"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, février 22, 2007

LEVEE
DERIDEAU


A L'OPERA BASTILLE





La Juive


Jacques Fromental Halévy (1799-1862)



NOUVELLE PRODUCTION


Opéra en cinq actes (1835)

Livret d’Eugène Scribe En langue française
Direction musicale : Daniel Oren

Mise en scène : Pierre Audi

Décors : George Tsypin
Costumes : Dagmar Niefind
Lumières : Jean Kalman
Dramaturgie : Willem Bruls
Chorégraphe : Amir Hosseinpour
Chef des Choeurs : Peter Burian
Préparation des Choeurs : Alessandro Di Stefano

La princesse Eudoxie : Annick Massis, Rachel Anna, Caterina Antonacci, Éléazar Neil Shicoff / Chris Merritt (3, 20 mars)
Le cardinal de Brogni : Robert Lloyd / Ferruccio Furlanetto (14, 18, 20 mars)Léopold John Osborn / Colin Lee (3, 10, 14, 14,18 et 20 mars)Ruggiero André HeyboerAlbert Vincent Pavesi
Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris

COPRODUCTION AVEC DE NEDERLANDSE OPERA, AMSTERDAMAVEC LE SOUTIEN EXCEPTIONNEL DE MADAME GEORGES MEYER

France Musique enregistrera et diffusera La Juive le 21 avril 2007.

En co-production avec le Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme





------------ ----------- ----------- ----------- -----------



Rarement jouée aujourd’hui, l’œuvre fut pourtant une des plus représentées et des plus admirées au XIXe siècle.




jouée aujourd'hui et qui fut pourtant une des œuvres les plus représentées et les plus admirées au XIXe siècle. La version proposée cette saison à Bastille est signée Daniel Oren pour la direction musicale et Pierre Audi pour la mise en scène. Côté casting, cette Juive sera interprétée par Annick Massis, Anna Caterina Antonacci, Neil Shicoff, Chris Merritt, Robert Lloyd, Ferruccio Furlanetto, John Osborn, Colin Lee, André Heyboer et Vincent Pavesi.



Il était une fois Halévy

Jacques Fromental Halévy, né à Paris le 27 mai 1799, mort à le Nice 17 mars 1862. Son père, Elias Lévy, originaire de Fürth, est maître d’école et poète. La famille change son nom en Halévy en 1807. Jacques Fromental entre en 1810, à l’âge de dix ans, au Conservatoire de Paris. Il y suit les cours, entre autres, de Cherubini (contrepoint) et de Méhul. En 1819, il obtient le Premier Grand Prix de Rome. Il tente en vain de faire représenter trois œuvres: Les Bohémiennes, Pygmalion et Les Deux Pavillons.En 1820, il compose une marche funèbre et un De Profundis en hébreu à la mort du duc de Berry. En 1822, il est à Vienne où il rencontre Beethoven. De 1826 à 1829, il est chef de chant au Théâtre Italien et occupe le même poste, de 1829 à 1845, à l’Opéra de Paris. En 1827, il crée L’Artisan au Théâtre Feydeau et, en 1828, dans le même théâtre, Le Roi et le batelier. En 1829, sur les conseils de la Malibran, il écrit Clari, qui est créé au Théâtre Italien et Le Dilettante d’Avignon, qui restera plusieurs années à l'affiche de l'Opéra-Comique.Le 28 février 1835, il crée La Juive à l’Opéra de Paris, qui sera suivi de cinq autres opéras, parmi lesquels La Reine de Chypre (1841) et Charles VI (1843). En 1836, il est nommé à l’Institut en remplacement de Reicha, en 1837, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux- Arts, et en 1840, il est professeur de composition au Conservatoire de Paris. Il a été le professeur, entre autres, de Gounod, Victor, Massé, Bizet, Saint-Saëns, Lecocq.



La Juive, véritable plaidoyer pour la tolérance

Rarement jouée aujourd'hui, La Juive fut pourtant une des œuvres les plus représentées et les plus admirées au XIXe siècle. Le livret est de Scribe, un des auteurs dramatiques et librettistes les plus prolifiques de l'époque. Il répond à l'esthétique du « grand opéra » alors en vogue à l'Opéra de Paris, où l'œuvre fut créée: une action en cinq actes présentant des situations spectaculaires (ici le concile de Constance de 1414) susceptibles de donner lieu à des mises en scène fastueuses, un sujet traitant de grandes passions, alliées à de puissants intérêts historiques, la possibilité d'inclure de grands chœurs et un ballet dans des décors riches et variés et au milieu d'une débauche d'effets spéciaux et de figurants...



Mais à travers l'histoire d'un amour impossible entre un chrétien et une juive et le sacrifice de celle-ci, l'œuvre constitue aussi un véritable plaidoyer pour la tolérance (comme Les Huguenots, quelques années plus tôt). A l'époque, des lois venaient d'être votées pour libéraliser les pratiques religieuses en France, la figure du Juif pouvait donc être représentée librement (Meyerbeer et Halévy étaient eux-mêmes juifs) et l'affaire Dreyfus n'avait pas encore placé l'antisémitisme au centre des débats. Le livret avait donc pour but de reconsidérer le statut du Juif dans la société, ainsi que certains romans de l'époque (Balzac, par exemple, dans La Comédie humaine) le faisaient alors. Ce n'est pas un hasard si l'œuvre a disparu de l'affiche dans les années 1930, c'est-à-dire au moment de la montée du fascisme en Europe.Sur le plan musical, La Juive est surtout connue pour l'air «Rachel, quand du Seigneur», écrit spécialement pour le ténor Adolphe Nourrit qui interprétait le rôle d'Eléazar. De fait, elle nécessite un interprète de premier plan, capable de vaillance autant que d'élégance vocale. Mais le rôle de Rachel, sa fille, n'est pas en reste, qui constitue un des portraits de femme les plus complexes du répertoire, rappelant l'Euryanthe de Weber, tout autant qu'il annonce l'Elisabeth de Tannhäuser et la Marguerite de Faust. C'est Cornélia Falcon qui le créa, privilégiant la vérité de l'inflexion à l'artifice de la vocalise, et donnant ainsi son nom à une typologie vocale particulière.



L'œuvre à l'Opéra de Paris

La Juive a été créé le 23 février 1835 à l'Académie Royale de Musique (Salle Le Peletier). Par la suite, l'œuvre a été représentée près de 600 fois à l'Opéra, jusqu'au 9 avril 1934, date de sa dernière représentation. C'est La Juive qui a inauguré les représentations publiques du Palais Garnier, le 8 janvier 1875.

Aucun commentaire: