"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma  Ed Universlam


CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions
Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

lundi, octobre 09, 2006

DEBATTONS

Nous attendons vos réactions à l'enquête de LA CROIX dont nous publions des extraits.

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Le quotidien LA CROIX publie, dans son édition du 9 octobre, une excellente enquête sur les Religions monothéistes face à la critique. Différentes affaires d’auto - censures et les menaces physiques d’Islamistes à l’encontre le professeur Robert Redecker pour ses propos vifs contre l’Islam publiés vers la mi-septembre par le Figaro reposent la question sur la manière de juger le dogme religieux, sur ses excès, sur ses interprétations. L’enquête de LA CROIX signée Claire Lesegretain, Élodie MAUROT et Martine DE SAUTO investit un champ peu connu des Religions : la liberté de critique. En termes pragmatiques : les Religions sont-elles critiquables ou sont-elles porteuses de vérités indiscutables ? B. K.

Diasporablogj publie un extrait en trois volets de ce travail journaliste et vous invite à vous le procurer dès sa sortie dans les kiosques.

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Les religions face à la critique

Plusieurs affaires récentes posent la question du droit de juger les religions. L'histoire de chaque religion propose des conceptions diverses de la critique


L’ISLAM


Des affaires récentes

Le 14 février 1989, l’ayatollah Khomeini proclame une fatwa réclamant la mort de Salman Rushdie, l’auteur britannique du livre Versets sataniques, jugé blasphématoire envers l’islam. Il est alors de la responsabilité de tout musulman « zélé » d’assassiner Rushdie et ses éditeurs. 3 millions de dollars sont offerts. Le président Khatami annulera la fatwa en 1998. Entre-temps, des attentats ont été commis contre des librairies ou des journaux, le traducteur japonais de Rushdie a été assassiné, d’autres ont été blessés.En novembre 1993, au Bangladesh, la tête de Taslima Nasreen, médecin gynécologue, est mise à prix par un groupe fondamentaliste après la publication de son livre Lajja (La Honte) qui raconte les violences subies par une famille hindoue dans ce pays musulman.Le 2 novembre 2004, à Amsterdam, le réalisateur Theo Van Gogh est assassiné dans la rue par Mohammed Bouyeri, un Néerlandais d’origine marocaine sur qui on retrouve une liste de personnes dont la députée néerlandaise d’origine somalienne Ayaan Hirsi Ali, connue pour ses critiques sans détour de l’islam.Le 30 septembre 2005 le quotidien danois Jyllands-Posten publie douze caricatures du Prophète. Les rues du monde arabo-musulman se sont embrasées. Les manifestations et les violences pour l’affaire des caricatures font des dizaines de morts.


Les points sujets à critique

Depuis la multiplication des actes terroristes commis au nom de l’islam (dont les spécialistes repèrent le commencement en 1979), et plus encore depuis les attentats du 11 septembre 2001, nombreuses sont les critiques de l’islam qui rappellent le parcours du Prophète, passant d’une spiritualité mystique à une stratégie guerrière ; ils soulignent que le Coran et la tradition prédisposent à une lecture intégriste et offrent des voies ou des encouragements à ceux qui ne retiennent que les versets instaurant le fanatisme et l’intolérance, appelant à la guerre. La question de l’autonomie des sphères politique, culturelle, sociale, etc., par rapport à la sphère religieuse est aussi souvent soulevée.


Le statut de la critique

Le spectacle des défilés haineux, les déclarations meurtrières des fondamentalistes, les menaces, les intimidations et les actes terroristes commis au nom de l’islam peuvent conduire à penser que le monde musulman est opposé à toute critique. La réalité est différente. La raison, le libre arbitre, la liberté ne sont pas étrangers à la pensée musulmane, bien au contraire. Le Coran insiste plusieurs fois sur la responsabilité de l’homme dans ses choix. La confrontation de la foi avec la science et la raison fit d’ailleurs l’objet de débats dès les premiers siècles de l’islam. Mais depuis, pour différentes raisons, les portes de l’ijtihad (l’effort d’interprétation personnelle) se sont fermées. Dans son livre « La maladie de l’islam » (Ed. Seuil), Abdelwahab Meddeb a remarquablement expliqué les raisons internes et les causes externes qui ont conduit à cette fermeture. L’undes obstacles à la raison critique tient au texte même : les musulmans croient en l’inimitabilité du Coran et au miracle du texte révélé, incréé, à sa perfection.

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