettant de faire comprendre le sens de ces célébrations à un public non averti. Des reportages sur le vif comme celui de la fête des arbres à Montigny-lès-Metz, une écriture faite de textes concis écrits en collaboration avec Francine Herrmann et Desi Mayer, contribuent à présenter à la fois les reflets d’une tradition et d’une société. Une vie qui implique les enfants comme les personnes âgées et met en évidence la continuité de la transmission. La bande-son y contribue aussi. Elle est due à une reprise de la musique de Joseph Brami. Une adaptation au théâtre de ce film pourrait être envisagée. Il sera projeté en boucle le 6 septembre.
Second intervenant et créateur dont on pourra découvrir l’œuvre à l’occasion des journées de la culture juive : il s’agit de Philippe Ancel. Un regard, un sourire, une gueule. Son ouvrage « Les visages de mon peuple » vient de paraître chez Serge Domini Editeur. Ce Nancéien, fils d’un rescapé de la shoah est un passionné de dessin et de peinture. Il veut avec sa conviction et le talent que lui reconnaissent ses proches s’inscrire contre le risque de l’oubli. « J’ai pris en compte ce qu’on m’a dit ou confié comme ce qu’on ne m’a pas dit, des témoignages, des photos et j’ai voulu emmener mon lecteur dans le monde ancien du Yiddishland. J’ai voulu par ces dessins représenter, donner un visage et une image à ces gens qui ont vécu la diaspora notamment dans ces villages d’Europe orientale ». Un livre au croisement de l’imaginaire et du réel. Un travail à l’encre de Chine sur carton… des traits qui marquent autant qu’ils dessinent. Qui touchent.
Certains de ces dessins feront l’objet d’une exposition aux archives municipales de Metz du 25 août au 22 octobre.
LAVIOLENCEDES
ULTRAORTHODOXE
GAGNEDUTERRAIN
ENISRAËL
Source : lemonde.fr via l'AFP en ligne le 31 août
Violents affrontements
entre ultra-orthodoxes
et policiers à Jérusalem
Huit policiers israéliens ont été légèrement blessés lors d'affrontements durant la nuit de dimanche à lundi à Jérusalem avec des centaines de juifs ultra-orthodoxes, a indiqué la police.
Ces incidents ont éclaté à la suite de la décision d'un tribunal de Jérusalem de maintenir en détention 16 ultra-orthodoxes arrêtés samedi lors de manifestations à Jérusalem contre l'ouverture d'un parking le Shabbat. Des appels à manifester ont ensuite été lancés par des hauts-parleurs dans les quartiers ultra-orthodoxes incitant des centaines de manifestants à descendre dans les rues.
Dans la soirée, l'assassinat à coups de couteau d'un Juif de 50 ans par un Palestinien de 23 ans à la suite d'un conflit financier dans un hôtel situé dans le quartier religieux de Géoula à Jérusalem a provoqué un regain de violences. Le Palestinien a été arrêté plus tard à un barrage routier à Jérusalem-est, a annoncé la police.
Entre-temps des centaines d'ultra-orthodoxes ont encerclé l'hôtel où a eu lieu l'assassinat et empêché la police d'évacuer le corps de la victime. Les responsables de la police ont alors décidé d'utiliser la force en faisant appel à des renforts de garde-frontières et des unités anti-terroristes.
Pour la première fois depuis le début des manifestations contre l'ouverture d'un parking il y a dix semaines, les forces de l'ordre tiré des dizaines de grenades lacrymogènes et assourdissantes.
La radio publique citant des responsables ultra-orthodoxes a indiqué que plusieurs dizaines de manifestants ont été blessés sans que cette information soit confirmée de sources hospitalières.
Par ailleurs six fourgonnettes de la police et deux motos de la police ont été endommagées. A l'aube des ultra-orthodoxes ont tenté d'incendier des bureaux du ministère des Affaires sociales dans un quartier ultra-orthodoxe, a poursuivi la police.
L'ouverture près la vieille ville de Jérusalem d'un parking durant le shabbat, le jour de repos sacré de la religion juive, a déclenché ce mouvement de protestation.
Les ultra-orthodoxes considèrent que cette ouverture décidée par le maire laïque de Jérusalem, Nir Barkat, profane le shabbat en encourageant la circulation des véhicules et l'ouverture de magasins juifs.
La municipalité estime en revanche que l'ouverture de ce parking dans un haut lieu touristique et commercial, fréquenté par des dizaines de milliers de visiteurs, est indispensable au développement économique.
Les ultra-orthodoxes représentent un tiers du demi million d'habitants juifs de la ville sainte, mais seul un noyau radical participe au mouvement.
Depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948, les ultra-orthodoxes mènent régulièrement campagne, mais sans grand succès, pour préserver le caractère sacré à leurs yeux de la Ville sainte. Ils ont ainsi tenté en vain d'empêcher l'ouverture de piscines mixtes, et de restaurants ou de cinémas lors du shabbat.
La tradition religieuse (Halakhah) interdit durant le shabbat tout travail, l'usage de l'argent, ou toute utilisation d'énergie et donc de circuler en voiture.
ULTRAORTHODOXE
GAGNEDUTERRAIN
ENISRAËL
Source : lemonde.fr via l'AFP en ligne le 31 août
Violents affrontements
entre ultra-orthodoxes
et policiers à Jérusalem
Huit policiers israéliens ont été légèrement blessés lors d'affrontements durant la nuit de dimanche à lundi à Jérusalem avec des centaines de juifs ultra-orthodoxes, a indiqué la police.
Ces incidents ont éclaté à la suite de la décision d'un tribunal de Jérusalem de maintenir en détention 16 ultra-orthodoxes arrêtés samedi lors de manifestations à Jérusalem contre l'ouverture d'un parking le Shabbat. Des appels à manifester ont ensuite été lancés par des hauts-parleurs dans les quartiers ultra-orthodoxes incitant des centaines de manifestants à descendre dans les rues.
Dans la soirée, l'assassinat à coups de couteau d'un Juif de 50 ans par un Palestinien de 23 ans à la suite d'un conflit financier dans un hôtel situé dans le quartier religieux de Géoula à Jérusalem a provoqué un regain de violences. Le Palestinien a été arrêté plus tard à un barrage routier à Jérusalem-est, a annoncé la police.
Entre-temps des centaines d'ultra-orthodoxes ont encerclé l'hôtel où a eu lieu l'assassinat et empêché la police d'évacuer le corps de la victime. Les responsables de la police ont alors décidé d'utiliser la force en faisant appel à des renforts de garde-frontières et des unités anti-terroristes.
Pour la première fois depuis le début des manifestations contre l'ouverture d'un parking il y a dix semaines, les forces de l'ordre tiré des dizaines de grenades lacrymogènes et assourdissantes.
La radio publique citant des responsables ultra-orthodoxes a indiqué que plusieurs dizaines de manifestants ont été blessés sans que cette information soit confirmée de sources hospitalières.
Par ailleurs six fourgonnettes de la police et deux motos de la police ont été endommagées. A l'aube des ultra-orthodoxes ont tenté d'incendier des bureaux du ministère des Affaires sociales dans un quartier ultra-orthodoxe, a poursuivi la police.
L'ouverture près la vieille ville de Jérusalem d'un parking durant le shabbat, le jour de repos sacré de la religion juive, a déclenché ce mouvement de protestation.
Les ultra-orthodoxes considèrent que cette ouverture décidée par le maire laïque de Jérusalem, Nir Barkat, profane le shabbat en encourageant la circulation des véhicules et l'ouverture de magasins juifs.
La municipalité estime en revanche que l'ouverture de ce parking dans un haut lieu touristique et commercial, fréquenté par des dizaines de milliers de visiteurs, est indispensable au développement économique.
Les ultra-orthodoxes représentent un tiers du demi million d'habitants juifs de la ville sainte, mais seul un noyau radical participe au mouvement.
Depuis la création de l'Etat d'Israël en 1948, les ultra-orthodoxes mènent régulièrement campagne, mais sans grand succès, pour préserver le caractère sacré à leurs yeux de la Ville sainte. Ils ont ainsi tenté en vain d'empêcher l'ouverture de piscines mixtes, et de restaurants ou de cinémas lors du shabbat.
La tradition religieuse (Halakhah) interdit durant le shabbat tout travail, l'usage de l'argent, ou toute utilisation d'énergie et donc de circuler en voiture.
VIOLENCE
ENISRAËL
Source : desinfos.com en ligne le 31 août
La violence au coeur de l’Etat Juif
L’analyse politique
de Maitre Bertrand Ramas-Muhlbach
www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=14956
ENISRAËL
Source : desinfos.com en ligne le 31 août
La violence au coeur de l’Etat Juif
L’analyse politique
de Maitre Bertrand Ramas-Muhlbach
www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=14956
MADONNA
AUMUR
DESLAMENTATIONS
Source : dépêche AFP diffusée le 31 août
Madonna se rend de nuit
au Mur des Lamentations à Jérusalem
JERUSALEM
La pop-star américaine Madonna s'est rendue durant la nuit de dimanche à lundi au Mur des Lamentations, le site le plus sacré du judaïsme dans la Vieille ville de Jérusalem, ont indiqué les médias israéliens.
Madonna est arrivée dimanche en Israël où elle doit donner un concert mardi et mercredi dans le parc Hayarkon à Tel-Aviv devant 100.000 fans. Malgré les précautions prises pour échapper aux paparazzi, la chanteuse a été filmée alors qu'elle se rendait au Mur des Lamentations accompagnée de plusieurs gardes du corps. Elle est restée une heure sur le site avant de retourner à Tel-Aviv, selon la presse.
Au cours de son séjour, Madonna doit rencontrer lundi soir le chef de l'opposition, l'ancienne ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, puis vendredi le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Adepte de la Kabbale, elle doit également participer à un symposium sur cette mystique juive en compagnie notamment de deux de ses amis, l'acteur Ashton Kutcher et l'actrice Demi Moore. Le chanteur Justin Timberlake, qui s'intéresse également à la Kabbale, pourrait se joindre à ce groupe, ont ajouté les journaux.
Madonna a pris le prénom hébreu d'Esther en 2004, l'année où elle participait à une retraite mystique de quelques jours consacrée à la Kabbale en Israël.
Du point de vue du judaïsme orthodoxe, sa démarche est quasi-sacrilège.
Elle ne s'est, en effet, pas convertie au judaïsme et même si elle le faisait, la tradition lui nierait le droit d'étudier la Kabbale, qui n'est accordé qu'aux hommes mariés de plus de quarante ans ayant étudié pendant des années le Talmud, la base de la législation religieuse du judaïsme.
La Kabbale, dont le principal texte, le Livre du Zohar ("Splendeur" en hébreu), rédigé au XIIIe siècle en Espagne, a la réputation de faire perdre la tête à ceux qui se plongent dans ses mystères sans formation préalable.
AUMUR
DESLAMENTATIONS
Source : dépêche AFP diffusée le 31 août
Madonna se rend de nuit
au Mur des Lamentations à Jérusalem
JERUSALEM
La pop-star américaine Madonna s'est rendue durant la nuit de dimanche à lundi au Mur des Lamentations, le site le plus sacré du judaïsme dans la Vieille ville de Jérusalem, ont indiqué les médias israéliens.
Madonna est arrivée dimanche en Israël où elle doit donner un concert mardi et mercredi dans le parc Hayarkon à Tel-Aviv devant 100.000 fans. Malgré les précautions prises pour échapper aux paparazzi, la chanteuse a été filmée alors qu'elle se rendait au Mur des Lamentations accompagnée de plusieurs gardes du corps. Elle est restée une heure sur le site avant de retourner à Tel-Aviv, selon la presse.
Au cours de son séjour, Madonna doit rencontrer lundi soir le chef de l'opposition, l'ancienne ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, puis vendredi le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Adepte de la Kabbale, elle doit également participer à un symposium sur cette mystique juive en compagnie notamment de deux de ses amis, l'acteur Ashton Kutcher et l'actrice Demi Moore. Le chanteur Justin Timberlake, qui s'intéresse également à la Kabbale, pourrait se joindre à ce groupe, ont ajouté les journaux.
Madonna a pris le prénom hébreu d'Esther en 2004, l'année où elle participait à une retraite mystique de quelques jours consacrée à la Kabbale en Israël.
Du point de vue du judaïsme orthodoxe, sa démarche est quasi-sacrilège.
Elle ne s'est, en effet, pas convertie au judaïsme et même si elle le faisait, la tradition lui nierait le droit d'étudier la Kabbale, qui n'est accordé qu'aux hommes mariés de plus de quarante ans ayant étudié pendant des années le Talmud, la base de la législation religieuse du judaïsme.
La Kabbale, dont le principal texte, le Livre du Zohar ("Splendeur" en hébreu), rédigé au XIIIe siècle en Espagne, a la réputation de faire perdre la tête à ceux qui se plongent dans ses mystères sans formation préalable.
ISRAËL
ETATSUNIS
LEDESAMOUR
Source : israelvaley.com en ligne le 31 août
Obama n'est pas en odeur de sainteté
en Israël
Un sondage confirme la nouvelle ère des relations Etats-Unis - Israël
Par Alexia Michavierni.
Selon un récent sondage du Jerusalem Post seuls 4% des juifs en Israël estiment que le nouveau président américain Barack Obama mène une politique pro-israélienne.
Un peu plus de la moitié des juifs israéliens (51%) interrogés dans le cadre de ce sondage pensent que la nouvelle administration américaine est “plus pro-palestinienne que pro-israélienne ”, 35% estiment qu’elle est neutre, et 10% sont sans opinion.
Un sondage qui confirme la nouvelle ère des relations Etats-Unis – Israël depuis l’arrivée en janvier du président Obama à la Maison Blanche. Sondage qui contraste singulièrement avec les années de présidence Bush.
Il faut en effet se souvenir que durant la présidence de Bush les résultats de ce sondage étaient quasi inversés. Ainsi 88% des Israéliens consideraient l’administration Bush pro-israélienne, 7% la jugeaient neutre et 2% l’étiquetaient comme “pro-palestinienne”.
Déjà lors de sa campagne présidentielle et depuis le début de son mandat, Barack Obama s’est montré moins complaisant que son prédecesseur à l’égard d’Israël cherchant notamment à redorer l’image des Etats-Unis dans les pays arabes.
Son ouverture vers les pays arabes lors du discours du Caire, sa demande pour un gel des constructions ont été mal percus par l’opinion publique israélienne habituée avec les années Bush à plus de bienveillance de la part de Washington.
Interrogés sur un gel de la colonisation durant une année dans le cadre d’un accord israelo-amériain , 50% des Israliens se sont déclarés contre, 41% accepteraient un tel gel temporaire et 9% ne se sont pas prononcés.
Le sondage a été mené la semaine dernière sur un échantillon représentatif de 500 personnes avec une marge d’erreur de 4,5%.
ETATSUNIS
LEDESAMOUR
Source : israelvaley.com en ligne le 31 août
Obama n'est pas en odeur de sainteté
en Israël
Un sondage confirme la nouvelle ère des relations Etats-Unis - Israël
Par Alexia Michavierni.
Selon un récent sondage du Jerusalem Post seuls 4% des juifs en Israël estiment que le nouveau président américain Barack Obama mène une politique pro-israélienne.
Un peu plus de la moitié des juifs israéliens (51%) interrogés dans le cadre de ce sondage pensent que la nouvelle administration américaine est “plus pro-palestinienne que pro-israélienne ”, 35% estiment qu’elle est neutre, et 10% sont sans opinion.
Un sondage qui confirme la nouvelle ère des relations Etats-Unis – Israël depuis l’arrivée en janvier du président Obama à la Maison Blanche. Sondage qui contraste singulièrement avec les années de présidence Bush.
Il faut en effet se souvenir que durant la présidence de Bush les résultats de ce sondage étaient quasi inversés. Ainsi 88% des Israéliens consideraient l’administration Bush pro-israélienne, 7% la jugeaient neutre et 2% l’étiquetaient comme “pro-palestinienne”.
Déjà lors de sa campagne présidentielle et depuis le début de son mandat, Barack Obama s’est montré moins complaisant que son prédecesseur à l’égard d’Israël cherchant notamment à redorer l’image des Etats-Unis dans les pays arabes.
Son ouverture vers les pays arabes lors du discours du Caire, sa demande pour un gel des constructions ont été mal percus par l’opinion publique israélienne habituée avec les années Bush à plus de bienveillance de la part de Washington.
Interrogés sur un gel de la colonisation durant une année dans le cadre d’un accord israelo-amériain , 50% des Israliens se sont déclarés contre, 41% accepteraient un tel gel temporaire et 9% ne se sont pas prononcés.
Le sondage a été mené la semaine dernière sur un échantillon représentatif de 500 personnes avec une marge d’erreur de 4,5%.
dimanche, août 30, 2009
ISRAËL
CORRUPTION
Source : dépêche AFP diffusée le 30 août
L'ex-Premier ministre Ehud Olmert inculpé
pour corruption
JERUSALEM
Trois chefs d'inculpation de corruption ont été retenus dimanche contre l'ex-Premier ministre Ehud Olmert, une première dans l'histoire d'Israël contre un ancien chef du gouvernement, a annoncé le bureau du procureur général Menahem Mazouz.
"Le procureur général a décidé d'inculper l'ancien Premier ministre Ehud Olmert et sa secrétaire personnelle Shula Zaken", a indiqué ce bureau dans un communiqué.
"Le dossier d'inculpation a été présenté aujourd'hui (dimanche) au tribunal de district Jérusalem", précise le texte.
C'est la première fois qu'un ancien Premier ministre est inculpé en Israël, selon la même source.
M. Olmert a réagi en se disant "convaincu d'être en mesure de prouver une fois pour toute son innocence" devant la justice, selon un communiqué diffusé par son porte-parole, Amir Dan.
"Après avoir déposé un Premier ministre en exercice, il est évident que le procureur général (...) n'a pas d'autre choix que d'inculper" M. Olmert, a ajouté ce dernier.
L'ancien Premier ministre centriste a toujours clamé son innocence et a démissionné de ses fonctions le 21 septembre 2008, après que la police eut recommandé son inculpation dans le dossier Talansky, une affaire de transferts illégaux de fonds de la part de Morris Talansky, un homme d'affaires américain.
L'un des chefs d'inculpation retenus contre M. Olmert porte sur cette affaire.
La seconde, dite Rishontours, porte sur des billets d'avion que M. Olmert se serait fait rembourser plusieurs fois pour lui-même et des membres de sa famille.
La troisième affaire pour laquelle M. Olmert devra rendre des comptes concerne des nominations de certains de ses proches à des fonctions au Centre d'investissement, un organisme officiel.
Ces faits se sont déroulés à l'époque où M. Olmert était maire de Jérusalem (1993-2003) puis ministre de l'Industrie et du Commerce (2003-2006).
Ehud Olmert, contraint à la démission du fait de ces affaires, a quitté ses fonctions après les législatives de février et la désignation du chef de la droite Benjamin Netanyahu comme nouveau chef du gouvernement, le 31 mars.
CORRUPTION
Source : dépêche AFP diffusée le 30 août
L'ex-Premier ministre Ehud Olmert inculpé
pour corruption
JERUSALEM
Trois chefs d'inculpation de corruption ont été retenus dimanche contre l'ex-Premier ministre Ehud Olmert, une première dans l'histoire d'Israël contre un ancien chef du gouvernement, a annoncé le bureau du procureur général Menahem Mazouz.
"Le procureur général a décidé d'inculper l'ancien Premier ministre Ehud Olmert et sa secrétaire personnelle Shula Zaken", a indiqué ce bureau dans un communiqué.
"Le dossier d'inculpation a été présenté aujourd'hui (dimanche) au tribunal de district Jérusalem", précise le texte.
C'est la première fois qu'un ancien Premier ministre est inculpé en Israël, selon la même source.
M. Olmert a réagi en se disant "convaincu d'être en mesure de prouver une fois pour toute son innocence" devant la justice, selon un communiqué diffusé par son porte-parole, Amir Dan.
"Après avoir déposé un Premier ministre en exercice, il est évident que le procureur général (...) n'a pas d'autre choix que d'inculper" M. Olmert, a ajouté ce dernier.
L'ancien Premier ministre centriste a toujours clamé son innocence et a démissionné de ses fonctions le 21 septembre 2008, après que la police eut recommandé son inculpation dans le dossier Talansky, une affaire de transferts illégaux de fonds de la part de Morris Talansky, un homme d'affaires américain.
L'un des chefs d'inculpation retenus contre M. Olmert porte sur cette affaire.
La seconde, dite Rishontours, porte sur des billets d'avion que M. Olmert se serait fait rembourser plusieurs fois pour lui-même et des membres de sa famille.
La troisième affaire pour laquelle M. Olmert devra rendre des comptes concerne des nominations de certains de ses proches à des fonctions au Centre d'investissement, un organisme officiel.
Ces faits se sont déroulés à l'époque où M. Olmert était maire de Jérusalem (1993-2003) puis ministre de l'Industrie et du Commerce (2003-2006).
Ehud Olmert, contraint à la démission du fait de ces affaires, a quitté ses fonctions après les législatives de février et la désignation du chef de la droite Benjamin Netanyahu comme nouveau chef du gouvernement, le 31 mars.
ABINATHAN
APÔTREDELAPAIX
ESTDECEDE
Source : rue89.com en ligne le 29 août
Abie Nathan, le pacifiste israélien
qui n'aura pas vu la paix
Par
Pierre Haski
Israël a enterré vendredi l'une de ses personnalités pacifistes les plus célèbres, Abie Nathan, mort à 81 ans sans avoir vu son idéal réalisé. Des centaines de personnes ont assisté à ses funérailles à Tel Aviv, y compris le président israélien Shimon Pérès qui a lui a rendu hommage - même si Abie Nathan avait été emprisonné dans son propre pays pour avoir violé les lois interdisant les contacts avec l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) de Yasser Arafat avant les accords d'Oslo de 1993.
Abie Nathan, ancien pilote de la RAF ayant pris part à la guerre d'indépendance d'Israël, s'était rendu célèbre en 1966 en pilotant lui-même un avion baptisé « Peace-1 » jusqu'à la ville égyptienne de Port-Saïd, pour appeler à la paix entre l'Etat hébreu et ses voisins arabes -un an avant la guerre de juin 1967 qui changea le visage du Proche-Orient. Ces images d'archives de l'époque montrent l'impact de ce voyage au sein du public israélien : (Voir la vidéo -en hébreu, mais les images sont suffisamment parlantes)
Après ce coup d'éclat, Abie Nathan a créé La Voix de la paix, radio émettant à bord d'un bateau ancré dans les eaux internationales en Méditerranée et diffusant des informations à destination du monde arabe et d'Israël, mais aussi de la pop, ce qui expliqua une partie de son succès.
Abie Nathan a mis fin à ses émissions en 1993, une fois signée la paix entre Israël et l'OLP -une décision assurément prématurée puisque quinze ans après, l'Etat palestinien n'a toujours pas vu le jour et la paix entre les deux peuples reste une perspective lointaine.
L'activisme symbolique d'Abie Nathan, en croisade individuelle pour une cause à laquelle il croyait farouchement, a marqué une époque. Mais il n'a pas réussi à peser réellement sur les événements dans une région jamais sortie du cycle de la violence et de la guerre.
Une autre génération pacifiste, celle de La Paix maintenant, a pris le relais dans les années 80, à la faveur de la guerre du Liban initiée par Ariel Sharon, et a tenté d'organiser des mouvements de masse pour influencer les choix politiques -là encore, avec des résultats mitigés.
A un journaliste qui lui demandait quelle épitaphe il souhaiterait voir inscrire sur sa tombe, Abie Nathan a répondu un jour : « j'ai essayé ». Tout le monde ne peut pas en dire autant.
APÔTREDELAPAIX
ESTDECEDE
Source : rue89.com en ligne le 29 août
Abie Nathan, le pacifiste israélien
qui n'aura pas vu la paix
Par
Pierre Haski
Israël a enterré vendredi l'une de ses personnalités pacifistes les plus célèbres, Abie Nathan, mort à 81 ans sans avoir vu son idéal réalisé. Des centaines de personnes ont assisté à ses funérailles à Tel Aviv, y compris le président israélien Shimon Pérès qui a lui a rendu hommage - même si Abie Nathan avait été emprisonné dans son propre pays pour avoir violé les lois interdisant les contacts avec l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) de Yasser Arafat avant les accords d'Oslo de 1993.
Abie Nathan, ancien pilote de la RAF ayant pris part à la guerre d'indépendance d'Israël, s'était rendu célèbre en 1966 en pilotant lui-même un avion baptisé « Peace-1 » jusqu'à la ville égyptienne de Port-Saïd, pour appeler à la paix entre l'Etat hébreu et ses voisins arabes -un an avant la guerre de juin 1967 qui changea le visage du Proche-Orient. Ces images d'archives de l'époque montrent l'impact de ce voyage au sein du public israélien : (Voir la vidéo -en hébreu, mais les images sont suffisamment parlantes)
Après ce coup d'éclat, Abie Nathan a créé La Voix de la paix, radio émettant à bord d'un bateau ancré dans les eaux internationales en Méditerranée et diffusant des informations à destination du monde arabe et d'Israël, mais aussi de la pop, ce qui expliqua une partie de son succès.
Abie Nathan a mis fin à ses émissions en 1993, une fois signée la paix entre Israël et l'OLP -une décision assurément prématurée puisque quinze ans après, l'Etat palestinien n'a toujours pas vu le jour et la paix entre les deux peuples reste une perspective lointaine.
L'activisme symbolique d'Abie Nathan, en croisade individuelle pour une cause à laquelle il croyait farouchement, a marqué une époque. Mais il n'a pas réussi à peser réellement sur les événements dans une région jamais sortie du cycle de la violence et de la guerre.
Une autre génération pacifiste, celle de La Paix maintenant, a pris le relais dans les années 80, à la faveur de la guerre du Liban initiée par Ariel Sharon, et a tenté d'organiser des mouvements de masse pour influencer les choix politiques -là encore, avec des résultats mitigés.
A un journaliste qui lui demandait quelle épitaphe il souhaiterait voir inscrire sur sa tombe, Abie Nathan a répondu un jour : « j'ai essayé ». Tout le monde ne peut pas en dire autant.
samedi, août 29, 2009
PENDANTLESFÊTES
DURAMADANISRAËL
ASSOUPLIT SESDISPOISTIONS
DESECURITEENVERS
LESPALESTINIENS
Source : le site de La Croix via l'AFP en ligne le 28 août
Ramadan:
Israël allège les restrictions d'entrée
à Jérusalem
sraël a allégé vendredi, pour le premier vendredi du ramadan, les restrictions d'entrée à Jérusalem des Palestiniens de Cisjordanie, autorisant les femmes âgées de plus de 45 ans et les hommes de plus de 50 à participer à la grande prière sur l'esplanade des Mosquées.
"L'entrée de Jérusalem est autorisée à tout homme âgé de plus de 50 ans et à toute femme âgée de plus de 45 ans", a indiqué un porte-parole de la police.
Par ailleurs, des Palestiniens de tout âge disposant de permis d'entrée permanents en Israël sont également autorisés à se rendre sur l'Esplanade.
Israël interdit généralement aux Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza l'accès à Jérusalem-est, annexée après sa conquête en 1967, ainsi qu'à toute autre partie du territoire israélien.
La police israélienne a par ailleurs déployé des renforts vendredi à Jérusalem pour éviter tout débordement.
L'esplanade des Mosquées se trouve dans la Vieille ville, dans le secteur arabe de Jérusalem. Le site, qui abrite la mosquée Al-Aqsa et le dôme du Rocher, est le troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine, en Arabie saoudite
DURAMADANISRAËL
ASSOUPLIT SESDISPOISTIONS
DESECURITEENVERS
LESPALESTINIENS
Source : le site de La Croix via l'AFP en ligne le 28 août
Ramadan:
Israël allège les restrictions d'entrée
à Jérusalem
sraël a allégé vendredi, pour le premier vendredi du ramadan, les restrictions d'entrée à Jérusalem des Palestiniens de Cisjordanie, autorisant les femmes âgées de plus de 45 ans et les hommes de plus de 50 à participer à la grande prière sur l'esplanade des Mosquées.
"L'entrée de Jérusalem est autorisée à tout homme âgé de plus de 50 ans et à toute femme âgée de plus de 45 ans", a indiqué un porte-parole de la police.
Par ailleurs, des Palestiniens de tout âge disposant de permis d'entrée permanents en Israël sont également autorisés à se rendre sur l'Esplanade.
Israël interdit généralement aux Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza l'accès à Jérusalem-est, annexée après sa conquête en 1967, ainsi qu'à toute autre partie du territoire israélien.
La police israélienne a par ailleurs déployé des renforts vendredi à Jérusalem pour éviter tout débordement.
L'esplanade des Mosquées se trouve dans la Vieille ville, dans le secteur arabe de Jérusalem. Le site, qui abrite la mosquée Al-Aqsa et le dôme du Rocher, est le troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et Médine, en Arabie saoudite
SESOUVENIR
DELETE39
Source ; le site de Ouest-France en lignez le 29 août
En cette fin d'été 1939...
« Ils vont encore se dégonfler... », aurait dit Hitler en parlant des Anglais et des Français, juste avant son attaque de la Pologne.
En cette fin d'été 1939, voici soixante-dix ans, la guerre couvait déjà depuis des mois. Hitler, dès le début de sa prise de pouvoir, y songeait. Rétablir la puissance de l'Allemagne, la doter de ce qu'il appelait « l'espace vital » par une expansion à l'Est, voilà quel était son grand projet. Celui-ci exigeait évidemment une longue préparation. Il fallait surtout mettre sur pied une armée ; ce que le Führer réalisa en peu de temps. Partant de rien, celle-ci fut d'autant plus moderne : blindés, avions, etc.
Peu à peu, Hitler éleva le ton, fit monter ses exigences. Après le recul des démocraties à Munich, il les méprisa davantage et se montra de plus en plus arrogant. En mars 1939, c'est la crise pour le corridor de Dantzig. Les pacifistes occidentaux se rebiffent contre la solidarité affichée par la France et l'Angleterre à l'égard de la Pologne : « Mourir pour Dantzig ? Une aberration ! ».
Du 23 août, date de la signature du pacte germano-soviétique, au 1er septembre 1939, les discussions s'intensifièrent. Les démocraties s'efforcèrent de trouver un arrangement. Hitler fit mine de le souhaiter, mais il profita de ces hésitations pour masser ses troupes et monter ses provocations. La France et l'Angleterre avertirent l'Allemagne avec fermeté : « Si la Pologne est attaquée, ces deux pays en seront solidaires. »
« La guerre vous ne l'avez pas faite ! »
Hitler pense que ces gouvernements bluffent : « On va bien voir s'ils volent au secours de la Pologne. Ils vont encore se dégonfler ! » (1). Le Führer attaque le 1er septembre au matin. Anglais et Français décrètent la mobilisation générale et, le 3 septembre, adressent un ultimatum à l'Allemagne. À 11 h 30, ce jour même, la Grande-Bretagne déclare la guerre à l'Allemagne. À 17 h, la France fait de même.
La solidarité a joué. Les Polonais, à Varsovie, manifestent leur reconnaissance devant les ambassades de France et de Grande-Bretagne, mais les Russes, pendant ce temps-là, envahissent à leur tour la Pologne. Cependant, les Polonais sont abusés. Beaucoup pensent qu'ils viennent attaquer les Allemands. C'est, au contraire, l'application du traité secret Molotov-Ribbentrop. Finalement, la Pologne est prise en tenailles.
On se serait attendu à ce que les Français attaquent les Allemands qui auraient alors été pris entre deux feux. Cela aurait sans doute pu changer l'évolution de la guerre. Il n'en fut rien. Les Français restèrent l'arme au pied, la Pologne fut écrasée. Ce fut ensuite « la drôle de guerre », jusqu'en mai 1940.
Aujourd'hui, les Polonais, à qui l'on rappelle que nous sommes entrés en guerre pour les défendre, nous répondent : « Oui, c'est exact. Vous avez déclaré la guerre, mais vous ne l'avez pas faite... »
La France, qui depuis 1919 se voulait pacifique, était sur la défensive. Elle avait oublié que, dans certains cas, la meilleure défense est l'attaque.
(1) Le Point, 20 août 2009.
François Régis Hutin
DELETE39
Source ; le site de Ouest-France en lignez le 29 août
En cette fin d'été 1939...
« Ils vont encore se dégonfler... », aurait dit Hitler en parlant des Anglais et des Français, juste avant son attaque de la Pologne.
En cette fin d'été 1939, voici soixante-dix ans, la guerre couvait déjà depuis des mois. Hitler, dès le début de sa prise de pouvoir, y songeait. Rétablir la puissance de l'Allemagne, la doter de ce qu'il appelait « l'espace vital » par une expansion à l'Est, voilà quel était son grand projet. Celui-ci exigeait évidemment une longue préparation. Il fallait surtout mettre sur pied une armée ; ce que le Führer réalisa en peu de temps. Partant de rien, celle-ci fut d'autant plus moderne : blindés, avions, etc.
Peu à peu, Hitler éleva le ton, fit monter ses exigences. Après le recul des démocraties à Munich, il les méprisa davantage et se montra de plus en plus arrogant. En mars 1939, c'est la crise pour le corridor de Dantzig. Les pacifistes occidentaux se rebiffent contre la solidarité affichée par la France et l'Angleterre à l'égard de la Pologne : « Mourir pour Dantzig ? Une aberration ! ».
Du 23 août, date de la signature du pacte germano-soviétique, au 1er septembre 1939, les discussions s'intensifièrent. Les démocraties s'efforcèrent de trouver un arrangement. Hitler fit mine de le souhaiter, mais il profita de ces hésitations pour masser ses troupes et monter ses provocations. La France et l'Angleterre avertirent l'Allemagne avec fermeté : « Si la Pologne est attaquée, ces deux pays en seront solidaires. »
« La guerre vous ne l'avez pas faite ! »
Hitler pense que ces gouvernements bluffent : « On va bien voir s'ils volent au secours de la Pologne. Ils vont encore se dégonfler ! » (1). Le Führer attaque le 1er septembre au matin. Anglais et Français décrètent la mobilisation générale et, le 3 septembre, adressent un ultimatum à l'Allemagne. À 11 h 30, ce jour même, la Grande-Bretagne déclare la guerre à l'Allemagne. À 17 h, la France fait de même.
La solidarité a joué. Les Polonais, à Varsovie, manifestent leur reconnaissance devant les ambassades de France et de Grande-Bretagne, mais les Russes, pendant ce temps-là, envahissent à leur tour la Pologne. Cependant, les Polonais sont abusés. Beaucoup pensent qu'ils viennent attaquer les Allemands. C'est, au contraire, l'application du traité secret Molotov-Ribbentrop. Finalement, la Pologne est prise en tenailles.
On se serait attendu à ce que les Français attaquent les Allemands qui auraient alors été pris entre deux feux. Cela aurait sans doute pu changer l'évolution de la guerre. Il n'en fut rien. Les Français restèrent l'arme au pied, la Pologne fut écrasée. Ce fut ensuite « la drôle de guerre », jusqu'en mai 1940.
Aujourd'hui, les Polonais, à qui l'on rappelle que nous sommes entrés en guerre pour les défendre, nous répondent : « Oui, c'est exact. Vous avez déclaré la guerre, mais vous ne l'avez pas faite... »
La France, qui depuis 1919 se voulait pacifique, était sur la défensive. Elle avait oublié que, dans certains cas, la meilleure défense est l'attaque.
(1) Le Point, 20 août 2009.
François Régis Hutin
DESARABES
ISRAELIENS
SENGAGENT
DANSLESERVICECIVIL
Lorsque les arabes apprécient Israël…
ils s’empressent pour faire le service civil !
De plus en plus d’arabes israéliens ont des tendances à apprécier Israël qui contrastent pourtant avec leurs habituelles calomnies et accusations. Lorsqu’on découvre qu’il y’a aujourd’hui 4 fois plus d'arabes dans le service civil en Israël, cela dément de manière cinglante leurs propres calomnies.
Selon Lior Shohat, le directeur des relations extérieures de l'administration du service civil national, le nombre de volontaires de la population arabe à s'y engager a été multiplié par quatre en 4 ans, passant de 240 en 2005 à 1050 en 2008-2009.
"Nous devons aujourd'hui faire face à une demande supérieure à l'offre, et nul doute que si nous disposions de plus de places, ce nombre de volontaires serait bien plus important" a ajouté Shohat, qui a également estimé que "le désir de volontariat des jeunes arabes est très supérieur à ce que nous laissent entendre les dirigeants de ce public".
L’engouement des citoyens arabes israéliens pour le Shirout Leoumi, c’est-à-dire, un volontariat civil, était révélé pour la première fois en mars 2008 par une enquête menée par les professeurs Sammy Smooha et Nahed Ali, de l’université de Haïfa, qui a révélé que 75 % de la population arabe d’Israël souhaite accomplir un service civil. Une idée à laquelle leurs dirigeants communautaires, politiques et religieux, sont fermement opposés.
Seuls les Druzes, avec l’accord de leurs dirigeants communautaires, effectuent leur service. D’autres Arabes israéliens, pour la plupart des Bédouins et des chrétiens, s’engagent volontairement.
La plupart des Arabes volontaires effectuent un service civil dans les écoles, hôpitaux et maisons de retraite israéliens. Malgré les discours de ceux qui s’opposent à cette démarche, le service civil ne peut être en aucun cas assimilé au service militaire. Il est fondé sur le volontariat et non sur l’obligation.
Ce qui les rassemble : un désir profond de venir en aide à l’Etat d’Israël, un Etat qui leur attribue tous les droits : allocs familiales, santé gratuite, allocs de chômage. Un Etat où il vivent et votent et dans lequel ils jouissent de toutes les libertés individuelles et politiques que leurs frères, dans tout le monde arabe et musulman, ne connaissant pas. C’est pour cette raison vraisemblablement qu’il y’a ce désir de volontariat civil même, parmi la population non juive du pays.
Le service civil est la forme la plus courante d'alternative au service militaire obligatoire, proposée par certains des pays. Le service civil s'effectue en général dans le domaine social, comme une aide dans les hôpitaux, le travail avec des personnes âgées ou handicapées. Il peut parfois aussi s'accomplir dans l'agriculture, la protection de l'environnement ou l'aide au développement.
Service civil ou service civique, au delà de l’intitulé, l’engouement pour le volontariat civil en Israël est un signe de réussite pour l’ensemble de la société israélienne qui a réussit dans le chemin du civisme et de la citoyenneté. L'émergence du volontariat civil est aussi un signe de cohésion sociale et de solidarité entre les différents composants de la société israélienne qui participent à des actions utiles pour la collectivité.
C’est un véritable honneur que d'appartenir à une société comme la société israélienne qui prône les valeurs de la justice, de l’égalité et surtout de solidarité. Israël est un véritable « laboratoire social de l’intégration ». Malgré sa diversité, ou plutôt, grâce à sa diversité, elle sait s’unir et être un exemple.
Certains pays occidentaux (la France par exemple) sont très en retard sur la mise en œuvre du « Service civil volontaire » (1). Israël a réussi à réunir toutes les tendances, religieuses et non religieuses, sous le volontariat civil. En Israël, la tolérance religieuse règne et contrairement à ce qu’on veut répandre ici ou là, la justice sociale, c’est pour tous les habitants. L’augmentation du nombre de volontaires de la population arabe est une preuve irréfutable qu’Israël est un pays égalitaire loin des accusations obsessionnelles et conspirasionnistes l’accusant d’être un Etat d’« l’Apartheid ». (2)
On n’a jamais vu dans une société d’Apartheid ce désir de volontariat des jeunes arabes qui est très supérieur à ce que laisse entendre les dirigeants de cette minorité. L’Apartheid n'a jamais été l'attitude et le cas en Israël. Bien au contraire, les valeurs juives ont toujours eu comme principes fondamentaux, le respect de la vie, le respect des biens des autres, et l'égalité de tous les êtres humains.
Ftouh Souhail, Tunis
(1) À l'occasion d'une allocution tenue le 14 novembre 2005 en réaction aux émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, Jacques Chirac, annonçait, pour la seconde fois de sa Présidence, la création d'un service civil volontaire.
(2) Dans le contexte nauséabond de la Conférence de Durban II à Genève, le 20 avril 2009, des pays présents en bloc compact et gonflé de haine, ainsi que des incontournables dictateurs ont lancé des diatribes nommant Israël "un État raciste".
N.B : Dans les pays arabes, le concept du volontariat civil est carrément inexistant. Au contraire, de plus en plus de jeunes fuient leurs pays infectés par la misère, la dictature et la corruption.
ISRAELIENS
SENGAGENT
DANSLESERVICECIVIL
Lorsque les arabes apprécient Israël…
ils s’empressent pour faire le service civil !
De plus en plus d’arabes israéliens ont des tendances à apprécier Israël qui contrastent pourtant avec leurs habituelles calomnies et accusations. Lorsqu’on découvre qu’il y’a aujourd’hui 4 fois plus d'arabes dans le service civil en Israël, cela dément de manière cinglante leurs propres calomnies.
Selon Lior Shohat, le directeur des relations extérieures de l'administration du service civil national, le nombre de volontaires de la population arabe à s'y engager a été multiplié par quatre en 4 ans, passant de 240 en 2005 à 1050 en 2008-2009.
"Nous devons aujourd'hui faire face à une demande supérieure à l'offre, et nul doute que si nous disposions de plus de places, ce nombre de volontaires serait bien plus important" a ajouté Shohat, qui a également estimé que "le désir de volontariat des jeunes arabes est très supérieur à ce que nous laissent entendre les dirigeants de ce public".
L’engouement des citoyens arabes israéliens pour le Shirout Leoumi, c’est-à-dire, un volontariat civil, était révélé pour la première fois en mars 2008 par une enquête menée par les professeurs Sammy Smooha et Nahed Ali, de l’université de Haïfa, qui a révélé que 75 % de la population arabe d’Israël souhaite accomplir un service civil. Une idée à laquelle leurs dirigeants communautaires, politiques et religieux, sont fermement opposés.
Seuls les Druzes, avec l’accord de leurs dirigeants communautaires, effectuent leur service. D’autres Arabes israéliens, pour la plupart des Bédouins et des chrétiens, s’engagent volontairement.
La plupart des Arabes volontaires effectuent un service civil dans les écoles, hôpitaux et maisons de retraite israéliens. Malgré les discours de ceux qui s’opposent à cette démarche, le service civil ne peut être en aucun cas assimilé au service militaire. Il est fondé sur le volontariat et non sur l’obligation.
Ce qui les rassemble : un désir profond de venir en aide à l’Etat d’Israël, un Etat qui leur attribue tous les droits : allocs familiales, santé gratuite, allocs de chômage. Un Etat où il vivent et votent et dans lequel ils jouissent de toutes les libertés individuelles et politiques que leurs frères, dans tout le monde arabe et musulman, ne connaissant pas. C’est pour cette raison vraisemblablement qu’il y’a ce désir de volontariat civil même, parmi la population non juive du pays.
Le service civil est la forme la plus courante d'alternative au service militaire obligatoire, proposée par certains des pays. Le service civil s'effectue en général dans le domaine social, comme une aide dans les hôpitaux, le travail avec des personnes âgées ou handicapées. Il peut parfois aussi s'accomplir dans l'agriculture, la protection de l'environnement ou l'aide au développement.
Service civil ou service civique, au delà de l’intitulé, l’engouement pour le volontariat civil en Israël est un signe de réussite pour l’ensemble de la société israélienne qui a réussit dans le chemin du civisme et de la citoyenneté. L'émergence du volontariat civil est aussi un signe de cohésion sociale et de solidarité entre les différents composants de la société israélienne qui participent à des actions utiles pour la collectivité.
C’est un véritable honneur que d'appartenir à une société comme la société israélienne qui prône les valeurs de la justice, de l’égalité et surtout de solidarité. Israël est un véritable « laboratoire social de l’intégration ». Malgré sa diversité, ou plutôt, grâce à sa diversité, elle sait s’unir et être un exemple.
Certains pays occidentaux (la France par exemple) sont très en retard sur la mise en œuvre du « Service civil volontaire » (1). Israël a réussi à réunir toutes les tendances, religieuses et non religieuses, sous le volontariat civil. En Israël, la tolérance religieuse règne et contrairement à ce qu’on veut répandre ici ou là, la justice sociale, c’est pour tous les habitants. L’augmentation du nombre de volontaires de la population arabe est une preuve irréfutable qu’Israël est un pays égalitaire loin des accusations obsessionnelles et conspirasionnistes l’accusant d’être un Etat d’« l’Apartheid ». (2)
On n’a jamais vu dans une société d’Apartheid ce désir de volontariat des jeunes arabes qui est très supérieur à ce que laisse entendre les dirigeants de cette minorité. L’Apartheid n'a jamais été l'attitude et le cas en Israël. Bien au contraire, les valeurs juives ont toujours eu comme principes fondamentaux, le respect de la vie, le respect des biens des autres, et l'égalité de tous les êtres humains.
Ftouh Souhail, Tunis
(1) À l'occasion d'une allocution tenue le 14 novembre 2005 en réaction aux émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, Jacques Chirac, annonçait, pour la seconde fois de sa Présidence, la création d'un service civil volontaire.
(2) Dans le contexte nauséabond de la Conférence de Durban II à Genève, le 20 avril 2009, des pays présents en bloc compact et gonflé de haine, ainsi que des incontournables dictateurs ont lancé des diatribes nommant Israël "un État raciste".
N.B : Dans les pays arabes, le concept du volontariat civil est carrément inexistant. Au contraire, de plus en plus de jeunes fuient leurs pays infectés par la misère, la dictature et la corruption.
LUNEDEMIEL
ENTRELALLEMAGNE
ETISRAËL
Source : israelvalley.com en ligne le 29 août
UNE COOPERATION EXEMPLAIRE.
L’Allemagne est devenue la vitrine d’Israël en Europe. Berlin reste le partenaire le plus proche d’Israël sur le Vieux continent
Depuis longtemps, l’Allemagne fait partie du « paysage israélien » et la vitalité des relations entre les deux pays est devenue une réalité, particulièrement probante au niveau commercial et scientifique. Par-delà les blessures de l’Histoire.
Août 2009 : Peter Löscher, Président et CEO de Siemens. “Grâce à un ensoleillement intense et à une demande toujours croissante en énergie, Israël est un endroit idéal pour développer notre activité solaire.”
Devenue le partenaire commercial numéro un des Israéliens en Europe dans les années 80, l’Allemagne a découvert dans les années 90 les potentiels technologiques de ce petit pays du Moyen-Orient avec ses industries chimiques, militaires…
Les coopérations dans les domaines de la biotechnologie, recherche sur le cancer, l’énergie nucléaire, les neurosciences, les technologie du laser, et les nanotechnologies sont devenues permanentes entre les laboratoires israéliens et allemands. Plus de 20 000 scientifiques et étudiants israéliens ont collaboré avec les laboratoires allemands ces dix dernières années.
Siemens, SAP, VW, Daimler-Chrysler, Deutsche Telekom, Bosch, BASF et Bayer ont investi en Israël et en sont très satisfaites. Les israéliens sont des grands importateurs de voitures, de machines et d’électronique allemandes ainsi que de produits chimiques et pharmaceutiques. Les produits de haute technologie allemands sont particulièrement appréciés des Israéliens pour leur qualité et leur fiabilité.
Les plus grandes marques allemandes sont présentes sur le territoire par le biais de représentants locaux ou par l’établissement de joint ventures. Volkswagen et Henkel ont même délocalisé une partie de leurs bureaux et de leurs usines.
Siemens, qui emploie des milliers de personnes en Israël, détient un grand nombre de sociétés spécialisées dans les secteurs de la communication et des hautes technologies. Les israéliens commencent à investir également en Allemagne comme cela est le cas pour ISCAR (machines-outils).
Le courant d’échanges (import-export) est beaucoup plus important entre Israël et l’Allemagne que celui entre Israël et la France.
L’Allemagne est devenue la vitrine d’Israël en Europe et son principal allié lors des négociations scientifiques et économiques européennes.
En 1994, durant la présidence européenne de l’Allemagne, l’accord de coopération signé en 1975 entre l’Allemagne et Israël a été une nouvelle étape qui a abouti à la création d’une coopération technique et scientifique entre les deux pays à partir de juin 2000.
Au final, la méfiance israélienne à l’égard des Allemands s’est peu à peu résorbée. Désormais lorsqu’un Israélien achète une Volkswagen ou un réfrigérateur Bosch et voyage sur Lufthansa, disons que son cœur ne chavire plus. Il peut même lui arriver d’être admiratif…
La véritable coopération scientifique avec l’Allemagne a débuté il y a quarante ans quand la société Max Planck (MPG) que de nombreux chercheurs juifs ont dû quitter lorsque Hitler est arrivé au pouvoir et l’institut Weizmann ont créé la fondation Minerva, en 1964.
Un réseau dense de relations scientifiques s’est tissé entre les deux pays, couvrant presque tous les domaines de recherche. Plus de 190 millions de dollars ont été déjà investis par le gouvernement allemand…
Enfin, il y a dix ans, le GIF (Fondation germano-israélienne pour la recherche scientifique et le développement) est venu renforcer cette coopération. Aujourd’hui, Israël représente pour l’Allemagne l’un de ses plus importants partenaires de coopération.
Israël a coopéré en effet avec l’Allemagne dans près de 40% de ses projets du précédent Programme cadre européen pour la recherche (5ème PCRD). Israël est membre associé de ce programme de R&D depuis 1996. La dernière coopération en date entre les deux pays est le lancement du programme BIO-DISC dans le domaine des biotechnologies, le 8 mars 2004.
Les Allemands poursuivent en 2009 en Israël une stratégie de très forte coopération bi-nationale dans le domaine technologique. Selon le site enerzine.com : “Siemens annonce avoir investi 15 millions de dollars dans Arava Power Company, une compagnie israélienne spécialisée dans le développement de centrales solaires photovoltaïques.
Un accord signé au Kibboutz de Ketura entre les deux parties permettra à Siemens de prendre 40% de participation dans l’entreprise. Arava Power développe, construit et exploite des centrales photovoltaïques en Israël.
“Cet investissement constitue une nouvelle étape pour renforcer davantage nos technologies écologiques et durables”, a déclaré Peter Löscher, Président et CEO de Siemens. “Grâce à un ensoleillement intense et à une demande toujours croissante en énergie, Israël est un endroit idéal pour développer notre activité solaire.”
Avec cet investissement, Siemens veut construire ses premières centrales solaires commerciales en Israël d’une puissance totale de 40MW dans une région située entre la Mer morte et la Mer Rouge.
Le premier projet sera la construction d’une centrale solaire dotée d’une puissance de 4,9 MW au Kibboutz de Ketura, basé dans le désert au sud d’Israël. D’autres centrales photovoltaïques sont d’ores et déjà prévues dans les déserts du Néguev et d’Arava. L’objectif d’Israël est de répondre à environ 10% de ses besoins en énergies renouvelables d’ici 2020”.
Siemens avait annonçé début 2009 la constitution d’un fonds de fonds baptisé “SGIP Siemens Global Innovation Partners”. Cette entité devait investir dans des fonds de capital-risque et certains fonds de croissance, pour les deux tiers en Amérique du Nord et pour le reste en Europe, en Israël et en Asie. Le portefeuille devait comprendre environ vingt fonds en tout.
SGIP s’était assuré l’apport de près de la moitié du montant de 200 millions de dollars visé, auprès du fonds de pension allemand de Siemens et de deux assureurs européens. Siemens Venture Capital en sera le General Partner.
ISRAELVALLEY PLUS
R.F.I. (Avec son correspondant à Berlin, Pascal Thibault) : “La visite d’un dirigeant israélien en Allemagne revêt toujours un poids symbolique particulier, en raison de l’Histoire et de l’Holocauste commis par le régime nazi contre les Juifs d’Europe. Berlin reste le partenaire le plus proche d’Israël sur le Vieux continent et s’interdit de critiquer l’Etat hébreu.
Le passé n’est pas absent de la visite de deux jours de Benjamin Netanyahu dans la capitale allemande. Ce matin, le Premier ministre israélien s’est vu remettre par le quotidien populaire Bild Zeitung les plans originaux du camp d’extermination d’Auschwitz, retrouvés par hasard l’an dernier dans un appartement de Berlin. Ces plans sont destinés au mémorial de l’Holocauste de Yad Vashem à Jérusalem”.
Daniel Rouach
ENTRELALLEMAGNE
ETISRAËL
Source : israelvalley.com en ligne le 29 août
UNE COOPERATION EXEMPLAIRE.
L’Allemagne est devenue la vitrine d’Israël en Europe. Berlin reste le partenaire le plus proche d’Israël sur le Vieux continent
Depuis longtemps, l’Allemagne fait partie du « paysage israélien » et la vitalité des relations entre les deux pays est devenue une réalité, particulièrement probante au niveau commercial et scientifique. Par-delà les blessures de l’Histoire.
Août 2009 : Peter Löscher, Président et CEO de Siemens. “Grâce à un ensoleillement intense et à une demande toujours croissante en énergie, Israël est un endroit idéal pour développer notre activité solaire.”
Devenue le partenaire commercial numéro un des Israéliens en Europe dans les années 80, l’Allemagne a découvert dans les années 90 les potentiels technologiques de ce petit pays du Moyen-Orient avec ses industries chimiques, militaires…
Les coopérations dans les domaines de la biotechnologie, recherche sur le cancer, l’énergie nucléaire, les neurosciences, les technologie du laser, et les nanotechnologies sont devenues permanentes entre les laboratoires israéliens et allemands. Plus de 20 000 scientifiques et étudiants israéliens ont collaboré avec les laboratoires allemands ces dix dernières années.
Siemens, SAP, VW, Daimler-Chrysler, Deutsche Telekom, Bosch, BASF et Bayer ont investi en Israël et en sont très satisfaites. Les israéliens sont des grands importateurs de voitures, de machines et d’électronique allemandes ainsi que de produits chimiques et pharmaceutiques. Les produits de haute technologie allemands sont particulièrement appréciés des Israéliens pour leur qualité et leur fiabilité.
Les plus grandes marques allemandes sont présentes sur le territoire par le biais de représentants locaux ou par l’établissement de joint ventures. Volkswagen et Henkel ont même délocalisé une partie de leurs bureaux et de leurs usines.
Siemens, qui emploie des milliers de personnes en Israël, détient un grand nombre de sociétés spécialisées dans les secteurs de la communication et des hautes technologies. Les israéliens commencent à investir également en Allemagne comme cela est le cas pour ISCAR (machines-outils).
Le courant d’échanges (import-export) est beaucoup plus important entre Israël et l’Allemagne que celui entre Israël et la France.
L’Allemagne est devenue la vitrine d’Israël en Europe et son principal allié lors des négociations scientifiques et économiques européennes.
En 1994, durant la présidence européenne de l’Allemagne, l’accord de coopération signé en 1975 entre l’Allemagne et Israël a été une nouvelle étape qui a abouti à la création d’une coopération technique et scientifique entre les deux pays à partir de juin 2000.
Au final, la méfiance israélienne à l’égard des Allemands s’est peu à peu résorbée. Désormais lorsqu’un Israélien achète une Volkswagen ou un réfrigérateur Bosch et voyage sur Lufthansa, disons que son cœur ne chavire plus. Il peut même lui arriver d’être admiratif…
La véritable coopération scientifique avec l’Allemagne a débuté il y a quarante ans quand la société Max Planck (MPG) que de nombreux chercheurs juifs ont dû quitter lorsque Hitler est arrivé au pouvoir et l’institut Weizmann ont créé la fondation Minerva, en 1964.
Un réseau dense de relations scientifiques s’est tissé entre les deux pays, couvrant presque tous les domaines de recherche. Plus de 190 millions de dollars ont été déjà investis par le gouvernement allemand…
Enfin, il y a dix ans, le GIF (Fondation germano-israélienne pour la recherche scientifique et le développement) est venu renforcer cette coopération. Aujourd’hui, Israël représente pour l’Allemagne l’un de ses plus importants partenaires de coopération.
Israël a coopéré en effet avec l’Allemagne dans près de 40% de ses projets du précédent Programme cadre européen pour la recherche (5ème PCRD). Israël est membre associé de ce programme de R&D depuis 1996. La dernière coopération en date entre les deux pays est le lancement du programme BIO-DISC dans le domaine des biotechnologies, le 8 mars 2004.
Les Allemands poursuivent en 2009 en Israël une stratégie de très forte coopération bi-nationale dans le domaine technologique. Selon le site enerzine.com : “Siemens annonce avoir investi 15 millions de dollars dans Arava Power Company, une compagnie israélienne spécialisée dans le développement de centrales solaires photovoltaïques.
Un accord signé au Kibboutz de Ketura entre les deux parties permettra à Siemens de prendre 40% de participation dans l’entreprise. Arava Power développe, construit et exploite des centrales photovoltaïques en Israël.
“Cet investissement constitue une nouvelle étape pour renforcer davantage nos technologies écologiques et durables”, a déclaré Peter Löscher, Président et CEO de Siemens. “Grâce à un ensoleillement intense et à une demande toujours croissante en énergie, Israël est un endroit idéal pour développer notre activité solaire.”
Avec cet investissement, Siemens veut construire ses premières centrales solaires commerciales en Israël d’une puissance totale de 40MW dans une région située entre la Mer morte et la Mer Rouge.
Le premier projet sera la construction d’une centrale solaire dotée d’une puissance de 4,9 MW au Kibboutz de Ketura, basé dans le désert au sud d’Israël. D’autres centrales photovoltaïques sont d’ores et déjà prévues dans les déserts du Néguev et d’Arava. L’objectif d’Israël est de répondre à environ 10% de ses besoins en énergies renouvelables d’ici 2020”.
Siemens avait annonçé début 2009 la constitution d’un fonds de fonds baptisé “SGIP Siemens Global Innovation Partners”. Cette entité devait investir dans des fonds de capital-risque et certains fonds de croissance, pour les deux tiers en Amérique du Nord et pour le reste en Europe, en Israël et en Asie. Le portefeuille devait comprendre environ vingt fonds en tout.
SGIP s’était assuré l’apport de près de la moitié du montant de 200 millions de dollars visé, auprès du fonds de pension allemand de Siemens et de deux assureurs européens. Siemens Venture Capital en sera le General Partner.
ISRAELVALLEY PLUS
R.F.I. (Avec son correspondant à Berlin, Pascal Thibault) : “La visite d’un dirigeant israélien en Allemagne revêt toujours un poids symbolique particulier, en raison de l’Histoire et de l’Holocauste commis par le régime nazi contre les Juifs d’Europe. Berlin reste le partenaire le plus proche d’Israël sur le Vieux continent et s’interdit de critiquer l’Etat hébreu.
Le passé n’est pas absent de la visite de deux jours de Benjamin Netanyahu dans la capitale allemande. Ce matin, le Premier ministre israélien s’est vu remettre par le quotidien populaire Bild Zeitung les plans originaux du camp d’extermination d’Auschwitz, retrouvés par hasard l’an dernier dans un appartement de Berlin. Ces plans sont destinés au mémorial de l’Holocauste de Yad Vashem à Jérusalem”.
Daniel Rouach
vendredi, août 28, 2009
LESPORT
ISRAELIEN
ENPLEINEFORME
LE FOOT ISRAELIEN CARTONNE
Le sport israélien est à la fête. Après le basket, le tennis, c'est le foot qui conduit le bal.
Les meilleures équipes d'Israël participeront lors de la saison 2009-2010 à deux des plus grands championnats internationaux de football.
Hapoël Tel-Aviv aura à affronter, dans sa poule, les meilleures équipes mondiales de l'Europa League et aura pour adversaires le Celtic Glasgow (SCO), le Rapid Vienne (AUT), le Hambourg (GER)
Maccabi Haïfa disputera la Ligue des Champions et dans son groupe devra faire face, rien de moins,qu'aux Girondins de Bordeaux, au Bayern de Munich, à la Junvintus de Turin.
Des matchs à haut niveau, et à suspens à haute densité pour les supporters des équipes israéliennes.
Début des hostilités mi-septembre pour les deux principaux championnats. Dernière ligne droite avant la prochaine coupe du monde de football qui se déroulera l'année suivante, en 2010, en Afrique du Sud.
Bonne chance à toutes ces équipes!
Bernard Koch
ISRAELIEN
ENPLEINEFORME
LE FOOT ISRAELIEN CARTONNE
Le sport israélien est à la fête. Après le basket, le tennis, c'est le foot qui conduit le bal.
Les meilleures équipes d'Israël participeront lors de la saison 2009-2010 à deux des plus grands championnats internationaux de football.
Hapoël Tel-Aviv aura à affronter, dans sa poule, les meilleures équipes mondiales de l'Europa League et aura pour adversaires le Celtic Glasgow (SCO), le Rapid Vienne (AUT), le Hambourg (GER)
Maccabi Haïfa disputera la Ligue des Champions et dans son groupe devra faire face, rien de moins,qu'aux Girondins de Bordeaux, au Bayern de Munich, à la Junvintus de Turin.
Des matchs à haut niveau, et à suspens à haute densité pour les supporters des équipes israéliennes.
Début des hostilités mi-septembre pour les deux principaux championnats. Dernière ligne droite avant la prochaine coupe du monde de football qui se déroulera l'année suivante, en 2010, en Afrique du Sud.
Bonne chance à toutes ces équipes!
Bernard Koch
TOUS
ENSEMBLE
Source : la newsletter du C.R.I. F. diffusée le 28 août
Dany Boon, un bel exemple
d’ouverture à l’autre
L’acteur réalisateur Dany Boon, dans une interview au mensuel Psychologies, actuellement en kiosque, parle de ses quatre enfants Medhi, Noé, Ethan et Elia, qui n’ont pas tous la même religion, mais qui grandissent ensemble, sans que cela gêne quiconque…
« Mon père était musulman mais athée. Il chassait le sanglier en Kabylie. Ma mère est catholique et très croyante. J’ai été élevé dans la religion catholique. Ma conversion… J’ai toujours voulu être discret là-dessus, ça touche à l’intime, la conversion. Disons que le judaïsme me touchait beaucoup par différents aspects : la réparation par le rire, le rapport à l’autre… Il est plus grave d’offenser un homme que Dieu. Mais avant tout, ma conversion est un acte d’amour pour ma femme Yaël. Il était très important pour elle que l’on se marie à la synagogue… Ils (ses enfants) connaissent le mélange, et c’est beau, le mélange. Je suis moi-même un mélange et j’ai épousé une femme aux multiples origines, avec une mère séfarade et un père ashkénaze. L’avenir, c’est le métissage des peuples. Et ça fait de très beaux enfants. J’ai quatre enfants absolument magnifiques. »
Source : Psychologies
ENSEMBLE
Source : la newsletter du C.R.I. F. diffusée le 28 août
Dany Boon, un bel exemple
d’ouverture à l’autre
L’acteur réalisateur Dany Boon, dans une interview au mensuel Psychologies, actuellement en kiosque, parle de ses quatre enfants Medhi, Noé, Ethan et Elia, qui n’ont pas tous la même religion, mais qui grandissent ensemble, sans que cela gêne quiconque…
« Mon père était musulman mais athée. Il chassait le sanglier en Kabylie. Ma mère est catholique et très croyante. J’ai été élevé dans la religion catholique. Ma conversion… J’ai toujours voulu être discret là-dessus, ça touche à l’intime, la conversion. Disons que le judaïsme me touchait beaucoup par différents aspects : la réparation par le rire, le rapport à l’autre… Il est plus grave d’offenser un homme que Dieu. Mais avant tout, ma conversion est un acte d’amour pour ma femme Yaël. Il était très important pour elle que l’on se marie à la synagogue… Ils (ses enfants) connaissent le mélange, et c’est beau, le mélange. Je suis moi-même un mélange et j’ai épousé une femme aux multiples origines, avec une mère séfarade et un père ashkénaze. L’avenir, c’est le métissage des peuples. Et ça fait de très beaux enfants. J’ai quatre enfants absolument magnifiques. »
Source : Psychologies
LECOMBAT
DALAIN
FINKIELKRAUT
Source : lenouvelobs.com en ligne le 28 août
L'ECHAPPEE BELLE D'ALAIN FINKIELKRAUT
Au sortir d'une grave maladie, Alain Finkielkraut, qui publie un éloge de la littérature a gardé sa verve intacte. Il s'en prend ici à Julien Coupat, Stéphane Guillon et se réclame de Barack Obama. Aude Lancelin l'a rencontré.....
www.bibliobs.nouvelobs.com/20090827/14302/lechappee-belle-dalain-finkielkraut
DALAIN
FINKIELKRAUT
Source : lenouvelobs.com en ligne le 28 août
L'ECHAPPEE BELLE D'ALAIN FINKIELKRAUT
Au sortir d'une grave maladie, Alain Finkielkraut, qui publie un éloge de la littérature a gardé sa verve intacte. Il s'en prend ici à Julien Coupat, Stéphane Guillon et se réclame de Barack Obama. Aude Lancelin l'a rencontré.....
www.bibliobs.nouvelobs.com/20090827/14302/lechappee-belle-dalain-finkielkraut
COLONISATION
DESTERRITOIRES
PALESTINIENSPARISRAËL
LALLEMAGNEFAITPRESSION
Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 27 août
Angela Merkel accentue la pression
sur Israël sur les colonies
BERLIN
Angela Merkel a accentué la pression sur Benjamin Netanyahu pour qu'Israël suspende sa politique de colonisation en Cisjordanie occupée en échange d'une relance de la dynamique de paix au Proche-Orient.
Il est crucial de progresser sur la question du gel des implantations israéliennes pour la reprise du processus de paix au Proche-Orient, a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel en présence de Benjamin Netanyahu, en visite à Berlin. (Reuters/Fabrizio Bensch)
"Il faut progresser dans le processus de paix (...) et un arrêt des (créations de) colonies est très important", a déclaré la chancelière allemande lors d'une conférence de presse donnée à Berlin avec le Premier ministre israélien.
"Il est essentiel d'agir rapidement", a-t-elle ajouté.
Benjamin Netanyahu et son gouvernement, très marqué à droite, ont jusqu'ici résisté aux fortes pressions de la nouvelle administration Obama pour un gel des implantations afin de permettre une relance du processus de paix.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a, quant à lui, fait du gel de la colonisation israélienne un préalable à la reprise des négociations de paix.
Les Etats-Unis cherchent à obtenir d'Israël la suspension de ses activités de peuplement en Cisjordanie, mais l'Etat juif résiste à ces pressions.
Benjamin Netanyahu a cependant estimé mercredi lors de l'étape londonienne de son périple en Europe de l'Ouest, où il a eu "des entretiens très productifs" avec l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, que son gouvernement progressait vers la réouverture des pourparlers de paix.
Jeudi à Berlin, il a redit qu'il était ouvert à des négociations avec les Palestiniens.
"D'ICI UN MOIS OU DEUX'
"J'espère que nous pourrons relancer les pourparlers dans un mois ou deux", a-t-il déclaré en soulignant toutefois qu'il n'existait aucun accord pour suspendre les constructions.
"Ces rumeurs n'ont aucun fondement, il n'existe aucune décision ou accord. Nous nous efforçons en revanche de réduire les divergences mais les informations sur un accord ne sont tout simplement pas vraies", a-t-il dit en mettant les points sur les i.
Angela Merkel a par ailleurs déclaré que l'Iran s'exposait à de nouvelles sanctions dans les secteurs énergétique et financier si ce pays ne se montrait pas prêt à coopérer sur son programme nucléaire d'ici septembre.
Washington a donné à Téhéran jusqu'au mois prochain pour répondre à une offre d'avantages commerciaux en échange d'un arrêt de ses activités d'enrichissement d'uranium, sous peine de sanctions renforcées.
"En l'absence de réponse positive d'ici septembre, il nous faudra envisager de nouvelles mesures", a déclaré la chancelière en évoquant les domaines de l'énergie et de la finance, se faisant l'écho de propos similaires du président français Nicolas Sarkozy la veille.
Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent la République islamique de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme énergétique civil.
DESTERRITOIRES
PALESTINIENSPARISRAËL
LALLEMAGNEFAITPRESSION
Source : lexpress.fr via l'Agence Reuters
en ligne le 27 août
Angela Merkel accentue la pression
sur Israël sur les colonies
BERLIN
Angela Merkel a accentué la pression sur Benjamin Netanyahu pour qu'Israël suspende sa politique de colonisation en Cisjordanie occupée en échange d'une relance de la dynamique de paix au Proche-Orient.
Il est crucial de progresser sur la question du gel des implantations israéliennes pour la reprise du processus de paix au Proche-Orient, a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel en présence de Benjamin Netanyahu, en visite à Berlin. (Reuters/Fabrizio Bensch)
"Il faut progresser dans le processus de paix (...) et un arrêt des (créations de) colonies est très important", a déclaré la chancelière allemande lors d'une conférence de presse donnée à Berlin avec le Premier ministre israélien.
"Il est essentiel d'agir rapidement", a-t-elle ajouté.
Benjamin Netanyahu et son gouvernement, très marqué à droite, ont jusqu'ici résisté aux fortes pressions de la nouvelle administration Obama pour un gel des implantations afin de permettre une relance du processus de paix.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a, quant à lui, fait du gel de la colonisation israélienne un préalable à la reprise des négociations de paix.
Les Etats-Unis cherchent à obtenir d'Israël la suspension de ses activités de peuplement en Cisjordanie, mais l'Etat juif résiste à ces pressions.
Benjamin Netanyahu a cependant estimé mercredi lors de l'étape londonienne de son périple en Europe de l'Ouest, où il a eu "des entretiens très productifs" avec l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, que son gouvernement progressait vers la réouverture des pourparlers de paix.
Jeudi à Berlin, il a redit qu'il était ouvert à des négociations avec les Palestiniens.
"D'ICI UN MOIS OU DEUX'
"J'espère que nous pourrons relancer les pourparlers dans un mois ou deux", a-t-il déclaré en soulignant toutefois qu'il n'existait aucun accord pour suspendre les constructions.
"Ces rumeurs n'ont aucun fondement, il n'existe aucune décision ou accord. Nous nous efforçons en revanche de réduire les divergences mais les informations sur un accord ne sont tout simplement pas vraies", a-t-il dit en mettant les points sur les i.
Angela Merkel a par ailleurs déclaré que l'Iran s'exposait à de nouvelles sanctions dans les secteurs énergétique et financier si ce pays ne se montrait pas prêt à coopérer sur son programme nucléaire d'ici septembre.
Washington a donné à Téhéran jusqu'au mois prochain pour répondre à une offre d'avantages commerciaux en échange d'un arrêt de ses activités d'enrichissement d'uranium, sous peine de sanctions renforcées.
"En l'absence de réponse positive d'ici septembre, il nous faudra envisager de nouvelles mesures", a déclaré la chancelière en évoquant les domaines de l'énergie et de la finance, se faisant l'écho de propos similaires du président français Nicolas Sarkozy la veille.
Les Occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent la République islamique de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme énergétique civil.
DEBATTONS
Source : le site du Monde Diplomatique
en ligne le 27 août
NOTE DE LA REDACTION :
Nous sommes très souvent en désaccord avec Alain Gresh, l'un des rédacteurs en chefs du Monde Diplomatique, sur un certain nombre de sujets qui touchent entre autres le Pproche-Orient. L'une des vocations de Diasporablog a été, dès sa création en septembre 2005 (nous y reviendrons), d'insiter nos internautes à débattre en toute sérénité sur les thèmes d'actualité qui font la spécificité de ce blog.
Nous reprenons l'analyse d'Alain Gresh sur un livre, édité en Belgique, qui crée d'ores et déja la polémique et qui vise,une fois encore, la communauté juive de France .
C'est dans cet esprit d'échange des idées que nous reproduisons ce texte.
A vous d'apporter vos arguments. Avec la sagesse de nos sagesses. Sans attaque personnelle. Sans insulte. Tout commentaire "assassin" de toutes les manières ne sera pas publié. Seuls les commentaires proprement argumentés seront affichés.
Bernard Koch
pour Diasporablog
Sarkozy, Israël et les Juifs
Analyse
d' Alain Gresh
Le livre que publient les éditions belges « Oser Dire », sous la signature de Paul-Eric Blanrue, Sarkozy, Israël et les Juifs, est intéressant à plus d’un titre. Il pose en effet à la fois le problème de la liberté d’expression, du rôle des communautés ou des lobbies en France, de la politique étrangère de Paris, etc.
Premièrement, la liberté d’expression. Ce livre, sorti en Belgique, n’a pas trouvé d’éditeur en France, et les principaux distributeurs ont refusé de le distribuer. Or, quoi qu’on pense de l’ouvrage, il n’a rien d’antisémite. Ce refus est d’autant plus stupide qu’il accréditerait l’idée que l’on ne peut critiquer Israël en France, ce qui est évidemment faux. De nombreux ouvrages très durs sur la politique israélienne, notamment sur l’expulsion des Palestiniens, ont été publiés en France par de grandes maisons d’édition ou de moins grandes, du livre d’Ilan Pappe, Le nettoyage ethnique en Palestine (Fayard) à celui de Dominique Vidal, Comment Israël expulsa les Palestiniens (1947-1949) (L’Atelier). La question du rôle des lobbies est plus « sensible » ; j’y reviendrai.
Il existe chez des éditeurs, chez des journalistes, une peur de certains sujets, une crainte dès que l’on aborde Israël et encore plus le « rôle des juifs ». On peut se demander si le livre de l’universitaire Israel Shahak, Le racisme de l’Etat d’Israël, publié en 1973 par les éditions Guy Authier, trouverait encore un éditeur. D’autant que l’ignorance et l’inculture, la mauvaise foi et le parti pris, se mêlent pour confondre antisémitisme et antisionisme. On occulte toute l’histoire complexe des rapports entre sionisme, judaïsme et antisémitisme et le rejet, pendant de longues décennies, par une majorité des juifs allemands ou britanniques, français ou des pays arabes, du projet sioniste (« Judaïsme, sionisme et fantasmes »). Et on identifie toute critique d’Israël à de l’antisémitisme plus ou moins voilé.
Les procès faits à Daniel Mermet ou à Edgar Morin, les campagnes médiatiques menées contre le dessinateur Siné, ont créé une atmosphère malsaine, une forme d’interdit (ce qui ne veut pas dire que ceux qui combattent cet interdit aient forcément raison : le cas de Dieudonné est exemplaire de ce point de vue...).
Mais les médias ne sont pas unanimes et on ne peut les analyser abstraitement. Durant la guerre de juin 1967, la presse française fut, massivement, favorable à Israël (en opposition à la position prise par le général de Gaulle). Sans revenir sur toutes les phases, on peut dire que les médias ont connu une évolution importante dans les décennies suivantes : ainsi, durant la première Intifada (1986-1993) (et même au début de la seconde), le point de vue des Palestiniens était largement repris et même entendu. Depuis quelques années, on assiste à un glissement en faveur d’Israël, moins à mon sens à cause du rôle supposé d’un lobby, mais parce que la position du gouvernement a évolué et que de nombreux journalistes (et intellectuels) lisent ce conflit à travers le prisme de « la guerre contre le terrorisme » et de la diabolisation de l’islam.
La thèse de Blanrue est exprimée dès les premières pages : « Israël est devenu hors de portée du débat démocratique. » Et il s’interroge : « La France est-elle devenue un pays sioniste ? »
Mais il n’explique pas bien ce que signifie le terme étrange de « pays sioniste » :
est-ce l’acceptation de la légitimité de l’Etat d’Israël ? Mais, à ma connaissance, aucun gouvernement français depuis 1948, pas même celui du général de Gaulle, ne l’a remise en cause, pas plus qu’aucun grand parti (à l’exception, à certains moments, du Parti communiste) n’a contesté le sionisme comme mouvement de retour à la Terre promise. Qu’est-ce qui est donc nouveau aujourd’hui ?
est-ce le refus de la critique de la politique de ce gouvernement israélien (ou des gouvernements successifs) ?
Le propos de l’auteur n’est pas très clair.
Blanrue, à juste titre, se refuse à utiliser le terme de « lobby juif » et lui préfère celui de « réseaux pro-israéliens », comme il l’explique longuement dans le premier chapitre. La communauté juive (même si cette terminologie elle-même est contestable) est divisée, partagée, malgré les tentatives de certains (notamment le Conseil représentatif des organisations juives de France, CRIF) de l’organiser en machine de soutien à l’Etat d’Israël. L’auteur affirme que le terme de « réseaux pro-israéliens » « [lui] paraît mieux refléter la réalité dans toute sa complexité, telle [qu’il va] la décrire ».
On trouvera dans ce livre des éléments intéressants sur l’appui de Nicolas Sarkozy au « communautarisme » (qu’il soit juif ou musulman d’ailleurs), sur sa sympathie à l’égard d’Israël, sa tendance à identifier tous les juifs et Israël : « Dois-je rappeler, écrivait le futur président de la République en 2004, l’attachement viscéral de tout juif de France à Israël, comme seconde mère patrie ? ». Et aussi, des confirmations sur les liens entre Sarkozy et les Etats-Unis. De ce point de vue, la nomination hier de la conseillère municipale de Paris Valérie Hoffenberg comme représentante spéciale de la France pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale du processus de paix au Proche-Orient est révélatrice : cette femme est directrice pour la France de l’American Jewish Committee (AJC), une des organisations juives américaines connues pour leur soutien inconditionnel à Israël. L’AJC joue un rôle actif pour transformer le CRIF en lobby sur le modèle américain.
En revanche, l’auteur se trompe quand il attribue à Sarkozy le tournant de la politique étrangère française, notamment au Proche-Orient. Ainsi, la politique d’hostilité à l’égard de l’Iran et à son programme nucléaire fut inaugurée par Jacques Chirac et n’a connu aucun infléchissement avec l’arrivée à la présidence de Sarkozy. De même, le tournant en faveur d’Israël a été perceptible dès 2005, avec la visite d’Ariel Sharon à Paris. Certes, Sarkozy a renforcé ce soutien, mais pas de manière spectaculaire (lire « La voix brouillée de la France », Le Monde diplomatique, juin 2006).
Si on ne peut échapper à un certain malaise en lisant ce livre, c’est qu’il semble parfois superficiel, multipliant les références tirées d’Internet (ce qui ne constitue pas plus une preuve qu’un simple article de journal) et qui ne sont pas toutes, loin s’en faut, pertinentes. Même s’il prend ses distances avec le bobard selon lequel Sarkozy aurait été recruté par le Mossad, faut-il consacrer deux pages au sujet ? Ou évoquer le dégraissage qui serait survenu dans les réseaux de renseignement français (les agents ciblés seraient les socialistes, les pro-arabes et ceux qui auraient découvert les relations de Sarkozy avec les néoconservateurs américains et certaines organisations sionistes !) à la suite de l’élection de Sarkozy, en s’appuyant sur une seule source ?
Le livre fourmille toutefois de citations et de déclarations intéressantes et est accablant pour la politique menée par le CRIF et son actuel président, Richard Prasquier, qui, après avoir identifié « la communauté juive » et toutes les actions du gouvernement israélien s’étonne que, dans l’esprit de certains, se créent des amalgames « juifs = Israël ».
Quand Richard Prasquier affirme que 95% des juifs français sont derrière l’armée israélienne dans son offensive contre Gaza, il importe le conflit en France et le réduit à un conflit communautaire. Jean-François Kahn peut, à juste titre, dénoncer cette affirmation comme antisémite.
J’ai pu constater les mêmes dérives en Afrique du Sud :
« Quant à la direction des organisations juives (sud-africaines), elle a, dans un communiqué, proclamé son “ferme soutien à la décision du gouvernement israélien de lancer une opération militaire contre le Hamas à Gaza”. Elle s’indignera, quelques jours plus tard, que son propre amalgame entre juifs et Israël ait provoqué des appels antisémites sur Internet pour le boycott des magasins juifs – appels fermement condamné par le gouvernement, l’ANC, des intellectuels musulmans et les organisations de soutien au peuple palestinien. » (« Regards sud-africains sur la Palestine », Le Monde diplomatique, août 2009, en kiosques.)
Cette ambiguïté entre juifs, sionistes, Israël, est ainsi entretenue à la fois par les vrais antisémites et par les partisans inconditionnels d’Israël. L’auteur cite ici Jean Bricmont : « Il ne faut pas oublier que la politique israélienne se fait au nom d’un Etat qui se dit juif, et qu’elle est fortement soutenue par des organisations qui disent représenter les juifs (à tort ou à raison). Comment espérer éviter, dans ce climat, que beaucoup de gens ne deviennent antijuifs ? C’est en demander un peu trop à la psychologie humaine. » Mais ce n’est pas trop en demander aux intellectuels et aux responsables politiques : parce que l’antisémitisme, comme toute forme de racisme, est inacceptable ; parce que les dérapages antisémites sont les meilleurs alliés du gouvernement israélien qui cherche à créer un signe d’égalité entre critique de la politique israélienne, refus du sionisme et antisémitisme.
Dans le débat sur le rôle du lobby pro-israélien aux Etats-Unis, Blanrue fait un faux procès à Noam Chomsky, l’accusant d’être intimidé quand il s’agit de critiquer Israël. Non seulement il semble ignorer la production de Chomsky sur la question, mais il ne comprend pas le sens du débat qui divise la gauche radicale américaine. L’argument de Chomsky, et d’autres intellectuels radicaux comme Joseph Massad, est que la politique américaine répond, avant tout, aux intérêts des Etats-Unis (ou plutôt de sa classe dirigeante) et qu’il serait absurde de croire que le lobby serait capable d’imposer une stratégie contraire à ces intérêts (lire « Débat sur le rôle du lobby juif aux Etats-Unis »).
Dans son chapitre de conclusion, Blanrue revient sur la polémique qui a suivi la publication par Time Magazine (21 novembre 2007) d’un dossier sur la mort de la culture française. Il met en avant la citation de Christophe Boïcos, conférencier d’art, expliquant : « Beaucoup d’artistes français se sont créés en opposition au système d’éducation. Romantiques, impressionnistes, modernistes – tous étaient des rebelles contre les valeurs académiques de leur temps. » Ces voix dissidentes n’ont pas disparu, mais elles sont absentes des grands médias et remplacées par les élucubrations de Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut ou André Glucksmann... Mais la dissidence, contrairement à ce que dit Blanrue, n’est pas non plus dans l’appel de l’association Liberté pour l’histoire, qui se serait constituée contre « le climat de terreur » qui régnerait en France et contre les lois mémorielles. Là aussi, l’auteur ignore le débat qui se déroule en France, et que le livre remarquable que vient de publier la grande historienne de l’Afrique Catherine Coquery-Vidorvitch, Enjeux politiques de l’histoire coloniale (Agone, 2009), permet de comprendre.
En conclusion, un livre qui mérite le débat, et non un interdit de fait.
Source : le site du Monde Diplomatique
en ligne le 27 août
NOTE DE LA REDACTION :
Nous sommes très souvent en désaccord avec Alain Gresh, l'un des rédacteurs en chefs du Monde Diplomatique, sur un certain nombre de sujets qui touchent entre autres le Pproche-Orient. L'une des vocations de Diasporablog a été, dès sa création en septembre 2005 (nous y reviendrons), d'insiter nos internautes à débattre en toute sérénité sur les thèmes d'actualité qui font la spécificité de ce blog.
Nous reprenons l'analyse d'Alain Gresh sur un livre, édité en Belgique, qui crée d'ores et déja la polémique et qui vise,une fois encore, la communauté juive de France .
C'est dans cet esprit d'échange des idées que nous reproduisons ce texte.
A vous d'apporter vos arguments. Avec la sagesse de nos sagesses. Sans attaque personnelle. Sans insulte. Tout commentaire "assassin" de toutes les manières ne sera pas publié. Seuls les commentaires proprement argumentés seront affichés.
Bernard Koch
pour Diasporablog
Sarkozy, Israël et les Juifs
Analyse
d' Alain Gresh
Le livre que publient les éditions belges « Oser Dire », sous la signature de Paul-Eric Blanrue, Sarkozy, Israël et les Juifs, est intéressant à plus d’un titre. Il pose en effet à la fois le problème de la liberté d’expression, du rôle des communautés ou des lobbies en France, de la politique étrangère de Paris, etc.
Premièrement, la liberté d’expression. Ce livre, sorti en Belgique, n’a pas trouvé d’éditeur en France, et les principaux distributeurs ont refusé de le distribuer. Or, quoi qu’on pense de l’ouvrage, il n’a rien d’antisémite. Ce refus est d’autant plus stupide qu’il accréditerait l’idée que l’on ne peut critiquer Israël en France, ce qui est évidemment faux. De nombreux ouvrages très durs sur la politique israélienne, notamment sur l’expulsion des Palestiniens, ont été publiés en France par de grandes maisons d’édition ou de moins grandes, du livre d’Ilan Pappe, Le nettoyage ethnique en Palestine (Fayard) à celui de Dominique Vidal, Comment Israël expulsa les Palestiniens (1947-1949) (L’Atelier). La question du rôle des lobbies est plus « sensible » ; j’y reviendrai.
Il existe chez des éditeurs, chez des journalistes, une peur de certains sujets, une crainte dès que l’on aborde Israël et encore plus le « rôle des juifs ». On peut se demander si le livre de l’universitaire Israel Shahak, Le racisme de l’Etat d’Israël, publié en 1973 par les éditions Guy Authier, trouverait encore un éditeur. D’autant que l’ignorance et l’inculture, la mauvaise foi et le parti pris, se mêlent pour confondre antisémitisme et antisionisme. On occulte toute l’histoire complexe des rapports entre sionisme, judaïsme et antisémitisme et le rejet, pendant de longues décennies, par une majorité des juifs allemands ou britanniques, français ou des pays arabes, du projet sioniste (« Judaïsme, sionisme et fantasmes »). Et on identifie toute critique d’Israël à de l’antisémitisme plus ou moins voilé.
Les procès faits à Daniel Mermet ou à Edgar Morin, les campagnes médiatiques menées contre le dessinateur Siné, ont créé une atmosphère malsaine, une forme d’interdit (ce qui ne veut pas dire que ceux qui combattent cet interdit aient forcément raison : le cas de Dieudonné est exemplaire de ce point de vue...).
Mais les médias ne sont pas unanimes et on ne peut les analyser abstraitement. Durant la guerre de juin 1967, la presse française fut, massivement, favorable à Israël (en opposition à la position prise par le général de Gaulle). Sans revenir sur toutes les phases, on peut dire que les médias ont connu une évolution importante dans les décennies suivantes : ainsi, durant la première Intifada (1986-1993) (et même au début de la seconde), le point de vue des Palestiniens était largement repris et même entendu. Depuis quelques années, on assiste à un glissement en faveur d’Israël, moins à mon sens à cause du rôle supposé d’un lobby, mais parce que la position du gouvernement a évolué et que de nombreux journalistes (et intellectuels) lisent ce conflit à travers le prisme de « la guerre contre le terrorisme » et de la diabolisation de l’islam.
La thèse de Blanrue est exprimée dès les premières pages : « Israël est devenu hors de portée du débat démocratique. » Et il s’interroge : « La France est-elle devenue un pays sioniste ? »
Mais il n’explique pas bien ce que signifie le terme étrange de « pays sioniste » :
est-ce l’acceptation de la légitimité de l’Etat d’Israël ? Mais, à ma connaissance, aucun gouvernement français depuis 1948, pas même celui du général de Gaulle, ne l’a remise en cause, pas plus qu’aucun grand parti (à l’exception, à certains moments, du Parti communiste) n’a contesté le sionisme comme mouvement de retour à la Terre promise. Qu’est-ce qui est donc nouveau aujourd’hui ?
est-ce le refus de la critique de la politique de ce gouvernement israélien (ou des gouvernements successifs) ?
Le propos de l’auteur n’est pas très clair.
Blanrue, à juste titre, se refuse à utiliser le terme de « lobby juif » et lui préfère celui de « réseaux pro-israéliens », comme il l’explique longuement dans le premier chapitre. La communauté juive (même si cette terminologie elle-même est contestable) est divisée, partagée, malgré les tentatives de certains (notamment le Conseil représentatif des organisations juives de France, CRIF) de l’organiser en machine de soutien à l’Etat d’Israël. L’auteur affirme que le terme de « réseaux pro-israéliens » « [lui] paraît mieux refléter la réalité dans toute sa complexité, telle [qu’il va] la décrire ».
On trouvera dans ce livre des éléments intéressants sur l’appui de Nicolas Sarkozy au « communautarisme » (qu’il soit juif ou musulman d’ailleurs), sur sa sympathie à l’égard d’Israël, sa tendance à identifier tous les juifs et Israël : « Dois-je rappeler, écrivait le futur président de la République en 2004, l’attachement viscéral de tout juif de France à Israël, comme seconde mère patrie ? ». Et aussi, des confirmations sur les liens entre Sarkozy et les Etats-Unis. De ce point de vue, la nomination hier de la conseillère municipale de Paris Valérie Hoffenberg comme représentante spéciale de la France pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale du processus de paix au Proche-Orient est révélatrice : cette femme est directrice pour la France de l’American Jewish Committee (AJC), une des organisations juives américaines connues pour leur soutien inconditionnel à Israël. L’AJC joue un rôle actif pour transformer le CRIF en lobby sur le modèle américain.
En revanche, l’auteur se trompe quand il attribue à Sarkozy le tournant de la politique étrangère française, notamment au Proche-Orient. Ainsi, la politique d’hostilité à l’égard de l’Iran et à son programme nucléaire fut inaugurée par Jacques Chirac et n’a connu aucun infléchissement avec l’arrivée à la présidence de Sarkozy. De même, le tournant en faveur d’Israël a été perceptible dès 2005, avec la visite d’Ariel Sharon à Paris. Certes, Sarkozy a renforcé ce soutien, mais pas de manière spectaculaire (lire « La voix brouillée de la France », Le Monde diplomatique, juin 2006).
Si on ne peut échapper à un certain malaise en lisant ce livre, c’est qu’il semble parfois superficiel, multipliant les références tirées d’Internet (ce qui ne constitue pas plus une preuve qu’un simple article de journal) et qui ne sont pas toutes, loin s’en faut, pertinentes. Même s’il prend ses distances avec le bobard selon lequel Sarkozy aurait été recruté par le Mossad, faut-il consacrer deux pages au sujet ? Ou évoquer le dégraissage qui serait survenu dans les réseaux de renseignement français (les agents ciblés seraient les socialistes, les pro-arabes et ceux qui auraient découvert les relations de Sarkozy avec les néoconservateurs américains et certaines organisations sionistes !) à la suite de l’élection de Sarkozy, en s’appuyant sur une seule source ?
Le livre fourmille toutefois de citations et de déclarations intéressantes et est accablant pour la politique menée par le CRIF et son actuel président, Richard Prasquier, qui, après avoir identifié « la communauté juive » et toutes les actions du gouvernement israélien s’étonne que, dans l’esprit de certains, se créent des amalgames « juifs = Israël ».
Quand Richard Prasquier affirme que 95% des juifs français sont derrière l’armée israélienne dans son offensive contre Gaza, il importe le conflit en France et le réduit à un conflit communautaire. Jean-François Kahn peut, à juste titre, dénoncer cette affirmation comme antisémite.
J’ai pu constater les mêmes dérives en Afrique du Sud :
« Quant à la direction des organisations juives (sud-africaines), elle a, dans un communiqué, proclamé son “ferme soutien à la décision du gouvernement israélien de lancer une opération militaire contre le Hamas à Gaza”. Elle s’indignera, quelques jours plus tard, que son propre amalgame entre juifs et Israël ait provoqué des appels antisémites sur Internet pour le boycott des magasins juifs – appels fermement condamné par le gouvernement, l’ANC, des intellectuels musulmans et les organisations de soutien au peuple palestinien. » (« Regards sud-africains sur la Palestine », Le Monde diplomatique, août 2009, en kiosques.)
Cette ambiguïté entre juifs, sionistes, Israël, est ainsi entretenue à la fois par les vrais antisémites et par les partisans inconditionnels d’Israël. L’auteur cite ici Jean Bricmont : « Il ne faut pas oublier que la politique israélienne se fait au nom d’un Etat qui se dit juif, et qu’elle est fortement soutenue par des organisations qui disent représenter les juifs (à tort ou à raison). Comment espérer éviter, dans ce climat, que beaucoup de gens ne deviennent antijuifs ? C’est en demander un peu trop à la psychologie humaine. » Mais ce n’est pas trop en demander aux intellectuels et aux responsables politiques : parce que l’antisémitisme, comme toute forme de racisme, est inacceptable ; parce que les dérapages antisémites sont les meilleurs alliés du gouvernement israélien qui cherche à créer un signe d’égalité entre critique de la politique israélienne, refus du sionisme et antisémitisme.
Dans le débat sur le rôle du lobby pro-israélien aux Etats-Unis, Blanrue fait un faux procès à Noam Chomsky, l’accusant d’être intimidé quand il s’agit de critiquer Israël. Non seulement il semble ignorer la production de Chomsky sur la question, mais il ne comprend pas le sens du débat qui divise la gauche radicale américaine. L’argument de Chomsky, et d’autres intellectuels radicaux comme Joseph Massad, est que la politique américaine répond, avant tout, aux intérêts des Etats-Unis (ou plutôt de sa classe dirigeante) et qu’il serait absurde de croire que le lobby serait capable d’imposer une stratégie contraire à ces intérêts (lire « Débat sur le rôle du lobby juif aux Etats-Unis »).
Dans son chapitre de conclusion, Blanrue revient sur la polémique qui a suivi la publication par Time Magazine (21 novembre 2007) d’un dossier sur la mort de la culture française. Il met en avant la citation de Christophe Boïcos, conférencier d’art, expliquant : « Beaucoup d’artistes français se sont créés en opposition au système d’éducation. Romantiques, impressionnistes, modernistes – tous étaient des rebelles contre les valeurs académiques de leur temps. » Ces voix dissidentes n’ont pas disparu, mais elles sont absentes des grands médias et remplacées par les élucubrations de Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut ou André Glucksmann... Mais la dissidence, contrairement à ce que dit Blanrue, n’est pas non plus dans l’appel de l’association Liberté pour l’histoire, qui se serait constituée contre « le climat de terreur » qui régnerait en France et contre les lois mémorielles. Là aussi, l’auteur ignore le débat qui se déroule en France, et que le livre remarquable que vient de publier la grande historienne de l’Afrique Catherine Coquery-Vidorvitch, Enjeux politiques de l’histoire coloniale (Agone, 2009), permet de comprendre.
En conclusion, un livre qui mérite le débat, et non un interdit de fait.
jeudi, août 27, 2009
DIFFICILEPARTIE
POURNETANYAHU
ENEUROPE
Source : europenews.net en ligne le 27 août
Le dilemme de Benjamin Netanyahu
Benjamin Nethanyahu a des raisons de se montrer hésitant sur les conditions de relance du processus de paix israélo-palestinien, malgré la pression internationale de plus en plus croissante: avec Barack Obama en mai, tout comme avec hier à Londres l‘émissaire nord-américain George Mitchell ou le Premier ministre britannique, Benjamin Netanyahu a évité de s’engager sur un gel définitif de l’expansion des colonies.
Une condition essentielle
pour les Palestiniens.
Hier, l’un des alliés d’Israël, le président français Nicolas Sarkozy, était on ne peut plus clair avec l’Etat hébreu : “Je souhaite que la rencontre aujourd’hui même entre le Premier ministre d’Israël et l’envoyé du président des Etats-Unis débouche. Débouche sur quoi? Chacun connait mon amitié pour Israël mais je le dis comme je le pense, débouche sur le gel précis et complet de la colonisation”.
Une délégation internationale composée de personnalités comme l’ancien président Jimmy Carter ou le prix Nobel de la paix Desmund Tutu s’est rendue hier à Jérusalem pour soutenir la reprise du processus de paix. Ils ont été reçus par un Shimon Peres assez vague lui aussi.
“J’entendais hier M. Netanyahu qui disait que les palestiniens devaient reconnaitre Israel en tant qu’Etat juif, mais il aussi ajouté qu’Israël reconnaitra la Palestine comme Etat arabe. Le discours d’origine des Nations unies en 1947, c‘était deux Etats, un Etat arabe et un Etat juif.”
Mais le dirigeant israélien est tenu au grand écart du fait même de la composition de son cabinet de coalition. Le dossier des colonies est à haut risque pour l‘équilibre de son gouvernement, entre travaillistes au ministère de la Défense et extrême droite au ministère des Affaires étrangères, inflexible face à la pression internationale.
Les travaillistes exigent depuis plusieurs semaines que le gouvernement expulse les habitants de 23 colonies illégales en Cisjordanie, une décision régulièrement différée depuis 8 ans… De quoi mieux comprendre les petits pas du Premier ministre israélien dans un dossier décidément bien délicat.
POURNETANYAHU
ENEUROPE
Source : europenews.net en ligne le 27 août
Le dilemme de Benjamin Netanyahu
Benjamin Nethanyahu a des raisons de se montrer hésitant sur les conditions de relance du processus de paix israélo-palestinien, malgré la pression internationale de plus en plus croissante: avec Barack Obama en mai, tout comme avec hier à Londres l‘émissaire nord-américain George Mitchell ou le Premier ministre britannique, Benjamin Netanyahu a évité de s’engager sur un gel définitif de l’expansion des colonies.
Une condition essentielle
pour les Palestiniens.
Hier, l’un des alliés d’Israël, le président français Nicolas Sarkozy, était on ne peut plus clair avec l’Etat hébreu : “Je souhaite que la rencontre aujourd’hui même entre le Premier ministre d’Israël et l’envoyé du président des Etats-Unis débouche. Débouche sur quoi? Chacun connait mon amitié pour Israël mais je le dis comme je le pense, débouche sur le gel précis et complet de la colonisation”.
Une délégation internationale composée de personnalités comme l’ancien président Jimmy Carter ou le prix Nobel de la paix Desmund Tutu s’est rendue hier à Jérusalem pour soutenir la reprise du processus de paix. Ils ont été reçus par un Shimon Peres assez vague lui aussi.
“J’entendais hier M. Netanyahu qui disait que les palestiniens devaient reconnaitre Israel en tant qu’Etat juif, mais il aussi ajouté qu’Israël reconnaitra la Palestine comme Etat arabe. Le discours d’origine des Nations unies en 1947, c‘était deux Etats, un Etat arabe et un Etat juif.”
Mais le dirigeant israélien est tenu au grand écart du fait même de la composition de son cabinet de coalition. Le dossier des colonies est à haut risque pour l‘équilibre de son gouvernement, entre travaillistes au ministère de la Défense et extrême droite au ministère des Affaires étrangères, inflexible face à la pression internationale.
Les travaillistes exigent depuis plusieurs semaines que le gouvernement expulse les habitants de 23 colonies illégales en Cisjordanie, une décision régulièrement différée depuis 8 ans… De quoi mieux comprendre les petits pas du Premier ministre israélien dans un dossier décidément bien délicat.
ECHANGE
DEPRISONNIERS
CONTREGUILADSHALIT
Source : la revue de presse de l'Ambassade de France
en Israël diffusée le 27 août
Certains des prisonniers qui seront libérés
en échange de Guilad Shalit
pourraient être expulsés
vers le Soudan ou la Syrie
Avi Issacharof et Fadi Eyadat
Haaretz
Une nouvelle évolution positive vers un accord concernant Guilad Shalit. Muhammad al-Ghul, ministre chargé des prisonniers au sein du gouvernement du Hamas, a déclaré hier que le principal désaccord entre Israël et l’organisation concerne le nombre de prisonniers qui, une fois libérés, seront expulsés de Cisjordanie. Depuis plusieurs jours, le chef de la branche militaire du Hamas, Ahmed al-Jabari, se trouve au Caire pour mener les négociations sur un accord concernant Guilad Shalit. Il est accompagné par ses adjoints, Marwan Issa et Nizar Awadallah, ainsi que par l’un des dirigeants politiques de l’organisation, Mahmud a-Zahar. Parallèlement, le négociateur chargé par le Premier ministre du dossier Shalit, Hagaï Hadas, a rencontré hier les membres de la famille Shalit pour les informer des derniers développements. Les proches de Guilad Shalit marqueront aujourd’hui son 23ème anniversaire.
Le site internet palestinien Maan, ainsi que plusieurs autres sites arabes, affirmait hier que le médiateur allemand qui fait office d’intermédiaire entre Israël et le Hamas a grandement contribué à l’évolution des contacts. Selon le site, ce médiateur était en milieu de semaine dernière en Israël avant de se rendre en Egypte. Il serait même parvenu à un accord concernant les pays vers lesquels seront envoyés les prisonniers qui seront expulsés de Cisjordanie après leur libération. Ces pays sont la Syrie, le Soudan et quelques pays européens.
Al-Jabari est considéré comme le plus haut responsable du Hamas impliqué dans le dossier Shalit. Surnommé « le chef d’état-major », il contrôle de main de maître la branche militaire de l’organisation et a même été récemment élu au « Conseil de la Shura » qui réunit la direction du Hamas dans la bande de Gaza. Al-Jabari est le seul habilité à approuver ou rejeter une décision dans le cadre des négociations sur Guilad Shalit./.
DEPRISONNIERS
CONTREGUILADSHALIT
Source : la revue de presse de l'Ambassade de France
en Israël diffusée le 27 août
Certains des prisonniers qui seront libérés
en échange de Guilad Shalit
pourraient être expulsés
vers le Soudan ou la Syrie
Avi Issacharof et Fadi Eyadat
Haaretz
Une nouvelle évolution positive vers un accord concernant Guilad Shalit. Muhammad al-Ghul, ministre chargé des prisonniers au sein du gouvernement du Hamas, a déclaré hier que le principal désaccord entre Israël et l’organisation concerne le nombre de prisonniers qui, une fois libérés, seront expulsés de Cisjordanie. Depuis plusieurs jours, le chef de la branche militaire du Hamas, Ahmed al-Jabari, se trouve au Caire pour mener les négociations sur un accord concernant Guilad Shalit. Il est accompagné par ses adjoints, Marwan Issa et Nizar Awadallah, ainsi que par l’un des dirigeants politiques de l’organisation, Mahmud a-Zahar. Parallèlement, le négociateur chargé par le Premier ministre du dossier Shalit, Hagaï Hadas, a rencontré hier les membres de la famille Shalit pour les informer des derniers développements. Les proches de Guilad Shalit marqueront aujourd’hui son 23ème anniversaire.
Le site internet palestinien Maan, ainsi que plusieurs autres sites arabes, affirmait hier que le médiateur allemand qui fait office d’intermédiaire entre Israël et le Hamas a grandement contribué à l’évolution des contacts. Selon le site, ce médiateur était en milieu de semaine dernière en Israël avant de se rendre en Egypte. Il serait même parvenu à un accord concernant les pays vers lesquels seront envoyés les prisonniers qui seront expulsés de Cisjordanie après leur libération. Ces pays sont la Syrie, le Soudan et quelques pays européens.
Al-Jabari est considéré comme le plus haut responsable du Hamas impliqué dans le dossier Shalit. Surnommé « le chef d’état-major », il contrôle de main de maître la branche militaire de l’organisation et a même été récemment élu au « Conseil de la Shura » qui réunit la direction du Hamas dans la bande de Gaza. Al-Jabari est le seul habilité à approuver ou rejeter une décision dans le cadre des négociations sur Guilad Shalit./.
mercredi, août 26, 2009
UNEAMIE
DELACOMMUNAUTE
JUIVEDEFRANCE
ENPOSTEPOUR
LEPROCHEORIENT
Source : lefigaro.fr via l'AFP en ligne le 26 août
Valéier Hoffenberg nommée
Nicolas Sarkozy a nommé la conseillère UMP de Paris Valérie Hoffenberg représentante spéciale de la France pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale du processus de paix au Proche-Orient, a annoncé aujourd'huil l'Elysée.
Egalement directrice pour la France de l'American Jewish Committee, une association juive très influente aux Etats-Unis, Mme Hoffenberg sera notamment chargée de prendre "toutes les initiatives concrètes" susceptibles de créer "un climat favorable à la paix dans les domaines économique, culturel, éducatif et environnemental", indique la lettre de mission du chef de l'Etat.
Comme le rappelle le courrier de Nicolas Sarkozy, rendu public par la présidence, Valérie Hoffenberg a notamment participé à Bethléem (Cisjordanie) à la création d'un parc industriel réunissant entreprises publiques et privées.
Ce projet montre que "le développement économique est une composante essentielle du processus de paix dans la région", indique M. Sarkozy. "Vous avez également montré qu'il est possible de faire avancer des projets concrets entre Israéliens et Palestiniens", ajoute-t-il.
La représentante spéciale sera placée sous l'autorité du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
DELACOMMUNAUTE
JUIVEDEFRANCE
ENPOSTEPOUR
LEPROCHEORIENT
Source : lefigaro.fr via l'AFP en ligne le 26 août
Valéier Hoffenberg nommée
Nicolas Sarkozy a nommé la conseillère UMP de Paris Valérie Hoffenberg représentante spéciale de la France pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale du processus de paix au Proche-Orient, a annoncé aujourd'huil l'Elysée.
Egalement directrice pour la France de l'American Jewish Committee, une association juive très influente aux Etats-Unis, Mme Hoffenberg sera notamment chargée de prendre "toutes les initiatives concrètes" susceptibles de créer "un climat favorable à la paix dans les domaines économique, culturel, éducatif et environnemental", indique la lettre de mission du chef de l'Etat.
Comme le rappelle le courrier de Nicolas Sarkozy, rendu public par la présidence, Valérie Hoffenberg a notamment participé à Bethléem (Cisjordanie) à la création d'un parc industriel réunissant entreprises publiques et privées.
Ce projet montre que "le développement économique est une composante essentielle du processus de paix dans la région", indique M. Sarkozy. "Vous avez également montré qu'il est possible de faire avancer des projets concrets entre Israéliens et Palestiniens", ajoute-t-il.
La représentante spéciale sera placée sous l'autorité du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.
NETANYAHOU
FAITUNPAS
ENAVANT
Source : le site de France24 avec l'AFP en ligne le 26 août
Netanyahou tente d'apaiser
les relations avec Washington
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou a rencontré l'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell. Il a souhaité des "négociations constructives" avec les Palestiniens sans aborder le sujet épineux de la colonisation.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a convenu mercredi à Londres avec l'émissaire américain George Mitchell de la nécessité de "négociations constructives" avec les Palestiniens, sans faire état de progrès sur le thème épineux de la colonisation.
Les discussions entre de hauts responsables israéliens et américains pour relancer le processus de paix reprendront la semaine prochaine aux Etats-Unis, ont précisé MM. Netanyahu et Mitchell dans un communiqué commun publié à l'issue d'une rencontre de quatre heures dans la matinée.
"Il est nécessaire de commencer des négociations constructives entre Israël et les Palestiniens pour avancer vers un accord de paix régional", ont-ils déclaré dans ce communiqué, appelant toutes les parties à "prendre les mesures pratiques permettant de faire progresser la paix".
M. Netanyahu a ensuite quitté Londres pour Berlin, où il poursuivra sa tournée européenne en s'entretenant jeudi avec la chancelière allemande Angela Merkel.
L'entretien Netanyahu/Mitchell est intervenu à un moment de crispation entre les alliés américain et israélien. Washington, soutenu par les grands pays européens, voit dans le gel total de la colonisation le préalable à une reprise des négociations de paix, suspendues fin 2008.
Ecartelé entre les attentes de la communauté internationale et les exigences des composantes les plus intransigeantes de sa coalition gouvernementale de droite, M. Netanyahu cherche à s'accorder un peu de répit.
Au cours d'un point presse mardi, il avait insisté sur le fait que "la question des colonies est un problème, mais le principal problème est le refus (des Palestiniens) de reconnaître en Israël un Etat juif".
Le Premier ministre israélien espérait que son entretien avec M. Mitchell permettrait de mettre un terme à la querelle avec Washington, et conduirait à une relance des pourparlers de paix "d'ici à la fin septembre".
Mais un haut responsable israélien avait prévenu que la rencontre déboucherait probablement sur "quelques progrès, mais pas de percée".
Mardi, M. Netanyahu s'était entretenu à Downing Street avec son homologue britannique Gordon Brown, qui lui a réaffirmé que la colonisation était un "obstacle à une solution à deux Etats". M. Brown s'est cependant félicité qu'existe "une volonté réelle de progresser".
Les responsables israéliens et américains jugent possible une rencontre entre MM. Obama, Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas à New York en septembre, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, pour marquer la reprise des négociations de paix.
La dernière phase des pourparlers avait été suspendue fin 2008, après le déclenchement d'une offensive israélienne dans la bande de Gaza. Les Palestiniens font dépendre leur retour à la table des discussions du gel total de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-est.
Mais M. Netanyahu refuse de transiger sur Jérusalem-est. Il exige d'autre part des garanties pour les quelque 500.000 colons.
Le quotidien britannique The Guardian a toutefois rapporté mercredi qu'Israël serait en passe d'accepter un gel partiel de la colonisation, en échange de sanctions internationales renforcées contre l'Iran concernant son programme nucléaire.
Après son entrevue mardi avec M. Brown, M. Netanyahu avait dit vouloir trouver une "formule de rapprochement" avec l'émissaire américain, qui permettrait de faire avancer le processus de paix tout en laissant les colons "vivre normalement".
FAITUNPAS
ENAVANT
Source : le site de France24 avec l'AFP en ligne le 26 août
Netanyahou tente d'apaiser
les relations avec Washington
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou a rencontré l'émissaire américain au Proche-Orient, George Mitchell. Il a souhaité des "négociations constructives" avec les Palestiniens sans aborder le sujet épineux de la colonisation.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a convenu mercredi à Londres avec l'émissaire américain George Mitchell de la nécessité de "négociations constructives" avec les Palestiniens, sans faire état de progrès sur le thème épineux de la colonisation.
Les discussions entre de hauts responsables israéliens et américains pour relancer le processus de paix reprendront la semaine prochaine aux Etats-Unis, ont précisé MM. Netanyahu et Mitchell dans un communiqué commun publié à l'issue d'une rencontre de quatre heures dans la matinée.
"Il est nécessaire de commencer des négociations constructives entre Israël et les Palestiniens pour avancer vers un accord de paix régional", ont-ils déclaré dans ce communiqué, appelant toutes les parties à "prendre les mesures pratiques permettant de faire progresser la paix".
M. Netanyahu a ensuite quitté Londres pour Berlin, où il poursuivra sa tournée européenne en s'entretenant jeudi avec la chancelière allemande Angela Merkel.
L'entretien Netanyahu/Mitchell est intervenu à un moment de crispation entre les alliés américain et israélien. Washington, soutenu par les grands pays européens, voit dans le gel total de la colonisation le préalable à une reprise des négociations de paix, suspendues fin 2008.
Ecartelé entre les attentes de la communauté internationale et les exigences des composantes les plus intransigeantes de sa coalition gouvernementale de droite, M. Netanyahu cherche à s'accorder un peu de répit.
Au cours d'un point presse mardi, il avait insisté sur le fait que "la question des colonies est un problème, mais le principal problème est le refus (des Palestiniens) de reconnaître en Israël un Etat juif".
Le Premier ministre israélien espérait que son entretien avec M. Mitchell permettrait de mettre un terme à la querelle avec Washington, et conduirait à une relance des pourparlers de paix "d'ici à la fin septembre".
Mais un haut responsable israélien avait prévenu que la rencontre déboucherait probablement sur "quelques progrès, mais pas de percée".
Mardi, M. Netanyahu s'était entretenu à Downing Street avec son homologue britannique Gordon Brown, qui lui a réaffirmé que la colonisation était un "obstacle à une solution à deux Etats". M. Brown s'est cependant félicité qu'existe "une volonté réelle de progresser".
Les responsables israéliens et américains jugent possible une rencontre entre MM. Obama, Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas à New York en septembre, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies, pour marquer la reprise des négociations de paix.
La dernière phase des pourparlers avait été suspendue fin 2008, après le déclenchement d'une offensive israélienne dans la bande de Gaza. Les Palestiniens font dépendre leur retour à la table des discussions du gel total de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-est.
Mais M. Netanyahu refuse de transiger sur Jérusalem-est. Il exige d'autre part des garanties pour les quelque 500.000 colons.
Le quotidien britannique The Guardian a toutefois rapporté mercredi qu'Israël serait en passe d'accepter un gel partiel de la colonisation, en échange de sanctions internationales renforcées contre l'Iran concernant son programme nucléaire.
Après son entrevue mardi avec M. Brown, M. Netanyahu avait dit vouloir trouver une "formule de rapprochement" avec l'émissaire américain, qui permettrait de faire avancer le processus de paix tout en laissant les colons "vivre normalement".
COLONISATION
DESTERRITOIRES
PALESTINIENS
PRESSIONDELAFRANCE
Source : lenouvelobs.com via l'Associated Press
en ligne le 26 août
Sarkozy demande le gel
de la colonisation israélienne
Au moment où Benyamin Nétanyahou rencontrait à Londres un émissaire du président Barack Obama pour le Proche-Orient, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois appelé Israël à geler sa politique de colonisation en Cisjordanie.
"Je souhaite que la rencontre aujourd'hui même entre le Premier ministre d'Israël et l'envoyé du président des Etats-Unis débouche (...) sur le gel complet de la colonisation", a déclaré le président français dans son traditionnel discours de politique étrangère, en ouverture de la conférence des ambassadeurs à Paris.
"Israël n'est pas seul. Nous n'accepterons pas que sa sécurité soit mise en cause, mais nous avons aussi le droit de dire que c'est une erreur de penser qu'on peut continuer un processus de colonisation et espérer la paix", a-t-il poursuivi.
"Les vrais amis d'Israël doivent lui dire la vérité: la vérité c'est qu'il n'y aura pas de paix avec la poursuite de la colonisation", a-t-il insisté. "Ça peut plaire ou ne pas plaire, mais quand on est un ami, on est un ami exigeante et un ami franc."
Nicolas Sarkozy a ajouté qu'il recevrait "début septembre" le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas "pour l'encourager à accélérer la rénovation des structures qui, demain, seront en charge de l'Etat palestinien, parce que la France soutient la création d'un Etat palestinien".
DESTERRITOIRES
PALESTINIENS
PRESSIONDELAFRANCE
Source : lenouvelobs.com via l'Associated Press
en ligne le 26 août
Sarkozy demande le gel
de la colonisation israélienne
Au moment où Benyamin Nétanyahou rencontrait à Londres un émissaire du président Barack Obama pour le Proche-Orient, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois appelé Israël à geler sa politique de colonisation en Cisjordanie.
"Je souhaite que la rencontre aujourd'hui même entre le Premier ministre d'Israël et l'envoyé du président des Etats-Unis débouche (...) sur le gel complet de la colonisation", a déclaré le président français dans son traditionnel discours de politique étrangère, en ouverture de la conférence des ambassadeurs à Paris.
"Israël n'est pas seul. Nous n'accepterons pas que sa sécurité soit mise en cause, mais nous avons aussi le droit de dire que c'est une erreur de penser qu'on peut continuer un processus de colonisation et espérer la paix", a-t-il poursuivi.
"Les vrais amis d'Israël doivent lui dire la vérité: la vérité c'est qu'il n'y aura pas de paix avec la poursuite de la colonisation", a-t-il insisté. "Ça peut plaire ou ne pas plaire, mais quand on est un ami, on est un ami exigeante et un ami franc."
Nicolas Sarkozy a ajouté qu'il recevrait "début septembre" le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas "pour l'encourager à accélérer la rénovation des structures qui, demain, seront en charge de l'Etat palestinien, parce que la France soutient la création d'un Etat palestinien".
DECES
DETEDKENNEDY
Source : lefigaro.fr via l'AFP en ligne le 26 août
Israël perd "un grand ami"
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a loué aujourd'hui "un grand ami d'Israël" en la personne du sénateur américain Ted Kennedy, décédé hier soir. "Kennedy est un ami depuis trente ans, un grand patriote américain, un grand champion d'un monde meilleur, un grand ami d'Israël", a déclaré le dirigeant israélien à Londres, où il est en déplacement. "Il va cruellement nous manquer", a-t-il ajouté, cité par son porte-parole Mark Regev.
DETEDKENNEDY
Source : lefigaro.fr via l'AFP en ligne le 26 août
Israël perd "un grand ami"
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a loué aujourd'hui "un grand ami d'Israël" en la personne du sénateur américain Ted Kennedy, décédé hier soir. "Kennedy est un ami depuis trente ans, un grand patriote américain, un grand champion d'un monde meilleur, un grand ami d'Israël", a déclaré le dirigeant israélien à Londres, où il est en déplacement. "Il va cruellement nous manquer", a-t-il ajouté, cité par son porte-parole Mark Regev.
LEFATAH
ENTRELEAU
ETLEFEU
Source :lemonde.fr en ligne le 26 août à 14h 15
sur Diasporablog à 14h 45
Le Fatah, un partenaire palestinien
pour Israël,
par
Laurent Zecchini
Correspondant à Jérusalem
Et maintenant, que faire de ce parti apparemment rénové ? La paix ou la confrontation ? Les deux peut-être, cela dépendra des circonstances. Mais la paix a priori : les 2 200 délégués du Fatah, le mouvement qui contrôle l'Autorité palestinienne, ont confirmé, au cours de leur congrès de Bethléem, en août, que le processus de paix demeure leur "option stratégique". Il va être plus difficile aux responsables israéliens de continuer à affirmer qu'ils n'ont "pas de partenaire" pour faire la paix.
Exciper du maintien de la référence historique à la "lutte armée" dans la Charte du Fatah pour nier l'unanimité qui s'est manifestée en faveur de la négociation n'emporte pas la conviction. Même si l'on peut comprendre que pour bon nombre d'Israéliens, le souvenir de la seconde Intifada (septembre 2000) laisse des doutes quant à la volonté de paix des organisations palestiniennes.
Vingt ans se sont écoulés depuis le précédent congrès du Fatah. A l'époque et jusqu'à sa mort, Yasser Arafat imposait sa poigne de fer, dans une sorte de centralisme démocratique. Mahmoud Abbas n'a pas son charisme, mais le fonctionnement interne du Fatah est aujourd'hui relativement plus démocratique. Pour autant, le Fatah ne s'est pas acheté une virginité à Bethléem. Les hommes sont peu ou prou les mêmes, et il faudra plus que la création d'une commission chargée des finances pour lutter contre le vieux démon du clientélisme et de la corruption. Le débat a cependant eu lieu. Cette "transparence" et cette diversité peuvent être évaluées à l'aune de l'obscur processus militaire qui préside au fonctionnement interne du Hamas, le mouvement de la résistance islamique.
La légitimité d'Abou Mazen (nom de guerre de M. Abbas) est renforcée. Il est entouré d'hommes d'expérience et pragmatiques, qui ont fait leurs armes, dans tous les sens du terme, en Palestine occupée et non en exil. Certains parlent hébreu, beaucoup ont l'habitude de traiter avec les Israéliens, une proximité acquise au fil des négociations ou de séjours en prison.
Il y a désormais au comité central du Fatah des "diplomates", comme Nabil Chaath et Saëb Erakat, et d'anciens responsables des services de sécurité, comme Mohammed Dahlane, Jibril Rajoub et Taoufik Tiraoui, et bien sûr Marouan Barghouti, l'ancien chef du Tanzim, la branche armée du Fatah, emprisonné en Israël. Mahmoud Abbas va pouvoir s'appuyer sur les uns et sur les autres, selon l'évolution du processus de paix.
"Le seul chemin est celui de la paix et des négociations", a affirmé le président de l'Autorité palestinienne, tout en insistant sur la condition préalable du gel de toute colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Et sous réserve qu'Israël accepte de mettre sur la table les questions de fond (la coexistence de deux Etats, les réfugiés, les prisonniers, les frontières, la question de Jérusalem).
"Si, dans le processus de paix, les Israéliens continuent à ne s'intéresser qu'au seul processus, résume Rabii Hantouli, un jeune délégué du Fatah, cela n'a pas de sens." En cas de nouvel échec, la "lutte armée" peut redevenir le centre de gravité du mouvement palestinien. Les délégués du Fatah l'ont réaffirmé : "L'option de la résistance est garantie par la loi internationale."
Dans une telle perspective, différentes formes de lutte sont possibles, à commencer par la désobéissance civile. Avec quel niveau de violence ? Il existe sur ce point des divergences au sein du Fatah. Si l'espoir de la coexistence de deux Etats devait être abandonné, une fuite en avant prenant la forme d'une déclaration unilatérale d'indépendance d'un Etat palestinien fondé sur les lignes d'avant la guerre de juin 1967 ne peut être exclue.
"C'est la solution d'un seul Etat sur toute la Palestine, de la mer au fleuve" (le Jourdain), rappelle Matti Steinberg, qui a été l'expert pour les questions palestiniennes de plusieurs chefs du Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien. "La force continuera à être du côté d'Israël, mais la communauté internationale pourrait finir par reconnaître un tel Etat. Et puis, ajoute-t-il, la démographie est du côté des Arabes, qui représenteront à long terme une majorité : c'est l'exemple sud-africain."
L'heure n'est pas à un tel scénario. La logique de Bethléem, c'est celle du processus de paix, avec l'aide des Américains. Dans la phase actuelle, le Fatah et l'administration Obama sont alliés pour demander à Israël l'arrêt de toute colonisation juive. Il est cependant une part du chemin que le Fatah doit faire seul, c'est la réconciliation interpalestinienne, condition sine qua non d'un règlement de paix.
Pour le Fatah, cette réconciliation ne peut s'envisager que dans le cadre du processus de paix. Car si la perspective de la lutte armée devait prévaloir, il est douteux qu'il puisse prendre l'ascendant sur un Hamas jusqu'au-boutiste, qui a jusqu'à présent privilégié la gestion du conflit à sa résolution. Encouragé par la communauté internationale, le Fatah, mouvement historique de libération nationale, s'est efforcé à Bethléem de revêtir les habits neufs d'un parti politique, sans ôter son treillis militaire. C'est un exercice d'équilibre politique un peu schizophrénique.
LIRE AUSSI SUR :
WWW.LAVERITEENTRENOUS.LEJDD.FR
"LES PALESTINIENS :MÛRIR AVANT LA MÛE"
ENTRELEAU
ETLEFEU
Source :lemonde.fr en ligne le 26 août à 14h 15
sur Diasporablog à 14h 45
Le Fatah, un partenaire palestinien
pour Israël,
par
Laurent Zecchini
Correspondant à Jérusalem
Et maintenant, que faire de ce parti apparemment rénové ? La paix ou la confrontation ? Les deux peut-être, cela dépendra des circonstances. Mais la paix a priori : les 2 200 délégués du Fatah, le mouvement qui contrôle l'Autorité palestinienne, ont confirmé, au cours de leur congrès de Bethléem, en août, que le processus de paix demeure leur "option stratégique". Il va être plus difficile aux responsables israéliens de continuer à affirmer qu'ils n'ont "pas de partenaire" pour faire la paix.
Exciper du maintien de la référence historique à la "lutte armée" dans la Charte du Fatah pour nier l'unanimité qui s'est manifestée en faveur de la négociation n'emporte pas la conviction. Même si l'on peut comprendre que pour bon nombre d'Israéliens, le souvenir de la seconde Intifada (septembre 2000) laisse des doutes quant à la volonté de paix des organisations palestiniennes.
Vingt ans se sont écoulés depuis le précédent congrès du Fatah. A l'époque et jusqu'à sa mort, Yasser Arafat imposait sa poigne de fer, dans une sorte de centralisme démocratique. Mahmoud Abbas n'a pas son charisme, mais le fonctionnement interne du Fatah est aujourd'hui relativement plus démocratique. Pour autant, le Fatah ne s'est pas acheté une virginité à Bethléem. Les hommes sont peu ou prou les mêmes, et il faudra plus que la création d'une commission chargée des finances pour lutter contre le vieux démon du clientélisme et de la corruption. Le débat a cependant eu lieu. Cette "transparence" et cette diversité peuvent être évaluées à l'aune de l'obscur processus militaire qui préside au fonctionnement interne du Hamas, le mouvement de la résistance islamique.
La légitimité d'Abou Mazen (nom de guerre de M. Abbas) est renforcée. Il est entouré d'hommes d'expérience et pragmatiques, qui ont fait leurs armes, dans tous les sens du terme, en Palestine occupée et non en exil. Certains parlent hébreu, beaucoup ont l'habitude de traiter avec les Israéliens, une proximité acquise au fil des négociations ou de séjours en prison.
Il y a désormais au comité central du Fatah des "diplomates", comme Nabil Chaath et Saëb Erakat, et d'anciens responsables des services de sécurité, comme Mohammed Dahlane, Jibril Rajoub et Taoufik Tiraoui, et bien sûr Marouan Barghouti, l'ancien chef du Tanzim, la branche armée du Fatah, emprisonné en Israël. Mahmoud Abbas va pouvoir s'appuyer sur les uns et sur les autres, selon l'évolution du processus de paix.
"Le seul chemin est celui de la paix et des négociations", a affirmé le président de l'Autorité palestinienne, tout en insistant sur la condition préalable du gel de toute colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Et sous réserve qu'Israël accepte de mettre sur la table les questions de fond (la coexistence de deux Etats, les réfugiés, les prisonniers, les frontières, la question de Jérusalem).
"Si, dans le processus de paix, les Israéliens continuent à ne s'intéresser qu'au seul processus, résume Rabii Hantouli, un jeune délégué du Fatah, cela n'a pas de sens." En cas de nouvel échec, la "lutte armée" peut redevenir le centre de gravité du mouvement palestinien. Les délégués du Fatah l'ont réaffirmé : "L'option de la résistance est garantie par la loi internationale."
Dans une telle perspective, différentes formes de lutte sont possibles, à commencer par la désobéissance civile. Avec quel niveau de violence ? Il existe sur ce point des divergences au sein du Fatah. Si l'espoir de la coexistence de deux Etats devait être abandonné, une fuite en avant prenant la forme d'une déclaration unilatérale d'indépendance d'un Etat palestinien fondé sur les lignes d'avant la guerre de juin 1967 ne peut être exclue.
"C'est la solution d'un seul Etat sur toute la Palestine, de la mer au fleuve" (le Jourdain), rappelle Matti Steinberg, qui a été l'expert pour les questions palestiniennes de plusieurs chefs du Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien. "La force continuera à être du côté d'Israël, mais la communauté internationale pourrait finir par reconnaître un tel Etat. Et puis, ajoute-t-il, la démographie est du côté des Arabes, qui représenteront à long terme une majorité : c'est l'exemple sud-africain."
L'heure n'est pas à un tel scénario. La logique de Bethléem, c'est celle du processus de paix, avec l'aide des Américains. Dans la phase actuelle, le Fatah et l'administration Obama sont alliés pour demander à Israël l'arrêt de toute colonisation juive. Il est cependant une part du chemin que le Fatah doit faire seul, c'est la réconciliation interpalestinienne, condition sine qua non d'un règlement de paix.
Pour le Fatah, cette réconciliation ne peut s'envisager que dans le cadre du processus de paix. Car si la perspective de la lutte armée devait prévaloir, il est douteux qu'il puisse prendre l'ascendant sur un Hamas jusqu'au-boutiste, qui a jusqu'à présent privilégié la gestion du conflit à sa résolution. Encouragé par la communauté internationale, le Fatah, mouvement historique de libération nationale, s'est efforcé à Bethléem de revêtir les habits neufs d'un parti politique, sans ôter son treillis militaire. C'est un exercice d'équilibre politique un peu schizophrénique.
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"LES PALESTINIENS :MÛRIR AVANT LA MÛE"
RACISME
ANTISEMITISME
Source : swissinfo.fr et agences en ligne le26 août
Le rappeur Stress et Robert Huber honorés
Le Prix Fischhof 2009 contre le racisme et l'antisémistisme est attribué au rappeur Stress et au président de l'association des gens du voyage Robert Huber. Doté de 50'000 francs, il leur sera remis officiellement le 29 octobre à Zurich.
Les lauréats ont agi pour les droits des minorités et se sont engagés contre le racisme et l'extrémisme politique, ont indiqué mardi la Fondation contre le racisme et l'antisémitisme (GRA) et la Société pour les minorités en Suisse (GSM).
Robert Huber «s'est engagé toute sa vie avec toute son énergie pour les droits et la culture des gens du voyage suisses».
Stress «lutte pour une cohabitation pacifique et respectueuse de tous avec des paroles claires qui rencontrent un écho important chez les jeunes», selon le communiqué publié ce mardi.
De son vrai nom Andres Andrekson, Stress est venu en Suisse à l'âge de 12 ans. Né en 1978 en Estonie, cet auteur, compositeur, interprète et acteur est le rappeur le plus coté de Suisse.
ANTISEMITISME
Source : swissinfo.fr et agences en ligne le26 août
Le rappeur Stress et Robert Huber honorés
Le Prix Fischhof 2009 contre le racisme et l'antisémistisme est attribué au rappeur Stress et au président de l'association des gens du voyage Robert Huber. Doté de 50'000 francs, il leur sera remis officiellement le 29 octobre à Zurich.
Les lauréats ont agi pour les droits des minorités et se sont engagés contre le racisme et l'extrémisme politique, ont indiqué mardi la Fondation contre le racisme et l'antisémitisme (GRA) et la Société pour les minorités en Suisse (GSM).
Robert Huber «s'est engagé toute sa vie avec toute son énergie pour les droits et la culture des gens du voyage suisses».
Stress «lutte pour une cohabitation pacifique et respectueuse de tous avec des paroles claires qui rencontrent un écho important chez les jeunes», selon le communiqué publié ce mardi.
De son vrai nom Andres Andrekson, Stress est venu en Suisse à l'âge de 12 ans. Né en 1978 en Estonie, cet auteur, compositeur, interprète et acteur est le rappeur le plus coté de Suisse.
VENT
DOPTIMISME
SURLECONFLIT
ISRAELOPALESTINIEN
Source :lefigro.fr en ligne le 26 août
Brown se veut optimiste
sur la paix au Proche-Orient
Cyrille Vanlerberghe,
correspondant à Londres
Le premier ministre s'est dit «confiant» à l'issue d'un entretien avec son homologue israélien Benyamin Nétanyahou mardi. Ce dernier n'a pourtant pas fait de concessions sur la colonisation en Cisjordanie.
Il a suffi à Gordon Brown d'un entretien, mardi, avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, pour qu'il s'affiche «de plus en plus confiant» sur les chances de relancer la paix au Proche-Orient.
Le premier ministre britannique n'a pas pour autant donné de détails sur les éléments qui permettraient de réactiver les pourparlers de paix entre Israël et les Palestiniens, interrompus depuis l'intervention de l'armée israélienne à Gaza en décembre dernier. Benyamin Nétanyahou, qui a répété mardi son engagement de travailler pour «une paix réelle, une paix qui dure», n'a apparemment pas fait de concession sur le sujet crucial de la colonisation des Territoires palestiniens en Cisjordanie. Un point sur lequel s'affrontent depuis le mois de juin les États-Unis et l'État hébreu. L'Administration Obama a en effet exigé un gel total de la colonisation comme préalable à la reprise des discussions de paix avec les Palestiniens. Une position que soutient Gordon Brown, et qu'il n'a sûrement pas manqué de défendre lors des entretiens de mardi. Il a également insisté sur l'importance de favoriser le développement économique dans les Territoires palestiniens, afin que «tous puissent profiter de la croissance et la prospérité apportée par la paix.»
Fermeté sur l'Iran
Interrogé sur la récente installation de familles juives dans la zone occupée de Jérusalem-Est, Nétanyahou a expliqué avec fermeté que les Juifs étaient «installés à Jérusalem depuis 3 000 ans» et que «ce ne sont pas des colonies.» Plus conciliant, l'invité de Brown a aussi insisté sur les efforts réalisés depuis peu pour faciliter les déplacements des Palestiniens. «Nous avons retiré précisément 147 postes de contrôles et barrages routiers, et ceux qui restent sont ouverts 24 heures sur 24 pour faciliter la circulation à la fois vers et à l'intérieur des Territoires», a précisé Nétanyahou.
Si l'idée d'un arrêt total de la colonisation paraît encore impossible, l'État israélien espère trouver un compromis avec les Américains. Benyamin Nétanyahou, qui commençait mardi à Londres une visite de quatre jours en Europe, doit rencontrer mercredi l'émissaire américain George Mitchell, une réunion au moins aussi importante que celle qu'il a eue avec le premier ministre britannique. Des sources américaines expliquaient qu'un accord ne serait peut-être pas trouvé tout de suite, mais que les progrès étaient réels. Évoquant la possibilité d'un compromis, le premier ministre israélien a déclaré «vouloir trouver une formule de rapprochement» permettant de faire avancer le processus de paix.
Sur la question de l'Iran et de son programme nucléaire, Gordon Brown a brandi la menace de nouvelles sanctions internationales si le régime de Téhéran refusait de prendre part «rapidement» à des négociations sur le sujet. Brown a aussi déploré «les commentaires récents sur Israël» fait par Téhéran, qui étaient «indignes». Les relations entre l'Iran et la Grande-Bretagne sont très tendues depuis l'élection présidentielle contestée de juin dernier.
DOPTIMISME
SURLECONFLIT
ISRAELOPALESTINIEN
Source :lefigro.fr en ligne le 26 août
Brown se veut optimiste
sur la paix au Proche-Orient
Cyrille Vanlerberghe,
correspondant à Londres
Le premier ministre s'est dit «confiant» à l'issue d'un entretien avec son homologue israélien Benyamin Nétanyahou mardi. Ce dernier n'a pourtant pas fait de concessions sur la colonisation en Cisjordanie.
Il a suffi à Gordon Brown d'un entretien, mardi, avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, pour qu'il s'affiche «de plus en plus confiant» sur les chances de relancer la paix au Proche-Orient.
Le premier ministre britannique n'a pas pour autant donné de détails sur les éléments qui permettraient de réactiver les pourparlers de paix entre Israël et les Palestiniens, interrompus depuis l'intervention de l'armée israélienne à Gaza en décembre dernier. Benyamin Nétanyahou, qui a répété mardi son engagement de travailler pour «une paix réelle, une paix qui dure», n'a apparemment pas fait de concession sur le sujet crucial de la colonisation des Territoires palestiniens en Cisjordanie. Un point sur lequel s'affrontent depuis le mois de juin les États-Unis et l'État hébreu. L'Administration Obama a en effet exigé un gel total de la colonisation comme préalable à la reprise des discussions de paix avec les Palestiniens. Une position que soutient Gordon Brown, et qu'il n'a sûrement pas manqué de défendre lors des entretiens de mardi. Il a également insisté sur l'importance de favoriser le développement économique dans les Territoires palestiniens, afin que «tous puissent profiter de la croissance et la prospérité apportée par la paix.»
Fermeté sur l'Iran
Interrogé sur la récente installation de familles juives dans la zone occupée de Jérusalem-Est, Nétanyahou a expliqué avec fermeté que les Juifs étaient «installés à Jérusalem depuis 3 000 ans» et que «ce ne sont pas des colonies.» Plus conciliant, l'invité de Brown a aussi insisté sur les efforts réalisés depuis peu pour faciliter les déplacements des Palestiniens. «Nous avons retiré précisément 147 postes de contrôles et barrages routiers, et ceux qui restent sont ouverts 24 heures sur 24 pour faciliter la circulation à la fois vers et à l'intérieur des Territoires», a précisé Nétanyahou.
Si l'idée d'un arrêt total de la colonisation paraît encore impossible, l'État israélien espère trouver un compromis avec les Américains. Benyamin Nétanyahou, qui commençait mardi à Londres une visite de quatre jours en Europe, doit rencontrer mercredi l'émissaire américain George Mitchell, une réunion au moins aussi importante que celle qu'il a eue avec le premier ministre britannique. Des sources américaines expliquaient qu'un accord ne serait peut-être pas trouvé tout de suite, mais que les progrès étaient réels. Évoquant la possibilité d'un compromis, le premier ministre israélien a déclaré «vouloir trouver une formule de rapprochement» permettant de faire avancer le processus de paix.
Sur la question de l'Iran et de son programme nucléaire, Gordon Brown a brandi la menace de nouvelles sanctions internationales si le régime de Téhéran refusait de prendre part «rapidement» à des négociations sur le sujet. Brown a aussi déploré «les commentaires récents sur Israël» fait par Téhéran, qui étaient «indignes». Les relations entre l'Iran et la Grande-Bretagne sont très tendues depuis l'élection présidentielle contestée de juin dernier.
mardi, août 25, 2009
CONFLIT
ISRAELOPALESTINIEN
UNEREUNION
AUSOMMET
ALAMAISONBLANCHE
Source : lefigaro.fr via l'AFP en ligne le 25 août
à 22h 18
Sur Diasporablog à 23h 06
Possible rencontre Obama-Abbas-Bibi
L'ambassadrice d'Israël à l'ONU a confirmé aujourd'hui qu'une rencontre tripartite entre le président américain Barack Obama, son homologue palestinien Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou, pourrait avoir lieu en septembre à New York.
"C'est une possibilité", a dit la diplomate, Gabriela Shalev, qui était interrogée par la presse pour savoir si une telle rencontre était envisageable. Elle s'est refusée à entrer dans les détails.
Un haut responsable israélien avait indiqué, hier à Londres, que des efforts étaient en cours pour permettre cette rencontre à trois en marge de l'Assemblée générale des Nations unies fin septembre.
"Cela semble faisable actuellement", avait-il déclaré, ajoutant que ce serait une "manière symbolique de lancer les discussions de paix".
Ces déclarations interviennent au moment où redoublent les efforts internationaux pour garantir dans les semaines à venir une reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes.
ISRAELOPALESTINIEN
UNEREUNION
AUSOMMET
ALAMAISONBLANCHE
Source : lefigaro.fr via l'AFP en ligne le 25 août
à 22h 18
Sur Diasporablog à 23h 06
Possible rencontre Obama-Abbas-Bibi
L'ambassadrice d'Israël à l'ONU a confirmé aujourd'hui qu'une rencontre tripartite entre le président américain Barack Obama, son homologue palestinien Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou, pourrait avoir lieu en septembre à New York.
"C'est une possibilité", a dit la diplomate, Gabriela Shalev, qui était interrogée par la presse pour savoir si une telle rencontre était envisageable. Elle s'est refusée à entrer dans les détails.
Un haut responsable israélien avait indiqué, hier à Londres, que des efforts étaient en cours pour permettre cette rencontre à trois en marge de l'Assemblée générale des Nations unies fin septembre.
"Cela semble faisable actuellement", avait-il déclaré, ajoutant que ce serait une "manière symbolique de lancer les discussions de paix".
Ces déclarations interviennent au moment où redoublent les efforts internationaux pour garantir dans les semaines à venir une reprise des négociations de paix israélo-palestiniennes.
SEVERE
MISEENGARDE
ISRAELOBRITANNIQUE
ALIRAN
Source :lexpress.fr via l'Agence Reuters en ligne
le 25 août à 21h 08
sur Diasporablog à 22h 03
Avertissement de Brown et Netanyahu
à l'Iran sur le nucléaire
LONDRES
Le Premier ministre britannique Gordon Brown et son homologue israélien Benjamin Netanyahu, en visite à Londres, ont prévenu l'Iran qu'il ferait l'objet d'un durcissement des sanctions de l'Onu en l'absence de coopération de sa part sur son programme nucléaire.
Etats-Unis, Grande-Bretagne, France et Allemagne devraient demander à la Russie et à la Chine, lors de consultations fixées au 2 septembre, d'envisager une quatrième série de sanctions internationales - qui pourraient viser le secteur pétrolier de l'Iran - si Téhéran refusait de négocier sur le nucléaire.
"S'il n'y a pas d'autres progrès dans l'immédiat, je crois que le monde devra étudier à titre prioritaire un durcissement des sanctions contre l'Iran", a dit Brown lors d'une conférence de presse à Londres aux côtés de Netanyahu.
Washington et ses alliés accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran nie en assurant borner son usage de la technologie nucléaire à la production d'électricité.
Interrogé sur le risque de voir l'Iran mettre au point des armes nucléaires, Benjamin Netanyahu a répondu : "Il ne reste plus beaucoup de temps, il est tard, mais pas trop tard."
"Si la détermination des membres responsables de la communauté internationale est assez forte et ferme, quel que soit le moment, on pourra sécuriser l'avenir, et c'est à cela que va notre préférence", a ajouté le dirigeant israélien.
Netanyahu a aussi déclaré que l'élection présidentielle contestée du 12 juin en Iran avait montré que la classe dirigeante du pays n'avait pas le soutien du peuple et qu'elle était "bien plus faible que ne le font penser les apparences".
Le Conseil de sécurité de l'Onu a imposé à l'Iran trois trains de sanctions - en décembre 2006, mars 2007 et mars 2008 - dirigées contre des entreprises et des personnes liées au programme nucléaire.
Malgré les menaces de sanctions renforcées, les autorités iraniennes ont refusé maintes fois de limiter le programme.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doit publier cette semaine un rapport qui influencera sans doute fortement la position de la communauté internationale.
Un diplomate en poste à Vienne a déclaré à Reuters que l'Iran n'avait pas augmenté le nombre des centrifugeuses qui enrichissent de l'uranium à sa centrale de Natanz depuis la fin mai. Le pays avait accru régulièrement sa capacité d'enrichissement au cours des trois années précédentes.
MISEENGARDE
ISRAELOBRITANNIQUE
ALIRAN
Source :lexpress.fr via l'Agence Reuters en ligne
le 25 août à 21h 08
sur Diasporablog à 22h 03
Avertissement de Brown et Netanyahu
à l'Iran sur le nucléaire
LONDRES
Le Premier ministre britannique Gordon Brown et son homologue israélien Benjamin Netanyahu, en visite à Londres, ont prévenu l'Iran qu'il ferait l'objet d'un durcissement des sanctions de l'Onu en l'absence de coopération de sa part sur son programme nucléaire.
Etats-Unis, Grande-Bretagne, France et Allemagne devraient demander à la Russie et à la Chine, lors de consultations fixées au 2 septembre, d'envisager une quatrième série de sanctions internationales - qui pourraient viser le secteur pétrolier de l'Iran - si Téhéran refusait de négocier sur le nucléaire.
"S'il n'y a pas d'autres progrès dans l'immédiat, je crois que le monde devra étudier à titre prioritaire un durcissement des sanctions contre l'Iran", a dit Brown lors d'une conférence de presse à Londres aux côtés de Netanyahu.
Washington et ses alliés accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce que Téhéran nie en assurant borner son usage de la technologie nucléaire à la production d'électricité.
Interrogé sur le risque de voir l'Iran mettre au point des armes nucléaires, Benjamin Netanyahu a répondu : "Il ne reste plus beaucoup de temps, il est tard, mais pas trop tard."
"Si la détermination des membres responsables de la communauté internationale est assez forte et ferme, quel que soit le moment, on pourra sécuriser l'avenir, et c'est à cela que va notre préférence", a ajouté le dirigeant israélien.
Netanyahu a aussi déclaré que l'élection présidentielle contestée du 12 juin en Iran avait montré que la classe dirigeante du pays n'avait pas le soutien du peuple et qu'elle était "bien plus faible que ne le font penser les apparences".
Le Conseil de sécurité de l'Onu a imposé à l'Iran trois trains de sanctions - en décembre 2006, mars 2007 et mars 2008 - dirigées contre des entreprises et des personnes liées au programme nucléaire.
Malgré les menaces de sanctions renforcées, les autorités iraniennes ont refusé maintes fois de limiter le programme.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doit publier cette semaine un rapport qui influencera sans doute fortement la position de la communauté internationale.
Un diplomate en poste à Vienne a déclaré à Reuters que l'Iran n'avait pas augmenté le nombre des centrifugeuses qui enrichissent de l'uranium à sa centrale de Natanz depuis la fin mai. Le pays avait accru régulièrement sa capacité d'enrichissement au cours des trois années précédentes.
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