EN AVANT-PREMIERE
BONNES FEUILLES
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SORTIE EN LIBRAIRIE
LE 26 OCTOBRE 2005
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UN LIVRE EVENEMENT
LA 7è GUERRE D’ISRAEL
ou Comment nous gagné la guerre
contre les Palestiniens
et pourquoi nous l’avons perdue
d’Amos Harel et Avi Isacharoff
Traduit par Jean-Luc Allouche
Editions Hachette Littératures/Editions de l'Eclat
521 pages - Prix 28 E
LE PREMIER OUVRAGE REVELANT
AVEC MINUTIE LES DESSOUS
DE LA SECONDE INTIFADA
EXTRAIT DU CHAPITRE
« LE MONT »
L’OFFICIER DE POLICE NISSO CHAHAM A DEJA TOUT COMPRIS, CONTRAIREMENT A SES SUPERIEURS ET AU GOUVERNEMENT ISRAELIEN. LA VISITE DE SHARON SUR LE MONT DU TEMPLE EST AUTORISEE, L’INTIFADA AL-AQSA COMMENCE.
Des millions de martyrs sont en marche vers Jérusalem
(Yasser Arafat, Président de l’Autorité Palestinienne)
Tombée aux informations de 7 heures du matin n e présage rien de bon. En route vers son travail, le lieutenant-colonel de police Nisso Chaham, commandant l’unité de police chargée des Lieux saints de Jérusalem apprend que le député Ariel Sharon, chef de l’opposition (Likoud), a l’intention de se rendre sur le Mont du Temple. Vétéran de la police, il semble inquiet : au cours de ses trois dernières années de service, il a accompagné de nombreuses visites de personnalités israéliennes, qui se sont déroulés sans encombre. Mais une visite de Sharon risque de se terminer différemment. Pour avoir par avec les habitants de la vieille ville, il sait que Sharon –qui était à la tête des unités de représailles dans les années 1950, qui a réprimé le terrorisme ) Gaza dans les années 1970, et qui a été contraint de démissionner de son poste de ministre de la Défense à la suite du massacre commis par les phalangistes chrétiens à Sabra et Chatila, au Liban –fait figure d’ennemi juré des Palestiniens. A ses craintes s’ajoute le fait que le Mont du Temple a occupé le devant de la scène au cours des mois qui ont suivi l’échec de la conférence de Camp David, où la question de la souveraineté sur ce site a été au cœur des controverses. En cet été brûlant de l’année 2000, l’officier va déployer des efforts quasi surhumains afin d’éviter ce qui lui apparaît comme une catastrophe programmée.
Tard dans l’après-midi, Fayçal Husseini, responsable de la question de Jérusalem à OLP, pénètre dans le hall de l’hôtel « Ambassador »situé dans le quartier de Cheikh-Jarrah, à l’est de la ville. Là, l’attendent trois vieilles connaissances qu’il côtoie régulièrement à la «Maison d’Orient », le bureau de l’OLP à Jérusalem-Est : Imad Awad, Abdelkader Al-Hatib et Maher Rarbali. Tous trois membres des Tanzim, tous trois sont connus du Chabak, le Service de renseignement intérieur, et de la police comme des agitateurs notoires dans la partie arabe de Jérusalem ; la veille, ils ont demandé à rencontrer Husseini, après l’annonce de la visite de Sharon. « Abou Al-Abed, lance Awad à Husseini, tu dois demander à Arafat de faire en sorte d’éviter cette visite. Nous serons obligés de réagir si Sharon se rend au Haram ach-Charif ! » Vers minuit, après sa rencontre avec le « Raïs » à la Mouqata’a, Husseini revient avec cette réponse : Yasser Arafat se rendra au domicile d’Ehud Barak, afin qu’il empêche cette visite. Le chef de la Sécurité préventive de Cisjordanie, Jibril Rajoub, promet de prendre des mesures sécuritaires qui s’imposent, tandis que Jawad Boulos, l’avocat de la « Maison d’Orient », étudie les moyens juridiques d’empêcher une telle visite.
Le détective privé David Spector, qui sert alors de « conseiller stratégique au chef de l’opposition, lui a suggéré cette visite. Des années plus tard, Spector racontera à la journaliste Sima Kadmon, du quotidien Yédiot Aharonot que le but de cette visite était de rendre à Sharon sa crédibilité aux yeux des électeurs de droite, à la suit des contacts qui avaient eu lieu pendant l’été pour son entrée dans le gouvernement de Barak. Omri, le fils de Sharon, qui a mené en son nom les négociations pour un gouvernement d’union, s’est opposé avec force à cette visite et a refusé d’y prendre (Guilad, le cadet, accompagnera son père)………
Six jours avant la visite, Yasser Arafat ouvre la séance de la direction palestinienne par cette mise en garde : « Que Dieu nous préserve si cette visite a lieu ! » Abou-Ali Chahine, vétéran du Fatah, ministre de l’Intendance, prend aussitôt la parole : « De notre point de vue, cette visite signifie la fin des négociations politiques et le début d’une tout autre négociations… ». En d’autres termes : la lutte armée.
Des millions de martyrs sont en marche vers Jérusalem
(Yasser Arafat, Président de l’Autorité Palestinienne)
Tombée aux informations de 7 heures du matin n e présage rien de bon. En route vers son travail, le lieutenant-colonel de police Nisso Chaham, commandant l’unité de police chargée des Lieux saints de Jérusalem apprend que le député Ariel Sharon, chef de l’opposition (Likoud), a l’intention de se rendre sur le Mont du Temple. Vétéran de la police, il semble inquiet : au cours de ses trois dernières années de service, il a accompagné de nombreuses visites de personnalités israéliennes, qui se sont déroulés sans encombre. Mais une visite de Sharon risque de se terminer différemment. Pour avoir par avec les habitants de la vieille ville, il sait que Sharon –qui était à la tête des unités de représailles dans les années 1950, qui a réprimé le terrorisme ) Gaza dans les années 1970, et qui a été contraint de démissionner de son poste de ministre de la Défense à la suite du massacre commis par les phalangistes chrétiens à Sabra et Chatila, au Liban –fait figure d’ennemi juré des Palestiniens. A ses craintes s’ajoute le fait que le Mont du Temple a occupé le devant de la scène au cours des mois qui ont suivi l’échec de la conférence de Camp David, où la question de la souveraineté sur ce site a été au cœur des controverses. En cet été brûlant de l’année 2000, l’officier va déployer des efforts quasi surhumains afin d’éviter ce qui lui apparaît comme une catastrophe programmée.
Tard dans l’après-midi, Fayçal Husseini, responsable de la question de Jérusalem à OLP, pénètre dans le hall de l’hôtel « Ambassador »situé dans le quartier de Cheikh-Jarrah, à l’est de la ville. Là, l’attendent trois vieilles connaissances qu’il côtoie régulièrement à la «Maison d’Orient », le bureau de l’OLP à Jérusalem-Est : Imad Awad, Abdelkader Al-Hatib et Maher Rarbali. Tous trois membres des Tanzim, tous trois sont connus du Chabak, le Service de renseignement intérieur, et de la police comme des agitateurs notoires dans la partie arabe de Jérusalem ; la veille, ils ont demandé à rencontrer Husseini, après l’annonce de la visite de Sharon. « Abou Al-Abed, lance Awad à Husseini, tu dois demander à Arafat de faire en sorte d’éviter cette visite. Nous serons obligés de réagir si Sharon se rend au Haram ach-Charif ! » Vers minuit, après sa rencontre avec le « Raïs » à la Mouqata’a, Husseini revient avec cette réponse : Yasser Arafat se rendra au domicile d’Ehud Barak, afin qu’il empêche cette visite. Le chef de la Sécurité préventive de Cisjordanie, Jibril Rajoub, promet de prendre des mesures sécuritaires qui s’imposent, tandis que Jawad Boulos, l’avocat de la « Maison d’Orient », étudie les moyens juridiques d’empêcher une telle visite.
Le détective privé David Spector, qui sert alors de « conseiller stratégique au chef de l’opposition, lui a suggéré cette visite. Des années plus tard, Spector racontera à la journaliste Sima Kadmon, du quotidien Yédiot Aharonot que le but de cette visite était de rendre à Sharon sa crédibilité aux yeux des électeurs de droite, à la suit des contacts qui avaient eu lieu pendant l’été pour son entrée dans le gouvernement de Barak. Omri, le fils de Sharon, qui a mené en son nom les négociations pour un gouvernement d’union, s’est opposé avec force à cette visite et a refusé d’y prendre (Guilad, le cadet, accompagnera son père)………
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