"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, août 31, 2009

KADHAFI
ACCUSE
ISRAËL
Source : dépêche AFP diffusée le 31 août



Sommet de l'Union africaine:
Israël est derrière tous les maux
de l'Afrique, selon Kadhafi

De Imed LAMLOUM


TRIPOLI

Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi a ouvert lundi à Tripoli le sommet extraordinaire de l'Union africaine consacré aux guerres sur le continent, en accusant Israël "d'être derrière tous les conflits en Afrique".

Une trentaine de chefs d'Etat et de gouvernement africains, dont le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup de poursuites internationales, ont assisté à la cérémonie d'ouverture de cette "session spéciale", qui doit notamment examiner la situation en Somalie, selon le correspondant de l'AFP.

Ce sommet, qui marque le 10e anniversaire de la proclamation de l'organisation panafricaine, se tient alors qu'une ambiance de fête règne dans la capitale libyenne, à la veille des célébrations du 40e anniversaire de l'accession au pouvoir du colonel Kadhafi.

Israël est "derrière tous les conflits en Afrique", a lancé ce dernier à la tribune du sommet, appelant à la fermeture de toutes les ambassades israéliennes sur le continent.

Israël "se sert de la protection des minorités comme prétexte pour déclencher les conflits", a-t-il dit.

"Les Israéliens forment un gang et sont derrière tous les problèmes de l'Afrique", a ajouté le colonel Kadhafi, affirmant qu'une faction rebelle du Darfour avait ouvert un bureau à Tel Aviv et son chef était protégé par Paris, en allusion au Mouvement de libération du Soudan (SLM) et son chef historique Abdelwahid Mohamed Nour qui vit en exil en France.

"Nous devons trouver des solutions entre frères africains pour couper court aux grandes forces (étrangères) qui viennent piller le continent", a-t-il encore dit.

Outre M. Béchir, poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes au Darfour, le président du Zimbabwe Robert Mugabe était également présent sous la tente géante érigée sur le port de Tripoli.

En revanche, les présidents sud-africain (Jacob Zuma), sénégalais (Abdoulaye Wade), nigérian (Umaru Yar'Adua) et ougandais (Yoweri Museveni) étaient absents, de même que le Vénézuélien Hugo Chavez, dont la présence avait pourtant été annoncée.

Selon l'ordre du jour, les chefs d'Etats doivent examiner les moyens de "soutenir davantage le gouvernement somalien de transition (TFG), au moment où le président somalien Sharif Cheikh Ahmed, présenté comme un islamiste modéré, est confronté à une vaste offensive depuis début mai des islamistes radicaux.

En ce qui concerne le Darfour, "la nécessité de renforcer la sécurité est primordiale", note l'UA, même si des hauts responsables de la Mission de paix hybride des Nations unies et de l'Union africaine (Minuad) ont affirmé récemment qu'il n'y avait "plus de guerre" dans cette région de l'ouest du Soudan.

Autoproclamé "roi des rois (traditionnels) d'Afrique", le "Guide" libyen, président en exercice de l'UA reçoit ses pairs, deux mois seulement après avoir accueilli le 13e sommet ordinaire de l'UA fin juin dans sa ville natale de Syrte.

Mardi, un défilé militaire et un spectacle haut en couleurs sont prévus pour retracer l'histoire de la Libye de Mouammar Kadhafi, à l'occasion de l'anniversaire de son accession au pouvoir le 1er septembre 1969, et célébrer l'anniversaire de l'UA proclamée le 9 septembre 1999 à Syrte.

Par l'organisation de ce sommet, "les Libyens voulaient garantir une présence de haut niveau aux festivités", a expliqué à l'AFP un ministre africain sous couvert de l'anonymat.

Mais pour le commissaire à la Paix et la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, cette session spéciale "doit envisager des mesures concrètes pour l'application des décisions que l'Afrique a déjà adoptées sur l'ensemble des conflits".

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