PASSERELLE
Source : la newsletter de l'Express.fr
avec l'Agence Reuters en ligne le 17 juillet
Profanation de Herrlisheim:
trois renvois, un non-lieu
Les trois prévenus inculpés dans l'affaire de la profanation du cimetière juif de Herrlisheim, dans le Haut-Rhin, vont être jugés par le tribunal correctionnel de Colmar. Un quatrième mis en examen a bénéficé d'un non-lieu.
Trois hommes, aux sympathies néo-nazies, ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel de Colmar pour répondre de la profanation du cimetière juif de Herrlisheim-près-Colmar, dans le Haut-Rhin. Un militant du Front National, Lionel Lezeau, qui avait été d'abord mis en examen dans cette affaire, sur la seule foi d'expertises graphologiques, a bénéficié d'un non-lieu.
Les ordonnances du juge d'instruction Christelle Roulin sont conformes aux réquisitions du parquet, a précisé le procureur adjoint de Colmar, Claude Palpacuer. Les trois prévenus, Emmanuel Rist, un agent de sécurité de 37 ans, Laurent Boulanger, 26 ans, et Laurent Peterschmitt, 28 ans, devront répondre de "profanation de stèles funéraires, provocation à la haine raciale et dégradation de biens d'utilité publique". Ils reconnaissent les faits.
Identifiés en raison de leurs antécédents, Emmanuel Rist et Laurent Boulanger avaient par ailleurs déjà été mis en examen en janvier 2006 pour tentative de meurtre et destruction de bien par explosif avec circonstance aggravante lié au caractère raciste de l'acte. Ils sont accusés d'avoir blessé un ouvrier marocain en déposant une bombe artisanale dans son cabanon de jardin, en septembre 2005 à Rouffach. Ce geste, qui devrait leur valoir les assises, avait mis les enquêteurs sur leur piste pour l'affaire de Herrlisheim-près-Colmar.
Des croix gammées et des slogans antisémites avaient été inscrits à la peinture sur 127 tombes, dans la nuit du 29 au 30 avril 2004. La profanation, qui s'était déroulée à la date-anniversaire de la mort d'Adolf Hitler, avait suscité une vive émotion. Le ministre de l'Education de l'époque, François Fillon, et de hauts représentants des cultes juif, chrétien et musulman s'étaient déplacés dans le cimetière pour une cérémonie oecuménique.
Source : la newsletter de l'Express.fr
avec l'Agence Reuters en ligne le 17 juillet
Profanation de Herrlisheim:
trois renvois, un non-lieu
Les trois prévenus inculpés dans l'affaire de la profanation du cimetière juif de Herrlisheim, dans le Haut-Rhin, vont être jugés par le tribunal correctionnel de Colmar. Un quatrième mis en examen a bénéficé d'un non-lieu.
Trois hommes, aux sympathies néo-nazies, ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel de Colmar pour répondre de la profanation du cimetière juif de Herrlisheim-près-Colmar, dans le Haut-Rhin. Un militant du Front National, Lionel Lezeau, qui avait été d'abord mis en examen dans cette affaire, sur la seule foi d'expertises graphologiques, a bénéficié d'un non-lieu.
Les ordonnances du juge d'instruction Christelle Roulin sont conformes aux réquisitions du parquet, a précisé le procureur adjoint de Colmar, Claude Palpacuer. Les trois prévenus, Emmanuel Rist, un agent de sécurité de 37 ans, Laurent Boulanger, 26 ans, et Laurent Peterschmitt, 28 ans, devront répondre de "profanation de stèles funéraires, provocation à la haine raciale et dégradation de biens d'utilité publique". Ils reconnaissent les faits.
Identifiés en raison de leurs antécédents, Emmanuel Rist et Laurent Boulanger avaient par ailleurs déjà été mis en examen en janvier 2006 pour tentative de meurtre et destruction de bien par explosif avec circonstance aggravante lié au caractère raciste de l'acte. Ils sont accusés d'avoir blessé un ouvrier marocain en déposant une bombe artisanale dans son cabanon de jardin, en septembre 2005 à Rouffach. Ce geste, qui devrait leur valoir les assises, avait mis les enquêteurs sur leur piste pour l'affaire de Herrlisheim-près-Colmar.
Des croix gammées et des slogans antisémites avaient été inscrits à la peinture sur 127 tombes, dans la nuit du 29 au 30 avril 2004. La profanation, qui s'était déroulée à la date-anniversaire de la mort d'Adolf Hitler, avait suscité une vive émotion. Le ministre de l'Education de l'époque, François Fillon, et de hauts représentants des cultes juif, chrétien et musulman s'étaient déplacés dans le cimetière pour une cérémonie oecuménique.
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