"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

mardi, mars 03, 2009

BALLET
MINISTERIEL
ACUBA
Source : courrierinternational.fr en ligne le 3 mars



Chez les Castro, Raúl fait le ménage


L'important remaniement ministériel annoncé, le 2 mars, par le président cubain a surpris tous les observateurs. Notamment parce qu'il écarte du cercle restreint du pouvoir les personnalités les plus proches de son frère Fidel.


Le président de Cuba, Raúl Castro, a procédé à un remaniement ministériel surprise le 2 mars, limogeant deux figures historiques du régime, le ministre des Affaires étrangères Felipe Pérez Roque et le secrétaire du comité exécutif du Conseil des ministres Carlos Lage. Les raisons de ce remaniement, annoncé par un communiqué télévisé, ne sont pas encore claires. Il a lieu alors même qu'aux Etats-Unis le débat sur allégement de l'embargo imposé par Washington à Cuba, il y a déjà quarante-cinq ans, bat son plein. Tout indique que le régime tente de s'adapter à des changements qui, avec le nouveau gouvernement du président Obama, paraissent inévitables. Carlos Lage continuera à occuper le poste de vice-président du Conseil d'Etat. Il a exercé pendant quelques années les fonctions d'une sorte de Premier ministre et a été l'homme de confiance de Fidel et de Raúl Castro. Il va céder la place au général José Amado Ricardo Guerra, un autre militaire [qui a longtemps travaillé avec Raúl Castro du temps où celui-ci était ministre de la Défense] dans un exécutif qui s'était déjà doté de deux membres des forces armées, le 19 février, l'un et l'autre occupant plusieurs vice-présidences. Pérez Roque sera remplacé par le vice-ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez.

Ces changements surviennent dans le cadre d'une douzaine de transferts, de remplacements et de fusions de ministères. Il s'agit d'un vaste remaniement ministériel, annoncé par Raúl Castro il y a un an, quand il a pris ses fonctions de président, en lieu et place de son frère Fidel Castro, convalescent. Dans le communiqué, il est indiqué que ces changements visent à resserrer le gouvernement et à le rendre plus efficace. L'annonce du Conseil d'Etat rappelle également que la décision de Raúl Castro est "en accord" avec son idée, lancée le 24 février, de réduire et de restructurer les organes de l'Etat. Toutefois, la mise à l'écart de Pérez Roque et de Lage en a étonné plus d'un. En effet, ces deux hommes, très appréciés aussi bien à Cuba qu'à l'étranger, semblaient incontournables quelle que soit l'équation politique de l'avenir.

Pérez Roque, né à La Havane le 28 mars 1965, est depuis quinze ans l'un des plus proches collaborateurs de Fidel Castro, presque son bras droit. Il est aussi un proche de Raúl Castro, ce qui lui donne une grande influence sur les décisions du gouvernement. Comme Lage, il est issu des organisations politiques et estudiantines de la révolution. En mai 1999, à 34 ans, Pérez Roque avait été nommé ministre des Affaires étrangères. Jusqu'à présent, il s'est vu confier la gestion des fonds des programmes sociaux de la révolution et a mené la "bataille d'idées", conjointement avec Lage et Francisco Soberón, ministre-président de la banque centrale de Cuba.
Il était considéré comme le numéro trois du gouvernement cubain, derrière Fidel et Raúl. Quant à Carlos Lage, né le 15 octobre 1951, il est membre du bureau politique du Parti communiste cubain depuis son IVe Congrès (1991). Il s'est vu confier la mise en œuvre du programme de réformes et d'ouverture économique, que le gouvernement de Fidel Castro a lancé dans les années 1990 pour faire face à la crise provoquée par la disparition de l'Union soviétique. En 1986, il avait été nommé membre de l'équipe Coordination et soutien de Fidel Castro, dont il était depuis lors l'un des plus proches collaborateurs, notamment en matière économique. A plusieurs reprises, il avait été qualifié de "partisan de l'ouverture", ce dont il se défend.



Mauricio Vicent
El País

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