NOUS PUBLIONS LE DERNIER EXTRAIT
DU LIVRE D'AMOS HAREL
et AVI ISACHAROFF "LA 7è GUIERRE
D'ISRAEL".
NOUS REMERCIONS Les Editons HACHETTE LITTERATURES et Les Editons de L'ECLAT de nous avoir autorisé de publier en avant- première sur Internet, ces trois extraits.
EN AVANT-PREMIERE
BONNES FEUILLES
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SORTIE EN LIBRAIRIE LE 26 OCTOBRE 2005
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UN LIVRE EVENEMENT
LA 7è GUERRE D’ISRAEL
ou Comment nous gagné la guerre
contre les Palestiniens et pourquoi
nous l’avons perdue
d’Amos Harel et Avi Isacharoff
Traduit par Jean-Luc Allouche
Editions Hachette Littératures/Editions de l'Eclat
521 pages - Prix 28 E
LE PREMIER OUVRAGE REVELANT
AVEC MINUTIE LES DESSOUS
DE LA SECONDE INTIFADA
LE KAMIKAZE, L'ARME LA PLUS REDOUTABLE DES PALESTINIENS DANS CETTE GUERRE. DEPUIS SA CELLULE, UN ORGANISATEUR D'ATTENTATS-SUICIDES AFFIRME : LES DECLARATION DE LA GAUCHE ISRAELIENNE N'ONT FAIT QUE NOUS ENCOURAGER.
Gare à la mort naturelle
(grafitti sur un mur de Bethléem)
Ezzedine Al-Masri passe son dernier matin à Jénine à nager. Al-Masri, 23 ans, militant du Hamas de village d'Akaba au sud de la ville, est un excellent nageur, il a déjà gagné plusieurs compétition à Jénine. En sortant de chez lui, un jour de la deuxième semaine d'Août 2001, Al-Masri annonce à sa famille qu'après la piscine il se rendra à Ramallah pour son travail et prot de revenir de revenir le lendemain. Mais le jeune célibataire, qui possède un petit restaurant dans la ville et est commu comme un membre actif de la branche politique de Hamas, a d'autres projets. Quelques semaines auparavant, Kaïs Adouan, chef de la branche armée du Hamas dans la ville, lui propse de devenir un kamikaze. Après l'assassinat par Israël des dirigeants de l'organisation à Naplouse, l'heure est venue d'agir. Al-Masri poursuit sa route de Jénine à Naplouse et de là, vers Ramallah sans rencontrer de difficulté particulière.. Certes, Tsahal encercle les villes du Nord de la Cisjordanie, mais les membres du Hamas recherchés connaissent de nombreux chemins de traverse. Le Chabak estime à ce moment-là qu'un kamikaze est déjà en route vers le sud, mais les opérations de l'armée déployée de Naplouse à Ramallah demeurent vaines.
Le 8 août, Al-Masri rencontre sur ordre, dans une mosquéee de Ramallah deux membres de son organisation. Bilal Othman et Mohamed Darlas. Othman, qui a recruté dans la branche armée, a servi dans les rangs de la "Force 17" et, parallèlement, a étudié la communication à l'Université de Bir-Zeit. Dans les semaines qui ont précédés la rencontre de la mosquée, il confie à Darlas des missions relativement simples louer un appartement dans la ville et acheter une guitare. Ensuite, il lui demande de contacter une jeune fille qui puisse aider aux activités de l'organisation. Darlas a une candidate toute trouvée Ahlam Timimi. , Palestinienne de 21 ans, de nationalité jordanienne, qui a étudié avec lui à l'Université et avec laquelle il entretient des liens amoureux. Tamimi est envoyée le 30 juillet de Ramallah à Jérusalem, avec une canette de bière dans laquelle est placée une petite charge explosive. Elle dépose la canette piégée près d'un supermarché de la rue Jaffa, à Jérusalem, et s'éclipse aussitôt. L'explosion ne cause pas de victimes, mais ses commanditaires sont satisfait de son comportement. Elle a fait la preuve que, en cas de bsoin, il est possible de contourner les barrages de Tsahal et d'introduire une chage dans Jérusalem. Tamimi et le kamikaze désigné Al-Masri n'ont rencvontré à aucun moment les véritables chefs de cette cellule : le cheik Ibrahim Hamad dirigeant de la branche armée de Ramallah, homme secret qui veille à un compartimange étanche, et l"artificier" Abdallah Bargouti, qui, lui aussi comme Tamimi, est un Palestinien de Jordanie qui a l'habitude de déposer des charges dans un lieu relais que viennent relever des aides du réseau.
Tandis que son amoureux Darlas et Othman rencontre le kamikaze à la mosquée et lui remette la guitare dans laquelle est dissimulée la charfe (ils ont renoncé à l'idée de la mettre dans un oud, par crainte que cet instrument oriental n'éveille des soupçons aux barrages), Timimi part de nouveau pour Jérusalem afin de vérifier que la voie est sûre. A don retour de Ramallah, elle rend compte aux deux hommes qu'il y a bien des barrages de l'armée mais qu'ils ne sont pas hermétiques. Au cours de la nuit pendant laquelle Al-Masri dort dans l'appartement loué par Darlas, le Chabak reçoit une information sur des préparatifs d'attentat par Bargghouti. Le renseignement est retransmis à l'Autorité, qui ne fait rien pour l'arrêter. Toutefois, il semble que cette dernière ait annoncé faussement l'interpellation du suspect. Au matin après l'annulation de l'alerte sur un possible attentat, Tsahal ouvre à laz circulation le barrage de Kaladya, au nord de Jérusalem. Al-Masri et Tamimi, qui ont quitté Ramallah en taxi, préfèrent ne pas prendre de risque. Tamimi descend avec la charge à Kalandya, contourne à pied le barrage et remonte dans le taxi de l'autre côté. Elle fait de même au barrage d'Ar-Ram. Tous deux quittent le taxi à la porte de Damas et gagnent la rue Jaffa, itinéraire que connaît parfaitement Tamimi grâce à ces ses précédents repérages dans la ville. Les passants de Jérusalem croisent ces deux piétons à l'allure occidentale, qui discutent entre entre eux en anglais. L'homme porte une housse de guitare
Peu avant 14h, le Chabak transmet une nouvelle information à l'armée. "Correctif", avertissent les agents du service au commandant du secteur de Ramallah, le colonel Ilan Paz. "La charge a quitté Ramallah." Les barrages sont à nouveau fermés mais, cette fois encore, avec retard. Dans sa Jeep, près de Kalandya, Paz entend une déflagration reconnaissable entre toutes : une explosion sourde dans le sud de la ville.
Le terroriste pénètre dans la pizzeria "Sbarro", au croisement des rue Jaffa et King- George au centre de Jérusalem, à 14h précises. Le restaurant est bondé de familles avec leurs enfants qui y déjeunent en pleines vacances d'été. Quinze personnes sont tués dans l'explosion, dont sept enfants, et cent autres blessés.
Attention! Ce texte et ceux qui l'ont précédé ne sont pas destinés à la reproduction ou aux envois multiples. Tout non respect de cette règle pourrait se voir sanctionner par les Editeurs
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