"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

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de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, septembre 06, 2012

PRESIDENTIELLES
AMERICAINES2012

POURLESDEMOCRATES
JERUSALEMRESTE
LACAPITALED'ISRAËL

Source : lefigaro.fr en ligne le 6 septembre 2012
à 9h 25

sur Diasporablog à 9h 40


Dieu et Jérusalem ébranlent
la convention démocrate

Par
Laure Mandeville
De notre envoyée spéciale à Charlotte (Caroline du Nord)

Visiblement très embarrassé, le président de la convention Antonio Villaraigosa s'est empressé de proposer un vote rapide pour rétablir la version de 2008.

Barack Obama aurait exigé que les démocrates réintroduisent les références à Dieu, et à Jérusalem comme capitale d'Israël, dans leur programme gouvernemental. L'omission de ces termes avait provoqué une levée de boucliers.


Pourquoi les démocrates avaient-ils enlevé toute mention de Dieu et de Jérusalem comme capitale de l'Etat d'Israël dans leur plate-forme, rompant avec une tradition vieille de plusieurs décennies? La question a déboulé comme un ouragan dans l'arène Time Warner de Charlotte mercredi soir, au lendemain de la publication du texte, menaçant de bousculer l'agenda de l'impressionnante et joyeuse machine de la convention démocrate. Il était difficile mercredi soir de savoir qui avait pris l'initiative de ces omissions, mais elles semblaient donner des sueurs froides aux élus qui acceptaient de répondre à la question.

Interrogé par Le Figaro dans la soirée, le sénateur de Pennsylvanie Robert Casey Jr a raconté qu'il avait «été très critique de la version originale» de la plate-forme, quand il l'avait découverte ce mercredi matin. «Cela ne reflète pas ce qui est ressenti largement par les démocrates. J'ai fait connaître comme d'autres mes sentiments et j'ai pensé qu'il était important de clarifier des positions que nous défendons depuis très longtemps», a lancé cet élu catholique qui avait été l'un des premiers à soutenir la candidature d'Obama en 2008. Le sénateur disait ignorer, qui, au sein de la Commission en charge de rédiger la plate-forme du parti avait pris cette initiative, mais selon les télévisions américaines, le président Obama serait intervenu personnellement pour demander que les deux termes soient réintroduits.

Selon les télévisions américaines, l'affaire a en effet suscité une véritable levée de boucliers parmi les donateurs juifs du parti et les communautés chrétiennes, dont une partie non négligeable compte des électeurs indépendants, susceptibles de basculer côtés démocrate comme républicain. Visiblement très embarrassé, le président de la convention Antonio Villaraigosa s'est empressé de proposer un vote rapide pour rétablir la version de 2008. Mais les délégués paraissaient divisés et beaucoup ont crié «non» lors du vote, forçant Villaraigosa à s'y reprendre à trois fois pour arriver à un «oui» à peu près clair, sous les sifflets des mécontents.

Ces quelques mots sur Jérusalem ou Dieu pourraient paraître anodins, mais ils pèsent lourd aux Etats-Unis, pays très religieux où Dieu est invoqué en permanence dans le débat politique et où la relation avec Israël, allié stratégique, revêt une importance cruciale, notamment dans l'électorat juif. Celui-ci est traditionnellement majoritairement acquis aux démocrates et avait voté à 74% en faveur de Barack Obama en 2008, mais ce pourcentage a un peu faibli selon de récents sondages de l'instiutt Zogby, tombant à 68%. Les relations difficiles du président avec le premier ministre Benyamin Nétanyahou ont été instrumentalisées par les républicains pour tenter de le présenter comme un allié peu fiable d'Israël (ce que réfutent les démocrates soulignant notamment que la coopération militaire israélo-américaine n'a jamais été aussi dynamique). Les commentateurs conservateurs se sont d'ailleurs jetés avec empressement sur le mini-scandale mercredi, soulignant que le parterre démocrate à Charlotte avait «hué Dieu». Omettre de mentionner le créateur «suggère un parti qui est de plus en plus coupé de la majorité du peuple américain», a dénoncé le candidat lui-même. A Charlotte, pourtant, cette diversion a été finalement vite occultée par le discours magistral de l'ancien président Clinton, sans doute un tournant de la campagne.

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