VENT
DOPTIMISME
SURLECONFLIT
ISRAELOPALESTINIEN
Source :lefigro.fr en ligne le 26 août
Brown se veut optimiste
sur la paix au Proche-Orient
Cyrille Vanlerberghe,
correspondant à Londres
Le premier ministre s'est dit «confiant» à l'issue d'un entretien avec son homologue israélien Benyamin Nétanyahou mardi. Ce dernier n'a pourtant pas fait de concessions sur la colonisation en Cisjordanie.
Il a suffi à Gordon Brown d'un entretien, mardi, avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, pour qu'il s'affiche «de plus en plus confiant» sur les chances de relancer la paix au Proche-Orient.
Le premier ministre britannique n'a pas pour autant donné de détails sur les éléments qui permettraient de réactiver les pourparlers de paix entre Israël et les Palestiniens, interrompus depuis l'intervention de l'armée israélienne à Gaza en décembre dernier. Benyamin Nétanyahou, qui a répété mardi son engagement de travailler pour «une paix réelle, une paix qui dure», n'a apparemment pas fait de concession sur le sujet crucial de la colonisation des Territoires palestiniens en Cisjordanie. Un point sur lequel s'affrontent depuis le mois de juin les États-Unis et l'État hébreu. L'Administration Obama a en effet exigé un gel total de la colonisation comme préalable à la reprise des discussions de paix avec les Palestiniens. Une position que soutient Gordon Brown, et qu'il n'a sûrement pas manqué de défendre lors des entretiens de mardi. Il a également insisté sur l'importance de favoriser le développement économique dans les Territoires palestiniens, afin que «tous puissent profiter de la croissance et la prospérité apportée par la paix.»
Fermeté sur l'Iran
Interrogé sur la récente installation de familles juives dans la zone occupée de Jérusalem-Est, Nétanyahou a expliqué avec fermeté que les Juifs étaient «installés à Jérusalem depuis 3 000 ans» et que «ce ne sont pas des colonies.» Plus conciliant, l'invité de Brown a aussi insisté sur les efforts réalisés depuis peu pour faciliter les déplacements des Palestiniens. «Nous avons retiré précisément 147 postes de contrôles et barrages routiers, et ceux qui restent sont ouverts 24 heures sur 24 pour faciliter la circulation à la fois vers et à l'intérieur des Territoires», a précisé Nétanyahou.
Si l'idée d'un arrêt total de la colonisation paraît encore impossible, l'État israélien espère trouver un compromis avec les Américains. Benyamin Nétanyahou, qui commençait mardi à Londres une visite de quatre jours en Europe, doit rencontrer mercredi l'émissaire américain George Mitchell, une réunion au moins aussi importante que celle qu'il a eue avec le premier ministre britannique. Des sources américaines expliquaient qu'un accord ne serait peut-être pas trouvé tout de suite, mais que les progrès étaient réels. Évoquant la possibilité d'un compromis, le premier ministre israélien a déclaré «vouloir trouver une formule de rapprochement» permettant de faire avancer le processus de paix.
Sur la question de l'Iran et de son programme nucléaire, Gordon Brown a brandi la menace de nouvelles sanctions internationales si le régime de Téhéran refusait de prendre part «rapidement» à des négociations sur le sujet. Brown a aussi déploré «les commentaires récents sur Israël» fait par Téhéran, qui étaient «indignes». Les relations entre l'Iran et la Grande-Bretagne sont très tendues depuis l'élection présidentielle contestée de juin dernier.
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