"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

vendredi, octobre 23, 2009

ISRAËL
ALAPOINTE
DELASCIENCE

Source : israelvalley.com en ligne
le 23 octobre


L’Académie Israélienne des Sciences
et des Humanités réunit
les meilleurs chercheurs en Israël
dans tous les domaines :
Sciences de la nature, Sciences sociales
et Humanités




Par Cécile Pilverdier

à Jérusalem





L’Académie Israélienne des Sciences et des Humanités est une institution publique de recherche située à Jérusalem. Elle réunit les meilleurs chercheurs en Israël dans tous les domaines : Sciences de la nature, Sciences sociales et Humanités. Martin Buber, Aaron Katsir et Gershon Scholem furent ses premiers présidents.

Martin Buber. En juin 1961, après un long travail de préparation, le Parlement vota en faveur de la loi qui régirait l’Académie. Selon cette dernière, le but principal de l’Académie est de rassembler en son sein les meilleurs scientifiques en Israël, de faire avancer la recherche des sciences de la nature, de conseiller le gouvernement sur des sujets scientifiques d’importance nationale et de représenter l’Etat devant les institutions de même nature établies à l’étranger.

L’Académie comporte deux sections : celle des Humanités et celle des Sciences de la nature. Le nombre de membres de chaque section est de 35, sans compter ceux qui sont âgés de 75 ans; les élus de l’Académie en demeurent membre toute leur vie.

L’Académie se réunit au moins une fois par an pour une assemblée générale, et chaque section se réunit une à trois fois par an. Le président de l’Académie est nommé par le Chef de l’Etat sur recommandation de l’Académie pour une période de trois ans. Le vice-président de l’Académie, qui fait obligatoirement partie de l’autre section que celle du président, est élu directement par les membres de l’Académie pour la même durée.

En 1955, un comité fut créé, dirigé par le ministre de l’Education d’alors, le professeur Ben Tsion Dinour, qui était en faveur de l’érection de deux académies nationales distinctes : une première pour les Humanités et une seconde pour les sciences de la nature. Le gouvernement accepta cette recommandation du comité d’ériger une pré-académie, mais le parlement s’y opposa.

Fin 1955, le gouvernement accepta la création d’un “Centre pour le développement de la culture” avec le soutien de la famille Van Leer. Ce Centre était destiné à encourager “la centralisation des résultats de recherche académique”. Le gouvernement attribua un terrain pour le projet et définit le Centre comme un lieu où coexisteraient l’Académie de la Langue Hébraïque et les futures Académies des Sciences et des Humanités. Suite à l’opposition que fit naître la création à cette époque d’une Académie nationale, le gouvernement changea de décision, et décréta que le Centre n’abriterait pas deux académies, mais une seule.

Malgré ces premiers échecs, le professeur Aaron Katsir (frère du président Katsir) redoubla d’efforts afin d’arriver à la création de deux Académies. Finalement, David Ben Gourion donna sa bénédiction au plan Katsir qui avait pour but la création des deux académies qui devaient regrouper les personnalités les plus éminentes d’Israël, tant celles du monde scientifique que celles du monde culturel.

En 1957, David Ben Gourion rassembla un large forum – avec la participation du ministre de l’Education d’alors, Zéev Zalman Aran et du précédent ministre de l’Education, le professeur Ben Tsion Dinour – qui avait comme but d’aplanir les principales difficultés en vue de la création de l’Académie. Malgré des avis divergents des participants à ce forum, la discussion se termina par la décision de créer un comité de préparation pour la création d’une seule Académie nationale divisée en deux sections.

En juin 1958, un comité fut nommé avec pour but de proposer des noms pour le travail de préparation. Ce comité alla au-delà de ce but et prépara un brouillon de projet de décision en faveur de la création de l’Académie. Quelques mois plus tard, le ministre de l’Education et de la Culture présenta au gouvernement le même projet. Ce dernier fut accepté en novembre 1959. La proposition demandait au chef du gouvernement et au ministre de l’Education, l’autorisation de nommer une commission pour préparer la création de l’Académie des Sciences et des Humanités. Fin 1958, David Ben Gourion invita les scientifiques et les intellectuels recommandés par le comité, à se joindre comme membres du comité de préparation.

Après 6 mois de travail, en juillet 1959, la commission de préparation accepta le statut de la future Académie. En décembre 1959, le comité avec à sa tête Martin Buber annonça la nouvelle de la création de l’Académie nationale israélienne des Sciences. Les premiers membres de l’Académie furent les membres du comité de préparation. En février 1960, le professeur Buber fut nommé président, le professeur Aaron Katsir étant le vice-président. En juin 1961, le parlement vota la loi à propos de l’Académie nationale israélienne des Sciences et des Humanités.

Aujourd’hui cette Académie poursuit son travail scientifique. L’actuel président est le professeur Menahem Yaari de l’Université Hébraïque de Jérusalem, et la vice-présidente la professeur Ruth Arnon de l’Institut Weizmann de Rehovot. Dans la section des Humanités, un très important travail de recherche est effectué sur l’histoire et le développement de la liturgie juive et de la poésie religieuse. L’Académie publie de nombreux travaux dans presque tous les secteurs scientifiques, mais aussi dans le domaine des Lettres.—

Source: Cécile Pilverdier à Jérusalem (Copyrights)

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