"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, octobre 12, 2010

LAFOIRE
DULIVREDEFRANCFORT
RECOMPENSE
UNGRANDHOMMEDEPAIX
ISRAELIEN

Source : rfi.fr en ligne le 12 octobre



L’écrivain israélien David Grossman
reçoit le prix de la paix de
la Foire du livre de Francfort


David Grossman estime que "la poursuite des actions militaires israéliennes est dangereuse et contreproductive".



Considéré comme une figure majeure de la littérature israélienne, David Grossman a reçu dimanche 10 octobre à Francfort le prix de la paix des libraires allemands pour ses efforts en vue de réconcilier son pays avec les Palestiniens. Agé de 56 ans, l’écrivain s'est fait connaître en 1988 avec son roman « Voir ci-dessous: Amour » (1991), qui évoque la difficulté, pour les enfants de rescapés de la Shoah, de vivre avec les souffrances tues par leurs parents. Ce récit et son recueil de reportages « Le vent jaune » (1988), où il évoque les souffrances imposées aux Palestiniens par l’occupation de l’armée israélienne, lui ont permis d'acquérir une renommée internationale.
« Dans ses romans, ses essais et ses nouvelles, Grossman a toujours cherché à comprendre et à décrire non seulement sa propre position, mais aussi les opinions de ceux qui pensent différemment », a souligné l’association des Editeurs et des Libraires allemands à la Foire du livre de Francfort, la plus grande au monde. David Grossman est également l'auteur de « Dans la peau de Gisela » (2008) dans lequel il décrit la difficulté de vivre au quotidien en Israël, et l'impasse où mène le conflit actuel avec les Palestiniens.

« J'espère que mon pays, Israël, trouvera la force de récrire encore une fois son histoire. Qu'il apprendra à appréhender son passé et ses tragédies d'une façon nouvelle et à se réinventer encore une fois grâce à cela », a déclaré l'écrivain dans son discours. « Seule la paix donnera à Israël un chez-soi et un avenir. Et seule la paix nous permettra, à nous, Israéliens, de ressentir quelque chose qui nous est totalement inconnu jusqu'ici: le sentiment d'une existence stable. »




"Le Vent jaune", premier livre
de David Grossman,
le fit connaître au public en 1988.
Editions Le Seuil

Originaire de Galicie, Grossmann, né le 25 janvier 1954 à Jérusalem, a étudié la philosophie et le théâtre à l’Université hébraïque de Jérusalem. Il vit actuellement à Mevasseret Zion et fait partie, avec Amos Oz et Avraham B. Yehoshua, du groupe d’écrivains et d’intellectuels qui ont fondé le mouvement La paix maintenant qui travaille pour le rapprochement entre Israéliens et Palestiniens et pour la création d’un État palestinien.

Après la remise du prix de la paix, David Grossman, père de trois enfants, a également évoqué la mort de son fils Uri, tué en 2006 lors de la deuxième guerre du Liban. « J 'ai appris qu'il y a des situations, dans lesquelles la seule liberté qu'il nous reste, c'est de décrire. La liberté de décrire avec ses propres mots le sort qui s'abat sur nous. Parfois, cela peut être aussi un chemin pour échapper à son statut de victime ».

Le prix de la paix, doté de 25 000 euros, récompense chaque année depuis 1950 une personnalité qui, par son activité littéraire, scientifique ou artistique, « a servi de manière significative la progression des idées pacifistes ».

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