ISRAËL
SYRIE
Source : lenouvelobs.com en ligne le 13 juillet
en ligne à 20h 25
sur Diasporablog à 21h 36
La Syrie prête à entretenir
des relations "normales" avec Israël
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En marge du sommet de l'Union pour la Méditerranée, le président syrien se dit disposé à des échanges d'ambassades et des traités bilatéraux avec Israël, si un accord de paix entre les deux pays est conclu.
Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé, dimanche 13 juillet, être prêt à entretenir avec Israël des relations "normales". Le chef d'Etat s'exprimait sur la chaîne télévisée Al-Jazira. Des échanges d'ambassades et des traités bilatéraux avec l'Etat hébreux sont envisageables en cas d'accord de paix entre les deux pays, a-t-il assuré."Dès le début du processus de paix, nous avons parlé de relations normales" à établir avec Israël dans le cadre d'un accord de paix, a expliqué Bachar al-Assad dans l'entretien diffusées par la chaîne du Qatar."Relation chaleureuse ou froide""Qu'on les appelle des relations normales ou de normalisation, peu importe. Ce sont des relations normales comme n'importe quelles (autres) relations entre deux Etats avec des ambassades, des liens et des traités", a-t-il poursuivi."Les choses pourraient se dégrader comme elles pourraient s'améliorer. La relation pourrait être chaleureuse, comme elle pourrait être froide. Cela fait partie de la souveraineté de chaque Etat. C'est ce que nous appelons des relations normales", a-t-il encore expliqué dans son entretien mené à Paris, où le président syrien assiste au sommet de lancement de l'union pour la Méditerranée (UPM).
Samedi, dans la capitale française, Bachar al-Assad avait émis le souhait que Washington et Paris puissent "contribuer" à un accord de paix israélo-syrien, mais avait exclu des négociations de paix directes avec Israël avant l'installation de la prochaine administration américaine.Discussions indirectes à ParisEhoud Olmert, le Premier ministre israélien, et Bachar al-Assad ont eu dimanche, lors du sommet de lancement de l'UPM, des discussions indirectes. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, leur a servi d'intermédiaire, d'après une source israélienne. D'après cette même source, le dialogue, bien qu'indirect, se trouve à haut niveau. Israël et la Syrie ont repris des négociations indirectes en mai dernier. Ces discussions, menées sous l'égide de la Turquie, ont mis fin à un gel total de huit ans. Elles ont pour objectif de parvenir à un accord de paix entre les deux Etats.La Syrie exige, en échange de la paix, la restitution intégrale du plateau du Golan. L'armée israélienne a conquis ce territoire en 1967. Depuis 1981, il est annexé par l'Etat hébreu.La dernière série de négociations israélo-syrienne, en 1999-2000, organisée aux Etats-Unis,avait échoué sur la question du Golan.Depuis 1948, Israël et la Syrie sont formellement en état de guerre. Des accords d'armistice et de cessez-le-feu ont toutefois été signés.
GUILAD SHALIT AU COEUR DES DISCUSSIONS
ENTRE NICOLAS SARKOZY
ET LE PRESIDENT SYRIEN BACHIR AL-ASSAD
Lors de son interview exclusive qu'il a accordé, ce soir, à la chaîne publique France 2, le Président syrien Bachir Al-Assad a réitéré les propos qu'il avait prononcés quelques heures plus tôt à la chaîne de télévision quatarie, Al Jazira ajoutant qu'il n'y avait pas d'autre issue que de parvenir à la paix. Et qu'elle pourrait intervenir entre six mois et deux ans.
Interrogé, par Laurent Delahousse sur le sort du soldat frano-israélien Guilad Shalit, Bachir Al-Assad a répondu qu'en effet, il en a été question lors des discussions avec le Président de la République Française et que c'était lui qui avait "ouvert les discussions sur ce sujet". "Nous avons agis, a-t-il poursuivi, auprès du Hamas et avons transmis nos informations à l'Egypte qui a la charge des négociations entre le Hamas et Israël. C'est à elle qu'il faut s'adresser pour régler le problème".
Un discours donc qui s'est voulu policé, pas menaçant. Des paroles de paix, en apparence. Le mot PAIX rythmant l'atmosphère de ce sommet exceptionne, historique, réunissant, européens, pays arabes, Israël. Qui est déjà en soit une réussite. Nicola Sarkozy, optimiste de nature, mais préférant jugé ses partenaires sur les résultats, ne manquera pas, on peut lui faire confiance, de veiller, attentivement, aux grains qu'il vient de semer en ce jour de baptême de l'Union pour la Méditerranée.
Bernard Koch
Revue de presse, panorama du monde, blog de lutte contre l'antisémitisme et le racisme, ouvert au dialogue, l'autre image d'Israël, la culture juive à la rencontre de toutes les cultures, le monde juif tel qu'il est.
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