"LES MUSULMANS ET LE SEXE" de NADER ALAMI Editions GUMUS

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Recueil de Poésie en Hommage à Jenny Alpha

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Couv "LES PLEURS DU MÂLE" Recueil de Slams d'Aimé Nouma Ed Universlam

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CAMILLE CLAUDEL Naissance d'une vocation parJeanne Fayard Rivages Editions

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Sortie en librairie début mai 2013

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE

A LA RECHERCHE D'UNE MEMOIRE PERDUE
de GISELE SARFATI Editions PLUMES et CERFS-VOLANTS

jeudi, septembre 06, 2012

5SEPTEMBRE1972
40ANSDEJA
NESLESOUBLIONSJAMAIS



DIASPORABLOG
y était


GILLES BERNHEIM
GRAND RABBIN DE FRANCE

"Quelque soit la valeur du sportif,
il lui manquera toujours quelque chose,
s’il ne fait pas œuvre de mémoire"


Le 5 septembre 1972, les J. O de Berlin étaient le théâtre d’une tragédie épouvantable. 11 athlètes venaient d’être massacré par des terroristes palestiniens. Une seule mission obsessionnelle : faire disparaître Israël physiquement en abattant lâchement ses représentants où ils se trouvent en prenant la planète à témoin. L’esprit Olympique, celui de Pierre de Coubertin, inventeur des Jeux Olympiques, était ainsi violé durablement, péniblement..
Fallait-il ou non alors interrompre définitivement ces Jeux pour devoir de mémoire ?
La question aujourd’hui est et restera posée ?

La célébration débuta par une minute de silence à la demande de Monsieur Massegglia, Président du Comité Olympique et Sportif français. Le Président du Comité Olympique a souligné l’importance de cette cérémonie et à rappeler la philosophie des J.O.
Ce fut donc, hier soir, au siège de ce Comité dans le 13è arrondissement à Paris, à la fois un hommage sobre et vibrant à ces athlètes israéliens morts pour avoir porté dignement les couleurs d’un Etat juif et peut-être aussi un début de réflexion sur le devoir de mémoire auquel les dirigeants sportifs et les sportifs ont été invité à se pencher.

On s’arrêtera un court instant sur l’un des propos, lancé sous forme d’adresse au monde sportif, du Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, sur cette question : « les sportifs doivent se conformer aux valeurs du sport qui sont l’excellence, le dépassement de soi, porter l’Histoire de leur disciplines. Ces hommes et ces femmes sont des héros, des exemples pour ceux qui les suivent ». Et il ajoute, plus loin : « ils doivent transmettre la mémoire des sportifs qu'ils ont succédé, y compris de ceux qui n’ont pas reçu de médailles. Quelque soit la valeur du sportif, il lui manquera toujours quelque chose, s’il ne fait pas œuvre de mémoire ».

Les Ambassadeurs d’Israël, Monsieur Yossi Gal et d’Allemagne en France, MadameWasum-Rainer, se sont retrouvés sur le même terrain. Ils ont partagé cette même détermination face aux terrorismes. L’Ambassadeur d’Israël a demandé aux autorités de « mettre tous les moyens, afin de protéger nos populations respectives ». « Rien ne peut justifier la terreur, dira l’Ambassadeur d’Allemagne,.ajoutant « nous ne permettrons jamais que le terrorisme gagne » faisant au passage remarquer la qualité des relations entre l’Allemagne et Israël. Quelques heures plus tôt se déroulait à l’aéroport de Berlin, lieu du massacre, une cérémonie à la mémoire des athlètes israéliens

Pour Valérie Fourneron, Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Education populaire, représentant le Président de la République : « la France n’oubliera pas ce qui s’est passé, il y a 40 ans. Les terroristes ont violé la trêve olympique ».

L’émotion sera à son comble lorsque l’élue du 17è à Paris, Muriel Schor, nièce de l’un des athlètes israéliens victimes de l’attentat aux Jeux Olympiques, entraîneur de l’équipe de tir, évoquera en quelques mots la destinée de sa famille, venu de Roumanie, passant des camps de la mort de la seconde guerre mondiale à cet horrible évènement.

C’est Richard Prasquier, Président du C. R. I. F. (Conseil Représentatif des Institutions juives de France), à qui l’on doit cette excellente initiative, après bien des combats pour obtenir aux derniers J.O. de Londres, une minute de silence, qui aura le dernier et qui, dans son discours lancera le débat sur ce devoir de mémoire demandé au milieu sportif.



Bernard Koch

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